Saint-Martin-Vésubie

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Saint-Martin-Vésubie
Saint-Martin-Vésubie
Vue du village de Saint-Martin-Vésubie en venant de la vallée du Var.
Blason de Saint-Martin-Vésubie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Ivan Mottet
2020-2026
Code postal 06450
Code commune 06127
Démographie
Gentilé Saint-Martinois
Population
municipale
1 431 hab. (2020 en augmentation de 2,88 % par rapport à 2014)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 04′ 09″ nord, 7° 15′ 24″ est
Altitude Min. 715 m
Max. 3 120 m
Superficie 97,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tourrette-Levens
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saintmartinvesubie.fr

Saint-Martin-Vésubie (Sant Martin de Lantosca (occitan alpin, écriture classique) ou Sant-Marti-de-Lantousco (écriture mistralienne), San Marti Vesubio (panneau d'entrée de ville, écriture mistralienne) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Saint-Martinois[1].

Jusqu'en 1860, le nom officiel de la commune était en italien : San Martino Lantosca.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village vu depuis le Collet.
Hôtel de ville de Saint-Martin-Vésubie.
Hôtel de ville de Saint-Martin-Vésubie.

Localisation[modifier | modifier le code]

Chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes et dernier village au nord de la vallée de la Vésubie, Saint-Martin-Vésubie est la principale porte d'accès au parc national du Mercantour. En 1987, Escapade, le bureau des Guides du Mercantour a été fondé dans le village par le guide de haute montagne Hervé Gourdel[2].

Appelée jusqu'en 1889 Saint-Martin-Lantosque car appartenant à l'ancien Val de Lantosque (ancien nom de la Vésubie), Saint-Martin-Vésubie, fut, dès 1864, réputée pour la qualité de son environnement, de ses eaux et de son climat estival, loin des chaleurs étouffantes de la côte.

Ces caractéristiques lui valent son surnom de « Suisse niçoise ».

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est environnée de nombreux sommets :

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Le village est situé à proximité de la confluence de deux torrents alpins : la Madone de Fenestre à l'est et le Boréon à l'ouest. La Vésubie naît en contrebas du village.

Toutefois, le village est situé quelques mètres seulement en hauteur du niveau bas des torrents.

Le , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Tende et St-Martin-Vésubie...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[4]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le . L'arrêté du portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié la commune au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au "[5].

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[6] :

  • rivière la Vésubie,
  • torrent le Boréon,
  • riou de venanson,
  • vallon d'espaillart.

Lavoir, fontaine, canal :

  • Place et fontaine de la Frairie[7].
  • Le béal, canal empierré[8].

Plan d'eau sur la commune ou à son aval :

Saint-Martin-Vésubie dispose de deux stations d'épuration intercommunale :

  • Station d'épuration de St-Martin-Vésubie, d'une capacité de 2 500 équivalent-habitants[9],
  • Station d'épuration de St-Martin-Vésubie Le Boréon, d'une capacité de 500 équivalent-habitants[10].

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[12].

Statistiques 1981-2010 et records ST MARTIN VESUBIE (06) - alt : 1 044 m 44° 04′ 24″ N, 7° 15′ 24″ E
Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-07-1989 au 01-01-2014
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,4 0,4 2,6 4,5 8,7 12 14,4 14,6 10,7 7,7 3,5 0,9 6,7
Température moyenne (°C) 4,7 5,5 8 9,6 14 17,6 20,4 20,5 16,2 12,5 7,8 5 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,1 10,5 13,4 14,8 19,2 23,2 26,4 26,4 21,6 17,3 12 9 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−6,9
29.01.05
−9,8
05.02.12
−10,2
01.03.05
−3,8
08.04.03
−1,1
06.05.1991
3,7
01.06.06
6,8
05.07.1992
7,7
22.08.07
1,9
28.09.07
−1,7
29.10.12
−5,5
22.11.1998
−8,3
19.12.09
−10,2
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
19.01.07
21,6
15.02.1990
25,4
21.03.02
27,4
09.04.11
30,9
24.05.09
33,6
25.06.03
33,8
23.07.03
35,3
06.08.03
31,3
10.09.08
29,7
12.10.11
21,9
06.11.13
21
23.12.1991
35,3
2003
Précipitations (mm) 89,3 48,3 53,5 104,6 96,5 75,2 60,2 70,5 113,6 157,1 163,4 106,3 1 138,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 6,6 4,2 5,6 10,7 10,1 8,1 6,6 7,2 7,6 8,6 7,7 6,3 89,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3,9 2,4 3,1 5,7 6,1 4,6 3,3 3,7 4,8 6,1 5,5 4 53
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2,8 1,4 1,8 3,7 3,1 2,7 1,8 2,1 3,5 4,5 4,3 2,8 34,5
Source : « Fiche 06127003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Commune desservie par la route départementale (métropolitaine) D/M 2565 depuis Levens.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Commune desservie par le réseau Lignes d'Azur[13].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.

Nice Côte d'Azur.

EPCI Nice Côte d'Azur dans les Alpes-Maritimes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[14].

La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le [15].

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Vésubie est une commune rurale[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,9 % 149
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,4 % 20
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 7,7 % 395
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 0,4 % 21
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,7 % 86
Forêts de feuillus 1,0 % 49
Forêts de conifères 64,2 % 3285
Forêts mélangées 2,1 % 109
Pelouses et pâturages naturels 7,0 % 358
Landes et broussailles 0,4 % 22
Forêt et végétation arbustive en mutation 3,4 % 175
Plages, dunes et sable 0,5 % 24
Roches nues 1,2 % 62
Végétation clairsemée 7,0 % 358
Source : Corine Land Cover[21]

L'occupation des sols met en évidence la prédominance de la forêt sur les territoires agricoles et les autres milieux semi-naturels. La forêt occupe 67,3 % de la surface communale et est constituée très majoritairement de conifères.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les mentions anciennes de la localité sont : S. Martinus au XIIe siècle[22], Saint-Martin-de-Lantosque en 1748[23], San Martino Lantosca en 1834[24], Saint-Martin-de-Lantosque v. 1850[25], Saint-Martin-de-Lantosca en 1856[26], Saint-Martin-Vésubie en 1889[27].

En occitan alpin, la commune porte le nom de Sant Martin de Lantosca (prononcé [sow mar'ti de lan'tusko]). Certains pensent que Lantosque était l'ancien nom de la rivière. Saint-Martin dépendait des seigneurs de Bollène, comme le village de Lantosque et Loda au XIIe siècle[28]. La terminaison de Lantosque évoque un possible suffixe ligure Usca, Osc ou Asc indiquant une hauteur. La première partie n'est pas comprise.

Les mentions anciennes de la Vésubie sont : La Vésubie en 1789[29], la Vésune en 1819[30], La Vésubie en 1826[31]. En l'absence de formes plus anciennes, on se perd en conjectures. Il a existé sur le Trophée des Alpes une population gauloise les Vésubiens (Vesubionorum), Esubiens (Esubiani). Ils étaient placés vers Clans[29]. Le premier terme correspond au gaulois vesu, « valable, bon, digne de »[32].

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Érigé sur les bords d'un plateau glaciaire, le village apparaît dans l'histoire dès le XIIIe siècle, mais son site est occupé depuis la plus haute Antiquité (romanisation d'une population autochtone au Ier siècle avérée).

Au XIIe siècle, le village est mentionné sous le nom de Saint-Martin-de-Lantosque. Il s'est construit autour d'un prieuré fondé à l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona Borgo San Dalmazzo. Les Templiers administrent le sanctuaire de Fenestre jusqu'à leur arrestation.

Le castrum médiéval s'étend progressivement le long de la falaise surplombant le vallon de la Madone, sur laquelle s'étire la grande route du sel gagnant le Piémont depuis le port de Nice. Au Moyen Âge, la communauté de Saint-Martin est dotée d’un consulat[33].

Dans la réorganisation administrative du comté de Provence opérée en 1307 par Charles II, Saint-Martin fait partie de la « vicaria comitatus Vintimilli et vallis Lantusce ». Cette partie du comté comprend Sospel, Saorge, Breil, Pigna, La Roquette, Peille, Lucéram, Belvédère, La Bollène, Lantosque, Utelle, Roquebillière, Saint-Martin, La Tour et Valdeblore[34].

Le , un incendie consume une grande partie de la ville[35], ses fabriques de draps et ses entrepôts de marchandises. Les pertes sont évaluées à 160 000 florins d'or.

Jérôme-Marcel de Gubernatis, président du Sénat de Nice, obtient en 1684 l'inféodation du fief de Saint-Martin. Devant l'opposition de la population, cette mesure est annulée dans l'année.

Révolution et XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En , les troupes françaises franchissent le Var. La noblesse, les institutions niçoises et les émigrés quittent la Ville dans la précipitation. Les troupes sardes se retirent et établissent leur ligne de défense sur les hauteurs autour de Breil-sur-Roya, Saorge et le massif de l'Authion. Le commandement de l'armée sarde a été confié à Charles-François Thaon de Revel. Les troupes françaises entrent dans Saint-Martin-Lantosque (ancien nom de Saint-Martin-Vésubie) le . Les troupes sardes reprennent la ville en août mais doivent la céder aux Français en . Charles-François Thaon de Revel prend l'offensive en 1795, mais les troupes sardes commandées par Bonnaud sont battues par les troupes françaises commandées par le général Garnier. Bonnaud est tué au cours des combats autour de Saint-Martin-Vésubie. Le général Garnier a organisé la lutte contre les barbets en 1800-1801.

La commune devient définitivement française en 1860 mais perd une partie de son territoire qui devient italien (dont le vallon de la Madone de Fenestre), qui ne lui sera restitué qu'en 1947 (traité de Paris).

Joseph Mottet, un ferblantier installé à Saint-Martin-Vésubie alimente son atelier par une génératrice à courant continu de 50 kW, fonctionnant sous une hauteur de chute de 30 mètres puis vend son surplus d’énergie à la commune de Saint-Martin-Vésubie, qui devint ainsi la deuxième commune rurale de France, après La Roche-sur-Foron, en 1893 à bénéficier d’un éclairage public fonctionnant à l’électricité[36]. Il y a probablement une erreur sur la date d'électrification de la commune car dès 1886 plusieurs communes dont Beaurepaire en Isère ou Bourganeuf dans la Creuse bénéficiaient déjà d'un éclairage public à l'électricité. De nombreuses communes rurales s'équipèrent de cet éclairage bien avant 1893. Il y a lieu de vérifier et corriger cette assertion.

Juste parmi les Nations[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alpes-Maritimes ont été occupées par la IVe armée italienne le . Grâce à la sympathie des autorités italiennes, la zone d’occupation italienne est devenue un refuge pour des milliers de Juifs. Les Juifs avaient un minimum de sûreté et une résidence légale sous les autorités italiennes, qui en mars 1943 les ont transportés de la côte à l’intérieur, dans la zone de Saint-Martin-Vésubie.

La sympathie des autorités italiennes était due à l'absence d'antisémitisme de la majorité de l'armée (dont le maréchal Ugo Cavallero et le général Mario Vercellino) et à l’œuvre du banquier juif italien Angelo Donati qui habitait à Nice et les a convaincus, avec le Père Marie-Benoît, de protéger les Juifs de la persécution des Allemands.

Après l’armistice des Italiens en septembre 1943, et sous la menace directe des autorités allemandes, un millier de Juifs de Saint-Martin-Vésubie remontent la vieille route du sel vers la vallée du Gesso pour se sauver en Italie. Cet épisode apparait dans le livre Étoile errante de J. M. G. Le Clézio.

Jean-Claude Dreymann assis le premier à gauche avec sa sœur Cécile à côté de lui lors de la cérémonie.

Le commandant de la brigade de Saint-Martin-Vésubie, le maréchal des logis-chef Landry Mangon, et sa femme Adrienne Mangon ont caché Jean-Claude Dreymann, un petit enfant de quinze mois ; un autre gendarme de la brigade, Joseph Fougère, et sa femme Yvonne Fougère cachèrent, de leur côté, sa sœur aînée, Cécile, âgée de cinq ans, en la faisant passer pour leur propre fille. Les deux enfants restèrent cachés dans la gendarmerie pendant plusieurs mois ; leur mère, enceinte de huit mois, a pu ainsi échapper avec sa famille à la rafle du . Les deux gendarmes et leurs épouses ont reçu, à titre posthume, le titre de « Justes parmi les nations » au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à Saint-Martin-Vésubie le [37].

Mais la plupart des fugitifs en Italie sont arrêtés, internés au Camp de concentration de Borgo San Dalmazzo et déportés à Auschwitz par Nice, Drancy et les convois 64, 65 et 66[38].

Le , la ville est à son tour reconnue « commune membre des villes et villages Justes de France ». À cette occasion, Pierre-François Veil, président du comité français pour Yad Vashem, a inauguré une stèle en hommage aux Justes et aux juifs de la commune déportés en 1943, aux côtés d'Éric Ciotti, député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes[39].

Tempête d'octobre 2020[modifier | modifier le code]

Le , lors de la tempête Alex, le torrent Boréon et les rivières Vésubie et Tinée montent de 7 à 8 mètres au-dessus des niveaux habituels, ce qui provoque de nombreux dégâts matériels à Saint-Martin-Vésubie, dont l'effondrement du Pont Maïssa qui franchissait le Boréon, l'emportement de la station-service, de la caserne des pompiers, d’une partie de la zone artisanale et de la gendarmerie du village[40].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires, syndics et bailes successifs à partir de 1908
Période Identité Parti Qualité
1908 1919 Joseph Cagnoli
1919 1940 Louis Fulconis
1940 1945 Louis Blanchard président du Comité local de Libération
1945 1947 Jacques Mario
1947 1949 Louis Fulconis
1949 1953 Marius Martin
1953 1981 Charles de Cacqueray
1981 1989 Célestin Airaudi
1989 2014[41] Gaston Franco UMP député européen ; conseiller général ; conseiller régional
2014 2020 Henri Giuge UMP-LR
2020 en cours Ivan Mottet LR

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[42] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 668 000 , soit 1 904  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 2 269 000 , soit 1 620  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 2 140 000 , soit 1 527  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 947 000 , soit 1 390  par habitant ;
  • endettement : 2 025 000 , soit 1 445  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 11,64 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,91 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,37 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 240 [43].

Jumelage[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

En 2020, la commune comptait 1 431 habitants[Note 3], en augmentation de 2,88 % par rapport à 2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 1049171 2181 3711 6911 8131 7982 0842 037
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
2 0022 0041 9521 9681 6431 7201 9791 9781 909
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 5111 5151 5281 5331 3541 1151 1311 0471 188
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2020
1 1561 0411 0981 3001 3311 3251 3911 4441 431
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[48] :

  • Écoles maternelle et primaire[49],
  • Collèges à Roquebillière, Saint-Sauveur-sur-Tinée,
  • Lycée à Valdeblore.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[50] :

  • Médecins,
  • Pharmacies à Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière,
  • Hôpitaux locaux.

Hôpital Saint Antoine[51].

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Restaurants[53].
  • Hôtels[54].
  • Chambres et tables d'hôtes, Meublés de tourisme, Gîtes d'étape.
  • Campings.

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces de proximité[55].
  • La Brasserie du Comté de Nice[56].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Vésubie possède un important patrimoine religieux, église paroissiale et patrimoine des confréries de pénitents noirs et blancs[57] :

église Notre-Dame-de-l'Assomption[58] : l'église a été construite au XIIe siècle par les Templiers et a été modifiée en 1694. Église du XVIIe siècle caractéristique du Baroque niçois. Elle possède plusieurs retables : retable du Rosaire de 1697, quatre panneaux datés de 1510 d'un retable attribué à l'école de Louis Bréa[59].
chapelle des Pénitents Blancs[60], chapelle Sainte-Croix, datant de la fin du XVIIe siècle. Elle possède un clocher coiffé d'un bulbe. La façade est ornée de sculptures de Giovani Parini de 1847. L'église possède une belle décoration baroque du XVIIe siècle, grand maître-autel et peintures sur les murs[61].
chapelle des Pénitents Noirs[62], chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde. La chapelle a été construite au XVe siècle. Après l'incendie de 1470, elle a remplacé l'église paroissiale, le temps de la reconstruire. Le maître-autel a la forme d'un tabernacle couronné par deux anges dominé par un « martyre de saint Jean-Baptiste » sous le regard d'une Vierge étoilée de l'Assomption. Plusieurs tableaux sont installés sur les murs de la chapelle : une « Sainte Famille », « Le Christ au Temple », « Saint Pierre et saint Lazare », « La Madone de Fenestre » datée de 1655. La décoration date du XVIIe siècle[63].
Autres chapelles et anciennes chapelles[64] :
Chapelle Saints Sébastien et Roch[65],
Chapelle de la Trinité,
Chapelle Saint-Nicolas d'Anduébis,
Chapelle Saint Jean,
Chapelle Saint Antoine,
Chapelle Saint Grat,
Chapelle Saint Bernard de Nantelle.
Prieuré de Saint-Nicolas-d'Andobio : il subsiste des ruines de ce prieuré - abside sous cul-de-four - près de l'embranchement de la route vers Venanson. C'est un ancien prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Saint-Dalmas-de-Pedona. Il est cité en 1067. Il est confirmé dans la liste des possessions de cette abbaye par le pape Innocent IV en 1246.
Monuments commémoratifs :
Monument commémoratif de l'Exode Biblique des Juifs[66] de Saint-Martin[67],[68].
Monument aux Morts[69].
Plaque commémorative du 3e R.I.A. F.F.I[70].
Stèle commémorative Roger Maccario[71].

Autres éléments de patrimoines :

Château Gubernatis[72] ou palais Gubernatis[73].
Villa Marion ou Les Cèdres[74].
Palais Raiberti[75].
Ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage intermédiaire du Col du Fort[76].
La ville possède des vestiges de ses remparts du XIVe siècle. Des quatre portes que possédait la ville, il ne subsiste que la porte Sainte-Anne[77]. L'église et les bâtiments claustraux avaient été rebâtis en 1439. Avant la Seconde Guerre mondiale, les processions pour la Madone de Fenestre se formaient devant ce bâtiment.
Plaques de rues :
Plaque de rue, rue Jean Martin.
Plaque de rue Louis Maïssa.
Plaque de rue Jacques Barraja.
Moulin transformé en Musée du Patrimoine[78].

La rue du Docteur-Cagnoli, voie étroite et en forte pente, a la particularité d'avoir un caniveau au milieu. Elle est bordée de maisons anciennes, comme la maison du coiffeur et la maison des comtes de Gubernatis[80] datant du XVIe siècle.

L'aménagement de la ville en station d'agrément à la fin du XIXe siècle a vu la construction de villas de la Belle Époque permet au visiteur de découvrir agréablement le pays. L'hôtel de ville[81],[82] et la place Félix-Faure datent de 1863.

Deuxième village électrifié de France (1893), Saint-Martin-Vésubie a conservé son usine électrique dans les locaux du Musée des traditions vésubiennes[84], où se trouvent également les anciens moulins communaux (XVe siècle). Tous les aspects du patrimoine de la Vésubie y sont présentés sur 400 m2 d'exposition. Lors de la tempête Alex de 2020, le musée est détruit, les 3000 objets archéologiques et historiques de la réserve étant entraînés dans la rivière ; seule la partie du musée située dans les moulins édifiés en 1490 a été épargnée[85].

Le lac de barrage du Boréon.

Le sanctuaire de la Madone de Fenestre[86] se trouve au pied du col de Fenestre (2 474 m). Site exceptionnel (1 950 mètres), au cœur du Parc national du Mercantour, il permet des randonnées jusqu'en Italie (1 heure de marche). Le sanctuaire est un ancien prieuré bénédictin situé sur une ancienne voie romaine, il est devenu une commanderie des templiers et donné à l'Église au XVIe siècle. Après plusieurs incendies, la restauration du sanctuaire date du XIXe siècle. L'intérieur est de style baroque.

Le Boréon, autour de son lac (1 500 mètres), offre également une grande variété de randonnées, jusqu'au col de Cerise (Ciriegia, 2 543 m) sur la frontière italienne (2 heures 30 de marche). Depuis peu, le Centre Alpha présente une scénovision inédite sur le loup, dont on peut guetter les meutes dans le scénoparc adjacent.

De Saint-Martin-Vésubie peuvent être visités les villages alentour de Venanson (avec sa chapelle médiévale peinte), de Valdeblore (son église de l'an mil), de Belvédère (haut lieu festif du comté de Nice) et de Roquebillière (son église des Templiers).

Films tournés à Saint-Martin-Vésubie[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Martin-Vésubie Blason
Parti : au 1er de gueules à la barre cousue de sinople chargée de trois étoiles de six rais d'or, au 2e d'azur à la montagne de deux pics d'or chargée de sapins de sinople sans nombre[87].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Saint-Martin-Vésubie
Alias du blason de Saint-Martin-Vésubie
D’argent à la fleur de lys florencée d’azur soutenue d’une jumelle ondée du même, au mantel aussi d’azur chargé de trois étoiles d’or mal ordonnées.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La famille de Gubernatis[88] faisait le commerce du sel. C'est la raison de son établissement sur les deux villes importantes de la route du sel reliant le Piémont à Nice, Saint-Martin-Lantosque et Sospel. Parmi ses membres éminents, on peut retenir :
    • Nicolas de Gubernatis. Il était considéré au XVe siècle comme le marchand le plus riche de Saint-Martin.
    • Jean Jérôme Marcel de Gubernatis[89]. Il était né à Sospel en 1633, fils de Donat de Gubernatis et d'Anne-Marie Vivaldi. La richesse de sa famille lui permit de faire des études de jurisprudence à Bologne et devint docteur ès lois, littérateur et jurisconsulte. Il fut membre de l'académie d'Arcadie. Il devient podestat, ou juge ordinaire, de Nice en 1655. En 1656, il se marie avec Lucrèce Marie de Vintimille. En 1661, il est nommé sénateur au Sénat de Nice. Il devient chevalier de justice de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare en 1674. Puis il est président du Sénat de Nice en 1682. Il poursuit sa carrière en étant nommé ambassadeur du duc de Savoie Victor-Amédée II auprès des cours de Lisbonne, Madrid et Londres. En récompense de ses mérites, le duc de Savoie lui donna le fief de Saint-Martin-Lantosque en 1684. Mais, devant les protestations des habitants de Saint-Martin, le fief lui fut retiré au bout de sept mois. Il est fait la même année Commandeur de Saint-Gervais de Sospel. Mais le duc de Savoie le gratifia en le faisant comte de Bonson et l'investiture est célébrée en 1688. Il est nommé grand chancelier de Savoie le . Il meurt le en ayant réussi à entrer dans le monde de la noblesse niçoise.
  • Les géants Ugo, deux frères de taille exceptionnelle.
  • Eugène Freyssinet décède dans la commune.
  • Éric Ciotti, conseiller général, Président du Département, Adjoint au maire de Nice, Député.
  • Les 9 Justes parmi les nations de Saint-Martin-Vésubie[90],[91] :
    • Joseph Fougère, Yvonne Fougère, Jules Mangon, Marguerite Raibaut, Joseph Raibaut, Victorine Raibaut, Henriette Saissi, Paul Saissi, Fanny Vassalo.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références[modifier | modifier le code]

  1. habitants.fr, « Alpes-Maritimes > Saint-Martin-Vésubie (06450) » (consulté le )
  2. Le village de montagne d’Hervé Gourdel en deuil, Libération, 25 septembre 2014.
  3. Didacticiel de la règlementation parasismique
  4. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
  5. Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
  6. L'eau dans la commune
  7. Place et fontaine de la Frairie
  8. Le béal
  9. Description de la station de St-Martin-Vésubie
  10. Description de la station de St-Martin-Vésubie Le Boréon
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Boréon (Y6300500) » (consulté le )
  12. Table climatique
  13. réseau Lignes d'Azur
  14. Plan Local d'Urbanisme (PLU)
  15. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
  16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  22. NEGRE (E.) Toponymie generale de la France (1998), t. 3, p. 1628
  23. Amsterdam: avec privilege de nos seigneurs, les états de Hollande et de West Frise (1748), §XLIX 18 juin 1748, p.2.
  24. BERTOLOTTI (Davide) Viaggio nella Liguria marittima (1834), t. 1, p. 129
  25. IGN, Carte d'État-Major 1820-1866
  26. CHAMBOVET fils, Mémoire sur les statistiques de Nice. Répertoire des travaux, Société de statistique d'histoire et d'archéologie de Marseille et de Provence (1856), t. 19, p. 285
  27. Topo Guide, Géographie, La Vésubie rivière tumultueuse. Le Mercantour - Vallée des Merveilles: Nouvelle édition (2015)
  28. MARTIN (Aurell) Boyer (Jean-Paul) Hommes et communautés du Haut Pays niçois médiéval. La Vésubie (XIIIe-XVe siècles). In: Médiévales, n°20, 1991. Sagas et chroniques du Nord, sous la direction de Simonne Abraham-Thisse . pp. 109-111
  29. a et b MENTELLE Encyclopedie Methodique (1789), t. 2, p. 424
  30. Le Bouyer de Saint-Gervais (B.) Mémoires et correspondance du maréchal de Catinat (1819), t. 2, p. 293
  31. RISSO (Antoine) Histoire naturelle des principales productions de l'Europe (1826), t. 1, p. 10
  32. DELAMARRE (X.) Dictionnaire de la langue Gauloise (2003), p. 318
  33. Édouard Baratier, « carte 45 : Les consulats de Provence et du Comtat (XIIe – XIIIe siècles) », in Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
  34. Nice historique : Toponymie de Saint-Martin-Vésubie et de Venanson
  35. Incendie de St Martin Vésubie 06450 suivant le dictionnaire de Casalis
  36. Hydélect Info
  37. Hommage aux Justes de Saint-Martin-Vésubie. Ce site contient aussi les listes "des juifs arrêtés à Saint-Martin-Vésubie par les nazis à partir du 8 septembre 1943, puis déportés à Auschwitz" et "des juifs assignés à résidence à Saint-Martin-Vésubie, fuyant la barbarie nazie à travers les montagnes, arrêtés à Borgo San Dalmazzo, puis déportés à Auschwitz".
  38. (en) Lucio Monaco (trad. Corey Dimarco), « Borgo San Dalmazzo », Fondazione Memoria della Deportazione, sur le site deportati.it.
  39. « Un nouveau village de Justes dans les Alpes-Maritimes », sur LCI (consulté le )
  40. « Alpes-Maritimes en vigilance rouge : les images de l’effondrement d’un pont à Saint-Martin-Vésubie », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  41. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  42. Les comptes de la commune
  43. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  48. Établissements d'enseignements
  49. École maternelle et élémentaire
  50. Professionnels et établissements de santé
  51. Hôpital Saint Antoine
  52. Paroisse de la Vésubie
  53. Restaurants
  54. Hébergements
  55. Commerces de proximité
  56. « Brasserie du Comté - Bières artisanales bio de Nice », sur Brasserie du Comté - Bières artisanales bio de Nice (consulté le )
  57. Luc F. Thevenon, L'art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, p. 31-32, Éditions Serre, Nice, 1983 (ISBN 2-86410-047-9)
  58. Association Montagne et Patrimoine : Église Notre-Dame-de-l'Assomption
  59. Église Notre-Dame-de-l'Assomption, sur montnice.fr/
  60. Association Montagne et Patrimoine :chapelle Sainte-Croix des Pénitents Blancs
  61. Chapelle Sainte Croix, sur montnice.fr/
  62. Association Montagne et Patrimoine: Chapelle de la Miséricorde
  63. Chapelle de la Miséricorde, sur montnice.fr/
  64. Saint-Martin-Vésubie, sur montnice.fr/
  65. Chapelle Saints Sébastien et Roch
  66. Saint-Martin-Vésubie en 1939-1945
  67. Monument commémoratif de l'Exode Biblique des Juifs de Saint-Martin
  68. Les Juifs de Saint-Martin-Vésubie en 1943, par Jean-Louis Panicacci, Cahiers de la Méditerranée Année 1983 26 pp. 145-146
  69. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
  70. Monuments commémoratifs
  71. Roger Maccario : Informations militaires et Résistance
  72. Palais Gubernatis, sur montnice.fr/
  73. « Château Gubernatis ou palais Gubernatis », notice no PA00080842, base Mérimée, ministère français de la Culture
  74. Villa Marion ou Les Cèdres
  75. Palais Raiberti
  76. « ouvrage d'infanterie du secteur fortifié frontalier dit ouvrage intermédiaire du Col du Fort », notice no IA06000060, base Mérimée, ministère français de la Culture, enquête thématique régionale (architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
  77. Porte Sainte Anne, sur montnice.fr/
  78. Moulin transformé en Musée du Patrimoine
  79. Maison du "coiffeur ", sur montnice.fr/
  80. Association Montagne et Patrimoine : Palais Gubernatis
  81. Association Montagne et Patrimoine : Hôtel de ville
  82. Mairie
  83. Association Montagne et Patrimoine : Gare de Saint-Martin-Vésubie
  84. Association Montagne et Patrimoine : Musée des Traditions Vésubiennes
  85. Vincent-Xavier Morvan, « Dans la Roya et la Vésubie, toute une vie à reconstruire », Le Figaro,‎ 24-25 octobre 2020, p. 15 (lire en ligne).
  86. La Madone de Fenestres, sur montnice.fr/
  87. Dominique Cureau, « Vésubie - Mercantour : Saint-Martin-Vésubie », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  88. Association Montagne et Patrimoine : La famille Gubernatis
  89. Google Livres : Correspondance de Fénelon Tome IX, commentaire par Jean Orcibal, pp. 82, Librairie Droz, Genève, 1987 (ISBN 978-2-600-03629-0)
  90. Saint-Martin-Vésubie en 1939-1945
  91. Hommage aux Justes de Saint-Martin-Vésubie

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]