Tournefort (Alpes-Maritimes)

Tournefort | |||||
Vue du village depuis le chemin du Vieux Village. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Arrondissement de Nice | ||||
Canton | Vence | ||||
Intercommunalité | Métropole Nice Côte d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Murielle Molinari 2014-2020 |
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Code postal | 06420 | ||||
Code commune | 06146 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tournefortois | ||||
Population municipale |
164 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 56′ 51″ nord, 7° 09′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 171 m Max. 1 304 m |
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Superficie | 10,13 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Tournefort est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Tournefortois.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Tornafort est cité au XIIe siècle. Les chevaliers de l'ordre du Temple auraient occupé un hospice et des terres en 1176.
La seigneurie a appartenu à la famille des Tornaforte. Elle est associée à la vallée de Massoins et a été inféodée à Jean et Louis Grimaldi de Bueil en 1388. Le 14 février 1434, Jean Grimaldi a reçu l'hommage des habitants de Tournefort[1]. Elle est passée aux Caissoti après l'exécution d'Annibal Grimaldi, en 1622. En 1723, elle est revenue à la famille piémontaise de Coni, les Bruno.
Le tremblement de terre du 23 février 1887 a causé des dégâts importants au village isolé sur son piton rocheux. Le vieux village a été abandonné au début du XXe siècle et était ruiné en 1916. Le dernier habitant aurait quitté le village en 1937 ou 1938. Le nouveau village est situé à « la Colle ». L'église Saint-Pierre datant du XVIIe siècle et le cimetière sont restés dans l'ancien village.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D’azur au rocher d’argent mouvant de la pointe sommé d’un lys de jardin du même, surmonté d’une étoiles de huit rais cousue de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[3].
En 2016, la commune comptait 164 habitants[Note 1], en augmentation de 16,31 % par rapport à 2011 (Alpes-Maritimes : +0,23 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Pierre dans le vieux village. L'église est nommée San Pietro en 1658, San Pietro « in vinculis » en 1752. Elle a été restaurée en 1862, puis de nouveau après le tremblement de terre de 1887. La toiture et les chenaux ont été refaits en 1962.
- Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue, chapelle de Pénitents, dans l'ancien village.
- Chapelle Saint-Martin, en ruines. C'est peut-être l'implantation du village primitif remontant aux Ligures.
- Dans l'ancien village, ruines du château[6] et des maisons.
- Fort de Picciarvet ou du Pic Carvet construit à la confluence de la Tinée et du Var, entre 1883 et 1890, pour protéger Nice[7].
- Ponts sur la Tinée de Tournefort, au moulin de Tournefort, vestiges d'un pont datant probablement du IIIe siècle[8], l'autre du XVIIe siècle. Les volontaires de la Lozère y avaient installé deux canons en 1793.
- Hameau de la Courbaisse.
- Usine d'Égleros, construite en 1951. Elle est alimentée par une conduite forcée dérivant les eaux de la Tinée.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jehan de Tournafort, prieur de l'abbaye de Lérins, entre 1365 et 1399. Il a reçu à l'abbaye les reliques de saint Honorat. Il a été évêque de Nice en 1382.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Philippe de Beauchamp, Le haut pays méconnu. Villages & hameaux isolés des Alpes-Maritimes, p. 79-80, Éditions Serre, Nice, 1989 (ISBN 2-86410-131-9)
- Dr Michel Bourrier, Villages de montagne à l'heure de la grande guerre, Le canton de Villars-sur-Var, Nice, Lou Savel, , 280 p. (ISBN 2-9510630-1-6)Chapitre XVIII : Tournefort, pp. 235 à 238
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Georges Barbier, Châteaux et places fortes du comté de Beuil, p. 177-191, Nice-Historique, année 1994, no 11 Texte
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Georges Barbier, op. cité, Nice Historique
- Chemins de mémoire Fort du Pic Charvet ou de Picciarvet
- Luc Thévenon, L’art religieux de la vallée de la Tinée, p. 86, Nice-Historique, année 1993, no 266 Texte