Carlux
Carlux | |||||
![]() Le château de Carlux. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Fénelon (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
André Alard 2020-2026 |
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Code postal | 24370 | ||||
Code commune | 24081 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
640 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 05″ nord, 1° 21′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 78 m Max. 254 m |
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Superficie | 13,31 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Sarlat-la-Canéda (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Terrasson-Lavilledieu | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | carlux24.fr | ||||
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Carlux [kaʁly] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Carlux.
Géographie[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Carlux est limitrophe de six autres communes.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Géologie[modifier | modifier le code]
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Carlux est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j4, date du Callovien, une alternance de calcaires plus ou moins crayeux à pelletoïdes, oncolithes et trocholines et de calcaires oolithiques, bioclastiques et granulaires. Vers le sud, les bancs oolithiques sont plus massifs (formations de Rocamadour-Cabrerets et Saint-Géry). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 808 - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
Supérieur |
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Moyen |
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Jurassique inférieur | non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages[modifier | modifier le code]
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 78 m et 254 m[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,31 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est également de 13,31 km2[3].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Dordogne, la Borgne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[14],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[15],[16]. Elle arrose le territoire communal au sud sur plus de deux kilomètres et demi dont deux kilomètres en limite de Saint-Julien-de-Lampon, en deux tronçons.
Son affluent de rive droite la Borgne traverse la commune du nord-est à l'est sur plus de deux kilomètres.
Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[25] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[26],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 908,3 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 17 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[29], à 12,7 °C pour 1981-2010[30], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[31].
Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]
Natura 2000[modifier | modifier le code]
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Carlux[32],[33]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[34].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000[35],[36]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[35] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'étend sur près de deux kilomètres carrés et se situe le long de la Dordogne et du ruisseau de Carlux, au nord de la route départementale (RD) 703 et le long de la RD 61, en quatre sites séparés.
ZNIEFF[modifier | modifier le code]
Une frange nord-est du territoire communal — depuis Bos Barrat jusqu'au sud de la Carbonnière — fait partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II Secteur forestier de Borrèze qui s'étend sur treize communes (dix en Dordogne et trois dans le Lot)[37],[38]. Deux espèces déterminantes de plantes ont été recensées sur cette ZNIEFF[37] : l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana) et la Leuzée conifère (Rhaponticum coniferum), ainsi que 87 autres espèces végétales.
Carlux fait partie des 102 communes concernées par une autre ZNIEFF de type II : « La Dordogne »[39],[40], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[41].
Le site « Couasnes de Saint-Julien-de-Lampon » est une ZNIEFF de type I de 261,47 hectares correspondant au cours de la Dordogne, à ses rives proches et à ses couasnes (ses bras morts) qui s'étend sur 261,47 hectares et dont environ 20 % se situent sur le territoire de Carlux, notamment au lieu-dit les Borgnes de Lavigerie[42],[43].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Carlux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[44],[45],[46].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[47],[48].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,4 %), zones agricoles hétérogènes (38,1 %), prairies (10 %), terres arables (4,2 %), eaux continentales[Note 9] (2,2 %), zones urbanisées (2,1 %)[49].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune de Carlux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[50]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[51].
Risques naturels[modifier | modifier le code]
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1996 et 1999[52],[50]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne amont » approuvé le , pour les crues de la Dordogne[53],[54].
Carlux est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[55]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[56],[57].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[58]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[59]. 3,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[60].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[50].
Risque technologique[modifier | modifier le code]
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[62].
Toponymie[modifier | modifier le code]
En occitan, la commune porte le nom de Carluç[63].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[64].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le château de Carlux a probablement été construit au XIIe siècle sur des fondations et des structures qui remontent sans doute au Xe siècle. Comme les autres, le château primitif se résumait à une tour de guet ; il fut pris au cours du Moyen Âge dans une tourmente guerrière qui dura plusieurs siècles avec des accalmies et des moments d'exaspération.
Attaqué, incendié, partiellement détruit, il était à chaque fois reconstruit et agrandi. Au moment de son plus grand développement, le château allait jusqu'à l'aplomb sur le vallon (terrasse actuelle) et englobait au moins la place de la Mairie. Deux bulles papales de 1153 et 1170 mentionnent la chapelle Sainte-Marie de Carlux et l’église Saint-Pierre de Cadiot. Les plus anciennes archives le concernant ne remontent qu'au XIIIe siècle. À ce moment, les sires de Carlux proprement dits avaient disparu et la châtellenie appartenait à des seigneurs qui y entretenaient une petite garnison permanente.
La vicomté de Carlux changea souvent de mains au cours de l'histoire ; les seigneurs les plus connus furent d'abord les sires de Pons et de Bergerac qui régnèrent du XIIIe au XVe siècle, les Turenne et enfin les Noailles de 1723 à la Révolution. Pendant la guerre de Cent Ans qui dura de 1337 à 1450 et ravagea plusieurs fois la région, le château fut plusieurs fois attaqué et incendié. En 1481, Louis XI ordonna qu'il soit rasé. Les ruines du château servirent encore de retranchements durant les guerres de religion après quelques travaux de maçonnerie qui peuvent encore se distinguer, en haut des falaises. En 1593, après un siège de trois semaines, les troupes du roi de France s'emparèrent du château de Carlux ; ce fut le dernier acte guerrier dont il fut le témoin.
Au Moyen Âge, Carlux était une petite cité gérée par des consuls. En 1308, Philippe le Bel lui demanda d'envoyer trois députés aux États généraux de Tours qui devaient juger les Templiers. La guerre de Cent Ans décima le pays et malgré des essais de reprise économique aux XVe et XVIe siècles, Carlux à l'écart des grandes voies de communication, ne retrouva jamais sa prospérité. En 1840 et 1850, la route carrossable de Rouffillac à Salignac a été créée ; pour elle, la forteresse féodale a été éventrée, d'antiques constructions médiévales ont disparu, quelques maisons ont été rabotées et quelques jardins traversés.
En 1992, pour mettre en valeur les ressources touristiques de la région, des travaux ont commencé sur le site du château de Carlux qui venait d'être donné à la commune par son propriétaire, Monsieur Platel. Une première tranche d'activité a permis de déblayer et de niveler l'intérieur du site. Les nombreux travaux effectués jusqu'à ce jour permettent de visiter l'ensemble des ruines de la forteresse : chapelle, logis roman, donjon, bastion…
L'église fut construite de 1325 à 1340 environ, c'est-à-dire en pleine guerre de Cent Ans, ce qui explique la pauvreté de son architecture et de sa décoration. La voûte du chœur, élevée avec une certaine maladresse, est cependant remarquable par sa sobre élégance. À noter la forte pente du dallage montant vers le chœur. Une Pietà en bois peint du XVIIe siècle dans l'église est classée au titre des monuments historiques, ainsi que, dans le village, une très fine cheminée du XIVe siècle, dite sarrasine, qui domine la grande rue.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Carlus. En 1825, la commune de Limejouls fusionne avec Carlux[65].
Le 8 juin 1944, au lieu-dit Rouffillac, partagé avec la commune voisine de Calviac-en-Périgord, la Résistance avait placé une grande barricade en travers de la route nationale 703 pour arrêter les Allemands qui se dirigeaient vers la Normandie. Commandé par Adolf Diekmann, le 1er bataillon de Panzergrenadier du 4e régiment SS Der Führer, appartenant à la division Das Reich se heurte aux résistants[66]. Un Allemand et un résistant meurent dans les tirs. En répression, les Allemands incendient le village et tuent dix-huit personnes, dont seize civils[67]. Un mémorial de la Résistance y a été érigé le long de la RD703.
Le village de Roufillac a été décoré de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[68].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Dès 1790, la commune de Carlux est le chef-lieu du canton de Carlux qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de [69]. La commune est alors rattachée au canton de Terrasson-Lavilledieu.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 2000, Carlux intègre dès sa création la communauté de communes du Carluxais. En novembre 2003, celle-ci prend l'appellation de communauté de communes du Carluxais Terre de Fénelon qui est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes du Pays de Fénelon.
Administration municipale[modifier | modifier le code]
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[70],[71].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Juridictions[modifier | modifier le code]
Dans le domaine judiciaire, Carlux relève[76] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Démographie de Limejouls[modifier | modifier le code]
Limejouls est une ancienne commune qui fusionne avec Carlux en 1825.
Démographie de Carlux[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[78].
En 2020, la commune comptait 640 habitants[Note 12], en augmentation de 2,24 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Tous les ans, au mois d'août, a lieu la fête des crêpes et la course d'ânes. L'argent gagné grâce à la vente des crêpes sert à la restauration du château de Carlux.
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2015[80], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 251 personnes, soit 40,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-sept) a augmenté par rapport à 2010 (trente) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,7 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au , la commune compte 78 établissements[81], dont quarante-sept au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf dans la construction, huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie[82].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Carlux, en ruines, inscrit aux monuments historiques depuis 1927[83].
- Château de Rouffillac.
- Château de Rignac[84].
- Église Sainte-Catherine, romane et gothique, dont le portail est inscrit depuis 1926[85].
- Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Limejouls (ancienne commune fusionnée avec Carlux en 1825).
- Cheminée gothique, XIVe siècle, dite « cheminée sarrasine », classée monument historique[86].
- Mémorial de la Résistance à Rouffillac, sur la RD703.
- Restes d’un ermitage au pied de la butte de Poujols.
- Jardins de Cadiot, classés jardin remarquable[87] visitables de mai à septembre[88].
Gare de Carlux[modifier | modifier le code]
Des vacanciers bénéficiant des premiers congés payés, ont été photographiés par Robert Doisneau en 1936, sur un quai de la gare de Carlux[89]. La ligne desservant jadis Carlux était celle de Bordeaux - Sarlat - Aurillac. En avril 2018, un espace dédié au célèbre photographe est ouvert à la gare désaffectée, le lieu prenant le nom de « La Gare Robert-Doisneau »[90].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Joseph-Henri Lasserre de Monzie (1828-1900), journaliste et écrivain catholique français, est né à Carlux.
- Pierre-Paul Grassé (1895-1985), biologiste ayant vécu au château de Rouffillac, y est mort.
- Jacques Abtey (ca 1906-1998), officier du service de renseignements et du contre-espionnage français et Résistant français, y est enterré.
- Pierre Arpaillange (1924-2017), magistrat et garde des Sceaux de 1988 à 1990, est né à Carlux.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Carlux se blasonnent ainsi : « D'argent à la fasce bandée d'or et de gueules. » |
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Communauté de communes du Pays de Fénelon (nouvelle)
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée 6
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel de la commune
- Carlux sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Site de l'office du tourisme et de la communauté de communes Périgord Carluxais Terre de Fénelon
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[61].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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