Les Châtelliers-Châteaumur
Les Châtelliers-Châteaumur | |
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption des Châtelliers, en . | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Fontenay-le-Comte |
Commune | Sèvremont |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Pouzauges |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Francis Tétaud Depuis 2016 |
Code postal | 85700 |
Code commune | 85063 |
Démographie | |
Gentilé | Castelmurois |
Population | 745 hab. (2015) |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 51′ 20″ nord, 0° 49′ 07″ ouest |
Altitude | 161 m Min. 134 m Max. 240 m |
Superficie | 18,34 km2 |
Élections | |
Départementales | Les Herbiers |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Sèvremont |
Localisation | |
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Les Châtelliers-Châteaumur sont une ancienne commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays-de-la-Loire.
Au , elle devient l'une des quatre communes déléguées de Sèvremont[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire municipal des Châtelliers-Châteaumur s'étend sur 1 834 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 161 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 134 et 240 mètres[2],[3].
La commune des Châtelliers-Châteaumur est située à la frontière même de la Vendée, non loin du département voisin des Deux-Sèvres et de sa commune de Saint-Amand-sur-Sèvre. Quatre autres communes la bordent : La Flocellière, Saint-Michel-Mont-Mercure, Les Epesses et Treize-Vents. La commune des Châtelliers-Châteaumur comporte trois petites buttes, l'une à Châtelliers (où se situe l'église), et une autre à Châteaumur (où se situe le château). Une seule rivière la traverse : la Sèvre Nantaise.
Environnement
[modifier | modifier le code]Les Châtelliers-Châteaumur a obtenu deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2013).
Toponymie
[modifier | modifier le code]Durant la Révolution, la commune de Châteaumur porte le nom de « Libre-Mur »[4].
En poitevin, la commune des Châtelliers était appelée « Chatelàe »[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les Châtelliers-Châteaumur formaient autrefois deux paroisses distinctes. Le chef-lieu de la seconde était même de beaucoup le plus important. Châteaumur possédait en effet un château florissant, siège d'une baronnie relevant de Thouars. L'agglomération autour de la forteresse était relativement considérable tandis qu'aux Châtelliers deux ou trois maisons seulement entouraient le modeste clocher. Les deux églises ayant été brûlées à l'époque de la Révolution, et celle des Châtelliers ayant seule été relevée de ses ruines, on réunit les deux paroisses en une seule et le chef-lieu fut fixé aux Châtelliers. Le chef-lieu de la paroisse entraîna celui de Châteaumur en décadence devint ainsi doublement une simple annexe des Châtelliers[pas clair] : « Orpoter illium crescere, me autem minui »[C'est-à-dire ?]. D'après le Grand Gauthier (XIVe), la plus ancienne dénomination des Châtelliers serait De Castellariis. Le pouillé d'Alliot (1648) en signalant le prieuré-cure du Châtellier, traduisait le pluriel officiel par un singulier et depuis lors, on écrit tantôt le Châtellier, tantôt les Châtelliers.
Le site de Châteaumur est mentionné pour la première fois dans un document daté de 950. Très puissante jusqu'à la révolution, cette baronnie qui est détenue par plusieurs familles successives, possède un droit de justice sur 32 paroisses aux alentours.
Au lieu-dit la Marronnière, un souterrain refuge a été découvert[6].
L'ordonnance royale du consacre la réunion des deux paroisses des Châtelliers et de Châteaumur pour ne former qu'une commune. Aux Châtelliers-Châteaumur deux bourgs se regardent. L'un, situé sur la butte à 212 mètres d'altitude, s'organise autour de l'église paroissiale.
L'autre, plus bas, conserve les vestiges d'un donjon XIIe siècle, ancien siège de la baronnie de Châteaumur. Entre ces deux bourgs, un petit centre industriel s'est installé récemment au cœur du Haut Bocage vendéen et au bord de la Sèvre nantaise.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Liste des maires délégués
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 745 habitants, en évolution de +3,91 % par rapport à 2008 (Vendée : +5,7 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
En 2008, Les Châtelliers-Châteaumur comptait 717 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupait le 12 488e rang au niveau national, alors qu'elle était au 11 954e en 1999, et le 215e au niveau départemental sur 282 communes.
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,9 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 52,9 % d'hommes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 20,7 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 16,3 %) ;
- 47,1 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 21 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Châteaumur possède un château du XIIe siècle. La porte d'entrée a conservé son dispositif du pont-levis, en grande partie masqué par les maisons accolées aux murs. Au centre se dresse le donjon.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
- La butte des Châtelliers conserve tous ses secrets. Son sommet qui a probablement servi de camp fortifié à l'époque gallo-romaine possède deux tumulus dont l'origine est inconnue. L'un est surmonté d'une croix de granit, l'autre d'une statue en bronze de la Vierge.
Sous la butte court une galerie de 16 m[18].
- La commune possède aussi deux anciens lavoirs rénovés.
- Le parc des Lavandières, réalisé en 2001, est intégré dans un sentier pédestre. Il permet une promenade au bord de l'eau[19].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Lionel Piva, « La naissance de Sèvremont en pays de Pouzauges », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Commune 33767 », Géofla, version 2.1, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2015 [lire en ligne].
- « Les Châtelliers-Châteaumur », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 96.
- * Ses souterrains-refuges Begaud J.-M., Sarrazin J. & V. (2012), Souterrains-refuges du canton de Pouzauges, Vendée, édition Adane, collections Archéologie des mondes souterrains, 162 p., (ISBN 978-2-9539407-3-2).
- « Jean Arnou, maire de la commune pendant 24 ans, s’est éteint », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Réélection de Marie-Jo Boulay au poste de maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Francis Tetaud a pris ses nouvelles fonctions », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Les élus UDI de la Vendée », sur le site de la fédération de la Vendée de l’UDI [lire en ligne].
- « Conseil municipal du 4 janvier 2016 », laflocelliere.fr, (lire en ligne).
- Sèvremont, « Le conseil », Ballade sèvremontaine, no 13, , p. 2 (lire en ligne [PDF]).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Évolution et structure de la population.
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 380.
- [1].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :