La Merlatière
La Merlatière | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste en . | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Fulgent - Les Essarts | ||||
Maire Mandat |
Philippe Bely 2020-2026 |
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Code postal | 85140 | ||||
Code commune | 85142 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Merlatérien | ||||
Population municipale |
1 011 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 46′ 09″ nord, 1° 17′ 59″ ouest | ||||
Altitude | 88 m Min. 69 m Max. 106 m |
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Superficie | 15,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chantonnay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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La Merlatière est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire municipal de La Merlatière s'étend sur 1 504 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 88 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 69 et 106 mètres[1],[2].
La commune est installée sur le bassin versant de la Boulogne, qui avec ses ruisseaux affluents, forment des vallons peu encaissés.
Une zone de loisirs de 17 ha est implantée sur la commune, avec deux courts de tennis, plusieurs aires de pique-nique et un étang de 7 ha. On y pêche gardons, tanches, carpes, brochets, sandres durant la saison entre mars et octobre. Les promeneurs pourront également découvrir la commune en suivant le sentier pédestre Compère Guilleri de 11 km (2 h 45).
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Merlatière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (33 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (3,8 %), prairies (1,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Plusieurs hypothèses ont été émises quant à l'étymologie de La Merlatière. Selon Jean-Loïc Le Quellec, ce toponyme est probablement construit sur le patronyme Merlat avec le suffixe ière qui est souvent ajouté à partir du XIIè siècle pour désigner des propriétés ou des demeures : il s'agirait donc d'une ancienne demeure ou propriété de la famille Merlat. En poitevin, la commune se nomme La Mrlatére[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]La Merlatière apparaît dans les sources écrites au XIIIe siècle sous le nom de La Mérlatére[14], Son église Saint-Jean est alors desservie par l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm[15]. Au XIVe siècle, La Merlatière fait pour l'essentiel partie des seigneuries de la Merlatière, de la Raslière (un village de La Merlatière) et de la Jarrie (Saligny). Appartenant toutes les trois au même seigneur (famille de Rezay) et ayant le même suzerain (le vicomte de Thouars), elles sont unies en 1504 en une seule châtellenie avec droit de haute justice[16]. En ce début du XVIe siècle, les châteaux de la Merlatière et de la Raslière, s'ils ont existé, ont alors disparu[17]. Les seigneurs résidaient à la Jarrie (au moins jusqu'au XVIe siècle), puis aux Gâts (Dompierre-sur-Yon) après que les seigneuries furent acquises par la famille de Guerry de Beauregard au XVIIIe siècle[18]. Pendant la guerre de Vendée (1793-1796), La Merlatière se trouve en plein pays insurgé. Au XIXe siècle, la fabrication de tuiles et de briques constitue une activité importante, la production sortant des quatre fours des tuileries étant recherchée pour sa qualité[15]. En 1861, l'église est entièrement refaite dans un style néo-roman : une nouvelle nef est bâtie à l'avant de laquelle s'élève un clocher-porche. De l'ancienne église il reste le chœur[15].
Économie
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 1 011 habitants[Note 2], en évolution de +2,43 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,3 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 517 hommes pour 489 femmes, soit un taux de 51,39 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Jean-Baptiste date du XIIe siècle, avec des éléments plus récents des XIIIe et XIXe siècles[réf. nécessaire]. Dans son mobilier, plusieurs éléments sont classés, dont le retable et le dais d'autel en bois, de 1777[26], un christ en croix exceptionnel du XVIe siècle, relégué dans la sacristie[27], et la cloche qui date de 1772[28].
- Château de Bois Potuyau du XIXe siècle[réf. nécessaire]
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- André Jaud (1935-), entrepreneur.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Renaud Alberny, Denis-Armand Canal, Thomas Laurenceau, Dominique Voisin, Les Écoles de la République, Niort : Eclectis, 1993. (ISBN 2-908975-15-7), 440 p., p. 17
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Commune 22156 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « La Merlatière », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Merlatière et Saint-Fulgent », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Merlatière ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste éditions, (ISBN 978-2-9109-1969-6)
- abbé Aillery, Les Essarts, Saint-Fulgent et leurs environs, Paris, Res Universis, 1992 (réédition des "chroniques paroissiales" parues en 1892) (ISBN 2-87760-826-3)
- Emmanuel François, « Les seigneurs de la Roche de Chauché (1343-1797) », sur linieres-saint-andre.com, septembre 2020, complété en avril 2022.
- Emmanuel François, « La saisie féodale de la Mancellière à Saint-André-Goule-d'Oie », sur linieres-saint-andre.com, 1er juin 2015, complété en avril 2021.
- H. Beauchet-Filleau et Paul Beauchet-Filleau, Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Poitiers, Imprimerie Oudin et Cie,
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Merlatière (85142) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- Ministère de la Culture, classement du 23 juin 1976, Notice no PM85000210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ministère de la Culture, classement du 6 janvier 1965, Notice no PM85000209, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ministère de la Culture, classement du 25 février 1943, Notice no PM85000208, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.