Cazaubon
Cazaubon | |
Porte et église de Barbotan | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Condom |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand-Armagnac |
Maire Mandat |
Jean-Michel Augre 2014-2020 |
Code postal | 32150 |
Code commune | 32096 |
Démographie | |
Population municipale |
1 685 hab. (2014) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 08″ nord, 0° 04′ 14″ ouest |
Altitude | Min. 92 m Max. 183 m |
Superficie | 55,64 km2 |
Élections | |
Départementales | Cazaubon (chef-lieu) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-cazaubon.fr |
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Cazaubon (Casaubon en gascon) est une commune française située dans le département du Gers et la région Midi-Pyrénées.
Géographie
Situé aux portes des Landes et au cœur du Bas Armagnac, cru le plus coté du spiritueux local, ce village a su garder un certain charme, notamment grâce à ses traditions.
La commune comprend la station thermale de Barbotan-les-Thermes.
Hydrographie
Situé dans le bassin versant de l'Adour, le territoire de la commune est traversé[1] par la Douze, un affluent de la Midouze, et par ses tributaires (rive droite), l'Estampon (et par l'affluent de celui-ci, le fossé Bernet), le Bergon, le Maignan, le ruisseau de las Naouhounts et l'Uby, et les affluents de ce dernier, les ruisseaux de Saint-Cricq, de la Carpoulère, de Barbotan et de Cabé.
Toponymie
Les Gallo-Romains auraient découvert les bienfaits de l'eau, et auraient donné au lieu le nom de leur divinité des eaux thermales (Borvo) d'où le nom de Barbotan-les-Thermes sur la commune de Cazaubon.
Le nom de la station, autre explication, pourrait venir de la famille Barbotan qui s'implanta dans le pays vers 1220.
Histoire
Le 27 juin 1991, l'incendie de l'établissement thermal de Barbotan-les-Thermes fit 21 morts.
Héraldique
Blasonnement :
D'or aux trois chevrons de gueules.
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 685 habitants, en augmentation de 0,36 % par rapport à 2009 (Gers : 1,81 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,1 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 22,8 %, plus de 60 ans = 31,5 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 12,8 %, 15 à 29 ans = 11,5 %, 30 à 44 ans = 17,4 %, 45 à 59 ans = 23,6 %, plus de 60 ans = 34,6 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (30 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
Économie
Viticulture
Le canton de Cazaubon se situe dans la région viticole du Bas-Armagnac. À l'ouest du Gers et adossée aux forêts landaises, la région s'appelle aussi l'Armagnac noir à cause de ses bosquets de chênes. Le sol de boulbène recouvre un sous-sol de sables blonds et d'argile, restes de dépôts de l'âge tertiaire. Les vins récoltés sont de degré faible et de forte acidité. Cultivée sur les coteaux et les collines, la vigne donne des raisins parfumés grâce à la douceur du climat et à l'humidité. Ces vins sont parfaits pour la distillation et produisent des eaux-de-vie d'armagnac de qualité.
Les thermes
Barbotan les Thermes est une station thermale dont les eaux et les boues ont pour particularité de soigner les affections rhumatismales et phlébologiques, les douleurs ostéo-articulaires et les arthrites. L'utilisation des eaux et des boues thermales de Barbotan dans un but thérapeutique était déjà connue avant l'ère chrétienne. Au cours du XVIe siècle d'illustres personnages viennent y soigner leurs douleurs : le maréchal Blaise de Monluc, Montaigne, Henri de Navarre. Elle est l'une de rares stations qui permet de traiter simultanément les affections veineuses et rhumatologiques.
Barbotan est l'une des trois stations thermales qui restent dans le Gers avec Castera-Verduzan et Lectoure. Barbotan représente 90 % des curistes.
Les sources, peut-être en fonction de leur faible débit, furent l'objet d'un intérêt particulier dans la Gascogne gersoise. Depuis la Renaissance, médecins, scientifiques, investisseurs ont multiplié les équipements et les hébergements. Le XIXe siècle fut l'âge d'or du thermalisme et une quinzaine de sources était exploitée. Pour Barbotant, comme pour les autres centres gersois, tout a été mis en œuvre pour concurrencer les thermes des Pyrénées : recours à un style architectural néo-classique (fronton, péristyle...) pour signifier l'ancienneté des sources, ouverture d'un casino, création de zones de pêches au lac d'Uby, aménagement de parcs propices à la promenade, proposition d'un large éventail de soins.
Les eaux qui émergent à 38 °C et sont utilisées à 36 °C pour les soins sont bicarbonatées calciques, silicatées, magnésiennes et sulfurées et dégagent du CO2 libre.
Les boues, d'une température de 38 à 42 °C sont formées de composés spécifiques humiques et siliceux. Modèle:Message galerie
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Rue principale.
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Les thermes.
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Le casino.
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Le parc Adrien-Barthélémy et ses lotus.
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Le lac d'Uby.
Lieux et monuments
- Les arènes se remplissent à chaque manifestation locale, principalement en été. D'une contenance de 1050 places assises, les arènes Jean-et-Gérard-Darrigade tiennent une place privilégiée dans la tauromachie bas-armagnacaise.
- Le parc Adrien-Barthélémy et ses splendides lotus roses.
- Des vestiges gallo-romains ont été découverts à Barbotan en 1828.
- Le lac de l'Uby avec ses 80 hectares et ses activités de pêche, de natation, de planche à voile mais surtout d'aviron où se déroulent depuis de nombreuses années les championnats de France.
- Ruines de l'église de Saint-Christau, dans les environs de Barbotan.
Le Vieux Cazaubon
Le Vieux Cazaubon, avec ses arcades et ses maisons à colombage, date du XIIIe siècle et a été classé comme bastide[10]. Il abrite la mairie, l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste, un ancien couvent, et l'église paroissiale Saint-Martin qui, devenue trop petite, a été doublée d'une nouvelle église achevée en 1870. Deux portes de ville subsistent encore : la porte du Hourrat (trou en gascon), côté ouest, et la porte d'Uzan (ou du Juzan, signifiant du bas), côté sud. Modèle:Message galerie
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L'église.
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L'ancienne église.
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L'ancien couvent.
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Porte d'Uzan..
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Porte du Hourrat.
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Maisons à colombage.
Le lac de l'Uby
Plan d’eau de 80 ha dans une vallée très évasée et arborée avec une piscine ludique de 700 m2, un bassin de 25 m, balnéothérapie, transats, parasols, petit bassin au lac aménagé et surveillé avec une plage de sable fin de 260 mètres, jeux gonflables aquatiques. Le lac est l'un des sites privilégiés pour les compétitions d'aviron de haut niveau et l'aviron de tourisme. Le bassin accueille notamment les championnats de France de bateaux courts et handi-aviron, les régates internationales de Cazaubon, les championnats de ligue et de zones.
Le lac a été créé en 1972, il s'étend sur une superficie d’environ 72 ha. C'est un petit affluent de rive droite de la Douze. Il est classé zone protégée par Natura 2000 et fait partie des nombreux étangs de L’Armagnac.
Le château médiéval
Du château médiéval, il ne subsiste qu'une tour. Une légende a fait de ce monument la "Tour du Crime" : un seigneur de Barbotan se serait rendu coupable d'un meurtre à la suite duquel son château aurait été démoli, hors la tour, conservée comme témoin de son forfait.
Le château de Bégué
Le château de Bégué, situé à la sortie du bourg vers Barbotan, a été transformé en hôtel.
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L'église Saint-Pierre de Barbotan
L'église Saint-Pierre de Barbotan a la particularité d'être aussi une ancienne porte de la ville datant du XVe et XVIe siècles. Elle est construite sur des pilotis car le sol est constitué de boues chaudes. Elle se compose d'une nef à quatre travées et d'un bas-coté de style roman. Elle est voutée et quelques clés de voûte sont de la même époque, notamment celles de la sacristie. La fenêtre du sanctuaire est couronnée par des arcs romans supportés par des colonnettes avec des chapiteaux et des bases du XIIIIe siècle.
L'édifice fut complètement remanié après la guerre de Cent Ans : les voûtes ont été refaites et les charpentes reposent directement sur les murs avec chevrons débordants.
Le porche extérieur à ogive abrite une porte de style Renaissance. Le dessus a été transformé en forme de pyramide pour servir de clocher et en 1899, il reçut son horloge. Le fronton porte les armes de Cazaubon.
Elle est inscrite monument historique depuis 1926[11]. Le portail sculpté de l'église de style Renaissance et datant du XVIe siècle est aussi inscrit monument historique depuis 1925[12]. Modèle:Message galerie
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Le portail Renaissance.
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L'intérieur.
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L'arrière.
Personnalités liées à la commune
- Eliza de Feuillide (1761-1813) ;
- Alexandre Dufrèche (1864-1919) : homme politique mort à Cazaubon ;
- Jean-François Capot de Feuillide ;
- Henry Austen ;
- Adrien Barthélémy, fondateur de la Chaîne thermale du Soleil[13].
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- SANDRE, « Cours d'eau de la commune de Cazaubon » (consulté le )
- Site de la préfecture - fiche de Cazaubon
- http://www.20minutes.fr/elections/resultats/gers/cazaubon-32150.html ,
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à Cazaubon en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population du Gers en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Liste des bastides
- « Eglise-porte de Barbotan », notice no PA00094765, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Portail de l'église de Barbotan », notice no PA00094764, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Histoire de la Chaîne thermale du soleil », (consulté le )