Chronologie des teknivals en France

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Cette page présente une chronologie des teknivals ayant eu lieu en France.

Chronologie des teknivals en France[modifier | modifier le code]

1993[modifier | modifier le code]

  • 23 juillet à Allonne, près de Beauvais[1].
  • mi-août Limoux dans l'Aude. Étaient présents les Sound System des: Nomads, Spiral Tribe.

1994[modifier | modifier le code]

[3],[4] ;

1995[modifier | modifier le code]

1996[modifier | modifier le code]

1997[modifier | modifier le code]

1998[modifier | modifier le code]

  • 1er mai aux Écrennes (Seine-et-Marne), près de Melun[8],[13] ;
  • à Saint-Goazec (Finistère) ;
  • à Port-la-Nouvelle[12] : 5 000 personnes réunies sur la plage principale de Port-la-Nouvelle autour d'une centaine de sound systems - le « village » a été mesuré par les gendarmes sur plus de 2 kilomètres - présence notamment de toute la famille Spiral Tribe (69db, Cristal Distorsion, IXI), de Nawak, des UFO'S, des Mental Resistance, des Heretik, des TNT, des Metek, des Voodoos Circle 3, des Kamikaze, des Psy4X, Circus Alien, Corrosive, Suburbass, Turbulences, Mem Pamal, 9 mm, Furious, 3Faze, LSDF, Architek, PH4, Capsule Corps, Infrabass, Teknocrates, FKY, les boucles étranges ;
  • décembre : Teknival en marge des Trans Musicales à Rennes[12].

1999[modifier | modifier le code]

2000[modifier | modifier le code]

2001[modifier | modifier le code]

  • avril : Teknival off du printemps de Bourges aux hangars des Forges à Vierzon[16] ;
  • avril : Teknival de Piolenc, dans la circonscription du député Thierry Mariani, plus tard à l'origine d'un amendement à la Loi sur la sécurité quotidienne sur les free parties[16] ;
  • 1er mai sur la base désaffectée de Marigny, environ 30 000 personnes[16] ;
  • week-end du , à proximité de Marcillac-Vallon (Aveyron), un peu plus de 15 000 personnes. Une fois installés, les organisateurs prennent contact avec les autorités afin de coopérer pour gérer l'événement[17] ;
  • 20 -  : Teknival off des Vieilles Charrues à Paule, 25 000 participants. Après une forte opposition des riverains qui tentent de bloquer tous les accès, et plusieurs rassemblements dispersés par les forces de l'ordre, le teknival finit tout de même par avoir lieu. Le maire et son conseil municipal démissionnent pour protester contre le fait que l'État a fini par laisser faire le rassemblement contre leur gré[17] ;
  • août : plus de 15 000 personnes réunies, pour ce qui était devenu le traditionnel Teknival du «  », sur le Causse Méjean. Ce fut donc le « tekos » de Florac (Lozère)[2]. Comme précédemment à Marcillac les organisateurs prennent contact avec les forces de l'ordre une fois le teknival démarré et échangent avec elles. Deux organisateurs passent cependant en procès un an plus tard[17] ;
  • décembre : Teknival en marge des Trans Musicales à Rennes. Cet événement est légal, en accord avec les autorités[18].

2002[modifier | modifier le code]

  • du au  : jour de l'an à Béziers[18] ;
  • du au , Bretagne Teknival open air à Campénéac[18] ;
  • 1er mai à Mer, dernier Teknival du 1er mai avant l'application de la loi Mariani[18] ;
  • juillet : Teknival de Paule pour les « Vieilles Charrues off »[18] ;
  • août : Teknival du col de Larche (en Italie au bord de la frontière française) en protestation contre la loi Mariani. L'affluence est estimée à 20 000 personnes. Les autorités bloquent les accès côté français, et peu de sound systems et peu de secours parviennent à passer[19] ;
  • décembre : Teknival en marge des Trans Musicales à Marcillé-Raoul avec une conciliation avec le Ministère de l'Intérieur qui n'applique pas de sanction aux organisateurs[19].

2003[modifier | modifier le code]

  • 1er mai : 70 000 personnes rassemblées sur la base de Marigny,1er Free Open Festival, avec l'accord des autorités. Les sound-systems ont collecté la donation à hauteur de 45 000 euros et l'ont reversée aux dites autorités pour réduire les coûts liés à l'organisation (citerne d'eau potable, toilettes, dispositif sanitaire), rien n'a été restitué ni aux sound systems ni aux acteurs du mouvement depuis[20]. Cet événement et ceux du même type qui suivent sont surnommés « Sarkovals » par leurs détracteurs en référence aux négociations avec Nicolas Sarkozy alors Ministre de l'Intérieur[19] ;
  • du au  : Teknival des Vieilles Charrues au Faouët, marqué par des affrontements avec les forces de l'ordre, confiscation de la majeure partie des sound systems, un teufeur a la main droite arrachée en essayant de se protéger d'une grenade offensive à grenaille[19],[21] ;
  •  : plus de 40 000 personnes réunies autour d'une autoroute en construction près de Millau. Visite de José Bové[source secondaire souhaitée].
  • Du 5 au  : Trans-off sur le terrain de la prévalaye à Rennes (35000)[22][source insuffisante]

2004[modifier | modifier le code]

  • du jeudi au  : 2e Free Open Festival, sur la base aérienne désaffectée de Chambley, nord-est de la France ; cela demeure le plus gros événement de ce type organisé en France, et même en Europe, avec près d'une centaine de sound-systems (petits et gros réunis) et environ 90 000 participants cumulées sur quatre jours ; donation de plus de 50 000 euros collectée par les sound-systems et reversé à l'état pour réduire les couts liés à l'organisation.
  • 2, 3 et à Scaër en Bretagne[source secondaire souhaitée] ;
  • Week-end du à Revel, Teknival du Sud - Occitek -  ;
  • à Labécède-Lauragais dans la Haute-Garonne sur le site du vol à voile dans la montagne noire : Occitek 2004 ; environ 45 000 personnes.
  • décembre: Teknival en marge des transmusicales à Rennes interdit les teufeurs se rejoignent finalement au carnet en loire Atlantique avec 1 seul son

2005[modifier | modifier le code]

  • 1er mai sur la base désaffectée de Marigny (Marne) (officiellement 55 000 personnes). Deux décès et invasion de chenilles urticantes (Euproctis chrysorrhoea ou « Cul-brun ») ;
  • 25 au  : teknoz de Carnoët en Bretagne. Meurtre de Mathilde Croguennec, une jeune fille de 18 ans, retrouvée dénudée et lardée de 28 coups de couteaux. Après plus d'un an de cavale, le coupable, Alain Kernoa, militaire dans la Marine à l'époque, est interpellé à Marseille fin . En , il est condamné par la cour d'assises des Côtes-d'Armor à la réclusion criminelle à perpétuité puis, au terme de son deuxième procès en , à trente ans de réclusion criminelle dont vingt ans incompressibles par la cour d’appel de la cour d’assises à Rennes[23] ;
  • 12 au  : Fuck sarkoval, à Bédarieux (5 000 personnes) ;
  • 28 août à Crucey-Villages (Eure-et-Loir) : à la suite de négociations toujours délicates (principalement sur le choix des terrains à utiliser) avec les autorités et élus locaux, ce fut donc, officiellement, 52 000 personnes qui se sont rassemblées sur le site d'une ancienne base aérienne de l'OTAN.

2006[modifier | modifier le code]

  • 1er mai à Chavannes. Deux gendarmes blessés à l'arme blanche par un jeune homme qui retourne ensuite l'arme contre lui-même ; officiellement 82 000 personnes[24] ;
  • du au  : teknival de Meucon (Morbihan), environ 40 000 participants. Organisé en collaboration avec les autorités. Pas d'incidents notables ;
  • du 11 au  : Fuck sarkoval, à la Couvertoirade près de l'autoroute A75 (environ 6 500 personnes) ;

Le weekend du , Teknival Fuck Sarkoval sur le plateau du Larzac avec une vingtaine de Soundsystem

  • du 1er au  : Tekosud près d'Angoulême, réunit 35 000 personnes et 35 sounds systems ;
  • décembre : Teknival en marge des Trans Musicales à Rennes.

2007[modifier | modifier le code]

  • du 13 au à Soustons, dans les Landes. Selon les participants, il réunit 5 000 personnes pour une quinzaine de sound systems ;
  • du 13 au teknival de Bourges, 5 700 personnes sur un terrain de l'INRA ;
  • 1er mai à Toul teknival accepté par l'État, surnommé « sarkoval » sur la Base aérienne 136 Toul-Rosières. Une cinquantaine de sound systems, environ 25 000 personnes ;
  • 1er mai à Seraucourt-le-Grand, Teknival des insoumis sur une ancienne base aérienne, devenu un champ d'éoliennes. 10 sounds systems, de 1 000 à 3 000 personnes suivant les jours. Teknival organisé contre le Sarkoval de Toul ;
  • du au 1er juillet à Trémuson, dans les Côtes-d'Armor. Après de multiples endroits évoqués (Morbihan, Ille-et-Vilaine, et même un temps la Mayenne), le site choisi est celui prévu à l'origine. Aucun incident majeur n'a été à déplorer ;
  • du au à Viols-le-Fort, dans l'Hérault. A réuni selon les autorités 7 000 personnes et une quinzaine de sounds systems ;
  • du au à La Tour du Crieu, en Ariège, accepté par l'État. A réuni 10 000 personnes selon les autorités et une vingtaine de sound systems[source secondaire souhaitée] ;
  • décembre : Teknival en marge des Trans Musicales à Rennes[source secondaire souhaitée].

2008[modifier | modifier le code]

  • du 1er au  : Revival Teknival en Ardèche, environ 5 000 personnes éparpillées sur plusieurs sites à l'initiative de UFO, initialement prévu sur un site en altitude (Montpezat-sous-Bauzon), l'information ayant été donnée à l'État, les forces de l'ordre ont bloqué l'accès au site provoquant un immense bouchon sur les routes montagneuses de la Haute Ardeche, plusieurs sound systems ont été guidés vers le terrain de l'aérodrome local ;
  • du 1er au  : Sarkoval à Crucey-Villages, environ 25 000 personnes ;
  • du 23 au  : Multisons BzH au fort Saint-Père près de Saint-Malo, environ 4 000 personnes[source secondaire souhaitée] ;
  • du 13 au  : Multisons BZH à Briec dans le Finistère (29), environ 2 700 teufeurs[source secondaire souhaitée] ;
  • du 15 au  : Multison ACID ANIME à Montpezat-sous-Bauzon en Ardèche, environ 500 teufeurs[source secondaire souhaitée] ;
  • du 26 au  : Multison Loire-Atlantique 44 au Carnet, environ 4 000 personnes pour 14 sounds[source secondaire souhaitée].

2009[modifier | modifier le code]

  • du au  : Teknival illégal du Nouvel An à La Fossette (Bouches-du-Rhône) ;
  • du 1er au  : Teknival du 1er mai - Teknival illégal à Bouafles (Eure) près de la carrière de sable des Andelys - 27 Sound Systems saisis - Environ 30 000 personnes -
  • du 1er au  : Teknival de Belcastel-et-Buc (Aude) - la quasi-totalité des sound system saisis - environ 5 000 personnes
  • du 8 au  : Multisons BzH[source secondaire souhaitée] ;
  • du au 1er juin : Multison à Cherré (Sarthe) près de La Ferté-Bernard - 4 000 personnes sur l'aérodrome désaffecté ;
  • du 10 au  : Multison au Ribay près d'Hardanges (Mayenne) - Environ 2 500 personnes ;
  • du 24 au  : Multison au Coudray près de Plessé (Loire-Atlantique) - De 2 300 à 3 000 personnes ;
  • du 4 au  : Multisons à Seiches-sur-le-Loir (Maine-et-Loire) ;
  • du au  : Teknival illégal d'Halloween à la Fossette (Bouches-du-Rhône) - environ 1 500 personnes ;
  •  : Teknival en marge des Trans Musicales à Rennes[source secondaire souhaitée].

2010[modifier | modifier le code]

  • du au  : Multi-son Du nouvel An 2010 (Hérault) - Environ 2 000 personnes et 5 sounds systems ;
  • du au  : Fuck Sarkoval à la verdiere (Var) 4 sounds systems - CHP/OSP23/FBS (Free Bordel Sound System) - Zon’Art - Surexcité - Atutek - environ 2 000 personnes ;
  • du au  : Teknival legal du 1er mai en Ariège à La Tour du Crieu - Environ 8 000 personnes ;
  • du 23 au  : à Commana, 34 sound-systems, répartis sur 18 scènes (Finistère) - 3 000 à 4 000 teufeurs[25] ;
  • du 5 au  : multi-son de Saint-Caradec (Côtes-d'Armor), 9 sounds systems ;
  •  : RA'VOLT : Multison troglodyte organisé dans les Yvelines dans des carrières de pierre ayant servi de base à l'ONU. La manifestation devant durer trois jours est interrompue au bout de 24 heures par les forces de l'ordre affirmant qu'il y aurait un risque d'intoxication au monoxyde de carbone par la faute des sound system et à cause du manque d'aération. De violentes altercations ont eu lieu au matin du avec les forces de l'ordre qui ont obligé à l'évacuation des lieux. 2 000 à 3 000 personnes, une dizaine de sound systems.

2011[modifier | modifier le code]

2012[modifier | modifier le code]

2013[modifier | modifier le code]

  • du 3 au  : « Twentytek » (Fête des 20 ans de teknivals) sur la base aérienne 103 Cambrai-Épinoy[33]. Cet événement a rassemblé environ 30 000 personnes.
  • du 27 au  : Multisons du 29 "Plogotek" à Plogonnec, cet événement a rassemblé entre 12 et 15 000 personnes.
  • du 27 au  : Multisons44, "Panik au poulailler". Cet événement a été mis en place après le refus de l'organisation du multisons44 légalement[34].
  • Les 7 et  : Teknival illégal des Trans Off à Pont-Réan : 10 à 15 000 personnes. Ce teknival a eu lieu contre la répression des sound-systems, le dernier en liste ayant été saisi est le collectif En Ket II Tek, dont les forces de l'ordre n'ont pas hésité à gazer les participants sans aucune sommation.

2014[modifier | modifier le code]

  • du 25 au  : Teknival Bourges-Off Anti-Répression
  • du 2 au  : 21e édition du Teknival près de Reims[35].
  • du au  : Teknival illégal à Gétigné (Saint-Crespin-sur-Moine département 44) sur une ancienne mine d'uranium d'Areva. Environ10 000 personnes réunies contre la répression des sounds system.
  • Du 27 au  : Multison Grand Ouest à Botmeur en Finistère, organisé par l'association Arts & Cultures, déclaré illégal après le refus d'autorisation en préfecture. Teknival qui s'est terminé par la saisie d'une grosse partie du matériel de sonorisation.
  • du 15 au  : Teknival illégal du sud (Sudtek) contre la répression. Organisé par UFOT, s'est déroulé à Moussoulens dans l'Aude (11)[36].
  • Du au 03  : Multison du Sud-est Halloween party avec une dizaine de sounds systems réunis pour faire 2 murs. Plus de 5 000 personnes réunies sur l'ancien aérodrome de la commune d'Aumelas dans l'Hérault
  • Du au  : Soirée du Nouvel An au Rheu à Rennes (Ille-et-Vilaine) en Bretagne dans une ancienne boite de nuit désaffecté, 4 Sounds System d'origine de Bretagne ont fêté cette nouvelle année, réunissant prêts de 3 500 personnes[source secondaire souhaitée].

2015[modifier | modifier le code]

  • Le  : Free Party illégal contre la répression des sound system ON en a mars, un point ça tape organisé par le "Collectif des Insoumis", environ 2 000 personnes pour une seule façade incluant 10 sound system de la région parisienne.
  • du au  : « Teknivibration » 22e édition du Teknival sur la base aérienne 103 Cambrai-Épinoy, 11 500 teufeurs en pic de fréquentation.
  • Le  : Grosse Rave Party de 24h "Astral Expedisound" organisé par l'association Arts & Cultures et 2 Sounds System connue, se déroulant en Bretagne dans le Finistère à Botmeur, réunissant environ 8 000 personnes.
  • Du 20 au  : Multison illégal "INSOUZIK" contre la répression organisé par organisé par le "Collectif des Insoumis" à Malay-le-Grand dans le département de l'Yonne (89), Bourgogne. Plus de 2 000 personnes et 35 Sound Systems réunis pour 19 scènes.
  • Du 25 au , Grosse Rave Party légale ReuniSound 3 organisé par l'association Rêves éphémères et autorisé par la préfecture à Ascoué, près de Châteaubriant (Loire-Atlantique), réunissant environ 6 000 personnes.
  • Du 25 au , tenu du Multison du 29, organisé par l'association Arts & Cultures et autorisé par la préfecture, au Cloître Saint-Thégonnec, Finistère.
  • Du 14 au 18 aout, Raveoltek et Manifestival 2 se réunissent près de Béziers pour un teknival revendicatif et accueille plus de 10 000 personnes.

2016[modifier | modifier le code]

  • Du au 02 mai, le teknival réussit son pari de redevenir illégal, après 13 éditions en accord avec l'État. Baptisé Frenchtek23 Ravolution, l'événement s'établit à Salbris dans la région Centre et réunit près de 30 000 participants.
  • Le , un teknival revendicatif est organisé sur le plateau du Larzac près de Millau dans l'Aveyron, sur le site des 1789 arbres de la Liberté plantés près des rochers de Rajal del Gorp. Ce teknival rassemblera entre 12 000 et 40 000 personnes selon les sources. Initialement prévu pour durer plus longtemps, le son sera finalement coupé progressivement dès le lundi sous la pression des autorités, qui s'engagent en contre-partie à ne pas effectuer de saisie.
  • Le , mobilisations dans les 4 départements de la Bretagne contre la répression et les saisies abusives effectuées depuis 3 semaines qui s'ensuit d'une énorme Free party "UNIS'SONS NOUS!" sur l'ancien aérodrome de Ploufragran réunissant 12 000 à 15 000 personnes, une vingtaine de murs de son et une trentaine/quarantaine de sound systems.

2017[modifier | modifier le code]

  • Du au 1er mai proche du village de Pernay, le teknival reste illégal pour la deuxième année consécutive. Environ 150 sound systems inscrits, répartis sur près de 70 façades. Un incident grave est à déplorer, le décès d'un jeune de vingt ans a eu lieu dans la nuit du samedi au dimanche. 60 000 participants se sont réunis pour cette édition en demi-teinte[37],[38].
  • Du 11 au 15 aout, le TekSud Reloaded a eu lieu à côté de Saint-Martin-de-Crau. Teknival illégal organisé à la dernière minute, il s'est terminé par la saisie d'une partie du matériel de sonorisation et l'expulsion des teknivaliers restant sur le site. Il aura rassemblé au moins 15 000 personnes dans le week-end, sur un site classé Natura 2000, cette édition aura été marquée par les tensions avec les locaux et les autorités (coups de fusils tirés en l'air par des agriculteurs du coin, caillassage de CRS le vendredi soir...) et par l'état déplorable du site (protégé)[39] après que les autorités aient expulsé et menacé d'amendes les participants restés pour nettoyer après la coupure du son. Ce teknival a eu lieu quelques semaines à peine après Le TotemOFF, une free-party organisée à la suite de l'interdiction du Totemystik Festival, sur la même commune, et quelques années après l'édition 2011 du Teknival Sud, organisé lui aussi sur la réserve naturelle de la Crau.
  • Teknival BzH du 1 au [source secondaire souhaitée]

2018[modifier | modifier le code]

  • Du au 1er mai : 25e édition du Teknival, "FRENCHTEK25" à l'aérodrome de Marigny dans la Marne (51). Ce site a déjà accueilli trois fois le Teknival en 2001, 2003 et 2005. Malgré des demandes d'autorisation à l'État refusées, ce Teknival sera également illégal. Depuis 2006, l'aérodrome est classé Natura 2000, ce qui a été vivement controversé. Environ 25 000 teufeurs lors du pic de fréquentation. Aucun gros incident n'est à déplorer, mis à part la saisie d'une partie du matériel de son[40].

2019[modifier | modifier le code]

  • Du 3 au  : "FRENCHTEK26" au camp militaire de La Courtine à Féniers dans la Creuse (23). Malgré de véhémentes revendications le Teknival demeure illégal en 2019, et les forces de l'ordre sont mobilisées dès le mois d'avril afin de confisquer des sound systems dans toute la France. Malgré cela le Teknival en regroupe 5, et 10 000 festivaliers répondent présents dès le premier soir durant 3 jours sous la neige[41].
  • Du 11 au  : "Tek'Steve'All" à Sainte-Luce-sur-Loire (44) sur une aire d'aéromodélisme. En hommage au décès de Steve Maia Caniço, tombé dans la Loire à la suite d'une opération policière lors de la fête de la musique à Nantes, et sur fond de fortes tension entre le monde de la free party et les forces de l'ordre, plusieurs sound systems organisent conjointement un teknival revendicatif. Environ 70 sound systems répartis en 37 façades rassemblent environ 35 000 teknivaliers dont 20 000 en pic de fréquentation (selon les organisateurs) venus rendre honneur au jeune homme[42].

2020[modifier | modifier le code]

2021[modifier | modifier le code]

  • Du 18 au 19 juin : Teknival de Redon ayant rassemblé environ 1 000 personnes malgré l'intervention controversée des forces de l'ordre, qui ont détruit du matériel de façon illégale[45], et au cours de laquelle plusieurs personnes ont été blessées (dont un jeune homme qui a eu la main arrachée par une grenade)[46]. L'affaire est classée sans suite par le parquet de Rennes le 11 mars 2022[47] alors que l’enquête démontre non seulement la disproportion de la force mais les responsabilités de la préfecture et du ministère de l’intérieur[48],[49].

2022[modifier | modifier le code]

  • Du 6 au 8 mai : Multison 25 ans+2 Techno+ ayant rassemblé environ 6 000 personnes en Dordogne à Jumilhac-le-Grand pour fêter l'anniversaire des 25 ans de Techno Plus, une association de "réduction des risques", qui fait de la prévention auprès des teufeurs sur la drogue et l'alcool[50].

2023[modifier | modifier le code]

2024[modifier | modifier le code]

  • Du 30 mars au 1er avril 2024: Le week-end de pâques 2024, l'aéroport de Pluguffan près de Quimper en Bretagne est le siège d'un teknival sauvage accueillant envrion 8000 participants[51].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Sarah de Haro, « Les Spi, quatre DJ dans le vent », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Mes raves étaient plus belles que vos nuits », De l'air,‎
  3. Kosmicki 2013, « Chronologie », p. 658
  4. Kosmicki 2013, « Teknival de Millau, 1994 », p. 139—142
  5. a b et c Kosmicki 2013, « Chronologie », p. 659
  6. Kosmicki 2013, « Teknival de Tarnos, 1995 », p. 155—160
  7. Kosmicki 2013, « Teknival de Vitry-le-François, 1996», p. 155—160
  8. a b c d et e Kosmicki 2013, « Chronologie », p. 660
  9. Kosmicki 2013, « Teknival de Courcelles, 1997 », p. 293—300
  10. « 06/97 - Manifestation Anti Nucléaire au Carnet) », sur Arts Korps (consulté le )
  11. Kosmicki 2013, « Teknival du Carnet, 1997 », p. 301—305
  12. a b c d e et f Kosmicki 2013, « Chronologie », p. 661
  13. Kosmicki 2013, « Teknival de Melun, 1998 », p. 379—386
  14. Tony Verbicaro, « De l’état sauvage à l’encadrement », sur le site du journal L'hebdo du vendredi
  15. a b c d e et f Kosmicki 2013, « Chronologie », p. 662
  16. a b c d e f et g Kosmicki 2013, « Chronologie », p. 663
  17. a b et c Kosmicki 2013, « Chronologie », p. 664
  18. a b c d et e Kosmicki 2013, « Chronologie », p. 665
  19. a b c et d Kosmicki 2013, « Chronologie », p. 666
  20. Collectiof des sound systems français, « Le compte-rendu officiel de Marigny 2003 », (consulté le )
  21. Philippe Brochen, « Sous le choc d'une guerre entre gendarmes et ravers », sur le site de Libération, (consulté le )
  22. - Ouest-France - 7 décembre 2003
  23. « Meurtre de Carnoët: Alain Kernoa condamné à 30 ans de prison », sur ouest-france.fr, .
  24. Société : "Bilan positif" pour le teknival de Chavannes - France
  25. « Multisons. 4.000 teufeurs à Commana (29) les 25, 26 et 27 juin », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. a b et c Julien Vinzent, « Mauvais trip dans la Crau pour les anti-Sarkoval », sur marsactu, (consulté le )
  27. « 5000 raveurs investissent la Crau », Vaucluse matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Arles : les raveurs ont nettoyé la Crau de leur présence », La Provence,‎ 2011# (lire en ligne, consulté le )
  29. Michaël Szadkowski, « Teknival de Laon : "Un bon moment musical entre amis, mais sans l'âme du truc" », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. « À Gahard, de la bonne techno et peu de bêtises », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. « Les festivaliers au rendez-vous », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. Julien Assailly, « Teknival / 22 000 festivaliers, quelques saisies et peu d'incidents », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. Le Teknival fête ses 20 ans à Cambrai, Le Figaro, 3 mai 2013.
  34. « TOP NEWS brico, bons plans digital ! », sur rennestv.fr (consulté le ).
  35. Raphaël Bosse-Platière, Teknival 2014 : les musiques électroniques à l'honneur pendant 4 jours, rtl.fr, 2 mai 2014. Consulté le 3 mai 2014.
  36. Techno+, « 15-17 août 2014 : SUDTEK, Manifestival », sur Techno+, (consulté le )
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  38. « Avec 60 000 participants, le plus gros Teknival depuis 10 ans vient de s'achever », sur Trax Magazine, (consulté le )
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  51. Article de presse Ouest-France : Rave party à l’aéroport de Quimper : plus de 8 000 personnes désormais sur le site

Émission de radio Les Pieds sur Terre diffusée mardi sur Radio France Culture consacrée à la réunion entre les organisateurs d'un multison à Saint-Caradec. du village : Les Ravers bretons - Les Pieds sur terre - France Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]