Cosne-Cours-sur-Loire

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Cosne-Cours-sur-Loire
Cosne-Cours-sur-Loire
Pont suspendu franchissant la Loire et vol de grues.
Blason de Cosne-Cours-sur-Loire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
(sous-préfecture)
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Loire et Nohain
Maire
Mandat
Michel Veneau
2014-2020
Code postal 58200
Code commune 58086
Démographie
Gentilé Cosnois
Population
municipale
10 553 hab. (2014)
Densité 198 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 44″ nord, 2° 55′ 39″ est
Altitude Min. 138 m
Max. 252 m
Superficie 53,3 km2
Élections
Départementales Cosne-Cours-sur-Loire-Nord et Cosne-Cours-sur-Loire-Sud
(chef-lieu)
Localisation
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Cosne-Cours-sur-Loire
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Cosne-Cours-sur-Loire
Liens
Site web mairie-cosnesurloire.fr

Cosne-Cours-sur-Loire est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne. La commune est communément appelée Cosne-sur-Loire ou Cosne.

Elle résulte de la fusion au des communes de Cosne-sur-Loire et Cours.

La ville est labellisée Agenda 21 local France 2014.

Géographie

Cosne-Cours-sur-Loire se situe au sud-est de Montargis (80 km) et de Paris (190 km) et au nord-ouest de sa préfecture Nevers (55 km), de Moulins (115 km) et de Clermont Ferrand (215 km).

Carte de la Nièvre.

Cosne-Cours-sur-Loire est la deuxième ville de la Nièvre en nombre d'habitants.

Elle est située au nord-ouest du département, au confluent de la Loire et du Nohain.

Transports

La ville est reliée à Paris par l'« autoroute de l'Arbre » A77, la RN7 et la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache qui assure des liaisons entre Clermont-Ferrand et Paris-Bercy.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la ville était reliée à Saint-Amand-en-Puisaye par un train en voie métrique appelé le Tacot (locomotive de type Corpet-Louvet) qui servait notamment à acheminer les poteries de Saint-Amand-en-Puisaye et serpentait à travers la campagne via Cours, Villeprevoir (première halte sise de nos jours sur un sentier de randonnée : « le chemin du Tacot » ; la gare est visible et restaurée intacte par ses proprétaires) puis Saint-Vérain (où la gare est aussi visible) et Saint-Loup. La faible rentabilité du transport voyageurs et les 55 passages à niveau non protégés ont conduit au démontage intégral de cette ligne.

Le viaduc de Port-Aubry[Note 1], construit en 1890-1893 sous la direction d'Armand Moisant, se dresse au-dessus de la Loire en amont de la ville. Long de 828 mètres, il relie Port-Aubry (lieu-dit situé au sud de Cosne) à Bannay (Cher). Cet ouvrage de la ligne de Saint-Germain-du-Puy à Cosne-Cours-sur-Loire a été construit par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, d'où le nom qui lui est donné localement de « pont du P.-O. ».

Communes limitrophes

Histoire

L'abside de l'église Saint-Aignan, d'après Viollet-le-Duc.

L'établissement de la ville date de la Préhistoire.
À l'époque gauloise, elle se nomme « Condate » qui signifie « confluent ». Puis le site de Cosne est devenu le carrefour de plusieurs affrontements à travers l'Histoire tels que la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. Henri V de Lancastre, malade, tentera de rejoindre la garnison bourguignonne de Cosne, mais mourra de toute manière de la dysenterie à Vincennes en 1422.

Vers le XVIIe siècle, la ville commence à se développer grâce à l'industrie métallurgique et à la navigation sur la Loire où seront acheminés les différents objets de cette industrie prospère à l'époque.

Pierre Babaud de la Chaussade (1706-1792) fonda en 1735 les Forges de La Chaussade qui devinrent les Forges Royales de La Chaussade où étaient fabriqués des ancres, des canons et d'autres accessoires pour la Marine Royale. La production était acheminée par la Loire qui était un fleuve navigable à cette époque. À partir de 1860, les forges commencèrent à péricliter avec l'arrivée du chemin de fer qui remplaça peu à peu les voies navigables de France. Les forges fermèrent définitivement en 1872.
Aujourd'hui, il ne reste que la « grille d'entrée des anciennes Forges Royales de La Chaussade (fin du XVIIe siècle) »[Note 2] avec une plaque où est écrit un extrait d'une lettre de Madame de Sévigné qui a visité les lieux le 30 septembre 1677[1].

L'activité industrielle métallurgique a connu une grande importance pour le développement de Cosne jusqu'à aujourd'hui. Les années 1990 et le début de la décennie 2000 ont connu une large crise dans ce secteur qui fut l'activité principale de la ville pendant plusieurs siècles.

En 1833 fut construit le premier pont sur la Loire, qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.

Héraldique

Blason Blasonnement :
« D'azur à trois merlettes d'argent. »[Note 3]

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1953 mars 1971 Jacques Gadoin GD Sénateur
mars 1971 mars 1977 Robert Nabéris SE  
mars 1977 mars 1989 Jacques Huyghues des Étages PS Député
mars 1989 mars 2008 Didier Béguin UDF, puis NC Député
mars 2008 mars 2014 Alain Dherbier PS  
mars 2014 En cours Michel Veneau UMP  

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[2],[Note 4].

En 2014, la commune comptait 10 553 habitants, en diminution de −1,75 % par rapport à 2009 (Nièvre : −3,1 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 7034 7095 3215 8235 9876 2126 3086 5986 326
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 1476 3406 5756 2106 8517 4017 7908 6728 610
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 5828 4378 7347 1587 0357 2897 8407 9137 827
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
8 8029 60112 08812 46312 12311 39911 18510 48410 553
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[4].)
Histogramme de l'évolution démographique

Environnement

Centre-ville : pont fleuri sur le Nohain, près du cinéma Éden.

Jumelages

Économie

Une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de la Nièvre est située dans la ville.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Le pont suspendu franchissant la Loire, construit en 1959[Note 5] (vu de la rive droite).

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Ménétréol-sous-Sancerre, commune proche au sud de Cosne, compte deux anciens viaducs ferroviaires.
  2. Texte mentionné sur une des deux plaques près de la grille.
  3. Les armes sont identiques à celles de Péronne-en-Mélantois.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Cosne n'avait plus de pont traversant la Loire depuis le bombardement de juin 1940.

Références

  1. Document de l'Office de tourisme
  2. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  5. « Détail de l'Agenda 21 local sur Cosne Magazine no 70, p. 7-9, de la ville de Cosne-Cours-sur-Loire », mairie de Cosne-Cours-sur-Loire (consulté le )
  6. « Les villes et villages fleuris », sur cnvvf.fr
  7. « Figures cosnoises d'hier », mairie de Cosne-Cours-sur-Loire
  8. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. 1, Paris, Bourloton, , 622 p. (lire en ligne), p. 117
  9. « François, Marie, Auguste Augère », base Léonore, ministère français de la Culture
  10. Étude sur les Enoplotrupes et Geotrupes d'Asie, Revue d'Entomologie, Caen, 1904 ; Catalogue provisoire des Geotrupidae, A. Bureau, Cosne, 1906

Voir aussi

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Articles connexes

Lien externe