Argentré-du-Plessis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 mai 2023 à 07:00 et modifiée en dernier par WikiCleanerBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Argentré-du-Plessis
Argentré-du-Plessis
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption à Argentré-du-Plessis.
Blason de Argentré-du-Plessis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Jean-Noël Bévière
2020-2026
Code postal 35370
Code commune 35006
Démographie
Gentilé Argentréens
Population
municipale
4 549 hab. (2021 en augmentation de 5,94 % par rapport à 2015en augmentation de 5,94 % par rapport à 2015)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 26″ nord, 1° 09′ 14″ ouest
Altitude Min. 67 m
Max. 163 m
Superficie 41,46 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Argentré-du-Plessis
(ville isolée)
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Guerche-de-Bretagne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Argentré-du-Plessis
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Argentré-du-Plessis
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Argentré-du-Plessis
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte administrative d'Ille-et-Vilaine
Argentré-du-Plessis
Liens
Site web argentre-du-plessis.fr

Argentré-du-Plessis est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 549 habitants[Note 1] (les Argentréens).

Géographie

Situé sur les Marches de Bretagne à mi-chemin entre Rennes (pays gallo) et Laval.

Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 778 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

Urbanisme

Typologie

Argentré-du-Plessis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Argentré-du-Plessis, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 396 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,6 %), terres arables (27,3 %), prairies (15,4 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[22].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

Le nouveau plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé le [24]. L'objectif est de limiter la consommation de terres agricoles. Le nouveau PLU intègre donc un objectif de non-artificialisation. La protection des espaces naturels est également un objectif important du PLU, c'est pourquoi différents éléments à ce sujet sont venus l'enrichir :

  • le coefficient de végétalisation ;
  • la protection des haies et des espaces boisés classés ;
  • la protection des cours d'eau avec une bande inconstructible autour du ruisseau du Hill.

Toponymie

Panneau d'entrée d'agglomération.

Le nom de la localité est attesté sous la forme Argentreio en 1100[25] et Argentreium au XVe siècle[26]

Issu du gaulois Argantius, dérivé de argant et du suffixe rate (forteresse)[27].

En 1889, le nom de la commune d'Argentré a été modifié en Argentré-du-Plessis[réf. nécessaire].

En breton, Argentré-du-Plessis s'écrit Argantred-ar-Genkiz, en gallo, c'est Arjantrae[réf. nécessaire].

Histoire

Héraldique

Blason de Argentré-du-Plessis Blason
D'argent à la croix pattée d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Moyen Âge

La commune d'Argentré-du-Plessis a vécu pendant cinq siècles à l'ombre du château de la famille du Plessis. La construction de ce château remonte au Moyen Âge pour sa partie la plus ancienne. Il a ensuite été modifié à plusieurs reprises au fil des siècles. Les Plessis ont réussi à conserver ce bien à la Révolution alors que les propriétaires avaient fui en Allemagne rejoindre les émigrés. Cette famille est restée propriétaire de la quasi-totalité du territoire communal jusqu'au début du XXe siècle et Alain d'Argentré fut maire jusqu'en 1983.

Époque moderne

En 1574 un coup de main nocturne fut effectué par des paysans de Torcé, Argentré et Le Pertre menés par leurs seigneurs contre les protestants de Vitré. Ils participèrent aussi, avec d'autres paysans venus de 53 paroisses du pays vitréen, au siège de Vitré par les Ligueurs au printemps et à l'été 1589[28].

L’existence de nombreux étangs sur le territoire d’Argentré-du-Plessis est attestée depuis plusieurs siècles. En effet, Yves Durand-Noël dans son ouvrage consacré à l’histoire de la commune cite une liste datant de l’année 1660, liste constituée en vue « de permettre à la Cour de Vitré de mettre un terme aux contestations résultant des droits de pêche aux étangs, source de procès nombreux entre les prétendants de bonne ou mauvaise foi ».

Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33[29].

Le règlement du évoque des toiles dénommées "peltres", tissées dans les régions du Pertre et d'Argentré[30]. Les "peltres" ou "pertrées" étaient des toiles grossières servant essentiellement de toiles d'emballages, exportées notamment au Portugal[31].

Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Argentré était de 627 sur une population totale qui s'élevait alors à 2 013 habitants[32].

Révolution française

Le , les gardes nationales de Bais et de Vitré fouillèrent le presbytère d'Étrelles, puis visitèrent le château du Plessis, y commettant de gros dégâts[33]. Le des gardes nationales de Bais, Louvigné-de-Bais, Moulins, Chancé, Domalain, Saint-Germain-du-Pinel, Brielles et Le Pertre font irruption à Argentré-du-Plessis où ils pillent les maisons des habitants réputés aristocrates[33]. Dans la seconde quinzaine de novembre 1793, des rassemblements suspects sont signalés à Argentré, Balazé, Champeaux, Châtillon, Cornillé, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergeal. Dans un rapport daté du , les autorités d'Ernée écrivent que des paysans d'Argentré, Le Pertre, Mondevert, Erbrée, La Chapelle-Erbrée, Bréal, Saint-M'Hervé, Montautour et Balazé avaient « porté leurs grain aux insurgés pendant leur séjour à Laval »[34].

Argentré-du-Plessis, alors dénommé Argentré-sous-Vitré, fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794[35]. La colonne ou canton d'Argentré, des chouans membres de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, eut pour chef Toussaint du Breil de Pontbriand, secondé par Louis Hubert. Elle était divisée en plusieurs compagnies : compagnie d'Étrelles, compagnie d'Argentré-du-Plessis (capitaine : Jacques Blondiau, dit Laval, lieutenants : Louis Meneust et François Helbert, sous-lieutenant : Julien Helbert, dit La Soie), compagnie de Saint-M'Hervé, compagnie de La Chapelle-Erbrée, compagnie du Pertre, compagnie de Vitré. En 1795 eut lieu une bataille, opposant des Chouans de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères et des Républicains, qui se passa en grande partie dans les bois de la commune, elle prit le nom de bataille d'Argentré.

Un autre combat se produisit en 1799.

La population de la commune fut toutefois en partie favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[36].

Le XIXe siècle

Le XXe siècle

La Belle Époque

Selon le journal La Croix, en 1891, 15 élèves sont inscrits à l'école laïcisée contre 140 à l'école "libre", congréganiste[37].

Lors du recensement de 1901, on compte 53,4 % d'agriculteurs, 9,79 % de journaliers et en plus de nombreux domestiques parmi la population active de la commune d'Argentré-du-Plessis[38].

Par décret du , les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église d'Argentré-du-Plessis, qui étaient placés sous séquestre, sont attribués à la commune[39].

La Première Guerre mondiale

Argentré-du-Plessis accueillit de nombreux réfugiés pendant la Première Guerre mondiale, venus notamment de Wallonie ; selon le curé « si la population avait accueilli ces infortunés avec d'autant plus de compassion qu'elle les croyait catholiques fervents », l'on déchanta rapidement ; « beaucoup de ces réfugiés belges de la partie minière de Charleroi n'étaient pas aussi chrétiens qu'on l'avait espéré »[40].

Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 112 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[41].

L'Entre-deux-guerres

L'école privée de garçons était tenue par les Frères de Saint Jean-Baptiste de La Salle.

En 1939 encore, le curé d'Argentré-du-Plessis refusait de donner la communion aux membres des familles envoyant leurs enfants à l'école publique[42].

La Seconde Guerre mondiale

En raison de l'arrivée de nombreux réfugiés, la commune décida de construire à la hâte tout un ensemble de logements pour les abriter. Situé à la périphérie du bourg, ce champ loti de bâtiments rudimentaires, de bois et de tôles, prit le nom de « baraques de réfugiés » et continuèrent d'être occupés plusieurs années après la guerre[42].

L'école privée de garçons « dominant parfaitement l'agglomération, d'une construction relativement récente, de bonne dimension, disposant d'un étage surmonté de combles importants, convenait parfaitement à l'armée d'occupation pour y établir son quartier général, ce qu'elle ne manqua pas de faire rapidement. Les logements de fonction des maîtres furent réquisitionnés (...) De même, deux classes sur les quatre existantes (...) »[42].

Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 10 soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[41].

L'après Seconde Guerre mondiale

La domination nobiliaire persiste : « Le marquis était propriétaire des plus belles fermes de la commune, couvrant environ un millier d'hectares, de nombreuses maisons dans le bourg et d'un superbe château entouré d'un magnifique parc et de vastes prairies où se déroulait chaque année le comice agricole du canton. (...) Il faut encore ajouter le patronage construit par ses soins. (...) Mr. [Alain du Plessis d'Argentré] portait le nom de la commune (...). Au sein du conseil municipal, le maire avait plusieurs de ses fermiers. Lesquels, on peut le comprendre, étaient très mal à l'aise pour se mettre en opposition »[42].

Le haras d'Argentré-du-Plessis était un dépôt d'étalons dépendant du centre d'Hennebont. Ses bâtiments spécialement adaptés étaient construits dans un site assez remarquable, abrité de la vue des curieux, parles vieux bâtiments d'un ancien moulin : le Moulin aux Moines. Ce moulin avait d'ailleurs donné son nom à l'étang qui bordait la cour du haras[42].

Les dernières exploitations agricoles, les plus éloignées du bourg, à être raccordées au réseau électrique ne le furent qu'en 1956-1957[42].

Un soldat originaire d'Argentré-du-Plessis est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et 3 pendant la Guerre d'Algérie.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[43]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1850   Edmond du Plessis d'Argentré[44]   Marquis ; habitait le château du Plessis
    Joseph Pierre Aubert    
1919 octobre 1954 Alain du Plessis d'Argentré[45]   Marquis, habitait le château du Plessis
Décédé en fonction
décembre 1954 mars 1971 Geneviève du Plessis d'Argentré[46]
(Veuve du précédent)
  Marquise Alain du Plessis d'Argentré
Propriétaire du château du Plessis
mars 1971 mars 1983 Victor Pasquet DVD Industriel, ancien adjoint
mars 1983 juin 1995 Jean Bourdais UDF-CDS Agent général d'assurances
Conseiller général d'Argentré-du-Plessis (1970 → 1994)
juin 1995 mars 2013[47] Émile Blandeau[48] UDF puis
UMP
Ancien expert foncier
Conseiller général d'Argentré-du-Plessis (1994 → 2013)
Vice-président de Vitré Communauté
Décédé en fonction
juin 2013[49] mars 2014 Pierre Fadier[50] DVD Cadre retraité, ancien premier adjoint
mars 2014[51] juillet 2015 Daniel Bausson UDI Directeur commercial retraité
Démissionnaire
juillet 2015 octobre 2015 Christophe Dodard   Maire par intérim
octobre 2015 En cours Jean-Noël Bévière[52] DVD-LR Chef d'établissement scolaire
Réélu pour le mandat 2020-2026[53]

À la suite du décès d'Émile Blandeau, une élection municipale partielle est organisée le 2 juin 2013 et voit la victoire de la liste de Pierre Fadier, seule en lice. Ce dernier est premier édile durant neuf mois et ne se représente pas en mars 2014. Le maire élu en 2014, Daniel Bausson, démissionne en juillet 2015 et un nouveau scrutin partiel doit être convoqué, le conseil municipal étant incomplet. Le 11 octobre 2015, à l'issue du premier tour, Jean-Noël Bévière (LR) bat la liste de Christophe Dodard, maire par intérim et ancien premier adjoint, avec 50,68 % des voix contre 49,32 %[54].

Officiellement désigné maire par le conseil municipal le 16 octobre 2015, Jean-Noël Bévière est reconduit dans ses fonctions le 4 juillet 2020[53].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[56].

En 2021, la commune comptait 4 549 habitants[Note 8], en augmentation de 5,94 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0062 2881 9702 0821 8672 0601 9702 1492 163
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2252 2422 1742 1732 2802 3302 3142 2922 226
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1452 1712 1651 9912 0472 1212 1412 2262 283
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 2652 4222 7653 0453 3293 6144 0214 1384 273
2018 2021 - - - - - - -
4 4474 549-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langues régionales

La commune est signataire de la charte Ya d’Ar Brezhoneg depuis 2012[59] et de la charte Du gallo, Dam yan, Dam vèr[60].

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments

La commune d'Argentré-du-Plessis abrite trois châteaux privés : le château du Plessis, le Pinel, ancien manoir du XVe siècle et le château de la Fauconnerie, des XVIIe et XVIIIe siècles comprenant un manoir du XVe siècle.

  • Le château du Plessis, inscrit en 2000. Construit au XVe siècle et totalement reconstruit au XIXe siècle. L'habitation est en style Renaissance et la chapelle en style néo-gothique[61].
  • L'église Notre-Dame, construite de 1775 à 1779[62] en remplacement de la précédente, incendiée par la foudre en 1772. Tableaux, autel et retable de Nicolas Brenet (1777). À l'intérieur est conservée un tableau du peintre flamand Jacob Jordaens daté de vers 1635-1645 représentant La Trinité entourée de saints. Classé à titre d'objet monument historique depuis le [63], le tableau a été restauré dans un atelier spécialisé au cours de l'année 2022[réf. souhaitée].
  • Le site archéologique du Bois du Pinel, inscrit en 1995[64]. Ensemble fortifié du XIe siècle sur un plateau boisé avec une motte de 30 mètres de diamètre et d'une basse-cour en fer à cheval de 110 m2 environ, protégés par un talus et deux fossés. Une seconde basse-cour au sud est protégée par un fossé. Deux enclos rectangulaires protégés par des fossés sont accolés à cet ensemble et semble plus tardifs. Un autre enclos se trouve à 110 mètres environ au sud de la motte[65].
  • La chapelle du Pinel et le puits voisin, monument du XVe siècle faisant partie de l'ancien manoir du Pinel XVIIe siècle, aujourd'hui transformé en ferme[66].
  • La chapelle Saint-Pierre est le plus ancien bâtiment de la commune. Actuellement désaffectée, elle est située rue Ambroise-Paré[67]. L’édifice est couvert de charpente à sablières sculptées et entraits à engoulants[68]. Le chœur (XIe siècle ou XIIe siècle), plus étroit que la nef et s’achevant en abside semi-circulaire, est caractéristique de l’architecture romane. Il présente un appareillage en opus sicatum à sa base[69]. Il possède encore deux de ses étroites fenêtres d’origine. Il a été modifié au XVe siècle par l’ouverture d’une baie de style gothique flamboyant au sud. La nef semble dater du XVe ou du XVIe siècle. La façade ouest a été remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles[70].
  • La chapelle Saint-Louis, Saint-Julien, du XIXe siècle au lieu-dit de la Fauconnerie[71].
  • Le manoir de Lomelay (ou l'Homlet) est une construction à deux niveaux qui possède des fenêtres avec des grilles et une porte d'entrée en anse de panier datée de 1533[72]. Elle serait ainsi l'une des habitations les plus anciennes recensées dans le canton[réf. nécessaire]. En façade arrière, le manoir possède une tour d'escalier à vis. Lomelay signifie « lieu où se trouvent de jeunes ormes »[réf. nécessaire].

Patrimoine naturel

Activité et manifestations

Infrastructures

La voie verte Vitré-Moutiers.

La commune d'Argentré-du-Plessis est traversée par les infrastructures suivantes :

Langue bretonne

Le Bagad Dor Vras lors du festival interceltique de Lorient.

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 3 septembre 2012.

Le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 1 a été remis à la commune le 21 mars 2015.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Population municipale 2021.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
  7. « Station Météo-France Launay-Villiers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Argentré-du-Plessis et Launay-Villiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France Launay-Villiers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Argentré-du-Plessis et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 d'Argentré-du-Plessis », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  24. « Nouveau P.L.U. - Argentré-du-Plessis », sur www.argentre-du-plessis.fr (consulté le )
  25. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5 et 978-2-903708-04-7, OCLC 236056804), p. 322
  26. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 16
  27. « Étymologie et Histoire d'Argentré-du-Plessis », infobretagne (consulté le ).
  28. Michel Lagrée, La structure pérenne, événement et histoire en Bretagne orientale, XVIe-XXe siècles, "Revue d'histoire moderne et contemporaine", juillet 1976, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446239g/f86.image.r=Pertre?rk=5600886;0
  29. Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9
  30. "Mémoire concernant la fabrique et le commerce des différentes toiles comprises dans le règlement du 22 may 1736 des toiles rayées et des coutil qui se fabriquent en Bretagne", Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, C 3929
  31. Yann Lagadec et Delphine Pointeau, La proto-industrie textile dans les campagnes des environs de Vitré (XVI|e - XIX|e siècles), un modèle spécifique de production ?, MSHAB (Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne), 2006, pages 185-189.
  32. Henri Sée, "Les classes rurales en Bretagne du XVIe siècle à la Révolution", 1906, page 307.
  33. a et b Roger Dupuy, De la Révolution à la chouannerie paysans en Bretagne 1788-1794, Paris, Flammarion, coll. « Nouvelle bibliothèque scientifique. », , 363 p. (ISBN 978-2-08-211173-7, OCLC 708297244).
  34. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par Roger Dupuy, De la Révolution à la chouannerie paysans en Bretagne 1788-1794, Paris, Flammarion, coll. « Nouvelle bibliothèque scientifique. », , 363 p. (ISBN 978-2-08-211173-7, OCLC 708297244).
  35. Jean-Baptiste Kléber et Henri Baguenier-Desormeaux, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f461.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
  36. Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
  37. Journal La Croix du 26 avril 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k212678g/f1.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2
  38. V. Aubin, "Étude démographique de l'arrondissement de Vitré, 1986, cité par Jean Ollivro,"Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses universitaires de Rennes, 2005, (ISBN 2-7535-0086-X).
  39. "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 9 juin 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6254539w/f4.image.r=saint-jean-sur-vilaine?rk=107296;4
  40. Kévin Storme, « La Bretagne, terre d'accueil pendant la Grande Guerre », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  41. a et b https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=35006&pays=France&dpt=35&idsource=75188&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0
  42. a b c d e et f Pierre Rubin, Le Sillon. mémoires d'un paysan breton, Les oiseaux de papier, 2006 [ (ISBN 2-916359-03-6)]
  43. https://www.ouest-france.fr/bretagne/argentre-du-plessis-35370/une-galerie-de-portraits-des-anciens-maires-4583669
  44. Edmond du Plessis d'Argentré, né le , décédé le à Argentré-du-Plessis, page de Charles X, officier de cavalerie
  45. Alain du Plessis d'Argentré, né le au château du Plessis en Argentré-du-Plessis, décédé le à Argentré-du-Plessis
  46. Geneviève Pellec, épouse du Plessis d'Argentré, née le à Paris (8e arrondissement), décédée le à Neuilly-sur-Seine
  47. « Argentré-du-Plessis. Émile Blandeau, le maire, est décédé », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  48. « Les maires élu du 1er tour », Dimanche Ouest-France, no 534,‎ , p. 10-11 (ISSN 1285-7688).
  49. « Pierre Fadier élu maire d'Argentré-du-Plessis », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  50. « Pierre Fadier : une figure de la vie locale s'est éteinte », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  51. « Municipales à Argentré-du-Plessis. Daniel Bausson élu maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. « Jean-Noël Bévière élu maire par le nouveau conseil municipal », Journal de Vitré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. a et b « Argentré-du-Plessis. Jean-Noël Bévière officiellement élu maire, six adjoints l’entourent », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  54. « Jean-Noël Bévière et ses colistiers remportent les élections », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  59. http://www.argentre-du-plessis.fr/IMG/pdf/BAT8_BulletinADP_Juillet.pdf
  60. « Charte Du Galo, dam yan, dam vèr ! », sur argentre-du-plessis.fr,
  61. Notice no PA35000015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. Notice no IA35021367, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Tableau : le Triomphe de la religion », notice no PM35000822, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  64. Notice no PA00135357, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « COREPHAE THEMATIQUE - Ouvrages de terre médiévaux - Dossier préparé par Fanny Tournier (A. FAN.) - 1993 - DIRECTION REGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES - Service Régional de l'Archéologie (p 60 à 66) », sur bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr.
  66. Notice no PA00090498, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. Notice no IA35021372, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « La Chapelle Saint-Pierre », sur argentre-du-plessis.fr.
  69. Marc Déceneux, La Bretagne romane, Editions Ouest France, , p 49.
  70. « Église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Paul, puis chapelle, rue Ambroise Paré (Argentré-du-Plessis) », sur patrimoine.bzh.
  71. Base de données Glad
  72. Yves Durand-Noël, Au pays de Madame de Sévigné. Argentré-du-Plessis, Rennes, Librairie de Bretagne, , 238 p., p. 164
  73. a et b Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 64.
  74. Yves Durand-Noël, Argentré-du-Plessis
  75. Nathalie Tropée, « Oui à la base Intermarché mais pas aux dépens du foncier », le Journal de Vitré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  76. « Voie Verte de Vitré à Moutiers », sur http://www.af3v.org.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Yves Durand-Noël, Au pays de Madame de Sévigné, Argentré-du-Plessis, Rennes, 234 p.
  • Pierre Sockath, Argentré-du-Plessis, 1957-2007, Cinquante années de métamorphose, Etyk 2016, 251 p.
  • Pierre Rubin : Le Sillon. mémoires d'un paysan breton, Les oiseaux de papier, 2006 [ (ISBN 2-916359-03-6)] (l'auteur décrit sa jeunesse et la vie à Argentré-du-Pessis [la commune n'est pas nommée précisément, mais désignée par la lettre "P"] dans les décennies d'après la Seconde Guerre mondiale) ; l'auteur fut aussi maire de Monterfil.

Archives :

  • Seigneurie de la Motte de Gennes, cotes 49 J 32-33 > Fonds d'Argentré, Archives I&V, fonds 49 J, (9 ml). Partie des archives du château d'Argentré du Plessis (documents très variés).
  • Documents seigneuriaux... (2,50 ml) : Argentré-du-Plessis, Brielles, Gennes-sur-Seiche, etc. > Fonds de La Motte de Gennes, Archives I&V, fonds 19 J.

Article connexe

Liens externes