La Bachellerie

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La Bachellerie
La Bachellerie
Le château de Rastignac à La Bachellerie.
Blason de La Bachellerie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
Maire
Mandat
Roland Moulinier
2020-2026
Code postal 24210
Code commune 24020
Démographie
Gentilé Bacheliers
Population
municipale
895 hab. (2021 en diminution de 1,43 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 42″ nord, 1° 09′ 16″ est
Altitude Min. 94 m
Max. 281 m
Superficie 17,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Périgord Noir
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web labachellerie-perigord.fr

La Bachellerie est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Dans l'est du département de la Dordogne, la commune de La Bachellerie est située en Périgord noir.

Le bourg de La Bachellerie est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au nord de Montignac-Lascaux, et douze kilomètres à l'ouest de Terrasson-Lavilledieu.

Le nord de la commune est traversé par l'autoroute A89 sur près d'un kilomètre et demi, l'échangeur no 17 (Thenon-Est) et son péage étant situés sur le territoire communal. La route départementale (RD) 6089 et la RD 704 sont les autres voies de communication principales de la commune, également desservie par la RD 65.

La gare de La Bachellerie était une gare ferroviaire française de la ligne ferroviaire Périgueux-Brive, la commune était desservie jusqu'en 2020 en gare de La Bachellerie. Désormais, les gares ouvertes les plus proches du bourg sont celles de Condat - Le Lardin et de Thenon situées respectivement 7,5 km à l'est-sud-est et 10 km à l'ouest-nord-ouest.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de La Bachellerie et des communes avoisinantes.

La Bachellerie est limitrophe de sept autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Bachellerie est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée de grès de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufs rhyodacitiques à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 784 - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[Carte 1],[2] et sa notice associée[3].

Carte géologique de La Bachellerie.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 94 m[4] à l'extrême est de la commune, là ou le Cern quitte la commune et entre sur celle du Lardin-Saint-Lazare, et 281 m[4],[5] à l'est du lieu-dit le Combalou[Carte 2].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [6]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[7]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[8].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,34 km2[4],[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,73 km2[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[12]. Elle est drainée par le Cern, le Taravellou, la Nuelle, le Pouchard et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[13],[Carte 3].

Le Cern (également appelé Douime dans sa partie amont), d'une longueur totale de 13,64 km, prend sa source dans la commune d'Azerat et se jette dans la Vézère en rive droite au Lardin-Saint-Lazare, face à la commune de Condat-sur-Vézère[Carte 4],[14]. Il arrose le nord de la commune d'ouest en est sur plus de cinq kilomètres et demi.

Le Taravellou, d'une longueur totale de 10,51 km, prend sa source dans la commune de Badefols-d'Ans et se jette dans le Cern — dont il est le principal affluent — en rive gauche, dans le nord du territoire communal[Carte 5],[15]. Il baigne le territoire communal sur plus d'un kilomètre et demi dont 700 mètres en limite de Saint-Rabier.

Deux autres affluents de rive gauche du Cern baignent la commune : le Pouchard sur près de 800 mètres dans le nord et la Nuelle sur une cinquantaine de mètres dans l'est.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vézère-Corrèze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 6].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 993 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à 7 km à vol d'oiseau[21], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[27].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

En 2023, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d'après l'INPN[30].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Bachellerie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[31],[32],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34],[35].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), prairies (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), zones urbanisées (2,6 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 7].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre le bourg de La Bachellerie proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[37] :

  • Beauséjour
  • Bellevue
  • Bois Sauvage
  • les Bouilleries
  • la Brauge
  • le Breuil
  • les Carrières
  • le Causse
  • Chantemerle
  • Charnaillas
  • Chartreuse des Frauds
  • le Chastel
  • Château de Rastignac
  • le Combalou
  • Combelarue
  • le Cros
  • la Faurie
  • la Fon Boullen
  • Fon Ronde
  • Fonbuguet
  • la Fontaine Bachelière
  • les Gauliats
  • la Genèbre
  • Lac
  • la Lande
  • Laularie
  • Lesparre
  • Madeleine
  • la Marzelle
  • Mirabel
  • Monrival
  • les Monteyx
  • le Moulin du Jarry
  • la Mule Blanche
  • le Palin
  • Pater Noster
  • Peybeyly
  • Pierre Pendue
  • le Planard
  • le Poirier
  • le Ponbiais
  • le Pouget
  • les Puys Mèges
  • les Reclauds
  • les Ringuettes
  • la Rochetaillade
  • les Rocs
  • la Rustelle
  • Sinzelas
  • la Tour
  • Tuillière
  • Valette.

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Bachellerie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Taravellou et le Cern. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008[40],[38].

Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2020 pour le Cern et la partie aval de ses affluents le Pouchard et le Taravellou, impactant notamment le lieu-dit la Mule Blanche, le long de la route départementale 6089 et, plus à l'est, une grande partie de la zone comprise entre cette route et la voie ferrée[41],[42].

La Bachellerie est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44],[45].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Bachellerie.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 47,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 8]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[48].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[38].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de La Bachellerie est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention écrite connue du lieu remonte au XIIIe siècle, appelé alors Le Cern, du nom du ruisseau qui passe en contrebas[50]. La Bachalaria n'apparait qu'en 1466, appelé ensuite La Bachellerie du Cern[50].

Le nom de la commune vient du nom d'un personnage, Bachelier, ou d'un « bachelier » (jeune homme noble), suivi du suffixe -ie[50],[51], correspondant au « domaine de Bachelier, ou du bachelier ». Le nom bachellerie désignait aussi au Moyen Âge un « ensemble de jeunes chevaliers »[52].

En occitan, la commune porte le nom de La Bachalariá[51].

Histoire[modifier | modifier le code]

La rue principale du bourg en 1906.

Le territoire communal a été occupé au Paléolithique et au Néolithique[50].

La paroisse initiale s'est d'abord appelée Sern puis Cern et n'a pris le nom de La Bachellerie que vers les années 1730[53].

Probablement édifiée au XIe siècle, l'église initiale, dédiée à sainte Madeleine, était située au lieu-dit les Joncques[54]. Implantée dans une zone inondable, cette église a finalement été détruite[55]. Vers 1672, le marquis de Rastignac fait édifier une nouvelle église à La Bachellerie dans laquelle la cloche datant de 1546 de l'ancienne église est installée[55]. En très mauvais état dans les années 1850, l'édifice est fermé et un petit bâtiment permet de continuer la célébration des offices religieux[56]. Compte tenu de la taille trop restreinte de ce local, l’évêque de Périgueux suspend les offices à La Bachellerie en 1858[56]. Après avoir vendu des biens communaux et les matériaux de l'ancienne église, le conseil municipal lève un impôt extraordinaire pour la construction d'une nouvelle église dont les travaux s'achèvent en 1868[56].

Déraillement de La Bachellerie[modifier | modifier le code]

Déraillement de La Bachellerie.

Le , jour de Pentecôte, à la suite d'un premier accident sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon à Vigeois en Corrèze, un train express qui devait emprunter la ligne interrompue a été dirigé sur Brive via Périgueux. Le train no 71 arrive à toute vitesse vers cinq heures du matin dans une courbe assez prononcée quand un attelage se rompt. La machine continue sa route et dépasse la station. Douze wagons sur dix-huit entrent les uns dans les autres, démolissant les bâtiments de la gare.

Des secours arrivent assez rapidement par la ligne de Nexon et de Saint-Yrieix. Parmi les décombres, on dénombre huit morts et une quarantaine de blessés. La cause du drame apparaît immédiatement. Il s'agit d'un écartement des rails au passage de la machine, la voie Brive - Périgueux n'ayant pas été construite en vue d'y faire circuler des express, il aurait fallu agir avec infiniment plus de prudence.

Sources d'informations :

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Piédestal de la stèle à la mémoire des déportés juifs de La Bachellerie.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le , le château de Rastignac est incendié par les troupes allemandes de la division Brehmer à la suite d’une opération de représailles contre la Résistance, et de nombreux objets d'art ainsi que 33 tableaux de collection de la galerie Bernheim-Jeune qui y étaient cachés depuis ont disparu[57] (parmi lesquels des Cézanne, des Manet, des Renoir, des Toulouse-Lautrec, un Matisse et un van Gogh)[58].

Ce même jour, une autre colonne motorisée de la division Brehmer — composée de 300 à 400 hommes — investit le bourg de La Bachellerie et s'y installe pendant quatre jours[59]. Onze personnes sont fusillées le et plusieurs dizaines de personnes — dont Marcel Michel le sénateur-maire de La Bachellerie, ainsi que le propriétaire du château de Rastignac — sont transportées à Périgueux[59]. Après quelques semaines de détention, certains sont libérés mais 33 femmes et enfants juifs sont déportés le à Auschwitz-Birkenau, dont seulement cinq femmes reviendront[59],[60]. Un autre habitant juif de la commune est fusillé le à Saint-Rabier et deux autres le au cimetière d'Azerat[59].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune de La Bachellerie a, dès 1790, été rattachée au canton de la Bachellerie qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[4].

Lors de la réforme de 2014 entrée en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015[61], la commune est rattachée au canton du Haut-Périgord Noir nouvellement créé, dont le bureau centralisateur est celui de Thenon.

Pour les élections législatives, la commune fait partie de la quatrième circonscription de la Dordogne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Fin 2002, La Bachellerie intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Vézère. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[62],[63].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2023.
Liste des maires successifs[64]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1903 ou 1904   Arnaud Denoix   Sénateur (1896-1917)
         
1925 novembre 1941[Note 6] Marcel Michel PRS Instituteur
Sénateur (1928-1945)
novembre 1941 octobre 1944[Note 7] Délégation spéciale   Délégation présidée par Paul Bienaise
octobre 1944 octobre 1947 Marcel Michel PRS Instituteur
Sénateur (1928-1945)
octobre 1947 mai 1953 Jean Reyjal    
mai 1953 mars 1959 Pierre Tocah    
mars 1959 mars 1971 Jean Deltreuil    
mars 1971 mai 1983 Léon Michel PS Professeur
mai 1983 mars 1989 Jean-Raymond Lescure DVD Exploitant agricole
mars 1989 juin 1995 Françoise Meekel PS Exploitante agricole
juin 1995
(réélu en mai 2020[65])
En cours Roland Moulinier SE[66] Médecin

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2023, la commune possède une école primaire publique : le groupe scolaire Victor-Grand[67]

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, La Bachellerie relève[68] :

Sécurité[modifier | modifier le code]

Pour la sécurité, la commune dépend de la brigade de gendarmerie de Thenon[69].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de La Bachellerie se nomment les Bacheliers[70].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[72].

En 2021, la commune comptait 895 habitants[Note 8], en diminution de 1,43 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1771 0001 2141 4001 4461 5051 5031 5851 554
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6481 6581 6561 5861 6081 6371 5351 4881 294
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2021 2341 143919909769756710771
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
770733668711722664819916901
2021 - - - - - - - -
895--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête annuelle sur un week-end début août[74].

Associations[modifier | modifier le code]

Il existe plusieurs associations à La Bachellerie.

  • L'association nationale de défense et de protection des loups, « Le Klan du Loup », a son secrétariat à La Bachellerie[75].
  • Amicale laïque avec sections chorale et randonnée
  • Comité d'animation avec section théâtre et section gymnastique pour les anciens
  • Club de foot, avec section gymnastique
  • Amicale de pêche
  • Amicale de chasse
  • Club du troisième âge ; belote ; voyages
  • Club de connaissance des serpents
  • Amicale des anciens combattants
  • Confrérie du Miel et des Abeilles en Périgord
  • Marche avec Camille
  • Tarot

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2019[76], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 397 personnes, soit 44,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (68) a augmenté par rapport à 2013 (65) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,1 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte, hors agriculture, 63 établissements[77], dont quarante-deux au niveau des commerces, transports ou services, dix relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, et cinq dans l'industrie[78]

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

63 établissements[79] sont implantés à La Bachellerie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[80].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 63 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 7,9 % (10,2 %)
Construction 6 9,5 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
22 34,9 % (31,3 %)
Information et communication 1 1,6 % (1,7 %)
Activités financières et d'assurance 0 0.0 % (3,4 %)
Activités immobilières 0 0.0 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 12,7 % (14,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
10 15,9 % (11,5 %)
Autres activités de services 11 17,5 % (9,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,9 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 63 entreprises implantées à La Bachellerie), contre 31,3 % au niveau départemental[81].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Entreprises[modifier | modifier le code]

Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la « SARL les Compagnons réunis » (construction de bâtiments) située à La Bachellerie se classe en 50e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 382 k€[82].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Chapt de Rastignac (1769-1833), décédé à La Bachellerie, est un militaire et homme politique des XVIIIe et XIXe siècles.
  • Arnaud Denoix (1848-1917) est un homme politique né La Bachellerie.
  • Georges Fonbelle-Labrousse (1846-1927), homme politique né à La Bachellerie, maire de la commune de 1880 à 1889.
  • Victor Grand (1862-1896), directeur d'école à La Bachellerie, auteur de Les Annales du Terrassonnais ; le groupe scolaire porte son nom.
  • Pierre Charles Cournarie, (1895-1968) ancien administrateur colonial, en Afrique-Occidentale française (AOF), également compagnon de la Libération, mort à La Bachellerie.
  • Guy Lagorce, (1937-2023), né à La Bachellerie, athlète international du sprint, journaliste sportif et auteur de plusieurs romans.
  • Hervé Lauwick (1891-1975), écrivain humoriste, ami de Sacha Guitry, a vécu au château de Rastignac.
  • Cléo de Mérode (1875-1966), danseuse, a vécu quelques années au château de Rastignac.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de La Bachellerie Blason
D'azur à un lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or posé sur une rivière du même et accompagné de neuf quartefeuilles d'or ordonnées en orle[89].
Détails
Le lion et le champ d'azur sont repris des armes de la famille Chapt de Rastignac, la rivière symbolise le Cern et les quartefeuilles évoquent les hameaux du village.

Adopté en 2015.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Démissionné d'office sur décision du ministère de l'Intérieur.
  7. Dissolution de la délégation spéciale par ordonnance du Comité français de libération nationale.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. « Carte géologique de La Bachellerie » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  2. « 281 » sur Géoportail (consulté le 10 mars 2023)..
  3. « Réseau hydrographique de la Bachellerie » sur Géoportail (consulté le 15 juillet 2022).
  4. « Confluence Cern-Vézère dans l'enceinte de l'usine des Papeteries de Condat » sur Géoportail (consulté le 20 juillet 2022)..
  5. « Confluence Taravellou-Cern au sud du péage autoroutier » sur Géoportail (consulté le 20 juillet 2022)..
  6. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  7. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  8. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de La Bachellerie », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  3. « Notice associée à la feuille no 784 - Terrasson de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  4. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  6. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  7. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de La Bachellerie », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  12. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  13. « Fiche communale de la Bachellerie », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  14. Sandre, « le Cern »
  15. Sandre, « le Taravellou ».
  16. « SAGE Vézère-Corrèze », sur gesteau.fr (consulté le ).
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  20. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  23. « Station Météo-France « Thenon » (commune de Thenon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  25. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  26. « Liste des espaces protégés sur la commune de La Bachellerie », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
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  30. « Liste des ZNIEFF de la commune de La Bachellerie », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  33. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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