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Jean-Christophe Rufin

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Jean-Christophe Rufin
Jean-Christophe Rufin en 2013.
Fonctions
Administrateur (d)
Institut de relations internationales et stratégiques
Fauteuil 28 de l'Académie française
depuis le
Ambassadeur de France au Sénégal
-
André Parant (d)
Nicolas Normand (d)
Ambassadeur de France en Gambie
-
André Parant (d)
Nicolas Normand (d)
Président
Action contre la faim
-
Jacques Serba (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (72 ans)
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Œuvres principales

Jean-Christophe Rufin, né le [1] à Bourges dans le Cher, est un médecin, écrivain et diplomate français.

Il reçoit en 1997 le Prix Goncourt du premier roman pour L'Abyssin et, en 2001, le Prix Goncourt pour son roman historique Rouge Brésil.

Il est élu en 2008 à l'Académie française, dont il devient alors le plus jeune membre. Ancien président d'Action contre la faim de 2002 à 2006, il a été ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie.

Enfance et formation

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Après le départ du père de Jean-Christophe Rufin, vétérinaire, sa mère part travailler à Paris comme publicitaire. Elle ne peut éduquer seule son fils qui est alors élevé par ses grands-parents[2]. Le grand-père, médecin[2], qui avait soigné des combattants lors de la Première Guerre mondiale, fut, pendant la Seconde, déporté deux ans à Buchenwald pour faits de résistance — il avait caché des résistants en 1940 dans sa maison de Bourges[3].

Jean-Christophe a 15 ans lors de la première transplantation cardiaque réalisée par le professeur Christiaan Barnard en 1967. Selon lui, elle fait entrer la médecine dans la modernité et décide de sa vocation[4],[3].

À 18 ans, il revoit son père par hasard. « J'avais choisi, à Bourges, le premier dispensaire venu pour me faire faire un vaccin. Une jeune femme qui y travaillait m'a demandé mon nom et a blêmi. C'était ma demi-sœur, elle m'a conduit auprès de notre père. Nos rapports ne furent jamais très bons[5]. »

Après avoir fréquenté les lycées parisiens Janson-de-Sailly et Claude-Bernard, Jean-Christophe Rufin entre à la faculté de médecine de La Pitié-Salpêtrière et à l'Institut d'études politiques de Paris, dont il est diplômé en 1979 (section Relations internationales)[6].

Il a affirmé[7],[8] avoir dérobé, durant cette période, avec un ami étudiant en médecine, la moitié de tête de Ravachol, conservée dans du formol à l'École de médecine de Paris, pour impressionner une fille dont l'ami de Jean-Christophe Rufin était amoureux. Le vol rendu public et présenté par France-Soir comme la manifestation du renouveau anarchiste, les deux amis auraient décidé de la déposer au pied du Panthéon[9][source insuffisante].

En 1975, Jean-Christophe Rufin est reçu au concours d'internat à Paris – et choisit la neurologie comme spécialité – puis travaille à l'hôpital Rothschild, en salle commune. Pour son service militaire, il part en 1976 comme coopérant à Sousse en Tunisie où il exerce en obstétrique dans une maternité[2],[3].

Carrière médicale

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Interne de médecine en neurologie (1976-1981) principalement à La Salpêtrière[3], Jean-Christophe Rufin devient chef de clinique et assistant des hôpitaux de Paris (1981-1983), puis attaché (1983-1985) des hôpitaux de Paris. Ensuite, lors de ses passages en France, il pratique la médecine à l'hôpital de Nanterre (1994-1995) puis épisodiquement à l'hôpital Saint-Antoine à Paris (1995-1996). En 1997, il quitte son poste au Brésil et rentre en France pour diriger un pavillon de psychiatrie à l'hôpital Saint-Antoine. Au début de sa carrière, il s'essaie à la réflexion biologique en publiant en 1981 une surprenante théorie de l'évolution fixe, ou Evolutique, selon laquelle la diversité des formes vivantes serait contrainte par des schèmes préétablis et limités, à la façon du tableau périodique des éléments de Mendeleiev. Malgré l'effort de réflexion produit dans cet ouvrage, cette théorie pour laquelle aucune démonstration factuelle n'est fournie, est passée inaperçue et vite tombée dans l'oubli, persuadant probablement son auteur que sa vocation n'était pas là[source insuffisante].

Carrière dans l'humanitaire

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Comme médecin, Jean-Christophe Rufin est l'un des pionniers du mouvement humanitaire Médecins sans frontières[2] (MSF) où il a été attiré par la personnalité de Bernard Kouchner et où il fréquenta Claude Malhuret. Pour MSF, il a dirigé de nombreuses missions en Afrique de l'Est et en Amérique latine[10]. Sa première mission humanitaire est menée en 1976 en Érythrée, alors ravagé par la guerre. Il y pénètre incognito avec les forces rebelles érythréennes au sein des bataillons humanitaires. En Éthiopie, il rencontre Azeb, qui deviendra sa deuxième femme[11].

En 1985, Jean-Christophe Rufin devient le directeur médical d'Action contre la faim (ACF) en Éthiopie. Entre 1991 et 1993, il est vice-président de MSF mais son conseil d'administration lui demande de quitter l'association en 1993, au moment où il entre au cabinet de François Léotard, alors ministre de la Défense.

Entre 1994 et 1996, il est administrateur de la Croix-Rouge française[6].

En 1999, il est en poste au Kosovo comme administrateur de l’association Première Urgence, et dirige à l'École de guerre un séminaire intitulé « ONU et maintien de la paix ». Président d'ACF à partir de 2002, il quitte ses fonctions en pour se consacrer davantage à l'écriture. Il reste cependant président d'honneur de cette organisation non gouvernementale (ONG).

Carrière dans les ministères et la diplomatie

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Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1980, Jean-Christophe Rufin devient, de 1986 à 1988, conseiller du secrétaire d'État aux Droits de l'homme, Claude Malhuret. En 1989-1990, il s'expatrie au Brésil comme attaché culturel et de coopération auprès de l'ambassade de France[6]. En 1993, il entre au cabinet de François Léotard, ministre de la Défense, comme conseiller spécialisé dans la réflexion stratégique sur les relations Nord-Sud[12]. En 1995, après la naissance de Valentine, son troisième enfant, née le , il quitte le ministère de la Défense et devient attaché culturel à Recife au Nordeste brésilien.

Jean-Christophe Rufin au Festival international de géographie en 1998.

Il collabore aux travaux de l’Institut de relations internationales et stratégiques en tant que directeur de recherche entre 1996 et 1999[réf. nécessaire].

Conduisant la mission humanitaire française en Bosnie-Herzégovine, il fait libérer onze otages français de l'association Première Urgence détenus par les Serbes de Bosnie, « en sympathisant avec les geôliers et en s'obligeant à boire avec eux »[10].

Dans le « rapport Rufin » (Chantier sur la lutte contre le racisme et l'antisémitisme), sorti le , il attire l'attention sur l'antisémitisme, qui n'a pas, selon lui, à être fondu dans le racisme ou la xénophobie en général.

Le , il est nommé ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie sur la proposition du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner[13]. Il s'inscrit ainsi dans la tradition des écrivains-diplomates selon les journalistes de La Tribune[14].

Au premier semestre 2008, il participe avec les agents de la DGSE à la traque des fuyards d'Al-Qaïda après l'assassinat de touristes français en Mauritanie[15].

En , il déclare lors d'une conférence de presse : « Au Sénégal, il est très difficile de garder des secrets. Tout le monde sait tout, ou tout le monde croit tout savoir, donc dit n’importe quoi, et donc nous préférions dire les choses comme elles sont, le dire de façon transparente. » Cette remarque ne passe pas inaperçue, tant et si bien que la vice-présidente du Sénat sénégalais, Sokhna Dieng Mbacké, lui demande des excuses publiques pour ces propos « choquants, voire méprisants et insultants ». L'ambassadeur publie aussitôt un communiqué dans lequel il insiste sur « le caractère ironique et affectueux » de ces paroles « tenues sur le ton de la plaisanterie »[16]. Cet incident n’aura pas de conséquences. Il poursuit son mandat jusqu’à son terme et quitte ses fonctions d'ambassadeur au Sénégal le .

En , dans le cadre des primaires, il est pressenti par Jean Michel Severino qui anime un groupe de travail consacré au développement pour le compte de Martine Aubry pour y figurer en tant qu’expert. Il ne participera finalement à aucune réunion.

Carrière littéraire

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Jean-Christophe Rufin a consacré plus de vingt ans de sa vie à travailler dans des ONG au Nicaragua, en Afghanistan, aux Philippines, au Rwanda et dans les Balkans. Cette expérience du terrain l'a conduit à examiner le rôle des ONG dans les situations de conflit, notamment dans son premier essai, Le Piège humanitaire (1986), un essai sur les enjeux politiques de l'action humanitaire et les paradoxes des mouvements « sans frontières » qui, en aidant les populations, font le jeu des dictateurs, et dans son troisième roman, Les Causes perdues (1999). En 2018, il crée une série autour de Aurel Timescu, un consul qui mène des enquêtes. Il déclare que ce « double » lui permet de parler de la politique internationale contemporaine[17],[18].

Ses romans d'aventures, historiques, politiques, s'apparentent à des récits de voyage, la plupart du temps de nature historique, ainsi qu'à des romans d'anticipation.

« J'ai été déformé dans le sens du visuel. […] Comme le disait Kundera, il y a deux sortes d'écrivains : l'écrivain musicien et l'écrivain peintre. Moi je suis peintre. […] Quand on écrit, soit on écoute, soit on voit. On ne peut pas faire les deux en même temps[19]. »

Pour son œuvre littéraire Jean-Christophe Rufin reçoit de nombreux prix dont le prix Goncourt en 2001 pour Rouge Brésil. Dans ce roman historique, il est question de la colonie catholique que le Français Nicolas Durand de Villegagnon et ses compagnons de voyage avaient pour mission de fonder avec le soutien du roi François Ier dans la baie de l'actuelle Rio de Janeiro. Jean-Christophe Rufin est élu à l'Académie française le par 14 voix, contre 12 à l'écrivain et producteur Olivier Germain-Thomas, deux bulletins blancs, une croix[20], au fauteuil de l'écrivain Henri Troyat.

En , le roman Le Collier rouge est adapté au cinéma par Jean Becker avec François Cluzet, Nicolas Duvauchelle et Sophie Verbeeck. Jean-Christophe Rufin participe au scénario.

Autres fonctions

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Par ailleurs, Jean-Christophe Rufin a été maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris entre 1991 et 2002, puis à l'université Paris 13 (1993-1995) et à l'École de guerre (ancien Collège Interarmées de Défense)[6].

Depuis 2005, il est aussi membre du conseil de surveillance du groupe Express-Expansion, et membre des conseils d'administration de l'Institut Pasteur, de France Télévisions et de l'OFPRA[6].

Il est par ailleurs membre du jury du prix Joseph-Kessel et a été en 2007 membre du jury du Festival du film documentaire de Monaco.

Le nom de Jean-Christophe Rufin a été attribué à la médiathèque municipale de Sens (Yonne) en car la ville souhaitait associer ce lieu à un écrivain reconnu. Un lien littéraire unit Sens à son roman Rouge Brésil grâce au personnage du chevalier de Malte Nicolas Durand de Villegagnon qui fut gouverneur de la Ville de Sens de 1567 à 1571.

Son nom a également été attribué à l'école élémentaire de Vignoux sur Barangeon (Cher) le . Ce choix a été fait par les élèves de CM2, dans le cadre de réflexions voulue par l'Éducation Nationale menées autour de la laïcité. Ils avaient recherché des personnes pouvant incarner les valeurs de l’école : le goût des mots, la solidarité, la paix... Et pour eux, le nom de Jean-Christophe Rufin est associé à tout cela. Jean-Christophe Rufin était présent à la cérémonie[réf. nécessaire].

Depuis 2019, il préside le jury du Prix Orange du Livre[21]. Le Dr Jean-Christophe Rufin a été nommé Président de la Fondation d'entreprise Sanofi Espoir le 18 septembre 2020[22].

En décembre 2022, TotalEnergie lui commande un rapport sur la situation socio-économique et humanitaire au Mozambique, dans le cadre du projet gazier Eacop[23]. Ce rapport a été présenté le 26 mai 2023, lors de l'assemblée générale annuelle de l'entreprise. Il identifie plusieurs problèmes : des délais d'indemnisation des personnes déplacées trop longs et un risque de surexploitation des zones de pêche attribuées au pêcheurs déplacés. Le rapport ne porte cependant pas sur la question de l'impact climatique[24].

Vie privée

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Jean-Christophe Rufin a trois enfants. Sa première épouse était d'origine russe, avec laquelle il a eu un fils, Maurice, qui a été vers 2018 à la tête de l'Institut français à Bakou, en Azerbaïdjan[25]. Puis, il rencontre en Érythrée[26] Azeb[27], une Éthiopienne d'une grande famille amharas [28] qu'il épouse à trois reprises les , dans le 6e arrondissement de Paris et à Saint-Gervais-les-Bains. Il divorce d’Azeb en décembre 2017. De la deuxième union naissent deux filles : Gabrielle (en 1992) et Valentine (en 1995).

Jean-Christophe Rufin réside les deux tiers de l'année à Saint-Nicolas-de-Véroce[2] dans le massif du Mont-Blanc, dans une ancienne grange abandonnée du village entièrement démontée et remontée dans les années 1980 et qu'il a achetée au début des années 2000, où il s'enferme pour écrire durant l'hiver avant d'y revenir de juin à septembre[29].

Ce passionné de montagne est ami avec l'écrivain Sylvain Tesson et Christophe Raylat, patron des Éditions Guérin, avec lesquels il pratique cyclisme et alpinisme[28].

Œuvre littéraire

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  • L'évolution fixe. Principes d'évolutique générale., PUF, 1981.
  • Le Piège humanitaire – Quand l'humanitaire remplace la guerre,  éd. Jean-Claude Lattès, 1986.
  • L'Empire et les Nouveaux Barbares,  éd. Jean-Claude Lattès, 1991 ; nouvelle édition revue et augmentée Jean-Claude Lattès, 2001 (un essai de politique internationale qui compare l’Occident à l’Empire romain menacé par les barbares : « Aujourd’hui, c’est l’Est qui demande des aides pour son développement. Quant au Sud, il s’arme maintenant contre le Nord. »)
  • La Dictature libérale,  éd. Jean-Claude Lattès, 1994, prix Jean-Jacques-Rousseau 1994.
  • L'Aventure humanitaire, coll. « Découvertes Gallimard / Histoire » (no 226),  éd. Gallimard, 1994.
  • Géopolitique de la faim – Faim et responsabilité, Presses Universitaires de France, 2004, 243 p. (ISBN 978-2-1305-4550-7)

Romans, récits et nouvelles

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Série : Les énigmes d'Aurel le Consul

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  1. Le Suspendu de Conakry, éditions Flammarion, 2018 ; en « Folio » no 6676 (ISBN 978-2-0727-8531-3).
  2. Les Trois femmes du consul, éditions Flammarion, 2019, (ISBN 978-2-0814-2025-0)
  3. Le Flambeur de la Caspienne, éditions Flammarion, 2020, (ISBN 978-2-0814-2847-8)
  4. La Princesse au petit moi, éditions Flammarion, 2021, 400 p. (ISBN 978-2-0802-3804-7)
  5. Notre otage à Acapulco, éditions Flammarion, 2022, 382 p. (ISBN 9782080251374)

En collaboration

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  • L'Europe, vues d'Afrique, recueil de nouvelles, éditions Le Cavalier Bleu & Le Figuier, 2004
  • Sénégal, Sine Saloum, la forêt de l'océan. photos Frédérick Vézia, éditions de la Martinière, 2009

Prix littéraires

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Distinctions

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Notes et références

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  1. d'après ses propres indications dans l'émission sur RTL "A la Bonne heure" de Stephane Bern le 9 mai 2012
  2. a b c d e et f Pascale Frey, « Jean-Christophe Rufin, la tête ailleurs », sur le site lexpress.fr, 1er février 2004, consulté le 19 avril 2010.
  3. a b c et d Jean-Christophe Rufin dans l'émission À voix nue de Jean-Michel Djian sur France Culture le 8 décembre 2014.
  4. « La première greffe du cœur avec Jean-Christophe Rufin », sur France Info,
  5. Philippe Perrier, « Jean-Christophe Rufin, romancier sans frontières », L'Express, 1er octobre 2001.
  6. a b c d et e Notice biographique, Who's Who in France.
  7. « Le Mans. J.-C. Rufin : "J’ai déposé la tête de Ravachol devant le Panthéon" », sur Ouest France, (consulté le )
  8. Émission La Parenthèse inattendue sur France 2 le 5 mars 2014.
  9. Un léopard sur le garrot, (ISBN 9782070359912), chapitre 10.
  10. a et b Un léopard sur le garrot, éditions Gallimard, 2008, p. ?.
  11. « Trois questions à Azeb Rufin, originaire d’Éthiopie, épouse de Jean-Christophe Rufin, écrivain, académicien et ex-ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie », sur adiac-congo.com (consulté le )
  12. François Léotard : « Jean-Christophe Rufin était un garçon extrêmement droit » par Bruno Corty dans Le Figaro du 30 mars 2017.
  13. Selon les termes d'un article publié dans La République des Lettres par Noël Blandin, cette nomination aurait été effectuée « sur la proposition de son ami néoconservateur Bernard Kouchner, fondateur de MSF et devenu ministre des Affaires étrangères du gouvernement Sarkozy / Fillon ».
  14. « L'écrivain-médecin Jean-Christophe Rufin ambassadeur de France à Dakar », sur Latribune.fr.
  15. « Rufin, si peu académique », Le Figaro, 20 juin 2008, p. 22.
  16. « Jean-Christophe Rufin, ambassadeur trop bavard », Libération, 26 décembre 2008.
  17. « Jean-Christophe Rufin : « J’ai écrit des livres pour être heureux » », sur Lire Magazine avec Ouest-France,
  18. « Polar : le consul anti-Rufin », sur Le Point,
  19. Le Figaro du 10 août 2007.
  20. « Jean-Christophe Rufin, l'ambassadeur immortel », Le Figaro.fr, 19 juin 2008.
  21. « Découvrez les auteurs et libraires, membres du Prix Orange du Livre 2019 ! », sur Lecteurs.com (consulté le ).
  22. « Le Dr Jean-Christophe Rufin est nommé Président de la Fondation d’entreprise Sanofi Espoir », sur fondation-sanofi-espoir.com (consulté le )
  23. « TotalEnergies va relancer son projet de GNL au Mozambique », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « TotalEnergies: "Je ne travaille pas pour eux", explique Jean-Christophe Rufin, chargé d'un rapport autour d'un projet de gaz naturel liquéfié au Mozambique », sur Franceinfo, (consulté le )
  25. Marianne Payot, « Rufin-Lyautey, le miroir aux diplomates », L'Express,‎ (lire en ligne)
  26. Un léopard sur le garrot, éditions Gallimard, 2008, page 5.
  27. Émission Katiba de Jean-Christophe Rufin, France Culture
  28. a et b Reto Abertalli, « Quiche aux lardons chez Jean-Christophe Rufin », L'Hebdo, no 15,‎ , p. 51
  29. Reto Abertalli, « Quiche aux lardons chez Jean-Christophe Rufin », L'Hebdo, no 15,‎ , p. 50
  30. Fabrice Drouzy, « «D’or et de jungle» de Jean-Christophe Rufin, Gafam fatals », sur Libération (consulté le )
  31. Page « PRIX NOMAD'S 2013 - Le lauréat ! », 4 avril 2013, sur le site nomadsparis.com, consultée le 28 avril 2014.
  32. Antoine Oury, « Jean-Christophe Rufin reçoit le Prix Grand Témoin pour Check-Point », sur actualitte.com, (consulté le )
  33. Décret du 12 juillet 2013
  34. « Ordre des Arts et des Lettres », sur france-phaleristique.com (consulté le )
  35. « Macky Sall va décorer l’ancien ambassadeur de France Jean Christophe Ruffin au commandeur de l’Ordre national du Lion », www.rewmi.com, 5 juillet 2012.
  36. a et b http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jean-christophe-rufin?fauteuil=28&election=19-06-2008
  37. https://www.monacohebdo.mc/culture/ordre-merite-culturel-monaco/

Liens externes

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