Pechs-de-l'Espérance
Pechs-de-l'Espérance | |||||
De gauche à droite et de haut en bas : Plage au bord de la Dordogne à Cazoulès. Le bourg d'Orliaguet. Le bourg de Peyrillac. |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Fénelon (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
Patrick Prugnaud 2023-2026 |
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Code postal | 24370 | ||||
Code commune | 24325 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
772 hab. (2021) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 08″ nord, 1° 24′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 321 ou 323 m |
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Superficie | 19,69 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Souillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Terrasson-Lavilledieu | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | pechsdelesperance.com | ||||
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Pechs-de-l'Espérance [pɛk də lɛspeʁɑ̃s] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée le sous le statut de commune nouvelle et regroupe les anciennes communes de Cazoulès, Orliaguet et Peyrillac-et-Millac.
Géographie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]En Périgord noir, dans le quart sud-est du département de la Dordogne et limitrophe du département du Lot, la commune de Pechs-de-l'Espérance est bordée au sud par la Dordogne. C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Souillac[2].
La commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance regroupe les anciennes communes de Cazoulès, Orliaguet et Peyrillac-et-Millac, qui deviennent des communes déléguées le [3]. Son chef-lieu se situe à Peyrillac-et-Millac.
Traversé par la route départementale (RD) 703, le bourg de Peyrillac-et-Millac où est implantée la mairie se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres et demi à l'ouest du centre-ville de Souillac et quinze kilomètres à l'est de celui de Sarlat-la-Canéda.
La commune est également desservie à l'ouest par la RD 61b qui traverse le petit bourg d'Orliaguet. Le territoire communal est traversé par la ligne ferroviaire Paris - Toulouse dont la gare la plus proche est celle de Souillac, à six kilomètres de la mairie par la route.
Entre Carlux et Souillac, le sentier de grande randonnée GR 6 traverse la commune d'ouest en est sur quatre kilomètres et demi.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Pechs-de-l'Espérance est limitrophe de sept autres communes dont trois dans le département du Lot
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Pechs-de-l'Espérance est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[4].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j4, date du Callovien, une alternance de calcaires plus ou moins crayeux à pelletoïdes, oncolithes et trocholines et de calcaires oolithiques, bioclastiques et granulaires. Vers le sud, les bancs oolithiques sont plus massifs (formation de Rocamadour-Cabrerets et Saint-Géry). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de types alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 808 - Sarlat-la-Caneda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[5],[6] et sa notice associée[7].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | |||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
Supérieur |
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Moyen |
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Jurassique inférieur | non présent | |||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | |||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Relief et paysages
[modifier | modifier le code]Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 80 mètres[8] au sud du lieu-dit le Gadenaud, là où la Dordogne quitte la commune et sert de limite entre celles de Carlux et Saint-Julien-de-Lampon, et 321[9] ou 323 mètres[8],[Note 1] est située au nord-est de Millac, au lieu-dit Pech Chanta (territoire de l'ancienne commune de Peyrillac-et-Millac)[10],[11].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [12]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[13]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[14].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,69 km2[15],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 6,8 km2[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[18]. Elle est drainée par la Dordogne, la Borgne et par divers petits cours d'eau[Note 4], qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[19],[20],[21],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[22],[23]. Elle arrose le territoire communal du sud-est au sud sur six kilomètres dont cinq kilomètres en limite de Lanzac, Le Roc et Saint-Julien-de-Lampon.
Son affluent de rive droite la Borgne baigne le nord-ouest de la commune sur près de trois kilomètres.
-
La plage de Cazoulès au bord de la Dordogne, face à la commune du Roc.
-
Le viaduc ferroviaire de Mareuil sur la Dordogne, entre Le Roc, à gauche, et Pechs-de-l'Espérance, en rive opposée.
-
Réseaux hydrographique et routier de Pechs-de-l'Espérance.
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[24]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [25].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Natura 2000
[modifier | modifier le code]La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 103 communes riveraines de la Dordogne[Note 5], dont Pechs-de-l'Espérance[26],[27]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[28].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes[Note 6], fait également partie du réseau Natura 2000[29],[30]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[29] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Sur la commune, elle s'étend sur environ trois kilomètres carrés et correspond aux coteaux situés au nord de la route départementale 703, en trois sites séparés, notamment le long de la Dordogne et ceux situés en rive gauche de son affluent la Borgne, au sud du leu-dit Malcepiot.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Pechs-de-l'Espérance est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle est située hors unité urbaine[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Souillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[3]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].
Prévention des risques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Pechs-de-l'Espérance est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne[Note 8]. Le territoire de la commune actuelle a été reconnu en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2021[36],[34]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne amont » approuvé le , pour les crues de la Dordogne[37],[38].
Pechs-de-l'Espérance est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 8,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[44]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[45].
Le territoire de la commune a été reconnu en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[34].
Risque technologique
[modifier | modifier le code]La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[47].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le Pech (singulier de Pechs) est une variante de Puech. L’Espérance est un autre nom de la Dordogne[48],[49] popularisé par la série de romans de Christian Signol La Rivière Espérance du début des années 1990, et son adaptation télévisée en 1995 La Rivière Espérance par Josée Dayan.
Histoire
[modifier | modifier le code]Pechs-de-l'Espérance est une commune nouvelle créée le pour une prise d'effet au [50]. À cette date, les trois communes fondatrices deviennent communes déléguées.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Communes fondatrices
[modifier | modifier le code]Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Peyrillac-et-Millac (siège) |
24325 | CC du Pays de Fénelon | 6,94 | 201 (2020) | 29 |
Cazoulès | 24089 | CC du Pays de Fénelon | 3,52 | 449 (2020) | 128 |
Orliaguet | 24314 | CC du Pays de Fénelon | 9,23 | 110 (2020) | 12 |
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Pendant une période courant jusqu'au prochain renouvellement des conseils municipaux (prévu en 2026), le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[50] (onze pour chacune des trois communes, soit un total de trente-trois). Le maire de la nouvelle commune est élu début 2022. Les maires des anciennes communes deviennent maires délégués de celles-ci.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]En 2022, la commune de Pechs-de-l'Espérance est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Carlux, Saint-Julien-de-Lampon et Sainte-Mondane au niveau des classes de primaire[54] :
- Sainte-Mondane accueille les enfants d'école maternelle en toute petite section et en petite section ;
- Carlux s'occupe de la moyenne section et la grande section de maternelle ainsi que du cours préparatoire ;
- Cazoulès (commune de Pechs-de-l'Espérance) gère également le cours préparatoire ainsi que le cours élémentaire 1re année ;
- Saint-Julien-de-Lampon complète le dispositif en accueillant les enfants en cours élémentaire 2e année, cours moyen 1re année et cours moyen 2e année ;
- Calviac-en-Périgord qui n'a plus d'école fait partie de ce RPI et envoie ses enfants dans les écoles précitées.
Justice
[modifier | modifier le code]Dans le domaine judiciaire, Pechs-de-l'Espérance relève[55] :
- du tribunal de proximité de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021, la commune nouvelle comptait 772 habitants dans le périmètre au [Note 12].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Laurent de Cazoulès[56],[57], dont les deux vitraux des chapelles sont signés de Louis-Victor Gesta.
- L'église (ou chapelle) Saint-Barthélemy de Millac[58] est de style roman[59].
- L'église Sainte-Anne de Peyrillac[58] a son porche qui date du XVe siècle[59].
- L'église Saint-Étienne d'Orliaguet[60], dont le retable du XVIIe siècle en bois est classé au titre des monuments historiques depuis 1951[61]. L'édifice recèle également une statue du XVIIIe siècle en bois polychrome représentant la Vierge à l'Enfant, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1973[62].
-
L'église Saint-Laurent de Cazoulès.
-
L'église Saint-Barthélemy de Millac.
-
L'église Sainte-Anne de Peyrillac.
-
L'église Saint-Étienne d'Orliaguet.
-
Son portail sud.
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Deux bâtiments protégés au titre des monuments historiques sont situés sur le territoire de l'ancienne commune de Cazoulès :
- le manoir de la Font-Haute ou château de la Font-Haute[63], des XVIe et XIXe siècles, inscrit en 1977 pour ses façades et toitures[64] ;
- le château du Saulou, ou de Saulou[65], du XVIe au XVIIIe siècle, inscrit en 1996[66].
- Grotte du Pech Blanc[67].
- Également à Cazoulès, dominant la Dordogne au pas du Raysse et flanqué d'une tour ronde, le château du Raysse date du XVIIe siècle[68].
Sur le territoire d'Orliguet se trouvent deux vestiges archéologiques :
-
Le château du Raysse.
-
Le manoir de la Font-Haute.
-
Le château du Saulou.
-
La gare de Cazoulès au début des années 1900.
-
Pigeonnier dans le bourg de Peyrillac.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Marie Cordonnier (1854 - 1940), architecte du Nord et du Pas-de-Calais, est mort à Peyrillac.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des communes nouvelles créées en 2022
- Communauté de communes du Pays de Fénelon (nouvelle)
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notes
- Deux valeurs différentes pour l'IGN, 321 mètres sur la carte et 323 sur son ancien site.
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[16],[17]
- Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le ruisseau de Tournefeuille, affluent de rive gauche de la Dordogne, n'arrose pas l'ancienne commune de Peyrillac-et-Millac située en rive droite à leur confluence.
- Aux 104 communes listées, il convient de retirer celles de Cazoulès et Peyrillac-et-Millac qui, avec Orliaguet, ont fusionné pour former en 2022 la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance à rajouter, soit 103 communes au total.
- Aux 27 communes listées, il convient de retirer celles de Cazoulès, Orliaguet et Peyrillac-et-Millac qui ont fusionné pour former en 2022 la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance à rajouter, soit 25 communes au total.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le ruisseau de Tournefeuille, affluent de rive gauche de la Dordogne n'arrose pas la commune de Pechs-de-l'Espérance située en rive droite à leur confluence (face à l'ancienne commune de Peyrillac-et-Millac).
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[46].
- Décédé en fonction.
- Voir ci-dessus le tableau des communes la constituant au .
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Pechs-de-l'Espérance » sur Géoportail (consulté le 6 juillet 2023)..
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- [PDF] Arrêté fixant la liste des communes rurales 2023, Recueil des actes administratifs normal no 4, Préfecture de la Dordogne, , p. 126-140.
- Aire d'attraction des villes 2020 de Souillac (521), Insee, consulté le .
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Pechs-de-l'Espérance » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Pechs-de-l'Espérance », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 808 - Sarlat-la-Caneda de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Peyrillac-et-Millac », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- « 321 » sur Géoportail (consulté le 1 juillet 2022)..
- « 321 » sur Géoportail (consulté le 4 juillet 2021)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Pechs-de-l'Espérance », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Cazoulès », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
- « Fiche communale d'Orliaguet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
- « Fiche communale de Peyrillac-et-Millac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
- « Confluence Dordogne-Garonne au bec d'Ambès » sur Géoportail (consulté le 6 juillet 2023)..
- Sandre, « la Dordogne »
- « SAGE Dordogne amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur « Raster » puis cocher la couche « Fonds Cartographique IGN ». La zone Natura 2000 étant matérialisée par un mince ruban de couleur bistre, la visualiser nécessite d'utiliser le zoom.
- Espèces, INPN, consulté le .
- [PDF] FR7200664 - Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site FR7200664, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur « Raster » puis cocher la couche « Fonds Cartographique IGN ».
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