Maison de Melun

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Maison de Melun
Image illustrative de l’article Maison de Melun
Armes

Blasonnement D'azur, à sept besants d'or, 3, 3 et 1, au chef du même[1]
Devise « Virtus Et Honor. »
« Quis contraltos ? »
(Qui sera contre nous?
Cri de guerre : À Moy Meleun ![1]
Lignées de Melun
Branches
  • Vicomtes de Melun, comtes de Tancarville
  • Seigneurs d'Antoing, comtes et prince d'Epinoy (1545), duc de Joyeuse (1714)
  • Comtes de Melun
  • Marquis de Richebourg
  • Vicomtes de Gand
  • Seigneurs de Cottene
  • Seigneurs de La Borde de Normainville
  • Seigneurs de Courtery
  • Seigneurs de La Loupe et de Marchevill
  • Rattachée au XIXe siècle : famille de Melun seigneurs du Buignon et de Brumetz (éteinte en 1888)[1]
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du duché de Bourgogne Duché de Bourgogne
Drapeau des Pays-Bas bourguignons Pays-Bas bourguignons
Drapeau des Pays-Bas des Habsbourg Pays-Bas des Habsbourg
 Pays-Bas espagnols
Demeures Blandy
Tancarville
Antoing
Charges 1 Grand maître de France
3 Grands chambellans de France
1 Grand bouteiller de France
1 Grand-maître des eaux et forêts de France
Chambellan de Normandie
Fonctions militaires 1 Grand-maître des arbalétriers puis maréchal de France
Connétables héréditaires de Normandie
Fonctions ecclésiastiques 1 Évêque de Poitiers,
3 Archevêques de Sens,
1 Évêque-comte de Châlons et pair de France
1 Évêque d'Arras puis de Thérouanne
3 Abbesses de Notre-Dame du Lys
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1665[1].

La Maison de Melun, originaire de la ville éponyme située en Île-de-France (Seine-et-Marne), est une ancienne famille noble française qui forma de nombreuses branches toutes éteintes.

Les vicomtes de la première Maison de Melun sont connus depuis Josselin Ier, vicomte en 998 (et peut-être dès Salon, qui serait son frère aîné, vicomte en 991, 993 ?), et ont engendré, en lignée féminine, la deuxième maison vicomtale de Melun (alias la maison de Chailly).

Les Melun ont donné plusieurs chevaliers croisés. Leur famille a été d'une grande illustration au cours des siècles, a occupé de grandes charges et un haut rang parmi les familles du royaume. Elle a eu de nombreuses possessions et a contracté des alliances avec les maisons d'Artois, de Courtenay et de Dreux, issues de la Maison royale de France[2].

Elle a donné deux grands maîtres de France, trois grands chambellans, un grand bouteiller de France, un maréchal de France, un grand maître des arbalétriers, deux grands maîtres des eaux et forêts, plusieurs généraux, des gouverneurs de provinces, des ambassadeurs, des connétables héréditaires de Flandre et de Normandie, des évêques, des pairs de France, des chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit, des chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or, etc.

Origines

Les origines des Melun, au Xe siècle, sont très mal connues, et l'historien de Melun Sébastien Rouillard (fin XVIe-1639) comme le Père Anselme, célèbre généalogiste, et l'érudit local Louis Michelin (1765-1841), admettent des vicomtes sans doute mythiques, présentés comme issus du mariage d'Elisabeth Le Riche, fille du seigneur Lisiard Le Riche, avec Aymon de Corbeil[3] : Salon serait déclaré vicomte de Melun en 991 par une charte des archives de l'abbaye Saint-Père de Melun, premier membre donc de la maison de Melun dont le nom soit connu, et il serait le frère aîné de Josselin Ier[4] ; Hervé, vicomte de Melun, vivait en 1030[4] : mais il semble plus probable qu'il s'agisse en fait d'un comte de Melun ; Manassés serait vicomte de Melun en 1110, époux de Marguerite, fille de Milon II vicomte de Troyes, seigneur de Montlhéry et de Bray[4] ; de plus des confusions peuvent exister avec des vicomtes de Sens du XIIe siècle nommés Manassès, Salon, Guérin/Garin... (et qui constitueraient une branche cadette issue d'Ursion Ier ci-dessous ?). Le chartiste Adolphe Duchalais (1814-1854)[5] et le site MedLands[6] proposent une liste plus assurée quoique lacunaire :

  • Josselin/Goscelin Ier, vicomte de Melun sous le comte Bouchard et sans doute apparenté aux Josselin de Courtenay, tenait rang parmi les grands seigneurs de la cour des rois Hugues Capet et Robert II ; il donna en 998, l'église de Noisy-le-Sec, c'est-à-dire le droit de patronage ou des dixmes, au monastère de Saint-Maur, où quelque temps après il prit l'habit de religieux, & y mourut le [4] ou après . → Il aurait pour frère Adam, † vers 1031/1032.
  • Guillaume Ier, vicomte de Melun vers l'an mil et jusqu'en 1042[4].
  • Ursion/Urson Ier, vicomte de Melun nommé dans une charte de l'abbaye de Ferrières de l'an 1070, fl. de 1067 à 1085/1094. Il peut être le père de[4] :
  • Guillaume II ou Ier de Melun, surnommé "le Charpentier" à cause de sa grande force à combattre ses ennemis, se trouvait avec Godefroy de Bouillon lors de son expédition en Terre sainte en 1098[7] et fut vicomte jusqu'à 1102 au moins. → Son frère Gautier Paganus/Payen, fl. 1096, épouse Hodierne.
  • Un successeur du Charpentier, de nom inconnu et régnant vers 1100-1138, aurait pour fille Mahaut de Melun, femme d'Adam de Chailly qui deviendrait vicomte vers 1138 et règnerait jusque vers 1141. A moins que Mahaut soit plutôt directement la fille du Charpentier, voire sa sœur, fille d'Urson, ce qui ferait commencer le règne de son mari Adam de Chailly bien avant : Mahaut l'aurait alors épousé dès 1080/1090. Adam de Chailly, né vers 1060/1065 et † après 1141, était le fils d'un certain Etienne — sans doute fils lui-même d'un Helduin, et probable cousin d'un autre Etienne fils d'un Josselin ; la femme ou la mère d'Helduin était Hersende, fille d'Athon de Châteaurenard et Courtenay. Tous ces personnages semblent apparentés.
    • → Adam de Chailly avait un frère, Gautier, mari d'Ulgesende et père d'un Hervé et d'un Adam ;
    • Plus tard, Adam de Chailly eut une deuxième épouse, Aveline de Corbeil dame d'Yerres, fille de Baudouin du Donjon de Corbeil : d'où un fils, Thierry de Chailly sire d'Yerres : Postérité ;
    • Le fils d'Adam de Chailly et Mahaut de Melun, Gilles de Chailly, mourut prédécédé avant 1141, et c'est son propre fils Josselin II qui succéda dans la vicomté

La branche aînée des vicomtes de Melun

La Vicomté de Melun après les Melun

À la fin du XVe siècle, la Vicomté de Melun se trouve répartie entre au moins trois mains :

  • la branche aînée prolongée par les Longueville (branche 1 : part principale) ;
  • et deux rameaux de la branche 7 (parts secondaires de la vicomté ; voir l'article Charles) :
    • le rameau du malheureux Grand-maître Charles ci-dessus,
    • et celui du non moins malheureux Charles de Melun, son oncle paternel homonyme, capitaine d'Usson, aussi décapité en 1468, puis son fils Antoine de Melun, † 1487, sire de Bourron (ils avaient hérité des droits du rameau de La Tournelle, issu de Louis de Melun d'Esprenne(s), un arrière-grand-oncle du capitaine d'Usson Charles)

- En 1497, le parlementaire Guy Ier de L'Arbaleste[8] achète la seigneurie de La Borde au Vicomte aux descendants du Grand-maître Charles. Puis son petit-fils Guy II de L'Arbaleste (1515-1570), président à la Chambre des Comptes, achète la part principale de la Vicomté le sur le marquis de Rothelin ci-dessus[9]. À la fin de l'Ancien Régime, Anne-Françoise-Elisabeth de L'Arbaleste (1707-1775) est toujours vicomtesse de Melun.

- La part (secondaire) du Grand-maître semble aller vers 1500, aux Montmorency (Anne de Montmorency, connétable de France était le neveu par alliance du Grand-maître dont la 2° femme, épousée en 1465, était Philippe de Montmorency, dame de Vitry-en-Brie). On trouve ensuite Charles de Montmorency, sans doute l'amiral de Damville (1537-1612, fils cadet d'Anne, sans postérité), puis une petite-fille du connétable, fille d'Henri, Charlotte de Montmorency, vicomtesse de Melun en partie, qui devient duchesse d'Angoulême en épousant en 1591 Charles de Valois. Leur fils Louis (1596-1653) vend cette part en au surintendant Nicolas Fouquet, intendant de la généralité de Paris en 1648, par ailleurs acquéreur de Vaux en et de l'Hôtel de la Vicomté à Melun en 1654[10]. Cette part de la Vicomté et Vaux seront ensuite vendus en au maréchal de Villars pour devenir le siège de son duché de Villars, puis en à César Gabriel de Choiseul-Praslin pour devenir le siège de son duché de Praslin.

- La part (secondaire) du capitaine d'Usson Charles, † 1468, et de son fils Antoine de Melun de Bourron, † 1487, va à deux co-acquéreurs par adjudication en [11],[12] : Regnault du Chesnay et Olivier de Sallart/Sallard/Salat/Salaert de Doncker, † 1503, Grand-fauconnier de France. Un arrangement de 1502 fait passer entièrement Bourron aux Sallart (Jean et François, fils d'Olivier)[13],[14], et toute ladite part de la Vicomté aux du Chesnay (après Regnault, on trouve Georges et François du Chesnay/Deschenay comme vicomtes en partie de Melun). Guy II de L'Arbaleste ci-dessus acquiert en 1552 cette part et la joint à la part principale qu'il avait acquise en 1541 de François de Longueville-Rothelin.

Branches

La maison de Melun a formé 9 branches principales[1] :

  1. Celle des vicomtes de Melun, comtes de Tancarville, sgrs de Montreuil-Bellay, qu'on vient d'évoquer et qui a donné des connétables de Normandie, s'éteignit au commencement du XVe siècle dans la Maison d'Harcourt[1].
  2. Celle des seigneurs d'Antoing, qui a donné des connétables de Flandre et de Hainaut, comtes et Princes d'Epinoy (1545), duc de Joyeuse et Pair de France (1714) dont le dernier mâle était le duc de Joyeuse mort sans enfant en 1724[1].
  3. Celle des comtes de Melun, dont le dernier mâle était Louis-Gabriel appelé le vicomte de Melun, lieutenant-général des armées du roi, mort le , il ne laissa qu'une fille qui s'est mariée au comte de Melun, son cousin germain. mort en 1738, (père de deux filles)[1].
  4. Celle des marquis de Richebourg, dont le dernier mâle était Guillaume de Melun, marquis de Richebourg, grand d'Espagne. mort en 1734, père de deux filles[1].
  5. Celle des vicomtes de Gand, éteinte en 1572[1].
  6. Celle des seigneurs de Cottenes/Cottes en Artois, qui a pour tige Frédéric, bâtard de Jean de Melun, IIIe du nom, seigneur d'Antoing et d'Epinoy, éteinte dans les mâles en 1735 avec Adrien-Frédéric de Melun, dit le marquis de Cottenes, qui ne laissa qu'une fille[1].
  7. Celle de La Borde de Normainville, éteinte à la fin du XVIe siècle dans la maison de Champagne-La Suze[1].
  8. Celle de Courtery, éteinte en 1565 dans la Maison d'Escoubleau de Sourdis[1].
  9. Celle des seigneurs de La Loupe, Marcheville et La Salle-lez-Cléry, éteinte à la fin du XIVe siècle dans les Husson[1].

A la mort du comte de Melun, prince d'Epinoy, en 1738, on crut qu'il ne restait de mâle de la maison que le vicomte de Melun, son oncle et beau-père, et à la mort de ce dernier, en 1739, on considéra la maison de Melun comme éteinte[1].

Famille de Melun, seigneurs du Buignon, de Maupertuis et de Brumetz (éteinte en 1888)

Ce n'est qu'au début du XIXe siècle, que des généalogistes (Jean-Baptiste-Pierre-Jullien Courcelles[15] et Nicolas Viton de Saint-Allais[16]) ont rattaché à la Maison de Melun la famille de Melun-seigneurs du Buignon et de Brumetz (éteinte en 1888 ; branche 10), en établissant le point de jonction à Louis de Melun seigneur d'Esgligny, Grez et Chantecler à Vimpel, un frère cadet du capitaine d'Usson Charles, et un oncle du Grand-maître Charles (voir à cet article les articulations généalogiques).

Cette famille n'apparaissait pas dans les généalogies de la Maison de Melun rédigées au XVIIIe siècle, notamment par Le Père Anselme dans son Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne (1726)[17] ou par Louis Moréri dans son Grand Dictionnaire historique (1740)[18] ; on a cependant utilisé ces généalogies pour faire descendre la branche 10 de Jean de Lezay, demi-frère du Grand-maître Charles, fils de Philippe de Melun et de sa 2° femme Jeanne de Torsay de Lezay, et un contributeur du site Geneanet conserve cette approche[19] ; la question reste donc ouverte, d'autant qu'il a aussi été proposé de faire descendre la branche 10 d'un frère du Grand-maître Charles, autre Jean de Melun de La Borde, ou d'un de leurs oncles, Jean de Melun de Courtery.

En 1882, Louis de La Roque écrit : « La jonction des représentants actuels de la maison de Melun à la souche n'est pas établie par des documents absolument explicites; mais on ne peut guère cependant élever des doutes sur leur origine. Voici sur quels points porte la difficulté: Le rameau actuel prouve sa filiation en remontant jusqu'à Antoine de Melun, écuyer, qui en 1481, était en possession des fiefs d'Esgligny-sur-Seine et de Chantecler, ayant appartenu à Louis de Melun. mort entre les années 1407 et 1472. La filiation ascendante de ce Louis de Melun est parfaitement établie par une quantité d'actes, et entre autres par un partage de l'année 1447, où sont mentionnés ses frères, et qui lui attribue la huitième partie d'Esgligny-sur-Seine, en Brie, la terre de Grez en Gâtinais, et le fief de Chantecler, paroisse de Vimpel. Antoine est-il le fils de Louis et son fils légitime? Aucun doute ne se serait probablement élevé à ce sujet si l'on ne connaissait le testament de Louis de Melun, de l'année 1467. Par cet acte, Louis nomme pour ses exécuteurs testamentaires son frère Philippe de Melun, chevalier, seigneur de la Borde-le-Vicomte, et Jean de Melun son fils naturel légitimé, et ajoute: « et pour ce que, à ma requeste et de mon consentement ledit Jean de Melun, mon fils naturel, a esté légitimé par le Roy, je, en tant que besoin et mestierest parcestuy présent mon testament ay ladite légitimation omologuée, approuvée, consentie et ratiftiée et icelluy mon fils ay voulu, consenti et déclairé, vieulx consens et déclaire mon fils naturel et légitimé, et icelluy vieulx et consens qu'il recueille ma totale succession comme mon vray fils et héritier ». Il semble résulter de ce testament que Louis de Melun n'avait pas de fils légitime en 1467. Antoine ne peut pas être né postérieurement à cette date puisqu'il agit comme majeur dans une transaction de 1481. Cette transaction est faite entre « nobles hommes Jehan, bastard de Meleun et Anthoine de Meleun, escuyer » ; elle a pour objet la réclamation que faisait Jean, bâtard de Melun, à Antoine des droits de la moitié par indivis des « fiefs, terres et seigneuries de la Môte-Saint-Fleur entin assis à Egligny et Chantecler. » Du rapprochement de ces deux documents on doit conclure: 1° qu'Antoine était fils légitime; 2° qu'il était le plus proche parent légitime en ligne paternelle de Louis de Melun, puisqu'il fut mis en possession de ses domaines, et ces deux points suffisent pour que l'origine d'Antoine et de ses descendants ne puisse pas être sérieusement contestée, du moins au point de vue historique...»[20].

Au sujet de cette famille de Melun seigneurs du Buignon et de Brumetz, Henri Jougla de Morenas écrit en 1948 dans le Grand Armorial de France « Les seigneurs du Buignon et de Brumetz, du nom de Melun, n'établissent pas leur jonction avec aucune des branches précédentes et sont légitimement suspects d'être sortis d'un bâtard de celle des seigneurs de la Borde. Ils furent maintenus dans leur noblesse par arrêt du Conseil du , dans lequel ils déclarent descendre d'Antoine de Melun, seigneur de La Borde, prétendu fils de Charles de Melun, baron des Landes, seigneur de La Borde, grand-maître de France et de Philippe de Montmorency, mais cet exposé est contraire aux titres qui prouvent que Charles de Melun n'eut de Philippe de Montmorency qu'un seul fils nommé Louis. Depuis 1668, les de Melun ont changé deux fois d'avis sur leur premier auteur : ils ont d'abord prétendu que ce même Antoine qu'ils avaient cru fils de Charles, grand-maître de France, avait pour père Jean de Melun, seigneur de Courtery, oncle du même Charles; enfin, d'aucun mémoire imprimé en 1742, ce même Antoine est dit fils de Jean, seigneur de la Motte Saint-Florentin, dit la Borde, frère du même Charles. »[1].

10. Cette famille du nom de Melun, seigneurs du Buignon établit sa filiation depuis Antoine de Melun, marié en 1482 à Agnès de Noyen.[1]. Elle a donné les rameaux d'Esgligny (éteint en 1731), du Gravon (éteint en 1763) et de Brumetz auquel appartenait Barthélemy de Melun (1684-1727), père d'Adam dit le vicomte de Melun (1730-1797) dont le fils : Anne-Joachim (1785-1849), comte de l'Empire (1811), vicomte de Melun (1819) épousa en 1805 Amélie de Faure dont il eut[1] :

  1. Anatole, vicomte de Melun (1807-1888), marié en 1839 à Mlle Van der Cruisse de Waziers, d'où Guillaume (1846-1886) allié à Mlle Wartelle d'Herlincourt et qui ne laissa que deux filles (Mesdames Tardieu de Maleyssie et d'Harcourt).
  2. Armand (1807-1877) dont le fils mourut sans alliance en 1872.

Cette famille de Melun s'est éteinte en 1888[1].

Principales personnalités

Armes de la maison de Melun
Armes de la maison de Melun

Armes

Les armes de la maison de Melun étaient : D'azur, à sept besants d'or, 3, 3 et 1, au chef du même[1]. Les nombreuses branches de la maison de Melun portèrent ces armes avec des variantes.

Titres principaux

Galerie de portraits

Modèle:Message galerie

Châteaux

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t Grand Armorial de France, tome V, 1948, pages 36-37
  2. Le Grand Dictionnaire Historique, tome X, 1759, pages 32 à 53 : Généalogie de la maison de Melun.
  3. « Vicomtes de Melun », sur Racines & Histoire
  4. a b c d e et f Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, 1872, pages 263-264
  5. « Charte de 1138 relative à l'histoire des vicomtes de Melun, par Adolphe Duchalais, p. 239-276, notamment p. 246-247 et 259 », sur Bibliothèque de l'École des Chartes, 1845 (6), mise en ligne par Persée
  6. (en) « Vicomtes de Melun », sur MedLands
  7. Anselme de Sainte-Marie,Loyson, La science héraldique du blazon, contenant l'origine et l'explication des armoiries... ensemble les généalogies historiques des illustres maisons de France, 1675, page 499.
  8. « Famille de L'Arbaleste, p. 3-4 », sur Racines & Histoire
  9. « La Borde-le-Vicomte, par Alphonse-Honoré Taillandier, p. 104-121, notamment p. 113-114 », sur Revue archéologique, 13e année n°1, avril-septembre 1856
  10. « Hôtel de la Vicomté, à Melun », sur Ville de Melun : Patrimoine
  11. « Série E des Archives civiles, Titres de famille, p. 42 », sur Archives de Seine-et-Marne antérieures à 1790, Collection des Inventaires-Sommaires
  12. « Maison de Melun : Adjudication de la Vicomté de Melun en 1500, p. 42, bas de la colonne de droite », sur Le Grand Dictionnaire historique, t. X, par Louis Moréri, aux Libraires associés, à Paris, 1759
  13. « L'histoire du Château de Bourron », sur Château de Bourron
  14. « La famille Sallart, seigneur de Bourron », sur Science-et-Magie
  15. Jean-Baptiste-Pierre-Jullien Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, des grands dignitaires de la couronne des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France. - Paris, Chez l'auteur 1822-1833, pages 5 à 68.
  16. Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, 1872, pages 263-264
  17. Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume.... Tome V, 1726-1733, pages 221-247 : Généalogie de la maison de Melun.
  18. Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, 1740, pages 259-261 : Généalogie de la maison de Melun.
  19. Base collaborative Pierfit, « Antoine de Melun, petit-fils de Philippe et de Jeanne de Torsay », sur Geneanet Pierfit
  20. Louis de La Roque, Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, 1882, page 206 et suivantes.

Voir aussi

Bibliographie

  • Le Grand Dictionnaire Historique, tome X, 1759 pages 32 à 53 : Généalogie de la maison de Melun (lire en ligne
  • Jean-Baptiste-Pierre-Jullien Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, des grands dignitaires de la couronne des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France. - Paris, Chez l'auteur 1822-1833, pages 5 à 68.
  • Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome V, 1948, pages 36-37.
  • Louis de La Roque, Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, 1882, page 206 et suivantes.
  • Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, 1872, pages 263-264 (lire en ligne).
  • Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume.... Tome V, 1726-1733, pages 221-247 : Généalogie de la maison de Melun (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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