Famille de Hédouville

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Famille de Hédouville
Image illustrative de l’article Famille de Hédouville
Armes des Hédouville

Blasonnement D'or, au chef d'azur, chargé d'un lion léopardé d'argent, armé et lampassé de gueules.
Devise « Totum pro Deo et Rege »

(Tout pour Dieu et le Roi)

Période 1503 (filiation prouvée) - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Vexin français
Fiefs tenus Frémécourt, Damachelieu, Glennes, Revillon, Minecourt, Serval, Merval, Barbonval, Sapigneul, Le Godat, Aguilcourt, Sainte-Croix, Aubigny, Bray, Bièvres, Saint-Martin, Orlon, Tannières, Brandonvilliers, La Lobbe, Les Bordeaux, Orconte, Vaux...
Charges maîtres d'hôtel du roi, chambellans, lieutenants des maréchaux de France, ministres plénipotentiaires et ambassadeurs, sénateur, magistrats...
Fonctions militaires Officiers (généraux, mestres de camp et colonels, capitaines...), gardes du corps du roi
Récompenses civiles Pairs de France
Récompenses militaires ordre de Saint-Michel, ordre royal et militaire de Saint-Louis, ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, ordre national de la Légion d'honneur...

La famille de Hédouville (ou d'Hédouville[1]) est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Vexin français (Chambly). Elle fut maintenue noble d'extraction en 1668 et 1669[2] après avoir produit des preuves de noblesse depuis 1553[3],[4].

D'après plusieurs auteurs, elle descendrait des anciens seigneurs d'Hédouville, connus depuis 1152, mais sa filiation officiellement prouvée remonte à 1503[1].

Cette famille a donné de nombreux officiers (dont 59 entre 1610 et 1900[réf. nécessaire]), parmi lesquels deux généraux de la période révolutionnaire et plusieurs chevaliers de l'ordre de Saint-Michel et de l'ordre de Saint-Louis. Elle compte aussi des diplomates.

Elle fut principalement illustrée par Gabriel de Hédouville, général de la Révolution française et du Premier Empire, diplomate, sénateur, et pair de France en 1814.

Le fils de ce dernier, Charles Théodore Ernest de Hédouville, fut l'un des fondateurs du Jockey club de Paris[5]. Une course hippique, le prix d'Hédouville, fut créée en son honneur[6].

Une branche aînée, éteinte en 1935, reçut les titres de comte de l'Empire en 1808 et 1809, pair de France en 1814, comte de Hédouville en 1817 et comte-pair de France la même année[1].

La famille de Hédouville est membre de l'ANF depuis 1968[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

La famille de Hédouville a pris son nom de la seigneurie d'Hédouville en Île-de-France, entre Chambly et Pontoise[8], dans le département du Val-d'Oise.

En 1668 et 1669 elle fut maintenue noble d'ancienne extraction selon Jean-Baptiste-Pierre-Jullien de Courcelles dans son Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France (1826)[9], d'extraction selon F. de Saint-Simon dans son Dictionnaire de la noblesse française (1975), après avoir produit des preuves de noblesse depuis 1553[3],[10].

D’après le jugement de maintenue de 1668, la filiation suivie de cette famille commence à Jean de Hédouville, écuyer, homme d’armes des ordonnances du roi en 1545, marié à Suzanne de Cormery[11].

J. B. Jullien de Courcelles écrit en 1826 au sujet de cette famille : « On peut juger du rang qu'elle tenait parmi la principale noblesse par le récit du fameux pas d'armes tenu devant le château de Sandricourt le 16 septembre 1493, château appartenant à Louis de Hédouville, chevalier, seigneur de Sandricourt près de Pontoise (de nos jours hameau de la commune d'Amblainville), lequel fut l'un des tenants de cette joûte guerrière avec Jean de Hédouville, seigneur de Frémécourt, aussi chevalier, son frère (...) »[12].

Il n'y a toutefois pas de filiation officiellement prouvée entre la famille subsistante de Hédouville et les porteurs du nom qui organisèrent cette joute en 1493 et y participèrent[13].

Louis Lainé indique, en 1819, que la famille de Hédouville parait originaire de Normandie[10]. En 1839 il écrit que "cette très ancienne famille est originaire de l'Île-de-France et a reçu son nom d'une terre située près de Chambly, possédée dès 1179 par Ives de Hédouville."[14]

En 1846, le marquis de Magny lui suppose une filiation (non prouvée) jusqu'à cet Ives de Hédouville, cité dans l'Histoire de la maison de Montmorency comme vivant en 1179, et écrit que "cette ancienne et illustre maison de Hédouville était connue dans l'histoire et déjà puissante au XIIe siècle", et qu'elle "avait reçu un grand lustre au commencement du siècle suivant, de la participation de Jean de Hédouville à la croisade de Philippe Auguste, ce qui a motivé l'admission de ses armoiries à la Salle des croisades du musée de Versailles."[8]

L'abbé Gobaille, chanoine titulaire de Soissons, écrit dans une notice de 1863 sur le chanoine de Hédouville[15] :

« Le nom de Hédouville, qui tire son origine du village de Hédouville, dans le département de Seine et Oise rappelle une des familles les plus anciennes, et les plus chevaleresques de France. Elle habitait le Vexin français dès l'an 1190, époque où elle envoya deux de ses membres à la guerre des croisades. Son nom et ses armes se voient avec honneur dans la cinquième salle des croisades du Château de Versailles. Depuis une longue suite de siècles, elle a occupé des charges importantes à la Cour, aux armées, dans les ambassades et à la chambre des Pairs. On compte aussi parmi ses membres grand nombre de prêtres, de chanoines et d'abbés. C'est vers 1508 que Jean de Hédouville vint s'établir à Glennes, dans le Laonnois. Ses enfants furent dignes de leurs aïeux. L'un d'eux, Louis de Hédouville, fut un des plus vaillants capitaines de la Ligue. C'est de ce dernier que descendent tous les de Hédouville actuels du Laonnois et de la Champagne. »

En 1874, Louis Augustin Vayssière écrit que la famille de Hédouville, qui se divise en plusieurs branches, compte au nombre des plus anciennes familles de l'Île-de-France[16].

De son côté, Louis de La Roque, dans le Bulletin de la société héraldique et généalogique de France, en 1886, ne donne que comme "vraisemblable" la descendance de la famille de Hédouville des seigneurs de ce nom vivants antérieurement au XVIe siècle et le classement de celle-ci parmi les familles quasi-féodales. Il indique que l'on ne peut rattacher par filiation suivie à la famille de Hédouville cet Ives et ce Jean de Hédouville (chevalier croisé), pas plus que Louis de Hédouville, seigneur de Hédouville, de Sandricourt et autres lieux, époux de Françoise de Saint-Simon, qui donna à ses frais un pas d'armes dans sa terre de Sandricourt en 1493. Il rappelle que lors de la recherche de 1668, la filiation n’a été remontée qu’à un certain Louis de Hédouville, marié en 1504, et différent du précédent (Louis de Hédouville, seigneur de Sandricourt, mort la même année)[13].

En 1903, dans Anciennes Familles militaires du Laonnois, René de La Tour du Pin écrit que la famille de Hédouville est de noblesse chevaleresque et qu'elle avait produit ses titres en 1669, depuis 1553, par les soins de Théodore de Hédouville, Seigneur de Révillon, pour lui et ses frères. Il ajoute que cette famille était célèbre dans les fastes de la noblesse de l'Île-de-France par le tournoi dit « Pas de Sandricourt », qu'elle soutient dans sa terre de ce nom, près Chambly, qu'elle avait produit deux chevaliers croisés et qu'au commencement du XVIe siècle elle parut dans la région de Laon en possession de la seigneurie de Glennes, puis bientôt, par mariage, de celles de Merval, de Révillon et de Serval, dans la première desquelles elle se maintint jusqu'à la Révolution. Il ajoute aussi qu'elle produisit nombre d'hommes de guerre, dont un lieutenant général et écrit que "comme la plupart des familles militaires, la famille de Hédouville s'était appauvrie en même temps que multipliée sous l'Ancien Régime, ainsi qu'on le voit dans ses recours pour l'admission aux écoles militaires"[17].

Dans un ouvrage publié à compte d'auteur en 1934, sur demande de la famille de Hédouville, et adressé à la Société d'études de la province de Cambrai, Lille[18], Roger Rodière établit une filiation depuis un Jehan de Hédouville, vivant en 1278, et indique que l'on trouve un Yves de Hédouville, cité dans une charte de Saint-Martin de Pontoise en 1152, ainsi que plusieurs autres porteurs du nom "de Hédouville" aux XIIe et XIIIe siècle[19]. Dans une brochure donnée en 1932 à la Société historique de Haute-Picardie, Quelques souvenirs de la famille de Hédouville, il qualifie cette dernière de "vieille race féodale"[réf. nécessaire].

Dans le Grand Armorial de France, Henri Jougla de Morenas écrit : « Cette ancienne famille, aurait donné Jean de Hédouville, chevalier croisé en 1219, dont le nom et les armes figurent à la salle des croisades du palais de Versailles. Sa filiation prouvée remonte à Louis, écuyer, seigneur de Hédouville, trouvé en 1503, père de Jean, écuyer, trouvé en 1546 qui de Suzanne de Cormery laissa Louis Honoré... »[1]

Fernand de Saint-Simon, dans le Dictionnaire de la noblesse française (1975), indique cette famille « d'extraction » (filiation noble remontant au XVIe siècle) et lui donne comme principe de noblesse les maintenues de 1668 et 1669[2].

Sur la famille de Hédouville le Dictionnaire de biographie française, tome 17 (1989) indique (sans donner d'éléments nouveaux ni de filiation à l'appui) : « Cette maison est connue depuis le XIIe siècle. Sa filiation est établie depuis Guy, père de Philippe, chambellan de Louis XII, qui, de son mariage avec Huguette de Brilhac, eut Louis de Sandricourt, capitaine au service du roi. La descendance se poursuit par Jean, écuyer, époux de Suzanne de Cormery. »[20]

En 2004, dans l'Armorial historique et monumental de la Haute-Marne, XIIIe-XIXe siècle, Philippe Palasi qualifie la famille de Hédouville de "famille féodale", sans pour autant donner lui non plus d'éléments nouveaux sur une filiation prouvée au-delà de 1503[21].

En 2005, Gilbert Bodinier cite la famille de Hédouville comme une famille de noblesse d'extraction chevaleresque, originaire de Normandie, dont la filiation est suivie depuis le début du XVIe siècle, et qui s'est répandue dans diverses provinces, notamment dans le Laonnois[22].

Ainsi, les avis divergent selon les auteurs. Il convient donc de rappeler que selon les règles usuelles du droit nobiliaire seules les familles de noblesse certaine du XIVe siècle ou au-delà sont qualifiées de "noblesse d'extraction chevaleresque", et qu'une filiation noble prouvée remontant à 1503 classe une famille dans la "noblesse d'extraction"[23].

Seigneuries[modifier | modifier le code]

L'ancienne famille de Hédouville avec laquelle la filiation prouvée n'est pas officiellement établie, a possédé, selon Claude Drigon de Magny, "des seigneuries nombreuses et considérables" en Île-de-France, en Picardie et en Champagne, parmi lesquelles : Hédouville, Sandricourt, Vigny, Saint-Lubin, Courdimanche, Salincourt, Septfontaines, La Houssaye, etc.[8]

La famille subistante du nom de Hédouville a possédé entre autres les seigneuries de Frémécourt, Damachelieu, Glennes, Revillon, Minecourt, Serval, Merval, Barbonval, Sapigneul, Le Godat, Aguilcourt, Sainte-Croix, Aubigny, Bray, Bièvres, Saint-Martin, Orlon, Tannières, Brandonvilliers, La Lobbe, Les Bordeaux, Orconte, Vaux, etc.[8],[1]

Personnalités[modifier | modifier le code]

Le marquis de Magny écrit : « Si l'on résume les illustrations de la maison de Hédouville dans ses diverses branches, on trouve qu'elle a produit un chevalier croisé au commencement du XIIIe siècle, plusieurs capitaines des ordonnances du roi, un gouverneur d'Angers, un bailli d'épée du pays de Caux, plusieurs chambellans et maîtres d'hôtel du roi, un gouverneur pour le duc d'Orléans du comté d'Asti en Piémont, des chevaliers de l'ordre du roi. Dans les temps modernes, plusieurs de ses membres ont servi avec une grande distinction dans l'armée et dans la diplomatie (...). Elle peut citer aussi des représentants dans les ordres de Malte et de Saint-Louis. »[8]

Louis de La Roque émet cependant un doute sur les illustrations suivantes de la famille de Hédouville : « des hommes d’armes à l’époque féodale, un chevalier croisé, un conseiller et chambellan du roi Louis XII, bailli d'épée du pays de Caux, capitaine de cinquante lances d’armes, un premier chambellan et conseiller du duc d’Orléans, son lieutenant général au Comté d’Asti au XVe siècle »[13] car, lors des recherches sur la noblesse au XVIIe siècle, la famille de Hédouville n'a justifié sa filiation que jusqu'à un Louis de Hédouville, qui se maria en 1504, et différent du Louis de Hédouville, seigneur de Sandricourt, mort la même année.

Dans Quelques souvenirs de la famille de Hédouville, Roger Rodière écrit que la famille de Hédouville a compté, du règne de Louis XIII (1610-1643) à l'année 1900, au moins cinquante-neuf officiers de toutes armes, que lors de la Révolution seize Hédouville étaient au service, que presque tous émigrèrent, sauf les deux qui, restés en France, parvinrent promptement au généralat[réf. nécessaire]. Il écrit également: « La famille de Hédouville est une vieille race militaire. Je crois qu'on trouverait difficilement plus d'officiers de tout grade et de toute époque dans quelque autre maison que ce soit. »[19]

Famille subsistante[modifier | modifier le code]

Branche de Glennes, Révillon, Minecourt, etc. (tronc)[modifier | modifier le code]

  • Jean de Hédouville (1508-1568), écuyer, seigneur de Glennes et de Révillon, fils de Louis de Hédouville, seigneur de Damachelieu. Il était homme d'armes des ordonnances du roi, sous la charge de Monseigneur de Longueval[24].
  • Louis de Hédouville, (vers 1540-1590), chevalier, seigneur de Glennes, Révillon et Minecourt. Fils de Jean de Hédouville, écuyer, et de Suzanne de Cormery. Il fut gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Henri III et mestre de camp (colonel) de 10 compagnies françaises. Il méconnut d'abord Henri IV et embrassa le parti de la Ligue Catholique où il se distingua en tant que capitaine ligueur. Il se rallia ensuite au roi[25] vers la fin de sa vie et le servit vaillamment[17], si bien qu'il est cité dans les mémoires de Sully comme un des seigneurs les plus dévoués à la cause d'Henri IV[8]. Il participe, avec son régiment, au combat de Vitry en Perthois en 1589[26] et meurt le des suites de ses blessures. Il choisit pour épitaphe ces mots : « En fidélité j'ay fini ma vie » ainsi que son cri de guerre: Louis, Witry, Hédouville. Le rapport fait en 1666 à l'intendant de Champagne s'exprime ainsi: Louis de Hédouville est mort au champ d'honneur, faisant profession de ses armes et de sa naissance[réf. nécessaire]. Il était marié à Elizabeth de Mutigny, qui lui avait donné trois fils, tous ayant été capitaines au régiment de Champagne.
  • François de Hédouville, dit vicomte de Serval (1573-1641), chevalier, seigneur de Serval, Merval, Glennes, Révillon, Minecourt et autres lieux. Fils de Louis de Hédouville et d'Elizabeth de Mutigny, il servit d'abord, comme son père, la Ligue catholique. Il est fait prisonnier en 1590, à Sedan, par le duc de Bouillon, partisan du roi de France, et fut remis en liberté après que sa mère eut payé la rançon. Il se rallia alors à Henri IV[20]. Il est tour à tour lieutenant puis capitaine au régiment de Champagne, commandant du fort de la Tour du Boucq en Provence, puis lieutenant de la compagnie de chevau-légers de Lenoncourt. Il obtient commission du Roi, en 1625, pour lever une compagnie de 100 hommes de pied du régiment d'Origny, puis, en 1639, pour lever une compagnie franche de 75 hommes tenant garnison au Catelet (les lettres de commission le qualifient vicomte de Hédouville). Il est mestre de camp d'infanterie (colonel) de 1626 à 1635, et capitaine des chevau-légers du roi en 1636. Il se trouve en 1635 à la bataille des Avins. Il fut par ailleurs gentilhomme de la chambre de la reine en 1612, gentilhomme de la chambre du roi en 1616, chevalier de l'ordre de Saint Michel en 1632 et maître d'hôtel du roi en 1641. Il avait épousé Nicole de Creil, de ce mariage sont issus plusieurs enfants, dont Théodore (auteur de la branche aînée), Ferdinand (auteur de la branche de Merval) et Michel (auteur de la branche de Minecourt)[27]. C'est donc l'ancêtre direct de tous les membres de la famille de Hédouville vivants actuellement.
  • Jacques de Hédouville (né en 1575), chevalier, frère du précédent. En 1609 il était capitaine au régiment de Champagne. Son tombeau de bronze, dans lequel il était représenté couché dans son costume de chevalier et armé de toutes pièces, fut brisé pendant la Révolution, et le métal mis à la fonte[réf. nécessaire].
  • Louis de Hédouville, neveu des deux précédents. Capitaine de cavalerie, il fut blessé mortellement à la bataille de Rocroy le et mourut le à Laon[28].

Branche aînée, seigneurs de Serval, etc. (éteinte)[modifier | modifier le code]

Branche de Merval[39] (subsistante)[modifier | modifier le code]

  • Ferdinand de Hédouville, dit vicomte de Merval (1618-1682), chevalier, seigneur de Merval, Sapigneul et Aguilcourt. Lieutenant du mestre de camp du régiment de chevau-légers du comte de Bourlémont[40], il fut maintenu dans sa noblesse en 1668 avec ses frères.
  • Nicolas de Hédouville (1701-1772), chevalier, seigneur de Merval, Sapigneul, Aguilcourt, des Bordeaux et du Godat. Il fut garde du corps du roi, capitaine, puis mestre de camp de cavalerie (colonel)[41], il était chevalier de Saint-Louis.
  • Jean Louis Nicolas de Hédouville (1735-1796), chevalier, seigneur d'Aguilcourt et des Bordeaux. Il fut garde du corps du roi dans la compagnie écossaise, puis capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Il vote à Soissons avec la noblesse, émigre en 1791 avec deux de ses fils (Nicolas Jean Charles et Nicolas Ferdinand Jérome) et sert dans l'armée des émigrés[15].
  • Théodore André de Hédouville, dit vicomte de Merval et de Barbonval (1761-1841), chevalier, seigneur de Merval et de Barbonval. Il était lieutenant au régiment de Noailles; au moment de la Révolution il émigre en Espagne où le Comte de Preissac, lieutenant général de l'armée des Princes, l'envoie à Coblence, où il arrive le 3 juillet 1792 à la tête d'un détachement de 120 hommes. Il entre à la compagnie des gardes de Monsieur, puis aux hussards de Bercheny. Il est blessé à Fleurus en 1794 et rejoint le comte d'Artois. Chevalier de Saint-Louis en 1798, il s'établit à Hambourg avant de rentrer en France en tant que capitaine de la garde nationale de Montfort en 1816, puis chef d'escadron des dragons de Noailles[8].
  • Nicolas Jean Charles de Hédouville, dit comte de Hédouville (1772-1836), chevalier, seigneur d'Aguilcourt, des Bordeaux et d'Orlon. Elève à l'École militaire de Brienne au moment de la Révolution, il émigre avec son père Jean Louis Nicolas et son frère Ferdinand, il rejoint les gardes du corps du roi dans la compagnie écossaise, et servit dans l'armée des Princes. Il entre chez les Trappistes avec son frère en 1797 mais, ne se sentant pas la vocation, en sortit comme lui[42]. Il fut amnistié en 1802, rentra en France mais ne repris du service qu'au retour des Bourbons. En 1814 il est garde du corps du roi, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur; puis il prit sa retraite comme capitaine de cavalerie et devint juge de paix. Il publia Jeanne d'Arc ou la Pucelle d'Orléans, tragédie en cinq actes, en 1829. En 1827 il fut reçu membre de la "Congrégation". En 1830 il émigre à nouveau, en Suisse, et écrit Les sept âges de l'Église ou introduction à la lecture de la révélation de Saint Jean[43].
  • Nicolas Ferdinand Jérome de Hédouville (1774-1856), chevalier, frère du précédent. Il émigre avec son père Jean Louis Nicolas et son frère Charles, et est à Coblence en 1792. Il entre aux gardes du corps dans la compagnie écossaise, fait la campagne de 1792 avec l'armée des Princes[42], puis combat, avec l'armée de Condé, en 1793-1797 et 1800-1801. Il rejoint le prince de Condé en 1794 et sert dans le régiment des chasseurs nobles puis dans le régiment noble à cheval d'Angoulême. Dans l'intervalle de ces campagnes il s'était retiré avec son frère, de 1797 à 1800, à l'abbaye de la Trappe de la Valsainte (Suisse) où ils prirent l'habit. Ils suivirent l'exode des Trappistes de Suisse en Pologne, mais les quittèrent par la suite. Amnistié en 1802, Ferdinand rentra en France et se maria l'année suivante à Thérèse de La Bretonne dont il aura 3 filles[15]. Il redevint garde du corps du roi puis chef d'escadron, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur. Ayant perdu sa femme en 1828, il devint prêtre en 1831, chanoine honoraire de Soissons. Il avait écrit un ouvrage autobiographique, Relation sur mon séjour en exil et l'exode des religieux jusqu'en Russie, par un novice de la Valsainte, de 1797 à 1800[44].
  • François Louis de Hédouville de Merval, dit vicomte de Merval (1778-1865), il émigre avec son père François Jérome en 1792 et sert dans l'armée des Princes. Il combat au siège de Maastricht en 1793 et fait toutes les campagnes jusqu'en 1797. Amnistié le 18 thermidor an X, il rentre en France et s'engage dans l'armée impériale. Il est blessé à la bataille d'Eckmuhl le 22 avril 1809 d'un coup de baïonnette et de deux coups de sabre. À la bataille d'Abensberg il enlève deux drapeaux à l'ennemi et à Znaïm, il fait mettre bas les armes, lui seul, à 27 fantassins. Il se rallie à Napoléon pendant les Cent Jours et sert comme capitaine dans un corps de partisans bonapartistes. Il prend ensuite sa retraite comme capitaine de cavalerie dans son château de Blanchecourt[45].
  • Alexandre Marie de Hédouville de Merval, dit vicomte de Merval (1782-1864), frère du précédent, il était officier d'artillerie sous le Premier Empire. Partisan de Louis XVIII, il faillit être fusillé pendant les Cent Jours. Sous la restauration il devint officier dans la Garde royale[réf. nécessaire].
  • Marie Jean de Hédouville, dit comte Jean de Hédouville (1849-1931). Il fut lieutenant d'artillerie et prisonnier en Allemagne après la bataille de Sedan lors de la Guerre Franco-Prussienne[46], puis il quitta l'armée, voyagea et devint colon et investisseur terrien aux États-Unis. Il acheta tout d'abord un ranch dans le Wyoming[47] puis s'établit en Floride, à Miami. Il habita le quartier de Coconut Grove[48]. Selon la légende, il aurait recueilli des cartes de trésors pirates mais il n'aurait jamais réussi à en récupérer un. Les terres qu'il avait acheté étaient, elles, devenues un trésor[49],[50]. Jean de Hédouville était un colon qui cultivait les ananas[51]. Il fut également trésorier du Biscayne Bay Yacht Club[52], fondé par Ralph Munroe, par qui il s'était fait construire un yacht, le Nicketti[53]. Il mourut célibataire en 1931. Il fut par ailleurs l'instigateur et le financier des travaux généalogiques, effectués pendant une dizaine d'années par Roger Rodière, sur la famille de Hédouville[réf. nécessaire]; ces recherches furent interrompues à sa mort.

Branche de Minecourt[9] (subsistante)[modifier | modifier le code]

  • Pierre de Hédouville (1697-1742), chevalier, seigneur de Minecourt, d'Orconte et de Vaux. Il était capitaine au régiment Royal des Vaisseaux-infanterie, et chevalier de Saint-Louis. Il fut tué en 1742 à Ingolstadt.
  • François Gaston de Hédouville (1721-1795), chevalier, seigneur de Minecourt et de Vaux. Il fut garde du corps du roi, puis capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis.
  • Joseph de Hédouville, dit vicomte de Hédouville (1744-1818), chevalier, seigneur de Minecourt et de Brandonvilliers. Il était surnommé "Le Général de Hédouville de Minecourt" ou "Le débraillé", pour le distinguer de son cousin, le général comte Gabriel de Hédouville[réf. nécessaire]. Aîné de neuf enfants, il embrassa, comme la plupart des membres de sa famille, une carrière d'officier. Il est lieutenant, en 1757, à 13 ans, au régiment de Monthureux (milices de Lorraine)[54]. Il fit campagne en Allemagne où il fut blessé en 1758, il quitta le service l'année suivante. Il est lieutenant au bataillon des milices de Saint Dizier en 1761, et devient garde du corps du roi en 1767, mais il fut rayé des contrôles pour mauvaise conduite en 1768. Il reprit du service en 1770, au régiment provincial de Troye, où il passa capitaine en 1773. Il se rallia à Révolution et devint capitaine au 3e bataillon de volontaires de la Marne, il combattit dans l'armée du Nord en 1792 et fut à nouveau blessé. Il commanda la compagnie franche de Valenciennes et fut lieutenant colonel au 2e bataillon de chasseurs des Ardennes. En 1793 il est général de brigade au service de la République, il contribua à la victoire d'Hondschoote la même année. Suspendu comme noble le 23 septembre 1793, traduit devant le tribunal révolutionnaire pour trahison (ne s'étant pas conformé aux ordres des représentants en mission), il est acquitté le 5 janvier 1794. Il fut arrêté de nouveau le 16 octobre de la même année pour propos contre révolutionnaires. Il ne joua aucun rôle militaire actif sous l'Empire mais fut administrateur général des hôpitaux de Mayence et commandant en chef de la garde nationale de Vitry-le-François[20]. Le général Joseph de Hédouville était chevalier de l'ordre de Saint-Louis depuis 1789. Il meurt en son château de Saudrupt le 23 juin 1818, après avoir été marié quatre fois et avoir eu huit enfants[réf. nécessaire].
  • François Pierre de Hédouville (1752-1815), chevalier, frère du général Joseph de Hédouville. Il est officier d'infanterie, volontaire dans la légion de Soubise en 1770-1772 et lieutenant au bataillon provincial de Châlons en 1772. En 1778 il part en Amérique et est capitaine au service des insurgents. En revenant en France il est capturé et passe 14 mois sur les pontons anglais. Il sert ensuite la Révolution comme officier avec ses frères. Il est lieutenant-colonel en second du 2e bataillon des Ardennes le 22 septembre 1791. Il passe, le 15 octobre 1792, capitaine dans la légion des Ardennes commandée par son frère Joseph. Il est chef de bataillon le 10 avril 1793, est fait prisonnier au Quesnoy le 13 septembre 1793 et est emmené en Hongrie. Il sera échangé et rentrera en France le 4 avril 1796 où il est réintégré à la 12e demi-brigade légère, puis est réformé pour infirmités le 19 mars 1797. Il devient maire de Villers-sur-Meuse en 1803, il sauve cette ville du pillage en 1815 et meurt le 8 novembre de la même année[55].
  • Pierre Gabriel de Hédouville (1755-1821), chevalier, frère des deux précédents. Présenté dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le [56] mais ne fit pas ses caravanes pour être officier d'infanterie sous l'Ancien Régime, il servit lui aussi la République, comme lieutenant-colonel d'infanterie, commandant le 2e bataillon de la Légion à pied des Ardennes. Il partit sur l’île Maurice de 1807 à 1814 avant de revenir en France comme commandant de la compagnie de réserve du département des Bouches de L'Escaut et juge à la cour spéciale. Il devint maire de Sommermont en 1813.
  • Joseph-Hubert de Hédouville (1781-1840), capitaine au 2e carabinier[38], il fut blessé à Wagram puis à Waterloo. Il était chevalier de la légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis. Il avait pris part, avec la Grande Armée, aux campagnes de Prusse et de Pologne en 1806-1807, d'Autriche en 1809, de Russie, de Saxe et de France en 1812-1814 et de Belgique en 1815.
  • Marthe de Hédouville (1905-2002), femme de Lettres, docteur ès-Lettres. Elle fut documentaliste des frères Jean Tharaud et Jérôme Tharaud et auteur de plusieurs biographies.
  • Dom Bertrand de Hédouville, religieux bénédictin, Père Abbé de l’abbaye Notre-Dame de Randol.

Armes[modifier | modifier le code]

  • Blasonnement : D'or, au chef d'azur, chargé d'un lion léopardé d'argent, armé et lampassé de gueules.[2] (Certains armoriaux ne mentionnent pas le fait que le lion léopardé d'argent soit armé de gueules.)
  • Supports : deux lions au naturel.
  • Timbre : couronne de comte.
  • Devise : « Totum pro Deo et Rege »[57] (Tout pour Dieu et le Roi)

Il est à noter que Gabriel de Hédouville, son fils Charles Théodore Ernest de Hédouville, et son frère Théodore Charles de Hédouville, ont aussi reçu des armoiries personnelles en tant que comtes de l'Empire ou Pairs de France[58].

Titres[modifier | modifier le code]

Pour la branche aînée (éteinte en ligne masculine en 1935) :

Les deux branches subsistantes ne descendent pas des bénéficiaires et ne sont pas titrées, mais certains de leurs membres prennent des titres de courtoisie de « comte » (branche de Merval) ou de « baron » (branche de Minecourt)[59].

Des membres de la famille de Hédouville ont porté les titres de vicomte de Serval[8], de vicomte de Merval (pris au XVIIIe siècle), de vicomte de Barbonval (donné dans un brevet en 1782), ainsi que le titre de vicomte de Hédouville (titre de cadet)[13].

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de cette famille sont[1],[13],[39] : de la Bretonnière, de Cormery, de Condé, de Mutigny, de Creil, d'Alois, de Crécy, de Vallonce, de Sallenove, Le Gresle de Dormeson, de La Mer, de Morlet, Prevôt de Sevricourt, de Flavigny, Hourlier de Créquis, de Fariaux de Maulde, Canelle de La Lobbe, Chantereau de La Tour, de Courbon, de Rouvroy de Saint-Simon, de Clermont-Tonnerre, de Buttet, Esteve, Mangin d'Ouince...

Il y eut également des alliances entre les différentes branches de la famille de Hédouville.

Postérité[modifier | modifier le code]

Homonymie[modifier | modifier le code]

Il existe, depuis la Révolution, des "d'Hédouville" et "de Hédouville" en Allemagne, certains de leurs membres ont émigré aux États-Unis depuis. Il existe également une famille "Hédouville" à Haïti.

Il n'y a pas de lien établi entre ces familles étrangères et la famille française de Hédouville, mais Roger Rodière supposait que les Hédouville d'Allemagne descendraient d'un fils, légitime ou non, de l'un des membres de la famille de Hédouville ayant émigré pendant la Révolution[19].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Jean Charles, comte de Hédouville:
    • Jeanne d'Arc, ou la Pucelle d'Orléans, Tragédie en 5 actes, 1829.
    • Les sept âges de l'Église ou Introduction à la lecture de la Révélation de saint Jean, Librairie Périssé, Lyon, 1837 (édition posthume).
  • Nicolas Ferdinand Jérome de Hédouville, chanoine de Soissons, Relation sur mon séjour en exil et l'exode des religieux jusqu'en Russie, par un novice de la Valsainte, de 1797 à 1800, L'Harmatan, réédition 2003.
  • Gabriel Alexandre de Hédouville, abbé de Merval, Invitation à la fête du couronnement de Notre Dame de Liesse, mère de grâces, 1857.
  • Marthe de Hédouville:
    • La comtesse de Ségur et les siens, éditions du Conquistador, 1953.
    • Alfred de Musset, Apostolat de la Presse, 1958.
    • Monseigneur de Ségur: sa vie, son action, 1820-1881, Nouvelles éditions latines, 1958.
    • Les Rostopchine: une grande famille russe au XIXe siècle, éditions France Empire, 1984.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 4, p. 289.
  2. a b et c E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 527.
  3. a et b P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, (lire en ligne), p. 52
  4. Jean ou Francois Haudicquer de Blancourt, Nobiliaire de Picardie, (lire en ligne), p. 266.
  5. Charles Yriarte, Les cercles de Paris, 1828-1864 (lire en ligne)
  6. a et b « L'encyclopédie des noms de courses »
  7. « ANF, table des familles »
  8. a b c d e f g h i j k l et m Marquis de Magny, Livre d'or de la noblesse, 1846, page 228.
  9. a et b Jean-Baptiste-Pierre-Jullien Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, t. VII, (Modèle:Google Livres id=iQZUAAAAcAAJ), p. 132.
  10. a et b P. Louis Lainé, Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anoblies du royaume de France, vol. 2, (lire en ligne), p. 139.
  11. Louis Pierre d'Hozier, Abraham Charles Augustin comte d'Hozier, Ambroise d'Hozier, Louis Marie d'Hozier, Armorial général d'Hozier ou Registre de la noblesse de France, Paris, 1854, page 23.
  12. Jean-Baptiste-Pierre-Jullien Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, tome VII, 1826, page 131.
  13. a b c d et e Louis de La Roque, Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, 1886, pages 515-516.
  14. Louis Lainé, Archives Généalogiques et Historiques de la Noblesse de France, tome sixième, (lire en ligne)
  15. a b et c Abbé Gobaille, Notice sur M. l'Eleu de la Bretonne suivie de quelques détails sur M. de Hédouville (lire en ligne)
  16. Louis Augustin Vayssière, Le pas des armes de Sandricourt (lire en ligne)
  17. a et b René de La Tour du Pin Chambly de la Charce, Anciennes familles militaires du Laonnois, (lire en ligne)
  18. Société d'études de la province de Cambrai, Lille, Bulletin, Volumes 35 à 36 (lire en ligne)
  19. a b et c Roger Rodière, Généalogie de la famille de Hédouville, édition à compte d'auteur, Laval, 1934.
  20. a b c et d Dictionnaire de biographie française: Guéroult-Lapalière - Humann. T. 17, Letouzey et Ané, 1989, page 829.
  21. Philippe Palasi, Armorial historique et monumental de la Haute-Marne,
  22. Gilbert Bodinier, Les gardes du corps de Louis XVI : étude institutionnelle, sociale et politique : dictionnaire biographique
  23. E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 91.
  24. Armorial général d'Hozier : ou, Registre de la noblesse de France (lire en ligne)
  25. Maximilien Melleville, Dictionnaire historique du département de l'Aisne, Volume 1 (lire en ligne), p. 423
  26. Revue des questions historiques, volume 33, 1883, page 324.
  27. Maximilien Melleville, Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne
  28. Gazette de France, 27 mai et 4 juillet 1643
  29. Maximilien Melleville, Dictionnaire historique du département de l'Aisne (lire en ligne)
  30. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, volume III. Fes-Lav, 1889, page 330.
  31. Alain Chappet, Roger Martin et Alain Pigeard, Le Guide Napoléon : 4 000 lieux de mémoire pour revivre l'épopée
  32. Louis de la Roque, Le Bulletin héraldique de France; ou, Revue historique de la noblesse 1888, volume 7 à 8 (lire en ligne)
  33. Annuaire de la noblesse de France et d'Europe
  34. L'impôt du sang; ou, La noblesse de France sur les champs de bataille
  35. Comte de Las Cases, Mémorial de Sainte Hélène
  36. Bulletin, Volumes 3 à 4, Société historique de Haute-Picardie
  37. Episodes de la Révolution; Bulletin de la société archéologique Archéologique de Soisson, tome 6, 1876
  38. a et b Annuaire de l'etat militaire de France
  39. a et b Annuaire Général Héraldique pour 1902 (lire en ligne)
  40. Revue d'Ardenne et d'Argonne, Volumes 11 à 12
  41. Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Tarn-et-Garonne
  42. a et b Vermandois (France),Édouard Fleury, Bailliage de Vermandois : élections aux États-généraux de 1789
  43. Nicolas-Jean-Charles Hédouville, Les sept âges de l'Église ou introduction à la lecture de la révélation de Saint Jean (lire en ligne)
  44. Nicolas Ferdinand Jérome de Hédouville, Relation sur mon séjour en exil et l'exode des religieux jusqu'en Russie (lire en ligne)
  45. Notice archéologique sur M. de Hédouville de Merval
  46. Lawrence Milton Woods, Wyoming's Big Horn Basin to 1901 : a late frontier (lire en ligne)
  47. (en) Ralph Munroe et Vincent Gilpin, The Commodore's Story, I. Washburn, (Modèle:Google Libres), p. 213
  48. « Coconut Grove »
  49. Gene M. Burnett, Florida's Past : People and Events That Shaped the State (lire en ligne), p. 48
  50. Benjamin Reilly, Tropical Surge : A History of Ambition and Disaster on the Florida Shore (lire en ligne), p. 69-70
  51. Will Davenport, Growing Up, Sort Of, in Miami, 1905-1915 (lire en ligne), p. 8
  52. « The Commodore's Storry Early Miami History » (consulté le )
  53. « A. C. Brown & Son, Tottenville NY » (consulté le )
  54. Jean-Pierre Harbulot, Jean-Paul Streiff, La Meuse pendant la Révolution
  55. Commandant Dupont, Les bataillons de volontaires nationaux
  56. de La Roque, col.118
  57. La science du blason accompagnée d'un armorial général des familles nobles
  58. Les français et les suisses francophones en Russie et en URSS du Moyen Âge à nos jours : dictionnaire historique, biographique, généalogique et héraldique
  59. Charondas, À quel titre, volume 36, Les Cahiers nobles, 1970.

Articles connexes[modifier | modifier le code]