Asnières-sur-Saône

Asnières-sur-Saône
Asnières-sur-Saône
Mairie et église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Bresse et Saône
Maire
Mandat
Jean-Marc Willems
2020-2026
Code postal 01570
Code commune 01023
Démographie
Gentilé Asniérois
Population
municipale
77 hab. (2021 en augmentation de 20,31 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 59″ nord, 4° 53′ 00″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 175 m
Superficie 4,68 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Replonges
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Asnières-sur-Saône
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Asnières-sur-Saône

Asnières-sur-Saône est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

Le village est situé sur les bords de Saône, sur la rive gauche, en amont de Mâcon. Située au nord-ouest du département, au pied de la Bresse dans le Val de Saône, Asnières se trouve à 40 km au nord-ouest de Bourg, 15 kilomètres au nord de Mâcon et à 30 kilomètres au sud de Tournus.

Commune du canton de Replonges, son altitude varie de 167 mètres au bord de la Saône à 175 mètres.


Communes limitrophes[edit | edit source]

Communes limitrophes d’Asnières-sur-Saône
Senozan (Saône-et-Loire) Boz Ozan
Saint-Martin-Belle-Roche (Saône-et-Loire) Asnières-sur-Saône
Vésines Manziat

Points extrêmes[edit | edit source]

Hydrographie[edit | edit source]

La Saône vue depuis le lieu-dit le Moteau.

Comme son nom l'indique, la commune est traversée à l'ouest par la Saône. Rivière se jetant dans le Rhône à Lyon, ce cours d'eau vient du nord par la commune voisine de Boz et celle de La Salle, elle sépare Asnières de Senozan et Saint-Martin-Belle-Roche, toutes deux communes de Saône-et-Loire.

D'autres cours d'eau sont mentionnés comme passant dans le territoire communal même s'ils restent majoritairement à la frontière. Le bief de la Jutane en est un exemple puisqu'elle forme la frontière entre Ozan et Boz avant de faire de même entre Asnières et Boz. Cette rivière se jette dans la Saône à hauteur du Port Celet, hameau de Boz.

Enfin, un ruisseau forme une partie de la frontière est avec Ozan et prend sa source sur cette ligne. De nom inconnu, il passe près du bourg puis part vers le sud jusqu'à rejoindre Vésines, commune où il se jette dans la Loëze.

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transport[edit | edit source]

Axes de communication.

Le territoire communal n'est pas desservi par de grands axes de communication. Néanmoins, il bénéficie de sa proximité avec Mâcon et de la Saône pour être au cœur d'un réseau de communication important.

Réseau routier[edit | edit source]

Route départementale 1.

La commune possède un réseau de voies départementales assez importante comparé à sa population puisque trois axes la traverse. Toutefois, lors de grande crues de la Saône, Asnières est isolée du reste du territoire du fait que les routes sont immergées et qu'aucun pont sur la Saône pouvant la lier à la Saône-et-Loire n'existe.

Axe routier principal de la commune, la route départementale 1 part du port avant d'entrer dans le bourg puis se dirige vers le sud pour rejoindre Manziat. La voie continue vers l'est jusqu'à la commune jurassienne de Saint-Amour.

La route précédemment citée possède une voie annexe qu'est la route D 1b. Celle-ci part de la mairie en direction du nord jusqu'à la mairie d'Ozan à l'intersection avec la route départementale 933.

Enfin, au sud du village, la route D 68 se détache de la route D 1 et part en direction de Vésines où elle traverse son bourg. Passant ensuite par le centre de Feillens, la fin de cet axe se trouve à Bâgé-le-Châtel.

Autour de la commune, on dénombre des voies routières importantes dont l'autoroute A6 passant de l'autre côté de la Sâone qui relie Lyon à Paris. Il y a aussi l'autoroute A40 qui relie Mâcon à Bourg-en-Bresse et Genève. Cette voie passe au sud du village à Feillens qui possède une gare de péage.

Enfin, la route nationale 6 passait aussi de l'autre côté de la Saône. Ancienne voie très fréquentée avant la construction de l'A6, elle a été déclassée en route départementale 906 en 2005.

Voies ferroviaires[edit | edit source]

Aucune voie ferroviaire ne traverse la commune mais une passe à proximité dans le département de Saône-et-Loire, la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles ou ligne PLM relie la capitale à Lyon et Marseille, elle se situe entre la route D906 et la Saône. Elle accueille sur ses rails des TGV et les TER Bourgogne, la gare la plus proche est la gare de Mâcon-Ville.

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Asnières-sur-Saône est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,7 %), prairies (35,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), eaux continentales[Note 3] (10,7 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[edit | edit source]

Panneau d'entrée du village.

Origine du nom[edit | edit source]

Le nom de la localité est attesté sous les formes In pago Lugdunensi, in villa Asneria dès 928 et en 1026[13], Ville d'Anires en 1328[14]

Le nom Asnières, qui était à l'époque Asinarias, viendrait du nom latin de l'âne asinus signifiant âne et du suffixe -arias qui lui confère le sens global d'« élevage d'ânes »[15]. Par ailleurs, ce type toponymique propre aux régions de langue d’oïl va dans le sens d'un appellatif créé spécifiquement en gallo-roman septentrional, voire directement en langue d’oïl, de asne « âne » + suffixe -ière + -s locatif. Ce toponyme, du latin Asinus, signifiant « âne » ou « homme stupide », Asnières villa où il y avait des ânes en nombre significatif où villa dont le propriétaire était un peu simplet.

Le complément -sur-Saône, ajouté durant le XXe siècle, permet de distinguer la commune des autres portant le nom d'Asnières en affirmant que le cours d'eau passe sur le territoire.

Anciens noms[edit | edit source]

La première référence au village date de 928 et se trouve dans le recueil des chartes de Cluny sous le nom d'Asnerias[16]. Ensuite, Anires est cité en 1328 dans les archives de la Côte-d'Or qui évoque aussi Anyeres en 1466. Deux siècles plus tard l'enquête de Bourgogne mentionne Asnières vers 1670.

Au XVIIIe siècle, la Description de Bourgogne se réfère deux fois au village avec Anière en 1734 et Anières en 1790. Après la Révolution, en l'an X, l'annuaire de l'Ain cite Asniére mais si le bulletin des lois évoque Asnières en 1801. Ce n'est qu'en 1937 que la commune prend son nom actuel Asnières-sur-Saône[17].

Histoire[edit | edit source]

Les plus anciennes traces du village remontent au Xe siècle, il fut la possession des comtes de Mâcon, puis de l'abbaye de Cluny.

En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le Traité de Lyon, Asnières devient française avec l'acquisition par la France de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.

À partir du XVIIe siècle, le village dépend de la paroisse de Saint-Jean-le-Priche, aujourd'hui commune associée de Mâcon[16]. Le siècle suivant, elle devient une annexe de la paroisse de Saint-Martin-de-Senozan.

Entre 1790 et 1795, le village dépendait du district de Pont-de-Vaux du fait de son intégration dans le canton de Bâgé-le-Châtel.

Politique et administration[edit | edit source]

Rattachements administratifs et électoraux[edit | edit source]

Durant l'Ancien Régime, la commune était une communauté du mandement de Bâgé et du bailliage, de l'élection et de la subdélégation de Bourg.

Lors de la création des départements par la Révolution française, elle est intégrée au département de l'Ain et au district de Pont-de-Vaux. En 1800, après la suppression des districts, elle intègre l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et reste dans le canton de Bâgé-le-Châtel.

Depuis au moins 1988, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Ain pour l'élection des députés[18].

En mars 2015, à l'occasion des élections départementales, le décret du 13 février 2014[19] portant sur le redécoupage cantonal des cantons de l'Ain entre en vigueur. Ainsi, la commune ainsi que toutes celles du canton dont elle était le chef-lieu, excepté Saint-Laurent-sur-Saône, sont intégrées au nouveau canton de Replonges.

Du point de vue judiciaire, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bourg-en-Bresse[20]. De plus, elle relève aussi de la cour d'assises de l'Ain, elle-même située à Bourg. Enfin, Asnières dépend de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Lyon.

La mairie.

Administration municipale[edit | edit source]

Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[21].

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1998 2005 Roland Golin DVG Fonctionnaire territorial
2005 En cours Jean-Marc Willems SE Retraité

Intercommunalité[edit | edit source]

Jusqu'au , Asnières appartenait à la communauté de communes du pays de Bâgé, intercommunalité créée le à la suite de la dissolution du SIVOM du canton de Bâgé créé en 1972[22]. Ce jour de 1998 vit aussi la disparition de Saint-Laurent-sur-Saône qui rejoint alors la communauté d'agglomération du Mâconnais - Val-de-Saône. Depuis le , la commune est intégrée à la nouvelle communauté de communes du pays de Bâgé et de Pont-de-Vaux. Cette dernière regroupe les communes de l'ancienne intercommunalité à celles du canton de Pont-de-Vaux. La structure devient communauté de communes Bresse et Saône le de la même année[23].

Une autre structure regroupe l'intercommunalité à d'autres de la région. Le syndicat mixte Bresse Val de Saône, créé en 1995, regroupe 40 communes[24],[25]. Son but est de négocier les procédures que proposent l'Union européenne, l'État ou la région Auvergne-Rhône-Alpes qui pourraient développer un territoire plus vaste que la simple communauté de communes.

Enfin, comme la totalité des communes du département de l'Ain, le village appartient au syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le [26]. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique[27]. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère un système d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau de fibre optique pour avoir accès à Internet à très haut débit.

Jumelages[edit | edit source]

Voir l’image vierge
Localisation des communes jumelées.
Panneau indiquant le jumelage avec Bad Waldsee.

La communauté de communes du pays de Bâgé dont la commune faisait partie jusqu'à sa dissolution est jumelée avec la commune de Bad Waldsee localisée au sud de la Bavière en Allemagne depuis le [28]. Ce jumelage est né d'un échange franco-allemand débuté en 1977 grâce à Roger Poulnard, fondateur du lycée de Bâgé-la-Ville, et à MM. Subreville et Batho, professeurs d'allemand du collège[29]. Ces derniers ont fait une demande de contact avec un établissement de l'Allemagne auprès du ministère de l'Éducation nationale qui leur ont répondu favorablement en leur proposant la Realschule de Bad Waldsee. Une dizaine de mois après avoir reçu cette réponse, Herr Schültz, professeur de français à la Realschule arrive en France avec quinze collégiens[29],[30]. Ce n'est qu'une quinzaine d'années plus tard que l'échange scolaire devient un jumelage intercommunal. Depuis, un voyage est organisé chaque année et les élèves choisissant d'étudier l'allemand ont un correspondant.

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 77 habitants[Note 4], en augmentation de 20,31 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
228217232235230205186184177
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
188163153154140145139114121
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
125134124898969708096
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8610394956869869273
2014 2019 2021 - - - - - -
667677------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[edit | edit source]

Asnières ne possède pas d'école primaire, les élèves sont dirigés vers les villages voisins. Pour ceux qui ont terminé le cycle primaire, les élèves de la commune poursuivent leur scolarité dans l'enseignement secondaire au collège Roger-Poulnard à Bâgé-la-Ville[34] qui est le collège de secteur même si parfois, certains élèves partent au collège privé de Feillens. Ensuite, le lycée de secteur est le lycée René-Cassin de Mâcon[34].

Médias[edit | edit source]

Le Progrès est un journal régional diffusant dans les départements de l'Ain, du Jura, du Rhône, de la Loire et de la Haute-Loire. Chaque vendredi est publié le journal local hebdomadaire Voix de l'Ain. De plus, Le Journal de Saône-et-Loire, paru pour la première fois le , est la version saône-et-loirienne du Progrès. Ce journal quotidien paraît dans les environs sous l'édition de Mâcon.

Dans le domaine télévisuel, la chaîne France 3 émet un décrochage local dans la commune par le biais de France 3 Rhône Alpes. Enfin, Radio Scoop est une radio musicale d'Auvergne-Rhône-Alpes qui possède une station à Bourg-en-Bresse diffusant dans l'Ain.

Culture et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

  • L'église Saint-Martin est l'église paroissiale du village.
  • Sur les rives de la Saône se trouve le port d'Asnières.
  • Dans le cimetière entourant l'église trônent la statue de la Vierge Marie ainsi que le monument aux morts honorant les soldats de la commune tombés au combat durant les grands conflits du XXe siècle.

Zones naturelles protégées[edit | edit source]

Les prairies inondables du val de Saône sont classées zone protégée depuis 1994[35].

Gastronomie[edit | edit source]

Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[36]. La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Volailles de Bresse[37]. Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[38].

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

  • José Mingret (1880-1969), peintre français, est inhumé à Asnières-sur-Saône.

Voir aussi[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes et cartes[edit | edit source]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Asnières-sur-Saône et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Dans les chartes de l'abbaye de Cluny.
  14. Dans les archives de la Côte-d'Or.
  15. Albert Dauzat et Rostaing Charles, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, French & European Publications, , 738 p.
  16. a et b Édouard Philipon, Dictionnaire topographique du département de l'Ain : Comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 528 p. (lire en ligne), p. 18
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « Loi n° 86-1197 du 24 novembre 1986 relative à la délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur legifrance.gouv.fr, .
  19. Manuel Valls, « Décret n° 2014-147 du 13 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Ain », Légifrance,‎ (lire en ligne)
  20. « Liste des juridictions compétentes pour Asnières-sur-Saône », sur annuaires.justice.gouv.fr (consulté le ).
  21. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  22. « Présentation de la structure », sur ccpaysdebage.fr.
  23. Arnaud Cochet, « Recueil des actes administratifs n°01-2017-208 : Arrêté portant modification de la dénomination de la Communauté de Communes du Pays de Bâgé et de Pont-de-Vaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur ain.gouv.fr, , p. 63-64.
  24. « Le syndicat mixte Bresse – Val de Saône »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bresse-valdesaone.fr.
  25. « Le territoire et son périmètre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bresse-valdesaone.fr.
  26. « Nos missions - Une collectivité territoriale qui regroupe les 410 communes de l'Ain »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur siea.fr.
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  29. a et b « 1991-2016 - 25 ans de jumelage franco-allemand au Pays de Bâgé : D'un échange scolaire... à un jumelage entre les municipalités du Pays de Bâgé », Bulletin d'informations municipales, no 18,‎ , p. 14 (lire en ligne, consulté le )
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  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. a et b « Les secteurs de collèges et de lycées de Saône-et-Loire (inclut certaines communes périphériques du département) » (consulté le ).
  35. « Zone de Protection des Prairies humides du Val de Saône: arrêté préfectoral du 25 février 1994 », Préfecture de l'Ain.
  36. Bourg-en-Bresse, ville départ, sur letour.fr.
  37. Aire géographique de l'AOC Volaille de Bresse., sur www2.inao.gouv.fr.
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