Lilith

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Selon la Kabbale, Lilith (en hébreu : לילית) est, en Éden, la première femme et la première compagne d'Adam, avant Ève.

Lilith (1892), par John Collier.

Étymologie et origines

On peut retracer trois grandes origines au nom de Lilith.

  • La première origine est sumérienne : ki-sikil lil-là signifie « la jeune femme aérienne » (soit ki-sikil, « la jeune femme », et lil-là, « aérien ») parce qu'elle vivait dans un arbre.
  • La seconde origine, l'akkadien lil-itu, est un emprunt du sumérien lil « vent »[1], et en particulier de NIN.LIL « Dame du vent », déesse du vent du Sud (et épouse d’Enlil), auquel est accolé le mot itud « lune ».
  • La troisième origine est hébraïque, mais ici, deux hypothèses coexistent.
    • laïla « la nuit » ;
    • lou'a « la gueule ».

Ainsi, le mot hébreu לילית, Lilit, qui prend en akkadien la forme Lilītu, est un prénom féminin de racine proto-sémitique LYL « Nuit », qui signifie littéralement « la femme de la nuit » ou « démon ». Toutefois, sur des inscriptions cunéiformes, Lilit et Līlītu font référence à des esprits du vent apportant la maladie[1],[2].

Représentation de la déesse Inanna avec sa couronne de la steppe et ses attributs.

La première mention du personnage de Lilith remonte au mythe Nanne et l'arbre huluppu, relaté dans la tablette XII du mythe Gilgamesh, Enkidur et le Kur[3]. Cette tablette, qui date de 2000 av. J.-C.[4], a été retrouvée à Ur, cité mésopotamienne actuellement en Irak, dont serait originaire Abraham selon la tradition de la Torah, de l'Ancien Testament, du Coran et du Kitáb-i-Aqdas. Son texte fut publié en 1930 par C. J. Gadd, du British Museum. C'est le premier texte retrouvé faisant état d'une ki-sikil (« jeune femme ») lil-là (« aérienne »), qui vivait dans un arbre (l'huluppu, assimilé au saule) sur les bords de l'Euphrate, arbre que la déesse Inanna sauva des eaux en le plantant dans son jardin sacré à Uruk. C'est l'assimilation de ce mythe par la culture sémitique qui donna lieu ensuite aux exploitations connues sous le nom de Lilith (notamment dans le Talmud de Babylone). Cette tablette n'attribue aucun caractère maléfique à cette ki-sikil lil-là. En effet, comme on a pu l'observer pour d'autres mythes, les sémites babyloniens et hébreux ont repris des éléments de la culture sumérienne pour leur faire subir une assimilation au cours de laquelle les noms ont subi des transformations et les personnages ont reçu des attributs nouveaux. C'est ainsi que ki-sikil lil-là devient Lilith (démon femelle) en hébreu, puis Lilītu ou Ardat-lilī en babylonien. C'est au cours de cette appropriation que Lilith devient, dans le récit hébreu, la première femme avant Ève.

Considérée comme un démon dévorateur, elle est liée à une déesse mère. Démon dévorateur, déesse-serpent, déesse ailée (donc alliant les caractères chtonien et aérien), Lilith correspond pour Marija Gimbutas à la déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur. On la retrouverait également dans la « déesse aux serpents » de la civilisation minoenne, mais également sous les traits d’Isis, la déesse ailée de l’Égypte ancienne.

Elle aurait été reprise par la tradition juive aux temps de la captivité de Babylone. Aux temps bibliques, elle est une représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat.

L'Ancien Testament fut rédigé entre -700 et 400, durant l'asservissement des Hébreux cananéens par les Babyloniens. C'est sous cette forme que le mythe de Lilith s'est transmis et développé pendant plus de 2 500 ans. Ce n'est qu'au XIXe siècle après J.-C. que Grotenfeld et les assyriologues et sumérologues ont mis au jour les emprunts mythologiques des peuplades sémitiques à la culture sumérienne. Le cas le plus célèbre de ce phénomène est le mythe du Déluge, histoire dont on sait maintenant qu'elle date de 3500 ans av. J.-C., bien avant que n'apparaisse la tribu des Hébreux, dont la première trace remonte à -1 200 sur les stèles de Mérenptah. C'est dans cette même optique que S. N. Kramer met en évidence dans son livre que sept poèmes sumériens parlant de Gilgamesh ont servi de trame à l'Épopée de Gilgamesh écrite 1 000 ans plus tard par les Babyloniens.

Les représentations de ce personnage sont très variables, et parfois contradictoires, selon les récits et les cultures : Lilith est parfois aérienne, parfois chtonienne, voire aquatique et dévoratrice. Dotée d’une sexualité illimitée et d’une fécondité prolifique, tout en étant symbole de frigidité et de stérilité, épouse, fille et double du diable, elle rassemble, dans la culture judéo-chrétienne, les côtés négatifs attribués à la féminité archaïque, celle qui ne peut être l’épouse de l’homme. Elle a connu de multiples avatars, jusqu’à la Lolita de Nabokov.

Histoire de Lilith selon les sources

Dans la Bible

Le mot « Lilith » est un hapax dans la Bible. Il apparaît dans Isaïe, 34, 14 uniquement dans certaines traductions fondées sur le texte de la bible hébraïque. En effet, c'est le mot grec onocentaure, désignant une créature mythologique, mélange d'âne et d'humain qui est utilisé dans la Septante.

Là où certaines traductions utilisent expressément le mot Lilith (ou encore Lilit avec ou sans article défini, au singulier ou au pluriel), d'autres traduisent le mot hébreu (ou grec) par des termes se référant à des créatures mythologiques, démoniaques ou monstrueuses, effrayantes ou encore à des animaux nocturnes (lamia, sirène, monstre de la nuit, créature de la nuit, spectre de la nuit, chat-huant, hibou, chouette[5], etc.).

On peut comparer les traductions suivantes :

  • Louis Segond (1910) : « Les animaux du désert y rencontreront les chiens sauvages,

Et les boucs s'y appelleront les uns les autres ;
Là, le spectre de la nuit aura sa demeure,
Et trouvera son lieu de repos ;
[…] »

  • John Nelson Darby : « Les bêtes du désert s’y rencontreront avec les chacals, et le bouc sauvage y criera à son compagnon. Là aussi la Lilith se reposera et trouvera sa tranquille habitation. »
  • André Chouraqui : « Les lynx rencontrent les chacals, le satyre y crie contre son compagnon. Là, se délasse Lilit ; elle s'est trouvée un reposoir ! »
  • Lemaître de Sacy : « Les démons et les onocentaures s’y rencontreront, et les satyres y jetteront des cris les uns aux autres. C’est là que la sirène se retire, c’est où elle trouve son repos. »

Enfin, dans le Psaume XCI, 5, alors même que l'original hébraïque ne mentionne plus Lilith, il existe certaine traduction qui reprend le terme « Lilith » pour désigner un monstre de la nuit : « Tu ne craindras ni Lilith, ni la flèche qui vole de jour »[6].

Dans la Kabbale

C’est pour résoudre le problème posé par les deux récits non compatibles de la création de la femme trouvés dans la Genèse que les rabbins vont emprunter le mythe de Lilith aux Sumériens, et l'enrichiront en particulier dans l’Alphabet de Ben Sira, commentaire de l’Ecclésiaste écrit entre les VIIIe et Xe siècles après J.-C.

Au commencement (Béréshit), Lilith n’est que l’appellation générique d’une classe de démons femelles : elle vient donc des Enfers, de la poussière.

C’est dans l’Alphabet de Ben Sira que se trouve expliqué le destin de Lilith : elle est tirée de la même terre qu’Adam (que l’Alphabet appelle Adam-Kadmon) et donc se considère comme son égale. Elle refuse de se tenir sous lui quand ils font l’amour, ce qui provoque une dispute. Elle invoque alors le nom de l’Éternel, des ailes lui poussent, et elle abandonne Adam et l’Éden. Devant les plaintes d’Adam, Dieu envoie trois anges convaincre Lilith, qui s'obstine. Elle est donc celle qui dit non à la fois à la position que lui propose l’homme dans leur couple et à la tentative de réconciliation de Dieu lui ordonnant de se plier au désir de l’homme[source insuffisante].

Pour la punir, Dieu la condamne à voir tous ses enfants mourir à la naissance. Désespérée, elle décide de se suicider. Les anges lui donnent le pouvoir de tuer les enfants des Hommes (jusqu’à la circoncision, au huitième jour pour les garçons, et jusqu’au vingtième jour pour les filles). Elle rencontre ensuite le démon Samaël, l’épouse et s’installe avec lui dans la vallée de Jehanum, où il prend le nom d’Adam-Bélial.

Pour se venger, Lilith devient le serpent qui provoque la Chute d’Ève, et incite Caïn à tuer Abel. Comme ses enfants s’entretuent, Adam refuse d'avoir des relations sexuelles avec Ève, ce qui permet à Lilith d’enfanter des nuées de démons (avec le sperme d’Adam qui tombe à terre) pendant cent trente ans[6].

Plus tard, dans le Livnat ha Sappir, Joseph Angelino identifie Lilith à la reine de Saba, dans son rôle de tentatrice ; toujours selon ce livre, l’une des deux prostituées qui se disputent un enfant devant Salomon serait également Lilith[7].

Dans le Talmud et le Zohar

Dans la démonologie des Midrachim et du Zohar (Le Livre des splendeurs), il y a deux Lilith, la petite et la grande :

  • La « grande » est l’épouse de Samaël ; c’est la femme de la dépravation. Les Geonim expliquent qu’elle contrôle 480 légions, ce qui correspond à la valeur numérique de son nom. Pour avoir, malgré tout, sauvé quelques enfants (dont le fils du roi Nabuchodonosor), elle est autorisée à remonter sur Terre à l’approche du crépuscule.
  • La « petite » est l’épouse d’Asmodée, prince des Enfers où Lilith règne en toute majesté, avec les trois autres reines des démons : Igrat, Mahalath et Nahemah et toutes leurs cohortes qui donnent naissance à des enfants par légions.

Yehouda Bar Rabbi relate, dans sa Genèse Rabba : « Le Saint — béni soit-il — avait créé une première femme, mais l’homme, la voyant rebelle, pleine de sang et de sécrétions, s’en était écarté. Aussi le Saint — béni soit-il — s’y est repris et lui en a créé une seconde. » (Genèse Rabba 18:4). Puis : « Caïn, qui se querellait avec Abel pour [la possession de] la première Ève [soit la petite Lilith, sa première mère], le tua… pour être sûr d’en être le seul possesseur. À eux deux, ils engendrèrent la portion diabolique de l’humanité, comme Adam et Ève en engendrèrent la portion bénéfique… » (Genèse Rabba 22:7→30).

De « Première femme » à « Première démone »

Lilith surpasse rapidement les succubes, servantes attitrées de Lucifer, sans en être une elle-même. Elle y obtient vite le titre de « Première démone », la préférée de Lucifer. Mais, l’épouse de Lucifer, Grande maîtresse des servantes appelées succubes, n’a par contre aucune autorité sur les démons mâles (beaucoup plus nombreux) placés sous l’exclusive férule de son époux, fils de Satan. Une nouvelle fois, elle se venge en le trompant abondamment. Lui la trompe à son tour avec Ève.

Des prières et objurgations multiples tentent de la maintenir dans ces profondeurs océaniques pour l’empêcher de troubler la vie des Hommes et particulièrement des jeunes hommes (par définition, encore peu expérimentés), sur terre. Mais ces prières, assez efficaces de jour, perdent de leur force au début de la nuit. Lilith, aidée, propulsée par toutes les forces du mal, en profite pour sortir des Abîmes. Les mères et les jeunes mariées doivent tout faire pour éviter de laisser leur fils et époux seuls aux abords du crépuscule. Car alors, devenus une proie facile pour cette démone, toujours à l’affût, ils seraient entraînés, directement, vers la débauche pour toujours.

L’image de Lilith

Lady Lilith de Dante Gabriel Rossetti.

Physiquement, d’après la tradition talmudique :

  • Lilith serait rousse, sombre de teint, aux yeux noirs ou brun foncé ;
  • Ève serait châtain (voire blonde) au teint et aux yeux clairs : « Je suis Ève, la claire ».

À ce propos, le tableau de John Collier Lilith (en 1892), représente une Lilith, au teint et cheveux clairs, qui pourrait tout aussi bien s’appeler Ève (épisode du Serpent compris).

Moralement comme psychiquement, Lilith fonctionne alternativement comme image du démon sexuel et comme femme fatale, stérile, là où Ève est davantage vue comme la femme docile à l’homme, aussi idéale que génitrice.

Lilith n’était pas qu’une femme, c’était aussi Celle qui savait, surnom qui lui fut donné par Bélial à cause de sa grande intelligence.

En tant que femme supplantée ou abandonnée, au bénéfice d’une autre femme, Lilith représente les haines familiales, la dissension des couples et l’inimitié des enfants.

Dévorée elle-même par la jalousie, elle tue les nouveau-nés allant jusqu’à les dévorer, s’enivrant de leur sang. Si la garde des mères est trop vigilante, Lilith déterre leurs cadavres, les vidant de leurs entrailles, ne laissant que quelques fétus de paille.

Toujours selon la tradition juive, Lilith, punie par la stérilité, pousse Satan, déguisé en serpent, à pervertir Ève en la possédant charnellement. De cette union, naît le premier être humain ombiliqué (doté d’un nombril contrairement à ses divers parents) : Caïn qui commet le premier meurtre sur Terre, en tuant Abel, son propre frère. Ainsi, Lilith, est quadruplement vengée : à travers l’homme trahi (Adam), à travers la mère bafouée et trompée (Ève), à travers l’enfant perverti devenu assassin (Caïn) et quatrièmement par l’enfant tué (Abel). Bien au-delà de la vengeance, Lilith peut jouir du « mal pour le mal ».

Diverses déclinaisons du mythe

Lilith dans les arts

On peut recenser de très nombreuses héroïnes maléfiques qui, au moins dans une de leurs facettes, reprennent une facette de Lilith (sexualité débridée, détournée de la procréation, sexualité illicite, morbidité liée à la sexualité, femme libre, égale de l’homme), et dont le nom est fait sur le modèle du redoublement de deux « L » : Lily, Lila, Lilas, Liliane, etc.

  • Lilith est un ordinateur de la fin des années 1970 (Niklaus Wirth).

Lilith en littérature

  • Berbiguier de Terre-Neuve du Thym dans Les Farfadets (chapitres I à X) reprend l’antithèse d’Ève, Lilith, qu’il voue cependant toutes deux au démon :
    • Ch. Ève, la Pécheresse : « Comment fuir cette société, présidée par Belzébuth, Lucifer et Asturet, le plus dangereux des démons, le séducteur de notre mère Ève, auteur du péché originel ? Ah ! pourquoi Dieu n’a-t-il pas pulvérisé cet infernal démon, lorsque, par astuce, il prit la forme d’un serpent, pour insinuer à Ève l’envie de goûter le fruit défendu ? nous n’aurions pas connu les misères humaines, notre âme serait pure comme quand elle est sortie du sein du Créateur. »
    • Lilith, prince des Succubes. La description que Berbiguier donne de la Cour infernale : « Princes et Grands dignitaires. Belzébuth, chef suprême ; Satan, prince détrôné ; Eurynome, prince de la Mort ; Moloch, prince du pays des Larmes ; Pluton, prince du Feu ; Pan, prince des Incubes ; Lilith, prince des Succubes ; Léonard, grand-maître des sabbats ; Baalberith, grand pontife ; Proserpine, archi-diablesse ».
  • Remy de Gourmont (en 1892) donne une autre version du mythe de Lilith : le Créateur, modelant Lilith avec de l’argile, arrondissait sensuellement les hanches et les seins de Lilith et se trouva à court d’argile pour la tête. Il lui creusa alors un trou dans le ventre pour lui faire le cerveau.
  • Anatole France, dans La Fille de Lilith[8], invente une mystérieuse Leïla, fille de Lilith, dont voici la Prière : « Mon Dieu, promettez-moi la mort, afin que je goûte la vie. Mon Dieu, donnez-moi le remords, afin que je trouve le plaisir. Mon Dieu, faites-moi l’égale des filles d’Ève ! »
  • Marcel Schwob, dans Lilith, Cœur double[9], renouvelle le mythe en faisant peindre au héros du livre, la Divinité comme une créature de l’un de ses tableaux : « Alors il aima Lilith, la première femme d’Adam, qui ne fut pas créée de l’homme. Elle ne fut pas faite de terre rouge, comme Ève, mais de matière inhumaine ; elle avait été semblable au serpent, et ce fut elle qui tenta le serpent pour tenter les autres. Il lui parut qu’elle était plus vraiment femme, et la première, de sorte que la fille du Nord qu’il aima finalement dans cette vie, et qu’il épousa, il lui donna le nom de Lilith. Mais c’était un pur caprice d’artiste ; elle était semblable à ces figures préraphaélites qu’il faisait revivre sur ses toiles. Elle avait les yeux de la couleur du ciel, et sa longue chevelure blonde était lumineuse comme celle de Bérénice, qui, depuis qu’elle l’offrit aux dieux, est épandue dans le firmament. Sa voix avait le doux son des choses qui sont près de se briser ; tous ses gestes étaient tendres comme des lissements de plumes ; et si souvent elle avait l’air d’appartenir à un monde diffèrent de celui d’ici-bas qu’il la regardait comme une vision. »
  • Spartakus FreeMann, Lilith au sein du mysticisme juif, 2002
  • En 1981, Primo Levi publie Lilith, recueil de nouvelles où dans l’une d’elles, « Lilith », il relate le mythe de Lilith qu’un soldat juif lui raconte.
  • La princesse Leïleff de Catulle Mendès ; Alina Reyes, Lilith (roman)[10], Réza Barahéni, Lilith (roman)[11] ; Colette de Belloy, Lilith ou L’un possible[12], Pierre Mourlon-Beernaert, Les visages féminins de l’Évangile[13], Philippe Pissier, Lettres à Lilith[14], Salvador Gotta, Lilith[15] ; Bernard Werber, dans le Papillon des étoiles, y fait référence à la fin du volume ; Joumana Haddad parle également de Lilith, la première femme toute-puissante créée de l'argile à l'égal d'Adam, « dont Ève, née de la côte d'Adam, n'est qu'une pâle copie », dans son livre J'ai tué Schéhérazade[16], ainsi que dans Le Retour de Lilith.
  • Lilith est l’héroïne de la BD Le Bleu du Ciel, aux éditions Soleil.
  • Lilith est le personnage principal du livre Revelation of the Dark Mother, de Rachel Dolium, publié par White Wolf en 1998. Elle est représentée comme la première femme d'Adam et la première amoureuse de Lucifer. C'est elle qui aida Caine à développer ses pouvoirs vampiriques.
  • Dans Succubus Blues de Richelle Mead, Lilith est le nom de celle qui a créé Georgina, un succube également appelée « fille de Lilith ».
  • Dans la série de BD Gothic (Rodolphe, Marcelé, Alluard), Lilith essaie en vain de reconquérir Samaël, réincarné sous les traits d'un artiste londonien, John Lodge.
  • Lilith est un personnage dans la Trilogie du Cercle de Nora Roberts. Elle représente la chef des vampires voulant conquérir le monde pour se repaitre du sang des humains. Elle aurait été engendrée par le premier vampire reprenant ainsi le mythe de la première démone (voir plus haut).
  • Lilith apparaît aux chapitres 4 et 5 du Caïn de José Saramago.
  • En 2011, Alix Renaud réécrit et réinterprète le mythe de Lilith dans La Femme avant Ève (éditions GID, Québec).
  • Lilith est présente dans le quatrième tome de La Cité des ténèbres de Cassandra Clare.
  • Lilith est présente dans La Couleur de l'âme des anges (Laffont, 2012) de Sophie Audouin-Mamikonian.

Dans la chanson

  • Cabaret Sainte-Lilith est une chanson de Hubert-Félix Thiéfaine.
  • Lilith est le nom de l'artiste de rock français Master Lilith, sur son album 18+ plusieurs titres sont dédiés à la figure de Lilith : Dans le vent de tes ailes, Dans le miroir, pénétrable…
  • Lilith est une chanson du groupe Plaid sur laquelle chante Björk (album Not for threes).
  • Lilith est le nom d’un album de Jean-Louis Murat.
  • Soliloquy For Lilith est un album du groupe expérimental britannique Nurse With Wound.
  • En anglais, on joue sur la proximité phonétique entre le lys (lilium, et surtout leur pluriel, lilies) et Lilith, et l’opposition entre la Vierge Marie dont le lys est l’emblème et Lilith : on peut signaler la chanson du groupe Genesis Lilywhite Lilith.
  • Lilith est également le nom d’un groupe de musique du Québec, Canada.
  • Son Of Lilith est le titre d’une chanson de Coroner sur leur album Mental Vortex (1991).
  • Lilith Infinite est le nom d’un collectif de musique électronique fondé en 2005 par les Français Michel Brossault et Philippe Pissier (traducteur d’Aleister Crowley, Austin Osman Spare, Phil Hine, etc.). L’intitulé renvoie à la poétesse et courtisane polonaise Diana Orlow, alias Lilith von Sirius (1971-1997).
  • Lilith Calling est un titre phare du groupe d’industriel-gothic anglais Sleeping Dogs Wake, sur l’abum Understanding (publié en 1989 sur le label One Little Indian Records).
  • Might Of Lilith est le nom d’un groupe de black metal mélodique allemand (de Stuttgard).
  • Lilith est évoquée dans la chanson The Perennial Sophia, de Therion (album Gothic Kaballah). Assimilée à la Sybille et à Sophia, personnification de la sagesse, elle semble jouer un rôle d’initiatrice pour ceux qui cherchent à percer les mystères des runes
  • Dark Mother Divine un titre de l'album Reinkaos du groupe de black metal Dissection, faisant référence à Lilith.
  • Sweet Lilith of my Dreams est le titre d’une chanson du groupe death mélodique Eternal Tears of Sorrow sur leur album Before the Bleeding Sun.
  • Lilith Mater Inferorum est une chanson du groupe de vampiric metal Theatres des Vampires
  • Lilith's child est une chanson du groupe de vampiric metal Theatres des Vampires
  • Heart of Lilith est le titre d’une chanson du groupe Inkubus Sukkubus
  • Lilith Fair est un festival de musique féminin créé par Sarah McLachlan en 1996.
  • Lilith constitue une face B de l’artiste Björk.
  • Darkly, Darkly Venus Aversa Est un album-concept du groupe Cradle Of Filth ayant pour concept Lilith elle-même. Dont la chanson Lilith Immaculate.
  • Dans sa chanson Pas Cool, la rappeuse Bams chante « Lilith s'est barrée du paradis, elle trouvait Adam trop con ».
  • Dans l'album Damnation And A Day de Cradle Of Filth, la chanson Serpent tongue parle de Lilith.
  • Liza Pastor interprétera sur scène le rôle de Lilith dans la nouvelle comédie musicale de Pascal Obispo Adam et Ève : La Seconde Chance.
  • Le groupe métal québécois JUSTICE FOR LILITH fait référence à la version dans la kabbale.
  • Dans l'album Evolve de Chelsea Grin, la musique numéro 2 s'appelle Lilith. De plus la pochette de l'album représente Lilith.
  • Evening On The Ground (Lilith's Song) est une chanson du groupe Iron & Wine.
  • Lilywhite Lilith, chanson du groupe GENESIS dans son album The Lamb Lies Down On Broadway en 1974 ; Disque 2 Face C Titre 1.

Au cinéma

  • La Lolita de Nabokov a été portée deux fois au cinéma, en 1962 par Stanley Kubrick (Lolita de Kubrick) et en 1997 par Adrian Lyne (Lolita de Lyne).
  • En 1964, Jean Seberg interprète une nymphomane dans le film Lilith de Robert Rossen.
  • En 1972, la chanteuse et actrice Marianne Faithfull interprète le rôle de Lilith dans Lucifer Rising de Kenneth Anger.
  • La chanteuse française Ève Angeli incarne Lilith au cinéma dans le film homonyme de Jacques Beynet[17].
  • En 2007, un thriller de Kim Bass : Succubus: Hell Bent[18].
  • Dans Evangelion, manga animé japonais, Lilith est représentée au central Dogma (centre de la Lune Noire) ; elle est crucifiée attendant la fin du projet du plan de complémentarité de l'homme (The End Of Evangelion et Death and Rebirth).
  • En 2008, dans la saison 4 de Supernatural, Lilith détruit les 66 sceaux pour libérer Lucifer de sa cage.
  • Dans le film Le Cas 39 (2009), une petite fille maléfique (jouée par Jodelle Ferland) se prénomme Lilith .
  • L'actrice Mia Kirshner tient le rôle de Lilith dans le film 30 jours de nuit : jours sombres sorti le 23 juillet 2010 aux États-Unis. C'est la suite de 30 jours de nuit (2007).
  • En juin 2012, dans l'épisode 2 de la saison 5 de la série True Blood, on parle de la première bible où Lilith serait la maîtresse de tous les « vampires » sur terre bien avant Adam et Ève. Lilith apparaît également sous forme physique dans l'épisode 2 de la saison 6.
  • En 2014, dans le film américain britannique The Quiet Ones (tiré de fais réels) une jeune fille, cas psychiatrique faisant l'objet d'une expérience en 1974, serait la réincarnation de Lilith.

Dans les jeux vidéo

  • Lilith apparaît comme second boss de la Nécropole dans Allods Online
  • Lilith Aensland, personnage jouable de la série Darkstalkers
  • Démon secondaire dans le jeu vidéo Diablo II[19].
  • Monstre fantomatique dans le jeu vidéo World of Warcraft.
  • Sorcière maléfique dans Final Fantasy XI Wing of the Goddess.
  • Boss de fin de niveau dans Requiem: Avenging Angels
  • Ennemis récurrent dans la série Castlevania.
  • Personnage jouable dans Borderlands
  • Personnage rebelle dans les Sims 2
  • Eidolon du MMORPG: Aura Kingdom.
  • Démon récurrent dans la série Megami Tensei
  • Personnage de Kingdom Under Fire Heroes
  • Balverine (sorte de loup-garou) attirant le joueur dans une embuscade en prenant l'apparence d'une femme en détresse dans le jeu Fable II (Xbox 360)
  • Démone et une des mères des humains dans Diablo III
  • Personnage le plus démoniaque dans le MMORPG Last Chaos
  • Ennemis récurrent dans la série Tower of Druaga.
  • Raid boss dans Lineage II
  • Lilith est la mère des Néphilim dans la série Darksiders
  • Démon ailée dans War of the Immortel
  • Elle apparaît dans le jeu vidéo The Secret World
  • Lilith est une des boss de DmC: Devil May Cry, « femme » de Mundus, et porteuse de sa progéniture.
  • Le Lilith est un destroyer Shivien dans le premier volet de la série des jeux Descent: FreeSpace
  • Lilith est un monstre commun dans Final Fantasy Tactics Advance[20] et Final Fantasy Tactics Advance 2[21].

Autres

  • Film pornographique Lilith réalisé par Ovidie en janvier 2001[22]
  • Maison d’éditions (Lilith Dimanche) du chanteur Hubert-Félix Thiéfaine.
  • L’anime Neon Genesis Evangelion intègre Lilith comme un élément clef de sa mythologie.
  • Studio japonais de hentai.
  • Lumière noire (Darklight), téléfilm de 2004 avec Shiri Appleby et Richard Burgi.
  • Fée démoniaque prisonnière d'un miroir dans le mangas Rosario + Vampire.
  • Dans la saison 2 de la série américaine True Blood, ce serait l'un des nombreux noms de Maryann, une ménade qui est le principal antagoniste de cette saison, tentant non moins de ramener Dionysos, reconnu comme étant Satan, sur Terre, en profitant pour tuer des gens en leur arrachant le cœur.
  • Dans la saison 5 de la série américaine True Blood, Lilith est le premier vampire, créé par Dieu lui-même.
  • Un démon femelle décrit dans le supplément Fiendish Codex I: Hordes of the abyss, du jeu de rôle Donjons et Dragons.
  • Dans un arc du manga Bastard!!, Yoko, le personnage féminin principal, prend le nom de Lilith lorsqu'elle se retrouve auprès de Belzébuth.
  • En janvier 2012, Liza Pastore interprète le rôle de Lilith dans la comédie musicale de Pascal Obispo Adam et Ève, la seconde chance.
  • Elle est vénérée comme déesse dans la série True Blood.
  • Déesse démoniaque possédant Idamaria dans le manga Défense Devil.
  • Dans le jeu de rôle "Vampire : La Mascarade", elle est celle qui apprit à Caïn (frère et assassin d'Abel, et premier vampire dans le jeu) les différents pouvoirs vampiriques

Lilith en psychanalyse

Les thèmes propres

Ce mythe qui véhicule, la majorité des archaïsmes et archétypes inhérents à la psychanalyse est trop riche (et trop fluctuant) pour être entièrement exploré. En voici donc une approche de quelques-uns des principaux thèmes :

Paradoxalement et bien qu’inhérent à la culture juive, ce thème très riche n’a pour ainsi dire pas été exploré par la psychanalyse freudienne Freud, etc. qui ont préféré « sillonner » les grands thèmes de la mythologie grecque où le plus proche (mais tout de même assez éloigné) serait celui de Jocaste. Dans sa Réponse à Job, Jung lui consacre toutefois des pages importantes, remontant à la source de l'idée de « salut » chrétien[23]. Il dit à ce sujet : « Pendant plusieurs années j'hésitais à publier ma Réponse à Job car je me rendais compte d'avance des conséquences de cette démarche et de la tempête qu'elle déclencherait. Mais j'étais possédé par l'urgence et par la lourde signification du problème et je ne pouvais m'en détacher… »

La rivalité entre femmes

  • Prélude la rivalité du miroir.
  • Avec la naissance d’Ève, Lilith, jusque-là femme unique, se découvre une rivale triomphante, adulte comme elle (puisqu’apparemment, toutes deux ont été créées adultes). Par une jalousie quasi morbide, Lilith causera la perversion/perte de cette rivale par l’intermédiaire du Serpent (le démon, la Gnose/la Connaissance) comme, déjà, elle-même l’avait été par ce dernier.
    • Finalement, à travers cet épisode, les deux femmes, assez dissemblables au départ, finissent par se ressembler en miroir (ce que confirme le passage de l’antique terre cuite au tableau de Collier).

Lilith et les droits des femmes

Dans les années 1970, certaines militantes du groupuscule la « Cause des femmes » ont repris Lilith et son image comme porte-flambeau de leur lutte. En effet, contrairement à Ève, que la Bible présente comme ayant été conçue à partir d’une côte d’Adam afin qu’elle lui soit dépendante et donc soumise, Lilith aurait été formée à partir d’argile comme Adam et serait donc son « égale ». Ce qui placerait la femme dans un statut, non plus de subordination, mais de parité-égalité face à l’homme.

Un autre courant féministe, moins radical, se base lui sur l’existence dans les sociétés du paléolithique d’un courant matriarcal d’abord prédominant — civilisation sumérienne — mais évincé, peu à peu, par le triomphe du patriarcat dans les sociétés néolithiques. Donc lors du passage d’une société de chasseurs-cueilleurs à une société de pré- agriculteurs où l’Homme jusque-là nomadisant reste fixé dans un (proto)-village qu’il maîtrise. Voir à ce sujet l’article de Mary Daly dans Si Dieu était une femme (opus cité)[Où ?] : « … une théologie (tout-puissante) représente un Dieu masculin, tout-puissant… “Si Dieu est mâle, alors le mâle est Dieu”. D’autant plus fort qu’il est camouflé et prétendument pratiqué “au nom de Dieu”, le pouvoir religieux de type patriarcal cache une violence radicale vis-à-vis des femmes : il impose et justifie l’expérience masculine comme norme, ainsi que des stéréotypes sans fondement théologique sérieux sur le masculin et le féminin. Dans l’Église, le pouvoir de décision appartient à des hommes célibataires dont la légitimité est, dans les faits, celle qu’ils s’octroient mutuellement. Cela signifie que non seulement l’ensemble des femmes, mais aussi la plupart des hommes subissent [cette violence]. Cela signifie aussi que l’institution se prive d’une part importante de l’humanité et d’une image de Dieu apportée par les femmes. »

Voir aussi

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L’utilisation de Lilith en astrologie : lune noire.

Bibliographie scientifique

Livres

  • Avant les Dieux, la Mère universelle, Françoise Gange, éd. Alphée, 2008.
  • Pascale Auraix-Jonchière, Lilith, avatars et métamorphoses d’un mythe entre romantisme et décadence, Presses universitaires Blaise Pascal, Paris, 2002. Collection Cahiers romantiques, (ISBN 2-84516-210-3).
  • Jacques Bril, Lilith ou la mère obscure, Le Bouscat : L’Esprit du Temps, 1998.
  • Michel Camus, Hymne à Lilith, Paris, Lettres vives, 2000.
  • J. de Gravelaine, Le Retour de Lilith, Paris, L’Espace bleu, 1985.
  • Le Mal au féminin, Réflexions théologiques à partir du féminisme, Paris, L’Harmattan, 1999.
  • Lilith, la Lune noire, dossier agencé par Daniel Giraud, Montpeyroux, Les Gouttelettes de Rosée, 2000, (ISBN 2-913736-06-8).
  • Michèle Bitton,
    • Mythe juif de Lilith : de la féminité démoniaque au féminisme, S.l. s.n., 1988.
    • Lilith, la femme du diable, Larousse, coll. Dieux Mythes Et Héros, 2010 (ISBN 2035847982).

Articles

  • « Théologie de la libération au féminin et théologie féministe de la libération », Alternatives Sud, vol. VII, 2000, 1, p. 225-241, Paris, L’Harmattan.
  • Qu’est-ce qui est sacré ? Revue Internationale de Catéchèse et de Pastorale, Lumen Vitae, no 4, décembre 1999.
  • Marc-Alain Descamps, « Lilith ou la permanence d’un mythe », Imaginaire & Inconscient, volume 3 (2002), no 7, p. 77-86.
  • Ruth Fox, « Où sont les femmes-clés de l’Écriture dans le Lectionnaire d’aujourd’hui ? » dans National Catholic Reporter – États-Unis, mai 94.
  • Paulinas. I. Gebara, « Les causes profondes des idées ‘préconçues’ concernant les femmes », in « As incômodas flihas de Eva na Igreja da América Latina », p. 27-35, Paulinas 1990, trad. N. Roose.
  • J. de Palacio, « La figure de Lilith dans le roman d'entre-deux-guerres », Roman 20-50, 1991, no 12, p. 7-86, p. 87-98, ISSN 0295-5024.
  • Vanessa Rousseau, « Lilith  : une androgynie oubliée », Archives de sciences sociales des religions, 2003, vol. 123, p. 61-75 ISSN 0335-5985 [Lire en ligne (Revues.org)].
  • E.W. Vogelsang, « The confrontation between Lilith and Adam: the fifth round », Journal of analytical psychology, 1985, vol. 30, no 2, p. 149-163, ISSN 0021-8774.

À lire

  • Lilith et ses sœurs, anthologie présentée par Léa Silhol, éditions de l’Oxymore, collection Emblémythiques, 2001.
  • Réponse à Job, Carl Gustav Jung, éditions Buchet/Chastel - 1996.

Articles connexes

Liens externes

Sources

Notes

  1. a et b Sayce (1887), Fosse (1902). Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Sayce » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. Fossey (1902)
  3. Traduit par Samuel Noah Kramer ; voir Oriental Studies [1963] et L'histoire commence à Sumer, p. 280 et suivantes
  4. Mireille Dottin-Orsini. « Lilith » in Pierre Brunel dir., Dictionnaire des mythes féminins. Éditions du Rocher, Paris, 2002. (ISBN 2-268-04383-5), p. 1152.
  5. Marc-Alain Descamps, « Lilith ou la permanence d’un mythe », Imaginaire & Inconscient, volume 3 (2002), no 7, p. 79.
  6. a et b Marc-Alain Descamps, « Lilith ou la permanence d’un mythe », Imaginaire & Inconscient, no 7,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. La Bible ne nomme aucune des deux protagonistes
  8. Anatole France, La Fille de Lilith, Éd. Calmann- Lévy, Paris, 1924. p. 65-87, disponible en ligne.
  9. op. cit. p. 87-94.[source insuffisante]
  10. Alina Reyes, Lilith, Robert Laffont 1999, (ISBN 2-221-08708-9)
  11. Réza Barahéni, Lilith, Fayard 2007, (ISBN 978-2-213-63040-3)
  12. Colette de Belloy, Lilith ou L'un possible, Altess 1999, (ISBN 2-905219-41-6)
  13. Pierre Mourlon-Beernaert, Les visages féminins de l’Évangile, éd. Lumen Vitae, 1992.
  14. « Lettres à Lilith », de Philippe Pissier, Paris, Éditions Blockhaus, 1998.
  15. Salvador Gotta, Lilith, Paris, éditions du Bateau ivre, 1947. Traduit de l’italien, collection Climats.
  16. Le Canard enchaîné, mercredi 1er décembre 2010, page 6
  17. Eve Angeli
  18. « Succubus: Hell Bent » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  19. Uniquement disponible sur Battle.net, dans le cadre de l’accès aux zones dites « Über ».
  20. (en) « Lilith (Tactics Advance) », sur http://finalfantasy.wikia.com, (consulté le )
  21. (en) « Lamia (Tactics A2) », sur http://finalfantasy.wikia.com, (consulté le )
  22. http://www.pornomanifesto.com/filmographie/023.htm
  23. Réponse à Job- C.G Jung - 1996- éd. Buchet/Chastel