La Motte-Servolex

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La Motte-Servolex
La Motte-Servolex
Centre de la commune avec le mont du Chat en arrière-plan.
Blason de La Motte-Servolex
Blason
La Motte-Servolex
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Grand Chambéry
Maire
Mandat
Luc Berthoud
2020-2026
Code postal 73290
Code commune 73179
Démographie
Gentilé Motterains
Population
municipale
12 299 hab. (2021 en augmentation de 4,84 % par rapport à 2015)
Densité 412 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 51″ nord, 5° 52′ 42″ est
Altitude Min. 232 m
Max. 1 440 m
Superficie 29,85 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chambéry
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de La Motte-Servolex
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Motte-Servolex
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La Motte-Servolex
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La Motte-Servolex
Liens
Site web mairie-lamotteservolex.fr

La Motte-Servolex (prononcer [la mɔt sɛʁvɔle][1] ou [la mɔt sɛʁvɔlɛks]) est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle fait partie de l'agglomération chambérienne et de Grand Chambéry dont elle est la seconde commune en nombre d'habitants, ainsi que la quatrième commune du département de plus de 10 000 habitants après Chambéry, Aix-les-Bains et Albertville.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La Motte-Servolex est une commune du département de la Savoie située dans l'agglomération chambérienne, au nord de Chambéry. La commune, de 2 985 hectares (soit plus encore que la commune de Chambéry - 2 100 hectares), s'étend des sommets de la chaîne de l'Épine à l'ouest à la plaine alluviale de la cluse de Chambéry séparant les Alpes (massif des Bauges) du Jura (Épine et mont du Chat).

L'étendue de la Motte-Servolex fait que la commune possède un chef-lieu ainsi que plusieurs hameaux et lieux-dits, pour la plupart situés sur les premiers reliefs jurassiens. Parmi eux, Villard-Péron ou le Tremblay plus au nord. L'extrémité sud du lac du Bourget est par ailleurs située à moins d'un kilomètre du Tremblay qui marque la limite nord de la commune, jouxtant celle du Bourget-du-Lac.

La Motte-Servolex est également longée par la Leysse sur son extrémité est, dans laquelle divers cours d'eau descendant de l'Épine se jettent après avoir traversé la commune.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes de La Motte-Servolex sont Chambéry à l’est et sud-est, Saint-Sulpice au sud, Nances et Marcieux (courte limite) à l'ouest, Verthemex au nord-ouest (communes situées sur le versant ouest du massif de l’Épine et du Mont du Chat), le Bourget-du-Lac au nord et Voglans au nord-est.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 164 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambéry-Aix », sur la commune de Voglans à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 203,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records CHAMBERY-AIX (73) - alt : 235m, lat : 45°38'28"N, lon : 5°52'40"E
Records établis sur la période du 01-07-1973 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,7 −0,4 2,5 5,6 10 13,5 15 14,6 11,3 7,7 3,1 0 6,8
Température moyenne (°C) 2,9 4,1 8 11,4 15,6 19,4 21,4 20,9 16,8 12,3 6,9 3,4 11,9
Température maximale moyenne (°C) 6,4 8,5 13,4 17,3 21,3 25,3 27,8 27,1 22,3 17 10,6 6,9 17
Record de froid (°C)
date du record
−19
07.01.1985
−14,4
05.02.12
−10,3
02.03.05
−4,6
13.04.1986
−1,4
06.05.1979
2,8
05.06.1975
5,4
08.07.1978
5
31.08.1986
1
30.09.1995
−4,3
31.10.1997
−10,8
27.11.05
−13,5
30.12.1976
−19
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,9
02.01.03
20,7
23.02.17
25,1
26.03.06
29,5
28.04.12
32,7
25.05.09
36,7
19.06.22
38,8
07.07.15
40,5
24.08.23
32,1
10.09.23
29
02.10.1985
23,3
06.11.1997
22,7
18.12.1989
40,5
2023
Ensoleillement (h) 766 1 018 1 578 1 762 2 023 2 363 2 616 2 371 1 807 1 238 745 663 18 949
Précipitations (mm) 102,6 79,1 93,1 87,9 101 94,5 91,7 97,6 104,3 113,3 114,6 124,2 1 203,9
Source : « Fiche 73329001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Passage de l'A43 sur la commune juste avant son entrée sous l'Épine.

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'autoroute A43 en direction de Lyon. L'entrée est du tunnel de l'Épine ainsi que l'échangeur pour l'A41 Nord vers Annecy et la voie rapide urbaine de Chambéry (VRU) sont également situés sur son territoire.

L'accès direct à la Motte-Servolex depuis la VRU se fait au niveau de la sortie située à un kilomètre de l'échangeur.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Deux lignes de chemin de fer passent à proximité de la Motte-Servolex : la ligne de la Maurienne (de Culoz à Modane via Aix-les-Bains et Chambéry) à l'est et la ligne Saint-André-le-Gaz - Chambéry au sud permettant de rejoindre Lyon. La gare la plus proche est donc la gare de Chambéry-Challes-les-Eaux située à 5 kilomètres au sud à partir de laquelle des liaisons TGV pour Paris et Milan existent ainsi que TER pour Lyon, Grenoble, Annecy et Genève.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Bus à La Motte-Servolex en 2017.

La commune est desservie par le réseau de transports en commun du Grand Chambéry, Synchro Bus, exploité par la société Keolis Chambéry dans le cadre d’une délégation de service public.

La ville est aussi desservie par les bus de la compagnie Ondéa, chargée elle de couvrir l'agglomération aixoise.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Chambéry - Savoie, situé d'ailleurs en partie sur la commune (l'autre partie étant sur celle du Bourget-du-Lac).

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La Motte-Servolex dispose de nombreuses pistes cyclables. Les cyclistes peuvent utiliser un axe spécifique qui leur est réservé et qui leur permet de relier successivement les communes de Chambéry, Cognin et la Motte-Servolex jusqu'au Bourget-du-Lac. Une passerelle a été établie au-dessus de la Leysse permettant de rejoindre l'Avenue Verte nord qui mène jusqu'au lac du Bourget.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Motte-Servolex est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[11] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (40,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (42 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), zones urbanisées (12 %), cultures permanentes (6,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), terres arables (5,4 %), prairies (4,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %)[16].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Hameaux, bourgades, lieux-dits, écarts[modifier | modifier le code]

Entrée à la Motte-Servolex et dans le hameau de la Villette.

La Motte-Servolex est composée d'un bourg principal qui se situe en plaine et de nombreux villages et hameaux. Ceux-ci sont : Barbizet - Barby - Bellegarde - Beauvoir - Berthollet - Bissy - Bollonnes - Buirat - La Catonnière - Cattis - Chatel - les Champagnes - les Chantres - le Cheminet - la Côte Chevrier - Cote du Noiray - Curtine - Coua - Dijou - Domaine de Reinach - L'Erier - la Ferme du Bon Pas - le Fort - les Granges - les Janon - Ma Campagne - Molassier - Montarlet - Montaugier - Montessuie - les Moulins - le Noiray - Panloup - la Pérouse - Pingon - le Pont de la Charrière - Pouli - Pré-Marquis - Ronjoux - les Roussettes - la Salle - la Servannière - Servolex - les terrasses de Bellosère - la Tessonnière - le Tremblay - le Villard - Villard-Marin - Villard-Peron - la Villette.

Le bourg de la commune, en raison de son développement démographique, tend à se rapprocher sans cesse un peu plus de l'agglomération chambérienne pour ne former qu'un seul tissu urbain.

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom actuel de la commune résulte de l'union, décidée en 1794, des deux paroisses jusqu'alors indépendantes l'une de l'autre : La Motte-Montfort et Servolex. Par son baptême civil, cette nouvelle entité reçu l'appellation à tiroirs de : La Motte-Montfort Servolex[17],[18]. Le nom est utilisé jusqu'en 1806, où il est simplifié[18]. La forme actuelle de La Motte-Servolex est utilisée à partir de 1802[19],[20].

Le nom de La Motte-Montfort Servolex est jugé inconfortable à l'écriture, et peut-être exaltant encore un relent d'ancien régime par les Montfort, on unit dans un vocable simplifié La Motte à Servolex par le signe graphique prévu à cet effet : le trait d'union, et ceci dès 1808[réf. nécessaire].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Mouota (graphie de Conflans) ou La Rovouère/Ravouère (ORB)[21].

La Motte Montfort[modifier | modifier le code]

La première mention du lieu, La Mota, remonte au début du XIIe siècle, dans le Cartulaire de Grenoble (1108)[19]. On trouve ensuite successivement Ecclesia de Mota, parfois Motta (1274), Prioratus de Mota (1340), Ecclesia prioratus et cure Sancti Johannis de Mota (1497)[19].

L'ancienne paroisse portait le nom de La Motte de Montfort. Son nom provient de la butte sur laquelle elle était installée[22] et du nom de la seigneurie qui s'est développée à cet endroit[20].

Servolex[modifier | modifier le code]

La paroisse indépendant de Servolex est mentionnée pour la première fois au début du du XIIe siècle, dans le Cartulaire de Grenoble, sous la forme Ecclesia de Servolaix (1100)[23],[18]. On trouve ensuite successivement Charvolay (1232), Parrochia de Mota et Servolex (1272), de Cervolay (1356, nom d'homme), Ecclesia parrochialis de Cervolay (1414), Curatus de Cervolex (1434), Servolay (1488), Ecclesia Sancti Stephani de Cervollay (1497), puis sur les cadastres les formes Cervolex, Servolex et Servolay[23],[24].

Pour Adolphe Gros, ces formes sont des « graphies inexactes de Servolet »[23]. Le nom dérive de Sarvaz, associé au suffixe collectif -ex, du latin silva/ silvula, désignant une petite forêt[20],[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Un prieuré, dédié à saint Jean Baptiste et placé sous la règle de Saint-Augustin, se développe à partir du XIIe siècle[25].

Sur le tertre trône l'église Saint-Jean-Baptiste aux flancs de laquelle sont venus s'accrocher un prieuré (démoli en 1925) et un château, propriété des Pingon, puis des Costa, avant de devenir pensionnat des frères des écoles chrétiennes, puis lycée technique privé toujours en activité.

C'est au pied de cette motte que se structure progressivement le « centre », d'abord simple village, puis bourg, accueillant école, mairie, commerces, artisans et cafés.

La paroisse de Servolex était dédiée à saint Étienne. L'église est vendue comme un bien national et a disparu vers 1805[26].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle Pour hâter les progrès de l'agriculture et de l'hygiène (il n'y avait généralement pas d'égout et chaque cuvette marécageuse recueillait les eaux usées des habitats de l'amont)[27], et pour maitriser les inondations et les zones humides alors jugées malsaines, d'importants drainages sont réalisés, qui augmentent les flux que la vallée du Rhône doit absorber en aval, et causent l'apparition de nouvelles zones marécageuses, alors que l'administration accélère les travaux d'aménagement et d'artificialisation des berges du bassin du Rhône, en endiguant de nombreux cours d'eau[28]. En 1840 d'importantes inondations surviennent malgré ces digues. Les Ponts et Chaussées décident alors de créer le Service Spécial du Rhône.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le centre bourg a fait l'objet au début des années 1990 d'une restructuration complète intégrant la construction de logements par l'OPAC de Savoie, d'un nouvel hôtel de ville adjoint à l'ancienne mairie qui date de la fin de la période sarde, d'une bibliothèque municipale et d'une salle d'exposition portant le nom d'espace culturel de la Conciergerie, en mémoire de l'édifice de ce nom qui s'élevait à cet emplacement.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération Chambéry métropole - Cœur des Bauges.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de La Motte-Servolex après les élections municipales de 2020 :

Groupe Président Effectif Statut
Tous Motterains Luc Berthoud 33 Majorité

La répartition des sièges au sein du Conseil municipal de La Motte-Servolex était la suivante lors des les élections municipales de 2014 :

Groupe Président Effectif Statut
Tous Motterains Luc Berthoud 28 Majorité
Partenaires pour La Motte-Servolex Jean-Noël Parpillon 3 Opposition
Défendre et Servir les Motterains Patrick Pendola 2 Opposition

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Résultats des derniers scrutins électoraux
1er score 2e score Participation
Élection présidentielle de 2017 66,04 % pour Emmanuel Macron (LREM) 39,96 % pour Marine le Pen (RN)
Élections européennes de 2014 27,77 % pour Renaud Muselier (UMP) 21,51 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) 49,06 %
Élections municipales de 2014 68,21 % pour Luc Berthoud (DVD) 18,00 % pour Jean-Noël Parpillon (DVG) 65,84 %
Élections législatives de 2012 59,49 % pour Dominique Dord (UMP) 40,51 % pour Alain Caraco (EELV) 60,11 %
Élection présidentielle de 2012 56,88 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) 43,12 % pour François Hollande (PS) 86,32 %
Élections régionales de 2010 48,10 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) 39,57 % pour Françoise Grossetête (UMP) 56,71 %
Élections cantonales de 2008 55,97 % pour Jean-Pierre Vial (UMP) 44,03 % pour Béatrice Rosset (PS) 66,91 %

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis 1945, cinq maires se sont succédé :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1965 Jean Cabaud DVD Conseiller général du canton de La Motte-Servolex (1958 → 1965)
1965 janvier 1986 Jacques Hochard CD puis UDF Directeur de CAF
Conseiller général du canton de La Motte-Servolex (1965 → 1976 puis 1982 → 1994)
Conseiller régional de Rhône-Alpes
janvier 1986 mars 2001 Jean Germain UDF Ingénieur horticole et agronome retraité
Conseiller général du canton de La Motte-Servolex (1994 → 2001)
mars 2001 mars 2008 Gérard Perrier Les Verts Enseignant-chercheur
Vice-président de Chambéry métropole (2001 → 2008)
mars 2008 En cours
(au 30 juin 2020)
Luc Berthoud UMP-LR Permanent politique
Conseiller départemental du canton de La Motte-Servolex (2015 → )

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[29].

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de La Motte-Servolex est jumelée avec plusieurs autres villes étrangères. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels.

Voici la liste des villes ayant passé un jumelage avec la commune de La Motte-Servolex :

Population et société[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Motterains[20].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 12 299 habitants[Note 4], en augmentation de 4,84 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
2 2042 5862 7773 0333 7113 8433 6933 4533 249
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
3 3763 4043 2953 0613 0722 8702 7302 6032 680
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 3732 4082 4352 6012 8002 8452 7863 2715 253
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
7 1829 34910 91211 71411 31711 68012 299--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 26,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 613 hommes pour 6 319 femmes, soit un taux de 52,96 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,04 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,1 
6,8 
75-89 ans
9,6 
19,3 
60-74 ans
19,1 
20,9 
45-59 ans
20,4 
17,7 
30-44 ans
17,8 
16,6 
15-29 ans
14,4 
17,9 
0-14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département de la Savoie en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
7,1 
75-89 ans
9,8 
16,9 
60-74 ans
17,8 
21,2 
45-59 ans
20,5 
18,9 
30-44 ans
18,4 
17,1 
15-29 ans
15,2 
18 
0-14 ans
16,4 

Ménages[modifier | modifier le code]

Le nombre total de ménages motterains est de 4 264. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages
Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
La Motte-Servolex 27,1 % 29,2 % 19,3 % 17,5 % 5,3 % 1,6 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[34]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune de La Motte-Servolex comporte quatre écoles maternelles et primaires, deux collèges et deux lycées[35].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Cultures urbaines

Depuis une dizaine d’années[Quand ?], la ville de La Motte-Servolex s’est ouverte aux cultures urbaines sous toutes ses formes d’expression (graff, hip-hop, skate, slam, rap) et s’attache à les promouvoir. Ainsi, l’art urbain a investi la ville à travers des espaces d’expression libre en centre-ville et des créations de fresques street-art lors d’événements. La Motte-Servolex accueille un « Mur » dans le centre-ville.

Le MUR, acronyme de modulable, urbain et réactif, est une association française fondée en 2003 et dont l'objet est de promouvoir l'art contemporain et l'art urbain en particulier. L'association propose à des artistes urbains de s'exposer de manière éphémère sur un mur. La nouvelle œuvre remplaçant la précédente, elle perpétue ainsi le principe d'un art urbain éphémère. Actuellement[Quand ?] de nombreux MURS ont vu le jour dans toute la France[36].

Un mur dans le centre-ville de La Motte-Servolex a été mis à disposition de l’association LE M.U.R LMS créée le 5 septembre 2020 à La Motte-Servolex qui est chargée de la programmation annuelle, des artistes issus de divers horizons artistiques et venant du monde entier. L’inauguration du mur a eu lieu le 3 octobre 2020 avec Sock Wild Sketch, artiste peintre illustrateur originaire d'Avignon, qui été le premier à venir s’exprimer sur le mur de La Motte-Servolex.

Nuit de la Création

La Nuit de la Création est organisée chaque 1er samedi du mois d’octobre depuis 2007. Cette soirée, inscrite dans la manifestation européenne "Nuit blanche Paris" permet de découvrir la pluralité de l’art contemporain sous une forme à la fois interactive et ludique, avec pour fil rouge les thèmes de la rencontre et des nouvelles technologies. Spectacles, arts numériques, performances sont au rendez-vous, en accès libre dans le centre-ville.

La Conciergerie

La conciergerie de La Motte-Servolex est un lieu consacré à l'art contemporain. Les expositions s'orientent vers la jeune création, les images en mouvement et les arts numériques[37].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

La Motte-Servolex dispose un parcours de santé situé à côté de l'association le CLEM, 50 avenue Alphonse-Daudet.

Football[modifier | modifier le code]

  • L'Union Sportive Motteraine est un club de football créé officiellement en 1941, bien que l'on retrouve des matchs amicaux joués sous les couleurs de la Motte-Servolex dès 1929. Depuis les années 1990 à nos jours, l'équipe fanion oscille entre le championnat d'Excellence et la Promotion d'Honneur Régionale[38].
    • Vainqueur de la Coupe Dupuy (Coupe de Savoie) : 2008
    • Champion d'Excellence : 2005
    • Vice-Champion d'Excellence : 1998, 2015
Gymnastique
  • L'Étoile Motteraine.
Rugby

Judo

Cyclisme

Médias[modifier | modifier le code]

Radios et télévisions[modifier | modifier le code]

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie. La chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse quant à elle des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. Enfin, France 3 et sa station régionale France 3 Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines[modifier | modifier le code]

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré ainsi que les hebdomadaires l'Essor savoyard et la Vie Nouvelle.

Internet[modifier | modifier le code]

La Motte-Servolex a été récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » en 2012 (@@)[Note 5].

Économie[modifier | modifier le code]

Banlieue résidentielle de Chambéry, on y trouve aussi des activités commerciales, artisanales et agricoles.

Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[41],[42].

Emploi[modifier | modifier le code]

Une communauté Emmaüs s'est créée en 1982[43].

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

Le siège de l'entreprise de distribution automobile Jean Lain Mobilités se trouve à La Motte-Servolex.

Technopole[modifier | modifier le code]

La Motte-Servolex accueille le site de Savoie Technolac. Celui-ci regroupe l'université Savoie Mont Blanc, l'Institut national de l'énergie solaire (INES) et des entreprises spécialisées, comme Energy Pool (effacement énergétique) et le CIH d’EDF (ingénierie hydraulique) ou encore Certisolis (certification solaire) ainsi que des centres de recherche.

Référent national de la filière énergies-bâtiment1, Savoie Technolac rassemble 230 entreprises innovantes, 1 000 chercheurs et 5 000 étudiants, soit un bassin de 4 000 emplois.

Le site va doubler ses capacités d'accueil des entreprises d'ici à 2030 pour accueillir 18 000 résidents.

Plus gros incubateur de Auvergne-Rhône-Alpes[réf. souhaitée], Savoie Technolac propose un dispositif d'accompagnement à la création d'entreprises : la base d'Incubation, notamment dans le milieu solaire, ainsi qu'un incubateur destiné aux étudiants.

  • La base d’incubation de Savoie Technolac accompagne les créateurs d’entreprises de la filière des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (solaire, hydraulique, smart grid…)12 ;
  • L'incubateur étudiants s'adresse à tous les étudiants porteurs de projet, dans le cadre de leur cursus universitaire ou en parallèle, et quelle que soit la filière et l’année d’études.

Commerce[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments principaux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Jean-Baptiste.

Les monuments les plus remarquables de la commune sont le monument aux morts et l'église Saint-Jean-Baptiste Logo monument historique Classé MH (1984)[44]. Cette dernière était flanquée jusqu'au début du siècle d'un prieuré du XIe siècle. Sa base, de forme carrée, possède encore au premier étage des éléments de défense qui permettent de le dater comme un vestige roman remanié à différentes époques. Décapité en 1794, il fut reconstruit en 1809, puis équipé d'un beffroi pour deux cloches. Cette église a fait l'objet de modifications et d'agrandissements successifs. En 1829, sur les plans de l'architecte Trivelli, beau-frère du général de Boigne, la nef centrale qui est de style gothique du XIIIe siècle est prolongée par un nouveau chœur ; l'ancien, qui devait comporter un chevet plat, devient alors l'avant-chœur sur lequel se greffent au nord la chapelle des Costa de Beauregard et, au sud, la chapelle de la Vierge.

Les châteaux[modifier | modifier le code]

La Motte-Servolex est aussi une ville de châteaux et de maisons fortes, qui appartiennent tous pratiquement à des propriétaires privés. Quelques-uns conservent les traces d'une histoire particulière :

  • Le château de Servolex : situé dans le hameau de Servolex, ce château date du XIXe siècle. Il comporte un corps de logis encadré par quatre tourelles. Il a appartenu à Xavier de Vignet, puis à Eugène de Morand et à son épouse, Marie-Alix de Vignet, nièce d'Alphonse de Lamartine qui vint faire des séjours à Servolex et l'a décrit dans ses Confidences (T.XI, p. 28-29). Le château est transmis successivement aux familles Gonon, Marin, Barral Rousseau et Gaillard ;
  • Le château du Ronjoux : château fondé au XVIIIe siècle par la famille Aubriot de La Palme, à mi-colline au-dessus du lac du Bourget. Il appartient à François Buloz, fondateur de la Revue des Deux Mondes. Il accueille George Sand et de nombreuses personnalités de son temps. Le domaine est passé, avant 1939, à Marie-Louise Pailleron et à ses fils ;
  • Le château de Pingon : situé sur la route de Chambéry, le château, de style Renaissance construit vers 1480, appartient à la famille de Pingon, parente de l'historiographe savoyard Emmanuel-Philibert de Pingon. En 1901, le château est acheté par la comtesse de Buttet, petite-fille du général de Boigne, puis transmis à la famille de Boigne[réf. souhaitée] ;
  • Le château Reinach : possession des Morand au XVIIIe siècle, puis des Costa de Beauregard avant d'être acquis par Théodore Reinach, en 1901. En 1936, il est donné au département de la Savoie qui le transforme en centre médico-pédagogique, puis en préventorium et en lycée agricole ;
  • Le château de la Motte-de-Montfort, dont l'origine remonte au XIVe siècle, a été réaménagé notamment en 1936. Il fut le centre d'une ancienne mestralie. À remarquer la chapelle castrale gothique ;
  • La maison forte de La Catonnière : demeure blanche à tourelles, située sur la route de Villard-Péron, est fondée au XVe siècle. Elle est la résidence des familles Guilliermin au XVIIe siècle, Perrin au XVIIIIe siècle et du Noyer de Lescheraines au XIXe siècle ;
  • La Maison forte de La Curtine : située au-dessus du torrent de La Curtine, cette demeure date du XVIe siècle. Elle passe successivement aux familles Mollier, Joly, Rey et Dupasquier ;
  • La maison forte du Tremblay : située sur la route de Villarcher, cette maison date du XVIIe siècle. Elle appartient à Michel Favre, maître auditeur à la Chambre des Comptes de Chambéry, puis passe à Gaspard-Augustin Laurent de Sainte-Agnès, archevêque de Tarentaise. Depuis 1783, jusqu'à la fin du XXe siècle, elle a été la propriété de la famille de Morand de Gonfignon, descendante de Félicité-Clémentine Costa de Beauregard[45].

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune confirme le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[46].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La ville de La Motte-Servolex s’attache à promouvoir la culture par le biais de ses équipements culturels et de leurs événements. À ce titre, la ville bénéficie de plusieurs équipements culturels :

La salle de spectacle Saint-Jean

Construite en 1930 par le curé Joseph Jacquier comme salle des fêtes paroissiale accueillant des compagnies de théâtres, galas et projections cinéma, la salle devient municipale en 1969.

La salle de spectacle Saint-Jean a été rénové en 2017-2018 avec une réfection totale du hall d’accueil, de la salle avec notamment l’aménagement de gradins en partie rétractables, de la scène et des loges. L’aspect environnemental a également été favorisé avec l’installation d’une centrale photovoltaïque de 120 m2 permettant une autonomie électrique du bâtiment et même au-delà puisque le surplus d’énergie alimente la maison de la musique Vladimir Cosma et la maison des associations.

La salle est entièrement accessible à tous les publics, et peut accueillir 209 personnes en configuration assise et 300 personnes avec un public debout devant la scène. La programmation culturelle de la salle de spectacle propose une multitude de propositions artistiques : musique du monde, danse, cirque, humour, théâtre, spectacle jeune public, projections de films[47].

La Conciergerie

Créée en 1992, la salle d’exposition La Conciergerie doit son nom à l’emplacement sur lequel elle a été construite, c'est-à-dire la conciergerie du Lycée professionnel Saint-Anne, anciennement « Pensionnat des frères »[18].

La Conciergerie est un espace d’exposition consacré à l’art contemporain et aux nouvelles images numériques. Elle présente des expositions individuelles et collectives d’artistes émergents, d’artistes de renommée internationale ou, par le biais des collections des FRAC, du CNAP ou de privés.Des résidences de recherche ou de production (accueil, soutien technique, aide à la production) sont programmées, une par an en moyenne, pour permettre aux artistes qui le désirent de réaliser une exposition in-situ. Les résidences ont une durée d’une semaine à un mois maximum, en fonction du projet[48].

Afin de laisser l’art contemporain accessible à tous, l’espace d’exposition est gratuit et peut être tout spécialement ouvert en fonction des besoins et disponibilités. Un médiateur est présent sur chaque ouverture de la salle pour une visite commentée. L’équipe de la Conciergerie accueille et accompagne dans les visites, qu’elles soient individuelles ou collectives. L’accueil des groupes et classes peut se faire sous la forme d’une visite commentée et/ou d’une rencontre avec l’artiste, s’il est présent[48].

Maison de la musique Vladimir Cosma

L’école de musique de La Motte-Servolex est municipale, elle compte près de 300 élèves et 18 professeurs. Les instruments enseignés sont : accordéon, alto, batterie, clarinette, clavier synthétiseur, cor d’harmonie, flûte traversière, flûte à bec, hautbois, piano, guitares classique, électrique et d’accompagnement, guitare basse, percussions d’orchestre, saxophone, technique vocale, trompette, trombone, tuba, violon, violoncelle[49].

Bibliothèque des deux mondes

Construite en 1992, la bibliothèque et médiathèque municipale a pris le nom «Des Deux Mondes», en clin d’œil à la revue parisienne créée par François Buloz qui fut propriétaire du château de Ronjoux au XIXe siècle à La Motte-Servolex[18].

Depuis le , les bibliothèques de La Ravoire, Chambéry, La Motte-Servolex, Barberaz, Challes-Les-Eaux et Saint-Baldoph se sont associées pour former "le bouquet des bibliothèques". Une seule carte emprunteur permet désormais d'avoir accès à l'ensemble des ressources de ces bibliothèques, soit près de 500 000 documents[50].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

les familles
les personnalités

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de La Motte-Servolex

Les armes de La Motte-Servolex se blasonnent ainsi : Tranché : au premier gironné d'azur et de gueules de six pièces à la foi d'or brochant sur le tout, au canton senestre aussi de gueules chargé d'une croix d'argent, au second d'azur aux trois pommes d'or en orle ; à la cotice d'or brochant sur la partition[52](1973).

On sait très peu de chose sur ce blason...

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour La Motte-Servolex[40] :
    • 2012 « @@ »
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre La Motte-Servolex et Voglans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chambéry-Aix », sur la commune de Voglans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Chambéry-Aix », sur la commune de Voglans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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  21. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21.
  22. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 373.
  23. a b et c Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 354073.
  24. a et b Henry Suter, « Sarvaz », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  25. Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 153, « Souvenirs religieux ».
  26. Pierre Berthod, Richesses artistiques et architecturales du Canton de La Motte-Servolex, Connaissance du Canton.
  27. Gouvert A (1833) Mémoire sur les marais en Savoie considérés sous le rapport de l'hygiène et de l'agriculture. Précis de topographie médicale sur la vallée qui s'étend de Chambéry au Lac du Bourget et particulièrement sur la commune de La Motte-Servolex. Mémoire de la Société Royale Académique de Savoie, (Chambéry), 6 : 49-169
  28. Jacquet François (2007) Étude de faisabilité du retour de la Loutre d'Europe (Lutra lutra) en Haute-Savoie thèse de Doctorat vétérinaire, École nationale vétérinaire d'Alfort (soutenue 2007-11-29)
  29. FICHE | Agenda 21 de Territoires - La Motte-Servolex, consultée le 26 octobre 2017
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Motte-Servolex (73179) », (consulté le ).
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Savoie (73) », (consulté le ).
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  42. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
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  45. Michèle Brocard, Les châteaux de Savoie, Cabédita, Saint-Gingolf, 2004[réf. non conforme].
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  52. GASO - Banque du blason - 73179.