Arabie saoudite

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Arabie saoudite
Royaume d'Arabie saoudite

(ar) المملكة العربية السعودية

al-Mamlakat al-‛Arabīyat as-Sa‛ūdīya langue non précisée

Drapeau
Drapeau de l'Arabie saoudite
Blason
Emblème de l'Arabie saoudite
Devise « Il n'y a de dieu que Dieu et Mohammed est son prophète » (chahada)
Hymne Aash Al Maleek
Description de l'image Saudi Arabia (orthographic projection).svg.
Administration
Forme de l'État Monarchie absolue de droit divin
Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud
Langues officielles Arabe
Capitale Riyad

24° 42′ N, 46° 43′ E

Géographie
Plus grande ville Riyad
Superficie totale 2 149 690 km2
(classé 13e)
Superficie en eau Négligeable
Fuseau horaire UTC +3
Histoire
Entité précédente
Indépendance Protectorat britannique
Unification
Démographie
Gentilé Saoudien, -ne[1]
Population totale (2014) 30 770 375[2] hab.
(classé 41e)
Densité 14 hab./km2
Économie
PIB nominal (2014) en augmentation 752,459 milliards de $
+ 1,09% (19e)
PIB (PPA) (2014) en augmentation 1 605,703 milliards de $
+ 5,1% (14e)
PIB nominal par hab. (2014) en augmentation 24 454 $
- 1,46% (34e)
PIB (PPA) par hab. (2014) en augmentation 52 183 $
+ 2,45% (12e)
Taux de chômage (2014) 5,55% de la pop. active
- 0,36%
Dette publique brute (2014) 44,3 milliards de riyal saoudien (1,57% du PIB)
- 26,34%
Monnaie Riyal saoudien (SAR)
Développement
IDH (2012) en augmentation 0,782 (élevé ; 57e)
Divers
Code ISO 3166-1 SAU, SA
Domaine Internet .sa
Indicatif téléphonique +966

L’Arabie saoudite, en forme longue le royaume d'Arabie saoudite, est une monarchie absolue islamique dirigée par la dynastie saoudienne depuis sa création en 1932 par Ibn Séoud. Occupant 80 % de la péninsule Arabique, c'est le plus grand pays du Moyen-Orient avec une superficie de plus de deux millions de kilomètres carrés, et le deuxième par sa superficie des pays du monde arabe, après l'Algérie.

Le pays a l'islam wahhabite pour la religion d'État ; il abrite les deux plus importants lieux saints de l'islam, Masjid al-HaramLa Mecque) et Masjid al-NabawiMédine). L'ensemble du pays est considéré comme une mosquée ou le Vatican de l'islam[réf. souhaitée], ce qui interdit tout autre culte.

Géographie

Vue du Tuwaiq.

L'Arabie saoudite est limitrophe de l’Irak, de la Jordanie, du Koweït, d’Oman, du Qatar, des Émirats arabes unis et du Yémen ; elle est bordée par la mer Rouge et le golfe Persique.

En 2000, l'Arabie saoudite et le Yémen ont signé un accord afin de concrétiser leur frontière commune, source de discorde jusque-là. Une grande partie des frontières sud avec les Émirats arabes unis et Oman n'est pas clairement établie d'où la difficulté à correctement calculer la superficie du royaume saoudien. Le gouvernement parle de 2 217 949 km2 mais d'autres estimations varient de 1 960 582 jusqu'à 2 240 000 km2. Cependant le pays est considéré comme le treizième au monde par sa superficie.

Depuis la région côtière occidentale (Tihamah), les terres s'élèvent jusqu'à une chaîne de montagnes (Jabal al Hejaz) au-dessus de laquelle s'étend le plateau de Nejd, dans la partie la plus centrale. L'Asir - région du Sud - possède des montagnes s'élevant jusqu'à 3 000 mètres et est réputée pour avoir le climat le plus frais et humide du pays. L'Est est, quant à lui, plutôt rocailleux avec des étendues de sables en continuité jusqu'au golfe Persique. L'hostile Rub' al Khali (le « Quart Vide ») est un désert s'étendant dans le sud du pays.

Relativement peu peuplées, la plupart des terres varient entre désert et zone semi-aride, occupée par une traditionnelle population bédouine. La végétation s'y limite à de maigres plantes et autres herbes. Moins de 2 % des terres sont cultivables. Les centres de populations se retrouvent surtout le long des côtes Est et Ouest et dans quelques oasis densément peuplées dans l'intérieur du pays, telles Hofuf et Buraydah. Le reste du pays compte très peu d'habitants bien que l'industrie pétrolière y ait bâti quelques communautés artificielles. L'Arabie saoudite n'a aucun lac ou rivière permanents, bien que sa grande ligne côtière s'étende sur 2 640 km de la mer Rouge au golfe Persique, offrant de nombreux récifs de coraux et une large biodiversité côtière et aquatique.

Toponymie

Alors qu'« Arabie » désigne la péninsule Arabique dans son ensemble, « saoudite » évoque les Al Saoud, et en particulier Abdelaziz ben Abderrahman ben Fayçal Al Saoud dit « Ibn Saoud », qui reconquit ce pays au profit de sa famille en 1932 et en fit « le Royaume arabe saoudien » (en arabe al-Mamlakat al-°Arabīyat as-Sa°ūdīyat ; المملكة العربية السعودية), ou de son nom court السعودية (es-saoudia), qu'on peut traduire par « la Saoudite » ou « la Saoudie ».

La forme longue du nom du pays est le Royaume d'Arabie saoudite[3].

« Saoud » se réfère en fait à Saoud ben Mohammed ben Mouqrin, le père de Mohammed Ibn Saoud, patriarche de la famille et fondateur en 1744[4] du premier État saoudien.

En français, les orthographes « séoudite » (à la place de « saoudite ») et « Séoud » (au lieu de « Saoud ») fréquentes autrefois, se sont raréfiées sous l'influence de règles de transcription anglophones[réf. nécessaire][5], mais on continue à écrire le nom de son fondateur Ibn Séoud.

Climat

L’Arabie saoudite a globalement un climat désertique, avec des températures diurnes très élevées et une forte baisse de la température pendant la nuit. Les températures estivales moyennes sont d'environ 45 °C, mais peuvent atteindre 54 °C. En hiver, la température descend rarement en dessous de 0 °C. Au printemps et en automne, la chaleur est tempérée, avec des températures moyennes autour de 29 °C. Les précipitations annuelles sont extrêmement faibles.

La région de l'Asir diffère, en raison de la mousson de l'Océan Indien, qui, généralement entre octobre et mars, donne une pluviométrie moyenne de 300 millimètres, soit environ 60 % des précipitations annuelles.

La côte ouest du pays, sur la Mer Rouge, a un climat subtropical. Dans la zone centrale, autour de Jeddah et La Mecque, les étés sont très chauds avec un degré d'humidité très élevé, alors que les hivers sont modérés avec une humidité basse. Cette région reçoit des pluies légères mais soudaines, parfois accompagnées d'orages de novembre à février. Au printemps et en automne, les pluies sont rares. Les vents du sud occasionnels durant l'hiver entraînent des tempêtes de sable et de pluie, provoquant des inondations dans les vallées ce qui cause de nombreux dommages aux populations nomades ou semi-nomades qui y résident.

En été, les moyennes de température sont de 45 °C, alors qu'en hiver, elles avoisinent 10 °C. Le 1er août 1996, une température de 49,6 °C a été enregistrée à la Mecque. Le 26 janvier 1997, à Taïf, un minimum de −1,5 °C a été constaté[10][source insuffisante].

Biodiversité

Oryx d'Arabie

La faune comprend des mammifères comme des loups, des hyènes, des mangoustes, des babouins, des lièvres, des rats des sables et des gerboises. Les plus gros animaux sont les gazelles, les oryx et les léopards qui, relativement nombreux avant les années 1950, sont actuellement des espèces en voie de disparition, à cause de la chasse en véhicules motorisés.

Parmi les oiseaux les plus courants, on trouve les faucons (qui sont capturés et entraînés pour la chasse), les aigles, les vautours, les gangas et les bulbuls.

Il existe plusieurs espèces de serpents, dont beaucoup sont venimeux, et de nombreux types de lézards.

La vie marine, dans le golfe Persique, est variée, avec une réserve de dugongs sur la Mer Rouge.

Les animaux domestiques sont les dromadaires, les moutons, les chèvres, les ânes et les poules.

En raison du climat, la vie végétale naturelle de l'Arabie saoudite se compose essentiellement de petites herbes et d'arbustes nécessitant peu d'eau. On note cependant quelques petites zones herbeuses et des arbres dans le sud de l'Asir. Le palmier dattier (Phoenix dactylifera) est très répandu.

Un nombre important de zones naturelles sont protégées, terrestres et marines.

Géographie administrative

L'Arabie saoudite est divisée en 13 provinces (mintaqah idāriyya en arabe, expression qui se traduit littéralement par « région administrative », dont la forme au pluriel est manatiq idāriyya).

Les provinces sont divisées en 118 gouvernorats (arabe : محافظات, muhafazat au pluriel, muhafazah singulier), dont les capitales provinciales, qui ont un statut différent des municipalités (intègres), sont dirigées par des maires (amin).

Les gouvernorats sont subdivisés en sous-gouvernorats (marakiz, markaz).

Numéro Province Capitale
Provinces d'Arabie saoudite.
1 Al Bahah Al Bahah
2 Al-Hudud ach-Chamaliya (province nord) Arar
3 Al Jawf Sakaka
4 Médine Médine
5 Al Qasim Buraydah
9 Haïl Haïl
8 Asir Abha
7 Ach-Charqiya (province de l'est) Dammam
6 Riyad Riyad
13 Tabuk Tabuk
12 Najran Najran
11 La Mecque La Mecque
10 Jizan Jizan

Histoire

Ikhwan

Le premier État saoudien est constitué aux alentours de 1744. Un chef tribal local, Mohammed Ibn Saoud, s'associe avec un religieux, Mohammed Ibn Abdelwahhab, afin de réinstituer les dogmes revendiqués plus tard par le salafisme, forme de l'Islam fondamentaliste.

La famille Al Saoud et le royaume connaissent ensuite des confrontations augmentant ou réduisant leur pouvoir en fonction des accords et désaccords avec l'Égypte, l'Empire ottoman et d'autres familles arabes pour le contrôle de la péninsule. Trop instable, le royaume finit par disparaître en 1818.

Un second État saoudien est fondé six années plus tard en 1824, mais disparaît en 1891.

Dans la nuit du 15 au 16 janvier 1902, Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud, souhaitant restaurer l'ancien État de son aïeul, s'empare de Riyad, alors occupée par la famille rivale Al Rachid, originaire de Haïl. En 1904, il s'empare de l'oasis de Buraydah, capitale de la région du Qasim, au nord du Nejd. Abdelaziz fonde vers 1912, avec l'appui des bédouins, l'ordre des Ikhwân (« frères ») qui lui permet d'agrandir son domaine[11]. Les Ikhwân sont progressivement installés dans environ deux cents colonies agricoles (les hujjar). En 1913, Abdelaziz s'empare de la province du Hassa, dans l'est, dont la majorité de la population est chiite. Son poids politique est reconnu par les Ottomans en mai 1914 lorsque ceux-ci le nomment wali du Nejd.

Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Abdelaziz se rapproche graduellement des Britanniques. Un traité de protection est signé avec ces derniers en 1915.

Rencontre du président Roosevelt et du roi Ibn Saoud, en Égypte en février 1945, photo prise à bord du Quincy, un bâtiment de l'US Navy.

Profitant de la dislocation de l'Empire ottoman et de la faiblesse des États arabes qui se constituent pendant la première guerre mondiale, il fait la conquête par la force en 1924-1925 du Hedjaz, un État comprenant les villes de La Mecque et de Médine, en s'en emparant il met fin à près d'un millénaire de chérifat hachémite, la lignée des descendants du grand-père du prophète. Il finit par se faire reconnaître roi du Hedjaz, en 1927.

L'État ainsi constitué est consolidé par Abdelaziz Al Saoud pour devenir un pays puissant et surtout acteur de la scène internationale. Cet arrêt des conquêtes le brouille avec ses alliés Ikhwân, qui voudraient poursuivre la conquête pour étendre les frontières à toute la communauté des croyants. L'appui des oulémas, essentiellement par une fatwa de 1927, profite à Abdelaziz : ils décrètent qu'il est interdit de se révolter contre le détenteur du pouvoir. Dès lors, il devient licite de faire la guerre contre les Ikhwân, qui sont écrasés en 1929.

L'Arabie saoudite est fondée officiellement le par la fusion des provinces du Nejd et du Hedjaz. Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud (Ibn Saoud) en devient le roi. Les guerres ayant permis l'accession au pouvoir d'Ibn Saoud firent 500 000 morts entre 1901 et 1932[12].

La découverte de pétrole en mars 1938 transforme le pays sur le plan économique et marque le début d'une alliance stratégique avec les États-Unis concrétisée par le Pacte du Quincy, qui en échange d'un accès au pétrole, engage les États-Unis à protéger militairement la dynastie des Saoud. Cette alliance se révèlera d'autant plus durable que le pays se présente comme un allié de poids face à la montée des nationalismes arabes dans les années 1950-1960 soutenus par l'Union soviétique[13].

Abdelaziz accepte le concept de modernisation du pays et persuade les ultra-conservateurs religieux d'accepter les nouvelles technologies, ce qui se traduit concrètement par un confort matériel pour les saoudiens, mais sans changement des mentalités. Après cinquante ans de pouvoir, Adb al-Aziz meurt en 1953, lui succèdent ses fils — Saoud ben Abdelaziz, Fayçal ben Abdelaziz, Khaled ben Abdelaziz, Fahd ben Abdelaziz, Abdallah ben Abdelaziz et depuis 2015 le roi Salmane ben Abdelaziz.

Dans les années 1980, la prise de la Grande Mosquée de La Mecque met en évidence le poids de la communauté ultra-conservatrice et la pression fondamentaliste s'accentue. Une police des mœurs, la muttawa, est mise en place, s'assurant que tout ce qui se passe dans le royaume n'enfreint pas les règles de l'islam. Les nouvelles technologies sont encadrées, la musique n'est pas autorisée en public, encore moins le théâtre, et la télévision par satellite est également filtrée, tandis que la ségrégation sexuelle est accentuée, et le port du voile intégral obligatoire.

La rapide augmentation des recettes saoudiennes au début des années 1980 qui passent 65 milliards de dollars à près de 135 milliards en 1981, permet également au pays qui est le « berceau » du wahhabisme d'exporter sa doctrine religieuse sous la forme du salafisme. Cette politique extérieure se manifeste dans la lutte organisée contre l'Union soviétique dans le conflit afghan en accord avec l'allié américain[13], mais également dans le soutien financier de nombreuses organisations islamiques à travers le monde dans les années 2000-2015[14].

Politique

Le roi Salmane, 7e souverain du royaume d'Arabie saoudite.

L'Arabie saoudite est une monarchie islamique de type absolu, contrôlée par les familles Saoud et Wahhab qui sont liées par le mariage.

Pour le politologue Riadh Sidaoui, les deux dynasties du Nejd sont les « deux faces d’une même pièce »[15].

Pour Nabil Mouline, chercheur au CNRS et spécialiste de l'Arabie saoudite, « le système de succession en Arabie saoudite est adelphique (c'est-à-dire entre frères), contrairement à l'Europe où il demeure patrilinéaire[16]. » Toutefois, « la transmission du pouvoir en Arabie saoudite, qui obéit à ce principe, est plus complexe : le roi n’est pas le frère le plus âgé, mais le membre le plus puissant de sa génération. Le pouvoir est donc très dépendant des équilibres de pouvoir du moment. Chaque roi potentiel est à la tête d’une faction, dont la puissance est déterminée par la force de son clientélisme, son soutien dans les forces armées et ses appuis dans le monde religieux et intellectuel[17]. »

Barack Obama et le roi Abdallah d'Arabie Saoudite, le 6 juin 2014

La Constitution du pays se fonde sur le Coran et la sunna, selon l'interprétation des compagnons de Mahomet. Aucune manifestation ou culte d'une autre religion ne sont acceptés, et ceux qui expriment à ce titre une opinion différente sont déclarés apostats et passibles de la peine de mort. La liberté de religion de la population non musulmane d'origine y est très restreinte et doit s'exercer exclusivement dans le domaine privé.

Depuis la fondation de l'État en 1932 par Ibn Saoud, le royaume a été gouverné par sept monarques :

Nr. nom né / décédé début de fonction fin de fonction remarque
1 Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud 1876 - 1953 22 septembre 1932 9 novembre 1953 Fondateur de l'Arabie saoudite et fils d'Abderrahmane ben Fayçal Al Saoud
2 Saoud ben Abdelaziz Al Saoud 1902 - 1969 9 novembre 1953 2 novembre 1964 Fils du roi Abdelaziz
3 Fayçal ben Abdelaziz Al Saoud 1906 - 1975 2 novembre 1964 25 mars 1975 Fils du roi Abdelaziz
4 Khaled ben Abdelaziz Al Saoud 1913 - 1982 25 mars 1975 13 juin 1982 Fils du roi Abdelaziz
5 Fahd ben Abdelaziz Al Saoud 1921 - 2005 13 juin 1982 Fils du roi Abdelaziz
6 Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud 1923 - 2015 23 janvier 2015 Fils du roi Abdelaziz
7 Salmane ben Abdelaziz Al Saoud 1935 - 23 janvier 2015 Fils du roi Abdelaziz

En novembre 1995, Abdallah, en tant que prince héritier, a pris de facto la direction de l'État, après un accident vasculaire cérébral du roi Fahd. Il devient roi en 2005 après le décès de ce dernier. Le , il accorde le droit de vote aux femmes[18] aux élections municipales.

Liée aux États-Unis depuis le pacte du Quincy en 1945, l'Arabie saoudite prend ses distances avec son allié américain au début des années 2010, en réponse à la non-intervention militaire du pays pendant la guerre civile syrienne et au rapprochement irano-américain qui fait suite à l'élection d'Hassan Rohani à la présidence de la République islamique. En conséquence, l'Arabie saoudite refuse son siège obtenu par l'élection du Conseil de sécurité de l'ONU de 2013[19].

Le 3 octobre 1988 [20], l'Arabie saoudite a ratifié le Traité sur la Non Prolifération des armes nucléaires, quoiqu'elle n'a pas signé le protocole additionnel de 1997 aux fins de vérification des accords de garantie [21].

Toutefois, selon le Sunday Times, citant un haut responsable américain en mai 2015, l'Arabie saoudite, en parallèle avec l'Iran, aurait pris la décision stratégique d'acquérir des armes nucléaires au Pakistan [22]. En effet, pour la journaliste Dominique Lorentz, plus de doute, l'Iran est aujourd'hui une puissance nucléaire [23]. Or, dans ce cas de figure, Amos Yadlin, chef du renseignement militaire d’Israël avait commenté que si l’Iran avait la bombe, « les Saoudiens n’attendront pas un mois. Ils ont déjà payé pour la bombe, ils iront au Pakistan et ils prendront ce dont ils ont besoin ». Dans ces conditions, toujours selon le Sunday Times, l’Arabie saoudite aurait donc demandé au Pakistan, dont elle finance depuis trente ans le programme nucléaire, un remboursement de sa dette sous la forme de bombes atomiques disponibles à volonté, mais dont le « produit fini » resterait stationné au Pakistan [24].

Droit

Le droit saoudien est officiellement fondé sur la charia. Toutefois, selon des recherches conduites par le Réseau international de solidarité WMUML en 2011 sur les lois dites islamiques (dénommées à tort charia)[25], il s'avère qu'en réalité, elles seraient basées sur la tradition et la coutume. Le terme charia est instrumentalisé par les autorités religieuses ou gouvernementales du pays afin de leur donner une soi-disant légitimité religieuse, mais avant tout pour établir, réétablir ou renforcer le patriarcat de la société[26].

Pour la hedjazie Suhayla Zayn al-Abidin, le wahhabisme a servi à légitimer ce qui n’est rien d’autre que des coutumes locales najdies : « alors que l’islam a permis l’ijtihad (l’interprétation des textes) dans le but de s’adapter aux circonstances correspondant aux différents lieux et aux différentes époques, un groupe d’oulémas, qui n’est pas peu nombreux, s’est contenté de proclamer des interdictions au nom de sadd al-dharaʿi (« blocage des moyens », principe-clé du droit wahhabite). Ceux d’entre eux qui ont appliqué ce principe à la femme l’ont fait parce qu’ils la regardent avec des yeux païens (jahiliyya), et la traitent selon des coutumes et des traditions païennes, qui ne sont en rien une application de ce qu’a apporté l’islam » (in Al-Sharq al-Awsat, 30 mai 2004)[27].

L’assistance d'un avocat avant le procès et la représentation légale en salle est régulièrement déniée aux prévenus[28]. Les accusés sont parfois reconnus coupables sur la base d' « aveux » obtenus sous la torture ou les mauvais traitements. S'agissant des étrangers, beaucoup ne bénéficient pas de services de traduction adaptés durant leur procès et ont signé des documents – notamment des « aveux » – qu'ils ne comprennent pas[29].

De nombreux crimes sont passibles de la peine de mort, comme l'homicide volontaire, le viol, le vol à main armée,  la sorcellerie, l’adultère, la sodomie, l'apostasie, le prosélytisme non-musulman, le trafic de stupéfiants, le sabotage, l'espionnage, la trahison ou la défiance vis-à-vis de la famille royale. En Arabie saoudite, les exécutés sont très généralement décapités au sabre, en particulier pour apostasie, ou lapidés pour l'adultère, rarement par d'autres méthodes comme la crucifixion ou l'arme à feu [30],[31] . Le fait de demander des réformes pour le pays est passible de prison[32]. Le fait de détenir des bouteilles de vin est passible de coups de fouet[33].

Depuis le début de l'année 2015, les autorités ont fait exécuter plus de 151 personnes, criminels, opposants au régime ou manifestants laïcs, contre 90 exécutions en 2014[34] , ce qui constitue un rythme « sans précédent » selon l'organisation Amnesty International[35] . Pour James Lynch, directeur-adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International, « Les autorités saoudiennes semblent déterminées à poursuivre cette vague d'exécutions ; 151 personnes ont été mises à mort depuis le début de l'année, ce qui représente en moyenne une exécution tous les deux jours[36] ». Les autorités saoudiennes invoquent la dissuasion pénale comme argument clé pour justifier la peine de mort. L'Arabie saoudite figure ainsi parmi les pays qui exécutent le plus grand nombre de personnes avec la Chine, l'Iran, l'Irak et les États-Unis. Du reste, pour avoir manifesté contre la monarchie saoudienne alors qu'il était mineur, Ali Mohammed al-Nimr, condamné à mort en 2014, risque d'être décapité et crucifié à tout moment.

Par ailleurs, l'abolition de l'esclavage en 1968 n'est que théorique, puisqu'il perdure de fait dans la péninsule arabique[37] sous des formes très diverses allant de l'esclave domestique à l'esclave sexuel.

De nombreux colloques se sont tenus en Arabie saoudite pour condamner les attentats suicides, l'agression physique des personnes civiles et les attentats du 11 septembre entre autres, comme contraires à l'islam[38]. Selon un décret royal publié début février 2014, est puni de trois à vingt ans de prison toute « appartenance à des courants religieux ou intellectuels, à des groupes ou à des formations définis comme terroristes nationalement, régionalement ou internationalement ; tout appui quel qu’il soit à leur idéologie ou à leur vision, toute expression d’une quelconque sympathie avec eux ». Il est à noter que le « terrorisme » inclut l’athéisme et toute mise en cause des principes fondamentaux de la religion[39], mais encore le fait pour une femme de braver l'interdiction de conduire[40].

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le royaume wahhabite tolère, dans les faits, l'homosexualité des Saoudiens qui ne sont plus poursuivis à ce titre[41].

Droits de l'Homme

Alors que l'ambassadeur de l'Arabie saoudite à l'Office des Nations-Unies, Faisal bin Hassan Trad, est nommé le 22 septembre 2015 à la tête du panel du Conseil des droits de l'Homme, de nombreuses associations des droits de l'Homme ont manifesté leur désaccord avec cette nomination en raison de l'exécution de plus de 80 personnes depuis le début de l'année 2015 en Arabie saoudite[42]. Cette vague de protestations s'est amplifiée avec l'annonce de l'exécution d'Ali Mohammed Al-Nimr[43],[44].

Le 2 octobre 2015, l'Arabie saoudite a empêché la mise en place d’une enquête internationale sur la conduite de ses frappes aériennes au Yémen. Pour Karim Lahidji, président de la FIDH « C’est là la vraie victoire de l’Arabie Saoudite à l’ONU, et non comme on a pu l’entendre la nomination quelques semaines plus tôt de son ambassadeur à la tête du comité consultatif du Conseil des droits de l’Homme, une position honorifique mais aux pouvoirs restreints [45]».

Situation des femmes

Dès leur naissance, les Saoudiennes sont placées sous l'autorité légale d'un homme, le « gardien » (mahram), qui peut être leur père, leur mari, leur frère, leur oncle ou même leur fils[46]. Les femmes ne peuvent rien entreprendre sans l'autorisation de leur « gardien », elles ne peuvent ni travailler, ni se marier, ni même se faire ausculter par un médecin (femme bien sûr), sans l'agrément d'un homme [47].

Selon Gérard-François Dumont, de l'Académie de Géopolitique de Paris, « [...] l’espérance de vie à la naissance des femmes en Arabie saoudite n’est pas très élevée, puisqu’elle est inférieure de 2 ans à celle de la Tunisie, pays dont le système sanitaire ne peut pourtant bénéficier de ressources financières puisées dans la rente pétrolière, et de 10 ans à celle de la France. Ensuite, la situation relative des femmes apparaît peu favorable en Arabie saoudite puisque la différence d’espérance de vie celles-ci et les hommes n’est que de 2 ans, alors qu’elle atteint 4 ans en Tunisie et 7 ans en France[48] ».

L'Arabie saoudite impose une stricte séparation des sexes. La plupart des maisons, banques ou universités ont une entrée pour les hommes et une entrée pour les femmes. C'est le dernier pays au monde où les femmes sont privées du droit de conduire[49],[50].

En 2011, le roi Abdallah accorde le droit de vote aux femmes (dans des isoloirs séparés) ainsi que leur éligibilité, qui doit s'appliquer fin 2015[51]. Toutefois, il est à noter que les femmes (sous réserves d'être autorisées et couvertes de l'abaya) n’auront pas le droit de prendre la parole en public [52]. Toujours en 2012, le roi Abdallah autorise les femmes à vendre de la lingerie et des cosmétiques [53].

En 2015, son successeur, le roi Salmane accorde aux femmes le droit de voyager sans qu'un « gardien » ne les accompagne, ni ne donne son autorisation pour qu'elles voyagent sans lui. Jusqu'à aujourd'hui, les Saoudiennes devaient se munir d'un papier jaune par lequel le « gardien » autorise une femme à partir à l’étranger. Lorsque la femme présente le document à l’aéroport, les douaniers envoient aussitôt un SMS sur le téléphone portable du « gardien » pour l’avertir que sa « protégée » s’apprête à quitter le territoire saoudien et lui donner ainsi la possibilité de l’en empêcher par retour de SMS[54],[55].

Économie

Siège de Saudi Aramco (arrière-plan) à Dhahran.

L'Arabie saoudite est membre de l'OPEP . En 2013, les revenus des exportations pétrolières (pétrole brut et dérivés) du pays s'élevaient à 312,7 milliards de dollars selon l'OMC[56], tandis que le montant des exportations du secteur manufacturier se chiffraient a 56,4 milliards de dollars[56]. Au fil des années la part des exportations de pétrole brut dans le PIB a baissé, passant de 34 % du PIB en 2000 à 21 % en 2012[57].

L'industrie pétrochimique est le 2e secteur économique du pays dans les exportations, faisant de l’Arabie saoudite le 11e fournisseur de produit pétrochimique du monde[58].

L'exploitation et l'exportation du pétrole ont fortement développé l'activité économique de la côte nord-est du pays, autour de Dammam, Khobar et Dhahran avec le port de Jubail, ainsi que la côte sur la Mer rouge (Djeddah, Yanbu)[59].

Le pays compte environ 6 millions d'immigrés bénéficiant de peu de droits[12].

Les travailleurs étrangers constituent environ 30 % de la population du pays en 2011[60] pour 53,3 % de sa population active courant année 2013[61]. Elle représente 6 003 616 travailleurs employés (53,4 %) en comparaison aux 4 631 117 travailleurs saoudiens employés (46,6 %)[62]

En 2012, l'Arabie saoudite est la 19e plus grande économie du monde (PIB nominal) et la 6e d'Asie. C'est également la première économie du monde arabe.

Composition des exportations

La géographie du royaume saoudien le relie au triangle du pétrole et à l'exploitation des régions pétrolifères au Moyen-Orient.

En 2012, l'ensemble des produits minéraux (pétrole, or, phosphate, argent...) représente 86,9 % des exportations, ensuite viennent les produits pétrochimiques et plastiques (8,5 %), les produits alimentaires, les autres produits manufacturés et les produis divers (2,6 %) et enfin les produits réexportés (1,9%)[63],[64].

Composition sectorielle du PIB

En 2013, le secteur primaire (agriculture, pêche...) représente 2 % du PIB[64].

Le secteur secondaire représente la plus grande part du PIB avec 63 %, dont les industries extractives (47,2 %), l'industrie manufacturière (10,2 %) et la construction (4,6 %) représentent la majeure part[64].

Le secteur tertiaire constitue les 35 % restants, avec une dominance de la part des services gouvernementaux (12 %), du secteur de la finance et de l'assurance (7,9 %) et du commerce, de la restauration et de l’hôtellerie (8 %)[64].

Principales villes

Ville Population Remarques Illustration
Riyad 5 700 000 - Capitale du royaume d’Arabie saoudite
- Ville la plus peuplée du pays
La ville de Riyad
Djeddah 3 400 000 - Deuxième plus grande ville
- Capitale économique du pays
Rue du Roi Abdullah
La Mecque 1 700 000 - Ville sainte la plus sacrée de l'islam La Macque
Médine 1 100 000 - Deuxième ville sainte de l'islam La mosquée du Prophète (Masjid al-Nabawi)

Science

La recherche scientifique est organisée et coordonnée au niveau national par le KACST (en).

Une stratégie nationale pour le développement de la science, de l'innovation et de la technologie dans le royaume a été mise en place en 2006, elle a pour ambition de transformer l'économie saoudienne en une économie fondée sur la connaissance et compétitive au niveau mondial[65].

Cette vision est échelonnée en quatre plans quinquennaux :

  1. Le premier plan constituait en l’établissement d'une infrastructure solide pour la science, la technologie et l'innovation (2006-2011).
  2. Le deuxième plan vise à placer le pays aux premiers rangs de la région dans ces domaines (2011-2015).
  3. Le troisième à placer le pays au niveau des pays développés d'Asie (2015-2020).
  4. Le quatrième plan à placer le royaume au niveau des pays les plus avancés au monde (2020-2025).

La production scientifique saoudienne, bien qu'historiquement faible, est entrée dans une phase de croissance rapide depuis 2008.
Cela étant dû, non seulement à une stratégie visant à augmenter le niveau de collaboration avec les institutions de recherche les plus renommées au monde via une collaboration internationale universitaire accrue et l'ouverture de plusieurs centres de recherche commun (voir JCEP)[66], mais également à une augmentation des fonds financiers alloués à la recherche et au développement dans le pays, passant de 0,08% du PIB en 2008[67] à près 1% du PIB en 2014 selon les estimations de la revue Nature, pour un des secteurs R&D les plus efficients au monde en termes de rapport Qualité/Coût[68].

Selon l'indice de mesure scientifique SCImago, l'Arabie saoudite figure à la 35e place au niveau mondial en termes de publications scientifiques en 2014, passant donc de la 54e à la 35e place entre 2008 et 2014[69]. En 2014, elle enregistre 294 brevets à l'United States Patent and Trademark Office[70] et 358 brevets à l'European Patent Office[71], se positionnant à la 28e et 33e place de ces classements et affichant une forte progression dans le dépôt de brevet a l'étranger depuis 2008.

Mais c'est dans le domaine des nanotechnologies que la croissance fut la plus rapide, avec la multiplication par 39 du nombre d'articles publiés dans ce domaine entre 2008 (45) et 2014 (1780) selon l'ISI[72], et avec la multiplication par 25 du nombre de brevets en nanotechnologie déposé a l'United States Patent and Trademark Office entre 2008 (3) et 2014 (75)[73]. Le royaume figure actuellement a la 18e position mondiale dans ce domaine selon le classement SCImago[74].

L'Arabie saoudite est notamment citée dans le rapport Nature Publishing Index 2012 comme l'un des cinq pays à surveiller pour la croissance de leur publication scientifique dans la revue scientifique Nature[75], le royaume est également cité dans un rapport de Thomson Reuters sur les performances scientifiques du G20, comme pays gagnant du poids dans le monde de la science[76].

Démographie

Densité de population en Arabie saoudite (hab./km2).

D'après le Département central des statistiques et de l'information, la population du pays s'élève à 30 millions d'habitants en 2013 dont 32,4 % d'étrangers[77]. La croissance démographique annuelle est de 3 %.

Les travailleurs immigrés non arabes viennent principalement du Bangladesh, du Pakistan, des Philippines, d'Inde ou encore d'Indonésie[78].

Jusque dans les années 1960, la majorité de la population était nomade[79]. Du fait de la croissance du niveau de vie, 95 % de la population a aujourd'hui un mode de vie sédentaire.[réf. nécessaire]

La population est très jeune car 75% des Saoudiens sont âgés de moins de 30 ans[80].

La langue officielle est l'arabe, mais il diffère sensiblement de celui parlé en Syrie ou en Irak, bien que certains dialectes régionaux du pays partagent la moitié de leurs lexiques avec quelques parlers bédouins d'Afrique du Nord ou du Moyen-Orient. L'anglais est très courant. C'est la langue de l'élite et des affaires. Au moins 15 % des Saoudiens parleraient l'anglais en seconde langue, surtout les plus jeunes. Le farsi, ou persan, est parlé surtout en seconde langue dans la région du nord-est, la région de Dhahran, et vers la frontière avec le Bahreïn, où vit une forte communauté chiite.

Nom patronymique

Dans la culture arabe, les hommes ou les femmes ne portent pas un patronyme mais une sorte de noms qui mentionnent le nom des parents, des ancêtres ou de l'appartenance à une confédération.

  • Exemple avec le nom de l'actuel souverain : Salman1 ben Abdelaziz2 Al Saoud3

no 1 : C'est le prénom de celui-ci.

no 2 : En arabe, le préfixe ben ou bin ou ibn signifie fils de, ce qui signifie fils de Abdelaziz.

no 3 : Cela désigne la dynastie ou le nom d'une confédération auquel ils appartient.

Avec les femmes, le principe reste le même, sauf que les préfixes diffèrent de celui ci-dessus.

  • Exemple avec le nom de la mère de l'actuel souverain : Hassa bent1 Ahmed Al Soudayri

no 1 : En arabe, le préfixe bent ou bint est l'équivalent du ben utilisé chez les hommes et possède la même signification.

Ce mode d'appellation n'est pas propre à l'Arabie saoudite ou au Moyen-Orient, il existe aussi en Afrique du Nord, bien qu'il soit de plus en plus abandonné dû au fait que les Français, lors de la colonisation, avaient changé les noms de ces derniers.

Processus de sédentarisation

Installation de villages pour les semi-nomades entre 1992 et le début des années 2000

Ces installations ont lieu dans les régions de la Mecque et de Jeddah, en Arabie Saoudite[10].

En 1992, compte tenu de la situation de nomades très pauvres, vivant dans le désert et qui devaient faire face à des problèmes sévères de famine et de santé, le prince Majid ben Abdelaziz Al Saoud et ses conseillers, Zaki et Fayez Mandoura ont imaginé la création de villages pour répondre aux besoins sociaux de base de cette population.

Ce programme avait été conçu au départ pour loger une population très pauvre (plus de 8 000 personnes), dispersée dans des zones désertes au sud de La Mecque et au Nord de Jeddah. Il s'agissait de construire 1154 maisons, 11 écoles, 25 mosquées, 4 centres de soins médicaux, 3 halls de marché et 2 puits. Le programme devait à terme donner des conditions de vie moins précarisées à plus de 55 000 semi-nomades.

Le programme a commencé en 1993. Les constructions étaient faites de roches volcaniques locales, par des maçons et des travailleurs non qualifiés des communes proches sous la supervision de deux ingénieurs et d'un architecte.

La première phase permit de construire 560 maisons avec quatre mosquées, quatre lieux de prières, quatre écoles de garçons, trois de filles, un puits et un réservoir d'eau dans une période de trois ans.

La seconde phase a commencé en 1996 et fut accompagnée d'une organisation de programme social pour le bien-être de ces personnes et leur permettre d'être auto-suffisantes par l'élevage de volailles, la fabrication de paniers, le tissage, la couture, l'artisanat et les soins de santé et aux enfants. De nombreuses conférences ont été mises en place à ce sujet avec les professeurs de l'université du roi Abdulaziz à Jeddah et à celle de l'université Oumm al-Qura à la Mecque.

Au début des années 2000, environ 10% de la population semi-nomade de la région du Hedjaz a pu bénéficier d'abris de base.

Le principe était de fournir des constructions et des équipements de base afin d'avoir des abris très économiques avec un minimum de confort. Il s'agissait aussi de faire un maximum avec un minimum de coûts. Pour cela, l'architecte a décidé d'utiliser les matériaux à disposition et a adapté les techniques de construction à ces matériaux.

En 2000, le prince Majid a été remplacé en tant que gouverneur de la Mecque par son plus jeune frère, Majid ben Abdulaziz Al Saoud (décédé en avril 2003) qui a semblé moins intéressé par le projet. D'autres changements sont intervenus dans la structure administrative de la société caritative qui se dénomme depuis le 26 avril 2006 : The Society of Majid Bin Abdulaziz for Development and Social Services. Le conseil d'administration est dirigé par le prince Mashal ben Madjid ben Abdulaziz. Le directeur général est M. Hammam K. Zare.

Les constructions de maisons en pierre de ce projet, dans les régions désertiques autour de la Mecque, ont été arrêtées.

Les différents programmes de l'actuelle fondation semblent majoritairement tournés vers les filles et jeunes filles pauvres et un programme de développement de villages y apparaît depuis 2009.

Transports

Transport routier

Riyad

Voies terrestres : Total: 152 044 km, se répartissant en :

  • voies couvertes : 45 461 km
  • voies non revêtues: 106 583 km (2000)

Les routes et les rues sont construites de manière à résister à l'action du soleil, du sable, du vent.

Les zones rurales offrent de petites routes, à deux voies.

Les autoroutes urbaines sont anciennes et bien entretenues.

Les autoroutes inter-urbaines sont en très bon état, en extension.

Les voies (auto)routières les plus importantes sont :

Transport ferroviaire

L'entreprise qui gère le transport ferroviaire en Arabie saoudite est Saudi Railways Organization (SRO), entreprise publique créée en 1949. Ce domaine employait environ 3 500 personnes en 2008[81].

Le réseau compte environ 1 400 km de voies ferrées, aucune n'étant électrifiée. Les deux principales lignes ferroviaires du réseau relient Dammam et Riyad, l'une dédiée au fret est longue de 556 km, l'autre au transport de voyageurs est plus courte avec 449 km[81].
Une ligne de 945 km, la Saudi Landbridge qui doit relier Riyad à Djeddah, à ces deux premiers tronçons et connecter ainsi la mer Rouge au golfe Persique est actuellement en projet. L'Arabie saoudite prend également une part importante dans le projet de la Gulf Railway, une ligne ferroviaire longeant les côtes occidentales du golfe Persique, et impliquant les cinq autres états du Conseil de coopération du Golfe. Cette ligne, qui doit être mise en service en 2017, doit relier entre elles toutes les capitales et autres villes importantes de la région, allant de Koweït (depuis la frontière irako-koweïtienne) à Mascate.
Cependant, la LGV Haramain, ligne de train à grande vitesse visant à relier La Mecque à Medine via Djeddah, dont la construction a débuté en avril 2009 et qui doivent s'achever en 2013, sera la première ligne électrifiée du pays.

Transport aérien

L'Arabie saoudite dispose de 36 infrastructures aéroportuaires dont quatre aéroports internationaux situés respectivement à Riyad (aéroport international du roi Khaled), Dammam (aéroport international du roi Fahd), Jeddah (aéroport international Roi-Abdelaziz) et Médine (aéroport international Prince Mohammad Bin Abdulaziz). Les deux premiers cités étant classés parmi les plus grands aéroports du monde.

Langues

Religion

Masjid al-Haram avec au centre la Kaaba.
Masjid al-Nabawi, la mosquée du Prophète.

L'islam sunnite hanbalite est officiellement la religion d'État du royaume. Les statistiques officielles font état de 100 % de sunnites parmi les musulmans mais dans les faits, le sunnisme ne serait pratiqué que par 85 à 90 % de musulmans, le reste professant le chiisme (principalement duodécimain)[82],[83], dont la pratique est tolérée dans la province orientale d'ach-Charqiya, et notamment dans la ville de Qatif. Perçus par le régime comme une cinquième colonne proche de l'ennemi iranien, la plupart des chiites sont, de plus, concentrés dans la région d'Al-Hassa qui recèle l'essentiel des ressources pétrolières du royaume. Une grande partie de ces Soudiens chiites sont d'origine irakienne[84].

Le 13 février 2009, le roi Abdallah a annoncé des réformes d'ampleur tendant à dégager à terme le royaume de son idéologie d’Etat officielle, le wahhabisme, tout en gardant néanmoins cette même dénomination intacte sur le plan officiel. La Commission des Grands Oulémas, corps de savants religieux faisant autorité dans le pays, aura dorénavant 21 membres issus de courants divers du sunnisme (c'est-à-dire les écoles hanafite, malikite et shaféite), et non plus de la seule école hanbalite, connue pour son rigorisme. De même, le Conseil de la Shoura, sorte de corps législatif dénué cependant d’une pleine consécration de ses prérogatives judiciaires, inclura 5 chiites dans ce corps[85].

Tout autre culte religieux non-musulman est formellement interdit[12] et la constitution du royaume favorise uniquement et obligatoirement l'Islam. Une police religieuse, la Muttawa, veille à la stricte application des préceptes musulmans. D'autres religions peuvent toutefois être pratiquées dans un cadre privé. Parmi celles-ci, les plus pratiquées sont le christianisme (plus d'un million de chrétiens, principalement des travailleurs immigrés philippins) et l'hindouisme (essentiellement des travailleurs immigrés d'origine indienne)[86],[82].

L'Arabie saoudite abrite les deux plus importants lieux saints de l'islam :

L'accès à ces deux villes reste rigoureusement interdit aux non-musulmans[87].

Liens avec l'extrémisme et le terrorisme islamistes

L'Arabie saoudite est, avec le Qatar et la Turquie, l'une des principales sources financières et militaires de l'extrémisme islamiste [88].

En effet, l'historien britannique Charles Allen a chiffré que depuis 1979, les autorités saoudiennes ont consacré plus de 70 milliards de dollars à la diffusion de leur idéologie[89].

Une note de l'administration américaine datant de 2009 (et dévoilée par Wikileaks un an après) avance que « les donateurs privés en Arabie saoudite demeurent la principale source mondiale de financement de groupes terroristes sunnites[90]. »

Le 8 octobre 2012, Yves Bonnet, ancien patron de la DST a affirmé : « On n'ose pas parler de l'Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d'alimenter de leurs fonds un certain nombre d'actions préoccupantes [...] Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar, car, là, il y a un vrai problème. Et je me fiche des résultats du Paris-Saint-Germain[91],[92]

Le 20 novembre 2015, dans une tribune publiée par le New York Times, l'écrivain Kamel Daoud, visé par une fatwa, a affirmé que l'Arabie saoudite n'est qu'un « Daech qui a réussi » en sus d'être le principal « mécène idéologique de la culture islamiste ». Selon lui, pour lutter contre le terrorisme, l'Occident devrait enfin s'attaquer à « la cause » plutôt qu'à « l'effet »[93],[94].

Culture

Fêtes ou jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
23 septembre Indépendance
date variable

Deux sites culturels d'Arabie saoudite sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO : le site archéologique d'Al-Hijr et le quartier d'at-Touraïf dans la ville de Dariya[95]. Néanmoins, l'Arabie saoudite qui pratique une politique wahhabiste rigoriste, qui condamne et combat l’idolâtrie aurait, entre 1985 et 2014, détruit 98 % de son patrimoine historique[96].

Tenue vestimentaire

Une femme portant le niqab.

Le code vestimentaire en Arabie saoudite suit strictement les principes du hijab (le principe islamique de la pudeur, en particulier dans la tenue vestimentaire). Les vêtements, larges, amples, vagues, couvrant au maximum, sont également adaptés au climat.

Traditionnellement, les hommes portent une chemise longue, couvrant jusqu’aux chevilles, en tissu de laine ou de coton (connu sous le nom dishdasha), avec une sorte de chèche (carré en coton à damiers maintenu en place par un agal) sur la tête. Pour les rares périodes de froid, les hommes portent en plus un manteau en poil de chameau (bisht).

L'habit traditionnel des femmes est décoré de motifs tribaux, de pièces de monnaie, de paillettes, de fil métallique, et d’appliques. Les femmes portent obligatoirement une abaya, ou des vêtements discrets, ou effacés, en public.

  • Shemagh (arabe : شماغ) : c'est une sorte de chèche carré fait de coton qui se plie à partir des extrémités. Il est souvent maintenu par un agal, un cordon en laine noire qui permet la stabilité de cette dernière, mais certaines personnes préfèrent la mettre sans, ce qui s'appelle la coiffe hamdaniya. Toutefois, elles se distinguent les unes des autres avec leurs motifs et leurs couleurs. En Jordanie, les couleurs d'usage sont le rouge et le blanc (ce qui s'appelle une shemagh), en Palestine, le noir et le blanc sont de vigueur (ce qui s'appelle un keffiyeh) et aux Émirats arabes unis, ce chèche est traditionnellement blanc uni (ce qui s'appelle une ghutra).
  • Agal (arabe : عقال) : c'est un cordon noir fait principalement de laine qui se pose sur les diverses sortes de chèches cité ci-dessus, afin de maintenir sa stabilité. Vers le XIXe siècle, ils étaient bien plus larges et épais.
  • Thawb (arabe : ثوب) : c'est une longue robe principalement blanche ou noire portés par les musulmans, et était le vêtement préféré de Mahomet.
  • Bisht (arabe : بشت) : c'est une sorte de cape noire avec des bandes dorées qui se porte durant les moments occasionnels comme les mariages.
  • Abaya (arabe : عباية), vêtement féminin, manteau noir, qui couvre tout le corps, de manière lâche, sauf la tête. Les manches sont le plus souvent ornées de broderies cousues, de différentes couleurs vives, ou même avec des cristaux. Le reste du manteau est sans décor. Certaines femmes choisissent de se couvrir le visage avec un niqab, d'autres pas. Une tendance récente, surtout à l’ouest, recherche la couleur de l’abaya.
  • Kameez / Kurta Salwar, vêtement pour hommes et femmes, porté par les populations indienne et pakistanaise en Arabie saoudite. Voir salwar kameez.

Les vêtements de travail diffèrent. Ils peuvent être internationaux, surtout sur les chantiers, ou adaptés, surtout dans les hôpitaux.

Le pèlerinage à La Mecque exige une attitude et un vêtement spécifique, l'ihram.

Codes

L'Arabie saoudite a pour codes :

Notes et références

  1. Commission générale de terminologie et de néologie Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère des affaires étrangères et européennes) NOR : CTNX0818389X
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  5. La prononciation « sèoudite » serait plus conforme à l’arabe littéral où les sons /a/ et /è/ correspondent tous deux à la lettre transcrite « a » en français, alors que les sons arabes /é/ comme /i/ se transcriraient « i » en français ; la vocalisation originelle en arabe correspondrait en fait à « sou°oudite » (cf. (en) Tim Niblock, Saudi Arabia (lire en ligne).
  6. « Liste des pays indépendants et capitales du monde »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], IGN (consulté le )
  7. « Annexe A5 — Liste des États »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Code de rédaction interinstitutionnel, Office des publications
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Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Pascal Ménoret, Arabie saoudite : un début de règne crépusculaire, éd. Ramsès/IFRI-Dunod, 2007
  • Hamadi Redissi, Le Pacte de Nadjd ou comment l'islam sectaire est devenu l'islam, éd. Seuil, 2007
  • Olivier Da Lage, Géopolitique de l'Arabie saoudite, éd. Complexe, 2006, extraits en ligne
  • Guillaume Fourmont-Dainville, Géopolitique de l'Arabie saoudite : la guerre intérieure, éd/ Ellipses Marketing, coll. Référence géopolitique, 2005
  • (en) Pascal Ménoret, The Saudi enigma : a history, éd. Zed Books, 2005, extraits de la version anglaise
  • Pascal Ménoret, L’énigme saoudienne : les Saoudiens et le Monde 1744-2003, éd. La Découverte, 2003
  • Antoine Basbous, L'Arabie saoudite en question, éd. Perrin, 2002
  • Jean-Michel Foulquier, Arabie saoudite : la dictature protégée, Albin Michel, 1995

Articles connexes

Liens externes