Le Mesnil-Rouxelin
Le Mesnil-Rouxelin | |
L'église Notre-Dame et le cimetière. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Maire Mandat |
Philippe Richomme 2020-2026 |
Code postal | 50000 |
Code commune | 50321 |
Démographie | |
Gentilé | Mesnil-Rouxelinais |
Population municipale |
480 hab. (2021 ) |
Densité | 101 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 52″ nord, 1° 05′ 11″ ouest |
Altitude | Min. 65 m Max. 137 m |
Superficie | 4,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Lô (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Hébert |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Le Mesnil-Rouxelin est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 480 habitants[Note 1].
Géographie
La commune est en pays saint-lois. Son bourg est à 6 km à l'est de Pont-Hébert, à 4,5 km à l'est de Saint-Lô et à 7,5 km à l'est de Saint-Clair-sur-l'Elle[1]. Il s'est développé autour de la mairie et de l'église dès 1980, et s'est étendu récemment avec la construction de deux lotissements modernes d'environ douze habitations chacun.
Le territoire du Mesnil-Rouxelin est dans le bassin de la Vire, partagé entre les bassins de trois de ses affluents : la Jouenne par un court affluent à l'est, le ruisseau Saint-Martin qui draine une grande moitié nord-ouest et borde le bourg au sud, alimentant plusieurs étangs, et le ruisseau de la Dollée qui collecte les eaux de la partie sud-est par de courts ruisselets.
Le point culminant (137 m) se situe au sud-est, au lieu-dit les Romains. Le point le plus bas (65 m) correspond à la sortie du ruisseau Saint-Martin du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
La commune se compose du bourg principal et de plusieurs écarts[2] : le Hamel Vallée, les Malaies, la Bourserie, le Moulin du Mesnil, l'Oliverie, Ferme du Mesnil, les Ifs, l'Émélie, les Rondeaux, la Croix au Paillet, la Coquerie, le Bourg d'Enfer, les Vallées Barets, les Vallées, la Barberie, les Romains, le Petit Village, la Détourbe.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Hébert », sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996[10] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 972,3 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à 47 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,2 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Le Mesnil-Rouxelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (73 %), terres arables (26,1 %), zones urbanisées (0,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mansum Roselini en 1056[24]. L'ancien français mesnil, « domaine rural », est à l'origine de nombreux toponymes, notamment en Normandie. Rouxelin serait une graphie du patronyme Rousselin[25], c'est d'ailleurs sous cette dernière forme que le toponyme se prononce[25].
Le gentilé est Mesnil-Rouxelinais[26].
Microtoponymie
Les Rondeaux désignaient en langue d'oïl des petits bosquets ronds.
Le Bourg d'Enfer est une altération phonétique moderne. Sur la carte de Cassini, le hameau est appelé Bordefer.
Les hameaux en Y-ère/-erie sont des habitats ultérieurs, résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des XIe – XIIIe siècle. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[27]. Les autres hameaux en Hôtel / Le / Clos / Pont Maison…Y sont des constructions encore plus tardives, ils désignent la propriété de la famille Y.
Histoire
Sous l'Ancien Régime, la paroisse faisait partie de la généralité de Caen, de l'élection de Carentan et Saint-Lô en 1612-1636, de Carentan en 1677 puis de Saint-Lô en 1713. Elle dépendait de la sergenterie de Saint-Lô.
En juin et , le territoire de la commune est le théâtre de combats entre troupes allemandes et américaines.
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Impacts de balles et d'éclats sur l'église.
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Impacts (sur une fenêtre à lancette de l'église).
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La stèle au 35e Santa Fé.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[29].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 480 habitants[Note 8], en évolution de −7,34 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Commune péri-urbaine, les seules activités économiques au Mesnil-Rouxelin sont les exploitations agricoles. L'école primaire a été fermée en 1999.
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame (XIe/XVe) avec sa porte romane et ses fenêtres lancéolées du XVe. À l'intérieur, un autel du XVIIIe en bois polychrome et deux tapisseries du XVIIe représentant une scène de chasse et une verdure aux canards ; deux statues de granit de la Vierge et saint Jean de part et d'autre de l'autel depuis 1980 à la demande de l'abbé Lelégard, elles étaient auparavant sur la façade extérieure de part et d'autre de la porte.
- Le calvaire avec dé et croisillon date du XVIIe siècle.
- La Barberie (ferme manoir XVIe/XVIIe) avec charterie à trois arcades et deux escaliers extérieurs en pierre.
- Le prieuré des Vallées Barret (XVIe/XVIIe) avec charterie à trois arcades et deux portes avec linteaux de schiste et impostes.
- Les Ifs (ferme manoir XVIe/XVIIe) avec un pigeonnier carré à haute toiture encore en état.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
- Georges Lefranc (1904 au Mesnil-Rouxelin - 1985), historien.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2021.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Le Mesnil-Rouxelin » sur Géoportail..
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Pont-Hébert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Mesnil-Rouxelin et Pont-Hébert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pont-Hébert - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Mesnil-Rouxelin et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1667.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 175.
- René Gautier, 601 communes et lieux de vie de la Manche : et les 46 communes fusionnées ou associées depuis 1960, Marigny, Éditions Eurocibles, , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 340.
- Voir Bilan de la période ducale
- « Muriel Housset a été élue maire du Mesnil-Rouxelin », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Municipales au Mesnil-Rouxelin. Philippe Richomme est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.