Isola (Alpes-Maritimes)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Isola
Isola (Alpes-Maritimes)
Le village vu depuis la cascade de Louch.
Blason de Isola
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Mylène Agnelli
2020-2026
Code postal 06420
Code commune 06073
Démographie
Gentilé Isolien
Population
municipale
653 hab. (2021 en diminution de 5,77 % par rapport à 2015)
Densité 6,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 11″ nord, 7° 03′ 10″ est
Altitude Min. 719 m
Max. 2 930 m
Superficie 97,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tourrette-Levens
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Isola
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Isola
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Voir sur la carte topographique des Alpes-Maritimes
Isola
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Isola
Liens
Site web mairieisola.com

Isola (en vivaro-alpin Lieusola selon la norme classique ou Liéusoulo selon la norme mistralienne) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Isoliens[1],[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Nice se situe à 73 km au sud-est.

La station de ski d'Isola 2000 se trouve à 17 km du village d'Isola sur le territoire de la commune et est appelée ainsi en référence à son altitude.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le village est implanté au confluent de la Tinée et de la Guercha, à 870 mètres d'altitude. « Torrent de la Guercha » qui, en amont, n'a pourtant qu'un affluent secondaire le « vallon de Chastillon ». C'est sans doute pour des raisons historiques et frontalières que la partie aval du vallon de Chastillon a ainsi été dénommée « Guerche ». En effet, de 1860 à 1947, le vallon de « Castiglione » (Chastillon depuis 1947) était situé en territoire italien et la frontière avec l'Italie passait alors par la partie amont de la Guerche. Pour les Français, c'est donc la Guerche (française) et non le Castiglione (italien) qui se jetait dans la Tinée. Et cette ancienne dénomination a perduré depuis - même si elle heurte la géographie - car elle relève sans doute de l'histoire[3].

Environnement[modifier | modifier le code]

La région et en particulier le parc du Mercantour abritent des paysages montagneux remarquables et une importante biodiversité, que de nombreux touristes, promeneurs et naturalistes viennent observer ou étudier. Les élus de la commune d'Isola ont cependant décidé en 2013 de se retirer du parc naturel régional (qui existe depuis plus de 30 ans), au motif que les gardes auraient appliqué trop sévèrement la réglementation sur la protection de la nature[4], et parce que la population craindrait que la réglementation contraignante du cœur de parc ne s'étende à la commune[4].

Le bassin versant d'Isola est étudié[5] par l'IRSN car touché par les retombées du nuage de Tchernobyl[6]. Des prairies d'altitude contiennent encore des taux élevés de 137Cs. La « contamination des produits de la chaîne alimentaire alpine (lait, fromage, champignons, baies et gibier) »[5] a été évaluée : les produits consommés par l'homme (ou des animaux tels que le sanglier) sont les champignons (273 à 1165 Bq par kg de champignons frais) et les myrtilles (5‐140 Bq par kg de myrtilles fraiches)[5], avec des variations saisonnières[7]. La radioactivité mesurées dans le muscle de quelques espèces de gibier pour le césium était en 1999-2002 jugée par l'IRSN « faible », « en regard de la contamination du milieu » ; c'est-à-dire bien moins élevée que celle de l'environnement dans les "points chauds" (ou « points de concentration » où 13 à 15 ans après le passage du nuage, jusqu'à 800B q.kg‐1 d'herbe fraiche ont été mesurés). Ailleurs, des accumulations de radionucléïdes ont été trouvés aux pieds de dalles rocheuses ou dans les "dépressions" naturelles de montagne et de forêt de montagne[8]) : À Isola et dans son bassin versant, pour les échantillons mesurés de viande de cerf, chamois et mouflons, le muscle était peu radioactif (quelques Bq.kg ‐1 de viande fraiche), mais plus importante chez le sanglier[5] (qui apprécie les champignons). Le lait de vache (13 à 15 ans après l'accident de Tchernobyl contenait de 1,3 à 6,2 Bq.L-1, « parmi les plus élevées de France », probablement dues à « la forte activité moyenne de l‘herbe des alpages (137Cs ∓50 Bq.kg‐1) »[5]. L'herbivorie n'expliquerait qu'une partie de la variabilité du lait[5]. Le 137Cs contribue pour 40 % au débit de dose ambiant « mais la dose associée à un passage ou un séjour de quelques heures sur les points de concentration est faible (quelques micro sieverts) »[5]; Selon l'IRSN, la « cueillette comportant quelques champignons prélevés sur des points de concentration » est le scénario présentant le risque le plus élevé pour l'homme (« 10 à 100 µSv »)[5].

Catastrophes naturelles - Sismicité[modifier | modifier le code]

Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[9]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Isola , au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[10].

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[11].

Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[12] :

  • rivière la Tinée ;
  • vallons de rubenta, de vareglio, de louch, de chastillon ;
  • les trérious ;
  • ruisseaux du bausset ;
  • Riou merlier, Riou chaunis[13] ;
  • torrent de la Guercha.

Isalo dispose de deux stations d'épuration :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Var, Alpes-Maritimes  » et « Alpes du sud »[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 088 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 3,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 250,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 29,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24 °C, atteinte le [Note 1],[18],[19].

Statistiques 1991-2020 et records ISOLA 2000 (06) - alt : 1912m, lat : 44°11'22"N, lon : 7°08'56"E
Records établis sur la période du 01-12-1972 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −8,5 −8,8 −5,9 −2,8 1,4 5,1 7,3 7,2 3,5 0,4 −3,9 −7,1 −1
Température moyenne (°C) −4 −3,6 −0,6 1,8 6,2 10,3 13 12,9 8,5 4,8 −0,1 −3,3 3,8
Température maximale moyenne (°C) 0,4 1,7 4,6 6,4 11 15,5 18,6 18,6 13,5 9,2 3,6 0,5 8,6
Record de froid (°C)
date du record
−20
30.01.04
−24
04.02.1978
−22
01.03.05
−15
14.04.1998
−12
05.05.1991
−5
01.06.06
0
20.07.11
−1,5
31.08.10
−5
19.09.01
−11
26.10.03
−19
20.11.1999
−21,5
20.12.09
−24
1978
Record de chaleur (°C)
date du record
14
30.01.13
14,7
21.02.16
17
21.03.02
17
30.04.05
23,7
21.05.22
29,1
26.06.19
29,4
18.07.23
27,8
22.08.23
24,3
04.09.23
20,5
12.10.11
17
11.11.15
13
22.12.1991
29,4
2023
Précipitations (mm) 85 65 80,4 121,6 99,8 89,9 76,2 63,4 114,9 172,5 182,1 99,6 1 250,4
Source : « Fiche 6073005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
0,4
−8,5
85
 
 
 
1,7
−8,8
65
 
 
 
4,6
−5,9
80,4
 
 
 
6,4
−2,8
121,6
 
 
 
11
1,4
99,8
 
 
 
15,5
5,1
89,9
 
 
 
18,6
7,3
76,2
 
 
 
18,6
7,2
63,4
 
 
 
13,5
3,5
114,9
 
 
 
9,2
0,4
172,5
 
 
 
3,6
−3,9
182,1
 
 
 
0,5
−7,1
99,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[20]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Accès par la route nationale 202, à partir du pont de la Mescla, départementale 2205[22].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Dans les archives, on trouve les noms de Leudola, en 1097, Lensola, en 1200, de Leuzolan, en 1296, Lieusola, en 1333 et 1562. C'est la déformation de cette dernière transcription par les cartographes qui aurait donné par erreur Isola au XVIIe siècle. La première transcription pourrait provenir du ligure *leu signifiant « pente herbeuse »[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une opération archéologique conduite en 2018 par le Service d'Archéologie de Nice Côte d'Azur, sous la direction de Madame Lise Damotte, sur la place Vieille a permis d'identifier différentes phases d’occupation, allant de la Préhistoire récente (avec des indices de fréquentation de la fin de la Préhistoire ancienne) à l’Époque Moderne. L'implantation humaine à Isola remonte donc à une époque bien antérieure à la période pré-romaine.

À partir de la fin du XIe siècle Isola fait partie du comté de Provence. En 1384, à la mort de son suzerain, le roi Louis Ier d'Anjou comte de Provence, duc d'Anjou et roi de Naples, son fils — le roi Louis II d'Anjou — n'a que onze ans et c'est sa mère Marie de Blois qui assure la régence en ces temps troublés. Et c'est quatre ans plus tard, en 1388, que le comté de Provence est amputé de ses terres orientales dont Isola fait partie.

Sous l'autorité de la Maison de Savoie de 1388 à 1792[modifier | modifier le code]

En 1388, Jean de Grimaldi dit « Jean de Bueil », baron de Bueil (devenu Beuil), gouverneur de Nice et sénéchal dans le comté de Provence et de Forcalquier, négocie avec Amédée VII de Savoie — comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne — la dédition de Nice à la Maison de Savoie. Dédition dans le cadre de la division administrative des « Terres neuves de Provence » (de la Maison de Savoie) — dont fait partie Isola — et que les autorités dénommeront comté de Nice à partir de 1526.

En 1702, les habitants du village rachètent leurs droits, Isola devenant ainsi une commune libre. Sa population s'élève alors à 1 080 habitants qui tirent leur subsistance de l'élevage et des châtaigneraies.

Française de 1792 à 1814 puis encore sous l'autorité de la Maison de Savoie jusqu'en 1860[modifier | modifier le code]

Avec l'arrivée en 1792 des troupes de la France révolutionnaire, les habitants d'Isola deviennent français et le restent jusqu'en 1814 dans le cadre du nouveau département des Alpes-Maritimes créé par la Convention le . La ville sera toutefois occupée par les Piémontais que les troupes françaises reprendront. En 1814, la vallée de la Tinée redevient piémontaise avec tout le Comté de Nice.

À nouveau française depuis le plébiscite de 1860[modifier | modifier le code]

En 1860 et le Traité de Turin (qui suit les accords de Plombières de 1858 entre l'empereur Napoléon III et le Royaume de Piémont-Sardaigne), la division administrative dénommée comté de Nice est cédée à la France hormis ses territoires du nord-est dont la partie orientale de la commune d'Isola. Au scrutin des 15 et , à Isola, sur 266 votants (pour 287 inscrits), il y a 266 votes pour le oui (soit 100 % des votants) au rattachement à la France, zéro vote pour le non et zéro abstention[25]. Mais, de ce fait, la partie orientale de la commune - et notamment le vallon de Chastillon - demeurera jusqu'en 1947 intégrée au Royaume d'Italie qui succède au Royaume de Piémont-Sardaigne lors de l'unification italienne intervenue l'année suivante en 1861.

Dans les années 1930, du fait des revendications territoriales de l'Italie fasciste de Mussolini, la France décide de mettre en œuvre une puissante « ligne Maginot des Alpes » pour faire face à toute attaque italienne. Et c'est ainsi qu'au lieu-dit « Gratuse » sur la rive sud (droite) de la Tinée, face au village, est achevé en 1935 le « petit ouvrage » d'avant poste d'Isola faisant partie du sous-secteur de Mounier et du secteur des Alpes-Maritimes. Ouvrage d'infanterie construit de 1931 à 1935 par la main d'œuvre militaire (MOM) dans les abrupts rocheux de Gratuse dominant la Tinée et le village d'Isola. Ouvrage devant interdire aux attaquants italiens éventuels l'accès au village d'Isola. Et notamment l'accès par le vallon de Chastillon dont la partie aval a été dénommée « torrent de la Guerche ». L'avant-poste d'Isola comportant deux casemates camouflées et à créneaux pour mitrailleuses dont une mitrailleuse Hotchkiss 8 mm (modèle 1914) pour la casemate notée (1). Et casemate notée (3) pourvue d'un observatoire doté d'une cloche St Jacques dont le dernier élément a été remplacé par une casquette en béton. L'ouvrage - prévu pour être armé de deux F.M. et de deux mitrailleuses - pouvait avoir un effectif de 32 hommes avec 5 sous officiers et 27 soldats. Depuis les années 1990, l'ouvrage - propriété de la commune d'Isola - abrite par convention une station d'observation sismologique du C.N.R.S..

Au cours de la Seconde Guerre mondiale de 1939 à 1945[modifier | modifier le code]

Période du 3 septembre 1939 au 10 juin 1940[modifier | modifier le code]

À la déclaration de guerre de la France et du Royaume-Uni contre L'Allemagne nazie le , les hommes d'Isola en âge de se battre sont déjà mobilisés et depuis le pour les réservistes. Ceux d'entre eux qui le sont dans l'armée des Alpes - notamment dans la zone frontalière - vont être remarquablement entraînés et, bien que très inférieurs en nombre, feront face avec succès aux attaques italiennes. Les autres, au contraire, vont participer pendant huit longs mois à une drôle de guerre éprouvante psychologiquement. Et cela avant qu'Hitler ne déclenche le sa guerre éclair » en ayant à la fois la maîtrise du ciel avec ses terrifiants stukas et la maîtrise de l'offensive terrestre avec ses dix divisions blindées (panzerdivision) passant par le massif des Ardennes non protégé par la ligne Maginot car réputé « infranchissable par les blindés » (sic) selon l'État-major français.

Période de guerre locale du 10 au 25 juin 1940[modifier | modifier le code]

Le en soirée, un mois après l'Allemagne de Hitler, l'Italie de Mussolini déclare la guerre à la France et au Royaume-Uni. Une guerre qui ne durera que du 10 au au matin et qui se manifeste, le , par l'évacuation des habitants d'Isola et la destruction préventive du pont sur la Guerche à minuit. 462 habitants d'Isola seront ainsi évacués sur Annot[26]. Une partie du bétail des fermes abandonnées et des commerces du village déserté seront d'ailleurs « prélevés » par les militaires français qui assureront ainsi leur ravitaillement. Le , la section d'éclaireurs-skieurs (S.E.S.) du 23e B.C.A. (bataillon de chasseurs alpins) regagne sa position de Cuzon dominant la Tinée et le vallon de Chastillon. L'autre S.E.S. (du 60e B.C.A.) ayant son emplacement à Louch[27].

Dans le secteur d'Isola, les Italiens n'enclenchent les hostilités qu'à partir du  : « Les attaques de la division Livorno sur Isola échouent devant la riposte de nos S.E.S. (sections d'éclaireurs-skieurs) des 23e et 60e B.C.A. épaulés par notre artillerie tirant dans le vallon de Chastillon »[28] notamment à partir de Louch. Trois jours après, le , les militaires italiens - avec « un bataillon du 33e Régiment d'infanterie qui descend sur Le Planet à partir du Pas de Colle Longa et un bataillon du 34e Régiment d'infanterie qui descend du mont St Sauveur - menacent Isola, d'où le repli de la S.E.S. du 23e B.C.A. (français) »[29]. Repli effectué par le village d'Isola désert puis par la passerelle sur la Tinée jusqu'aux granges de Pra Soubeyran après avoir riposté au fusil mitrailleur (F.M.) pour faire taire les armes automatiques des militaires italiens postés dans les châtaigniers bordant Isola à la sortie du goulet de la Guerche. « Les deux lieutenants commandant les S.E.S. des 23e et 60e B.C.A. envoient de petits détachements munis de F.M. jusqu'à l'aplomb du pont St Honoré avec pour mission de tirer en rafales en des points échelonnés, ruse grossière qui réussit puisque les éclaireurs-skieurs ne recevront plus que des tirs d'artillerie ». Le , « de part et d'autre de la Tinée, on assiste à un échange de tirs continus entre le pont St Honoré et le Tolondet (en amont sur le vallon de Roya), les assaillants italiens étant contenus au-delà de la rive gauche (nord) de la Tinée ».

L'armistice signé le à Rome entre la France de Pétain et l'Italie de Mussolini doit prendre effet à la première heure du , les officiers devant alors fixer sur place la ligne d'armistice. Mais, en violation de l'armistice, les militaires italiens poursuivent leurs attaques dans la vallée de la Tinée notamment dans le secteur du vallon de Roya. « A Isola, les lieutenants Ruby et Portelatine descendent du plateau de Louch pour négocier avec les officiers italiens le tracé de la ligne d'armistice... Ceux-ci veulent occuper le village. Nous nous y opposons formellement en menaçant même de reprendre les hostilités. Ils cèdent et resteront dans l'angle nord-est »[30] entre le torrent de la Guercha à l'ouest et la Tinée au sud. Plus généralement, « le tracé défini avec le « commandante » Alessi et le capitaine D'Angelo du 33e R.I. passe par le balcon de Cuzon, le mont Palestre et le vallon de Sas, la route restant libre entre le pont Saint-Honoré et Isola »[31]. Le village d'Isola reste ainsi en territoire français - et en zone non occupée (dite « zone libre ») jusqu'au - mais, de fait, la nouvelle frontière avec l'Italie passe maintenant par cette ligne d'armistice et cela durera jusqu'en 1947.

L'avant-poste d'Isola a donc victorieusement participé à une réalité qui mérite d'être connue : sous le commandement du général OLRY, l'armée des Alpes est invaincue et a même arrêté les blindés allemands en Savoie.

Occupation puis libération[modifier | modifier le code]

Durant la période du au , le village d'Isola est certes en zone non occupée militairement mais il est maintenant en limite sud de la nouvelle frontière avec l'Italie de Mussolini qui, de fait, se situe sur la ligne d'armistice.

La période du au . Le , les forces armées italiennes occupent presque tout le Sud-Est de la France - et donc Isola - tandis que les forces armées allemandes occupent tout le reste du territoire français non encore occupé par elles.

La période du à la Libération d'. Le , à la suite de la capitulation de l'Italie envahie par les Alliés, les forces armées italiennes sont brutalement remplacées par les militaires allemands y compris donc dans la vallée de la Tinée.

La libération du territoire d'isola en 1944 et 1945.

Traité de Paris de 1947[modifier | modifier le code]

Après le second conflit mondial, le traité de Paris redéfinit le tracé de la frontière franco-italienne, notamment dans le secteur d'Isola. Cette rectification intègre à la France et donc au territoire de la commune d'Isola, vers l'est, à partir de la Cime de Colle Longue (2 759 m), la totalité du bassin hydrographique du vallon de Chastillon de sa partie aval (nommée « torrent de la Guercha ou Guerchia » pour des raisons historiques) jusqu'au col de la Lombarde (2 350 m) et au mont Malinvern (2 938 m) et, vers le sud-est, la totalité de l'espace compris entre le mont Saint-Sauveur (2 711 m) et la rive est (gauche) de la Tinée de sa confluence avec le torrent de la Guercha (ou Guerchia) au nord à celle avec le Riou Chaunis au sud.

De 1945-47 à nos jours[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1861 octobre 1861 Baptiste Bovas    
octobre 1861 mai 1871 Marcellin Matton    
mai 1871   Antoine Colombon    
janvier 1878 août 1893 Joseph Agnelli    
août 1893 avril 1894 Antoine Colombon    
avril 1894 mai 1900 Pierre Giubert    
mai 1900 avril 1904 Pierre Melan    
avril 1904 mai 1905 Désiré Agnelli    
mai 1905 janvier 1910 Joseph Garin    
janvier 1910 mai 1912 Valérien Colombon    
mai 1912 mai 1925 Théodore Musso    
mai 1925 mai 1929 Pierre Mallet    
mai 1929 mai 1935 Augustin Fabre    
mai 1935 février 1946 Calixte Ciamin    
février 1946 octobre 1947 Pierre Gibert    
octobre 1947 1968 Jean Gaïssa    
1968 juin 1995 Charles Rami    
juin 1995 mars 2008 Jean-Yves Rami    
mars 2008 mars 2020 Jean-Marie Bogini[32] UMP-LR Fonctionnaire
mars 2020 En cours Mylène Agnelli[33] SE Fonctionnaire

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

La mairie.

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :

  • total des produits de fonctionnement : 5 062 000 , soit 7 242  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 4 588 000 , soit 6 563  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 2 543 000 , soit 3 638  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 071 000 , soit 2 963  par habitant ;
  • endettement : 2 421 000 , soit 3 464  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 12,88 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,67 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 20,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 720 [35].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[36].

Typologie[modifier | modifier le code]

Isola est une commune rurale[Note 2],[37]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[38],[39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[42],[43].

Occupation des sols simplifiée[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (27,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %), zones urbanisées (0,3 %)[44].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Occupation des sols détaillée[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 0,3 % 30
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 0,3 % 34
Forêts de feuillus 5,8 % 578
Forêts de conifères 38,4 % 3826
Forêts mélangées 1,7 % 171
Pelouses et pâturages naturels 12,5 % 1243
Landes et broussailles 4,7 % 468
Forêt et végétation arbustive en mutation 9,0 % 901
Roches nues 13,1 % 1302
Végétation clairsemée 14,1 % 1405
Source : Corine Land Cover[45]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].

En 2021, la commune comptait 653 habitants[Note 3], en diminution de 5,77 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1861 1866 1872
6896656689191 1251 2181 1451 1671 189
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
1 1231 1331 0891 0761 0501 0411 0441 045916
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
853798739457610342223389539
1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021 -
576526578571748698653653-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1900, la population d'Isola atteint son apogée, puis elle ne fera que décroître, du fait d'une forte émigration en direction de la zone littorale.

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces[50] et services de proximité[51].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux :

Autres patrimoines :

  • À Gratuse, sur la rive droite de la Tinée face au village, l'ouvrage fortifié de la ligne Maginot alpine[67]. Ouvrage d'avant-poste camouflé et à créneaux pour mitrailleuses qui a participé à repousser les attaques italiennes sur Isola du 10 au [68].
  • Beffroi[69].
  • L’écomusée avec la laiterie, les habitations et les outils d’autrefois.
  • La tour pigeonnier[70].
  • Le moulin à grain.
  • Le Four communal[71].
  • Les lavoirs communaux.
  • Maison Gibert[72].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Isola
Blason de Isola Blason
D'azur à la bande ondée d'argent, accompagnée en chef de deux clefs d'or passées en sautoir et en pointe de trois châtaignes du même ordonnées en bande (mal ordonnées)[73].
Devise
Libertas 1702 fidelitas.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Autre[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 20/07/2008.
  2. En niçois (Georges Castellana), ses habitants sont appelés lu Isoulan.
  3. Isola, vu de l’ouest (860 m)
  4. a et b Isola, première commune à quitter le parc du Mercantour, article du journal Nice-Matin, daté 2013-05-16, consulté 2013-07-20
  5. a b c d e f g et h Laurent Pourcelot, Philippe Renaud, Didier Louvat, Rodolpho Gurriaran, Patrick Richon (2003), Influence des points de concentration en césium‐137 sur la contamination d‘une chaîne alimentaire de type alpin et estimation des doses associées ; Environnement, Risques & Santé. Volume 2, Numéro 2, 112-20, mars 2003
  6. Renaud Ph, Beaugelin K, Maubert H, Ledenvic Ph. Les retombées en France de l'accident de Tchernobyl, conséquences radioécologiques et dosimétriques. Paris : EDP Sciences, 1999 : 146 p.
  7. Albers BP, Steindl H, Schimmack W, Bunzl K. (2000)Soil to plant and plant to cow's milk transfer of radiocaesium in alpine pastures: significance of seasonal variability. Chemosphere ; 41 : 717-23
  8. Pourcelot L, Louvat D, Gauthier-Lafaye F, Stille P. (2003) Mechanism of formation of enriched areas soils radioactivity in mountain soils. J Environ Radioact ; Volume 68, Issue 3, 2003, Pages 215–233 (résumé)
  9. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
  10. Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
  11. Didacticiel de la règlementation parasismique
  12. L'eau dans la commune
  13. Tronçons de cours d'eau classés en liste 1
  14. Description de la station ISOLA Village
  15. Station d'épuration Isola 2000
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Isola 2000 » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  19. « Station Météo-France « Isola 2000 » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  20. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  22. Plan de situation
  23. Lignes d'Azur sur le territoire de la Métropole Nice Côte d'Azur
  24. Nice Rendez-vous : Isola
  25. Tableau page 319 in La réunion de Nice à la France (343 p.) par Paul Gonnet, Les Editions du Cabri, Breil-sur-Roya, 2003, (ISBN 2-914603-10-X)
  26. Tableau page 64 in Le département des Alpes-Maritimes de 1939 à 1945, opus cité.
  27. Page 68 in Les Alpes-Maritimes de 1939 à 1945, opus cité.
  28. Page 75 in "Les Alpes-Maritimes de 1939 à 1945" (399 p.), Jean-Louis Panicacci, Editions Serre, Nice, 1989, (ISBN 2-86410-134-3)
  29. Page 79 in "Les Alpes Maritimes de 1939 à 1945", par Jean-Louis Panicacci.
  30. Témoignage du lieutenant Portelatine page 82 in "Les Alpes-Maritimes de 1939 à 1945" opus cité.
  31. Page 83 in "Les Alpes-Maritimes de 1939 à 1945" par Jean-Louis Panicacci.
  32. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  33. [1], consulté le 14 juillet 2020
  34. Les comptes de la commune
  35. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  36. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
  37. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  39. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  41. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  42. Plan Local d'Urbanisme approuvé le 21/06/2013
  43. PLU d'Isola (zonage)
  44. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  45. « Données statistiques sur les communes de Métropole communes; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. Alimentation
  51. Isola, les commerces, stations de montagne
  52. Église paroissiale Saint-Pierre (ancienne), clocher roman
  53. Notice no PA00080747, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  54. « Clocher roman », notice no PA00080747, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  55. Clocher Saint Pierre
  56. Église de la Délivrance Saint Pierre
  57. Christiane Lorgues-Lapouge, René Lorgues, Comté de Nice baroque - Tome 1 : La vallée de la Tinée, p. 71-75, Encyclopædia Niciensis, Volume V, Serre éditeur, Nice, 2004 (ISBN 2-86410-416-4) ; p. 99
  58. Chapelle Sainte Anne des Pénitents Blancs
  59. Christiane Lorgues-Lapouge, René Lorgues, Comté de Nice baroque - Tome 1 : La vallée de la Tinée, p. 76
  60. Chapelle Saint Roch
  61. La chapelle St Roch
  62. Chapelle Notre Dame de Vie
  63. Chapelle Sainte Eurosie Sclarivons
  64. Notice no PA00080748, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  65. « Maison Gibert », notice no PA00080748, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  66. Monument aux morts, Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945
  67. « ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage du Col de la Valette », notice no IA06000071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
  68. « blockhaus dit ouvrage d'avant-poste d'Isola », notice no IA06000032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  69. Le village d'Isola
  70. La tour pigeonnier
  71. Le four qui fut l’ancien “Feu Banal”
  72. Maison Gibert
  73. Dominique Cureau, « Métropole Nice Côte d'Azur (stations du Mercantour)] : Callas », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Cartographie[modifier | modifier le code]

  • Carte topographique IGN n° 3640ET « HAUTE TINÉE 2 - Isola 2000 - Parc national du Mercantour » au 1/25000. Carte de randonnée TOP 25 éditée par l'Institut Géographique National (IGN).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]