Saint-Paul-en-Pareds

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Saint-Paul-en-Pareds
Saint-Paul-en-Pareds
L'église Saint-Paul.
Blason de Saint-Paul-en-Pareds
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Herbiers
Maire
Mandat
Bénédicte Gardin
2020-2026
Code postal 85500
Code commune 85259
Démographie
Gentilé Saint-Paulais
Population
municipale
1 324 hab. (2020 en augmentation de 2,24 % par rapport à 2014)
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 49′ 26″ nord, 0° 59′ 01″ ouest
Altitude 124 m
Min. 83 m
Max. 181 m
Superficie 12,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Les Herbiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Herbiers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Saint-Paul-en-Pareds est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal de Saint-Paul-en-Pareds s'étend sur 1 229 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 124 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 83 et 181 mètres[1],[2].

La commune se situe géographiquement sur le versant ouest de l'ancienne chaîne appelée la Gâtine vendéenne. Son territoire a à peu près la forme d'un triangle délimité à l'ouest par le Petit Lay et au sud par le ruisseau de la Proutière. À l'est, le schiste rencontre le granite aux alentours de la colline de l'Hublinière qui culmine à 181 mètres. En allant vers l'ouest, une petite plaine argileuse descend doucement jusqu'à 90 mètres à la Gelletière, au confluent des deux ruisseaux.

Communes limitrophes de Saint-Paul-en-Pareds
Les Herbiers
Saint-Paul-en-Pareds Saint-Michel-Mont-Mercure
(Sèvremont)
Mouchamps Le Boupère

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Paul-en-Pareds est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Herbiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,6 %), terres arables (35,1 %), prairies (14,5 %), zones urbanisées (6,8 %)[8].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Paul-en-Pareds puis La Regénérée[10] après le passage des colonnes infernales.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier document mentionnant le nom de Saint-Paul-en-Pareds date de 1179. Il concerne l'église. Le bourg se développe autour du château éloigné de près de 1 km de l’église paroissiale, particularité qui est à l'origine de la légende des farfadets[Note 3], mais distance comblée aujourd'hui.

Ce château, l'un des plus importants de la région, commença à décliner dès le XIe siècle puis passa sous la dépendance des seigneurs de La Flocellière.

L'église prieurale puis paroissiale, jadis fondée par saint Martin de Vertou ou ses premiers disciples, dépendait de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes.

Les guerres de Religion épargnèrent relativement la commune mais l'église n'échappa pas au pillage et à l'incendie.

Pendant la Révolution française et la guerre de Vendée, la population se rangea unanimement du côté des insurgés. Elle en subit les conséquences sous la forme d'un massacre de 72 personnes dans la cour du château le .

Saint-Paul-en-Pareds garde encore de beaux vestiges architecturaux et développe un tourisme vert avec la création de nombreux sentiers pédestres.

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Coupé : au premier, de sinople à la roue à aubes sur une rivière, accompagnée à dextre d'un moulin à vent et à senestre d'une gerbe de blé, le tout d'argent ; au second, de gueules au château de trois tours d'or posé sur une colline de sinople ; à la bordure componée de seize pièces de gueules au cœur vendéen d'or et d'azur à la fleur de lys d'or.

Devise[modifier | modifier le code]

La devise de Saint-Paul-en-Pareds : Ense Et Aratro.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[11],[12]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Alexandre Fontenit   Cultivateur
1953 1974 Marie-Joseph Jadaud   Cordonnier (décédé en cours de mandat)
1974 1983 Bernard Guicheteau   Cultivateur
1983 2014 Roland Fontenit   Assistant parlementaire
2014 en cours Bénédicte Gardin   Professeur

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

En 2020, la commune comptait 1 324 habitants[Note 10], en augmentation de 2,24 % par rapport à 2014 (Vendée : +4,62 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
800602617831758774731746770
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
756693736740751695720753761
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
790761740627636658683649685
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6446006127458329261 0621 0961 204
2015 2020 - - - - - - -
1 3371 324-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 658 hommes pour 674 femmes, soit un taux de 50,60 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[16]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,2 
2,9 
75-89 ans
6,1 
16,2 
60-74 ans
15,7 
22,8 
45-59 ans
19,6 
21,4 
30-44 ans
21,6 
15,1 
15-29 ans
12,5 
20,8 
0-14 ans
23,3 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2018 en pourcentage[17]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,1 
8,4 
75-89 ans
11 
19,5 
60-74 ans
20,4 
20 
45-59 ans
19,4 
18 
30-44 ans
17,1 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,5 
0-14 ans
16,8 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte deux monuments historiques :

Autres lieux et monuments :

  • l'Acheneau, source réputée pour ses bienfaits et point de départ du sentier pédestre du Chevalier du Landreau ;
  • la statue du monument aux morts, œuvre originale d'Yves Guiberteau dit Yves Ramoz, en souvenir de sa mère ;
  • les logis anciens du Bois Rousseau et de la Barbère.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Auguste Billaud (1903-1970), chanoine et historien des guerres de Vendée français.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Une vieille carte postale du début du XXe siècle nous la rappelle en ces termes : D'après une vieille légende, cette Eglise aurait été bâtie à 1 500 m du bourg par les Farfadets. Les lutins démolissaient pendant la nuit ce que les hommes construisaient pendant le jour dans le bourg ; et transportaient les pierres, à l'endroit où est l'église actuelle.
  4. a b et c Pendant cette période troublée, la commune ne semble pas avoir possédé une municipalité républicaine. L'état civil est boudé par la population. Les agents qui rédigent les actes changent souvent.
  5. Élu en deuxième position aux élections du 28 mai 1837 avec 24 voix sur 77 électeurs et seulement 30 votants.
  6. Nommé en février et démis de ses fonctions en octobre.
  7. Pierre Merlet assure l'intérim alors que la commune ne possède pas de maire.
  8. Décédé le 2 avril 1894.
  9. Décédé le 11 janvier 1905.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Commune 32816 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Saint-Paul-en-Pareds », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Les Herbiers », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  10. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. Archives municipales : Etat civil et délibérations municipales
  12. Auguste Billaud, Histoire religieuse de Saint Paul-en-Pareds, Polycopié.
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  16. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Paul-en-Pareds (85259) », (consulté le ).
  17. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
  18. Notice no PA00110259, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. Notice no PA00135566, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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