Voglans

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Voglans
Voglans
Vue de Voglans depuis le mont du Chat.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Lac
Maire
Mandat
Yves Mercier
2020-2026
Code postal 73420
Code commune 73329
Démographie
Population
municipale
1 969 hab. (2021 en augmentation de 6,32 % par rapport à 2015)
Densité 426 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 01″ nord, 5° 53′ 47″ est
Altitude Min. 231 m
Max. 392 m
Superficie 4,62 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chambéry
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Motte-Servolex
Législatives Première circonscription
Localisation
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Voglans
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Voglans
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Voglans
Liens
Site web mairie-voglans.fr

Voglans est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le département de la Savoie entre les communes Chambéry et Aix-les-Bains et à proximité du lac du Bourget.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Voglans est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[4] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (30,6 %), zones urbanisées (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), forêts (5,3 %), zones humides intérieures (0,9 %)[9].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • D'origine burgonde, dériverait d'un primitif Wôkilingos, dérivé du nom propre Wokila.
  • Anciennement : Voglen, Vouglens.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Voglyan, selon la graphie de Conflans[10].

Histoire[modifier | modifier le code]

Aimon/Aymon, seigneur de Chambéry, fonde le prieuré de Voglans en 1042[11].

En 1335, le comte de Savoie se substitue à Voglans aux droits de l'abbaye de la Novalaise en lui donnant en échange des terres dans le Piémont[12][réf. incomplète].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2008 Bernard Vincent    
mars 2008 En cours Yves Mercier    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

En 2021, la commune comptait 1 969 habitants[Note 3], en augmentation de 6,32 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
381336370662700769732712802
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
700671661634656575609515524
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
479525503503502572699824831
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
8981 0151 4471 6391 6951 8851 969--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

De 1877 à 1945, la société Gerland y a exploité une mine de lignite, utilisée pour le chauffage et la production d'électricité. L'ancienne usine de traitement de lignite de Voglans qui subsiste sert aujourd'hui d'entrepôt.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2015, la commune de Voglans obtient une seconde fleur au label « ville fleurie » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[17].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La famille Salteur de la Serraz qui habitait le château devenu l'actuelle mairie.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  10. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  11. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 33, vol. 2. (présentation en ligne)
  12. Gabriel Pérouse, Les environs de Chambéry : Guide historique et archéologique, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », (réimpr. 1993) (1re éd. 1926), 389 p. (ISBN 978-2-908697-47-6, lire en ligne).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « VOGLANS », sur cnvvf.fr (consulté le ).