Enercoop
L'énergie militante |
Fondation |
---|
Forme juridique |
SA union de sociétés coopératives à conseil d'administration |
---|---|
Domaine d'activité |
Commerce d'électricité |
Siège |
Paris (16, quai de la Loire, 75019) |
Pays |
Membres |
25 540 () |
---|---|
Effectif |
137 employés () |
Fondateurs |
Greenpeace, La Nef, Biocoop, Réseau Cler, Julien Noé (d), Patrick Behm (d), Les Amis de la Terre - France, Agir pour l'environnement |
Président |
Julien Noé (d) (depuis ) |
Directrice |
Catherine El Arouni (d) (depuis ) |
Filiales | |
Chiffre d'affaires |
233,4 M€ () |
Résultat net |
2,3 M€ () |
Produit | |
Site web |
SIREN | |
---|---|
TVA européenne | |
OpenCorporates |
Enercoop est un fournisseur coopératif français d'électricité d'origine renouvelable.
Le réseau Enercoop est composé de sociétés coopératives d'intérêt collectif, avec une structure nationale titulaire de l'agrément de fournisseur d'électricité et 10 entreprises locales.
Historique
[modifier | modifier le code]Contexte
[modifier | modifier le code]La création d'Enercoop s'inscrit dans le contexte de libéralisation économique du marché de l'électricité en France[1], qui conduit, à partir de 1999, à une séparation des activités de production, de transport[note 1], de distribution[note 2], et de fourniture d'électricité[note 3],[2].
Constitution
[modifier | modifier le code]Le , Enercoop est constituée sous le statut d'une société coopérative d'intérêt collectif anonyme (SCIC-SA)[3]. Ce statut, délivré alors par la préfecture[note 4], reconnaît son utilité sociale et son intérêt collectif[4],[5],[6].
L'entreprise coopérative est fondée par des acteurs des énergies renouvelables (Comité de liaison énergies renouvelables (CLER), Compagnie du vent, Espace éolien développement, Solagro, Hespul), de la société civile (Agir pour l'environnement, Greenpeace France, Les Amis de la Terre) et de l'économie sociale et solidaire, (Biocoop, La Nef)[7],[8],[9],[10],[11],[12].
En , Enercoop exerce sur le marché de l'électricité, l'activité de fournisseur[1], elle débute la commercialisation de son offre de fourniture d'électricité à un tarif supérieur à celui du tarif réglementé[7],[9],[13],[14],[15],[16]. L'entreprise, précurseur sur ce type d'offre[17], propose exclusivement une offre d'électricité d'origine renouvelable[11],[18],[19],[20]. La même année, elle reçoit l'agrément « Entreprise solidaire »[9].
Développement en réseau de coopératives locales
[modifier | modifier le code]Le projet se développe en réseau de coopérative sur le territoire métropolitain. La première structure, Enercoop Ardennes-Champagne est fondée en 2009[21], suivi en 2010 par Enercoop Rhône-Alpes[22].
En , Enercoop fonde, avec différents partenaires, l'association Énergie partagée, une structure d'accompagnement, de développement[9],[23] et de financement de coopérative citoyenne d'énergie pour l'appropriation collective et non spéculative des moyens de production[24],[25].
Enercoop Nord-Pas-de-Calais est fondée en 2011, suivi d'une structure en Languedoc-Roussillon en 2012, en Bretagne et en Provence-Alpes-Côte d'Azur en [26],[27],[28] et en , d'une autre en Midi-Pyrénées[11],[29].
En , Enercoop s'associe à Hespul, au sein d'Epices-énergie, une solution de suivi en temps réel de la production photovoltaïque[30],[31].
En , une coopérative en crée en Normandie puis en 2016, dans les Pays de la Loire[32],[33].
Diversification de l'approvisionnement
[modifier | modifier le code]Le , Enercoop est agréé pour l'achat d'énergie renouvelable issue d'installations de production subventionnées dans le cadre de l'obligation d'achat dans la limite de 75 contrats et 100 MW[34],[35]. Cet agrément met fin au monopole des opérateurs historiques sur la gestion de ce type de contrat[36],[37]. Ces limites passent à 500 contrats d'achat et 90 MW par arrêté du ministre de la transition écologique et solidaire, en date du [38],[39].
Début 2017, l'entreprise lève 1,5 million d'euros auprès de ses sociétaires, portant son capital à 12 millions d'euros[40].
Enercoop est autorisée à exercer sur le marché du gaz en France[41], avec une offre issu de méthanisation[40]. Dans ce but, Enercoop Aquitaine signe le un contrat d'achat de biométhane, porté par 15 agriculteurs dans les Pyrénées-Atlantiques[42].
En , Enercoop finalise une levée de fonds de 5,7 millions d'euros auprès d'instituts spécialisés en finance solidaire[43].
En , 200 producteurs contractualisent au sein du réseau Enercoop, composé de 11 structures régionales[44]. Le réseau émet, cette année-là, un appel d'offres pour s'approvisionner en électricité auprès de nouveaux projets d'énergies renouvelables, hors subventions publiques[45].
Les souscriptions sont gelées en , en réponse à la crise énergétique mondiale de 2021-2023[2].
En , Enercoop Midi-Pyrénées met en service une première opération d'autoconsommation collective (ACC) en France adossée à un parc solaire au sol[46]. Le projet est développé pour une Biocoop à Saint-Affrique (Aveyron), pour une puissance de 36 kWc[24],[47],[48],[49].
Fin 2022, l'entreprise devient responsable d'équilibre pour gérer l’équilibre physique du réseau entre l’injection issue de la production et le soutirage de la consommation de son périmètre. L'ensemble des consommateurs et l’essentiel de ses producteurs sont intégrés à son périmètre d'équilibre à la fin de l’année 2023[50],[51].
En 2022, 5% de l'approvisionnement en électricité du fournisseur repose sur des contrats de long terme de vente directe d'électricité, de 20 à 30 ans, sans intermédiaire entre le producteur et le fournisseur[52],[53],[54].
Production d'électricité
[modifier | modifier le code]Fin 2022, les coopératives Enercoop sont propriétaires de 20 sites de production d’énergie renouvelable en France, et plus d’une centaine de projets sont en cours de développement[53]. Enercoop Midi-Pyrénées développe de petits parcs solaires, d'une puissance de 250 kWc pour une production d'environ 300 000 kWh/an[note 5],[55].
Début 2023, le réseau Enercoop investit 14,5 millions d’euros dans la production solaire et éolien et fonde une filiale commune nommée Enercoop production, pour développer des moyens de production d’électricité renouvelable[52],[53].
Mix énergétique de l'approvisionnement
[modifier | modifier le code]Positionnement vis-à-vis de l'ARENH
[modifier | modifier le code]En , le dispositif de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH) est instauré par la loi portant nouvelle organisation du marché de l’électricité (loi NOME)[56]. Ce dispositif permet aux fournisseurs alternatifs, depuis le et jusqu’au , d’accéder à un prix régulé, à l’électricité produite par les centrales nucléaires historiques d’EDF situées sur le territoire national et mises en service avant le [2],[57],[58].
Jusqu'en 2023, l'entreprise refuse de s'approvisionner à l'ARENH[2],[54],[59] et dénonce chez certains concurrents d'offre d'électricité renouvelable leur approvisionnement à l'ARENH avec des garanties d'origine[9],[57],[60],[61],[62].
Origine du mix énergétique
[modifier | modifier le code]L'origine renouvelable est certifiée par l'achat conjoint de garantie d'origine et de l'électricité renouvelable aux producteurs[63],[64],[65].
En 2012, l'entreprise fournit 52 GWh d'électricité produite par 89 producteurs : 50 éoliennes, 12 toits solaires photovoltaïques, 26 centrales hydroélectriques et 1 centrale biogaz[66].
En 2019, Enercoop fournit 459 GWh d'électricité, composée majoritairement d’énergie hydraulique à 86 %, d'énergie éolienne à 12 %, de 2 % de photovoltaïque et de 0,01 % de biomasse[9].
Selon des chiffres transmis par Enercoop au Monde, 642 GWh d'électricité renouvelable sont livrés par 400 producteurs sous contrat en 2021[57]. La production acquise couvre en 2021, 108 % de la consommation des clients. Cependant, ce taux de couverture descend à 80 % sur certains créneaux horaires, ce qui oblige la société à faire appel au marché pour l'équilibrer[2],[67]. En , 28 % de l'électricité acquise provient d'installations en gouvernance partagée[68].
En , l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) créée le label VertVolt. L'offre unique de la société y est labellisée « très engagé [et] sans nucléaire » imposant qu'au minimum 25 % des installations de production d'électricité soient « récentes — raccordement après le — et sans soutien public [et / ou] à gouvernance partagée »[69],[70],[71]. Selon l'audit, l'offre commercialisée est composée de 100 % d'électricité renouvelable achetée conjointement avec des garanties d’origine auprès des mêmes producteurs et ne fait pas appel à l'ARENH[72]. Dans cette offre, 2,8 % de l'électricité achetée à des installations construites après 2015 - majoritairement dans les pays de la Loire à partir d'éolien - n'ont pas bénéficié de soutien public ; 40 % de son électricité est achetée à des installations sous gouvernance partagée. L'électricité proposée est à chaque instant à 80 % d’origine renouvelable en moyenne. Elle est de 100 % en moyenne sur le mois, conformément à la législation française.
Recours à l'ARENH à partir de 2023
[modifier | modifier le code]En , malgré trois hausses tarifaires, le refus de s'approvisionner à l'ARENH est remise en question à la suite de la crise énergétique mondiale de 2021-2023[2]. En effet, malgré 400 contrats directs avec des producteurs, Enercoop est dépendant du marché car, 50 % de son approvisionnement provient de producteurs qui ont choisi un prix de vente corrélé au prix de marché, qui a augmenté de 73 % en un an, et que les couvertures d'équilibrage entre consommations et productions sont également échangés sur ce marché[73].
L'entreprise vulgarise la situation auprès de ses sociétaires[73]. La décision, de souscrire à l'ARENH à partir du pour limiter l'expositions au marché, est soumise en assemblée générale par le conseil d'administration. Elle est validée par les sociétaires à 88 %[73],[54],[74]. Cette décision permet au fournisseur un accès à de l'électricité au prix régulé de 46,20 €/MWh, contre un prix de marché à court terme proche de 200 €/MWh[75]. L'entreprise est le seul fournisseur n'ayant pas eu recours à l'ARENH jusqu'en 2022[2],[73],[54].
En , l'offre d'électricité d'Enercoop est labellisé VertVolt « très engagé »[4],[68].
Spécificités coopérative
[modifier | modifier le code]Gouvernance démocratique
[modifier | modifier le code]Chaque copropriétaire associé, sociétaire, dispose d'un seul et unique pouvoir de vote à l’assemblée générale, quel que soit le montant de capital détenu[14],[76]. La détention d'une part sociale permet de voter selon le principe « une personne = une voix »[note 6],[11],[24],[1].
Dans ce cadre, certaines coopératives locales du réseau développent des organisations singulières. Ainsi, la coopérative régionale Enercoop Midi-Pyrénées, structure sa gouvernance statutaire et opérationnelle sur les bases de la sociocratie et de l'holacratie[1],[77].
Multisociétariat
[modifier | modifier le code]Le statut de SCIC, permet à l'entreprise d'associer à son capital, différentes parties prenantes à son projet, telles que ses clients : consommateurs d'électricité, ses fournisseurs : producteurs d'énergie, ses salariés, les collectivités locales, les partenaires et les porteurs du projet[78],[79].
Les votes sont pondérés par collèges de vote afin de préserver le pouvoir de chaque partie prenante[78]. Depuis la création d'un collège pour les Enercoop locales en , la répartition des droits de votes au sein des collèges d'Enercoop est la suivante[note 7],[3] :
Collège[note 8] | Droit de vote (%) |
---|---|
Consommateurs et soutiens | 20 % |
Producteurs | 20 % |
Enercoop locales | 20 % |
Salariés | 15 % |
Porteurs du projet | 15 % |
Collectivités, ELD et partenaires | 10 % |
Lucrativité limitée
[modifier | modifier le code]La lucrativité d'une entreprise constitués en Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) est limité par la loi selon trois mécanismes : par la mise en réserve minimum d'au moins 57,5 % des bénéfices[1],[7],[80], le plafonnement de la rémunération des parts sociales et l’impartageabilité des excédents en réserve[81]. La valeur nominale d'une part sociale, ne peux alors pas être réévaluée à une valeur supérieure[76].
Agrément ESUS
[modifier | modifier le code]10 structures du réseau Enercoop sont agréées « Entreprise solidaire d'utilité sociale »[82].
Chiffres clés
[modifier | modifier le code]Données financières
[modifier | modifier le code]Année | Chiffre d'affaires | Excédent brut d'exploitation | Résultat d'exploitation | Résultat net | Capitaux propres | Dette |
---|---|---|---|---|---|---|
2022[83] | 233 412 600 € | 3 119 174 € | 2 336 826 € | 17 294 916 € | 80 696 871 € | |
2021[84] | 134 969 000 € | -1 354 400 € | -2 822 800 € | -3 644 900 € | 15 103 600 € | 52 781 800 € |
2020[84] | 95 783 100 € | 5 630 500 € | 3 924 000 € | 2 575 500 € | 16 904 400 € | 45 594 000 € |
2019[85] | 85 511 300 € | 3 660 000 € | 2 040 900 € | 1 625 300 € | 12 199 300 € | 30 751 300 € |
2018[85] | 84 557 700 € | 428 800 € | −1 146 300 € | −1 366 400 € | 9 347 100 € | 28 508 800 € |
2017[86] | 58 728 000 € | −1 417 100 € | −2 188 500 € | −2 130 281 € | 8 078 800 € | 22 845 100 € |
2016[86] | 39 266 400 € | −557 800 € | −1 056 100 € | −862 532 € | 4 664 800 € | 18 527 300 € |
2015[87] | 24 677 600 € | −496 500 € | −923 300 € | −691 300 € | 4 907 800 € | 8 730 500 € |
2014[87] | 19 343 900 € | 278 300 € | 50 100 € | 107 300 € | 3 644 200 € | 6 524 800 € |
2013[88] | 14 338 100 € | 131 300 € | 54 100 € | 90 500 € | 3 035 200 € | 4 782 400 € |
2012[88] | 8 739 600 € | 161 500 € | 79 600 € | 107 100 € | 2 347 900 € | 2 981 900 € |
2010[89] | 4 049 400 € | 99 600 € | 62 200 € | 5 600 € | 857 400 € | 1 688 800 € |
2009[89] | 2 712 000 € | −5 000 € | −24 000 € | 2 000 € | 358 000 € | 1 349 000 € |
2008[90] | 1 263 000 € | −662 000 € | −672 000 € | −677 000 € | −99 000 € | 1 231 000 € |
2007[90] | 317 000 € | −214 000 € | −228 000 € | −228 000 € | 206 000 € | 350 000 € |
2006[91] | 36 000 € | −109 000 € | −112 000 € | −112 000 € | 170 000 € | 62 000 € |
Participations
[modifier | modifier le code]La SCIC SA Enercoop dispose de plusieurs participations au 31/12/2020[note 10],[3] :
- Énergie partagée étude : 41,93%
- Énergie partagée coopérative : 33,33%
- Épices énergie : 33,33%[30]
Distinctions
[modifier | modifier le code]Courant 2013, la coopérative est lauréat du Grand prix de la finance solidaire de Finansol dans la catégorie 10 à 50 salariés[7],[10].
En 2020, Enercoop figure à la première position ex-æquo avec Planète Oui du classement Greenpeace des fournisseurs d'électricité français. Ce comparatif classe les fournisseurs en fonction de leurs investissements dans l'énergie nucléaire et l'énergie renouvelable, offrant selon Greenpeace, une vision plus transparente de l’origine des offres d’électricité du pays[92]. L'entreprise réprésente 1% de part de marché au sein des fournisseurs alternatifs[9] pour une puissance installé de 324 MW, soit 0,25 % des capacités des productions d'électricité en France[24].
Communication
[modifier | modifier le code]Identités visuelles
[modifier | modifier le code]-
Logo de 2005 à 2010[15]
-
Logo de 2010 à 2012
-
Logo de 2012 à 2017
-
Logo depuis 2017
Partenaires
[modifier | modifier le code]Partenaires français
[modifier | modifier le code]Enercoop est membre du collectif des Licoornes, composé de coopératives de la transition citoyenne et écologique, TeleCoop dans la télécommunications, Mobicoop pour le covoiturage, l’autopartage avec Citiz et la finance solidaire avec La Nef[93],[94],[95].
Partenaires européens
[modifier | modifier le code]À l'échelon européen, Enercoop travaille en lien avec des fournisseurs coopératifs d'énergie renouvelable comme Ecopower en Belgique, Som Energia en Espagne et De Windvogel aux Pays-Bas. En 2013, ils fondent la fédération européenne des coopératives d'énergie renouvelable REScoop.eu[96] et un fonds européen de financement des projets énergétique, Rescoop Mecise[97].
Activité de lobbying
[modifier | modifier le code]Auprès des institutions publiques françaises
[modifier | modifier le code]Enercoop est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre qu'en 2015 les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement français s'élèvent à 1 000 €[98].
Sur la période 2017-2020, la société déclare auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) un montant annuel de dépenses liées aux actions de représentation d'intérêts réalisées comprise entre 25 000 € et 50 000 €[99].
Auprès des institutions publiques européennes
[modifier | modifier le code]En 2021, l'activité de lobbying déclarée par la coopérative auprès de la Commission européenne sur le registre de la transparence représentait 0,2 ETP pour un montant inférieur à 10 000 €[100].
Conseil d'administration
[modifier | modifier le code]Présidences
[modifier | modifier le code]- Patrick Behm : 2005-2011
- Julien Robillard : 2011-2013
- Patrick Behm : 2013 (intérim)
- Mathieu Richard : 2013-2017
- Amandine Albizzati : 2017[101]-2021
- Philippe Cacciabue : 2021-2021
- Julien Noé : 2021- en cours
Directions générales
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- monopole public géré par RTE
- monopole public d'Enedis et des entreprises locales de distribution
- Les professionnels, depuis 2004, et les particuliers, depuis juillet 2007 peuvent librement choisir leur fournisseur d'électricité et souscrire à une offre de marché, par opposition à l'offre réglementée d'électricité fixé par le gouvernement et proposée uniquement par Électricité de France (EDF)
- La constitution d'une SCIC devait justifier de son utilité sociale initialement soumise à un agrément préfectoral au titre de l’article 3 du décret n° 2002-241 du 21 février 2002. Cet agrément est supprimé par la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012.
- représentant la consommation de 250 personnes (hors chauffage) ou de 110 foyers
- par opposition à l'action, titre de propriété d'une société de capitaux qui permet de vote sous la forme une action, une voix.
- Procès-verbal d'assemblée générale mixte - Modifications statutaires du 17/08/2018, publier au greffe du tribunal de commerce.
- Les collèges renseignés ci-dessous sont ceux de la SCIC SA Enercoop, les collèges des coopératives Enercoop locales, entités juridiques distinctes, peuvent être différentes.
- Les données financières sont celles de la SCIC SA Enercoop.
- Annexes comptables des comptes 2021 de la SCIC Enercoop publié au greffe du tribunal de commerce.
Références
[modifier | modifier le code]- Rémi Maître, « L’initiative de nouvelle économie sociale d’Enercoop dans le secteur électrique : incidences de l’holacratie dans la coopérative régionale de Midi-Pyrénées », Flux, vol. N° 126, no 4, , p. 39–51 (ISSN 1154-2721, DOI 10.3917/flux1.126.0039, lire en ligne , consulté le )
- Weilian Zhu, « Enercoop : quand la coopérative de l'électricité verte doit faire face à la hausse des prix de l'énergie » , sur Basta !, (consulté le ).
- « Enercoop » , sur Pappers (consulté le ).
- Cyrielle Blaire, « L'énergie verte à l'épreuve du marché », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne , consulté le )
- Alix Margado, « SCIC, société coopérative d’intérêt collectif », Revue internationale de l'économie sociale, no 284, , p. 19–30 (ISSN 1626-1682 et 2261-2599, DOI 10.7202/1022267ar, lire en ligne , consulté le )
- « Utilité sociale pour les sociétés coopératives d'intérêt collectif » , sur Sénat, (consulté le ).
- .
- « De l’énergie renouvelable en circuits courts : c’est possible avec Biocoop et Enercoop ! » , sur Labo de l'ESS, (consulté le ).
- Pierre Fortin, « Enercoop, la coopérative qui fournit de l’électricité 100 % verte » , Les Échos, (consulté le ).
- « Enercoop » , sur Labo de l'ESS, (consulté le ).
- Vanessa Vertus, « La coopérative Enercoop produit directement son "énergie citoyenne" » , La Tribune, (consulté le ).
- « Portrait d’un entrepreneur : La question de l’énergie est l’un des enjeux fondamentaux du devenir de nos sociétés », Baromètre de l'entrepreneuriat social 2012, , p. 9 (lire en ligne [PDF]).
- Emmanuelle Lesquel, « Enercoop, l'électricité verte coopérative », Environnement Magazine, no 1644, , p. 25
- Coralie Schaub, « L’électricité plus verte que celle des voisins » , Libération, (consulté le ).
- « Enercoop : « Plus verts que verts » » , Les Échos, (consulté le ).
- Julien Vinzent, « Fournisseurs d’électricité verte : attention aux mirages » , Terra eco, (consulté le ).
- Rapport 2018-2019 - Le fonctionnement des marchés de détail français de l’électricité et du gaz naturel, Commission de régulation de l'énergie, , 190 p. (lire en ligne), p. 150.
- « Electricité et gaz L'ouverture du marché », Le Monde, , p. 22
- Pascal Pogam, « L'offre verte, nouvel argument commercial pour les fournisseurs de gaz et d'électricité » , Les Échos, (consulté le ).
- Nabil Wakim, « Électricité : ce que cache la bataille des « offres vertes » » , Le Monde, (consulté le ).
- « Un millier de clients chez Enercoop Ardennes-Champagne » , L'Union, (consulté le ).
- Région Champagne-Ardennes, « Témoignage Enercoop Ardennes-Champagne : L’énergie à contre-courant », Bulletin de la Direction du Développement Économique - Pôle Économie Sociale et Solidaire, , p. 18 (lire en ligne [PDF])
- Laura Geisswiller, « Et si chacun de nous produisait sa propre énergie ? » , Le Monde, (consulté le ).
- Rémi Maitre, « Étude socioéconomique des coopératives d'énergie renouvelable Enercoop comme « laboratoire social » : coordination et formes de prise de décision en question », HAL, (HAL hal-03576539, lire en ligne , consulté le )
- Mikaël Chambru, « Communication, délibération et mouvements sociaux : L'espace public à l'épreuve du phénomène antinucléaire en France (1962-2012) », HAL, Université de Grenoble, , p. 323 (HAL hal-01327929, lire en ligne , consulté le )
- « Enercoop Bretagne. Création d'une branche locale » , Le Télégramme, (consulté le ).
- Jean-Marie Leforestier, « L’électricité verte se branche en Paca » , sur Le Ravi, (consulté le ).
- Amandine Rancoule, « L'énergie 100 % verte d'Enercoop » , 20 Minutes, (consulté le ).
- Florine Galéron, « COP21 : Enercoop, leader d'une nouvelle filière électricité en Midi-Pyrénées ? » , La Tribune, (consulté le ).
- Anne-Sophie Luchez, « EnR : Enercoop et Hespul s'associent dans Epices-Energie » , sur Actu-Environnement, (consulté le ).
- Anne-Claire Poirier, « Enercoop au capital d'Épices-Énergies, spécialiste du suivi de la production EnR » , sur GreenUnivers, (consulté le ).
- « Annuaire des SCIC en France » , sur Confédération générale des SCOP (consulté le ).
- Jean Delavaud, « Électricité verte. Enercoop lève 300 000 € » , Ouest France, (consulté le ).
- « Arrêté relatif à l'agrément de la société Enercoop » , sur Légifrance, (consulté le ).
- Aurore-Emmanuelle Rubio (avocat en droit de l’énergie et droit public), « Nouveauté : la cession des contrats d’achat d’électricité à des organismes agréés » , sur LEXplicite, (consulté le ).
- « Enercoop met fin au monopole d’EDF sur l’achat d’électricité renouvelable » , Contexte, (consulté le ).
- Philippe Collet, « Enercoop autorisée à gérer les contrats d'achat d'électricité renouvelable » , sur Actu-Environnement, (consulté le ).
- « Arrêté du 19 juin 2018 modifiant l'arrêté du 20 septembre 2016 relatif à l'agrément de la société Enercoop en application de l'article L. 314-6-1 du Code de l'énergie » , sur Légifrance, (consulté le ).
- Philippe Collet, « Enercoop autorisée à reprendre plus de contrats d'achat d'électricité renouvelable » , sur Actu-Environnement, (consulté le ).
- Rachida Boughriet, « Enercoop augmente son capital et se lance dans le gaz renouvelable » , sur Actu-Environnement, (consulté le ).
- « Arrêté du 26 janvier 2018 autorisant la société coopérative Enercoop à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel » , sur Légifrance, (consulté le ).
- « Méthalayou vendra le biogaz de sa future unité de méthanisation (64 - Préchacq-Navarrenx) », sur nouvelle-aquitaine.cci.fr, (consulté le ).
- « Enercoop (concurrent d'EDF) compte 50.000 clients » , Le Figaro, (consulté le ).
- Frédéric De Monicault, « Enercoop défend l'énergie de proximité » , Le Figaro, (consulté le ).
- E.G, « Enercoop lance un appel d’offres pour des projets neufs d’énergies renouvelables » , sur environnement-magazine.fr, (consulté le ).
- Fabien Hisbacq, « Électricité. Un nouveau parc solaire a vu le jour dans le Tarn et il a une particularité » , sur Actu.fr, (consulté le ).
- Yves Heuillard, « L’autoconsommation collective d’électricité bridée par l’État » , Reporterre, (consulté le ).
- Joël Spaes, « Autoconsommation collective : Enercoop Midi-Pyrénées 1er à opter pour le Turpe spécifique » , sur pv magazine France, (consulté le ).
- Olivier Pinaud et Marjorie Cessac, « Quand les entreprises décident de produire elles-mêmes leur électricité », Le Monde, (lire en ligne , consulté le )
- Gwénaëlle Deboutte, « Le fournisseur d’électricité renouvelable Enercoop devient son propre gestionnaire d’équilibre » , sur pv magazine France, (consulté le ).
- Lola Dornier et François-Mathieu Poupeau, La communauté de communes du Haut-Pays du Montreuillois, Presses des Mines, , 324 p. (ISBN 978-2-38542-550-0, lire en ligne), p. 177-210
- Cécile Chaigneau, « Le réseau Enercoop crée une filiale à Montpellier pour booster sa production nationale d’électricité renouvelable » , La Tribune, (consulté le ).
- « Enercoop investit dans la construction de nouvelles centrales solaires et éoliennes » , sur Environnement-magazine.fr, (consulté le ).
- Maïwenn Lamy, « Sans recours au nucléaire, Enercoop ne survivrait peut-être pas » , sur Reporterre, (consulté le ).
- Frédéric Tuillé, Projets citoyens - L’énergie près de chez nous, Paris, Observ'Er, , 50 p. (lire en ligne), p. 42
- « LOI n° 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle organisation du marché de l'électricité » , sur Légifrance, (consulté le ).
- Adrien Pécout, « Pour traverser la « crise énergétique », Enercoop lorgne aussi le nucléaire » , Le Monde, (consulté le ).
- Commission de régulation de l'énergie, « Accès régulé à l'électricité nucléaire historique » , sur Commission de régulation de l'énergie, (consulté le ).
- A.A., « Enercoop recourt à l’ARENH à partir de 2023 » , sur environnement-magazine.fr, (consulté le ).
- Vincent Maillard, Antoine Garcier et Emmanuel Soulias, « Quand des offres d'électricité verte bon marché sont en réalité constituées d'énergie nucléaire » , La Tribune, (consulté le ).
- Amandine Albizzatti, « [Tribune] Pour sortir du nucléaire, l’urgence d’un véritable débat public » , sur environnement-magazine.fr, (consulté le ).
- « Electricité : face à la flambée des prix, Enercoop se tourne vers EDF » , Le Figaro, (consulté le ).
- Rafaële Rivais, « Le mirage de l'électricité "100 % verte" » , Le Monde, (consulté le ).
- Grégoire Lecalot, Radio France, « Électricité : les "offres vertes" se développent mais n'ont pas toutes les mêmes effets sur l'environnement » , sur France info, (consulté le ).
- Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Les avis de l'ADEME - Les offres d'électricité verte, , 10 p. (lire en ligne)
- Matthieu Combe, « Enercoop : se fournir auprès de petits producteurs » , sur techniques-ingenieur.fr, (consulté le ).
- Nabil Wakim, « Électricité : Enercoop, plus verte que ses concurrentes, mais aussi plus chère » , Le Monde, (consulté le ).
- Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, « Fiche Enercoop – Particuliers » , sur agirpourlatransition.ademe.fr, (consulté le ).
- ADEME, « Label VertVolt Référentiel de labélisation – Version 1.1 » [PDF], sur data.ademe.fr, (consulté le ).
- « Energie : l'Ademe lance VertVolt, un label pour noter les offres d'électricité « verte » » , Les Échos, (consulté le ).
- Sarah Corbeel, « Electricité verte : l’Ademe lance le label VertVolt pour mieux comparer les offres » , sur dossierfamilial.com, (consulté le ).
- Thomas Reverdy, « Label « Vertvolt » : vers une prise en compte de l’additionnalité dans les offres d’électricité verte » , The Conversation, (consulté le ).
- Weilian Zhu, « Se trahir ou mourir : comment Enercoop a accepté le nucléaire » , Alternatives économiques, (consulté le ).
- Géraldine Woessner, « Les fournisseurs d’électricité « verte » se convertissent au nucléaire » , Le Point, (consulté le ).
- Sharon Wajsbrot, « Electricité : les fournisseurs 100% verts se convertissent discrètement au nucléaire » , Les Échos, (consulté le ).
- Anne Bariet, « Enercoop : l'électricité 100% verte » , L'Express, (consulté le ).
- Rémi Maître, « L’initiative de nouvelle économie sociale d’Enercoop dans le secteur électrique : utopies et réalités de coopératives militantes pour les énergies renouvelables », Thèse, Université Toulouse 2, (lire en ligne, consulté le )
- Audrey Bécuwe, Hela Chebbi et Philippe Pasquet, « La SCIC est-elle une solution à l’inégalité des parties prenantes ? », Revue des sciences de gestion, vol. 269-270, no 5, , p. 39 (ISSN 1160-7742 et 1760-6136, DOI 10.3917/rsg.269.0035, lire en ligne , consulté le )
- Yves-Alain Liénard, « Du service public au service citoyen : la Scic, un statut adapté à cette ambition », Revue des études coopératives mutualistes et associatives, no 340, , p. 65–76 (ISSN 1626-1682 et 2261-2599, DOI 10.7202/1037403ar, lire en ligne , consulté le )
- Antoine Lannuzel, « Comment devenir producteur d'énergie renouvelable ? 4 façons de rejoindre le mouvement » , sur We demain, (consulté le ).
- Hélène Pelosse, Louis de Crevoisier, Christine Branchu et Aude Muscatelli, Les sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) et les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) (Rapport public), Inspection générale des finances et Inspection générale des affaires sociales, , 298 p. (lire en ligne [PDF]), p. 14-15
- « Liste nationale des agréments "Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale" (ESUS) » , sur Direction générale du Trésor, (consulté le ).
- « Fiche Enercoop » , sur Pappers, (consulté le ).
- « ENERCOOP à PARIS (75019), comptes 2020 et 2021 » , sur Societe.com (consulté le ).
- « ENERCOOP à PARIS (75019), comptes 2019 et 2018 » , sur Societe.com (consulté le ).
- « ENERCOOP à PARIS (75019), comptes 2017 et 2016 » , sur Societe.com (consulté le ).
- « ENERCOOP à PARIS (75019), compte 2015 et 2014 » , sur Societe.com (consulté le ).
- « ENERCOOP à PARIS (75019), comptes 2013 et 2012 » , sur Societe.com (consulté le ).
- « ENERCOOP à PARIS (75019), comptes 2010 et 2009 » , sur Societe.com (consulté le ).
- « ENERCOOP à PARIS (75019), comptes 2008 et 2007 » , sur Societe.com (consulté le ).
- « ENERCOOP à PARIS (75019), comptes 2006 » , sur Societe.com (consulté le ).
- « Les meilleurs fournisseurs d’électricité « verte », selon Greenpeace » , Le Monde, (consulté le ).
- Sofia Colla, « Les Licoornes, ces nouvelles coopératives qui défient le capitalisme » , sur We demain, (consulté le ).
- Michel Waintrop, « Les coopératives revendiquent leur place dans le monde de la « tech » », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne , consulté le ).
- Moran Kerinec, « Des coopératives se regroupent pour une alternative aux géants du web » , sur Reporterre, (consulté le ).
- Benjamin Huybrechts, « Énergies renouvelables : les coopératives citoyennes gagnent du terrain » , The Conversation, (consulté le ).
- Thomas Blosseville, « [Exclusif] Un nouveau fonds européen pour les coopératives énergétiques » , sur GreenUnivers, (consulté le ).
- « Tableau des représentants d'intérêts » , sur Assemblée nationale (consulté le ).
- « Fiche Enercoop sur le site de la HATVP » , sur Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (consulté le ).
- « Registre des représentants d'intérêts » , sur Commission européenne, (consulté le ).
- « Amandine Albizzati élue présidente d'Enercoop » , sur Contexte (consulté le ).
- « Amandine Albizzati PDG d'Enercoop » , Les Échos (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Offre d'électricité renouvelable (France)
- Électricité en France
- Marché de l'électricité en France
- Coopérative citoyenne d'énergie
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives aux organisations :
- Entreprise des énergies renouvelables ayant son siège en France
- Compagnie d'électricité ayant son siège en France
- Association ou organisme lié à l'environnement en France
- Société coopérative d'intérêt collectif
- Entreprise fondée en 2005
- Coopérative de droit français
- Entreprise ayant son siège à Paris
- Entreprise de l'économie sociale
- Entreprise solidaire d'utilité sociale