Équipe d'Espagne de football
Confédération | UEFA |
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Emblème | Les armoiries de l'Espagne |
Couleurs | Rouge, jaune, bleu et noir |
Surnom |
La Selección La Furia Roja La Roja La Furia |
Stade principal |
Stade Santiago-Bernabéu Estadio Metropolitano |
Classement FIFA | 8e (24 octobre 2019)[1] |
Sélectionneur | Luis Enrique |
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Capitaine | Sergio Ramos |
Plus sélectionné | Sergio Ramos (170) |
Meilleur buteur | David Villa (59) |
Premier match | (Danemark, 0-1) |
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Plus large victoire | 13-0, Bulgarie () |
Plus large défaite |
7-1, Italie () 7-1, Angleterre () |
Coupe du monde |
Phases finales : 15 Vainqueur en 2010 |
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Championnat d'Europe |
Phases finales : 11 Vainqueur en 1964, 2008 et 2012 |
Coupe des confédérations |
Phases finales : 2 Finaliste en 2013 |
Jeux olympiques | Médaille d'or en 1992 |
Maillots
Actualités
Pour la compétition en cours, voir :Éliminatoires du Championnat d'Europe de football 2020, groupe F
L'équipe d'Espagne de football (en espagnol : Selección de fútbol de España) est la sélection de joueurs espagnols représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération royale espagnole de football. Née en 1920 à l'occasion des Jeux olympiques d'Anvers, la sélection espagnole compte à son palmarès une Coupe du monde remportée en 2010 en Afrique du Sud face aux Pays-Bas, et trois Championnats d'Europe, remportés en 1964, en 2008 et en 2012. La Roja est la huitième sélection à remporter le trophée planétaire.
Le titre européen de 2012 permet à la formation espagnole d'établir plusieurs records : elle est la première équipe de l'histoire à gagner une « triple couronne » internationale, en l’occurrence deux titres continentaux entrecoupés par un sacre mondial, la première à conserver un titre européen et enregistre le plus gros écart de buts dans une finale européenne ou mondiale (4-0 face à l'Italie). Les joueurs vainqueurs de ces trois finales consécutives sont Iker Casillas, Andrés Iniesta, Xavi, Sergio Ramos, Xabi Alonso, Cesc Fàbregas et Fernando Torres. Ces six années de domination mondiale s'achèvent avec l'élimination dès le premier tour de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Quatre ans plus tard, lors de la Coupe du monde 2018, la Roja est éliminée en huitièmes de finale par la Russie, aux tirs au but.
Histoire
Création de la fédération et débuts de la sélection (1909-1929)
Sous l'impulsion de plusieurs clubs de football naît en 1909 une première fédération espagnole de football, la Federación Española de Clubs de Foot-ball. Elle est concurrencée en 1912 par l'apparition d'une fédération rivale lancée par d'autres équipes, l’Unión Española de Clubs de Foot-ball. Les deux fédérations souhaitent adhérer à la Fédération internationale de football association (FIFA) qui les refuse, les deux fédérations ne représentant pas l'ensemble du football espagnol. Comme le suggère la FIFA, les deux fédérations s'unissent en juillet 1913 au sein de la Real Federación Española de Foot-ball[2] (devenue en 1931 la Real Federación Española de Fútbol). Cependant, aucune sélection ne voit le jour à ce moment-là, la fédération travaillant d'abord à l'organisation des compétitions de clubs.
Le premier match recensé par une équipe d'Espagne se déroule le 28 août 1920 à l'occasion du Tournoi olympique des Jeux olympiques d'Anvers. Opposés au Danemark, les Espagnols l'emportent sur un but de Patricio Arabolaza (1-0)[3]. Le lendemain, en quart de finale, ils sont éliminés par la Belgique. Bénéficiant du forfait de la Tchécoslovaquie en finale, ils sont repêchés pour un tournoi de consolante qu'ils remportent après avoir battu la Suède, l'Italie puis les Pays-Bas. Cette performance leur vaut de repartir avec la médaille d'argent[4]. C'est lors de ce tournoi, et tout particulièrement lors du match contre la Suède, que naît pour cette sélection son surnom de Furia roja[5].
La sélection dispute son premier match en Espagne le 7 octobre 1921 à Bilbao contre la Belgique et le remporte 2-0[3]. Trois ans plus tard, les Espagnols participent à nouveau au tournoi olympique, disputé cette fois à Paris. Ils sont battus au tour préliminaire par l'Italie (1-0). En 1928, c'est à nouveau l'Italie qui élimine l'Espagne, cette fois en quart de finale (1-1 puis 7-1 en match d'appui)[6], ce qui constitue la plus large défaite de la sélection espagnole[3]. L'Espagne, le , bat l'équipe d'Angleterre, ce qui correspond à la première défaite de cette sélection en dehors des îles Britanniques, sur le score de 4-3[3],[7].
Une montée en puissance interrompue par des guerres (1930-1945)
En 1930 a lieu la première édition de la Coupe du monde. Pour l'organiser l'Espagne est initialement candidate, ainsi que d'autres pays européens et l'Uruguay pour l'Amérique du Sud. Les pays européens se retirent pour soutenir l'Italie. Le choix du délégué argentin de soutenir Uruguay amène l'Italie à se retirer à son tour[8]. Invitée à cette coupe du monde uruguayenne, l'Espagne, comme plusieurs autres nations européennes telles l'Italie ou l'Angleterre, refuse finalement d'y participer. Les clubs espagnols ne souhaitent pas libérer leurs joueurs[9] et le sélectionneur espagnol, José María Mateos (no), avance de son côté trois motifs de refus : la perte économique pour les clubs de voir partir certains de leurs joueurs, la difficulté de pouvoir se préparer sereinement en Uruguay et la fatigue engendrée par la compétition et le voyage de retour, qui obligerait à retarder les compétitions espagnoles ou à empêcher les joueurs de participer aux premières rencontres[8],[10],[11]. Trois ans plus tard, l'Espagne domine en match amical la Bulgarie (13-0), ce qui constitue la plus large victoire de la sélection espagnole[3].
Qualifiée pour la Coupe du monde 1934 en Italie en sortant vainqueur d'une double confrontation contre le Portugal (9-0; 2-1), l'Espagne domine en huitième de finale le Brésil (3-1), lors d'un match où le gardien espagnol Ricardo Zamora devient le premier portier à arrêter un penalty en Coupe du monde[12]. Elle affronte ensuite le pays organisateur, l'Italie le 31 mai à Florence. La rencontre, émaillée par des gestes de violence italiens sans intervention arbitrale du Belge Louis Baert, se termine par un match nul (1-1). Le lendemain, lors du match d'appui destiné à déterminer le vainqueur, quatre Italiens et sept Espagnols sont incapables de tenir leur place, de sorte que les équipes sont largement modifiées. Giuseppe Meazza qualifie l'Italie en inscrivant le seul but du match[13]. L'arbitre suisse René Mercet refuse deux buts espagnols, décisions jugées discutables par les Espagnols[12]. À la suite de ce match resté connu en Espagne comme la Batalla de Florencia, les arbitres des deux rencontres sont sanctionnés a posteriori par la FIFA, ainsi que leurs fédérations respectives[12],[14].
Malgré la Guerre d'Espagne qui meurtrit le pays de 1936 à 1939, la Fédération royale espagnole de football s'inscrit pour la Coupe du monde 1938. Mais la FIFA doute sérieusement de la capacité d'une sélection espagnole qui n'a plus joué depuis mai 1936[3] à disputer l'ensemble de ses matchs éliminatoires dans un tel contexte de guerre civile. L'Espagne n'est donc pas autorisée à participer à la phase éliminatoire du mondial 1938[15]. L'équipe d'Espagne ne rejouera que quelques années plus tard, le temps d'une série de matchs amicaux en 1941 et 1942, en attendant la véritable reprise des compétitions internationales après la Seconde Guerre mondiale.
La Coupe du monde 1950, une performance sans lendemain
L'armistice de 1945 marque le retour du football international. Après une suspension de plus de dix ans, la Coupe du monde fait son retour en 1950, au Brésil. Comme en 1934, l'Espagne se qualifie aux dépens du Portugal. La sélection de Guillermo Eizaguirre remporte au premier tour trois victoires contre les États-Unis (3-1, buts de Telmo Zarraonaindía, de Silvestre Igoa et d'Estanislao Basora dans les dix dernières minutes du match), le Chili (2-0, buts d'Estanislao Basora et de Telmo Zarraonaindía) et l’Angleterre (1-0, but de Telmo Zarraonaindía). Elle se qualifie pour la poule finale où elle retrouve l'Uruguay, le Brésil, pays hôte, et la Suède. Après un match nul nul face aux Uruguayens (2-2, doublé d'Estanislao Basora), les Espagnols prennent l'eau face au Brésil (1-6, but de Silvestre Igoa). Après une dernière défaite face à la Suède (1-3, but de Telmo Zarraonaindía), l'Espagne termine la Coupe du monde à la 4e place[16].
Forte du prestige de ses clubs (Real Madrid CF et FC Barcelone notamment), l’Espagne est attendue à la Coupe du monde 1954. Pourtant elle manque la qualification en matchs aller-retour face à la modeste équipe de Turquie. Largement vainqueur à Madrid et défaite de peu à Istanbul, l'équipe d'Espagne est victime du nouveau règlement pour la Coupe du monde 1954 qui ne tient compte que des points et pas des scores (4-2 en cumulé). La Roja doit alors disputer une troisième rencontre contre les Turcs, un match d'appui organisé à Rome qu'elle ne parvient pas à remporter (2-2 a.p.). Elle se trouve finalement éliminée au tirage au sort[17]. Quatre ans plus tard, elle est de nouveau éliminée lors du tour préliminaire, la faute à un match nul face aux Suisses à Madrid et à une défaite à Glasgow face à l'Écosse[18].
La génération dorée des années 1960
La nouvelle Union des associations européennes de football (UEFA), dont la fédération espagnole est membre fondateur en 1954, organise six ans plus tard la première édition du Championnat d'Europe des nations[19]. Contrairement à nombre de sélections, l'Espagne s'inscrit aux éliminatoires. Au premier tour, la formation d'Helenio Herrera, qui compte dans ses rangs trois des meilleurs attaquants du moment (Alfredo Di Stéfano, Ballon d'or en 1957 et 1959, Luis Suárez, Ballon d'or en Ballon d'or 1960, et Francisco Gento) écarte sans mal la Pologne (3-0 ; 4-2), et se doit affronter en quart de finale l’Union soviétique. En raison de différents politiques, Franco refuse que la sélection espagnole se déplace en URSS, la forçant à déclarer forfait[20].
Les Espagnols font leur retour en Coupe du monde en 1962, après avoir écarté le pays de Galles et le Maroc, vainqueur de la zone Afrique. Au premier tour du Mondial au Chili, l'Espagne s'incline face à la Tchécoslovaquie (0-1), une des meilleures sélections d'Europe, et le Brésil, champion du monde en titre, sauvé par un doublé du jeune Amarildo en fin de partie (1-2)[21]. Malgré une victoire lors du 2e match contre le Mexique (1-0), la Roja est éliminée, tandis que ses deux vainqueurs vont se retrouver en finale[22].
Comptant toujours sur Luís Suárez et Gento, mais aussi Amancio Amaro, l'Espagne réussit ses éliminatoires de la 2e édition de l'Euro : la Roumanie et l’Irlande sont écrasées, seule l’Irlande du Nord résiste mais s'incline à domicile à Belfast. L'Espagne obtient l'organisation de la phase finale, qui oppose les quatre sélections encore en course, dont l'Union soviétique, tenante du titre[23]. En demi-finale à Madrid, les Espagnols battent la Hongrie (2-1), grâce à un but en prolongation d’Amancio Amaro[24]. La finale, toujours au stade Santiago Bernabéu, les oppose l'URSS. Après six minutes, Jesús María Pereda ouvre une nouvelle fois la marque, mais les Soviétiques égalisent juste après. Marcelino Martínez délivre la sélection en fin de match, offrant le titre européen à l’Espagne[25].
Luís Suárez et Gento, à 30 ans passés, sont encore de la Coupe du monde de football 1966, organisée en Angleterre. Les Espagnols, qui ont battu en match d'appui l'Irlande pour se qualifier, s'inclinent au premier tour face à l'Argentine et l'Allemagne, deux buts à un à chaque fois. L'unique victoire contre la Suisse (2-1) ne leur permet pas d'aller plus loin dans la compétition[26].
Quinze années de traversée du désert
La retraite internationale de ses deux vedettes est difficile à digérer. Lors des éliminatoires de l'Euro 1968, la sélection espagnole se sort du premier tour, aux dépens de la Tchécolosvaquie, mais est éliminée par l’Angleterre, championne du monde en titre, en quart de finale (0-1 ; 1-2). Ce n'est que le premier de cinq échecs successifs en qualifications[18]. En tours préliminaires à la Coupe du monde 1970, elle est devancée par la Belgique et la Yougoslavie. Au coude à coude avec l'Union soviétique au premier tour des éliminatoires de l'Euro 1972, elle ne parvient pas à remporter le match décisif face à son adversaire, à Madrid (0-0)[19]. Lors des qualifications pour la Coupe du monde 1974, elle termine à égalité avec la Yougoslavie. Le match d'appui, organisé en février 1974 à Francfort, est perdu (0-1)[18]. Enfin, lors de l’Euro 1976, la Roja se sort du premier tour mais son parcours s'arrête encore une fois avant la phase finale, en quart de finale face à la RFA (1-1; 0-2)[19].
L'Espagne fait son retour en phase finale à l'occasion de la Coupe du monde 1978, dont elle est éliminée dès le premier tour[18]. À l’Euro 1980, élargi à huit équipes, elle se qualifie encore mais termine à la dernière place de son groupe[19]. Ladislao Kubala, sélectionneur depuis 1969, quitte la sélection après le tournoi.
L'embellie des années 1980
En 1982, l'Espagne organise pour la première fois la Coupe du monde. Inspirée par les victoires des pays-hôtes en 1974 et 1978 (la RFA et l'Argentine, respectivement), la sélection nourrit de solides ambitions avant le tournoi. Bousculée lors du premier match par le Honduras, novice en Coupe du monde, l'Espagne sauve le point du match nul grâce à l'égalisation de Roberto López Ufarte sur pénalty (1-1). Lors de son 2e match contre la Yougoslavie, elle concède encore l'ouverture du score et égalise à nouveau sur un pénalty, particulièrement litigieux, transformé par Juan Gómez González, avant qu'Enrique Saura n'offre la victoire aux locaux contre le cours du match. Enfin le 3e match voit les Espagnols battus par l'Irlande du Nord, pourtant réduite à dix (0-1)[27]. Miraculeusement qualifiés pour le second tour, les Espagnols sont éliminés logiquement après une défaite contre la RFA (1-2, but de Jesús María Zamora) et un match nul contre l’Angleterre (0-0).
L'Espagne se qualifie pour l'Euro 1984 aux dépens des Pays-Bas, devancés grâce à une meilleure attaque. Lors de la phase finale en France, la sélection débute par deux matchs nuls, contre la Roumanie (1-1, but de Francisco Carrasco et le Portugal (1-1, but de Carlos Santillana). La victoire arrachée sur la RFA lors du 3e match (1-0, but d’Antonio Maceda à l'ultime minute du match) lui offre la première place du groupe et une qualification en demi-finale. Menés au score par la redoutable sélection danoise (surnommée Danish Dynamite), les Espagnols reviennent à la marque et s'imposent aux tirs au but (1-1, t. a. b. 5-4). En finale ils affrontent la France, sélection hôte. À la 55e minute, le gardien Luis Arconada manque son arrêt sur un coup franc de Michel Platini, laissant le ballon lui glisser sous le corps[28]. Finalement, l’Espagne perd la finale 0-2[29], une défaite restée longtemps un traumatisme pour la sélection[30].
Après la finale perdue de 1984, l'équipe d'Espagne, portée par la génération des jeunes Butragueño et Míchel, devance l’Écosse et le pays de Galles pour se qualifier pour la Coupe du monde de football de 1986. Malgré une défaite pour son entrée en lice face au Brésil (1-0), au cours de laquelle un but a priori valable lui est refusé, elle se qualifie pour les huitièmes de finale en battant l'Irlande du Nord (2-1) puis l'Algérie (3-0)[31]. Face au Danemark, l'épouvantail du tournoi, elle concède l'ouverture du score mais l'emporte finalement sur le score de cinq buts à un, grâce à un quadruplé du jeune Butragueño et un but sur pénalty de Goikoetxea. Au tour suivant elle affronte la Belgique. Dominatrice mais une nouvelle fois menée au score, l'Espagne égalise à cinq minutes du terme par Señor. Aux tirs au but, les Espagnols s'inclinent 5 à 4[32]. Butragueño, à 22 ans, termine meilleur buteur espagnol avec cinq buts.
La Roja se qualifie de justesse pour l'Euro 1988, ne devançant la Roumanie que lors la dernière journée. Elle entame la compétition par une nouvelle victoire sur le Danemark (3-2), mais s'incline ensuite face à l'Italie (1-0) et la RFA (2-0), pays-hôte[19]. Miguel Muñoz, à la tête de la sélection depuis 1982, prend sa retraite.
L’or olympique de 1992 et une décennie de places d'honneur
Qualifiée pour la Coupe du monde de football de 1990[33], l'Espagne se voit privée du statut de tête de série au bénéfice de l'Angleterre, ce qui irrite la fédération espagnole[34]. La formation de Luis Suárez termine cependant en tête de son groupe après un match nul et vierge contre l'Uruguay suivi de deux victoires sur la Corée du Sud (3-1) et la Belgique (2-1). Face à la Yougoslavie, qui joue sa dernière compétition, elle s'incline deux buts à un après prolongation - l'égalisation en fin de match de Julio Salinas ne suffisant pas face au doublé du meneur de jeu Dragan Stojković, auteur d'un match exceptionnel[35]. Míchel termine meilleur buteur espagnol de la compétition avec quatre buts[18].
Si l'Espagne a été largement devancée par la France dans la course à la qualification pour l'Euro 1992, le pays fête cet été-là la médaille d'or remportée par la sélection olympique lors des Jeux olympiques de Barcelone, une compétition réservée aux joueurs de moins de 23 ans. Lors de la finale au Camp Nou face à la Pologne, devant 95 000 personnes, deux buts de Kiko et un d’Abelardo Fernández offrent la victoire à la Roja sur le score de trois buts à deux[36].
Dans les années suivant le succès olympique, la sélection de Javier Clemente va s'avérer redoutable, ne s'inclinant que très rarement et participant à toutes les compétitions internationales, sans parvenir cependant à dépasser le stade des quarts de finale. Malgré des débuts difficiles lors des tours préliminaires à la Coupe du monde de football 1994, elle parvient à se qualifier aux dépens du Danemark, champion d'Europe en titre, qu'elle domine lors du dernier match à Séville[37]. Lors du tournoi final, l'Espagne débute par un match nul inattendu face à Corée du Sud, qui remonte deux buts dans les dernières minutes (2-2, but de Jon Andoni Goikoetxea et de Julio Salinas), puis en obtient un 2e face à l’Allemagne, tenante du titre (1-1, but de Goikoetxea). Une nette victoire sur la Bolivie (3-1, doublé de José Luis Caminero et but de Josep Guardiola) lui ouvre finalement les portes des huitièmes, où, solide et efficace, elle écarte sèchement la Suisse (3-0, buts de Fernando Hierro, de Luis Enrique et de Txiki Begiristain)[38]. Elle s'incline finalement en quart de finale contre l’Italie sur un but en toute fin de partie de Roberto Baggio, le ballon d'or 1993 (1-2, but de José Luis Caminero)[18].
À l’Euro 1996, la sélection espagnole, réputée pour sa solidité, termine deuxième du groupe B derrière la France[39]. Opposé en quart de finale à l’Angleterre, pays-hôte, elle domine plutôt le match mais subit un arbitrage défavorable, et s’incline finalement aux tirs au but (0-0 tab 4-2)[40]. À la Coupe du monde 1998, l'équipe de Clemente, qui reste sur une série de 31 matchs sans défaite, fait partie des favoris. Elle est pourtant éliminée au premier tour, derrière le Nigeria et le Paraguay[41], malgré une dernière victoire 6-1 contre la Bulgarie[18]. Quelques mois après cet échec, Clemente est poussé à la démission après une humiliante défaite en qualification à Chypre[42].
José Antonio Camacho, le remplaçant de Clemente, parvient à qualifier les Espagnols pour l’Euro 2000 au sortir d'un groupe facile. Battue d'entrée par la Norvège (0-1), l'Espagne parvient pourtant à finir en tête de son groupe du premier tour grâce à deux victoires sur la Slovénie (2-1) et la RF Yougoslavie, battue dans le temps additionnel grâce à Gaizka Mendieta sur pénalty et Alfonso Pérez (4-3)[43]. Les coéquipiers de Guardiola sont finalement éliminés en quart de finale par les Français, champions du monde en titre, sur le score de deux buts à un — l'attaquant vedette Raúl manquant le pénalty de l'égalisation en toute fin de match[44]. Ce même été, les jeunes Espagnols, déjà vainqueur de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 1999, atteignent de nouveau la finale des Jeux olympiques à Sydney, perdue aux tirs au but face au Cameroun.
Qualifiée pour la Coupe du monde 2002 en terminant première et invaincue de son groupe éliminatoire, l'Espagne attaque le tournoi avec trois victoires lors du premier tour face à la Slovénie (3-1, buts de Raúl, Juan Carlos Valerón et Fernando Hierro), le Paraguay (3-1, doublé de Fernando Morientes et but de Hierro) et l’Afrique du Sud (3-2, doublé de Raúl et but de Gaizka Mendieta). En huitième de finale face à l’Irlande, les Espagnols ouvrent le score par Morientes puis s'évertuent à préserver leur avance. En toute fin de match, Robbie Keane remet les équipes à égalité sur pénalty. Finalement l'Espagne s'impose aux tirs au but (3-2). Privée de Raúl, blessé, elle tombe en quart de finale contre la Corée du Sud, sélection-hôte (0-0 tab 5-3), au terme d'un match marqué par des polémiques sur l'arbitrage, les Espagnols se voyant refuser deux buts a priori valables par l'arbitre Gamal Al-Ghandour[45]. C'est la quatrième fois, après 1934, 1986 et 1994 que la Roja s'arrête à ce stade de la compétition.
Devancée par la Grèce lors des éliminatoires de l'Euro 2004, l'Espagne bat la Norvège (2-1; 3-0) en barrage pour disputer la phase finale au Portugal. Vainqueur de la Russie pour son entrée dans la compétition (1-0), elle concède ensuite le nul face à une sélection grecque qui surprend les observateurs. La qualification se joue face au Portugal, qui l'emporte à Lisbonne grâce à Nuno Gomes (1-0)[46]. Les Grecs s'imposent finalement face aux Portugais en finale du tournoi (1-0).
L'âge d'or de la Roja (2006-2012)
L'expérimenté Luis Aragonés prend en charge la sélection en 2004. Avec une équipe rajeunie, forte de ses multiples succès chez les jeunes (l'Espagne est de nouveau finaliste des Coupes du monde des moins de 17 ans et des moins de 20 ans de 2003), l'Espagne se veut ambitieuse pour la Coupe du monde 2006 organisée en Allemagne. En match de préparation, elle aligne pour la première fois le duo de milieux de terrain qui fera le bonheur du FC Barcelone, champion d'Europe cette année-là, et de la sélection : Xavi et Iniesta. Au premier tour, la Roja remporte ses trois matchs (4-0 contre l'Ukraine, 3-1 contre la Tunisie, 1-0 contre l'Arabie saoudite) et affronte en huitième de finale la France, qui a passé le premier tour avec douleur. Les médias espagnols annoncent avant le match la probable qualification pour les quarts de finale. Les Espagnols ouvrent le score sur un penalty de David Villa mais les Français égalisent avant la pause par Franck Ribéry. Au retour des vestiaires, la France prend le contrôle du jeu et concrétise sa domination en marquant deux buts par Vieira et Zinédine Zidane en fin de match. L'Espagne, trop confiante, est éliminée dès les huitièmes de finale.
La formation d'Aragonés se qualifie sans frayeur à l’Euro 2008. Au premier tour, elle confirme ses ambitions en battant la Russie (4-1), la Suède (2-1, grâce à un but de Villa dans le temps réglementaire) et la Grèce, tenante du titre (2-1). Elle rencontre alors l'Italie, championne du monde, en quart, qu'elle élimine aux tirs au but grâce à deux arrêts d'Iker Casillas (0-0, tab 4-2). Elle retrouve ensuite la Russie, équipe surprise du tournoi, qu'elle écarte sans mal (3-0). L'Espagne dispute face à l'équipe d'Allemagne la finale de l'Euro, sa première depuis 1984. Elle l'emporte grâce à un but de Fernando Torres, mettant ainsi fin à une période de 44 ans sans trophée. L'Espagne y mit la manière en pratiquant un jeu surnommé tiki-taka, un jeu fait de possession et de passes courtes qui enthousiasme les observateurs[47]. David Villa est meilleur buteur du tournoi, Xavi Hernández désigné meilleur joueur.
Cette victoire à l'Euro 2008 fait monter brièvement l'Espagne à la première place au classement mondial de la FIFA. Aragonés, qui avait annoncé son départ, est remplacé par Vicente del Bosque, ancien entraîneur du Real Madrid. La sélection, est invitée en tant que championne d'Europe à la Coupe des confédérations 2009, compétition à laquelle elle n'a jamais participé. Après un premier tour facile, elle trébuche contre les États-Unis (0-2) et manque par la même occasion de battre le record d'invincibilité du Brésil (35 matches sans défaite) qu'elle venait d'égaler[48].
Cet échec en Coupe des confédérations n'est cependant pas de nature à remettre en cause la bonne dynamique de la sélection. Les éliminatoires pour la Coupe du monde 2010 se terminent avec dix victoires en autant de matchs. Les succès en préparation face à l'Argentine et la France confirment le statut de favori pour la phase finale, d'autant que la formation se base sur celle du FC Barcelone, qui domine le monde du football. Pourtant le premier match contre la Suisse se conclut par la victoire surprise des Suisses, malgré une possession de balle de 75 % pour la Roja. Deux victoires face au Honduras (2-0, doublé de David Villa) et au Chili (2-1), Villa ouvrant la marque d'un lob de plus de 40 mètres, assurent sa qualification[49].
En huitième de finale, l'Espagne domine le Portugal (1-0), puis atteint pour la première fois les demi-finales d'un Mondial en écartant de solides Paraguayens au terme d'un match rocambolesque[50]. Elle y retrouve l'Allemagne, qu'elle domine comme en finale de l'Euro 2008 (1-0), grâce à un but de Carles Puyol.
Elle dispute, le 11 juillet, la première finale de Coupe du monde de son histoire, face aux Pays-Bas. Le match, marqué par le jeu rugueux des Pays-Bas, est fermé. Profitant de l'expulsion du Néerlandais John Heitinga, elle ouvre la marque au bout de la prolongation par Andrés Iniesta et remporte le match. Six Espagnols apparaissent dans l'équipe-type du tournoi : le gardien Iker Casillas, les défenseurs Puyol et Sergio Ramos, les milieux Iniesta et Xavi Hernández, l'attaquant Villa[51].
Bien que tenante en titre, l'Espagne doit passer par les éliminatoires pour défendre son titre européen en 2012. Malgré deux lourdes défaites amicales en Argentine (1-4) et au Portugal (0-4) fin 2010, les Espagnols dominent leur groupe, en remportant chacun de leurs huit matchs, contre l'Écosse et la République tchèque notamment. Villa en profite pour dépasser le record de buts en sélection détenu par Raúl.
La Roja commence le tournoi en Pologne par un match nul avec l’Italie (1-1) suivi d'une victoire sur l’Irlande (4-0). Malgré une fébrilité étonnante, elle parvient à se qualifier pour les quarts de finale en battant la Croatie (1-0)[52]. Elle y bat la France (2-0) au bout d'un match fermé, puis écarte le Portugal aux tirs au but après un match sans but (0-0, tab 4-2). Elle retrouve en finale l'Italie, qu'elle écrase cette fois 4-0. Le score face à l'Italie constitue le plus gros écart de buts dans une finale européenne ou mondiale. La Roja, première sélection à conserver un titre européen, signe un triplé Euro-Mondial-Euro inédit dans l'histoire du football[53].
La fin d'un cycle (2013-2018)
Coupe du monde 2014
L'Espagne est logiquement invitée à la Coupe des confédérations 2013 au Brésil. Elle y bat au premier tour l'Uruguay (2-1), Tahiti (10-0), un score record en Coupe des confédérations et le Nigeria 3-0, puis l'Italie en demi-finale, aux tirs au but (0-0, tab 7-6). Opposée au Brésil lors d'une finale « rêvée »[54], la Roja est dépassée par la vitesse de la jeune Seleção qui l'emporte nettement (3-0).
En éliminatoires de la Coupe du monde 2014, l'Espagne devance la France, son principal adversaire, grâce à une victoire au Stade de France (1-0). Présentée comme l'une des favorites logiques à sa succession, la formation de del Bosque retrouve pour son entrée en lice son adversaire de la finale 2010, les Pays-Bas. Malgré l'ouverture du score sur pénalty, les Espagnols accumulent les erreurs individuelles et concèdent une lourde défaite (1-5)[55]. Le second match face au Chili, le 18 juin au Maracanã de Rio de Janeiro, s'avère crucial ; manquant cruellement d'efficacité, l'Espagne s'incline (0-2) et se trouve éliminée. Avec une équipe largement renouvelée, l'Espagne ne peut plus que sauver l'honneur face à l'Australie (3-0). Le tournoi marque la fin des carrières internationales de plusieurs cadres des années passées, David Villa, Xavi et Xabi Alonso[56].
Euro 2016
Sous contrat jusqu'en 2016, Vicente del Bosque décide de rester à la tête de la sélection malgré la pression des médias[57]. L'Espagne intègre le groupe C des éliminatoires de l'Euro 2016 avec l'Ukraine, la Slovaquie, la Biélorussie, la Macédoine et le Luxembourg. Elle termine à la première place du groupe (neuf victoires, une défaite) et se qualifie pour l'Euro qui a lieu en France. Tenante du titre, elle débute le tournoi face à la République tchèque à Toulouse, par une victoire 1-0. Elle vainc ensuite la Turquie à Nice (3-0) avant de perdre face à la Croatie à Bordeaux (1-2). Classée deuxième du groupe D, elle affronte l'Italie en huitième de finale au Stade de France. Les Italiens ouvrent le score à la suite d'un coup-franc (1-0), avant de doubler la mise en toute fin de match (2-0) et d'éliminer ainsi l'Espagne.
Mondial 2018 : Élimination précoce en huitième de finale
À la suite du nouvel échec à l'Euro, la fédération décide de nommer un nouvel entraineur, à la suite de la décision de Vicente del Bosque de démissionner, en la personne de Julen Lopetegui. Pour les éliminatoires de la Coupe du monde de 2018, l'Espagne est placée dans le groupe G avec l'Italie, Israël, l'Albanie, la Macédoine et le Liechtenstein. Elle survole facilement ces éliminatoires, en battant notamment 3-0 l'Italie, principal concurrent de son groupe et participe ainsi à sa onzième Coupe du monde consécutive.
Le 11 novembre 2017, l'Espagne bat 5 à 0 le Costa Rica à Málaga, puis le 14 novembre, fait match nul 3 à 3 face à la Russie en match amical au Stade de Saint-Pétersbourg. Elle demeure ainsi invaincue sur l'année 2017. Le 27 mars 2018, elle bat 6 à 1 l'Argentine (privée de Lionel Messi) au Stade Metropolitano de Madrid. Cette victoire résonne dans les médias et place l'équipe parmi les favoris du mondial approchant. Le 13 juin, veille du coup d'envoi de la Coupe du monde, le sélectionneur Julen Lopetegui est démis de ses fonctions. Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de football, estime avoir été trahi par l'annonce faite quelques jours plus tôt par le Real Madrid qui a officialisé la venue de Lopetegui sur le banc madrilène. Fernando Hierro est nommé sélectionneur le même jour. Malgré cela, la sélection espagnole demeure un des favoris du tournoi. Elle termine en tête de son groupe composé du Portugal, de l'Iran et du Maroc après notamment un match nul sur le score de 3-3 contre les Portugais, champions d'Europe en titre. En huitièmes de finale, l'Espagne est éliminée face à la Russie, pays hôte, 1-1 (3-4 t.a.b).
Euro 2020
Pour les éliminatoires de l'Euro 2020, l'Espagne est placée dans le groupe F avec la Suède, la Norvège, la Roumanie, les îles Féroé et Malte. Elle débute par deux vctoires face à la Norvège (2-1) et Malte (2-0), toutefois sans convaincre, ne parvenant pas à concrétiser son écrasante domination (80 % de possessions). Elle finira malgré tout en première position du groupe en restant invaincue, ce qui lui permettra d'être en tête de série lors du tirage au sort. La Roja est alors placée directement dans le groupe E de l'Euro, Bilbao accueilleant trois des matchs pour ce groupe.
Palmarès
Bien que produisant régulièrement de grands joueurs et bien que souvent citée parmi les favoris, l'Espagne a peiné à concrétiser les espoirs placés en elle durant les grands rendez-vous internationaux de 1962 à 2008.
Classement FIFA
Année | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 |
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Classement mondial | 5 | 2 | 4 | 8 | 11 | 15 | 4 | 7 | 7 | 3 | 3 | 5 | 5 | 12 | 4 |
Classement en Europe | 4 | 1 | 3 | 6 | 8 | 11 | 3 | 5 | 4 | 2 | 2 | 3 | 3 | 8 | 2 |
Année | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 |
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Classement mondial | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 9 | 3 | 10 | 6 | 9 |
Classement en Europe | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 6 | 2 | 5 | 4 | 7 |
Légende du classement mondial : |
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Parcours en Coupe du monde
L’Équipe espagnole s'est qualifiée à quinze reprises pour la phase finale de la Coupe du monde de football. Jusqu'à la victoire en finale lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, la quatrième place obtenue à la Coupe du monde de 1950 était la meilleure performance de l'Espagne en Coupe du monde.
Phase finale | Phase qualificative | |||||||||||||||
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Année | Stade | Position | J | G | N | P | BP | BC | Pos | J | G | N | P | BP | BC | |
1930 | Non inscrite | |||||||||||||||
1934 | Quart de finale | 5e | 3 | 1 | 1 | 1 | 4 | 3 | 1/2 | 2 | 2 | 0 | 0 | 11 | 1 | |
1938 | Non qualifiée (non autorisée) | Non autorisée à participer (cf. Guerre d'Espagne )[15] | ||||||||||||||
1950 | Poule finale | 4e | 6 | 3 | 1 | 2 | 10 | 12 | 1/2 | 2 | 1 | 1 | 0 | 7 | 3 | |
1954 | Non qualifiée | 2/2 | 3 | 1 | 1 | 1 | 6 | 4 | ||||||||
1958 | 2/3 | 4 | 2 | 1 | 1 | 12 | 8 | |||||||||
1962 | Poule 1er tour (8e de finale) | 12e | 3 | 1 | 0 | 2 | 2 | 3 | 1/2 | 2 | 1 | 1 | 0 | 3 | 2 | |
1966 | Poule 1er tour (8e de finale) | 10e | 3 | 1 | 0 | 2 | 4 | 5 | 1/2 | 3 | 2 | 0 | 1 | 5 | 2 | |
1970 | Non qualifiée | 3/4 | 6 | 2 | 2 | 2 | 10 | 6 | ||||||||
1974 | 2/3 | 5 | 2 | 2 | 1 | 8 | 6 | |||||||||
1978 | Poule 1er tour (8e de finale) | 10e | 3 | 1 | 1 | 1 | 2 | 2 | 1/3 | 4 | 3 | 0 | 1 | 4 | 1 | |
1982 | Poule 2d tour (6e de finale) | 12e | 5 | 1 | 2 | 2 | 4 | 5 | Qualifiée d'office | |||||||
1986 | Quart de finale | 8e | 5 | 3 | 1 | 1 | 11 | 4 | 1/4 | 6 | 4 | 0 | 2 | 9 | 8 | |
1990 | Huitième de finale | 14e | 4 | 2 | 1 | 1 | 6 | 4 | 1/5 | 8 | 6 | 1 | 1 | 20 | 3 | |
1994 | Quart de finale | 6e | 5 | 2 | 2 | 1 | 10 | 6 | 1/7 | 12 | 8 | 3 | 1 | 27 | 4 | |
1998 | Poule 1er tour (16e de finale) | 17e | 3 | 1 | 1 | 1 | 8 | 4 | 1/6 | 10 | 8 | 2 | 0 | 26 | 6 | |
2002 | Quart de finale | 5e | 5 | 3 | 2 | 0 | 10 | 5 | 1/5 | 8 | 6 | 2 | 0 | 21 | 4 | |
2006 | Huitième de finale | 9e | 4 | 3 | 0 | 1 | 9 | 4 | 2/6 | 12 | 6 | 6 | 0 | 25 | 5 | |
2010 | Vainqueur | 1er | 7 | 6 | 0 | 1 | 8 | 2 | 1/6 | 10 | 10 | 0 | 0 | 28 | 5 | |
2014 | Poule 1er tour (16e de finale) | 23e | 3 | 1 | 0 | 2 | 4 | 7 | 1/5 | 8 | 6 | 2 | 0 | 14 | 3 | |
2018 | Huitième de finale | 10e | 4 | 1 | 3 | 0 | 7 | 6 | 1/6 | 10 | 9 | 1 | 0 | 36 | 3 | |
2022 | ||||||||||||||||
2026 | ||||||||||||||||
Total | 15/21 | 63 | 30 | 15 | 18 | 99 | 72 | 115 | 79 | 25 | 12 | 272 | 74 |
Parcours en Championnat d'Europe
En 2016, l’Équipe espagnole participe pour la 10e fois à une phase finale du Championnat d'Europe de football.
Phase finale | Tour(s) préliminaire(s)[58] | |||||||||||||||
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Année | Stade | Position | J | G | N | P | BP | BC | Pos | J | G | N | P | BP | BC | |
1960 | Quart de finale[59] | 2 | 2 | 0 | 0 | 7 | 2 | |||||||||
1964 | Vainqueur | 1er | 2 | 2 | 0 | 0 | 4 | 2 | 6 | 4 | 1 | 1 | 16 | 5 | ||
1968 | Quart de finale[59] | 8 | 3 | 2 | 3 | 7 | 5 | |||||||||
1972 | Tour préliminaire | 6 | 3 | 2 | 1 | 14 | 3 | |||||||||
1976 | Quart de finale[59] | 8 | 3 | 4 | 1 | 11 | 9 | |||||||||
1980 | Poule 1er tour (quart de finale) | 7e | 3 | 0 | 1 | 2 | 2 | 4 | 1/4 | 6 | 4 | 1 | 1 | 13 | 5 | |
1984 | Finale | 2e | 5 | 1 | 3 | 1 | 4 | 5 | 1/5 | 8 | 6 | 1 | 1 | 24 | 8 | |
1988 | Poule 1er tour (quart de finale) | 6e | 3 | 1 | 0 | 2 | 3 | 5 | 1/4 | 6 | 5 | 0 | 1 | 14 | 6 | |
1992 | Non qualifiée | 3/4 | 7 | 3 | 0 | 4 | 17 | 12 | ||||||||
1996 | Quart de finale | 6e | 4 | 1 | 3 | 0 | 4 | 3 | 1/6 | 10 | 8 | 2 | 0 | 25 | 4 | |
2000 | Quart de finale | 5e | 4 | 2 | 0 | 2 | 7 | 7 | 1/5 | 8 | 7 | 0 | 1 | 42 | 5 | |
2004 | Poule 1er tour (8e de finale) | 10e | 3 | 1 | 1 | 1 | 2 | 2 | 2/5 | 10 | 7 | 2 | 1 | 21 | 6 | |
2008 | Vainqueur | 1er | 6 | 5 | 1 | 0 | 12 | 3 | 1/7 | 12 | 9 | 1 | 2 | 23 | 8 | |
2012 | Vainqueur | 1er | 6 | 4 | 2 | 0 | 12 | 1 | 1/5 | 8 | 8 | 0 | 0 | 26 | 6 | |
2016 | Huitième de finale | 10e | 4 | 2 | 0 | 2 | 5 | 4 | 1/6 | 10 | 9 | 0 | 1 | 23 | 3 | |
2021 | Qualifiée | e | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1/6 | 10 | 8 | 2 | 0 | 31 | 5 | |
2024 | ||||||||||||||||
Total | 11/16 | 40 | 19 | 11 | 10 | 55 | 36 | - | 125 | 89 | 18 | 18 | 314 | 92 |
Parcours en Coupe des confédérations
L'équipe d'Espagne a participé à deux Coupes des confédérations.
Année | Stade | Position | J | G | N | P | BP | BC |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1992 | Non qualifiée | |||||||
1995 | ||||||||
1997 | ||||||||
1999 | ||||||||
2001 | ||||||||
2003 | ||||||||
2005 | ||||||||
2009 | Demi-finaliste | 3e | 5 | 4 | 0 | 1 | 11 | 4 |
2013 | Finaliste | 2e | 5 | 3 | 1 | 1 | 15 | 4 |
2017 | Non qualifiée | |||||||
Total | 2/10 | 10 | 7 | 1 | 2 | 26 | 8 |
Parcours en Ligue des nations de l'UEFA
Édition | Ligue | Phase de Groupe | Phase finale | |||||||||||||
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Class. | J | G | N | P | bp | bc | Pays hôte | Résultat | J | G | N | P | bp | bc | ||
2018-2019 | A | 2/3 | 4 | 2 | 0 | 2 | 12 | 7 | Portugal | Non qualifiée | ||||||
2020-2021 | A | /4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | À venir | |||||||
Total | 4 | 2 | 0 | 2 | 12 | 7 | — | 0/0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Parcours aux Jeux olympiques
En 1999, la FIFA décide que les matchs de football disputés dans le cadre des Jeux olympiques à partir des Jeux olympiques de Rome de 1960 ne comptent pas comme sélection nationale en équipe A[60]. Le titre de 1992 et la médaille d'argent de 2000 ne sont pas le fait de la sélection A mais de la sélection olympique, au contraire de la médaille d'argent remportée en 1920.
Phase finale | ||||||||
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Année | Résultat | J | G | N | P | BP | BC | |
1896 | Équipe d'Espagne n’existait pas | |||||||
1908 | ||||||||
1912 | ||||||||
1920 | 2e | 5 | 4 | 0 | 1 | 9 | 5 | |
1924 | 1er tour | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 | |
1928 | Quart de finale | 3 | 1 | 1 | 1 | 9 | 9 | |
1936 | Non participante | |||||||
1948 | Non qualifiée | |||||||
1952 | ||||||||
1956 |
Records
- L'Espagne est la seule équipe à avoir réussi le triplé Championnat d'Europe/Coupe du monde/Championnat d'Europe respectivement en 2008, 2010 et 2012[61].
- L'Espagne détient le record de matches consécutifs sans défaite en compétition (29)[62].
- L'Espagne détient le record de matches consécutifs sans défaite (35, à égalité avec le Brésil)[63].
- L'Espagne est l'équipe avec le plus de victoires d'affilée en matchs officiels : 15[64].
- L'Espagne est en 2010 l'équipe qui est devenue championne du monde en marquant le moins de buts[65].
- L'Espagne détient le record d'invincibilité en phase finale du Championnat d'Europe avec 14 matches consécutifs sans défaite entre 2004 et 2016.
- L'Espagne détient le record de la victoire avec le plus grand écart de buts en finale d'un tournoi majeur (Coupe du monde, Championnat d'Europe et Championnat d'Amérique du Sud confondus) (4-0 contre l'Italie en 2012)[réf. nécessaire].
- L'Espagne détient le record de la pire défaite pour un champion du monde en titre (5-1 contre les Pays-Bas au premier tour de la coupe du monde 2014)[66].
Identité
Couleurs
Depuis son premier match officiel contre l'équipe du Danemark en 1920, le maillot de l'équipe d'Espagne de football a subi nombre de changements tout au long de son histoire. La couleur rouge s'est imposée pour le maillot principal.
Personnalités
Sélectionneurs
Avec plus de 70 matchs à la tête de l'équipe d'Espagne, Vicente del Bosque, en poste de 2008 à juillet 2016, est le sélectionneur le plus capé. Il est aussi le plus titré avec une Coupe du monde en 2010 et un championnat d'Europe en 2012. Deux autres sélectionneurs ont mené la Roja à la couronne européenne : José Villalonga en 1964 et Luis Aragonés en 2008.
Outre del Bosque et Aragonés, trois techniciens ont dépassé la barre des 50 matchs sur le banc de la sélection espagnole : Ladislao Kubala de 1969 à 1980, Miguel Muñoz de 1982 à 1988 et Javier Clemente de 1992 à 1998.
Sélectionneur | Période | Matchs | Gagnés | Nuls | Perdus | Gagnés % |
---|---|---|---|---|---|---|
Francisco Bru | 1920 | 5 | 4 | 0 | 1 | 80.0 |
José Ángel Berraondo Manuel Castro |
1921 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100.0 |
Julián Ruete | 1921-1922 | 4 | 4 | 0 | 0 | 100.0 |
Manuel Castro | 1921-1922 | 3 | 3 | 0 | 0 | 100.0 |
Salvador Díaz José María Mateos |
1922 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100.0 |
Luis Argüello | 1923 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50.0 |
José Garcia Pedro Parages |
1923-1924 | 3 | 1 | 1 | 1 | 33.3 |
Julián Olave José Rosich Luis Colina |
1924 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100.0 |
Fernando Gutiérrez | 1925 | 3 | 3 | 0 | 0 | 100.0 |
Ricardo Cabot Manuel Castro José María Mateos |
1925 | 2 | 2 | 0 | 0 | 100.0 |
Manuel Castro José María Mateos Ezequiel Montero |
1926-1927 | 5 | 4 | 0 | 1 | 80.0 |
José Ángel Berraondo | 1928 | 5 | 1 | 3 | 1 | 20.0 |
José María Mateos | 1929-1933 | 16 | 10 | 3 | 3 | 62.5 |
Amadeo García | 1934-1938 | 12 | 6 | 2 | 4 | 50.0 |
Eduardo Teus López | 1941-1942 | 6 | 3 | 2 | 1 | 50.0 |
Jacinto Quincoces | 1945 | 2 | 1 | 1 | 0 | 50.0 |
Luis Casas Pasarín | 1946 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0.0 |
Pablo Hernández Coronado | 1947 | 2 | 0 | 0 | 2 | 0.0 |
Guillermo Eizaguirre | 1948-1950 | 16 | 8 | 5 | 3 | 50.0 |
Paulino Alcántara Luis Iceta Félix Quesada |
1951 | 3 | 1 | 2 | 0 | 33.3 |
Ricardo Zamora | 1952 | 2 | 1 | 1 | 0 | 50.0 |
Pedro Escartín | 1952-1953 | 5 | 2 | 1 | 2 | 40.0 |
Luis Iribarren | 1953-1954 | 4 | 1 | 2 | 1 | 25.0 |
Ramón Melcón | 1955 | 2 | 0 | 1 | 1 | 0.0 |
José Luis del Valle Emilio Jiménez Pablo Hernández Coronado Juan Touzón |
1955 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100.0 |
Guillermo Eizaguirre | 1955-1956 | 3 | 0 | 1 | 2 | 0.0 |
Manuel Meana | 1957-1959 | 12 | 7 | 3 | 2 | 58.3 |
Ramón Gabilondo José Luis Lasplazas José Luis Costa |
1959-1960 | 12 | 8 | 0 | 4 | 66.7 |
Pedro Escartín | 1961 | 7 | 5 | 2 | 0 | 71.4 |
Pablo Hernández Coronado | 1962 | 3 | 1 | 0 | 2 | 33.3 |
José Villalonga | 1962-1966 | 22 | 9 | 5 | 8 | 41.0 |
Domingo Balmanya | 1966-1968 | 11 | 4 | 3 | 4 | 36.4 |
Eduardo Toba | 1968-1969 | 4 | 1 | 2 | 1 | 25.0 |
Salvador Artigas Luis Molowny |
1969 | 4 | 2 | 1 | 1 | 50.0 |
Ladislao Kubala | 1969-1980 | 68 | 31 | 21 | 16 | 45.6 |
José Santamaria | 1980-1982 | 24 | 10 | 8 | 6 | 41.7 |
Miguel Muñoz | 1982-1988 | 59 | 30 | 15 | 14 | 50.8 |
Luis Suárez | 1988-1991 | 27 | 15 | 4 | 8 | 55.6 |
Vicente Miera | 1991-1992 | 8 | 4 | 2 | 2 | 50.0 |
Javier Clemente | 1992-1998 | 62 | 36 | 20 | 6 | 58.1 |
José Antonio Camacho | 1998-2002 | 44 | 28 | 9 | 7 | 63.6 |
Iñaki Sáez | 2002-2004 | 23 | 15 | 6 | 2 | 65.2 |
Luis Aragonés | 2004-2008 | 54 | 38 | 12 | 4 | 70.4 |
Vicente del Bosque | 2008-2016 | 90 | 71 | 8 | 11 | 79.8 |
Julen Lopetegui | 2016-2018 | 20 | 13 | 7 | 0 | 65 |
Fernando Hierro | 2018 | 4 | 1 | 2 | 1 | 25 |
Luis Enrique | 2018-2019 | 10 | 8 | 0 | 2 | 80 |
Robert Moreno | 2019 | 6 | 4 | 2 | 0 | 66.66 |
Luis Enrique | 2019 - |
Dans la liste ci-dessus, les sélectionneurs en italique ont assuré l'intérim.
Joueurs emblématiques
Dans sa liste des The Best of The Best, basée sur douze des principaux classements des meilleurs joueurs du XXe siècle publiés dans les médias de référence[69], RSSSF ne retient qu'un seul Espagnol : Alfredo Di Stéfano. Attaquant argentin devenu la vedette du Real Madrid CF, il est naturalisé en 1956 et fait ses débuts peu après, à 30 ans, en sélection espagnole. Il inscrit 23 buts en 31 matchs et arrête sa carrière internationale après la Coupe du monde 1962 au Chili (où il ne joue pas). Bien qu'il n'ait rien gagné avec la sélection mais double vainqueur du Ballon d'or en 1957 et 1959, Di Stéfano est choisi en 2004 par la fédération espagnole comme « le meilleur footballeur de ces 50 dernières années ». Autre naturalisé espagnol apparaissant dans la liste The Best of The Best, le Hongrois de naissance Ferenc Puskás.
La FIFA distingue sur son site Internet parmi les « joueurs de légende » de la sélection d'autres joueurs. Au début de 2014, ils sont cinq[70] : le gardien de but Ricardo Zamora, devenu dans les années 1920 et 1930 la première vedette mondiale à son poste[71] ; le buteur Telmo Zarra, auteur de vingt buts en autant de sélections, 4e à la Coupe du monde 1950 où il inscrit quatre buts[72] ; Ladislao Kubala, le « dieu Blaugrana », autre joueur naturalisé (il joue en sélection de Tchécoslovaquie puis de Hongrie avant de porter le maillot de la Roja) ; Francisco Gento, « l'homme aux six Coupes d'Europe », autre vedette du Real de Di Stéfano - régulièrement sélectionné, il manque pourtant l'Euro 1964 victorieux de l'Espagne. Enfin, parmi les champions d'Europe de 1964, l'attaquant Luis Suárez, Ballon d'or en 1960 (il est, en 2014, le dernier Espagnol à avoir remporté cette récompense)[73],[74].
La liste FIFA 100, publiée en 2004, honore en sus le milieu de terrain Luis Enrique et les attaquants Emilio Butragueño et Raúl González. Butragueño, jeune finaliste de l'Euro 1984 et auteur d'un quadruplé lors de la Coupe du monde 1986, est la vedette de la sélection à la fin des années 1980[75]. Milieu de terrain complet et polyvalent, médaillé d'or des Jeux olympiques de 1992, Luis Enrique compte 62 sélections entre 1991 et 2002. Enfin, Raúl, qui réussit la performance de marquer lors de chacune des trois Coupes du monde à laquelle il participe, détient un temps le record du nombre de buts, avec 44 réalisations en 102 sélections entre 1996 et 2006.
Le triple succès de 2008, 2010 et 2012 sacre une génération exceptionnelle, dont émerge le gardien de but Iker Casillas et les milieux de terrain Andrés Iniesta et Xavi Hernandez[76]. Les « autres » triple champions sont Sergio Ramos, Xabi Alonso, Cesc Fàbregas et Fernando Torres. David Villa, meilleur buteur de l'histoire de la sélection et autre vainqueur des deux premières compétitions, tout comme le défenseur Carles Puyol ne manquent l'Euro 2012 que sur blessure.
- Années 1910 : Rafael Moreno Aranzadi Pichichi (A).
- Années 1920 : Ricardo Zamora (G), José María Peña (M), Josep Samitier (M).
- Années 1930 : Jacinto Quincoces (D), Luis Regueiro (M), Guillermo Gorostiza (A), Isidro Lángara (A).
- Années 1940 : Agustín Gaínza (A), Telmo Zarra (A).
- Années 1950 : Antoni Ramallets (G), Jesús Garay (football) (D), Marquitos (D), Alfredo Di Stéfano (M), László Kubala (M), Joan Segarra (M), Antonio Puchades (M), Ferenc Puskás (A), Estanislao Basora (A).
- Années 1960 : José Ángel Iribar (G), Francisco Gallego (D), Luis Suárez (M), Ignacio Zoco (M), Chus Pereda (A), Amancio Amaro (A), Francisco Gento (A).
- Années 1970 : Pirri (D), Juan Manuel Asensi (M), Jesús María Satrústegui (M), Juanito (A), Quini (A), Santillana (A).
- Années 1980 : Luis Arconada (G), José Antonio Camacho (D), Manolo Sanchís (D), Rafael Gordillo (M), Míchel (M), Víctor (M), Emilio Butragueño (A).
- Années 1990 : Andoni Zubizarreta (G), Miguel Ángel Nadal (D), Sergi (D), Abelardo (D), Albert Ferrer (D), Rafael Alkorta (D), Fernando Hierro (D), Miguel Ángel Nadal (M), Josep Guardiola (M), Luis Enrique (M), José Mari Bakero (M), Joseba Etxeberría (A), Julio Salinas (A).
- Années 2000 : Iker Casillas (G), Raúl Albiol (D), Joan Capdevila (D), Carles Puyol (D), Carlos Marchena (D), Míchel Salgado (D), Sergio Ramos (D), Iván Helguera (M), Xavi (M), David Albelda (M), Xabi Alonso (M), Andrés Iniesta (M), Joaquín (M), Francesc Fàbregas (M), , Fernando Morientes (A), Raúl (A), Fernando Torres (A), David Villa (A).
- Années 2010 : Gerard Piqué (D), Jordi Alba (D), Sergio Busquets (M), David Silva (M), Pedro (A), Juan Mata (A), Jesús Navas (A)
Records
Rang | Nom | Période | Sélections | Buts |
---|---|---|---|---|
1 | Sergio Ramos | 2005- | 170 | 21 |
2 | Iker Casillas | 2000-2016 | 167 | 0 |
3 | Xavi | 2000-2014 | 134 | 12 |
4 | Andrés Iniesta | 2006-2018 | 131 | 14 |
5 | Andoni Zubizarreta | 1985-1998 | 126 | 0 |
6 | David Silva | 2006-2018 | 125 | 35 |
7 | Sergio Busquets | 2009- | 116 | 2 |
8 | Xabi Alonso | 2003-2014 | 114 | 16 |
9 | Cesc Fàbregas | 2006-2016 | 110 | 15 |
10 | Fernando Torres | 2003-2014 | 110 | 38 |
11 | Raúl | 1996-2006 | 102 | 44 |
12 | Gerard Piqué | 2009-2018 | 102 | 5 |
13 | Carles Puyol | 2000-2013 | 101 | 3 |
14 | David Villa | 2005-2017 | 98 | 59 |
15 | Fernando Hierro | 1989-2002 | 89 | 29 |
16 | José Antonio Camacho | 1975-1988 | 81 | 0 |
17 | Santi Cazorla | 2008- | 81 | 15 |
Rang | Joueur | Période | Buts (sélections) |
---|---|---|---|
1 | David Villa | 2005-2017 | 59 (98) |
2 | Raúl | 1996-2006 | 44 (102) |
3 | Fernando Torres | 2003-2014 | 38 (110) |
4 | David Silva | 2006-2018 | 35 (125) |
5 | Fernando Hierro | 1989-2002 | 29 (89) |
6 | Fernando Morientes | 1998-2007 | 27 (47) |
7 | Emilio Butragueño | 1984-1992 | 26 (69) |
8 | Alfredo Di Stéfano | 1957-1961 | 23 (31) |
9 | Julio Salinas | 1986-1996 | 22 (56) |
10 | Míchel | 1985-1992 | 21 (66) |
11 | Sergio Ramos | 2005- | 21 (170) |
12 | Zarra | 1945-1951 | 20 (20) |
13 | Pedro Rodríguez | 2010- | 17 (65) |
13 | Isidro Lángara | 1932-1936 | 17 (12) |
13 | Álvaro Morata | 2010- | 17 (33) |
Les joueurs en gras sont encore en activité.on
Effectif actuel
Voici la liste des 23 joueurs sélectionnés pour disputer les qualifications de l'Euro 2020 :
Buts et sélections mis à jour le :
N° | Pos. | Noms et Prénoms | Date de naissance | Sélections | Buts | Club | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | GB | David de Gea | 19 | 0 | Manchester United | |||
13 | GB | Kepa | 4 | 0 | Chelsea FC | |||
23 | GB | Pau López | 1 | 0 | AS Roma | |||
2 | DF | Daniel Carvajal | 21 | 0 | Real Madrid | |||
3 | DF | Diego Llorente | 3 | 0 | Real Sociedad | |||
4 | DF | Mario Hermoso | 2 | 0 | Atlético de Madrid | |||
14 | DF | José Gayà | 5 | 1 | Valence CF | |||
15 | DF | Sergio Ramos | 170 | 21 | Real Madrid | |||
18 | DF | Jordi Alba | 70 | 8 | FC Barcelone | |||
20 | DF | Unai Núñez | 1 | 0 | Athletic Bilbao | |||
5 | ML | Sergio Busquets | 107 | 2 | FC Barcelone | |||
6 | ML | Dani Ceballos | 5 | 1 | Arsenal FC | |||
7 | ML | Pablo Sarabia | 1 | 0 | Paris Saint-Germain | |||
8 | ML | Saúl Ñíguez | 16 | 2 | Atlético de Madrid | |||
10 | ML | Thiago Alcántara | 20 | 0 | Bayern Munich | |||
16 | ML | Rodri | 6 | 0 | Manchester City | |||
17 | ML | Fabián Ruiz | 16 | 2 | SSC Naples | |||
21 | ML | Daniel Parejo | 4 | 0 | Valence CF | |||
22 | ML | Jesús Navas | 37 | 3 | Séville FC | |||
9 | AT | Paco Alcácer | 19 | 12 | Borussia Dortmund | |||
11 | AT | Suso | 4 | 0 | AC Milan | |||
12 | AT | Mikel Oyarzabal | 3 | 1 | Real Sociedad | |||
19 | AT | Rodrigo | 18 | 5 | Valence CF |
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- (es) Enrique Paradinas, La Roja en la Copa del mundo, T&B Editores, 2010. Ce livre retrace le parcours de l'Espagne à la Coupe du monde de 1930 à 2010.
- (es) Juan Carlos Cubeiro, Leonor Gallardo, El Mundial de la Roja, Alienta editorial, 2010.Cet ouvrage analyse les clés du succès espagnol à la Coupe du monde 2010.
- (es) Juan Carlos Cubeiro et Leonor Gallardo, La Roja, Alienta editorial, 2009.
Notes et références
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- Depuis ce jour, une « Arconada » est le terme utilisé pour désigner une spectaculaire bourde d'un gardien de but.
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- « Del Bosque reste à la tête de la Roja », So Foot.com, (consulté le ).
- Jusqu'aux quarts de finale de 1960 à 1976
- De 1960 à 1976 les quarts de finale (et éventuels huitièmes de finale) sont disputés hors tournoi, en matchs aller-retour. La dite "phase finale" ne concerne que le dernier carré : les demi-finales, le match pour la troisième place et la finale.
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- « Joueurs de légende - Espagne », FIFA.com
- « Zamora, divin jusqu'au bout des mains », FIFA.com.
- « Zarra, saint-patron du but espagnol », FIFA.com.
- « Luis Suárez, l'Espagnol brillant avant l'âge d'or », FIFA.com.
- « Suárez, pour tout l'or de la Galice », FIFA.com.
- « Butragueño, le vautour veille sur son nid », FIFA.com.
- « Triple couronne pour un style et une génération », sur FIFA.com, Agence France-Presse, .
Lien externe
(es) Site officiel