Ivoy-le-Pré

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Ivoy-le-Pré
Ivoy-le-Pré
Blason de Ivoy-le-Pré
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Vierzon
Intercommunalité Communauté de communes Sauldre et Sologne
Maire
Mandat
David Dallois
2020-2026
Code postal 18380
Code commune 18115
Démographie
Population
municipale
781 hab. (2021 en diminution de 3,7 % par rapport à 2015)
Densité 7,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 45″ nord, 2° 29′ 16″ est
Altitude 270 m
Min. 191 m
Max. 355 m
Superficie 98,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aubigny-sur-Nère
Législatives Première circonscription
Localisation
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Ivoy-le-Pré
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Ivoy-le-Pré
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Ivoy-le-Pré
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Ivoy-le-Pré

Ivoy-le-Pré est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire. Elle est à 200 km de Paris par la route départementale 940 et l'A77 et à 30 km de Bourges. Ses habitants sont les Ivéopratains.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'altitude moyenne du village est de 270 m, celle de son territoire varie entre 190 m et 335 m.

La commune fait partie du canton d'Aubigny-sur-Nère[1],[2].

Localisation[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 908 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Chapelle-d'Angillon à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 870,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records CHAPELLE-D'ANG_SAPC (18) - alt : 190m, lat : 47°22'25"N, lon : 2°25'36"E
Records établis sur la période du 01-12-2006 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 0,7 2,3 4,6 8,1 11,7 12,9 12,4 8,8 6,9 4,2 1,7 6,3
Température moyenne (°C) 4,3 4,9 7,6 11 14,1 17,7 19,6 19,2 15,6 12,1 8 5 11,6
Température maximale moyenne (°C) 7,3 9 12,9 17,3 20,1 23,7 26,2 26,1 22,4 17,3 11,7 8,3 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−11,6
07.01.09
−13,8
09.02.12
−7,6
12.03.10
−6
04.04.22
−2
06.05.19
1,5
01.06.11
4,9
22.07.08
3,6
30.08.09
−0,5
20.09.12
−4,9
19.10.09
−8,5
17.11.07
−12,4
19.12.09
−13,8
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,4
01.01.22
22,9
27.02.19
24,8
31.03.21
28,2
21.04.18
31,8
28.05.17
38,8
29.06.19
41,6
25.07.19
38,3
19.08.12
36,1
04.09.23
31,2
02.10.23
23,2
07.11.15
17,1
17.12.19
41,6
2019
Précipitations (mm) 76,5 65,2 68 69,1 79,1 61,1 68,8 64,5 68,2 79,7 82,6 88,1 870,9
Source : « Fiche 18047001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ivoy-le-Pré est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45 %), forêts (33,3 %), prairies (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), cultures permanentes (0,9 %), zones urbanisées (0,3 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Ivoy-le-Pré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ivoy-le-Pré.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 570 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 570 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le marquis Léonce de Vogüé.

À l'automne 1834, Léonce de Vogüé acquiert les propriétés d'Ivoy-le-Pré, comprenant 3 000 arpents de bois et une forge. En 1846, pour remplacer celle-ci, il fonde l'usine de Mazières, près de Bourges.

Léonce de Vogüé est élu en 1839 conseiller général du Cher pour le canton de La Chapelle d'Angillon, où se trouve Ivoy-le-Pré, jusqu'en 1852. En 1849, il préside le conseil général du Cher. En 1864, il est élu conseiller-général du canton d'Aubigny sur Nère, où se trouve son chateau de La Verrerie, jusqu'en 1871.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Etienne de Saporta UDF  
mars 2008 En cours
(au 27 septembre 2014)
David Dallois[18],[19] LR Cadre administratif et commercial d'entreprise
Conseiller général du canton de La Chapelle-d'Angillon (2004-2015) puis conseiller départemental (depuis 2021)

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 781 habitants[Note 2], en diminution de 3,7 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2462 5462 6362 4872 6662 7052 7032 8502 770
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8002 6212 6432 5592 5222 4192 4642 5482 438
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2742 1952 1682 0251 8691 7681 5471 5361 337
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 1891 042856933807857873854882
2014 2019 2021 - - - - - -
817790781------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Aignan, initiée au XIIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1927, où se trouve le tableau La Descente de croix.
  • Château d'Ivoy.
  • Château de la Cour.
  • Château des Fontaines.
  • Château de Moison.
  • Château de la retraite.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Ivéopratains :

  • Nicolas Leblanc y est né le . Chimiste au moment de la Révolution, il créa la première lessive « moderne » en extrayant la soude du sel marin.
  • Félix Millet, né en 1844, déposa le premier brevet d'un moteur thermique rotatif en étoile à 5 cylindres. Il incorpora ce moteur dans la roue arrière d'un bicyclette, inventant ainsi la première motocyclette. Ce type de moteur équipa ensuite les avions.
  • Robert Estoublon (1844-1905), juriste, y est né.
  • Rémy Chauvin, biologiste et entomologiste français qui mena ses travaux au début des années 1990 dans le château d'Ivoy dont il était le propriétaire.
  • François Righi, artiste plasticien, vit et travaille sur la commune depuis 1976.
  • Edmond Delfour, international français de football. Ivoy-le-Pré est le village d'origine de sa mère Angèle Legros.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Ivoy-le-Pré se blasonnent ainsi :

D'argent à la branche d'if fruitée de deux pièces au naturel, posée en pal et renversée; à la filière d'or.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Liste des maires du Cher et appartenance des communes aux cantons sur le site de la préfecture (consulté le 27 septembre 2014).
  2. Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Ivoy-le-Pré et La Chapelle-d'Angillon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chapelle-d'ang_sapc » (commune de La Chapelle-d'Angillon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Chapelle-d'ang_sapc » (commune de La Chapelle-d'Angillon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Ivoy-le-Pré », sur Géorisques (consulté le )
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  18. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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