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Aurore Bergé

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Aurore Bergé
Illustration.
Aurore Bergé en 2017.
Fonctions
Présidente du groupe Renaissance
à l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(1 an, 11 mois et 16 jours)
Élection 22 juin 2022
Législature XVIe (Cinquième République)
Prédécesseur Christophe Castaner
Députée française
En fonction depuis le
(6 ans, 11 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 10e des Yvelines
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Jean-Frédéric Poisson
Conseillère régionale d'Île-de-France
En fonction depuis le
(2 ans, 11 mois et 12 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Yvelines
Président Valérie Pécresse
Porte-parole de La République en marche[1]

(1 an, 7 mois et 28 jours)
Président Stanislas Guerini
Présidente déléguée du groupe LREM
à l'Assemblée nationale

(1 an, 8 mois et 24 jours)
Avec Coralie Dubost
Président Christophe Castaner
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Biographie
Date de naissance (37 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP (2002-2015)
LR (2015-2017)
LREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
Père Alain Dorval
Conjoint Nicolas Bays (2009-2015)[2]
Diplômée de IEP de Paris
Site web auroreberge.fr

Aurore Bergé, née le à Paris, est une femme politique française.

D'abord cadre de l'Union pour un mouvement populaire puis des Républicains, elle est élue conseillère municipale de Magny-les-Hameaux et conseillère de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2014.

Elle rejoint Emmanuel Macron au cours de la campagne présidentielle de 2017. Elle est élue députée de la 10e circonscription des Yvelines lors des élections législatives de 2017. À l'Assemblée nationale, elle est membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation. Elle est porte-parole de LREM, chargée de la cellule « riposte », de à .

Tête de liste LREM dans les Yvelines pour les élections régionales de 2021 en Île-de-France, elle est élue conseillère régionale.

Elle devient en 2020 présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale, chargée du travail législatif, et après sa réélection en 2022, présidente du même groupe.

Famille et parcours étudiant

Son père, Alain Bergé (dit Alain Dorval), a commencé sa carrière dans le théâtre avant de s'orienter vers le doublage de voix. Il incarne la voix française de Sylvester Stallone.[réf. nécessaire]

Sa mère, Dominique Dumont, prête sa voix à Katherine Kelly Lang dans la série Amour, Gloire et Beauté[3],[4],[5]. Elle joue également la voix de Mariska Hargitay dans la série New York, unité spéciale[réf. nécessaire].

Aurore Bergé s'intéresse très tôt[évasif] à la politique[6].

Elle grandit dans le département des Yvelines, à Versailles[3] et Méré[7].

Elle effectue sa scolarité à Versailles, d'abord à l'école Colonel-de-Bange puis au lycée privé Saint-Jean-Hulst[8]. Elle étudie à Sciences Po Paris, où elle obtient un master affaires publiques (promotion 2009)[9], fait des stages auprès de députés européens, notamment auprès de Roselyne Bachelot au Parlement européen, puis est embauchée par une agence de communication, Agence Publics d'abord, l'agence qui a organisé tous les grands meetings de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle 2012, puis chez Spintank, auprès de Nicolas Vanbremeersch, et Hopscotch, en tant que directrice de clientèle[3],[5].

En 2007, elle rencontre Nicolas Bays, alors collaborateur parlementaire[10], dans les couloirs du Parlement européen et se marie avec lui en à Wingles. Le couple choisit comme témoins Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé et des Sports, et Pierre Moscovici, alors député[11]. Ils n'hésitent alors pas à médiatiser leur couple qui partage des opinions politiques opposées[10]. Ils divorcent en 2015[3].

En , il est révélé qu'elle est enceinte de son premier enfant [12], une fille, Victoire qui naît le  ; son compagnon, Grégory Besson-Moreau, est déjà le père de deux enfants d'une précédente union[13].

Carrière

Communication

Elle a travaillé dans trois agences de communication et de lobbying : Spintank, Agence Publics et Hopscotch Groupe[14],[15].

Débuts à l'UMP et LR

Elle adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) à l'âge de 16 ans, à la suite de la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002[6]. Elle est responsable des Jeunes Populaires dans le département des Yvelines entre 2005 et 2008[5], nommée par le président du conseil général des Yvelines Pierre Bédier et évoluant sous l'égide de Valérie Pécresse, présidente de la fédération UMP du département[16].

En 2004, elle milite à Sciences Po Paris dans les rangs de l'Union nationale inter-universitaire (UNI)[réf. nécessaire], un syndicat étudiant classé à droite.

En 2008, elle se présente une première fois à la présidence des Jeunes Populaires avec Mathieu Guillemin mais décide finalement de retirer sa candidature[17] et de rallier Benjamin Lancar[réf. nécessaire].

Elle est candidate aux élections municipales de Versailles en 2008, sur la liste UMP menée par l'ancien adjoint du maire sortant[réf. nécessaire].[réf. nécessaire] La liste UMP est finalement battue par la candidature divers droite dissidente de François de Mazières.

En 2010, elle se présente à nouveau à la présidence des Jeunes Populaires[17]. Elle est finalement battue par le président sortant Benjamin Lancar dans un scrutin soupçonné d'irrégularités[18].

Elle est candidate sur la liste de Valérie Pécresse lors des élections régionales de 2010 en Île-de-France, mais sa position sur la liste ne lui permet pas d'être élue[réf. nécessaire].

Elle soutient François Fillon lors du congrès de l'UMP de 2012[3].

En 2013, elle dit admirer Nicolas Sarkozy, mais davantage celui de 2007 (qui a « siphonné » les voix du FN avec, selon elle, un « discours équilibré », créant après son élection le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale et le Conseil français du culte musulman), que celui de 2012 (année où il fait une campagne présidentielle cherchant à séduire l'électorat du Front national). Elle continue toutefois de défendre l'ancien président (il la reçoit pendant l'été 2013), se faisant également « l'avocate » de Nadine Morano et de Jean-François Copé.[réf. nécessaire]

Elle devient conseillère politique à l'UMP en , sous la présidence de Jean-François Copé[3].

Sous les recommandations de Valérie Pécresse, elle s'installe en 2013 à Magny-les-Hameaux dans les Yvelines afin de briguer la mairie de cette ville jusqu'alors ancrée à gauche. En 2014, à l'âge de 27 ans, elle est investie par l'UMP et l'UDI pour les élections municipales dans la commune[3]. Finalement, elle essuie un échec face au maire socialiste sortant Bertrand Houillon en ne réunissant que 41,73 % des voix[19] et annonce qu'elle se présentera aux élections suivantes[3]. À la suite des élections municipales, elle devient conseillère de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines[20].

Quelques semaines plus tard, elle tente d'obtenir la 6e position sur la liste UMP des élections européennes de 2014. Selon le magazine Valeurs actuelles, Aurore Bergé est critiquée en interne car elle est jugée comme n'étant pas suffisamment à droite[21] et sa candidature n'est finalement pas retenue.

Elle soutient Nicolas Sarkozy lors du congrès de l'UMP de 2014[22].

Campagne présidentielle de 2017

Libération indique qu'elle soutient Nathalie Kosciusko-Morizet pour la primaire de la droite et du centre de 2016[16]. Cependant, elle apparaît dans l'organigramme de la campagne d'Alain Juppé, au sein duquel elle est responsable de la veille et de l'activisme sur les réseaux sociaux au sein du pôle numérique[23], aux côtés de Xavier Moisant et d'Eve Zuckerman[24]. Sa participation à cette campagne et son soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet lors des élections municipales de 2014 à Paris, deux scrutins qui se sont soldés par des défaites, amènent Le Lab (Europe 1) à la qualifier de « chat noir »[25],[26].

En janvier 2017, elle participe au lancement de Droite Lib, « un mouvement pro-Fillon et anti-Macron », fondé par Virginie Calmels[25],[27] (quelques mois plus tard, elle nie en avoir fait partie)[28]. Par la suite, elle refuse de rejoindre le groupe « Les femmes avec Fillon » et décide de ne plus renouveler son adhésion aux Républicains[29].

En , elle assiste à un meeting d'Emmanuel Macron à Lyon et rencontre son équipe pour finalement la rejoindre[30]. Elle explique sa décision par la ligne droitière suivie par François Fillon qui souhaite notamment revenir sur l'adoption par des couples homosexuels et par les affaires qui entachent la campagne du candidat[31]. Par ailleurs, elle participe activement au ralliement à Emmanuel Macron d'une cinquantaine de collaborateurs d'anciens ministres sous les présidences de Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy[32]. Alors qu'elle affirme défendre le « choix de la cohérence » avec ce ralliement, elle est cependant moquée sur les réseaux sociaux pour le nombre de candidats qu'elle a soutenus depuis le début de sa carrière politique, l'amenant à être qualifiée de « girouette » ou d'« opportuniste »[33],[34]. En réaction Aurore Bergé dénonce : « Faux comptes, mensonges, misogynie et vulgarité ». Elle considère que c'est la « marque de ses opposants »[35].

À la mi-février 2017, elle publie une longue tribune dans L'Obs pour justifier son ralliement à Emmanuel Macron[31]. Elle y défend le choix d'un candidat refusant « la fatalité du déclin de la France », voulant « bousculer le jeu institutionnel hagard et à bout de souffle ». Lors de la campagne présidentielle, elle intervient sur le thème « La France doit être une chance pour tous »[36].

Députée de la XVe législature

Élection

Le , elle est investie par le parti La République en marche pour les élections législatives dans la dixième circonscription des Yvelines[37] (circonscription différente de celle où se trouve sa ville d'élection Magny-les-Hameaux), dont le député sortant est le président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson[27]. Elle reçoit le soutien d'Alain Juppé[38], Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire[39], et d'Erik Orsenna, académicien résidant dans cette circonscription[40].

Aurore Bergé arrive en tête lors du premier tour avec 46,63 % des voix contre 19,12 % pour Jean-Frédéric Poisson soutenu par LR[41]. Elle est élue au second tour avec 64 % des suffrages exprimés[42].

Au sein de LREM et du groupe LREM

Le , Aurore Bergé est nommée porte-parole du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale, avec Stanislas Guerini, Olivia Grégoire et Hervé Berville[43].

Le Monde indique en octobre 2017 qu'elle fait partie d'une petite dizaine de députés qui forment « la garde avancée d’Emmanuel Macron, au Palais-Bourbon comme dans les médias. Des janissaires dévoués corps et âme au chef de l’État, qui ne dépendent que de lui, ne rendent de comptes qu’à lui »[44]. Elle est proche de Gabriel Attal au début de la législature[45]. Contexte indique en juin 2018 qu'elle « a été très présente auprès des journalistes en début de mandat, non sans susciter des critiques. Elle a depuis réduit sa venue en salle des quatre colonnes et pris en charge le sujet de la réforme de l’audiovisuel, qui doit faire l’objet d’un important projet de loi en 2019 »[46].

En , après la nomination de François de Rugy au gouvernement, elle soutient la candidature de Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée nationale[47]. Elle soutient ensuite Gilles Le Gendre pour lui succéder à la présidence du groupe LREM[45], puis Stanislas Guerini pour succéder à Christophe Castaner comme délégué général de LREM[48].

Le , Aurore Bergé est nommée porte-parole du mouvement La République en marche[49]. Elle est choisie par Stanislas Guerini pour mener la « riposte » du mouvement[50].

Lors des élections municipales de 2020, à Rambouillet, elle figure en 4e position sur la liste de Gilles Schmidt, son suppléant à l'Assemblée nationale, qui arrive en troisième position sur trois au second tour avec 16,10 % des voix[51],[52]. La liste n'obtenant que trois sièges, Aurore Bergé n'est pas élue membre du conseil municipal.

Pressentie pour entrer au gouvernement Jean Castex, notamment pour un secrétariat d’État à la Communication audiovisuelle, rattaché au ministère de la Culture, elle n'est finalement pas retenue[53]. Le Canard enchaîné la dit alors peu appréciée par Emmanuel Macron et certains parlementaires LREM[54].

Après les anciens ministres François de Rugy et Christophe Castaner, elle se déclare candidate à la succession de Gilles Le Gendre à la présidence du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale[55],[56]. À l’issue du premier tour, le , elle se qualifie pour le second tour avec 81 voix, arrivant alors en deuxième position derrière Christophe Castaner[57]. Elle reçoit le soutien de François de Rugy pour le second tour[57]. Le lendemain, elle est battue par Christophe Castaner avec 45,28 % des voix[58]. Après son élection, Christophe Castaner la nomme présidente déléguée du groupe chargée du travail législatif, un poste qu'elle partage avec Coralie Dubost[59].

Le même mois, dans la foulée de Pierre Person et Sacha Houlié, elle démissionne de ses fonctions de porte-parole et quitte le bureau exécutif de LREM, contestant le « choix d'organisation » du délégué général Stanislas Guerini et celui d'organiser des élections internes seulement après les élections locales de 2021[60],[61].

Tête de liste LREM dans les Yvelines pour les élections régionales 2021 en Ile-de-France, elle est élue conseillère régionale[62].

Travaux parlementaires

Aurore Bergé est membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation.

Le , elle est chargée par la commission, avec la députée UDI Béatrice Descamps, d'une « mission flash » sur les relations entre les parents et l'école[63]. Elles remettent leur rapport le au ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer[64], dans lequel elles estiment que les professeurs ne sont pas forcément en phase avec les quartiers dans lesquels ils peuvent être mutés ou conseillent d'éviter dans les bulletins les remarques « désobligeantes, voire stigmatisantes sur le long terme pour l'élève et son orientation ». Le rapport de la « mission flash » d'Aurore Bergé et Béatrice Descamps formule ainsi cinq propositions pour renforcer le lien entre les parents et l'école[65].

Le , la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation désigne les membres de la mission d’information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère numérique[66] qui a pour but de faire réfléchir à une révision de la loi du relative à la liberté de communication. Aurore Bergé en est nommée rapporteure[67].

Le , Aurore Bergé présente ses 40 propositions pour une nouvelle régulation de l'audiovisuel[68],[69] qui serviront de base pour les discussions sur la future loi audiovisuelle[70] qui devrait être présentée à l'été 2019[71]. Au cours de la 28e édition du colloque NPA-Le Figaro[72], Aurore Bergé a pu présenter ses 40 propositions aux professionnels du monde de l'audiovisuel[73].

En 2019, Aurore Bergé est nommée secrétaire de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de révision des lois de bioéthique, dont la mesure phare est l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes[74]. Aurore Bergé était pendant deux ans responsable de texte pour la majorité LREM du projet de loi bioéthique[75]. Adopté en juillet 2021, ce texte de loi prévoit notamment l'ouverture de la procréation médicalement assistée[76] à toutes les femmes et ouvre la voie à de nouveaux moyens thérapeutiques comme la médecine régénérative[77].

Le , elle est chargée par le Premier ministre d’une mission auprès du ministre de la Culture[78] visant à « définir les objectifs, les principes d’action et les leviers d’une politique d’émancipation artistique et culturelle renouvelée, allant au-delà de l’éducation artistique et culturelle, et qui s’adresse à tous nos concitoyens »[79]. Après 450 entretiens avec les acteurs culturels[80] et 55 déplacements sur tout le territoire[81],[82], elle présente 60 propositions pour l’émancipation par la culture[83], parmi lesquelles celles « de faire entrer l’Éducation Artistique et Culturelle[84] dans les programmes scolaires » et « d’inscrire la santé culturelle[85] comme une priorité pour la petite enfance » comme l’explique Le Point[86]. Elle remet son rapport Pour un ministère de la Culture au service des créateurs, des arts et des droits humains[87] au Premier ministre le [88], dont les préconisations sont accueillies favorablement par la SACD, le SPFA[89] et la SGDL[90].

Le , elle est désignée rapporteure générale[91] du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l'ère numérique[92], projet adopté en commission[93] le jeudi 5 mars.[source secondaire nécessaire]

Le , elle est nommée référente du groupe de travail de l'Assemblée nationale sur le suivi de la crise sanitaire et de ses impacts dans le secteur culturel[94].

Après une trentaine d'entretiens avec des organisations d'artistes-auteurs[95],[96], de spectacle vivant et du patrimoine, elle a porté et fait adopter trois amendements[97] dans le cadre du projet de loi relatif à diverses dispositions liées à la crise sanitaire[98]. Elle fait voter un amendement pour « adapter l'activité partielle aux spécificités du monde de la culture : prendre en compte la situation particulière des artistes à employeurs multiples, permettant notamment de répondre à la situation alarmante des solistes »[99].

En mai 2020, elle se dit favorable au développement de la publicité dans les médias[100] et elle rend publiques les pistes de réflexion du groupe de travail créé par La République en Marche[101] et qu’elle pilote, « Agir pour la culture, notre bien commun », dans le cadre de la crise du Covid-19. Le média spécialisé La Lettre de l’Audiovisuel présente ces réflexions comme un « plan massif de soutien à l’emploi culturel » avec « la pérennisation de France 4 pour l’après-crise »[102].

Au début de son mandat, elle est vice-présidente du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale[103]. Elle en devient la présidente à l’été 2019 à la suite du départ d’Elise Fagjeles[104],[105].

En , elle dépose, en compagnie de Jean-Baptiste Moreau, un amendement au projet de loi confortant les principes républicains afin d'intégrer une disposition visant à interdire le port du voile pour les jeunes filles. Néanmoins, l'amendement est jugé irrecevable par la commission[106]. Il a été désavoué par Emmanuel Macron par ailleurs[105].

En , elle est nommée rapporteure d’une mission parlementaire[107] sur le rôle des bibliothèques, première porte d’entrée vers la culture et puissants leviers d’insertion et de cohésion territoriale. Cette mission est menée avec la députée PS Sylvie Tolmont. Ses propositions incluent notamment la pérennisation des financements de l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques, la mise en place de bonification budgétaire dans les Contrats Territoire Lecture ou encore de faire de la lecture en prison une priorité[108].

Membre de la commission spéciale sur le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, elle en est rapporteure thématique sur le titre I, qui regroupe les articles relatifs à l’éducation, à l’environnement, à la publicité et à l’économie circulaire (consigne et vrac)[109]. Deux de ses amendements, adoptés en séance, interdisent la publicité pour la « commercialisation et la promotion » des énergies fossiles, alors que le texte initial ne mentionnait que la « vente », et renforcent les sanctions en cas de non-respect de cette interdiction[110]. Elle s'oppose en revanche à l'interdiction de la publicité pour les automobiles, évoquant un « risque important pour les médias »[110].

En , elle est nommée rapporteuse du projet de loi relatif à la régulation et à la protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique[111],[112]. Adopté en juin 2021, ce texte de loi acte la création de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique par la fusion du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet.

Députée de la XVIe législature

Élection

Lors des élections législatives de 2022, elle se représente pour son siège de la 10e circonscription des Yvelines, investie le par la majorité présidentielle. En ballotage favorable au premier tour, elle est réélue avec 63,27% des suffrages exprimés au second, face au candidat de la NUPES Cédric Briolais[113].

Présidente du groupe parlementaire Renaissance

Le , Aurore Bergé est élue dès le premier tour d'un vote interne par ses pairs comme présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale[114],[115],[116].

En , Libération indique qu'Aurore Bergé « est loin de faire l’unanimité » au sein du groupe, alors qu'un « clan » se serait formé autour d'elle laissant à la marge une partie des députés[117].

Conseil d’administration de France Télévisions

Elle est nommée au conseil d’administration de France Télévisions en . Sa nomination suscite des critiques des syndicats concernant l'indépendance du groupe vis-à-vis du gouvernement[118]. Aurore Bergé a rappelé que ce poste revenait automatiquement à un député de la majorité[119].

Positions politiques

Aurore Bergé au Festival international de programmes audiovisuels documentaires de Biarritz (FIPADOC) 2020.

Orientation générale

Libération la présente comme une « européiste laïque, libérale sur les questions économiques et de mœurs »[26]. Elle présente l'ancienne Première ministre britannique Margaret Thatcher comme une « source d'inspiration »[16].

En , elle dénonce les positions de François Fillon, candidat à l'élection présidentielle : « La droite m'a perdue une première fois quand elle a appelé à défiler contre les droits des autres (l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, pour la rédaction de Franceinfo). En 2017, cette droite m'a définitivement perdue quand elle a choisi un candidat, François Fillon, qui a proposé de revenir sur l'adoption plénière pour les couples homosexuels, créant de fait une discrimination entre les enfants en raison de l'orientation sexuelle »[120].

En , interrogée sur l'état des Républicains sur Public Sénat, elle se félicite d'avoir quitté son ancien parti dénonçant « l'absence totale de ligne » et l'obstination des Républicains « à voir François Fillon en candidat »[121].

Sujets de société

En , lors du processus législatif de la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de personnes de même sexe, elle prend position dans une tribune de L'Obs pour le mariage homosexuel, après s'y être opposée peu de temps avant. Affirmant son attachement aux valeurs d'égalité, de dignité et sa volonté de protéger toutes les familles, elle précise qu'elle aurait cependant préféré une union civile et un statut des beaux-parents, qu'elle est attachée à l’altérité homme-femme au sein de la cellule parentale, qu'elle ne comprend pas « les expressions “deux mamans” ou “deux papas” » et qu'elle est dubitative sur l'adoption homoparentale et la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes. Elle accuse François Hollande d'être responsable de la « libération » des déclarations homophobes en jouant des oppositions entre pro et contre mariage pour tous[122],[123]. Elle indiquera plus tard à l'hebdomadaire qu'elle a « failli quitter l’UMP à cause de la « déferlante de haine » qui a suivi sur Twitter »[124],[3]. Elle est de ce fait classée à la gauche de ce parti[26].

En , lors des débats sur la loi contre le délit d'entrave numérique à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), elle dénonce, dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux et reprise dans la presse, les pratiques des sites des mouvements pro-vie se présentant sous la forme de sites d'information sur l'avortement[125].

En 2017, elle se déclare désormais favorable à l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, plaidant « un enjeu d’égalité des droits »[126],[127]. Selon La Croix, elle incarne la ligne du gouvernement lors de l'examen du projet de loi de bioéthique en 2020 face à l’aile libérale menée par Jean-Louis Touraine[128]. Comme la majorité présidentielle, elle est opposée à la gestation pour autrui[129].

En 2022, elle déclenche des tensions au sein de son groupe parlementaire après avoir reçu et loué Marguerite Stern et Dora Moutot, deux féministes régulièrement jugés transphobes par d'autres féministes (TERF)[130],[131] après qu'elles ont publié une tribune contre l'accompagnement des hommes trans lors de leur grossesse par le Planning familial. La même année, alors rapporteure du texte de loi visant à inscrire l’accès à l’IVG dans la Constitution, elle dépose un amendement qui en exclut les hommes trans[132],[133],[134].

Économie

En 2019, Aurore Bergé se dit favorable à l'Accord économique et commercial global (CETA)[135] et vote en sa faveur[136].

En 2022, elle présente un amendement visant à alléger les droits de succession sur l'héritage, ce qui conduit à une querelle interne entre les députés Renaissance[137],[138].

Laïcité

Durant la XVème législature, au sein du groupe LREM, elle figure parmi les députés, qui estiment qu'il faut être ferme face au communautarisme islamiste et que ce dernier remet en cause la laïcité[139].

Elle est proche des cadres et de la ligne du Printemps républicain[140],[141],[105].

En octobre 2019, des députés LREM se désolidarisent d'elle sous le hashtag #NotInMyName lorsqu'elle annonce son intention de voter la proposition de loi d'Éric Ciotti (LR) visant à interdire le port du voile aux accompagnantes lors des sorties scolaires[142]. À cette occasion, elle se déclare, plus largement, favorable à l'interdiction de « tous les signes religieux ostensibles dans les collectivités locales ou pour les accompagnatrices scolaires »[143].

International

En février 2022, elle appelle à l'unité la classe politique française, et plus largement tous les gouvernements européens, face à l'invasion militaire de l'Ukraine par la Russie [144]

En février 2021, la revue « sur le monde arabe et musulman » Orient XXI estime qu'elle tient des positions pro-israéliennes[145].

Caricatures de ses positions

Issues de sites humoristiques, de fausses citations d'Aurore Bergé sont relayées de façon récurrente sur les réseaux sociaux sans qu'il en soit précisé le caractère parodique[146]. Prises au premier degré, elles lui valent de nombreuses critiques, insultes, voire menaces de mort[147].

Polémiques

En février 2019, dans le contexte de l'affaire de la Ligue du LOL, Aurore Bergé s’est dite victime de cyber-harcèlement[148]. Pourtant, en 2010, une lettre rédigée pour critiquer les agissements supposés de ce groupe avait fuité sur Twitter et Aurore Bergé s’en était moquée[149].

Le , une polémique se crée sur les réseaux sociaux[150] à la suite de plusieurs articles de presse relayant les noms des députés, dont celui d'Aurore Bergé, ayant voté contre la proposition de loi visant à « instaurer un congé de deuil de douze jours consécutifs pour le décès d'un enfant mineur »[151]. Aurore Bergé explique ne pas avoir été « au courant du vote de cette mesure »[152], ayant donné son vote par délégation. Elle a depuis demandé à l'Assemblée nationale une rectification de son vote[153].

Le , le rappeur Medine porte plainte pour diffamation publique, après qu'Aurore Bergé l'a qualifié de « rappeur islamiste »[154].

Publications

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Chargée de la « riposte ».
  2. « L'amour plus fort que la politique », sur Letelegramme.fr, (consulté le ).
  3. a b c d e f g h et i Nolwenn Le Blevennec, « Aurore Bergé, 26 ans, la candidate UMP qui a tout pour plaire à la gauche », nouvelobs.com, 28 octobre 2013.
  4. « Il est la voix de Sylvester Stallone depuis 30 ans », sur leparisien.fr, .
  5. a b et c Anne-Claire Ruel, « #NouvelleGardePolitique - Découvrez les ministres de demain ! Aujourd'hui, Aurore Bergé », sur blog.francetvinfo.fr, .
  6. a et b « Aurore Bergé, toujours en mouvement », sur lemonde.fr, .
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