Curienne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Curienne
Curienne
La mairie de Curienne et la pointe de la Galoppaz.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Grand Chambéry
Maire
Mandat
Stéphane Bochet
2020-2026
Code postal 73190
Code commune 73097
Démographie
Gentilé Curiennais
Population
municipale
682 hab. (2021 en augmentation de 0,89 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 34′ 01″ nord, 6° 00′ 37″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 1 290 m
Superficie 8,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Alban-Leysse
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Curienne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Curienne
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Voir sur la carte topographique de Savoie (département)
Curienne
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Curienne
Liens
Site web mairie-curienne.fr

Curienne est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle est l'une des 58 communes du parc naturel régional du massif des Bauges.

Géographie[modifier | modifier le code]

Curienne est située au sud du parc régional du massif des Bauges, sur les flancs du mont Saint-Michel (895 m). Elle est membre de la communauté d'agglomération Chambéry métropole - Cœur des Bauges.

Entrée sud du chef-lieu de Curienne.

Outre le chef-lieu, le territoire de la commune regroupe plusieurs hameaux :

  • le Boyat ;
  • le Fornet ;
  • là-Bas ;
  • Mongelas ;
  • Montmerlet, dominé par la chapelle du mont Saint-Michel (1879) ;
  • les Vachers ;
  • Vernay.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Liaisons aériennes[modifier | modifier le code]

Le territoire de Curienne ne dispose d’aucun aéroport ou aérodrome, mais l’aéroport de Chambéry-Savoie, situé sur la commune de Voglans, propose de nombreux vols à destination de l’international et dispose également d’un aérodrome utilisé pour le loisir.

L’aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux, située sur la commune voisine de Challes-les-Eaux, est utilisé principalement pour le loisir et est utilisé au quotidien par de nombreux planeurs.

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

Le territoire de Curienne est coupée en deux par les D11 (qui relie Barby à Cruet) et D21 (qui relie Saint-Jeoire-Prieuré à Thoiry), qui se croisent au niveau du hameau nommé Le Boyat.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le territoire communal n’étant pas traversée par le chemin de fer, aucun train ne dessert la commune. La gare la plus proche est celle de Chambéry - Challes-les-Eaux, située dans le centre-ville de Chambéry.

Depuis celle-ci, il est possible de se rendre dans plusieurs villes, tant à l’échelle régionale que nationale, notamment Aix-les-Bains, Albertville, Annecy, Grenoble, Lyon, Valence, Marseille, Paris. En hiver, il n’est pas rare que des liaisons vers l’international soient proposées, principalement en raison des stations de ski alpines. Parmi ces navettes hivernales, on peut noter les trains à destination d’Amsterdam (Thalys), de Bruxelles (Thalys), de Genève, de Londres (Eurostar), de Milan ou encore de Turin.

Bus[modifier | modifier le code]
Un car circulant sur la ligne 13 du réseau STAC, ici à Saint-Alban-Leysse, en mai 2017.

Le territoire communal est desservi par deux lignes de bus du réseau STAC, géré conjointement par Chambéry Métropole - Cœur des Bauges et Transdev Chambéry. Les lignes concernées sont :

  • la ligne  13 , qui entre dans la commune par l’ouest et en sort par le nord, relie le parc-relais de La Trousse, situé à La Ravoire, à La Thuile. Elle dessert trois arrêts sur le territoire curiennais (“Curienne Chef-Lieu”, “Montmerlet” et “Le Boyat”).
  • la ligne  14 , qui entre dans la commune par le sud et en sort par l’est, relie le Lycée du Granier, située dans la commune de La Ravoire, à La Thuile. Elle dessert deux arrêts dans la commune (“Le Fornet” et “Le Boyat”).

En heures creuses, ces lignes sont assurées en Transport à la demande, ce qui permet, en réservant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitée, d’être récupéré par un bus et déposé au parc-relais de La Trousse ou au Médipôle de Savoie, d’où les lignes B ou C (selon l’arrêt de dépose) assurent des départs vers le centre-ville de Chambéry.

Le dimanche et les jours fériés, aucun bus ne circule dans la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 510 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Challes les Eaux », sur la commune de Challes-les-Eaux à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 147,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Curienne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,5 %), prairies (30,5 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Kroèna, selon la graphie de Conflans[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Curienne se compose du maire, de quatre adjoints et de 10 conseillers municipaux.

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :

Groupe Président Effectif Statut
SE Stéphane Bochet 15 Majorité

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Résultats des derniers scrutins électoraux
1er score 2e score Participation
Élections européennes de 2014 21,96 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) 19,59 % pour Michèle Rivasi (EELV) 53,50 %
Élections municipales de 2014 79,70 % pour Stanislas Petitdemange (SE) 79,70 % pour Alain Ortolland (SE) 74,82 %
Élections législatives de 2012 62,66 % pour Bernadette Laclais (PS) 37,34 % pour Christiane Brunet (DVD) 57,57 %
Élection présidentielle de 2012 58,87 % pour François Hollande (PS) 41,13 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) 86,63 %
Élections régionales de 2010 64,06 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) 25,63 % pour Françoise Grossetête (UMP) 58,47 %
Élections cantonales de 2008 50,47 % pour Jean-Pierre Burdin (PRG) 19,95 % pour Christiane Nantois (DVD) 82,99 %

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Marcel Bochet    
mars 1989 mars 2008 Michel Bernard DVG Enseignant
mars 2008 mars 2014 Xavier Bolze DVG ...
mars 2014 En cours
(au 30 juin 2020[14])
Stéphane Bochet SE Artisan

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

En 2021, la commune comptait 682 habitants[Note 3], en augmentation de 0,89 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
501560619631686676549558563
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
551582592585595504459502505
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
406364325287252206190157240
1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 -
415524613642646675682682-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Éléments architecturaux remarquables[modifier | modifier le code]

  • La chapelle du Mont Saint-Michel, sur la colline du Mont Saint-Michel.
    Panorama de la chapelle du Mont Saint-Michel.
  • Église placée sous le patronage de saint Maurice. Le nouvel édifice, de style néogothique, est construit selon les plans de l'architecte des Bâtiments du département et architecte diocésain, Joseph Samuel Revel, en 1870. Elle est consacrée en 1873[19].
  • Les fours à pain ont été rénovés ces dernières années par une association de bénévoles. Aujourd'hui, cinq fours sont de nouveau en état de fonctionnement, à la disposition des Curiennais. Ce travail a reçu le 24 octobre 1997 le prix Rustica, remis par la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La famille Favier du Noyer de Lescheraine est originaire de Curienne où elle est recensée depuis le XVe siècle. Maître Claude Favier, notaire ducal, fut inhumé dans un tombeau érigé en 1580 dans l'église de Curienne[20].
  • La famille Folliet est fondatrice et propriétaire de la société Folliet, maîtres torréfacteurs de Chambéry.
  • Patrick Coudurier a été champion de France de cani-cross en 1995.
  • L'association radiophonique Horizonfm est implantée sur Montmerlet.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Curienne et Challes-les-Eaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Challes les Eaux », sur la commune de Challes-les-Eaux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Challes les Eaux », sur la commune de Challes-les-Eaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  14. « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 80.
  20. Amédée de Foras, Armorial et Nobiliaire de l'Ancien Duché de Savoie, Allier, Grenoble, T.2, P.361