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Théâtre de Paris

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Théâtre de Paris
Description de l'image Théâtre de Paris, 15 rue Blanche, Paris 9.jpg.
Type Théâtre
Lieu Paris, Drapeau de la France France
Coordonnées 48° 52′ 43″ nord, 2° 19′ 53″ est
Inauguration 1891
Capacité 1 100 et 300
Anciens noms Nouveau-Théâtre (1891-1906)
Opéra-Bouffe (1904)
Théâtre Réjane (1906-1919)
Théâtre Moderne (petite salle)
Direction Richard Caillat et Marc Lesage
Site web www.theatredeparis.com

Carte

Le théâtre de Paris est une salle de spectacles située 15, rue Blanche, dans le 9e arrondissement de Paris. Il abrite une deuxième salle plus petite, la « salle Réjane », anciennement appelée le « Petit Théâtre de Paris ».

Vers 1730, sous le règne de Louis XV, le duc de Richelieu se fait construire un lieu où il peut organiser des spectacles de son choix dans une vaste campagne plantée d'arbres. En 1779, le baron d'Ogni achète l'endroit, qu'il rebaptise Folie-Richelieu. Elle est dirigée par Fortunée Hamelin, une jeune femme très en vue du tout-Paris mondain sous le Premier Empire.

XIXe siècle

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De 1810 à 1812, elle abrite le parc d'attractions du Tivoli. En 1851, l'église de la Sainte-Trinité puis démolie par le baron Haussmann en 1861 pour être reconstruite à son emplacement actuel, une centaine de mètres plus bas, et remplacée par un hall de loisirs qui va de la rue de Clichy à la rue Blanche avec, entre autres, un « skating », une grande patinoire « à roulettes » très en vogue à la Belle Époque.

En 1880, une partie de la patinoire devient grâce aux architectes Aimé Sauffroy et Ferdinand Grémailly le Palace-Théâtre puis, après restauration en 1891 par Édouard Niermans[1], le Casino de Paris.

À la même époque, la patinoire — dont l'accès se fait désormais par la rue Blanche — est démolie pour faire place au Nouveau-Théâtre, qui deviendra le Théâtre de Paris. Son premier directeur, le comédien et metteur en scène Lugné-Poe, ancien collaborateur d'André Antoine, fait découvrir au public parisien le Norvégien Henrik Ibsen et le Suédois August Strindberg avant de partir fonder en 1893 le théâtre de l'Œuvre. Firmin Gémier y crée en 1896 le controversé Ubu roi d'Alfred Jarry.

XXe siècle

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En , Marcel Nancey, qui vient d'être évincé des Bouffes-Parisiens, reprend le bail et y installe son Opéra-Bouffe. Mais lié par un accord permettant à d'autres troupes de s'y produire, il jette rapidement l'éponge, laissant la place à la troupe de l'Œuvre, en alternance avec une série de concerts donnés par l'orchestre Lamoureux.

En 1906, la comédienne Réjane rachète le théâtre qu'elle rénove et auquel elle donne son nom, le théâtre Réjane. Elle y donne entre autres la première française de L'Oiseau bleu de Maurice Maeterlinck en 1911 et reprend avec succès le rôle-titre de Madame Sans-Gêne de Victorien Sardou, qu'elle avait créé au théâtre du Vaudeville en 1893. Marcel Nancey revient en 1913 le temps d'un été programmer quelques opérettes.

En 1914, Réjane vend le théâtre à Madame Rasimi, directrice du Ba-Ta-Clan[2]

Le producteur Léon Volterra, qui vient de quitter le Casino de Paris, rachète la salle en 1918 et, le , inaugure le théâtre de Paris, la comédienne ayant par contrat refusé que le théâtre conserve son nom[3]. Il la dirige jusqu'en 1948, date à laquelle il est remplacé par Marcel Karsenty (créateur des tournées du même nom) et le comédien Pierre Dux.

La comédienne Elvire Popesco prend la direction du lieu en 1955 aux côtés d'Hubert de Mallet et crée une seconde salle de 300 places sous les toits, à la place des ateliers de costumes, qu'elle baptise Théâtre Moderne (qui deviendra, plus tard, le Petit théâtre de Paris). Elvire Popesco quitte la direction en 1965 pour le théâtre Marigny.

La programmation s'ouvre au théâtre musical avec les directions successives d'Alain et Anne de Leseleuc de 1965 à 1975 et de Robert Hossein de 1975 à 1977, avec de nombreuses opérettes et opéras-bouffes d'Offenbach : La Périchole avec Jean Le Poulain, Jane Rhodes et Michel Caron mise en scène de Maurice Lehmann ; La Belle Hélène, mise en scène de Jérôme Savary ; Le Pont des soupirs, mise en scène de Jean-Michel Ribes, etc. S'y donnent aussi des comédies musicales comme Starmania et Cats.

Entre 1977 et 1980[source insuffisante], le théâtre est dirigé par Jérôme Lefranc, Maryvonne Pellay, Bob Piatte comme l'atteste le programme de l'Avare en 1979. S'y jouent des pièces comme Pygmalion de George Bernard Shaw, Vive Henri IV ! ou la Galigaï de Jean Anouilh, L'Avare de Molière[4], les créations de Par delà les marronniers de Jean-Michel Ribes, qui vient d'être remontée au théâtre du Rond-Point par l'auteur, Hôtel particulier de Pierre Chesnot et la reprise de la comédie musicale Bubbling Brown Sugar.

XXIe siècle

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Stéphane Hillel en devient le directeur artistique en , puis le directeur général en 2012.[réf. nécessaire]

En 2010, cinquante théâtres privés parisiens réunis au sein de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP) et du Syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé (SNDTP), dont fait partie le théâtre de Paris, décident de s'unir sous une enseigne commune : les Théâtres parisiens associés[5].

Liste des principaux spectacles

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  • 1931 : Fanny de Marcel Pagnol, avec Orane Demazis, Raimu et Pierre Fresnay

Notes et références

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  1. Jean-François Pinchon, Édouard Niermans, architecte de la Café-Society, 1991
  2. « Le Bonnet rouge », sur Gallica, (consulté le )
  3. Annuaire général du spectacle en France 1942, éd. Guides de commerce de Paris, p. 253
  4. data.bnf.fr
  5. Le théâtre de Paris sur le site officiel des Théâtres parisiens associés.
  6. C'est grâce à cette pièce que François Truffaut la découvre et lui offre son premier rôle au cinéma dans Baisers volés.

Bibliographie

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  • Geneviève Latour, Florence Claval (études réunies par), « Théâtre de Paris. Théâtre Moderne », dans Les théâtres de Paris, Paris, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris. Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Association de la régie théâtrale, (ISBN 2-905118-34-2), p. 176-179

Articles connexes

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Lien externe

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