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Championnat d'Europe de football 2024

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UEFA Euro 2024
Description de l'image Logo UEFA Euro 2024.svg.
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) UEFA
Édition 17e
Lieu(x) Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Date Du au
Participants 24 équipes
Matchs joués 51 rencontres
Site(s) 10 (dans 10 villes hôtes)
Site web officiel UEFA Euro 2024

Palmarès
Tenant du titre Italie (2)
Vainqueur Espagne (4)
Finaliste Angleterre
Demi-finalistes France
Pays-Bas
Buts 117 (2,29 buts par match)
Meilleur joueur Rodri
Meilleur(s) buteur(s) Jamal Musiala
Georges Mikautadze
Dani Olmo
Cody Gakpo
Ivan Schranz
Harry Kane (3)
Meilleur(s) passeur(s) Lamine Yamal (4)

Navigation

Le Championnat d'Europe de l'UEFA de football 2024 est la 17e édition du Championnat d'Europe de football, communément abrégé en Euro 2024, compétition organisée par l'UEFA et rassemblant les meilleures équipes nationales masculines européennes. L'Allemagne est désignée pays organisateur de la compétition le .

C'est la troisième fois que des matches du Championnat d'Europe de football se déroulent sur le territoire allemand et la deuxième fois dans l'Allemagne réunifiée, puisque l'ancienne Allemagne de l'Ouest avait accueilli l'édition 1988 du tournoi et que quatre matches de l'Euro 2020 multinational s'étaient déroulés à Munich. C'est la première fois que la compétition se déroule dans l'ancienne Allemagne de l'Est, avec Leipzig comme ville hôte, et la première fois qu'une Allemagne réunifiée est pays hôte. Le tournoi reprend son cycle habituel de quatre ans, après que l'édition 2020 a été reportée à 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.

L'Italie est le champion en titre, ayant remporté le tournoi de 2020 après avoir battu l'Angleterre aux tirs au but en finale. Elle s'incline 2 buts à zéro en huitièmes de finale face à la Suisse. L'Allemagne, pays hôte, est battue par l'Espagne en quarts.

L'Espagne remporte cette édition 2024, la quatrième de son histoire, faisant d'elle l'équipe la plus titrée de la compétition. En gagnant ses sept matchs, elle devient également la deuxième nation à compter 100 % de victoires lors d'une édition de l'Euro depuis l'instauration de la phase de groupes en 1980, après la France en 1984 (5/5).

Candidatures

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Les pays intéressés par l'organisation de l'Euro 2024 ont eu jusqu'au pour déposer leur candidature.

Candidatures officielles

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Le , le comité exécutif de la Fédération allemande de football (DFB) vote pour proposer une candidature au Championnat 2024, vote confirmé par une décision unanime en . Le pays a précédemment accueilli l'Euro 1988, ainsi que la Coupe du monde de football 1974 et la Coupe du monde de football 2006.

17 villes se sont déclarées intéressées pour accueillir des matchs du championnat européen, avant que 15 d'entre elles ne s'inscrivent formellement avant l'échéance d'avril 2017. La ville de Kaiserslautern s'est par la suite retirée, en raison d'incertitudes financières. L'annonce des dix villes officiellement candidates[réf. nécessaire] a lieu le  : Berlin, Cologne, Dortmund, Düsseldorf, Francfort-sur-le-Main, Gelsenkirchen, Hambourg, Leipzig, Munich et Stuttgart sont choisies, les quatre villes non sélectionnées sont Brême, Hanovre, Mönchengladbach et Nuremberg.

Le , l'UEFA annonce que la DFB a déposé son dossier de candidature pour l'organisation de ce Championnat d'Europe[réf. souhaitée].

En avril 2014, la Fédération de Turquie de football (TFF) annonce qu'elle ne proposera pas sa candidature pour l'organisation des demi-finales ou de la finale de l'Euro 2020 qui se déroule dans toute l'Europe, préférant se concentrer sur sa candidature pour l'Euro 2024. Cette décision est en partie due aux échecs des candidatures turques pour l’organisation de l'Euro 2016 ou des Jeux olympiques d'été de 2020 avec sa plus grande ville : Istanbul. Le pays n'a pas encore accueilli une compétition sportive majeure, ayant échoué lors des candidatures pour l'Euro 2008 (avec la Grèce) et pour l'Euro 2012.

Le , la TFF confirme sa candidature. Les autorités turques estiment que le pays possède désormais les infrastructures sportives pour organiser un événement sportif de grande ampleur. Le , la fédération dévoile les stades choisis pour son dossier[réf. nécessaire], avec Ankara, Antalya, Bursa, Eskişehir, Gaziantep, Istanbul, Izmit, Konya et Trabzon. Le slogan officiel de la candidature pour la compétition est « Share together ». Le , le dossier est officiellement déposé au siège de l'UEFA, en Suisse.

Désignation du pays organisateur

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La désignation du pays organisateur s'effectue le à Nyon, en Suisse, par vote à bulletins secrets des dix neuf membres du Comité exécutif de l'UEFA, à l'exception de Reinhard Grindel et Servet Yardımcı (tr), ces deux membres étant respectivement les représentants des fédérations allemande et turque. L'Allemagne est choisie pour organiser ce championnat d'Europe avec un total de 12 voix sur 17[6],[7],[8].

Choix du pays hôte
Fédération candidate Vote
Allemagne 12
Turquie 4
Vote nul 1
Total 17

Villes et stades

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Stades et Localisation[9]
Berlin Cologne Dortmund Düsseldorf
Olympiastadion Stade de Cologne BVB Stadion Dortmund Düsseldorf Arena
Capacité : 70 000 Capacité : 47 000 Capacité : 66 000 Capacité : 47 000
Francfort-sur-le-Main Gelsenkirchen
Frankfurt Arena Arena AufSchalke
Capacité : 46 000 Capacité : 50 000
Hambourg Leipzig
Volksparkstadion Stade de Leipzig
Capacité : 50 000 Capacité : 46 000
Munich Stuttgart
Munich Football Arena Stuttgart Arena
Capacité : 67 000 Capacité : 54 000
Nombre de buts par stade[réf. nécessaire]
Ville Nom du stade Capacité Rencontres disputées
Groupes 1/8 1/4 1/2 Finale Total
Berlin Olympiastadion 70 000 3 1 1 1 6
Munich Munich Football Arena 67 000 4 1 1 6
Dortmund BVB Stadion Dortmund 66 000 4 1 1 6
Stuttgart Stuttgart Arena 54 000 4 1 5
Gelsenkirchen Arena AufSchalke 50 000 3 1 4
Hambourg Volksparkstadion 50 000 4 1 5
Cologne Stade de Cologne 47 000 4 1 5
Düsseldorf Düsseldorf Arena 47 000 3 1 1 5
Francfort-sur-le-Main Frankfurt Arena 46 000 4 1 5
Leipzig Stade de Leipzig 46 000 3 1 4

L'Allemagne disposait d'un large choix de stades satisfaisant à l'exigence de capacité minimale de l'UEFA de 30 000 places pour les matches du championnat d'Europe.

Sur les dix stades sélectionnés pour l'Euro 2024, neuf ont été utilisés pour la Coupe du monde 2006 : Berlin, Dortmund, Munich, Cologne, Stuttgart, Hambourg, Leipzig, Francfort et Gelsenkirchen. Düsseldorf, qui n'a pas été utilisé en 2006 mais qui avait déjà été utilisé pour la Coupe du Monde 1974 et pour l'Euro 1988, servira de dixième stade ; à l'inverse, Hanovre, Nuremberg et Kaiserslautern, villes hôtes en 2006 (en plus de 1974 et 1988 dans le cas de Hanovre), ne seront pas utilisées pour ce championnat. Munich a également été ville hôte lors de l'Euro 2020 accueillant quatre matchs (dont trois impliquant l'Allemagne) devant un nombre de spectateurs fortement réduit en raison des restrictions liées à la COVID-19.

Divers autres stades, comme ceux de Brême et de Mönchengladbach, n'ont pas été retenus. Les stades couvraient toutes les principales régions d'Allemagne, mais la zone comptant le plus grand nombre de stades à l'Euro 2024 est la région métropolitaine Rhin-Ruhr, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, avec quatre des dix villes hôtes (Dortmund, Düsseldorf, Gelsenkirchen et Cologne).

Communication et produits dérivés

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Le logo officiel de la compétition est présenté le à 20 h 24 CEST au Stade olympique de Berlin[réf. souhaitée].

Il se compose d'une représentation du trophée Henri-Delaunay entouré d'une zone ovale rappelant le toit du Stade olympique, striée des couleurs des 55 associations de l'UEFA figurant dans 24 bandes, correspondant aux 24 pays qualifiés[10].

Le slogan de la compétition, dévoilé en même temps que le logo, est : « United by Football. Vereint im Herzen Europas ». Ce slogan utilisé pour la candidature de l'Allemagne à l'organisation de la compétition se veut un message d'unité et d'inclusion[11].

Ballon officiel

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Ballon officiel de l'Euro 2024.

Le ballon officiel de la compétition est présenté le [réf. souhaitée].

Baptisé Fussballliebe (l'amour du football en allemand), il est décoré de motifs en forme d’ailes noires aux bords colorés. Ces ailes sont mises en valeur par des points de couleur, qui symbolisent le « mouvement du ballon » et « l’énergie qui imprègne le football »[12].

Pour les demi-finales et la finale de la compétition, une version spécifique baptisée Fussballliebe Finale est présenté le [13]. Ce ballon argenté rappelle le trophée et reprend les éléments visuels du Fussballliebe avec des motifs ailés noirs mis en valeur par des contours colorés, des courbes et des points vifs qui reprennent le noir, le rouge et l'or, couleurs caractéristiques de l’Allemagne.

La mascotte est présentée le durant le tirage au sort de la phase finale[à vérifier]. Elle se nomme Albärt, un hommage à l'image inusable du fidèle ours en peluche allemand, dont on dit qu'il est né en dans le pays au début du XXe siècle. Présent dans tous les noms proposés, « Bär » signifie ours en allemand[14].

Éliminatoires

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  • Équipes qualifiées pour l’Euro 2024
  • Équipes éliminées
  • Exclu
  • Le tirage au sort des éliminatoires a lieu le dimanche au Centre d'expositions de la Festhalle de Francfort[15]. La phase de groupes débute le et se conclut le . Les barrages sont disputés en .

    Au total, 53 équipes se disputent 20 des 23 places qualificatives. Les équipes sont réparties en trois groupes de six pays et sept groupes de cinq. Un total de 20 places qualificatives sont distribuées aux vainqueurs et deuxièmes de groupes, qui s'assurent donc directement une participation à la phase finale[à vérifier] de la compétition. Puis, les douze équipes les mieux classées au classement général de la Ligue des nations n'ayant pas terminé dans les deux premières places de leur groupe disputent les barrages pour attribuer les trois dernières places.

    Composition des groupes

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    Composition des groupes de qualification et résultats des sélections
    Groupe Sélection
    directement qualifiée
    Sélection
    qualifiée via les barrages
    Sélection
    éliminée aux barrages
    Sélection
    éliminée en phase éliminatoire
    Composition des 10 groupes
    Groupe A Espagne
    Écosse
    Géorgie Norvège
    Chypre
    Groupe B France
    Pays-Bas
    Grèce République d'Irlande
    Gibraltar
    Groupe C Angleterre
    Italie
    Ukraine Macédoine du Nord
    Malte
    Groupe D Turquie
    Croatie
    Pays de Galles Arménie
    Lettonie
    Groupe E Albanie
    Tchéquie
    Pologne Moldavie
    Îles Féroé
    Groupe F Belgique
    Autriche
    Estonie Suède
    Azerbaïdjan
    Groupe G Hongrie
    Serbie
    Monténégro
    Lituanie
    Bulgarie
    Groupe H Danemark
    Slovénie
    Finlande
    Kazakhstan
    Irlande du Nord
    Saint-Marin
    Groupe I Roumanie
    Suisse
    Israël Kosovo
    Biélorussie
    Andorre
    Groupe J Portugal
    Slovaquie
    Islande
    Luxembourg
    Bosnie-Herzégovine
    Liechtenstein

    Barragistes

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    À l'issue de la phase éliminatoire principale, 12 équipes sont repêchées pour disputer les barrages et sont réparties en trois groupes de quatre équipes.

    Groupes de barrages

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    Acteurs de l'Euro

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    Pays Date de qualification Participations au tournoi final Meilleur résultat Dernière participation
    (résultat obtenu)
    Âge moyen de
    la sélection[16]
    Allemagne PO Qualifié d'office
    +13,
    (1972, 1976, 1980, 1984, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
    Médaille d'or, Europe Vainqueur (3)
    (1972, 1980, 1996)
    2020
    (1/8 de finale)
    28,6 ans
    France
    Groupe B - 1re place
    +10,
    (1960, 1984, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
    Médaille d'or, Europe Vainqueur (2)
    (1984, 2000)
    2020
    (1/8 de finale)
    26,9 ans
    Belgique
    Groupe F - 1re place
    +6,
    (1972, 1980, 1984, 2000, 2016, 2020)
    Médaille d'argent, Europe Finaliste (1)
    (1980)
    2020
    (1/4 de finale)
    26,9 ans
    Portugal
    Groupe J - 1re place
    +8,
    (1984, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
    Médaille d'or, Europe Vainqueur (1)
    (2016)
    2020
    (1/8 de finale)
    27 ans
    Espagne
    Groupe A - 1re place
    +11,
    (1964, 1980, 1984, 1988, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
    Médaille d'or, Europe Vainqueur (3)
    (1964, 2008, 2012)
    2020
    (Médaille de bronze, Europe Demi-finale)
    27 ans
    Écosse
    Groupe A - 2e place
    +3,
    (1992, 1996, 2020)
    Premier tour (3)
    (1992, 1996, 2020)
    2020
    (Premier tour)
    28,3 ans
    Turquie
    Groupe D - 1re place
    +5,
    (1996, 2000, 2008, 2016, 2020)
    Médaille de bronze, Europe Demi-finale (1)
    (2008)
    2020
    (Premier tour)
    25,8 ans
    Autriche
    Groupe F - 2e place
    +3,
    (2008, 2016, 2020)
    1/8 de finale (1)
    (2020)
    2020
    (1/8 de finale)
    26,8 ans
    Angleterre
    Groupe C - 1re place
    +10,
    (1968, 1980, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2012, 2016, 2020)
    Médaille d'argent, Europe Finaliste (1)
    (2020)
    2020
    (Médaille d'argent, Europe Finaliste)
    26,1 ans
    Hongrie
    Groupe G - 1re place
    +4,
    (1964, 1972, 2016, 2020)
    Médaille de bronze, Europe Demi-finale (2)
    (1964, 1972)
    2020
    (Premier tour)
    27,5 ans
    Slovaquie
    Groupe J - 2e place
    +2,[Note 1]
    (2016, 2020)
    1/8 de finale (1)
    (2016)
    2020
    (Premier tour)
    27,3 ans
    Albanie
    Groupe E - 1re place
    +1,
    (2016)
    Premier tour (1)
    (2016)
    2016
    (Premier tour)
    27,3 ans
    Danemark
    Groupe H - 1re place
    +9,
    (1964, 1984, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2012, 2020)
    Médaille d'or, Europe Vainqueur (1)
    (1992)
    2020
    (Médaille de bronze, Europe Demi-finale)
    27,7 ans
    Suisse
    Groupe I - 2e place
    +5,
    (1996, 2004, 2008, 2016, 2020)
    1/4 de finale (1)
    (2020)
    2020
    (1/4 de finale)
    27,7 ans
    Roumanie
    Groupe I - 1re place
    +5,
    (1984, 1996, 2000, 2008, 2016)
    1/4 de finale (1)
    (2000)
    2016
    (Premier tour)
    27 ans
    Pays-Bas
    Groupe B - 2e place
    +10,
    (1976, 1980, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2020)
    Médaille d'or, Europe Vainqueur (1)
    (1988)
    2020
    (1/8 de finale)
    26,3 ans
    Serbie
    Groupe G - 2e place
    +0,[Note 2]
    Première apparition (en tant que nation indépendante)
    - - 27,4 ans
    Italie T
    Groupe C - 2e place
    +10,
    (1968, 1980, 1988, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
    Médaille d'or, Europe Vainqueur (2)
    (1968, 2020)
    2020
    (Médaille d'or, Europe Vainqueur)
    26,5 ans
    Tchéquie
    Groupe E - 2e place
    +7,[Note 1]
    (1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
    Médaille d'argent, Europe Finaliste (1)
    (1996)
    2020
    (1/4 de finale)
    25,5 ans
    Slovénie
    Groupe H - 2e place
    +1,[Note 3]
    (2000)
    Premier tour (1)
    (2000)
    2000
    (Premier tour)
    27,3 ans
    Croatie
    Groupe D - 2e place
    +6,[Note 3]
    (1996, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
    1/4 de finale (2)
    (1996, 2008)
    2020
    (1/8 de finale)
    27,7 ans
    Pologne
    Vainqueur des barrages de la Ligue A
    +4,
    (2008, 2012, 2016, 2020)
    1/4 de finale (1)
    (2016)
    2020
    (Premier tour)
    27,8 ans
    Ukraine
    Vainqueur des barrages de la Ligue B
    +3,[Note 4]
    (2012, 2016, 2020)
    1/4 de finale (1)
    (2020)
    2020
    (1/4 de finale)
    26,3 ans
    Géorgie
    Vainqueur des barrages de la Ligue C
    +0,[Note 4]
    Première apparition (en tant que nation indépendante)
    - - 27,2 ans

    Camps de base

    [modifier | modifier le code]

    Chaque équipe établit un « camp de base » sur le territoire allemand où elle s'entraîne et réside pendant toute la durée du tournoi, du jusqu'à la fin de son parcours.

    Non-qualifiés de l'édition 2020

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    Cinq nations ayant participé à l'édition 2020 ne se sont pas qualifiées pour cette édition :

    Le , l'UEFA désigne dix-neuf arbitres centraux pour la compétition. Pour la troisième fois depuis 2020, un arbitre non européen, l'Argentin Facundo Tello, est sélectionné comme arbitre lors d'un championnat d'Europe. Il rejoindra la compétition à partir de la phase finale[18].

    Arbitres de terrain
    Arbitres Arbitres assistants
    Daniel Siebert Jan Seidel
    Rafael Foltyn
    Felix Zwayer Stefan Lupp
    Marco Achmüller
    Michael Oliver Stuart Burt
    Dan Cook
    Anthony Taylor Gary Beswick
    Adam Nunn
    Facundo Tello Gabriel Chade
    Ezequiel Brailovsky
    Jesús Gil Manzano (en) Diego Barbero Sevilla
    Ángel Nevado Rodriguez
    François Letexier Cyril Mugnier
    Mehdi Rahmouni
    Clément Turpin Nicolas Danos
    Benjamin Pages
    Marco Guida (en) Filippo Meli
    Giorgio Peretti
    Daniele Orsato Ciro Carbone
    Alessandro Giallatini
    Danny Makkelie Hessel Steegstra
    Jan de Vries
    Szymon Marciniak Tomasz Listkiewicz
    Adam Kupsik
    Artur Soares Dias Paulo Alexandre Santos Soares
    Pedro Ribeiro
    István Kovács Vasile Florin Marinescu
    Mihai Ovidiu Artene
    Ivan Kruzliak (en) Branislav Hancko
    Jan Pozor
    Slavko Vinčić Tomaž Klančnik
    Andraž Kovačič
    Glenn Nyberg (en) Mahbod Beigi
    Andreas Söderkvist
    Sandro Schärer (en) Stéphane de Almeida
    Bekim Zogaj
    Halil Umut Meler (en) Mustafa Emre Eyisoy
    Kerem Ersoy
    Arbitres vidéo
    Bastian Dankert (en)
    Christian Dingert (en)
    Marco Fritz (en)
    Stuart Attwell (en)
    David Coote (en)
    Alejandro Hernández Hernández (en)
    Juan Martínez Munuera (en)
    Jérôme Brisard
    Willy Delajod (en)
    Massimiliano Irrati
    Paolo Valeri (en)
    Rob Dieperink
    Pol van Boekel (en)
    Bartosz Frankowski (en)
    Tomasz Kwiatkowski (en)
    Tiago Martins (en)
    Catalin Popa (en)
    Ned Kajtazovic (en)
    Fedayi San (en)
    Alper Ulusoy (en)
    Arbitres de réserve
    Irfan Peljto (en)
    Senad Ibrišimbegović (en)
    Donatas Rumsas
    Aleksandr Radiuš (en)
    Serdar Gozubuyuk (en)
    Johan Balder (en)
    Espen Eskås (en)
    Jan Erik Engan (en)
    Rade Obrenovic (en)
    Jure Praprotnik (en)
    Mykola Balakin (en)
    Oleksandr Berkut (en)
    • Règles de suspension :
      • Un carton rouge reçu par un joueur entraine une suspension ferme d'un match, sanction pouvant être aggravée par la commission de discipline.
      • Deux cartons jaunes reçus par un joueur au cours de deux matchs différents entraînent une suspension d'un match ferme. Les cartons jaunes sont toutefois remis à néant après les quarts de finale.

    Calendrier des rencontres

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    Calendrier des rencontres par groupe et par tour[19]
    Dates 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 1er 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
    juin juillet
    Groupe A 1 1 2 2
    Groupe B 2 1 1 2
    Groupe C 2 2 2
    Groupe D 1 1 2 2
    Groupe E 2 1 1 2
    Groupe F 2 2 2
    Huitièmes de finale 2 2 2 2
    Quarts de finale 2 2
    Demi-finales 1 1
    Finale 1
    • Nombre de matchs disputés par journée

    Phase de groupes

    [modifier | modifier le code]

    Tirage au sort

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    Le tirage au sort de la phase finale de l'Euro 2024 a lieu le à la Philharmonie de l'Elbe, salle de concert située à Hambourg[20]. Chaque équipe est d'abord placée dans un chapeau en fonction de ses performances, puis les six groupes sont formés en tirant au sort une équipe de chaque chapeau.

    Composition des chapeaux
    Chapeau 1 Chapeau 2 Chapeau 3 Chapeau 4
    Allemagne H Hongrie Pays-Bas Italie T
    Portugal Turquie Écosse Serbie
    France Roumanie Croatie Suisse
    Espagne Danemark Slovénie Pologne
    Belgique Albanie Slovaquie Ukraine
    Angleterre Autriche Tchéquie Géorgie
    Composition des six groupes pour le premier tour
    Groupe A Groupe B Groupe C
    Allemagne Espagne Slovénie
    Écosse Croatie Danemark
    Hongrie Italie Serbie
    Suisse Albanie Angleterre
    Groupe D Groupe E Groupe F
    Pologne Belgique Turquie
    Pays-Bas Slovaquie Géorgie
    Autriche Roumanie Portugal
    France Ukraine Tchéquie

    Critères de départage

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    En cas d'égalité de points à l'issue des trois journées, les équipes sont classées ou départagées suivant les critères[21], dans l'ordre :

    1. Plus grand nombre de points obtenus dans les matches de groupe disputés entre les équipes concernées ;
    2. Meilleure différence de buts dans les matches de groupe disputés entre les équipes concernées ;
    3. Plus grand nombre de buts marqués dans les matches de groupe disputés entre les équipes concernées ;
    4. Si, après l’application des critères 1, 2 et 3 plusieurs équipes sont toujours à égalité, les critères 1, 2 et 3 sont à nouveau appliqués exclusivement aux matches entre les équipes restantes. Si cette procédure ne donne pas de résultat, les critères 5 à 10 s’appliquent dans l'ordre ;
    5. Meilleure différence de buts générale ;
    6. Plus grand nombre de buts marqués ;
    7. Plus grand nombre de victoires ;
    8. Cas particulier : si deux équipes à égalité parfaite de points et de buts marqués et concédés se rencontrent lors de la dernière journée et font match nul, une séance de tirs au but en fin de match est prévue afin de les départager. Cette procédure n'est pas utilisée si plus de deux équipes ont le même nombre de points ;
    9. Plus petit nombre de points disciplinaires dans tous les matches du groupe suivant le barème : 1 point pour un carton jaune, 3 points pour deux cartons jaunes menant à un carton rouge, 3 points pour un carton rouge direct, 4 points pour un carton jaune suivi d'un carton rouge direct ;
    10. Position dans le classement général des qualifications européennes.
    Groupe A
    Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
    1 Allemagne 7 3 2 1 0 8 2 +6
    2 Suisse 5 3 1 2 0 5 3 +2
    3 Hongrie 3 3 1 0 2 2 5 -3
    4 Écosse 1 3 0 1 2 2 7 -5
    • Qualifié pour les huitièmes de finale

    1re journée

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    Match d'ouverture Allemagne 5 - 1 Écosse Munich Football Arena, Munich

    21 h 0 CEST
    (Passe décisive Kimmich) Wirtz But inscrit après 10 minutes 10e
    (Passe décisive Havertz) Musiala But inscrit après 19 minutes 19e
    Havertz But inscrit après 45+1 minutes 45+1e (pen.)
    Füllkrug But inscrit après 68 minutes 68e
    (Passe décisive Müller) Can But inscrit après 90+3 minutes 90+3e
    (3 - 0) But inscrit après 87 minutes 87e (csc) Rüdiger (Passe décisive McKenna) Spectateurs : 65 052
    Arbitrage : Clément Turpin
    Arbitre vidéo : Jérôme Brisard
    Andrich Averti après 31 minutes 31e
    Tah Averti après 62 minutes 62e
    Rapport Carton rouge 44e Porteous
    Averti après 48 minutes 48e Ralston

    Match 2 Hongrie 1 - 3 Suisse Stade de Cologne, Cologne

    15 h 0 CEST
    (Passe décisive Szoboszlai) Varga But inscrit après 66 minutes 66e (0 - 2) But inscrit après 12 minutes 12e Duah (Passe décisive Aebischer)
    But inscrit après 45 minutes 45e Aebischer (Passe décisive Freuler)
    But inscrit après 90+3 minutes 90+3e Embolo
    Spectateurs : 41 676
    Arbitrage : Slavko Vinčić
    Arbitre vidéo : Ned Kajtazovic
    Szalai Averti après 69 minutes 69e
    Bolla Averti après 88 minutes 88e
    Rapport Averti après 5 minutes 5e Widmer
    Averti après 59 minutes 59e Freuler

    Pour le match d'ouverture d'un Euro à domicile, l'équipe d'Allemagne s'impose très largement sur son adversaire écossais. Menant sur le score de 3 buts à 0 à la mi-temps, la Mannschaft s'impose 5-1 et lance parfaitement son tournoi. L'Écosse commence la compétition par ce que la BBC qualifie de match « cauchemardesque » : outre le score de la défaite, l'équipe perd également un défenseur central, Ryan Porteous, expulsé sur un carton rouge en fin de première mi-temps pour une faute sur le capitaine allemand İlkay Gündoğan[22],[23],[24].

    Le lendemain, à Cologne, la Suisse domine la Hongrie : les joueurs de Murat Yakın s'imposent 3-1, avec le premier but en match international de Kwadwo Duah suivi de ceux de Michel Aebischer juste avant la mi-temps puis de Breel Embolo en fin de rencontre. Pour la presse suisse, c'est la prestation de Michel Aebischer qui est à souligner tout particulièrement : c'est la première fois qu'un joueur suisse marque un but et délivre une passe décisive au cours du même match d'un Euro[25],[26].

    2e journée

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    Match 13 Écosse 1 - 1 Suisse Stade de Cologne, Cologne

    21 h 0 CEST
    (Passe décisive McGregor) McTominay But inscrit après 13 minutes 13e (1 - 1) But inscrit après 26 minutes 26e Shaqiri Spectateurs : 42 711
    Arbitrage : Danny Makkelie
    Arbitre vidéo : Rob Dieperink
    McTominay Averti après 51 minutes 51e
    McKenna Averti après 68 minutes 68e
    McGinn Averti après 71 minutes 71e
    Rapport Averti après 31 minutes 31e Rodríguez
    Averti après 86 minutes 86e Sierro

    Match 14 Allemagne 2 - 0 Hongrie Stuttgart Arena, Stuttgart

    18 h 0 CEST
    (Passe décisive Gündoğan) Musiala But inscrit après 22 minutes 22e
    (Passe décisive Mittelstädt) Gündoğan But inscrit après 67 minutes 67e
    (1 - 0) Spectateurs : 54 000
    Arbitrage : Ivan Kruzliak (en)
    Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski (en)
    Rüdiger Averti après 27 minutes 27e
    Mittelstädt Averti après 89 minutes 89e
    Rapport Averti après 22 minutes 22e Varga
    Averti après 90+3 minutes 90+3e Szoboszlai

    Lors de cette deuxième journée, l'Allemagne vient à bout d'une Hongrie offensive et combative qui propose un début de match difficile aux Allemands, avec notamment une grosse occasion de Roland Sallai dès la 13e seconde de jeu. La Mannschaft, forte des très bonnes prestations de son gardien Manuel Neuer et de ses deux milieux de terrain Jamal Musiala et İlkay Gündoğan, assure l'essentiel et est certaine d'accéder aux huitièmes de finale de la compétition après ce match. Les Magyars sont quant à eux en grand danger avant leur ultime rencontre contre l'Écosse puisqu'ils n'ont toujours pas récolté le moindre point[27],[28],[29].

    Le même soir, les Écossais montrent de bien meilleures choses face aux Suisses que lors de leur premier match face aux Allemands. Ils ouvrent d'abord la marque sur leur première occasion, une erreur défensive de Fabian Schär qui dévie contre son camp une frappe de Scott McTominay au quart d'heure de jeu, puis, 13 minutes plus tard, les Suisses égalisent grâce à une superbe frappe de Xherdan Shaqiri. Les deux équipes alternent temps forts et temps faibles de manière spectaculaire sans jamais parvenir à concrétiser. Les Écossais peuvent encore rêver de la première qualification de leur histoire via la troisième place et les Suisses prennent une grosse option sur l'accès direct aux huitièmes de finale, la première place se jouant contre l'Allemagne lors de la dernière journée[30],[31],[32].

    3e journée

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    Match 25 Suisse 1 - 1 Allemagne Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main

    21 h 0 CEST
    (Passe décisive Freuler) Ndoye But inscrit après 28 minutes 28e (1 - 0) But inscrit après 90+2 minutes 90+2e Füllkrug (Passe décisive Raum) Spectateurs : 46 685
    Arbitrage : Daniele Orsato
    Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
    Ndoye Averti après 25 minutes 25e
    Xhaka Averti après 67 minutes 67e
    Widmer Averti après 81 minutes 81e
    Rapport Averti après 38 minutes 38e Tah

    Match 26 Écosse 0 - 1 Hongrie Stuttgart Arena, Stuttgart

    21 h 0 CEST
    (0 - 0) But inscrit après 90+10 minutes 90+10e Csoboth (Passe décisive Sallai) Spectateurs : 54 000
    Arbitrage : Facundo Tello
    Arbitre vidéo : Alejandro Hernández Hernández
    McTominay Averti après 50 minutes 50e Rapport Averti après 18 minutes 18e Styles
    Averti après 26 minutes 26e Orban
    Averti après 44 minutes 44e Schäfer
    Averti après 75 minutes 75e Kleinheisler
    Averti après 90+11 minutes 90+11e Csoboth

    L'Allemagne, déjà qualifée pour la suite de la compétition, est tenue en échec par le bloc haut des Suisses à Francfort et arrache de justesse le match nul à la fin du match : la Nati ouvre d'abord le score à la demi-heure de jeu grâce à Dan Ndoye du bout du pied, et les Allemands passent ensuite le reste du match à se heurter à la défense suisse (18 tirs dont seulement trois cadrés). Le match presque terminé, la Nati croit s'emparer de la tête du groupe, mais Niclas Füllkrug arrache l'égalisation dans le temps additionnel. À l'issue du match, les deux équipes valident leur ticket pour la phase finale, et le match nul suffit à la Mannschaft pour que celle-ci garde la tête du groupe[33],[34],[35].

    Dans le même temps, la Hongrie remporte son match dans les derniers instants grâce au but le plus tardif de la phase de groupes : il est signé Kevin Csoboth sur une passe décisive de Roland Sallai au terme d'une contre-attaque éclair, alors que la rencontre semblait pourtant se diriger vers un match nul. Hormis la victoire arrachée par les Hongrois qui éliminent l'Écosse mais qui devront attendre la fin des autres matchs pour savoir s'ils comptent parmi les meilleurs troisièmes[36], le match est également marqué par un incident : l'attaquant hongrois Barnabás Varga et l'arrière latéral écossais Anthony Ralston sont percutés à la 69e minute par le gardien Angus Gunn lors d'une sortie aérienne. Barnabás Varga reçoit le coude du gardien dans la tête, et, après avoir chuté, il est mis en position latérale de sécurité et est couvert d'un drap par ses coéquipiers puis est évacué sur civière[37],[38]. Dans la soirée de l'incident, Roland Sallai lui dédie la victoire et la Fédération hongroise de football indique que l'attaquant a eu « plusieurs os du visage brisés » et a subi une « commotion cérébrale » mais qu'il est dans un état stable[39].

    Groupe B
    Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
    1 Espagne 9 3 3 0 0 5 0 +5
    2 Italie 4 3 1 1 1 3 3 0
    3 Croatie 2 3 0 2 1 3 6 -3
    4 Albanie 1 3 0 1 2 3 5 -2
    • Qualifié pour les huitièmes de finale

    1re journée

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    Match 3 Espagne 3 - 0 Croatie Olympiastadion, Berlin

    18 h 0 CEST
    (Passe décisive Ruiz) Morata But inscrit après 29 minutes 29e
    (Passe décisive Pedri) Ruiz But inscrit après 32 minutes 32e
    (Passe décisive Yamal) Carvajal But inscrit après 45+2 minutes 45+2e
    (3 - 0) Spectateurs : 68 844
    Arbitrage : Michael Oliver
    Arbitre vidéo : Stuart Attwell
    Rodri Averti après 78 minutes 78e Rapport

    Match 4 Italie 2 - 1 Albanie BVB Stadion Dortmund, Dortmund

    21 h 0 CEST
    (Passe décisive Pellegrini) Bastoni But inscrit après 10 minutes 10e
    Barella But inscrit après 16 minutes 16e
    (2 - 1) But inscrit après 1 minutes 1re Bajrami Spectateurs : 60 512
    Arbitrage : Felix Zwayer
    Arbitre vidéo : Bastian Dankert
    Pellegrini Averti après 22 minutes 22e
    Calafiori Averti après 51 minutes 51e
    Rapport Averti après 51 minutes 51e Broja
    Averti après 74 minutes 74e Hoxha

    L'Espagne entame parfaitement son tournoi avec une prestation efficace soldée par une victoire écrasante. La mauvaise performance des Croates est notamment symbolisée par le penalty manqué en deuxième mi-temps de l'attaquant Bruno Petković, qui, dans la foulée de son penalty, pense inscrire un but finalement refusé par l'arbitre assistant vidéo en raison de l'empiètement d'un coéquipier croate dans la surface de réparation lors de l'exécution du penalty[40],[41].

    Plus tard le même jour, la rencontre entre l'Italie et l'Albanie est marquée par l'ouverture du score éclair de l'Albanais Nedim Bajrami, à la 22e seconde du match, profitant d'une touche ratée de Federico Dimarco. Après ce record, l'Italie parvient à rapidement revenir dans le match et, au quart d'heure de jeu, les Azzurri reprennent l'avantage. Le reste du match est maîtrisé par les Italiens, et le score ne change pas, en raison notamment d'une équipe albanaise inoffensive[42],[43].

    2e journée

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    Match 15 Croatie 2 - 2 Albanie Volksparkstadion, Hambourg

    15 h 0 CEST
    (Passe décisive Budimir) Kramarić But inscrit après 74 minutes 74e
    Gjasula Inscrit contre son camp après 76 minutes 76e (csc)
    (0 - 1) But inscrit après 11 minutes 11e Laçi (Passe décisive Asani)
    But inscrit après 90+5 minutes 90+5e Gjasula
    Spectateurs : 46 784
    Arbitrage : François Letexier
    Arbitre vidéo : Willy Delajod (en)
    Ivušić Averti après 87 minutes 87e Rapport Averti après 77 minutes 77e Hysaj
    Averti après 90+3 minutes 90+3e Daku
    Averti après 90+7 minutes 90+7e Gjasula

    Match 16 Espagne 1 - 0 Italie Arena AufSchalke, Gelsenkirchen

    21 h 0 CEST
    Calafiori Inscrit contre son camp après 55 minutes 55e (csc) (0 - 0) Spectateurs : 49 528
    Arbitrage : Slavko Vinčić
    Arbitre vidéo : Ned Kajtazovic (en)
    Rodri Averti après 45+1 minutes 45+1e
    Le Normand Averti après 69 minutes 69e
    Carvajal Averti après 90+6 minutes 90+6e
    Rapport Averti après 15 minutes 15e Donnarumma
    Averti après 46 minutes 46e Cristante

    La deuxième journée du groupe B offre l'affrontement des deux perdants et des deux gagnants de la première journée. Du côté des perdants d'abord, à Hambourg, les Albanais ouvrent le score au bout d'une dizaine de minutes face aux Croates, grâce au milieu de terrain Qazim Laçi. Au milieu de la seconde mi-temps, la Croatie parvient à prendre les devants en marquant deux buts en l'espace de deux minutes, d'abord grâce à Andrej Kramarić puis par un but contre son camp du milieu défensif albanais Klaus Gjasula. Finalement, grâce à ce dernier, l'Albanie, coriace, arrache le match nul dans les derniers instants du temps additionnel. Après ce premier point obtenu en deux matchs et la dernière place du classement, la Vatreni est au pied du mur avant d'affronter le tenant du titre en troisième journée[44],[45].

    Le lendemain soir, à Gelsenkirchen, l'Espagne affronte l'Italie dans un choc pour la tête du groupe. Le match, malgré un score final d'un but à zéro, fruit du contre son camp de l'arrière central Riccardo Calafiori, est à sens unique : la Roja, forte d'un jeu abouti, domine très largement les Azzuri (20 tirs à 4), et le gardien Gianluigi Donnarumma permet à l'Italie d'éviter une correction à de nombreuses reprises. À l'issue de cette démonstration, les Espagnols sont assurés de finir en tête de leur groupe et d'accéder aux huitièmes de finale[46],[47],[48],[49].

    3e journée

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    Match 27 Albanie 0 - 1 Espagne Düsseldorf Arena, Düsseldorf

    21 h 0 CEST
    (0 - 1) But inscrit après 13 minutes 13e Torres (Passe décisive Olmo) Spectateurs : 46 586
    Arbitrage : Glenn Nyberg
    Arbitre vidéo : Christian Dingert
    Bajrami Averti après 67 minutes 67e
    Berisha Averti après 89 minutes 89e
    Rapport Averti après 90 minutes 90e Vivian

    Match 28 Croatie 1 - 1 Italie Stade de Leipzig, Leipzig

    21 h 0 CEST
    (Passe décisive Budimir) Modrić But inscrit après 55 minutes 55e (0 - 0) But inscrit après 90+8 minutes 90+8e Zaccagni (Passe décisive Calafiori) Spectateurs : 38 322
    Arbitrage : Danny Makkelie
    Arbitre vidéo : Rob Dieperink
    Sučić Averti après 24 minutes 24e
    Modrić Averti après 60 minutes 60e
    Ivanušec Averti après 73 minutes 73e
    Pongračić Averti après 78 minutes 78e
    Stanišić Averti après 82 minutes 82e
    Brozović Averti après 90+1 minutes 90+1e
    Rapport Averti après 90+3 minutes 90+3e Calafiori
    Averti après 90+6 minutes 90+6e Fagioli

    L'Espagne, qui aligne un effectif totalement remanié, fait jouer ses remplaçants, domine et bat l'Albanie un but à zéro. Le seul but du match est signé Ferran Torres sur une passe en profondeur de Dani Olmo, à la 13e minute. Les Espagnols mènent le reste du match dans la gestion : la Roja ne subit que deux situations albanaises au cours d’un match globalement pauvre en occasions. L'Espagne garde la tête du groupe, et l'Albanie est définitivement éliminée de la compétition[50],[51].

    Dans le même temps entre la Croatie et l'Italie, les Croates sont dans l'obligation de remporter le match pour éviter de devoir compter sur une qualification par la troisième place. Après une première mi-temps solide et équilibrée, ils ouvrent le score au retour des vestiaires : alors que Gianluigi Donnarumma repousse le penalty frappé par Luka Modrić (obtenu sur une main de Davide Frattesi), le milieu croate inscrit un but une minute plus tard, battant au passage le record du plus vieux buteur de la compétition. Les Italiens, dos au mur, buttent ensuite à plusieurs reprises sur une défense compacte de la Vatreni. À la fin du match, ils parviennent à revenir à égalité grâce à une frappe enroulée dans la lucarne droite de Mattia Zaccagni, après une passe décisive de Riccardo Calafiori. À l'issue du match nul, l'Italie est deuxième du groupe et affrontera la Suisse en huitièmes de finale ; la Croatie, elle, devra compter sur les résultats des autres groupes pour espérer se qualifier via la troisième place[52],[53],[54].

    Groupe C
    Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
    1 Angleterre 5 3 1 2 0 2 1 +1
    2 Danemark 3 3 0 3 0 2 2 0
    3 Slovénie 3 3 0 3 0 2 2 0
    4 Serbie 2 3 0 2 1 1 2 -1

    Le Danemark et la Slovénie sont départagés par le fair-play : le Danemark a reçu six avertissements et la Slovénie sept (dont un pour le directeur technique Milivoje Novakovič).

    • Qualifié pour les huitièmes de finale
    • Qualifié au titre des meilleurs troisièmes

    1re journée

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    Match 5 Slovénie 1 - 1 Danemark Stuttgart Arena, Stuttgart

    18 h 0 CEST
    Janža But inscrit après 77 minutes 77e (0 - 1) But inscrit après 17 minutes 17e Eriksen (Passe décisive Wind) Spectateurs : 54 000
    Arbitrage : Sandro Schärer
    Arbitre vidéo : Fedayi San
    Stojanović Averti après 53 minutes 53e
    Celar Averti après 84 minutes 84e
    Rapport Averti après 49 minutes 49e Hjulmand

    Match 6 Serbie 0 - 1 Angleterre Arena AufSchalke, Gelsenkirchen

    21 h 0 CEST
    (0 - 1) But inscrit après 13 minutes 13e Bellingham (Passe décisive Saka) Spectateurs : 48 953
    Arbitrage : Daniele Orsato
    Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
    Gudelj Averti après 39 minutes 39e
    Tadić Averti après 75 minutes 75e
    Rapport

    Trois ans après un arrêt cardiaque presque fatal, le Danois Christian Eriksen ouvre le score peu après le premier quart d'heure de jeu, mais le Slovène Erik Janža parvient finalement à répliquer dans le dernier quart d’heure en dépit d'une importante domination des rouges et blancs. Bien que le dernier match entre ces deux nations lors des éliminatoires de la compétition eut été favorable aux Danois (victoire 2-1), les Slovènes arrachent cette fois-ci un point précieux face au demi-finaliste du précédent Euro. C'est par ailleurs le premier match nul du tournoi[55],[56].

    Un peu plus tard dans la soirée, à Gelsenkirchen, l'Angleterre propose une prestation sérieuse tout en contrôle en étant globalement dominateur, particulièrement en première période, face à des Serbes muets qui ne parviendront jamais à revenir au score malgré quelques occasions en seconde mi-temps[57]. Les trois équipes de ce groupe C qui sont parvenues à inscrire au moins un but n'en ont finalement inscrit qu'un seul, c'est une première journée assez timide d'un point de vue purement comptable.

    2e journée

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    Match 17 Danemark 1 - 1 Angleterre Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main

    18 h 0 CEST
    (Passe décisive Kristiansen) Hjulmand But inscrit après 34 minutes 34e (1 - 1) But inscrit après 18 minutes 18e Kane Spectateurs : 54 000
    Arbitrage : Artur Soares Dias
    Arbitre vidéo : Tiago Martins (en)
    Vestergaard Averti après 27 minutes 27e
    Mæhle Averti après 73 minutes 73e
    Nørgaard Averti après 87 minutes 87e
    Rapport Averti après 62 minutes 62e Gallagher

    Match 18 Slovénie 1 - 1 Serbie Munich Football Arena, Munich

    15 h 0 CEST
    (Passe décisive Elšnik) Karničnik But inscrit après 69 minutes 69e (0 - 0) But inscrit après 90+5 minutes 90+5e Jović (Passe décisive Ilić) Spectateurs : 63 028
    Arbitrage : István Kovács
    Arbitre vidéo : Pol van Boekel (en)
    Janža Averti après 87 minutes 87e
    Vipotnik Averti après 90+4 minutes 90+4e
    Rapport Averti après 25 minutes 25e Mladenović
    Averti après 54 minutes 54e Lukić
    Averti après 90+2 minutes 90+2e Jović
    Averti après 90+3 minutes 90+3e Gaćinović

    Malgré l'ouverture du score du meilleur buteur du championnat allemand Harry Kane en première mi-temps, les Anglais s'éteignent rapidement et se font rattraper au score grâce à une frappe du Danois Morten Hjulmand peu après la demi-heure de jeu. Le reste du match est accroché et aucune des deux équipes ne parvient à arracher la victoire, l'Angleterre laissant le même sentiment de déception que lors de la première journée, en manquant cette fois-ci une bonne occasion de valider sa qualification pour les huitièmes de finale. Les Danois, eux, peuvent toujours croire en la qualification[58],[59],[60].

    Plus tôt dans la journée, les Slovènes et les Serbes se quittent sur le même score, mais, à l'inverse du match précédent, celui-ci se décide dans les vingt dernières minutes : alors que la Slovénie ouvre le score grâce à Žan Karničnik à la 69e minute d'un match âpre et équilibré, la Serbie parvient à arracher le match nul dans les derniers instants du match par à une tête de Luka Jović sur un corner d'Andrej Ilić. Les Slovènes concèdent donc leur deuxième match nul et les Serbes, derniers, doivent absolument éviter la défaite contre le Danemark lors de la prochaine journée pour espérer se qualifier, alors que dans le même temps, la fédération serbe de football menace de retirer son équipe de la compétition en raison de tensions avec des supporters albanais[61],[62].

    3e journée

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    Match 29 Angleterre 0 - 0 Slovénie Stade de Cologne, Cologne

    21 h 0 CEST
    (0 - 0) Spectateurs : 41 536
    Arbitrage : Clément Turpin
    Arbitre vidéo : Jérôme Brisard
    Trippier Averti après 17 minutes 17e
    Guéhi Averti après 68 minutes 68e
    Foden Averti après 77 minutes 77e
    Rapport Averti après 22 minutes 22e Janža
    Averti après 72 minutes 72e Bijol

    Match 30 Danemark 0 - 0 Serbie Munich Football Arena, Munich

    21 h 0 CEST
    (0 - 0) Spectateurs : 64 288
    Arbitrage : François Letexier
    Arbitre vidéo : Bastian Dankert
    Wind Averti après 27 minutes 27e
    Hjulmand Averti après 30 minutes 30e
    Rapport Averti après 4 minutes 4e Milenković
    Averti après 83 minutes 83e Mitrović

    L'Angleterre, dont la qualification est déjà assurée, conclut sa phase de groupe à la première place au terme d'un match nul et vierge largement qualifié d'ennuyeux. Malgré le score, les Three Lions dominent la Slovénie sans jamais parvenir à concrétiser, faute de trop peu d'occasions franches et en dépit d'un but inscrit par Bukayo Saka finalement refusé pour hors-jeu à la 20e minute. Le résultat permet également aux Slovènes d'obtenir la première qualification de leur histoire pour la phase finale via la troisième place[63],[64],[65].

    Réciproquement, le Danemark domine une Serbie inoffensive mais les deux équipes se quittent sur le même score que les Anglais et les Slovènes, au bout d'un match bridé et frustrant. Le résultat permet aux Danois de décrocher la deuxième place du groupe en raison d'un carton jaune en moins. La Serbie, elle, est éliminée de la compétition avec aucune victoire en trois matchs[66],[67].

    Groupe D
    Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
    1 Autriche 6 3 2 0 1 6 4 +2
    2 France 5 3 1 2 0 2 1 +1
    3 Pays-Bas 4 3 1 1 1 4 4 0
    4 Pologne 1 3 0 1 2 3 6 -3
    • Qualifié pour les huitièmes de finale
    • Qualifié au titre des meilleurs troisièmes

    1re journée

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    Match 7 Pologne 1 - 2 Pays-Bas Volksparkstadion, Hambourg

    15 h 0 CEST
    (Passe décisive Zieliński) Buksa But inscrit après 16 minutes 16e (1 - 1) But inscrit après 29 minutes 29e Gakpo (Passe décisive Aké)
    But inscrit après 83 minutes 83e Weghorst (Passe décisive Aké)
    Spectateurs : 48 117
    Arbitrage : Artur Soares Dias
    Arbitre vidéo : Tiago Martins (en)
    Rapport Averti après 15 minutes 15e Veerman

    Match 8 Autriche 0 - 1 France Düsseldorf Arena, Düsseldorf

    21 h 0 CEST
    (0 - 1) But inscrit après 38 minutes 38e (csc) Wöber (Passe décisive Mbappé) Spectateurs : 46 425
    Arbitrage : Jesús Gil Manzano (en)
    Arbitre vidéo : Juan Martínez Munuera (en)
    Wöber Averti après 16 minutes 16e
    Mwene Averti après 34 minutes 34e
    Baumgartner Averti après 80 minutes 80e
    Laimer Averti après 84 minutes 84e
    Danso Averti après 90+3 minutes 90+3e
    Rapport Averti après 56 minutes 56e Dembélé
    Averti après 90 minutes 90e Mbappé

    Alors que les Pays-Bas et la Pologne ont chacun inscrit un but en première période (Adam Buksa d'une tête pour les Polonais à la 16e minute puis Cody Gakpo d'une frappe détournée par un défenseur pour les Bataves à la 29e minute) et que le match semble vouloir se diriger vers un match nul malgré la domination des Néerlandais, les Oranje trouvent finalement la solution et arrachent les trois points grâce à Wout Weghorst, à 7 minutes de la fin du temps réglementaire d'un match difficile et accroché[68],[69],[70].

    Le lendemain soir à Düsseldorf, les Français battent péniblement une équipe d'Autriche agressive (18 fautes et 5 cartons jaunes) un but à zéro, grâce à une tête contre son camp du défenseur viennois Maximilian Wöber après un centre en retrait de Kylian Mbappé, quelques minutes avant la mi-temps. Outre les trois points, le match de la France se solde cependant par les blessures d'Antoine Griezmann, touché au front après avoir cogné un panneau publicitaire le long de la ligne de touche sur une poussette de Wöber ; et de Kylian Mbappé, touché au nez après un contact aérien avec Kevin Danso en fin de match[71],[72].

    2e journée

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    Match 19 Pologne 1 - 3 Autriche Olympiastadion, Berlin

    18 h 0 CEST
    Piątek But inscrit après 30 minutes 30e (1 - 1) But inscrit après 9 minutes 9e Trauner (Passe décisive Mwene)
    But inscrit après 66 minutes 66e Baumgartner (Passe décisive Prass)
    But inscrit après 78 minutes 78e (pen.) Arnautović
    Spectateurs : 69 455
    Arbitrage : Halil Umut Meler (en)
    Arbitre vidéo : Paolo Valeri (en)
    Slisz Averti après 53 minutes 53e
    Moder Averti après 62 minutes 62e
    Lewandowski Averti après 64 minutes 64e
    Szczęsny Averti après 77 minutes 77e
    Rapport Averti après 56 minutes 56e Wimmer
    Averti après 70 minutes 70e Arnautović

    Match 20 Pays-Bas 0 - 0 France Stade de Leipzig, Leipzig

    21 h 0 CEST
    (0 - 0) Spectateurs : 38 531
    Arbitrage : Anthony Taylor
    Arbitre vidéo : Stuart Attwell (en)
    Schouten Averti après 31 minutes 31e Rapport

    Le match opposant la Pologne à l'Autriche voit s'affronter les deux perdants de la première journée. Les Autrichiens entament très bien la rencontre en ouvrant le score tôt grâce à une tête de l'arrière central Gernot Trauner, mais, une vingtaine de minutes plus tard, la Pologne revient à égalité grâce à Krzysztof Piątek. Malgré un match équilibré et l'entrée de l'attaquant star Robert Lewandowski à trente minutes de la fin du match, les Autrichiens passent devant à la 66e avec Christoph Baumgartner, puis enfoncent le clou à la 78e grâce à Marko Arnautović sur penalty[73],[74].

    Le soir même, la France domine des Pays-Bas solides défensivement dans un match très ouvert. Affaiblis et désorganisés par l'absence de Kylian Mbappé blessé au nez au match précédent, les Bleus ne parviennent cependant pas à concrétiser leurs occasions, notamment celles d'Antoine Griezmann et d'Adrien Rabiot. Le match est également marqué, à la 69e minute, par le but de Xavi Simons finalement refusé pour hors-jeu en raison de la position de Denzel Dumfries qui empêche le gardien français Mike Maignan de plonger. Cette décision arbitrale est relativement critiquée, notamment par le sélectionneur néerlandais Ronald Koeman. Ce résultat nul et vierge, le premier de la compétition, a comme double conséquence de ne pas assurer la qualification aux Français (ce qui aurait été le cas avec une victoire) mais également d'éliminer définitivement la Pologne, la première nation de la compétition dans cette situation[75],[76],[77],[78],[79].

    3e journée

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    Match 31 Pays-Bas 2 - 3 Autriche Olympiastadion, Berlin

    18 h 0 CEST
    (Passe décisive Simons) Gakpo But inscrit après 47 minutes 47e
    (Passe décisive Weghorst) Depay But inscrit après 75 minutes 75e
    (0 - 1) But inscrit après 6 minutes 6e (csc) Malen (Passe décisive Prass)
    But inscrit après 59 minutes 59e Schmid (Passe décisive Grillitsch)
    But inscrit après 80 minutes 80e Sabitzer (Passe décisive Baumgartner)
    Spectateurs : 68 363
    Arbitrage : Ivan Kružliak
    Arbitre vidéo : Marco Fritz
    Rapport Averti après 32 minutes 32e Posch
    Averti après 33 minutes 33e Wimmer
    Averti après 90+4 minutes 90+4e Querfeld

    Match 32 France 1 - 1 Pologne BVB Stadion Dortmund, Dortmund

    18 h 0 CEST
    Mbappé But inscrit après 56 minutes 56e (pen.) (0 - 0) But inscrit après 79 minutes 79e (pen.) Lewandowski Spectateurs : 59 728
    Arbitrage : Marco Guida
    Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
    Rabiot Averti après 43 minutes 43e Rapport Averti après 24 minutes 24e Zalewski
    Averti après 89 minutes 89e Dawidowicz
    Averti après 90+2 minutes 90+2e Świderski

    Après avoir été à égalité à deux reprises, l'Autriche, qui pouvait se contenter d'un nul pour assurer sa qualification, s'impose au bout du suspens face aux Pays-Bas : les Autrichiens prennent d'abord les devants tôt dans le match grâce à un but contre son camp de l'attaquant Donyell Malen, et le reste de la première mi-temps est accroché. Au retour des vestiaires, les Oranje reviennent à égalité grâce à Cody Gakpo d'une frappe enroulée à la 47e, puis, à la 59e, Romano Schmid est crédité du but qui permet aux Autrichiens de repasser devant, bien que dévié par Stefan de Vrij dans sa propre cage. Un quart d'heure après, Memphis Depay égalise à nouveau à la 75e et cinq minutes plus tard, c'est Marcel Sabitzer qui crucifie finalement les Pays-Bas et permet à l'Autriche d'empocher les trois points. Au terme de ce match à rebondissement, les Autrichiens profitent de la contre-performance des Français et passent premiers du groupe, ils affronteront la Turquie dans le cadre du deuxième huitième de finale de l'Euro de leur histoire. Les Néerlandais, eux, font partie des quatre meilleurs troisièmes et affronteront la Roumanie[80],[81],[82].

    Cette troisième journée voit aussi la France, qualifiée lors de la journée journée précédente, affronter des Polonais déjà éliminés mais combatifs. Après avoir butté à plusieurs reprises sur le gardien polonais Łukasz Skorupski, Kylian Mbappé ouvre le score à la 56e minute grâce à un penalty obtenu après une faute sur Ousmane Dembélé. Les Polonais reviennent ensuite à égalité grâce à Robert Lewandowski à la 79e minute sur un autre penalty tiré en deux fois, après un premier arrêt illicite de Mike Maignan dont les pieds n'étaient plus sur la ligne. Tenus en échec, le score en reste là, les Français finissent donc deuxième du groupe et manquent la première place en ne s'imposant pas au terme d'une nouvelle performance inquiétante. Ils affronteront la Belgique en huitièmes de finale et rejoignent la partie de tableau où sont déjà présents plusieurs favoris de la compétition : le Portugal, l’Allemagne et l’Espagne[83],[84],[85].

    Groupe E
    Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
    1 Roumanie 4 3 1 1 1 4 3 +1
    2 Belgique 4 3 1 1 1 2 1 +1
    3 Slovaquie 4 3 1 1 1 3 3 0
    4 Ukraine 4 3 1 1 1 2 4 -2
    • Qualifié pour les huitièmes de finale
    • Qualifié au titre des meilleurs troisièmes

    1re journée

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    Match 9 Belgique 0 - 1 Slovaquie Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main

    18 h 0 CEST
    (0 - 1) But inscrit après 7 minutes 7e Schranz (Passe décisive Kucka) Spectateurs : 45 181
    Arbitrage : Halil Umut Meler (en)
    Arbitre vidéo : Bastian Dankert (en)
    Mangala Averti après 30 minutes 30e
    Tielemans Averti après 76 minutes 76e
    Lukebakio Averti après 85 minutes 85e
    Rapport Averti après 41 minutes 41e Schranz

    Match 10 Roumanie 3 - 0 Ukraine Munich Football Arena, Munich

    15 h 0 CEST
    (Passe décisive Man) Stanciu But inscrit après 29 minutes 29e
    R. Marin But inscrit après 53 minutes 53e
    (Passe décisive Man) Drăguș But inscrit après 57 minutes 57e
    (1 - 0) Spectateurs : 61 591
    Arbitrage : Glenn Nyberg (en)
    Arbitre vidéo : Rob Dieperink
    R. Marin Averti après 79 minutes 79e Rapport Averti après 67 minutes 67e Konoplia

    À Munich, la sélection roumaine commence fort sa compétition et inflige une nette correction à l'Ukraine, qui avait pourtant bien commencé son match : la Zbirna domine la première demi-heure de jeu, jusqu'à l'ouverture du score surprise du milieu offensif roumain Nicolae Stanciu. Au retour des vestiaires, la Roumanie scelle définitivement sa victoire par deux buts en l'espace de quatre minutes (Răzvan Marin à la 53e puis Denis Drăguș à la 57e) et les Ukrainiens, impuissants, ne reviennent jamais au score[86],[87].

    Après la victoire des Roumains, les Slovaques surprennent les outsiders belges à Francfort, un peu plus tard dans la journée : Ivan Schranz ouvre le score tôt dans le match, profitant d'une erreur de Jérémy Doku. Les quart-de-finalistes de l'édition précédente ne parviennent pas à revenir dans le match et l'avant-centre Romelu Lukaku inscrit même deux buts refusés (le premier pour hors-jeu à la 56e, le second pour une faute de main de Loïs Openda à la 86e)[88],[89],[90].

    2e journée

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    Match 21 Slovaquie 1 - 2 Ukraine Düsseldorf Arena, Düsseldorf

    15 h 0 CEST
    (Passe décisive Haraslín) Schranz But inscrit après 17 minutes 17e (1 - 0) But inscrit après 54 minutes 54e Chaparenko (Passe décisive Zintchenko)
    But inscrit après 80 minutes 80e Iaremtchouk (Passe décisive Chaparenko)
    Spectateurs : 43 910
    Arbitrage : Michael Oliver
    Arbitre vidéo : Bastian Dankert (en)
    Rapport Averti après 84 minutes 84e Iaremtchouk

    Match 22 Belgique 2 - 0 Roumanie Stade de Cologne, Cologne

    21 h 0 CEST
    (Passe décisive Lukaku) Tielemans But inscrit après 2 minutes 2e
    (Passe décisive Casteels) De Bruyne But inscrit après 80 minutes 80e
    (1 - 0) Spectateurs : 42 535
    Arbitrage : Szymon Marciniak
    Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski (de)
    Lukebakio Averti après 35 minutes 35e Rapport Averti après 60 minutes 60e Bancu
    Averti après 65 minutes 65e M. Marin

    Corrigés 3-0 lors de la première journée, les Ukrainiens parviennent cette fois à se relancer face aux Slovaques : malgré la domination des Sokoli qui permet l'ouverture du score d'Ivan Schranz d'une tête piquée en première mi-temps, la Zbirna, libérée, prend ensuite l'ascendant, et au terme de plusieurs occasions, elle parvient logiquement à renverser le match lors du second acte grâce à Mykola Chaparenko d'abord, puis à Roman Iaremtchouk ensuite. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky salue la victoire[91],[92],[93],[94].

    À Cologne, les Belges se relancent face à la Roumanie : après l'ouverture du score de Youri Tielemans dès la première offensive, les Roumains tentent à plusieurs reprises de revenir dans le match, sans succès. Les Diables Rouges dominent globalement le match (Romelu Lukaku se voit d'ailleurs refuser un troisième but dans la compétition) et les Belges parviennent à faire le break à la 80e minute grâce à Kévin De Bruyne, qui ouvre son compteur. À l'issue des deux matchs de ce groupe, les quatre équipes sont à trois points, le classement reste donc totalement ouvert avant la troisième et dernière journée[95],[96].

    3e journée

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    Match 33 Slovaquie 1 - 1 Roumanie Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main

    18 h 0 CEST
    (Passe décisive Kucka) Duda But inscrit après 24 minutes 24e (1 - 1) But inscrit après 37 minutes 37e (pen.) R. Marin Spectateurs : 54 000
    Arbitrage : Daniel Siebert
    Arbitre vidéo : Bastian Dankert
    Duda Averti après 90+1 minutes 90+1e Rapport Averti après 45+1 minutes 45+1e Burcă
    Averti après 45+4 minutes 45+4e Bancu
    Averti après 88 minutes 88e Pușcaș

    Match 34 Ukraine 0 - 0 Belgique Stuttgart Arena, Stuttgart

    18 h 0 CEST
    (0 - 0) Spectateurs : 54 000
    Arbitrage : Anthony Taylor
    Arbitre vidéo : Stuart Attwell
    Dovbyk Averti après 69 minutes 69e Rapport Averti après 43 minutes 43e Faes

    Les Slovaques et les Roumains font match nul à Francfort, avec d'abord l'ouverture du score d'Ondrej Duda à la 24e minute puis l'égalisation de Răzvan Marin à la 37e minute, sur un penalty obtenu par Ianis Hagi. Ce résultat nul arrange les deux nations (le point gagné les qualifie toutes les deux pour les huitièmes de finale), au point que des rumeurs de « match arrangé » émergent après le match. Ces rumeurs sont immédiatement démenties par le sélectionneur roumain Edward Iordănescu[97],[98],[99].

    Dans le même temps, Ukrainiens et Belges font également match nul mais sur un score vierge, au terme d'un match soporifique assez fermé. Les Belges ne parviennent pas à trouver la faille malgré plusieurs tentatives de Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne et Jérémy Doku. Ils finissent donc deuxième du groupe et affronteront la France en huitième de finale, tandis que l'Ukraine, dernière, est définitivement éliminée[100],[101].

    C'est la première fois dans l'histoire de l'Euro que toutes les équipes d'un groupe terminent à égalité de points. Ce précédent est arrivé seulement 7 fois dans les phases finales d'une compétition internationale. Une fois en Coupe d'Asie (1972), une fois en Coupe du Monde (1994), deux fois à la CAN (1996 et 2000) et trois fois en Gold Cup (2000, 2002 et 2003)

    Groupe F
    Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
    1 Portugal 6 3 2 0 1 5 3 +2
    2 Turquie 6 3 2 0 1 5 5 0
    3 Géorgie 4 3 1 1 1 4 4 0
    4 Tchéquie 1 3 0 1 2 3 5 -2
    • Qualifié pour les huitièmes de finale
    • Qualifié au titre des meilleurs troisièmes

    1re journée

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    Match 11 Turquie 3 - 1 Géorgie BVB Stadion Dortmund, Dortmund

    18 h 0 CEST
    Müldür But inscrit après 25 minutes 25e
    (Passe décisive Ayhan) Güler But inscrit après 65 minutes 65e
    Aktürkoğlu But inscrit après 90+7 minutes 90+7e
    (1 - 1) But inscrit après 32 minutes 32e Mikautadze (Passe décisive Kochorashvili) Spectateurs : 59 127
    Arbitrage : Facundo Tello
    Arbitre vidéo : Alejandro Hernández Hernández (en)
    Bardakcı Averti après 35 minutes 35e
    Çalhanoğlu Averti après 89 minutes 89e
    Rapport Averti après 55 minutes 55e Kvirkvelia

    Match 12 Portugal 2 - 1 Tchéquie Stade de Leipzig, Leipzig

    21 h 0 CEST
    Hranáč Inscrit contre son camp après 69 minutes 69e (csc)
    Conceição But inscrit après 90+2 minutes 90+2e
    (0 - 0) But inscrit après 62 minutes 62e Provod (Passe décisive Coufal) Spectateurs : 38 421
    Arbitrage : Marco Guida (en)
    Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
    Leão Averti après 39 minutes 39e
    Conceição Averti après 90+3 minutes 90+3e
    Rapport Averti après 57 minutes 57e Schick

    À Dortmund, la Turquie bat son voisin géorgien sous des pluies diluviennes dans un match rythmé et débridé. L'ouverture du score turque est l'œuvre du défenseur Mert Müldür, qui offre une puissante volée de l'extérieur de la surface, but déjà qualifié de l'un des plus beaux de la compétition. Georges Mikautadze égalise quelques minutes plus tard pour la Géorgie, puis l'offensif du Real Madrid Arda Güler permet aux Turcs de repasser devant peu après l'heure de jeu, avec une frappe des 20 mètres enroulée en lucarne également vantée par les médias. C'est finalement l'ailier Kerem Aktürkoğlu qui entérine la victoire des siens à la dernière seconde du match et permet à la Turquie de prendre la tête du groupe. Cette victoire des Turcs constitue déjà une meilleure performance que celle de l'édition précédente où ils n'avaient pas gagné un seul match lors de la phase de groupes. Les Géorgiens, quant à eux, ont souvent manqué de réalisme et de réussite à la finition, malgré la bonne performance de Mikautadze[102],[103].

    Quelques heures plus tard à Leipzig, à nouveau partiellement sous la pluie, le Portugal, l'un des favoris de la compétition, se fait peur face à la Tchéquie : alors que les Portugais dominent sans parvenir à concrétiser, c'est le Tchèque Lukáš Provod qui ouvre le score à l'heure de jeu. L'espoir est cependant assez bref puisque 7 minutes plus tard une erreur du défenseur Robin Hranáč permet aux Portugais de revenir à un but partout. Dans les derniers instants du match, l'ailier Francisco Conceição libère son équipe et arrache une victoire aux forceps avec un but à bout portant. Ce match marque également quelques records : Cristiano Ronaldo devient le premier joueur à prendre part à six éditions de l'Euro et Pepe, à 41 ans, est le joueur le plus âgé de la compétition[104].

    2e journée

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    Match 23 Turquie 0 - 3 Portugal BVB Stadion Dortmund, Dortmund

    18 h 0 CEST
    (0 - 2) But inscrit après 21 minutes 21e Silva
    But inscrit après 28 minutes 28e (csc) Akaydin
    But inscrit après 56 minutes 56e Fernandes (Passe décisive Ronaldo)
    Spectateurs : 61 047
    Arbitrage : Felix Zwayer
    Arbitre vidéo : Bastian Dankert (en)
    Bardakcı Averti après 25 minutes 25e
    Akaydin Averti après 42 minutes 42e
    Çelik Averti après 42 minutes 42e
    Rapport Averti après 39 minutes 39e Leão
    Averti après 45 minutes 45e Palhinha

    Match 24 Géorgie 1 - 1 Tchéquie Volksparkstadion, Hambourg

    15 h 0 CEST
    Mikautadze But inscrit après 45+4 minutes 45+4e (pen.) (1 - 0) But inscrit après 59 minutes 59e Schick (Passe décisive Lingr) Spectateurs : 46 524
    Arbitrage : Daniel Siebert
    Arbitre vidéo : Marco Fritz (en)
    Kashia Averti après 36 minutes 36e
    Gvelesiani (en) Averti après 82 minutes 82e
    Mekvabishvili Averti après 83 minutes 83e
    Kochorashvili Averti après 90+5 minutes 90+5e
    Rapport Averti après 18 minutes 18e Coufal
    Averti après 40 minutes 40e Provod
    Averti après 47 minutes 47e Jurásek
    Averti après 53 minutes 53e Holeš
    Averti après 81 minutes 81e Souček

    Lors de cette deuxième journée, les Portugais parviennent sans difficulté à battre des Turcs qui ne les ont jamais inquiétés. La Seleção prend rapidement les choses en main avec Bernardo Silva d'abord (21e minute) puis obtient une deuxième longueur d'avance grâce à un but contre son camp gag de l'arrière central Samet Akaydin quelques minutes plus tard, qui ne se comprend pas avec son gardien Altay Bayındır à qui il voulait transmettre une passe en retrait mal dosée. À l'heure de jeu, Bruno Fernandes conclut grâce à une passe décisive de Cristiano Ronaldo et assure au Portugal de finir premier du groupe[105],[106].

    Plus tôt dans la journée, la Géorgie et la Tchéquie, tous les deux derniers du groupe, se neutralisent à Hambourg. Georges Mikautadze ouvre d'abord la marque par surprise dans le temps additionnel de la première mi-temps et les Tchèques égalisent un quart d'heure après le retour des vestiaires. Les deux équipes restent en vie et peuvent toujours espérer se qualifier pour les huitièmes de finale[107],[108],[109].

    3e journée

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    Match 35 Géorgie 2 - 0 Portugal Arena AufSchalke, Gelsenkirchen

    21 h 0 CEST
    (Passe décisive Mikautadze) Kvaratskhelia But inscrit après 2 minutes 2e
    Mikautadze But inscrit après 57 minutes 57e (pen.)
    (1 - 0) Spectateurs : 49 616
    Arbitrage : Sandro Schärer
    Arbitre vidéo : Fedayi San
    Mekvabishvili Averti après 85 minutes 85e Rapport Averti après 28 minutes 28e Ronaldo
    Averti après 44 minutes 44e Neto
    Averti après 53 minutes 53e Neves

    Match 36 Tchéquie 1 - 2 Turquie Volksparkstadion, Hambourg

    21 h 0 CEST
    Souček But inscrit après 66 minutes 66e (0 - 0) But inscrit après 51 minutes 51e Çalhanoğlu (Passe décisive Yüksek)
    But inscrit après 90+4 minutes 90+4e Tosun (Passe décisive Kökçü)
    Spectateurs : 47 683
    Arbitrage : István Kovács
    Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski
    Barák Carton jaune Carton jauneCarton rouge 11e, 20e
    Schick Averti après 34 minutes 34e
    Jaroš Averti après 84 minutes 84e
    Červ Averti après 85 minutes 85e
    Krejčí Averti après 90+1 minutes 90+1e
    Chorý Carton rouge 90+8e
    Souček Averti après 90+8 minutes 90+8e
    Rapport Averti après 31 minutes 31e Özcan
    Averti après 37 minutes 37e Yıldız
    Averti après 49 minutes 49e Yüksek
    Averti après 64 minutes 64e Günok
    Averti après 66 minutes 66e Çalhanoğlu
    Averti après 68 minutes 68e Çakır
    Averti après 80 minutes 80e Müldür
    Averti après 85 minutes 85e Akaydin
    Averti après 90+5 minutes 90+5e Ayhan
    Averti après 90+5 minutes 90+5e Kökçü
    Averti après 90+8 minutes 90+8e Güler

    La Géorgie crée la surprise en battant un Portugal déjà qualifié qui aligne une équipe remaniée avec huit changements par rapport à l'équipe type. Les Géorgiens ouvrent d'abord le score très tôt dans le match, grâce à Khvicha Kvaratskhelia à la 2e minute sur une erreur de relance d'António Silva. Les Portugais essuient ensuite un potentiel penalty non sifflé sur Cristiano Ronaldo, puis, un peu avant l'heure de jeu, les Géorgiens doublent la mise avec un penalty transformé par Georges Mikautadze à la suite d'une nouvelle faute d'António Silva. Le Portugal, premier du groupe malgré la défaite, affrontera la Slovénie, tandis que la Géorgie se qualifie via la troisième place et affrontera l'Espagne[110],[111],[112]. Sur la base du classement mondial masculin de la FIFA, cette victoire de la Géorgie constitue la plus grande surprise de l'histoire du Championnat d'Europe, 68 places séparant le Portugal (6e) de la Géorgie (74e), battant ainsi le précédent record du où la Slovaquie avait battu la Belgique dans le Groupe E[réf. nécessaire].

    Dans l'autre match, la Turquie et la Tchéquie doivent tous deux s'imposer : les Turcs pour assurer la deuxième place du groupe, les Tchèques pour éviter l'élimination. Après une vingtaine de minutes de jeu, les Tchèques se retrouvent à dix après l'expulsion d'Antonín Barák. Les Turcs font la différence au retour des vestiaires grâce à leur capitaine Hakan Çalhanoğlu. Un quart d'heure plus tard, Tomáš Souček égalise en profitant d'une erreur du gardien turc Mert Günok et relance le suspens. C'est finalement Cenk Tosun qui arrache la victoire à la fin du match. Les Tchèques terminent cette phase de groupes derniers, donc éliminés ; les Turcs, eux qualifiés en tant que deuxième du groupe, affronteront l'Autriche en huitième de finale. Le match bat par ailleurs le record du Championnat d'Europe du plus grand nombre d'avertissements en un seul match (18 cartons jaunes et 2 cartons rouges). Antonín Barák signe également un record individuel en étant expulsé après seulement 20 minutes de jeu[113],[112],[114].

    Meilleurs troisièmes

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    Quatre équipes classées troisièmes de leur poule sont repêchées pour compléter le tableau des huitièmes de finale. Pour désigner les 4 meilleurs troisièmes (parmi les 6 au total), un classement est effectué en comparant les résultats dans leur groupe respectif de chacune des équipes[115] :

    Règles de départage :

    1. Plus grand nombre de points obtenus ;
    2. Meilleure différence de buts ;
    3. Plus grand nombre de buts marqués ;
    4. Plus petit nombre de points disciplinaires. Barème : deux cartons jaunes dans le même match ou un carton rouge direct donnent -3 points, et un carton jaune donne -1 point ;
    5. Position dans le classement général des éliminatoires.
    Classement
    Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
    1 Pays-Bas (Grp. D) 4 3 1 1 1 4 4 0
    2 Géorgie (Grp. F) 4 3 1 1 1 4 4 0
    3 Slovaquie (Grp. E) 4 3 1 1 1 3 3 0
    4 Slovénie (Grp. C) 3 3 0 3 0 2 2 0
    5 Hongrie (Grp. A) 3 3 1 0 2 2 5 -3
    6 Croatie (Grp. B) 2 3 0 2 1 3 6 -3

    Appariements en huitièmes de finale

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    Puisque quatre des six groupes placent une troisième équipe dans le tableau final, les différentes combinaisons formées par les groupes de provenance des équipes qualifiées servent à les répartir contre les premiers des groupes B, C, E et F (voir tableau final ci-dessus), comme suit[116] :


    Appariements des huitièmes de finale en fonction des groupes d'origine des repêchés du premier tour
    Groupes d'origine
    des meilleurs 3e
    Adversaires de
    [1B] Espagne [1C] Angleterre [1E] Roumanie [1F] Portugal
    A B C D [3A] Hongrie [3D] Pays-Bas [3B] Croatie [3C] Slovénie
    A B C E [3A] Hongrie [3E] Slovaquie [3B] Croatie [3C] Slovénie
    A B C F [3A] Hongrie [3F] Géorgie [3B] Croatie [3C] Slovénie
    A B D E [3D] Pays-Bas [3E] Slovaquie [3A] Hongrie [3B] Croatie
    A B D F [3D] Pays-Bas [3F] Géorgie [3A] Hongrie [3B] Croatie
    A B E F [3E] Slovaquie [3F] Géorgie [3B] Croatie [3A] Hongrie
    A C D E [3E] Slovaquie [3D] Pays-Bas [3C] Slovénie [3A] Hongrie
    A C D F [3F] Géorgie [3D] Pays-Bas [3C] Slovénie [3A] Hongrie
    A C E F [3E] Slovaquie [3F] Géorgie [3C] Slovénie [3A] Hongrie
    A D E F [3E] Slovaquie [3F] Géorgie [3D] Pays-Bas [3A] Hongrie
    B C D E [3E] Slovaquie [3D] Pays-Bas [3B] Croatie [3C] Slovénie
    B C D F [3F] Géorgie [3D] Pays-Bas [3C] Slovénie [3B] Croatie
    B C E F [3F] Géorgie [3E] Slovaquie [3C] Slovénie [3B] Croatie
    B D E F [3F] Géorgie [3E] Slovaquie [3D] Pays-Bas [3B]