Landavran
Landavran | |||||
L'église Notre-Dame. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Fougères-Vitré | ||||
Intercommunalité | Vitré Communauté | ||||
Maire Mandat |
Danielle Résonet 2020-2026 |
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Code postal | 35450 | ||||
Code commune | 35141 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Landavranais | ||||
Population municipale |
694 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 139 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 09′ 32″ nord, 1° 17′ 22″ ouest | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 127 m |
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Superficie | 5,01 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vitré | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.landavran.fr | ||||
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Landavran est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 694 habitants[Note 1].
Géographie[modifier | modifier le code]
L'altitude de Landavran est de 110 mètres environ. Sa superficie est de 5,01 km2. Les villes et villages proches de Landavran sont : Champeaux à 2 km, Val-d'Izé à 2,2 km, Montreuil-sous-Pérouse à 4,1 km, Marpiré à 4,2 km et Taillis à 5,2 km[1]. Le plan d'eau de la Cantache et ses deux barrages sont situés à 3 km.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Landavrena en 1060, Landauren en 1157, Landavren en 1158, Landa Abrani au XIIe siècle, Landevran au XIVe et XVIe siècle[2].
Landavran n'a pas été étudié par Albert Dauzat, ni à la rubrique des toponymes romans en Lande-, ni à celle des toponymes bretons en Lan-.
Toujours est-il que l'identification du radical pose problème : s'il s'agit d'une formation romane en Lande-, alors le second élément peut être un anthroponyme en A-. Ce type toponymique est bien attesté dans l'ouest de la France, par exemple Landigou (Orne, Landa Ingulfi 1180, nom de personne normand Ingouf, var. Ygout) ou Landisacq (Orne, Landa Ysaac vers 1350), ou alors, dans le cas d'une formation toponymique brittonique isolée en Lan-, l'anthroponyme ou hagionyme commence par un D-, à moins qu'il ne s'agisse d'une formation bretonne romanisée par la suite d'après Lande. Landéan (à 34 km), situé également loin à l'est, en dehors de la zone de diffusion de la toponymie brittonique, est peut-être une formation analogue et est considérée par Albert Dauzat comme bretonne[3].
Si l'hypothèse brittonique est exacte, cette appellation est alors liée aux relations étroites avec la commune voisine de Val-d'Izé (anciennement Yzé). En effet, avant la Révolution française, la commune était l'une des subdivisions paroissiales d'Yzé. L’église Notre-Dame était alors considérée comme une seconde église ou une annexe en quelque sorte.
La toponymie locale témoigne de l'usage d’une langue romane, c'est-à-dire dans des noms de lieux se terminant par -é, -ais ou -ière : la Houssais, la Picotière, la Pigeonnais, l'Orière, ou formés à partir d'appellatifs romans aisément identifiables.
Le gentilé est Landavranais.
Histoire[modifier | modifier le code]
Ancien Régime[modifier | modifier le code]
Landa ran fut primitivement une trève d'Izé, connue au XIe siècle sous le nom de "Landavrena". CommeIzé, elle relevait de l'Abbaye Saint-Florent de Saumur[4].
Le XXe siècle[modifier | modifier le code]
La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]
En 1926, l'école publique de Landavran n'avait qu'un seul élève. La commune n'avait pas alors d'école libre (privée), tous les enfants allant dans les écoles chrétiennes des communes voisines[5].
La commune commence à être électrifiée en 1932[6].
La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
La commune compte une école élémentaire privée, l'école Saint-Joseph, qui dépend de l'académie de Rennes. L'école Saint-Joseph fonctionne en Regroupement Pédagogique Intercommunal[7] avec l'école Saint-Louis de Champeaux depuis 1984.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2018, la commune comptait 694 habitants[Note 2], en augmentation de 1,61 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par la ligne de bus n°2 de Vitré Communauté.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame : chœur du XIIIe siècle, nef et transept édifiés de 1878 à 1881 par Arthur Regnault. La fragilité du clocher mettant en péril l'église entière, elle a été rénovée en 2012-2013.
- Manoir de la Pigeonnais : manoir des XVe et XVIe siècles édifié au lieu-dit la Pigeonnais. Une maison de maitre du XIXe siècle subsiste également à proximité de la propriété.
- Manoir de la Loriais.
- Manoir du Bois-Péan.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Guy IX de Laval (vers 1270 - 1333 au manoir de Landavran), seigneur de Laval, et d'Acquigny, vicomte de Rennes, comte de Caserte dans la Terre de Labour et baron de Vitré.
- Arthur Regnault (1839-1932), architecte, fut chargé de la rénovation de l’église Notre-Dame au XIXe siècle.
- Louis Garin (1888-1959), peintre, illustrateur, redécora l’église Notre-Dame alors qu'il était réfugié pendant la Seconde Guerre mondiale. Au nord du chœur, il peint les figures de sainte Anne apprenant à lire à la Vierge et de sainte Philomène avec la palme du martyre.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018, légale en 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- http://www.cartesfrance.fr/
- Site de Kerofis : Landavran
- DENLF, p. 383a.
- G. Corbe, "Guide historique et statistique du département d'Ille-et-Vilaine", Imprimerie Landais et Oberthur, Rennes, 1847.
- Union des associations catholiques des chefs de famille, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2
- Journal L'Ouest-Éclair no 13083 du 1er septembre 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659023q/f6.image.r=marpir%C3%A9?rk=4678134;4
- Site Internet de la commune de Champeaux, « Les écoles et le RPI de Champeaux Landavran - Champeaux », Champeaux, (lire en ligne, consulté le 27 avril 2017)
- Résultats officiels des élections municipales 2008 à Landavran sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
- « Danielle Résonet élue maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 18 décembre 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.