Fort d'Hauteville

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Fort d'Hauteville
L'entrée du fort en 2016.
L'entrée du fort en 2016.
Description
Type d'ouvrage fort à massif central
Dates de construction de 1877 à 1880
Ceinture fortifiée place forte de Dijon
Utilisation fort de ceinture
Utilisation actuelle ?
Propriété actuelle commune d'Hauteville-lès-Dijon
Garnison 653 hommes
Armement de rempart 22 canons et 8 mortiers
Armement de flanquement 10 pièces
Organe cuirassé néant
Modernisation béton spécial non réalisée
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2006)
Programme 1900
Dates de restructuration non réalisée
Tourelles -
Casemate de Bourges -
Observatoire -
Garnison 135 hommes en 1914
Programme complémentaire 1908 non réalisé
Coordonnées 47° 22′ 03″ nord, 4° 58′ 48″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort d'Hauteville
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Fort d'Hauteville

Le fort d'Hauteville, brièvement dénommé fort Carnot pendant le ministère Boulanger (1887), appartient au système Séré de Rivières, ensemble de fortifications bâti à partir de 1874 pour protéger les frontières françaises. Bâti à Hauteville-lès-Dijon qui domine la ville de Dijon, il est un des éléments essentiels d'une ceinture de fortifications devant assurer la protection de la place de Dijon.

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Au lendemain de la défaite traumatisante de 1870-1871, la place de Dijon est choisie, avec Langres, Besançon, Reims, Laon et La Fère pour constituer la "deuxième ligne" du système de défense de Séré de Rivières (la première étant axée sur Verdun, Toul, Épinal et Belfort). Un ensemble de forts et de réduits militaires ceinture donc l'agglomération dijonnaise de 1875 à 1883 : la Motte-Giron, Mont-Afrique, Hauteville, Asnières, Norges, Varois, Saint-Apollinaire et Sennecey.

Le fort d'Hauteville accueille pendant la Première Guerre mondiale diverses unités de l'armée française, comme le 7e Régiment d'Artillerie Territoriale.

En 1942, le fort a servi comme extension de la prison de Dijon pour y interner des Juifs, résistants ou prisonniers de droit commun qui ont plus tard été acheminés vers le camp de Drancy, ultime étape avant les camps d'extermination nazis. Les registres témoignent du passage de 3 821 détenus[1].

Le fort d'Hauteville est aujourd'hui inscrit aux monuments historiques (arrêté du )[2].

Par décision du conseil municipal du , la commune d'Hauteville-lès-Dijon a racheté le fort au Ministère de la Défense.

Description[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Côte-d'Or - HISTOIRE. Quand le fort d’Hauteville détenait résistants et juifs », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le ).
  2. Notice no PA21000038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture