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Étienne Monier

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Étienne Monier
Etienne Monier, photographie anthropométrique, 1912
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
SimentoffVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Idéologie
Membre de

Étienne Monier (dit Élie Monier), né le à Estagel (Pyrénées-Orientales)[1] et mort guillotiné le dans le 14e arrondissement de Paris[2], est un anarchiste illégaliste, membre de la bande à Bonnot et plus connu sous le pseudonyme de Simentoff.

Étienne Monier est né de parents vignerons à Estagel, petite ville à forte tradition anarchiste depuis la résistance au coup d'État de Napoléon III en 1851[3]. Il apprend le métier de jardinier et de fleuriste[4]. En 1909, il part pour Paris. Le , il refuse de faire son service militaire et part à l’étranger. Afin de revenir en France il change d'identité, il utilise les papiers d'un ami anarchiste du nom de Samuelis Simentoff, né le à Síros en Turquie. À Paris, il fait la connaissance de Victor Serge et Rirette Maîtrejean, et rencontre Jules Bonnot.

Le , il est à Montgeron durant le vol d'une automobile, il y aura un mort, et à Chantilly, durant l'attaque de la Société Générale, deux employés sont tués.

Il travaille un temps à Ivry-sur-Seine pour le soldeur anarchiste Antoine Gauzy.

Il est arrêté le , dans un petit hôtel de Belleville.

Il comparaît à partir du devant les assises de Paris, en compagnie de dix-neuf autres accusés, parmi lesquels se trouvent Victor Serge et Rirette Maîtrejean, les gérants du journal L'Anarchie.

Il est l'un des quatre accusés à être condamné à mort. Après le verdict, il disculpe Eugène Dieudonné, également condamné à mort pour sa participation supposée à l'agression de la rue Ordener. Dieudonné sera gracié.

Son exécution a lieu le , en même temps que celles d'André Soudy et de Raymond Callemin dit Raymond-la-Science.

Bibliographie

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. Archives des Pyrénées Orientales, commune d'Estagel, acte de naissance no 42, année 1889 (page 60/211)
  2. Archives de Paris 14e, acte de décès no 2011, année 1913 (page 22/31)
  3. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275)
  4. « Etienne MONIER dit Symentof », sur fdaf.org (consulté le ).