Reyrieux

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Reyrieux
Reyrieux
Mairie de Reyrieux en juillet 2020.
Image illustrative de l’article Reyrieux
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Dombes Saône Vallée
Maire
Mandat
Carole Bontemps-Hesdin
2020-2026
Code postal 01600
Code commune 01322
Démographie
Gentilé Talançonnais
Population
municipale
5 098 hab. (2021 en augmentation de 12,19 % par rapport à 2015)
Densité 325 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 00″ nord, 4° 49′ 00″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 297 m
Superficie 15,69 km2
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trévoux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Reyrieux
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Reyrieux
Liens
Site web reyrieux.fr

Reyrieux est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Talançonnais et les Talançonnaises[1] du nom d'un ruisseau s'écoulant à proximité.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Reyrieux est, jusqu'en 1900, la seconde commune du canton de Trévoux par la superficie, juste derrière Saint-André-de-Corcy. Le , elle perd les 474 hectares de Toussieux devenue commune et se retrouve de la sorte au cinquième rang.

Comme ses voisines Massieux, Parcieux et Trévoux, elle juxtapose la plaine alluviale de la Saône (en l'occurrence le remblaiement de la rive convexe d'un large méandre) avec les pentes mollement adoucies de la côtière.

Son village est à mi-pente, mais le territoire communal ne s'arrête pas à la lisière du plateau dombiste, car il englobe un assez vaste secteur autour de l'ancienne paroisse de Pouilleux devenue simple hameau. Cette partie est drainée par le ruisseau de Vignoles affluent du Morbier, donc sous affluent du Formans. Un autre ruisseau, la Talançonne, issu de la Côtière, s'en va directement à la Saône. Reyrieux est d'ailleurs un pays très riche en sources, résurgences des eaux du plateau.

La route départementale sillonne la partie basse du village, aux abords du hameau de Port-Bernalin où s'est fixée de tout temps l'activité industrielle. La voie ferrée Sathonay-Trévoux aujourd'hui supprimée, passe en dessous du village à une altitude moyenne de 171 mètres. À mi-pente, la départementale 4 F Neuville-Trévoux, serpente à travers le vieux village, du Trève d'Ars à Balmont, où elle rejoint la départementale 6 venue de Villars-les-Dombes et la départementale 4 venue de Meximieux par Saint-André-de-Corcy.

Le point d'altitude minimale du département de l'Ain se trouve sur le territoire de Reyrieux, à 163 m.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villefranche », sur la commune de Villefranche-sur-Saône à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 790,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Plusieurs routes traversent la commune. La route départementale 933 qui relie Lyon à Mâcon en passant par la rive gauche de la Saône dans le département de l'Ain et la route départementale 6 qui relie Trévoux à Saint-André-de-Corcy. La ligne 184 (Neuville Sur Saone TCL - Trévoux) du conseil général et la ligne 1 (Anse Gare - Reyrieux) de Saone Vallée desservent la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Reyrieux est une commune urbaine[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[11] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,5 %), zones urbanisées (18,8 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), forêts (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), prairies (1,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Appelé successivement Romeuh, Rameuh, Rareuh, Raria, Rariaco, Reyriaco, Rayreu, Rairieu, dans le passé, cette paroisse apparaît pour la première fois dans une charte de 981.

Pour les noms multisyllabiques, x indique l’accentuation sur la dernière syllabe le différenciant avec le z final qui sert à marquer le paroxytonisme dans sa langue d'origine et en ce qui concerne Reyrieux la dernière lettre n'est jamais prononcée[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

À l'époque d'Auguste, au tournant de l'ère chrétienne, une villa d'une certaine importance est attestée au lieu-dit Chateauvieux[17] ; cette occupation perdure jusqu'au IVe siècle et a livré au cours de différentes vagues de sondages et de fouilles (1948, 1978, 1983 à 1986) de nombreux objets dont des traces d'enduits peints, des fragments de sculptures en marbre, des éléments architectoniques en marbre et des monnaies[17]. Ce site fait l'objet, dès son abandon, d'une récupération des matériaux jusqu'au XIIIe siècle[17]. D'autres traces d'occupation sont attestées au Vieux Châtel et à la Gravière (conduit et réservoir), aux Sables (tombeau avec inscription), aux Bruyères (monnaies et poteries), à Pouilleux (monnaie et une « auge » médiévale, peut-être un sarcophage chrétien) et à la Grande Bruyère, un poignard daté de l'âge du Bronze moyen[17].

L'une des hypothèses de l'emplacement de la célèbre bataille de Lyon serait au-dessus du coteau de Balmont où commence la plaine des Bruyères en 197[réf. nécessaire]. Opposant Septime Sévère au proconsul Clodius Albinus, le conflit aurait pu opposer de 150 000 à 300 000 combattants[18]. Toutefois, le lieu exact de la bataille fait débat entre historiens, notamment entre la rive gauche ou la rive droite du Rhône, avec une préférence pour la première mais sans aucune certitude, dans une zone allant de Lyon à Trévoux[19].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Dès 984, Reyrieux est cité sous le nom de Reiraco[20] et son église fait déjà partie des possessions de l’Église de Lyon[réf. nécessaire]. Un Guichard de Reyrieux est mentionné en 1096 comme bienfaiteur d’un prieuré. En 1186, Étienne II de Villars donnait à l’abbaye de l'Île-Barbe ce qu’il possédait à Reyrieux. Il laissait une fille, Agnès, qui, mariée à Étienne de Thoire fonda ainsi la maison de Thoire-Villars.

Dès le XIIe siècle, les hameaux sont dénommés Coste du Chateauvieux, Mas Martin, Mas de Veyssieux, Mas de Provinger et Mas du bray.

En 1226, il y avait à Reyrieux un clos de Villars et un mas appelé Saint-Martin. Un Jean de Veyssieux est cité dans un acte à cette date : il cède à Guichard de Frans, Chevalier, diverses terres, curtils et possessions à Reyrieux. À la fin du XIVe siècle, Humbert de Thoire-Villars affranchit les « mainmortables » de Reyrieux, dont les biens étaient soustraits au droit de mutation[Note 4].

Au XIIIe siècle, Reyrieux était traversé par deux routes de grande communication : l'une de Trévoux à Villars-les-Dombes et l'autre de Lyon à Paris (via Mâcon).

En 1402, le dernier des Thoire–Villars, Humbert VII, vend ses terres de Dombes à Louis II de Bourbon et Reyrieux fait alors partie de la souveraineté de Dombes.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Une dérivation du ruisseau « Talençon », qui a donné son nom aux habitants du village, a fait tourner des moulins pendant plusieurs siècles. Il a été d’une grande utilité pour l’irrigation des prés, faite à certaines périodes de l’année et à « heures réglementées ».

Le château de Robillon, situé dans le hameau de Balmont, possédé de 1672 à 1780 par Cadet de Garnerans, était le siège de la Haute Cour de justice de Dombes. Le mur d’enceinte date de 1772.

Les routes sont sillonnées par des diligences. À Balmont, non loin du chemin du clos, il y avait un relais de poste avec une auberge et un forgeron[Quand ?]. En 1750, l’auberge servit de repaire au célèbre brigand Mandrin ; il aurait caché un butin au pied de l’un des chênes dans la montée de Balmont.

Le château de la Brosse, érigé en 1735 par le duc du Maine, souverain des Dombes, en faveur de Jérôme Duplessis, écuyer, maître des Requêtes au Parlement de Trévoux, est en 1770 la possession de la famille Bellet de Tavermont qui le fait démolir en 1872 pour faire place au château actuel.

En plus des hameaux existants dès le XIIe siècle, s'ajoutent à cette liste au XVIIIe siècle, d’autres hameaux : Balmont, les Bruyères, Herbevache, Pollieu, la Roche, les Sables et Saint-Sorlin où il y avait une chapelle.

En 1762, la Dombes est rattachée au royaume de France.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1790, Reyrieux devient une commune du département de l'Ain appartenant au canton de Trévoux et comprend le hameau de Toussieux.

Au plein moment de la révolution agricole du XIXe siècle, vers 1850, Reyrieux demeurait une importante communauté rurale (céréales, vignobles, chanvre, noyers). Trois moulins à blé, un pressoir à huile fonctionnaient sur le ruisseau de Talençon. En 1859, on redécouvre la source ferrugino-sulfureuse jadis exploitée par les Romains ; un peu plus tard, on devait élever un Hôtel des Eaux.

Cinquante ans plus tard, à la veille de la Grande Guerre, la vie agricole demeure l'essentiel de l'activité, avec l'apparition du colza, du maïs, le recul du chanvre et le développement de l'élevage comme partout en Dombes. Le marché hebdomadaire du jeudi était très animé ; la bourgade qui avait conservé ses activités artisanales et son commerce de détail, possédait déjà de nombreuses résidences où les familles de la bourgeoisie lyonnaise venaient passer la belle saison.

Jusqu'aux abords de 1960, Reyrieux reste un gros village calme, un peu « vieillot », avant de connaître un mouvement d'urbanisation remontant de Lyon, avec l'implantation de nouvelles entreprises dans la plaine alluviale. Comme la plupart des communes de la région, Reyrieux connaît un boom démographique consécutif à l'urbanisation des anciennes zones agricoles.

En 1985, Reyrieux devient le chef-lieu d'un nouveau canton, détaché de celui de Trévoux. En 2015, la commune est de nouveau rattachée au canton de Trévoux.

Histoire des Hameaux[modifier | modifier le code]

Argil[modifier | modifier le code]

Fief possédé, en 1461-1499 par Antoine du Bourg, en 1540 par Eustache Riquet, puis par les familles de Champier, de Villeneuve, d'Emguimbert, de Pramiral et de Foudras[21].

Brosse (la)[modifier | modifier le code]

Fief érigé, au mois d', par le duc du Maine, souverain de Dombes, en faveur de Jérôme Duplessis, écuyer, maître des requêtes au parlement de Trévoux. En 1770, il appartenait déjà à la famille Bellet de Tavernost, qui en a toujours joui depuis[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Reyrieux est membre de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Trévoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[23].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[24]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Trévoux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[24], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[25].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Plaque de la rue Louis-Antoine-Duriat à Reyrieux.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? ? Pierre Chalandon (1879-1964)   Industriel. Père d'Albin Chalandon.
1945 1969 Alphonse Debout SOC Ancien cheminot au PLM (SNCF)
Les données manquantes sont à compléter.
? ? Joseph Guichard    
janvier 1982 mai 1995
(décès)
Louis-Antoine Duriat DVG Conseiller général du canton de Reyrieux (1988 → 1995)
juin 1995 mars 2014 Charles Berthaud DVG Ancien contrôleur de gestion
vice-président de la CC Saône Vallée
mars 2014 mai 2020 Jacky Dutruc Les républicains Industriel
vice-président de la CC Dombes-Saône Vallée (2014 → 2020)
mai 2020 En cours Carole Bontemps-Hesdin SE Avocate
vice-présidente de la CC Dombes-Saône Vallée chargée de l'aménagement du territoire et de l'habitat
vice-présidente du SCOT
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 5 098 habitants[Note 5], en augmentation de 12,19 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0437234881 1351 4801 4101 5151 5571 705
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6141 5291 5141 4881 4911 4281 4371 4701 400
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1271 1181 0891 0051 0121 0881 1031 0741 099
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1621 2621 5362 3803 0573 6833 9554 0284 420
2018 2021 - - - - - - -
4 9235 098-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Logement[modifier | modifier le code]

À l'automne 2016, une révision du plan local d'urbanisme (PLU), visant à augmenter progressivement la population de la commune qui passerait de 4 500 à 8 500 habitants en neuf ans, provoque une mobilisation d'une petite partie des habitants qui demandent au maire Jacky Dutruc une réunion de concertation trouvant cette augmentation excessive[30].

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune comporte deux écoles maternelles, deux écoles primaires, un collège et deux gymnases mais aucun lycée.

La commune possède également un centre de perfectionnement en cuisine et pâtisserie qui reçoit des élèves japonais de l'école TSUJI d'Osaka. Ils restent six mois au château Escoffier avant de faire des stages dans des établissements en France.

Sports[modifier | modifier le code]

Le CSR (Club Sportif de Reyrieux) comprend des sections football et basket-ball.

Les championnats de France de cyclo-cross de 1984 se déroulent à Reyrieux[31].

Jumelage[modifier | modifier le code]

Panneau du partenariat.

Reyrieux ne possède pas de jumelage mais développe un partenariat avec les villages d'Unguraș et Batin en Roumanie[32].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre et Saint-Paul. Au premier plan, le monument aux morts.
La croix de l'église.
  • Château-vieux.
  • Château de la Brosse.
  • Château de Balmont ou d'Escoffier.
  • Château de Garnerans.
  • Poype de Vieux-Châtel ou château de Reyrieux. C'est la motte castrale des chevaliers de Reyrieux. Ils sont cités depuis 1096 parmi les vassaux des sires de Villars. Le château et la poype sont encore citée en 1301 mais celui-ci est en ruines dès 1320[33].
  • Motte dite « poype » d'Herbevache sur laquelle vers 1850 on voyait encore les fondations d'une tour[33].
  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul style néo-roman, bâtie vers 1870[34].
  • Croix du XVe siècle devant l'église.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Les habitants de Reyrieux étaient « mainmorte » et de « serve condition ».
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé de la commune, sur habitants.fr
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Reyrieux et Villefranche-sur-Saône », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Villefranche », sur la commune de Villefranche-sur-Saône - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Villefranche », sur la commune de Villefranche-sur-Saône - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b c et d André Buisson, Carte archéologique de la Gaule. L'Ain. 01, Académie des inscriptions et belles-lettres, 1990, (ISBN 2-87754-010-3), pp. 158-159.
  18. Yvan Le Bohec, La bataille de Lyon, Lemme edit, 2013 978-2-917575-34-5, pp. 46 à 55.
  19. Yvan Le Bohec, La bataille de Lyon, Lemme edit, 2013 978-2-917575-34-5, pp. 39 à 45.
  20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume II, Genève, 1991, (ISBN 978-2-600-00133-5), p. 772.
  21. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, A. Brun, Lyon, 1873, ARGIL, p. 12 (lire en ligne).
  22. J. Baux, Nobil. Bresse, pp. 196, 255.
  23. « communauté de communes Dombes Saône Vallée - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Reyrieux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Reyrieux : une centaine de riverains manifeste contre le PLU devant la mairie », sur Le Progrès (consulté le ).
  31. « 76ème Championnat de France de cyclo-cross 1984 », sur memoire-du-cyclisme.eu (consulté le ).
  32. « Reyrieux Valdombes villages roumains poursuit son action en faveur d’Unguras et Batin », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. a et b Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 25 (cf. Reyrieux).
  34. « Église Saint-Pierre et Saint-Paul - 01322 - Reyrieux », sur clochers.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]