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Étoile de David

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Étoile de David
Image du caractère
Unicode
Code U+2721
Nom Étoile de David
Bloc Dingbats


Étoile de David, appelée aussi étoile de Salomon ou sceau de Salomon.

L’étoile de David est un symbole et parfois un ornement dans plusieurs cultures et religions millénaires pré-abrahamiques avant de devenir tardivement associée au judaïsme.

L'étoile de David est appelée en hébreu מגן דוד : maguen David ou maghen Dawid, en hébreu biblique Māḡēn Dāwīḏ, tibérien [mɔˈɣen dɔˈvið], en yiddish Mogein Dovid [ˈmɔɡeɪn ˈdɔvid] ou Mogen Dovid, littéralement « bouclier de David », en latin scutum Davidis. Se rencontrent également les appellations de Sceau de Salomon (latin : sigillum Salomonis), double triangle, étoile de Salomon, double triangle de Salomon, étoile de Sion ou étoile à six branches.

Elle se compose de deux triangles équilatéraux superposés : l’un dirigé vers le haut, l’autre vers le bas. Elle se trouve notamment sur le drapeau de l’État d’Israël, ainsi que sur les façades des synagogues du monde entier et sur le drapeau de la République du Burundi.

Elle représente, selon la tradition juive, l’emblème du roi David et serait aussi bien symbole du Messie (de lignée davidique).

Artisanat zalafa marocain décoré de l'étoile à six branches.

L’étoile à six branches est un symbole universellement utilisé depuis des temps immémoriaux à des fins multiples et ne portant pas initialement de nom spécifique[1],[2]. Ainsi a-t-elle été choisie aussi bien comme emblème que figure décorative dans les conflits comme dans les arts, probablement en raison de l’harmonie géométrique qu’elle suggère. De l'Asie avec le Kagome japonais, son utilisation s'étend à la péninsule hindoue plus tard à la péninsule arabique jusqu'à l'occident[1].

Maguen David à Kfar Nahum (IIe siècle).

Dans l'hindouisme, l'étoile à six branches, appelée la Shatkona, représente l'union de Shakti, la femme (triangle pointé vers le bas) et Shiva, l'homme (triangle pointé vers le haut), la mère et le père de l'univers dont il existe des représentations datant de plus de 8000 ans avant l'ère chrétienne.

Ainsi, cet hexagramme apparaît-il dans les civilisations arabes pré-islamiques, puis judaïques depuis l'Antiquité. Il se trouve dans le site archéologique de Megiddo, sur un mur d'une salle, tel que nous le reconnaissons aujourd'hui, datant de l'époque du roi Achab, fils du roi Salomon (853 - 874 av. J.-C.)[3], aussi sur le linteau de synagogues en Galilée (IIe à IVe) dont celle de Capharnaüm[4] ou sur une pierre tombale juive à Tarente dans les Pouilles italiennes (vers le IIIe)[5]. Sur les synagogues d'alors, le symbole est apposé sur la mezouzah dans le but de lui octroyer un pouvoir de protection[6],[1].

L'hexagramme est repris par les kabbalistes confectionnant des segulot (amulettes et talismans) mais sans le dénommer expressément « bouclier de David »[2],[7],[1]. Il est aussi utilisé pour remplir des espaces ou marquer les divisions en chapitre de manuscrits hébreux et arabes[1].

En Europe, au début de l'époque médiévale, cette figure géométrique apparait dans les églises chrétiennes[8] également comme décor architectural, soit avant sa première utilisation connue dans une synagogue par les Juifs[9].

En effet, l'utilisation de l'étoile à six branches comme symbole juif se généralise vers le XIe siècle, notamment sur la page de garde des manuscrits de la Bible hébraïque comme le Codex de Leningrad daté de 1008 (voir infra).

Étoile de David sur le monastère Oshki (géorgien : ოშკი) du Xe, au Tayk / Tao, en Arménie historique, dans l'actuelle Turquie.
Ancienne carte avec un drapeau représenté.
Carte des environs de Béjaïa (Algérie) 1489[10],[11].

L’étoile à six branches devient le symbole distinctif de la communauté juive de Prague, probablement au XIVe ou XVIIe siècle[1].

À partir du XVIIIe siècle, le quartier juif de Vienne est formellement distingué du reste de la ville par une borne ayant un hexagramme sur un côté et une croix sur l'autre.

Il devint internationalement associé au judaïsme lorsqu'il est adopté comme le symbole du mouvement sioniste à la fin du XIXe siècle[12],[13].

Au XXe siècle, cette étoile apparait également sur les drapeaux de pays apparemment sans lien direct avec le judaïsme.

Appellation

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L'expression « Bouclier de David » est employée à partir du XIe siècle dans un siddour (livre de prières traditionnelles), comme emblème du Dieu d'Israël, indépendamment de l'utilisation poétique du symbole. Il évoque la protection divine du roi David, sa maison dynastique. Il apparait à la fin de la bénédiction Samkhaynu récitée après la lecture, le samedi et les jours fériés, de la partie Haftara du livre des Neviim / des Prophètes. Il s'appuie probablement sur le psaume 18 qui est attribué à David et dans lequel Dieu est comparé à un bouclier (v. 31 et v. 36) :

« Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite ! »

« Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se confient à lui. »

« Tu me donnes le bouclier de ton salut, ta droite me soutient et je deviens grand par ta bonté. »

La Jewish Encyclopedia de 1906 cite un document karaïte (non rabbinique) du XIIe siècle, de Judah Hadassi, intitulé Eshkol Ha-Kofer, comme la première source littéraire juive à mentionner un symbole appelé « Magen Dawid » - sans préciser sa forme[14] :

« Sept noms d'anges précèdent la mezouza : Michel, Gabriel, etc. ... le Tétragramme vous protège ! Et de même le signe, appelé le " Bouclier de David ", est placé à côté du nom de chaque ange ».

L'expression « sceau de Salomon » (Khatam Suleiman) provient de sources médiévales arabes[2],[15]. En Espagne, jusqu'au XIIIe siècle, l'hexagramme est appelé « sceau du roi Salomon » par les Juifs. De cette époque jusqu'au XVe siècle, les deux appellations- « sceau de Salomon » et « étoile de David » - sont utilisées simultanément[2],[1]. Progressivement, l'expression « étoile de David » devient dominante dans les communautés ashkénazes, tandis que celle de « sceau du roi Salomon » désigne un pentagramme » (5 branches)[1].

La forme est facile à tracer sans connaissance mathématique avancée autre que la capacité de mesurer des équidistances (notion de cercle).

En étant composé de deux triangles équilatéraux superposés, ladite étoile fait apparaître un hexagone central dont chacun des six côtés est le côté de l'un des six triangles équilatéraux qui en constitue les 6 pointes.

Les angles visibles sont de 60° et 120°. En reliant les intersections ou les pointes, on peut également faire apparaître des subdivisions de 20°, de 90°, de 10° ou de 30°.

Le sceau de Salomon présente diverses formes : il peut être entouré d'un cercle, les deux triangles peuvent avoir des lignes qui passent, aux intersections, une fois dessus, une fois dessous. Un triangle peut être tracé entièrement noir, l'autre avoir la couleur blanche entre ses traits. On distingue souvent l'‍étoile de David d'une seule couleur, du sceau de Salomon fait de deux triangles entrelacés de couleurs contrastantes.

Symbolique dans le judaïsme

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À la synagogue de Capharnaüm (IIe-IIIe s).

Gershom Scholem a repéré divers usages et moments du Sceau de Salomon (ou « bouclier de David », magen David)[13]. À l'Âge du bronze, il a été probablement utilisé comme ornement ou peut-être comme signe magique.

L'exemplaire le plus ancien se trouve sur un sceau datant du VIIe siècle avant l'ère commune, découvert à Sidon dans l'actuel Liban et appartenant à un juif du nom de Josuhua ben Assayahu.

Lors de la deuxième révolte juive (66-70 ap. J.-C.) contre les Romains, Rabbi Aqiba croit voir le messie, sauveur d'Israël, dans le chef des insurgés Bar Kosiba qui changera son nom en Bar Kohba, soit le « Fils de l’étoile »[12].

L’étoile de David : plus ancienne copie complète du texte massorétique, le Codex de Léningrad (1008).

À l'époque du second Temple de Jérusalem, l'hexagramme était fréquemment utilisé par des juifs comme par des non-juifs en association avec le pentagramme (l'étoile à cinq branches) ; on le trouve ainsi sur un relief de la synagogue de Capharnaüm (IIe ou IIIe siècle), aux côtés du pentagramme et du svastika cruciforme[12], ou sur une pierre de celle de Khirbet Shura également en Galilée (IIIe-IVe)[4].

Page du Sefer Raziel HaMalakh, un ouvrage de mysticisme juif médiéval (av. XIIIe).

Le sceau de Salomon apparaît comme signe magique au début du Moyen Âge[15]. On ne sait pas précisément à quelle époque l'hexagramme fut inscrit sur le sceau ou l'anneau de Salomon, mentionné dans le Talmud de Babylone (traité Gittin, 68) (VIe siècle) comme signe de sa domination sur les démons, à la place du Nom de Dieu qui y figurait à l'origine. Il continue à avoir un usage décoratif chez les rois de Navarre, dans des églises. Dès 1492, il est utilisé comme marque d'imprimeur, spécialement à Prague.

L'usage comme symbole alchimique dénotant l'harmonie entre principes contraires, Eau et Feu, devient courant au XVIIe siècle. Apparaît un autre symbolisme : celui du « bouclier du fils de David », le Messie, cela dans des cercles kabbalistiques. Il fut un insigne secret des sabbatéens, partisans du Messie auto-proclamé Sabbataï Tsevi. Le journal du sioniste Theodor Herzl, Die Welt (1897), porta à sa première sortie l'hexagramme comme emblème. Il figure dans le drapeau national d'Israël (1948)[13].

Pour les Pharisiens et les docteurs de la Torah, l’étoile à six branches symbolisait les six jours de la semaine, le septième jour, celui du repos divin (le shabbat), était symbolisé par le centre de l’étoile. C’est en quelque sorte une représentation de la plénitude du chiffre sept, chiffre sacré. Aujourd’hui, cela pourrait aussi bien représenter l’antagonisme entre l’eau et le feu que celui entre le Haut et le Bas, etc.

La signification de symbole du Prophète juif proviendrait de la prophétie de Balaam : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24, 1-25). Ce texte annonce la venue d’une étoile messianique, qui devait sortir de la maison de David, d’où son nom.

La signification du bouclier de David veut que lorsque David était recherché par Saül, il s’est caché dans une grotte où, lorsque les soldats entrèrent, une araignée aurait tissé une toile prenant la forme d’une étoile à six branches cachant David. Cette étoile était également présente sur le bouclier des soldats lors de toutes les batailles remportées par Israël sur ses ennemis. Les six points aux extrémités de l’étoile et les 6 points d’intersection des triangles pourraient aussi représenter la disposition par Josué des douze tribus d’Israël, unifiées sous la royauté de David, sur la Terre d’Israël autour de Jérusalem.

Après l'usage « antique » et sur des restes archéologiques, on trouve son utilisation par les Juifs en Europe en Hongrie, à Prague, sur une synagogue du XIVe siècle, dans une synagogue à Hamelin en Allemagne au XVe siècle et sur l'enseigne de l'Imprimeur Tobias FOA en ItalieSabbioneta en Lombardie, près de Parme) au XVIe siècle[16]. Son enseigne et sa « marque de fabrique » en forme de blason représente deux lions de profil (souvent utilisé comme symbole de la tribu royale de Yehouda) autour d'un palmier contenant une étoile de David (les rois Salomon et David sont également issus de la tribu de Yehouda (Juda) dont descendent tous les rois légitimes). Ce « blason » se retrouve dans ses ouvrages et sur sa tombe. La circulation de ses ouvrages a, selon ces sources, diffusée l'étoile de David qui a commencé à être utilisée comme symbole du judaïsme compte tenu des très rares autres utilisations répertoriées[17].

L'auteur Guershom Sholem rapporte cette explication[13] :

Le triangle dont la base est en bas symboliserait l'aspiration de l'homme vers Dieu et l'autre triangle celle de Dieu vers l'homme. Le premier triangle symboliserait aussi la femme et le second l'homme[18].

Pour sa part, le rabbin Moshe Feinstein se rapporte à l'origine du Magen David et écrit explicitement que « Nous n'avons pas l'origine de la forme du Magen David »[19].

Du lys à l'étoile

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Lilium candidum, rappelant la forme de l'étoile de David, poussant naturellement en Israël.

Le spécialiste des symboles hébreux et juifs, Uri Ophir[20], pense que l'origine de l'étoile de David est associée à la Menorah du Temple de Jérusalem. Sous chacun de ses sept chandeliers se trouvait une fleur (Ex. 25:31) qui pouvait être un lys blanc dont la forme ressemble à l'étoile de David. Les pétales du lys blanc, comme le montre Uri Ophir, sont disposés symétriquement et, lorsqu'ils sont ouverts, forment une étoile régulière à six branches, maintenant connue sous le nom d'étoile de David. Ainsi, chaque bougie de la Menorah était au centre d'un Magen David.

À l'appui de cette théorie, Ophir cite l'ancienne traduction de la Bible d'Onkelos en araméen, où le mot פרח (fleur) est traduit par « lys » lors de la fabrication du Tabernacle. Ophir fait également référence à un commentaire sur le Cantique des Cantiques, du rabbin Abraham ibn Ezra (1093-1167), qui écrit que la « rose » citée dans le texte (Cant. 2:2) est un lys et que le lys parfumé avec ses six pétales (lys, hébreu שושן, shoshana, soit la même racine que le chiffre 6 : שש, shesh) symbolise le peuple juif[21],[3].

Lilium candidum sur un timbre israélien (1963).

Dans le Temple, la lampe était ainsi située au centre de la fleur, de sorte que le prêtre allumait le feu comme au centre d'une étoile à six branches. Uri Ophir fournit une autre preuve de son exactitude : En 1 Rois raconte comment le roi Salomon ordonna de placer de part et d'autre de l'entrée du Temple deux énormes colonnes de cuivre où, dans leur partie supérieure, il y avait une couronne d'environ deux mètres de diamètre en forme de lys : « Et dans le vestibule, les couronnes au sommet des piliers sont faites [comme un lys]... Et il mit le pilier au vestibule du temple (...) Et sur les colonnes il plaça [des couronnes] faites [comme] des lys… » (1 Rois  7:19-22 ). Ophir relie cette mention à la version selon laquelle les coupes de la Menorah avaient également la forme de lys, se référant au texte de Maïmonide (Lois du Temple, 3 : 3) : « les fleurs [sur la menorah] sont les mêmes que les fleurs sur les colonnes »[3] .

Dans le Cantique des Cantiques (« Comme le lys parmi les épines, ainsi [est] mon amour parmi les filles »), des commentateurs (Rachi, David Metzudat) comparent le lys à la nation d'Israël et les épines aux nations du monde[3]. Aussi, dans la littérature liturgique, le lys symbolise la nation d'Israël :

  • Shoshan Emek Ayuma est une description d'Israël, dans une interprétation de Machzor Raba pour le Jour des Expiations et est intégré dans la prière de Mussaf pour même jour ;
  • « La rose de Jacob se réjouit » (siddur Rinat Israel, 1979) est un extrait dit à Pourim, et ici aussi la rose (le lys) est la nation d'Israël ;
  • Naasa nes lashoshanim (« miracle fait aux lys ») de la prière de Maoz Tzour dite à Hanoucca - les lys sont synonymes de la nation d'Israël (Sidur Shira Chadasha 1949).
Lys de profil sur un shekel israélien rappelant une monnaie de l'époque hasmonéenne..

Dans son livre La nature et la terre d'Israël dans la Bible[22],[23], le professeur Yehuda Feliks identifie le lys biblique avec le lys blanc (Lilium candidum) - le seul type de lys qui pousse à l'état sauvage en terre d'Israël[3].

La gravure d'une ancienne monnaie hasmonéenne frappée du lys d'Israël a été reproduite sur le shekel israélien moderne[24].

Symbole kabbalistique

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Les grimoires kabbalistiques médiévaux montrent des hexagrammes parmi les tables de segulot »[2],[7],[1].

À la Renaissance, en terre d'Israël du XVIe siècle, le livre Ets Khayim transmet la Kabbale du rabbin Isaac Louria qui organise les objets traditionnels sur le plat de seder pour la Pâque en deux triangles, où ils correspondent à des concepts mystiques. Les six sephirot du masculin Zer Anpin correspondent aux six éléments de l'assiette du seder, tandis que la septième sephira étant le Malkhut féminin correspond à l'assiette elle-même[25],[26]. Cependant, ces triangles sont parallèles, les uns au-dessus des autres, et ne forment pas réellement un hexagramme. D'après Gerbern Oegema[27],Louria enseigne que les éléments du plat du Seder doivent être placés dans l'ordre de l'hexagramme : au-dessus des trois sephirot « Couronne », « Sagesse » et « Conscience », en dessous des sept autres[28]. Des chercheurs dans les années 1920 ont affirmé qu'Isaac Luria a eu une influence sur la transformation de l'étoile de David en un emblème national juif en enseignant que les éléments du plat du Seder doivent être placés dans l'ordre de l'hexagramme. Gershom Scholem (1990) n'est pas d'accord avec ce point de vue, arguant qu'Isaac Louria a parlé de triangles parallèles les uns sous les autres et non de l'hexagramme.

L'étoile de David au moins depuis le XXe siècle reste associée au chiffre sept et donc à la Menorah, et aux récits populaires qui l'associeraient aux six directions de l'espace plus le centre (sous l'influence de la description de l'espace trouvée dans le Sefer Yetsira : Haut, Bas, Est, Ouest, Sud, Nord et Centre), ou aux Six Sephirot du Mâle (Zeir Anpin) uni à la septième Sefirot de la femelle (Noukva)[29].

Représentation graphique de l'étoile kabbalistique, les noms de Dieu et les noms des quatre anges en hébreu.

Symbole sioniste puis communautaire

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Ébauches de M. Bodenheimer et T. Herzl du drapeau sioniste, comparées à la version finale (en bas) utilisée lors du premier congrès sioniste (1897).

Cette étoile devient représentative de la communauté sioniste mondiale, et plus tard de la communauté juive, après avoir été choisie pour représenter le premier congrès sioniste en 1897[30]. Un an auparavant, Théodore Herzl propose dans son Der Judenstaat de 1896 de créer un drapeau blanc (représentant la nouvelle « vie pure » en terre d'Israël) frappé de sept étoiles dorées (représentant les « sept heures de travail » par jour)[31]. Le sioniste David Wolffsohn (1856-1914) propose plutôt de « dérouler » le talit (châle de prière), symbole juif rayé de bleu sur fond blanc, au milieu duquel figurerait le bouclier de David[30].

Plusieurs siècles plus tôt, des étoiles de David ont été dessinées à côté de vers évoquant le désir de retourner à Sion, dans certains manuscrits hébreux de l'Espagne médiévale[1].

Le drapeau d'Israël, représentant une étoile de David bleue sur fond blanc entre deux bandes bleues horizontales, est adopté le 28 octobre 1948, cinq mois après la création de l'État[30]. Le drapeau est ensuite connu sous le nom de « drapeau de Sion ». Après cette date, l'étoile de David acquiert la double signification de représenter à la fois l'État d'Israël et l'identité juive en général.

Jusqu'au début du XXe siècle, ce symbole n'est pas considéré comme exclusivement juif jusqu'à ce qu'il soit utilisé notamment sur les pierres tombales des soldats juifs tombés au combat pendant la Première Guerre mondiale[32].

Logo du SC Hakoah de Vienne.

Il commence également à être utilisé pour exprimer les affiliations juives dans le sport : le SC Hakoah Vienna en Autriche, dès 1909 ; le Philadelphia Sphas aux États-Unis, à partir de 1917 ; les boxeurs Benny Leonard dans les années 1910, Max Baer dans les années 1930[33] ou Alphonse Halimi dans les années 1950[34],[35], etc., jusqu'au XXIe siècle - en dehors d'Israël - avec les tatouages du baseballeur Gabe Kapler[36], du basket-balleur Amar'e Stoudemire[37], du footballeur Igor Olshansky[38], etc.

Magen David Adom

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Le Magen David Adom (MDA) (« Étoile rouge de David » ou, traduit littéralement, « Bouclier rouge de David »), fondé en 1930, est le seul service médical d'urgence officiel d'Israël, d'ambulance et de don du sang, intervenant en cas de catastrophe.

Dès son origine, le MDA adopte les principes de la Croix-Rouge, est en relation et fonctionne de facto avec le mouvement international, mais il est longtemps refusé comme membre officiel du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et non reconnu par de nombreux pays parce qu’il refuse de remplacer son étoile de David par l’un des emblèmes décrits dans les Conventions de Genève. La Croix-Rouge craint que des emblèmes différents et qui n'ont pas valeur de neutralité ne perdent toute efficacité en termes de protection des humanitaires et des victimes des conflits[39]

Cristal rouge avec une étoile de David à l'intérieur, symbole autorisé pour les missions d'urgence médicale à l'extérieur d'Israël.

Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, le Magen David Adom est boycotté par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui refuse d'accorder l'adhésion à l'organisation israélienne car « il a été [...] soutenu que le fait d'avoir un emblème utilisé par un seul pays était contraire aux principes d'universalité »[40].  D'autres commentateurs considèrent que le CICR ne veut simplement pas reconnaître l'utilisation médicale et humanitaire de ce symbole juif, soit un bouclier/une étoile rouge, aux côtés de la croix chrétienne (croix rouge) et du croissant musulman (croissant rouge)[41].

En 1992, le président du CICR Cornelio Sommaruga propose l'adoption d'un emblème neutre entièrement nouveau, non religieux, non ethnique et sans aucune connotation politique[42], mais cette proposition est considérée comme « hostile à Israël »[43].

Après de nombreux pourparlers diplomatiques, le CICR propose un autre symbole « religieusement neutre » : un diamant ou cristal rouge (Red Crystal). Il est décidé qu'un pays qui ne veut pas utiliser de croix ou de croissant peut utiliser un « cristal » ou un emblème local entouré d'un « cristal » rouge. Ainsi, le CICR décide d'accepter officiellement l'organisation israélienne dans ses rangs depuis 2006, mais à la condition que l'emblème historique du Magen David rouge ne reste en usage qu'en Israël, tandis qu'à l'étranger, il serait enfermé dans un losange rouge[44].

Jusqu’au XVe siècle, l’étoile de David ou sceau de Salomon était un symbole magique protecteur, représenté sur les amulettes juives ou non. Elle se retrouve dans de nombreux symboles liés à l'hindouisme, au bouddhisme ou à la magie[15].

L'étoile à six branches n’est devenue la représentation du judaïsme, comme l’est la croix latine pour le christianisme, qu’après l’expulsion des Juifs d’Espagne au XVe siècle, et grâce au développement de l’imprimerie.

Informatique

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En informatique, dans le tableau Unicode, le symbole de l'étoile de David est U+2721 (✡).

Symbolique dans l’hindouisme

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L’étoile à six branches dans la tradition hindoue, ou Shatkona (en), symbolise soit Brahma, le dieu créateur, soit la trinité hindoue, la trimurti[45], ou encore c'est un symbole shivaïte. C'est donc un symbole assez commun en Inde, à forte consonance religieuse et sacrée, à l’instar du svastika.

Le Shatkona est un symbole utilisé dans le yantra hindou qui représente l'union de la forme masculine et féminine. Plus précisément, il est censé représenter Purusha (l'être suprême), et Prakriti (mère nature ou matière causale). Souvent, cela est représenté par Shiva / Shakti

Le Shatkona est un hexagramme et est associé au fils de Shiva-Shakti, le dieu Murugan.

Esthétiquement, il est identique à l'étoile juive de David et à la crête Kagome japonaise.

Sceau de la théosophie constitué de plusieurs signes (Om̐, svastika, Ouroboros, masculin, féminin, L’ânkh).

Drapeaux, emblèmes, armoiries

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Drapeau du Burundi

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Le drapeau du Burundi est adopté en 1967. Ses couleurs symbolisent l'espérance pour le vert, les combats pour l'indépendance pour le rouge et l'amour de la paix pour le blanc. Les trois étoiles rouges représentent la devise du pays : Unité, Travail, Progrès.

Drapeau de la République du Burundi par lequel tu peux trouver l'étoile de David
Drapeau de la République du Burundi.

Étoile des brasseurs

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Son usage est attesté dès 1397 dans la communauté des brasseurs. Représentation symbolique de l'alchimie brassicole mettant en œuvre les quatre éléments (terre, feu, eau, air), elle sert au départ à éloigner les esprits malins et les incendies.

Bien qu'ayant eu un développement conjoint à l'étoile de David, son destin est ensuite bien séparé. Bien vite, elle devient une enseigne signalant une brasserie, notamment dans le monde rhénan et bavarois. Elle figure aussi sur les récipients contenant de la bière. En allemand, l'étoile des brasseurs est dite Bierstern ou Brauerstern. Son usage décline à partir du XVIIIe siècle[46].

Enseigne de brasserie à Leipzig.

Drapeau des Karamanides

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Les Karamanides, Qaramanides ou Qaramânoğullar forment une dynastie islamique de Beys turkmènes qui règne au sud de l'Anatolie centrale dans le massif montagneux du Karaman qui sépare Konya de la Méditerranée. C’est le plus puissant beylicat après celui des Ottomans pendant la seconde période des beylicats aux XIIIe – XIVe siècles. Leur territoire était appelé Caramanie Page d'aide sur l'homonymie.

Drapeau des Karamanides.

Drapeau de la Palestine

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L'un des anciens drapeaux de la Palestine mandataire, à partir de 1924, et utilisé par le Yishouv[47], est orné d'une étoile jaune à six branches[48],[49], avant que l'État d'Israël n'adopte son drapeau actuel en 1948[50].

Ancien drapeau de la Palestine.

Actuellement, comme pour beaucoup de pays arabes, le drapeau palestinien reprend les couleurs panarabes du drapeau de la Grande révolte arabe de 1916.

Brischan sur la côte « barbaresque » algérienne

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Le drapeau attribué à la ville portuaire médiévale de Brischan / Brisch (Breshk), entre le XIVe siècle et 1671, une localité que le Book of All Kingdoms publié en 1385[51] situe proche de Béjaïa, entre Cherchell et Ténès en Algérie, montre une étoile de David aux pointes ornementées, que rapporte également l'Atlas catalan[52].

Ancien drapeau de Brischan / Brisch (Breshk) en Algérie.

Drapeau et emblèmes de l'Empire chérifien

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Le drapeau à l'étoile à six branches flotte sur la foire de Fès lors d'une visite du général Lyautey (octobre 1916).

L'étoile de David[53] à six branches dite « étoile chérifienne » figurait sur certains drapeaux de l'Empire chérifien de la dynastie alaouite, au pouvoir depuis le XVIIe siècle, et jusqu'aux protectorats espagnol et français au Maroc[54],[55],[56],[57]. Le fond rouge était la couleur des chérifs de La Mecque[57]

Drapeau du Maroc (années 1920)[58].

Ce drapeau n'est uniformisé avec l'étoile à cinq branches appelée « sceau de Salomon » ou « sceau de Sulayman » sur le drapeau actuel du Maroc qu'en 1915, avec le dahir de Moulay Youssef[59].

De l'avènement de la dynastie alaouite en 1666 et jusqu'à 1954, certaines pièces de monnaie marocaines anciennes (souvent frappées à Fès) comme le fallous (en) de cuivre, présentent à l’avers une étoile à six branches, le revers portant la date à laquelle elles sont émises.

Il en va de même sur les étendards et fanions de nombreuses confréries, sur les emblèmes chérifiens, sur les sceaux marocains, sur des réclames d'entreprises marocaines ou encore les détails architecturaux marocains, tous également ornés de l'hexagramme, étoile à six branches ou « étoile de David » ou « de Salomon », symbole de sagesse, de vie et de santé[60].

Drapeau du bey de Tunis

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À partir de 1837, le pavillon tunisien d'Hussein Bey et d'Ahmed Bey est composé d'une étoile à six branches à l'intérieur d'un croissant[61].

Jusqu'à l'abolition de la monarchie en Tunisie en 1957, le drapeau du souverain tunisien est représenté par un étendard comprenant neuf bandes, dont huit contenaient chacune deux ou trois étoiles à six rais (branches)[62],[63],[64].

Drapeau du bey de Tunis.

Drapeau de l'Australie

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Au début des années 1900, le drapeau de l'Australie montre notamment une étoile blanche à six branches pleines.

Drapeau de l'Australie (1901-1903)

Bannière d'Ulster

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L'Ulster Banner de l'Irlande du Nord, utilisé de 1953 à 1972, est notamment composé d'une étoile à six branches représentant les six comtés de l'Irlande du Nord[65]. L'étoile de la bannière d'Ulster n'est pas composée de deux triangles équilatéraux stricts et l'intersection n'est pas un hexagone régulier.

Même s'il n'est plus officiel, ce drapeau reste couramment utilisé en Irlande par les Unionistes et par certains sportifs lors de manifestations[65].

Bannière d'Ulster (1953-1972)

Armoiries de l'Empire d’Éthiopie

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Les anciennes armoiries de l'empereur d’Éthiopie ou le drapeau impérial comportaient en leur centre une étoile de David, symbolisant l'origine mythique de la dynastie éthiopienne, qui prétendait descendre de la reine de Saba et du roi Salomon[15], et l'importante communauté juive éthiopienne jusqu'au XXe siècle[réf. souhaitée].

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Sens ésotérique

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Ce symbole est le complémentaire du pentagramme. Traditionnellement, le pentagramme représente symboliquement le microcosme, l'Homme (et ses cinq extrémités : quatre membres plus une tête), tandis que l'hexagramme ou sceau de Salomon représente symboliquement le macrocosme, le Monde. En effet, les deux triangles sont supposés désigner l'un la Matière qui monte vers l'Esprit, l'autre l'Esprit qui descend vers la Matière, donc les deux substances de l'Univers (Esprit et Matière) se complétant grâce à deux forces (l'une qui fait descendre, l'autre qui fait monter).

Figure symbolique, selon Eliphas Levi (1887).

Éliphas Lévi, le grand représentant en France du néo-occultisme, identifie hexagramme (« triangle de Salomon ») et monde (« macrocosme ») :

« Le grand Symbole de Salomon. Quod superius sicut quod inferius [mots de la Table d'émeraude des hermétistes : ce qui est en haut est comme ce qui est en bas]… L'unité du macrocosme se révèle par les deux points opposés des deux triangles… Aussi l'univers est-il balancé par deux forces qui le maintiennent en équilibre : la force qui attire et celle qui repousse… Le triangle de Salomon. Plenitudo vocis [plénitude de la voix, en latin]. Binah [lettre hébraïque]. Physis ["nature", mot grec]… Ces deux triangles réunis en une seule figure, qui est celle d'une étoile à six rayons, forment le signe sacré du sceau de Salomon, l'étoile brillante du macrocosme. L'idée de l'infini et de l'absolu est exprimée par ce signe, qui est le grand pentacle, c'est-à-dire le plus simple et le plus complet abrégé de la science de toutes choses. »

— Éliphas Lévi, Dogme et rituel de la haute magie (1854-1861), in Secrets de la magie, Paris, Robert Laffont, coll. "Bouquins", 2000, p. 8, 62-66.

On peut, avec autant de logique, voir dans les deux triangles les représentations du Masculin et du Féminin, dans des sens plus ou moins larges : principe actif et principe passif, pôle plus et pôle moins, Homme et Femme, sexe masculin et sexe féminin. Le triangle « masculin » a sa pointe vers le haut, le triangle « féminin » sa pointe vers le bas.

On peut y voir la rencontre des deux Éléments, Feu et Eau. Le caractère pour le Feu est un triangle pointe vers le haut, traversé par un trait horizontal, celui pour l'Eau un triangle vers le bas, traversé lui aussi par un trait horizontal. Le triangle du Feu a sa pointe vers le haut car la flamme monte ; le triangle de l'Eau sa pointe vers le bas car l'eau coule, tombe, descend. En décomposant l'hexagramme, on voit bien ces deux triangles.

Sceau de Salomon et un pentacle formant l'étoile de David, symbole récurrent dans les cérémonies magiques.

L'ésotériste Omraam Mikhaël Aïvanhov, lui aussi, identifie hexagramme et macrocosme, et il développe les correspondances. Les six pointes représentent successivement, en allant du sommet vers la droite, les six couleurs : bleu (en haut), vert, jaune, orange (en bas), rouge, violet ; six signes zodiacaux : Sagittaire (en haut), Scorpion, Lion, Cancer (en bas), Bélier, Poissons :

« Le triangle du feu contient les trois couleurs : rouge, jaune et bleu. Rouge correspond au Bélier, jaune doré au Lion et le bleu au Sagittaire… Le triangle de l'eau correspond au Cancer, au Scorpion et aux Poissons. Le vert correspond au Cancer, l'orange au Scorpion et le violet aux Poissons… Le triangle de l'eau est celui de la femme, c'est-à-dire du cœur, du côté féminin, passif, de l'amour. Le triangle du feu est celui de l'homme, du principe actif, de la sagesse. Nous devons donc naître de ces deux principes - amour et sagesse - pour pouvoir vivre et entrer dans le royaume de Dieu. Ces deux principes amour et sagesse produisent la vérité… »

— Mikhaël Omraam Aïvanhov (Michaël Ivanoff), Amour, Sagesse, Vérité, Paris, Éditions Izgrev, 1946, p. 21.

Culture juive

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Autres cultures

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Bibliographie

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  • Michel Cazenave (dir.), Encyclopédie des symboles, Le livre de poche, coll. « La pochothèque », 1989, p. 305-306.
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  • Gershon Scholem, La kabbale (1974), trad. (1998), Gallimard, coll. « Folio essais », 2005, p. 547-554.
  • Talmud de Babylone, III, traité Gittin, folio 68a-b. Trad. éd. Verdier.
  • « Dahir du 17 novembre 1915 (9 moharrem 1334) portant description du nouveau drapeau de l'Empire », Bulletin officiel de l'Empire chérifien : Protectorat de la République française au Maroc, no 162,‎ , p. 838 (lire en ligne [PDF]) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  9. Sholem, 1949, op. cit., p. 244 : « On ne le trouve pas du tout dans les synagogues médiévales ou sur les objets de cérémonie médiévaux, bien qu'il ait été retrouvé dans un certain nombre d'églises chrétiennes médiévales, non pas comme symbole chrétien mais seulement comme motif décoratif. L'apparition de ce symbole dans les églises chrétiennes bien avant son apparition dans nos synagogues devrait avertir les interprètes trop zélés. »
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