La Chapelle-sous-Uchon
La Chapelle-sous-Uchon | |||||
![]() L'église paroissiale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Autunois Morvan | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Loriot 2020-2026 |
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Code postal | 71190 | ||||
Code commune | 71096 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
191 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 50′ 12″ nord, 4° 14′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 285 m Max. 605 m |
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Superficie | 16,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Autun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Autun-2 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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La Chapelle-sous-Uchon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts[modifier | modifier le code]
Allonne.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Mesvres | ![]() | ||
Étang-sur-Arroux | N | Saint-Symphorien-de-Marmagne | ||
O La Chapelle-sous-Uchon E | ||||
S | ||||
La Tagnière | Uchon |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
La Chapelle-sous-Uchon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,5 %), forêts (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].
En 2020, la commune comptait 191 habitants[Note 3], en augmentation de 6,11 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

- Château d'Alone-Toulongeon (détruit) : agrandi ou reconstruit par l'architecte Samson-Nicolas Lenoir (1756) pour Théodore Chevignard de Chavigny. Après lui, le château appartint au comte de Vergennes, ministre de Louis XVI. Il fut pillé et détruit sous la Révolution française et les terres vendues comme biens nationaux. La terre d'Alone avait été érigée en comté en 1630, par lettres patentes du roi Louis XIII[11].
- L'église paroissiale Saint-Nazaire-et-Saint-Celse, du XIXe siècle pour l'essentiel[12].
Associations et manifestations[modifier | modifier le code]
- L'Université Populaire du Goût de Bourgogne y a son siège et organise régulièrement des rencontres festives et culinaires en partenariat avec les producteurs de la commune et avec l'Université du Goût de Normandie, animée par Michel Onfray.
- La Revue Passerelle Eco y a son siège et ses bureaux, et l'association organise régulièrement des rencontres sur la permaculture et l'écoconstrution.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Charles Gravier de Vergennes (1719-1787), secrétaire d'État des Affaires étrangères de Louis XVI de 1774 à sa mort.
- Le château d'Alone-Toulongeon fut la résidence de Françoise de Rabutin-Chantal et lieu de villégiature de Madame de Sévigné.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- La Chapelle-sous-Uchon sur le site de l'Institut géographique national
- La Chapeclle-sous-Uchon dans le Pays d'Art et d'histoire du Mont Beuvray
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Autun », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Affinités comtoises », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 147 de septembre 2006, pages 17 à 20.
- Édifice rebâti dans les années 1860 d'après des plans de l'architecte Jean Roidot (dit Roidot-Houdaille) d'Autun. Source : Le canton de Mesvres, article de Raymond Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 42 (été 1979), pp. 3-7.