Coupe du monde de football 2022
Mondial 2022
Sport | Football |
---|---|
Organisateur(s) | FIFA |
Éditions | 22e |
Lieu(x) | Qatar |
Date |
du au |
Participants |
32 équipes 210 en phases qualificatives |
Matchs joués | 64 rencontres |
Site(s) | 8 stades |
Site web officiel | Site officiel |
Tenant du titre | France (2) |
---|---|
Vainqueur | Argentine (3) |
Finaliste | France |
Troisième | Croatie |
Buts | 172 (2,69 par match) |
Meilleur joueur | Lionel Messi |
Meilleur(s) buteur(s) | Kylian Mbappé (8 buts) |
La Coupe du monde de football 2022 est la 22e édition de ce tournoi quadriennal. Organisée par la FIFA, elle se déroule au Qatar du au , jour de la fête nationale. Le tournoi n’est pas organisé lors des mois habituels, juin et juillet, en raison du climat et des trop fortes chaleurs régnant dans le pays organisateur à cette période. C'est le septième et dernier Mondial comptant 32 participants (depuis 1998). Il est remporté le 18 décembre par l'Argentine qui s'impose en finale aux tirs au but (3-3 après prolongation) face à la France. L'Albiceleste gagne ainsi sa troisième Coupe du monde après 1978 et 1986.
Cette coupe du monde fait l'objet d'un certain nombre de controverses. Son attribution au Qatar est contestée en raison de soupçons de corruptions à la FIFA. Dépourvu d'infrastructures sportives adaptées, l'État qatari doit engager de grands travaux de construction qui soulèvent de fortes critiques. Plus de 37 ouvriers étrangers trouvent la mort sur les chantiers du Mondial 2022 selon les sources gouvernementales, un chiffre que de nombreuses organisations et journalistes estiment fortement sous-évalué avec un nombre allant jusqu'à 6 500 morts[1].
Seule des trente-deux sélections nationales masculines qualifiées à faire sa première apparition dans la Coupe du monde, le Qatar (qui était qualifié d'office en tant que pays hôte) est éliminé au premier tour après avoir perdu ses trois rencontres. Championne d'Europe en titre, l'Italie est absente après son élimination en barrages face à la Macédoine du Nord. L'invasion de l'Ukraine par le pays en entraîne l'exclusion de la Russie alors engagée dans ces mêmes barrages.
Le premier tour de la phase finale de la compétition est marqué par les qualifications du Japon aux dépens de l'Allemagne, et du Maroc, premier d'un groupe qui voit la Belgique (troisième en 2018) quitter prématurément le tournoi. Plusieurs victoires de prestige sont à signaler : l'Arabie saoudite sur l'Argentine (2-1), la Tunisie face à la France (1-0) et le Cameroun contre le Brésil (1-0), toutes trois ne permettant cependant pas à ces équipes de se qualifier pour les huitièmes de finale.
Finaliste de la précédente édition, la Croatie passe les huitièmes de finale aux tirs au but contre le Japon avant d'éliminer le Brésil de la même manière en quart de finale. Guidée par Lionel Messi, l'Argentine domine l'Australie (2-1) en huitièmes puis, au tour suivant, résiste à une égalisation de dernière minute des Pays-Bas (2-2 à la fin du temps règlementaire) en sortant vainqueur de la séance de tirs au but. Dans l'autre partie du tableau, la France (tenante du titre) atteint le dernier carré après une large victoire sur la Pologne (3-1) et un succès difficile contre l'Angleterre (2-1). Elle y est opposée au Maroc qui, après avoir éliminé l'Espagne aux tirs au but, puis le Portugal au tour suivant (1-0), devient la première équipe africaine à atteindre les demi-finales d'une Coupe du monde. L'Argentine bat la Croatie 3-0 et la France la rejoint en finale en prenant le meilleur sur le Maroc 2-0.
En finale, l'Argentine, dominatrice, prend un avantage de deux buts en première mi-temps et semble avoir le match bien en main, lorsqu'à dix minutes de la fin du temps règlementaire, Kylian Mbappé marque deux buts en quatre-vingt-dix-sept secondes pour ramener la France à égalité. La rencontre s'emballe et s'équilibre, chaque équipe ayant l'occasion de faire la différence. En deuxième période de prolongation, l'Argentine reprend l'avantage par Lionel Messi, mais la France égalise à nouveau sur un penalty de son attaquant parisien. Le score final est de 3 à 3, et pour la troisième fois de l'histoire, une Coupe du monde se joue aux tirs au but. L'Argentine fait un sans-faute au cours de la séance (4-2) et remporte son troisième titre mondial. Lionel Messi, auteur de deux des trois buts argentins, est le capitaine qui soulève le trophée. Il gagne aussi le Ballon d'Or du meilleur joueur du tournoi, tandis que ses coéquipiers Enzo Fernandez et Emiliano Martínez sont également distingués (respectivement meilleur jeune et meilleur gardien de but). Kylian Mbappé, auteur d'un triplé rarissime en finale, remporte le Soulier d'Or du meilleur buteur (8 buts).
Préparation de l'événement
[modifier | modifier le code]Désignation du pays organisateur
[modifier | modifier le code]Fédérations candidates | 1er tour | 2e tour | 3e tour | 4e tour |
---|---|---|---|---|
Qatar | 11 | 10 | 11 | 14 |
États-Unis | 3 | 5 | 6 | 8 |
Corée du Sud | 4 | 5 | 5 | - |
Japon | 3 | 2 | - | - |
Australie | 1 | - | - | - |
Total des votes | 22 | 22 | 22 | 22 |
Cinq pays sont candidats pour l'organisation de la Coupe du monde 2022 : l'Australie, le Japon, le Qatar, la Corée du Sud et les États-Unis.
Le Qatar est officiellement désigné comme pays hôte le . En choisissant ce petit pays du Moyen-Orient, la FIFA continue à diversifier la géographie des pays organisateurs, après avoir opté pour l'Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud), l'Europe en 2006 (Allemagne), l'Afrique en 2010 (Afrique du Sud), l'Amérique du Sud en 2014 (Brésil), puis à nouveau l'Europe et l'Asie en 2018 (Russie)[2].
État pétrolier, mais surtout premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, l'émirat mise tout sur sa puissance financière et son positionnement géographique, au centre d'un marché télévisuel qu'il estime à près de 3,2 milliards de téléspectateurs.
Suspicion de corruption
[modifier | modifier le code]Une enquête est ouverte par la FIFA sur les conditions d'attribution des Mondiaux 2018 en Russie et 2022 au Qatar à la suite des accusations de corruption des membres de la Fédération qui ont voté le pour le Qatar et la Russie[3]. Le , au lendemain de l'attribution de la compétition au Qatar, des accusations de corruption sont lancées par le Sunday Times puis par la BBC. The Sun fait sa une en affichant « Truqué ! », The Times écrit quant à lui que « le système de désignation des pays hôtes de la Coupe du monde est atrocement corrompu. »
En , le président de la CONCACAF (du football aux Amériques), Jack Warner, ainsi que le président de l'AFC (du football en Asie), le Qatarien Mohammed Bin Hammam, sont arrêtés à la suite des déclarations à la justice américaine de Chuck Blazer, secrétaire général de la CONCACAF. Warner est accusé d'avoir organisé, à la demande de Bin Hammam, une réunion avec les autres membres de la CONCACAF, au cours de laquelle Bin Hammam aurait donné 40 000 dollars en l'échange de leur voix lors de l'élection du futur président de la FIFA. C'est à la suite de cette affaire que le FBI va enquêter sur les affaires de corruption à la FIFA et donc sur l'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde 2022[4].
Ce choix du Qatar est vivement critiqué, notamment par le président américain Barack Obama, indiquant qu'il s'agit selon lui d'une « mauvaise décision »[5]. L'État du Qatar est aussi le pays organisateur le moins peuplé à ce jour, après l'Uruguay en 1930[6]. De plus, il n'a jamais participé à une Coupe du monde de football et est classé 101e au classement FIFA de . Bien qu'ayant vocation à être démontés à la fin de la compétition et remontés dans des pays en développement, les stades sont aussi sujet à controverse à cause de leur impact environnemental. Ils seront en effet totalement fermés et climatisés, la température moyenne au Qatar pouvant atteindre les 50 °C en été. Les critiques de corruption justifiant le choix qatarien se répandent dans la presse dès 2010[7]. L'Américaine Pheadra Almajid, qui était attachée de presse du comité de candidature qatarien, affirme que le président du comité qatari a versé à trois membres africains du comité exécutif de la FIFA (chargé de l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde) 1,5 million de dollars chacun, en échange de leurs votes pour la candidature du Qatar, lors du congrès de la CAF en [4]. Ce congrès aurait de plus été financé, à hauteur de 1,8 million de dollars, par le comité de candidature qatarien, selon le rapport Garcia publié en 2014[4].
En , la polémique rebondit en France avec la publication dans le bi-hebdomadaire France Football d'une enquête intitulée « Qatargate »[8] reprenant les propos de Guido Tognoni comparant la FIFA à « une petite mafia »[9]. Le journaliste Éric Champel, qui a suivi l'affaire pour France Football, pointe les failles du système et déclare que « l'éthique a été plusieurs fois bafouée par le Qatar dans la façon dont il a obtenu la Coupe du Monde 2022 »[4]. En , dans une interview accordée à la télévision suisse, Sepp Blatter reconnaît que le fait d'avoir accordé au Qatar l'organisation du Mondial 2022 était une erreur en précisant que « c'était la volonté politique, aussi bien en France, qu'en Allemagne. […] De grandes entreprises françaises et allemandes interviennent au Qatar, vous savez[10]. »
En 2013, l'hebdomadaire France Football et le mensuel So Foot évoquent une réunion secrète à l'Élysée qui aurait été organisée le , soit une dizaine de jours avant le vote de la FIFA, entre Nicolas Sarkozy, alors président de la République, Tamim ben Hamad Al Thani, prince du Qatar, Michel Platini, président de l'UEFA, ainsi que Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital, alors propriétaire du Paris Saint-Germain[11]. Le cheikh Hamad Ben Jassem, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée, tout comme Sophie Dion, conseillère de Nicolas Sarkozy chargée des sports, font également partie des protagonistes de ce déjeuner selon la justice française[12]. Le journal France Football écrit :
« Au cours de cette réunion, il a tour à tour été question du rachat du Paris Saint-Germain par les Qatariens (devenu effectif en juin 2011)[13], d'une montée de leur actionnariat au sein du groupe Lagardère, de la création d'une chaîne de sport (la future BeIn Sports) pour concurrencer Canal+ — que Sarkozy voulait fragiliser —, le tout en échange d'une promesse : que Platini (président de l'UEFA) ne donne pas sa voix aux États-Unis, comme il l'avait envisagé, mais au Qatar[3]. »
Sepp Blatter, président du comité d'éthique sur les conditions d'attribution, déclare à l'hebdomadaire allemand Die Zeit :
« Des chefs de gouvernement européens ont conseillé à leurs membres qui pouvaient voter de se prononcer pour le Qatar, parce qu'ils étaient liés à ce pays par des intérêts économiques importants[14]. »
Il accuse en particulier le gouvernement français. Il évoque « un arrangement diplomatique » qui aurait dû aboutir à l'attribution des éditions 2018 et 2022 à la Russie et aux États-Unis. Selon lui, « l'interférence gouvernementale de [Nicolas] Sarkozy » aurait annulé cet arrangement. Nicolas Sarkozy a nié être intervenu dans ce processus[12].
Michel Platini démentira certaines informations, et en minimisera d'autres. On évoque également des tensions entre Sepp Blatter et Michel Platini, tous deux candidats probables au poste de président de la FIFA en 2015[15].
Fin 2013, le quotidien L'Équipe affirme que la FIFA pourrait retirer l'organisation du mondial au Qatar, pour la confier finalement aux États-Unis[16] sans refaire un nouveau vote, ce qui enfreindrait le règlement de la FIFA qui stipule que si un membre votant est corrompu, alors les attributions des deux coupes du monde 2018 et 2022 devront être remises en cause puisque les mêmes membres ont voté pour l'attribution des coupes du monde 2018 et 2022.
En , le Sunday Times précise être en possession de milliers d'emails et d'autres documents qui attestent des versements d'argent présumés effectués par le Qatarien Mohammed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la FIFA et radié à vie en 2012 pour corruption[17]. Ce que ce dernier dément, parlant lui de simples cadeaux tels que des montres de luxe.
Michael J. Garcia (en), ancien procureur fédéral américain nommé en à la tête de la chambre d'instruction de la Commission d'éthique de la FIFA, est chargé d'enquêter sur l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022. En , le juriste Hans-Joachim Eckert (de), président de la chambre de jugement de la Commission d'éthique, relève dans le rapport Garcia des « comportements douteux » mais pas de quoi remettre en cause le processus d'attribution du Mondial au Qatar. Garcia qui voulait voir son rapport publié dans son intégralité, dénonce une présentation « erronée et incomplète » de son enquête et fait appel. En , l'appel de Garcia est rejeté, il démissionne[18].
En , le Conseil de l'Europe demande à la FIFA la désignation d'un nouveau pays hôte pour la compétition[19].
En , le média mexicain Record estime que la FIFA pourrait retirer l'organisation du Mondial au Qatar en raison des répercussions potentielles de la crise diplomatique de entre l'émirat et ses voisins[20].
Dans le cadre de l'enquête menée par le Parquet national financier sur « des faits présumés de corruption active et passive de personne n’exerçant pas de fonction publique » à l'occasion de l'attribution de cette Coupe du monde, Michel Platini et Sophie Dion sont placés en garde à vue le [12] tandis que l'ancien secrétaire général de l’Élysée sous la présidence Sarkozy, Claude Guéant, est auditionné sous le statut de « suspect libre »[21].
Le format en question
[modifier | modifier le code]En 2018, la FIFA envisage la possibilité d'anticiper le passage du tournoi à 48 équipes prévu pour 2026 et de l'appliquer en 2022[22],[23]. Mais elle renonce à cette idée dès le printemps 2019 en raison de trop grandes difficultés à surmonter pour modifier et adapter une organisation initialement prévue pour accueillir 32 équipes et non 48[24].
Choix du logo
[modifier | modifier le code]Le logo officiel de la compétition est révélé par la FIFA le . Son design :
« incarne les valeurs d'un événement qui connecte et unit le monde entier, en plus de rassembler des éléments qui évoquent la culture arabe et le football. Les ondulations de l'emblème font allusion aux dunes des déserts de sable si caractéristiques du pays hôte, tandis que sa forme est à la fois celle du chiffre huit — comme le nombre d'enceintes qui accueilleront la compétition — et celle du symbole de l'infini, qui vient souligner les innombrables interconnexions qu'implique la compétition. Reprenant les contours du trophée de la Coupe du Monde, l’emblème de la compétition s’inspire en son sommet du foulard traditionnellement porté au Qatar[25]. »
— Communication officielle de la Fifa
Ballon officiel
[modifier | modifier le code]Le , Adidas et la FIFA dévoilent le ballon de la compétition qui se nomme Al Rihla[26]. D'après la FIFA, « Al Rihla, qui signifie « le voyage » en arabe, tire son inspiration de la culture, de l’architecture, des bateaux traditionnels et du drapeau du Qatar. Le dynamisme et la vivacité des couleurs sur fond perlé est à l’image du pays hôte de la Coupe du Monde et de la vitesse croissante du football ».
Le ballon est élaboré à partir d’encres et de colles à base d'eau, ce dernier est l'un des ballons les plus respectueux de l'environnement jamais conçu pour une Coupe du Monde[27].
Pour le carré final de la compétition, un nouveau ballon est utilisé et qui se nomme Al Hilm[28]. D'après la FIFA, « Al Hilm, qui signifie « le rêve » en arabe, proposant un design, où prédominent des teintes dorées et des motifs triangulaires, il s'inspire des étendues désertiques de la région de Doha, de la couleur du Trophée de la Coupe du Monde de la FIFA et du drapeau qatarien ».
Mascotte
[modifier | modifier le code]La mascotte officielle de la compétition est dévoilée le : il s'agit d'un keffieh (coiffe traditionnelle arabe) se nommant « La'eeb » (ce qui signifie « joueur super talentueux »)[29].
Musique officielle
[modifier | modifier le code]Le premier hymne officiel de la compétition est Hayya Hayya (Better Together), composée par Davido, chanteur nigérian, Aisha et Trinidad Cardona, chanteur R&B américain. Il a été dévoilé lors de la cérémonie du tirage au sort de la compétition. Un second est dévoilé en août 2022, Arhbo, interprété en duo par Gims et Ozuna.
Bénévoles
[modifier | modifier le code]Itinéraire des supporteurs
[modifier | modifier le code]Afin de pouvoir accueillir l'ensemble des supporters et touristes durant l'événement, le Qatar a conclu un accord avec la compagnie MSC Croisières pour disposer de trois paquebots sur le port de Doha. Avec le MSC Opera, le MSC Poesia et le MSC World Europa, plus gros paquebot d'Europe, le port a accueilli plus de 11 500 supporters[30].
Villes et stades
[modifier | modifier le code]Afin de lutter contre les températures extrêmes de la région, le Qatar développe un système novateur de climatisation dans les stades, lequel fait néanmoins l'objet de critiques quant à sa consommation énergétique[31].
Il construit six nouveaux stades et en modernise deux autres dans le cadre d'un budget d'investissement de quatre milliards de dollars[32].
La finale de la compétition aura lieu au stade de Lusail.
Le stade Al-Bayt est situé à Al-Khor, à cinquante kilomètres au nord de Doha. Il est doté d'une capacité totale de 45 330 places, dont 19 830 faisant partie d'un niveau supérieur modulaire et temporaire. Le stade Al-Janoub situé à Al Wakrah, dans le sud du Qatar, a une capacité totale de 45 120 places. Il contient au niveau supérieur, une tribune temporaire de 25 500 places. Le stade est entouré par de grands panneaux solaires et décoré d'art islamique.
Les stades Al-Wakrah et Al-Khor auraient été construits même si la Coupe du monde n'avait pas été attribuée au Qatar. Cependant, les tribunes temporaires des niveaux supérieurs, non prévues initialement, sont ajoutées afin d'accueillir davantage de spectateurs lors du tournoi. Les travaux du stade Al-Wakrah sont achevés en 2018[33].
La rénovation du stade international de Khalifa se termine en [34].
La distance maximum entre les stades est de 50 kilomètres[35].
Lusail | Doha | ||
Stade de Lusail[36] (nouveau stade) |
Stade 974 (stade éphémère) |
Stade international de Khalifa[37] (stade rénové) |
Stade Al-Thumama[38] (nouveau stade) |
Capacité : 88 966[39],[40],[41] | Capacité : 44 089[42],[43],[44],[note 1] | Capacité : 45 857[45],[46],[47] | Capacité : 44 400[48],[49],[50] |
« Présentation du stade en 360° » | « Présentation du stade en 360° » | « Présentation du stade en 360° » | « Présentation du stade en 360° » |
Al-Khor | Al-Rayyan | Al-Wakrah | |
Stade Al-Bayt[51] (nouveau stade) |
Stade Ahmad-ben-Ali[52] (stade rénové) |
Stade Education City[53] (nouveau stade) |
Stade Al-Janoub[54] (nouveau stade) |
Capacité : 68 895[55],[56],[57] | Capacité : 45 032[58],[59],[60],[note 2] | Capacité : 44 667[61],[62],[63] | Capacité : 44 325[64],[65],[66],[note 3] |
« Présentation du stade en 360° » | « Présentation du stade en 360° » | « Présentation du stade en 360° » | « Présentation du stade en 360° » |
Villes hôtes | Aire urbaine de Doha |
Acteurs de la Coupe du monde
[modifier | modifier le code]Équipes qualifiées
[modifier | modifier le code]Carte | Europe (UEFA) 13 places |
Amérique du Sud (CONMEBOL) 4 places[a] |
Afrique (CAF) 5 places |
Allemagne : 20e phase finale Angleterre : 16e phase finale Espagne : 16e phase finale France T : 16e phase finale Belgique : 14e phase finale Suisse : 12e phase finale Pays-Bas : 11e phase finale Pologne : 9e phase finale Portugal : 8e phase finale Croatie : 6e phase finale Danemark : 6e phase finale Pays de Galles : 2e phase finale |
Brésil : 22e phase finale Argentine : 18e phase finale Uruguay : 14e phase finale Équateur : 4e phase finale |
Cameroun : 8e phase finale Maroc : 6e phase finale Tunisie : 6e phase finale Ghana : 4e phase finale Sénégal : 3e phase finale | |
Océanie (OFC) 0 places[c] |
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF) 4 places[d] |
Asie (AFC) 6 places[e] (dont une au pays hôte) | |
Mexique : 17e phase finale États-Unis : 11e phase finale Costa Rica : 6e phase finale Canada : 2e phase finale |
Corée du Sud : 11e phase finale Japon : 7e phase finale Arabie saoudite : 6e phase finale Australie : 6e phase finale Iran : 6e phase finale Qatar PO : 1re phase finale |
Camp de base et d'entraînement
[modifier | modifier le code]Les camps de base seront utilisés par les 32 équipes nationales pour séjourner et s'entraîner avant et pendant la Coupe du monde. En , la FIFA a annoncé les hôtels et les sites d'entraînement de chaque équipe participante[67],[68]. Cette Coupe du monde est la plus compacte depuis l'édition inaugurale de 1930. En effet, 24 des 32 équipes se trouvent dans un rayon de 10 km les unes des autres et sont concentrées dans la région de Doha. C'est la première fois depuis 1930 que les joueurs n'ont pas eu besoin de prendre l'avion pour se rendre aux matches et qu'ils ont pu rester sur la même base d'entraînement pendant toute la durée du tournoi[69],[70],[71].
Arbitres
[modifier | modifier le code]Le , le comité des arbitres de la FIFA publie le choix des 36 arbitres, 69 arbitres assistants et 24 arbitres vidéo[72]. Pour la première fois dans l'histoire de la coupe du monde, le comité retient six femmes arbitres : Stéphanie Frappart (France), Yoshimi Yamashita (Japon) et Salima Mukansanga (Rwanda), comme arbitres de champ tant dis que Kathryn Nesbitt (de) (États-Unis), Neuza Ines Back (pt) (Brésil) et Karen Diaz Medina (de) (Mexique) sont nommées comme arbitres assistantes[73].
Le , Stéphanie Frappart devient la première femme arbitre en phase finale de Coupe du monde masculine[74], officiant en tant que 4e arbitre des rencontres entre le Mexique et la Pologne[75], puis entre le Portugal et le Ghana[76] et le , elle devient la première femme à officier en tant qu'arbitre principal. Elle est à cette occasion accompagnée par les arbitres assistantes Neuza Back et Karen Díaz Medina pour former le premier trio arbitral féminin de l’histoire dans un match de Coupe du monde masculine[f],[77],[78].
Confédération | Arbitres | Arbitres assistants | Arbitres vidéo |
---|---|---|---|
AFC | Abdulrahman Al-Jassim Chris Beath Alireza Faghani Ma Ning Mohammed Abdulla Yoshimi Yamashita |
Mohammadreza Abolfazli Taleb Al-Marri Mohamed Alhammadi Hasan Almahri Saoud Ahmed Almaqaleh Ashley Beecham Yi Cao Mohammadreza Mansouri Anton Shchetinin Xiang Shi |
Abdulla Al-Marri Muhammad Bin Jahari Shaun Evans |
CAF | Bakary Gassama Mustapha Ghorbal Victor Gomes Salima Mukansanga Maguette Ndiaye Janny Sikazwe |
Mahmoud Abouelregal Djibril Camara Gerson Dos Santos Abdelhak Etchiali Mokrane Gourari Arsenio Marengule Elvis Noupue Souru Phatsoane El Hadji Samba Zakhele Siwela |
Rédouane Jiyed Adil Zourak |
OFC | Matthew Conger | Tevita Makasini Mark Rule |
Aucun arbitre |
CONCACAF | Iván Barton Ismail Elfath Mario Escobar Said Martínez César Arturo Ramos |
Kyle Atkins Karen Diaz Medina Raymundo Helpys Miguel Hernández Walter López Juan Carlos Mora David Moran Alberto Morin Kathryn Nesbitt Corey Parker Caleb Wales Zachari Zeegelaar |
Drew Fischer Fernando Guerrero Armando Villarreal |
CONMEBOL | Raphael Claus Andrés Matonte Kevin Ortega Fernando Rapallini Wilton Sampaio Facundo Tello Jesús Valenzuela |
Neuza Back Juan Pablo Belatti Diego Bonfá Bruno Boschilia Ezequiel Brailovsky Gabriel Chade Rodrigo Figueiredo Tulio Moreno Michael Orue Bruno Pires Jesús Sánchez Danilo Simon Martín Soppi Nicolás Tarán Jorge Urrego |
Julio Bascuñán Nicolás Gallo Leodán González Juan Soto Mauro Vigliano |
UEFA | Stéphanie Frappart István Kovács Danny Makkelie Szymon Marciniak Antonio Mateu Lahoz Michael Oliver Daniele Orsato Daniel Siebert Anthony Taylor Clément Turpin Slavko Vinčić |
Mihai Artene Simon Bennett Gary Beswick Stuart Burt Ciro Carbone Pau Cebrian Nicolas Danos Jan de Vries Roberto Diaz Rafael Foltyn Alessandro Giallatini Cyril Gringore Tomaz Klanknic Andraz Kovacic Tomasz Listkiewicz Vasile Marinescu Adam Nunn Jan Seidel Pawel Sokolnicki Hessel Steegstra |
Jérôme Brisard Bastian Dankert Ricardo de Burgos Marco Fritz Alejandro Hernández Massimiliano Irrati Tomasz Kwiatkowski Juan Martínez Munuera Benoît Millot Paolo Valeri Pol van Boekel |
Assistance vidéo à l'arbitrage (VAR)
[modifier | modifier le code]L'assistance vidéo à l'arbitrage est couplée avec la technologie semi-automatique de détection des hors-jeu qui a été testée lors de précédentes compétitions tenues par la FIFA : Coupe Arabe en 2021 et Coupe du monde des clubs en février dernier[79],[80],[81].
Cette dernière est utilisée une seconde fois en Coupe du monde, après celle de 2018[82], elle permet :
- d'accorder 10 pénaltys sur faute litigieuse (Arabie Saoudite - Argentine, Ghana - Uruguay)
- de refuser 5 pénaltys sur faute litigieuse (Angleterre - Iran, Danemark - Tunisie)
- de refuser 8 buts en position de hors-jeu (Équateur - Qatar, France - Tunisie)
- d'accorder 4 buts (Espagne - Maroc)
- d'adresser un carton jaune
- d'adresser un carton rouge (Iran - Pays de Galles).
Joueurs
[modifier | modifier le code]Joueurs | Clubs |
---|---|
16 | Bayern Munich, Manchester City, FC Barcelone |
15 | Al-Sadd SC |
14 | Manchester United |
Le nombre de joueurs sélectionnés est limité à 26. Cependant, la FIFA a imposé aux sélectionneurs de dévoiler une première liste de 55 joueurs avant le 21 octobre. La sélection définitive des 26 joueurs qui disputent le Mondial au Qatar est présentée à la FIFA le 14 novembre. Un joueur de cette liste ne peut être remplacé qu'en cas de blessure grave survenue au plus tard 24 heures avant le premier match de son équipe, et sur approbation de la Commission médicale de la FIFA[83] soit un total de 832 footballeurs.
La Premier League anglaise est le championnat le plus représenté dans cette Coupe du monde avec 134 joueurs, suivent La Liga espagnole avec 83 joueurs ensuite la Bundesliga 78 joueurs, la Serie A avec 67 joueurs et enfin la Ligue 1 avec 56 joueurs. Le premier championnat non-européen est la MLS avec 35 joueurs, devant les championnats d’Arabie Saoudite et du Qatar avec 33 joueurs[84].
Tirage au sort
[modifier | modifier le code]Le tirage au sort a lieu le au Centre des expositions de Doha (DECC : Doha Exhibition and Convention Center)[85].
Les équipes sont réparties dans quatre chapeaux avec[86] :
- le Qatar placé dans le premier chapeau ;
- les trois équipes qui se sont qualifiées après le tirage au sort (les deux vainqueurs des barrages intercontinentaux et le vainqueur d'un barrage de l'UEFA) placées en dernier dans le chapeau 4 ;
- les autres équipes placées suivant leur classement FIFA du : les 7 meilleurs dans le chapeau 1, les 8 suivants dans le chapeau 2, etc.
Le tirage au sort place les 32 participants dans 8 groupes de 4 équipes. Deux équipes d'une même confédération ne peuvent être dans le même groupe, à l'exception des équipes de l'UEFA, pour lesquelles il y a au moins une et pas plus de deux équipes par groupe. Cette répartition s'applique aussi aux 3 équipes non connues au moment du tirage[g]
Chapeau 1 | Chapeau 2 | Chapeau 3 | Chapeau 4 |
---|---|---|---|
Qatar (pays hôte) (51) Brésil (1) Belgique (2) France (3) Argentine (4) Angleterre (5) Espagne (7) Portugal (8) |
Mexique (9) Pays-Bas (10) Danemark (11) Allemagne (12) Uruguay (13) Suisse (14) États-Unis (15) Croatie (16) |
Sénégal (20) Iran (21) Japon (23) Maroc (24) Serbie (25) Pologne (26) Corée du Sud (29) Tunisie (35) |
Cameroun (37) Canada (38) Équateur (46) Arabie saoudite (49) Ghana (60) Barr. UEFA voie A ( Pays de Galles (18)) Barr. CONMEBOL-AFC ( Australie (42)) Barr. CONCACAF-OFC ( Costa Rica (31)) |
Groupe A | Groupe B | Groupe C | Groupe D |
---|---|---|---|
Qatar (50) | Angleterre (5) | Argentine (3) | France (4) |
Équateur (44) | Iran (20) | Arabie saoudite (51) | Australie (38) |
Sénégal (18) | États-Unis (16) | Mexique (13) | Danemark (10) |
Pays-Bas (8) | Pays de Galles (19) | Pologne (26) | Tunisie (30) |
Groupe E | Groupe F | Groupe G | Groupe H |
Espagne (7) | Belgique (2) | Brésil (1) | Portugal (9) |
Costa Rica (31) | Canada (41) | Serbie (21) | Ghana (61) |
Allemagne (11) | Maroc (22) | Suisse (15) | Uruguay (14) |
Japon (24) | Croatie (12) | Cameroun (43) | Corée du Sud (28) |
Déroulement de la phase finale
[modifier | modifier le code]Les rencontres du tournoi se disputent selon les lois du jeu, qui sont les règles du football définies par l'International Football Association Board (IFAB)[89].
Premier tour
[modifier | modifier le code]Le , la FIFA publie le calendrier de la compétition qui se déroule en seulement 28 jours (en programmant quatre matchs chaque jour de la phase de groupes). Le match d'ouverture avec l'équipe organisatrice du Qatar est prévu le au stade Al Bayt à Al-Khor tandis que la finale aura lieu le au Lusail Iconic Stadium de Doha. Les choix des stades et des heures des matchs en fonction des groupes ne sont pas totalement fixés afin de garder une flexibilité pour « optimiser la compétition pour les supporters, les équipes, les médias et l’audience mondiale »[90],[91].
C'est donc après le tirage au sort du que les matchs sont assignés aux différents stades, avec également certains changements d'horaires.
Les équipes sont réparties dans 8 groupes de 4 équipes au premier tour. Le format est celui d'un tournoi toutes rondes simple : chaque équipe joue un match contre toutes les autres équipes de son groupe.
Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les huitièmes de finale.
Le système suivant d'attribution de points est appliqué :
3 points pour un match gagné, 1 point pour un match nul, 0 point pour un match perdu.
Dans un groupe, lorsque des équipes se retrouvent à égalité de points, elles sont classées et départagées suivant :
- La meilleure différence de buts ;
- Le plus grand nombre de buts marqués ;
- Le plus grand nombre de points obtenus dans les matchs entre les équipes concernées ;
- La meilleure différence de buts dans les matchs entre les équipes concernées ;
- Le plus grand nombre de buts marqués dans les matchs entre les équipes concernées ;
- Le plus petit nombre de points disciplinaires sur l'ensemble des matchs du groupe suivant le barème : 1 point pour un avertissement reçu par un joueur non suivi d'une expulsion, 3 pts pour le second avertissement dans un match reçu par le même joueur entraînant une expulsion, 4 pts pour une expulsion directe, 5 pts pour une expulsion directe d'un joueur déjà averti dans le match.
Si, à l'issue de la dernière journée, le départage des équipes à égalité dans un groupe est impossible suivant les critères ci-dessus et qu'une place qualificative ou le placement dans le tableau final est en jeu, alors un tirage au sort est effectué par la commission d'organisation de la FIFA.
Pour la suite de la compétition :
- en huitièmes de finale, le premier d'un groupe affronte le deuxième du groupe voisin : 1er du groupe A contre 2e du groupe B, 1er du groupe B contre 2e du groupe A, idem entre les groupes C/D, E/F et G/H ;
- le tableau de la phase à élimination directe est établi de sorte que deux équipes issues d'un même groupe ne peuvent s'affronter à nouveau avant la finale ou le match pour la 3e place.
- Abréviations
- Pts : nombre de points
- J : nombre de matchs joués
- G : nombre de matchs gagnés
- N : nombre de matchs nuls
- P : nombre de matchs perdus
- BP : nombre de buts marqués (« buts “pour” »)
- BC : nombre de buts encaissés (« buts “contre” »)
- Diff : différence de buts (BP-BC)
- Classement :
- Équipe qualifiée
- Équipe éliminée
- Rencontre :
- Équipe en caractère gras = équipe victorieuse
- Équipe sans caractère gras = équipe non-victorieuse
Groupe A
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Pays-Bas | 7 | 3 | 0 | +4 |
2 | Sénégal | 6 | 3 | 1 | +1 |
3 | Équateur | 4 | 3 | 1 | +1 |
4 | Qatar | 0 | 3 | 3 | -6 |
1re journée
Match 1 (match d'ouverture) | Qatar | 0 - 2 | Équateur | Stade Al-Bayt, Al-Khor | |
19 h heure locale |
(0 - 2) | 16e (pen.) Valencia 31e Valencia (Preciado ) |
Spectateurs : 67 372 Diffuseur : TF1 Arbitrage : Daniele Orsato Arbitres assistants : Carbone Ciro Giallatini Alessandro Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati Valeri Paolo | ||
Rapport |
Match 2 | Sénégal | 0 - 2 | Pays-Bas | Stade Al-Thumama, Doha | |
19 h heure locale |
(0 - 0) | 84e Gakpo (de Jong ) 90+9e Klaassen |
Spectateurs : 41 721 Arbitrage : Wilton Sampaio Arbitre vidéo : Juan Soto | ||
Rapport |
2e journée
Match 18 | Qatar | 1 - 3 | Sénégal | Stade Al-Thumama, Doha | |
16 h heure locale |
( Mohammad) Muntari 78e | (0 - 1) | 41e Dia 48e Diédhiou (Jakobs ) 84e Dieng (Ndiaye ) |
Spectateurs : 41 797 Arbitrage : Antonio Mateu Lahoz Arbitre vidéo : Drew Fischer | |
Rapport |
Match 19 | Pays-Bas | 1 - 1 | Équateur | Stade international de Khalifa, Doha | |
19 h heure locale |
( Klaassen) Gakpo 6e | (1 - 0) | 49e Valencia | Spectateurs : 44 833 Arbitrage : Mustapha Ghorbal Arbitre vidéo : Shaun Evans | |
Rapport |
3e journée
Match 36 | Pays-Bas | 2 - 0 | Qatar | Stade Al-Bayt, Al-Khor | |
18 h heure locale |
( Klaassen) Gakpo 26e de Jong 49e |
(1 - 0) | Spectateurs : 66 784 Arbitrage : Bakary Gassama Arbitre vidéo : Rédouane Jiyed | ||
Rapport |
Match 35 | Équateur | 1 - 2 | Sénégal | Stade international de Khalifa, Doha | |
18 h heure locale |
( Torres) Caicedo 67e | (0 - 1) | 44e (pen.) Sarr 70e Koulibaly |
Spectateurs : 44 569 Arbitrage : Clément Turpin Arbitre vidéo : Jérôme Brisard | |
Rapport |
Le Qatar et l'Équateur ouvrent la compétition le . Grâce à un doublé rapide de Valencia malgré un but refusé par la VAR, l'Équateur l'emporte sans forcer face au Qatar dont de nombreux supporters quittent la tribune dès la mi-temps (2-0)[92]. La presse étrangère se montre sévère avec le Qatar sur fond de polémiques liées à la climatisation et de critiques sur le niveau de la sélection[93],[94]. Le Qatar est devenu le premier pays hôte à perdre son premier match de Coupe du monde.
L'autre rencontre du groupe A a été remportée par les Pays-Bas sur un score de 2-0 contre un Sénégal convaincant mais qui perd Abdou Diallo et Cheikhou Kouyaté sur blessure, les bataves font la différence par deux buts en fin de match de Cody Gakpo à la 84e minute et de Davy Klaassen dans les arrêts de jeu (2-0)[95]. Lors de la 2e journée, le Sénégal affrontait le Qatar et Boulaye Dia a profité d'une erreur de Boualem Khoukhi pour donner l'avantage au Sénégal (1-0). Famara Diédhiou a marqué un deuxième but de la tête, avant que Mohammed Muntari marque le premier but qatari de l'histoire de la Coupe du monde et réduise l'écart d'un point, tandis qu'Édouard Mendy porte un Sénégal en difficulté ; le Qatar s'incline dans son 2e match face au Sénégal en ayant montré un meilleur visage (1-3)[96] mais avec ce résultat, le Qatar devient la première équipe à être éliminée du tournoi, ainsi que le premier pays hôte à être éliminé du tournoi après deux matchs.
De leur côté, les Équatoriens dominent les Néerlandais qui tiennent difficilement le match nul (1-1)[97]. La dernière journée voit la qualification des Pays-Bas et du Sénégal, tandis que le Qatar devient le premier pays hôte éliminé au premier tour sans aucun point obtenu.
Lors de la dernière journée, les Pays-Bas se sont imposés 2-0 contre le Qatar grâce à des buts de Gakpo et de Frenkie de Jong, ce qui leur a permis de remporter le groupe, tandis que le Qatar s'est distingué en devenant le premier pays hôte à perdre ses trois matches de groupe. Le Sénégal affrontait l'Équateur pour déterminer le deuxième tour de qualification à élimination directe. À la fin de la première mi-temps, Ismaïla Sarr a marqué un penalty pour donner l'avantage au Sénégal.
Groupe B
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Angleterre | 7 | 3 | 0 | +7 |
2 | États-Unis | 5 | 3 | 0 | +1 |
3 | Iran | 3 | 3 | 2 | -3 |
4 | Pays de Galles | 1 | 3 | 2 | -5 |
1re journée
Match 3 | Angleterre | 6 - 2 | Iran | Stade international de Khalifa, Doha | |
16 h heure locale |
( Shaw) Bellingham 35e ( Maguire) Saka 43e ( Kane) Sterling 45+1e ( Sterling) Saka 62e ( Kane) Rashford 71e ( Wilson) Grealish 90e |
(3 - 0) | 65e Taremi (Gholizadeh ) 90+13e (pen.) Taremi |
Spectateurs : 45 334 Arbitrage : Raphael Claus Arbitre vidéo : Leodán González | |
Rapport |
Match 4 | États-Unis | 1 - 1 | Pays de Galles | Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan | |
22 h heure locale |
( Pulisic) Weah 36e | (1 - 0) | 82e (pen.) Bale | Spectateurs : 43 418 Arbitrage : Abdulrahman Al-Jassim Arbitre vidéo : Abdulla Al-Marri | |
Rapport |
2e journée
Match 17 | Pays de Galles | 0 - 2 | Iran | Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan | |
13 h heure locale |
(0 - 0) | 90+8e Cheshmi 90+11e Rezaeian (Taremi ) |
Spectateurs : 40 875 Arbitrage : Mario Escobar Arbitre vidéo : Drew Fischer | ||
Wayne Hennessey 86e | Rapport |
Match 20 | Angleterre | 0 - 0 | États-Unis | Stade Al-Bayt, Al-Khor | |
22 h heure locale |
(0 - 0) | Spectateurs : 68 463 Arbitrage : Jesús Valenzuela Arbitre vidéo : Juan Soto | |||
Rapport |
3e journée
Match 33 | Pays de Galles | 0 - 3 | Angleterre | Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan | |
22 h heure locale |
(0 - 0) | 50e Rashford 51e Foden (Kane ) 68e Rashford (Phillips ) |
Spectateurs : 44 297 Arbitrage : Slavko Vinčić Arbitre vidéo : Marco Fritz | ||
Rapport |
Match 34 | Iran | 0 - 1 | États-Unis | Stade Al-Thumama, Doha | |
22 h heure locale |
(0 - 1) | 38e Pulisic (Dest ) | Spectateurs : 42 127 Arbitrage : Antonio Mateu Lahoz Arbitre vidéo : Juan Martínez Munuera | ||
Rapport |
La confrontation inédite entre l'Angleterre et l'Iran est marquée par le refus des joueurs iraniens de chanter l'hymne national en soutien au mouvement contestataire en réaction à la mort de Mahsa Amini , le gardien iranien Alireza Beiranvand fut remplacé lors du match pour une commotion cérébrale présumée avant que l'Angleterre ne marque trois buts en première mi-temps. Mehdi Taremi a marqué en deuxième mi-temps, après quoi le défenseur anglais Harry Maguire fut également été remplacé du match pour une commotion cérébrale. le match se conclut par une large victoire anglaise (6-2)[98] après 27 minutes de temps additionnel, soit le match le plus long de la Coupe du monde[99].
Dans l'autre rencontre, les États-Unis sont rattrapés sur le fil par un pays de Galles peu inspiré mais réactif (1-1)[100]. Lors de la 2e journée, les Iraniens, qui auraient chanté l'hymne national sous la menace[101], dominent les Gallois ; profitant de l'expulsion de Wayne Hennessey, ils l'emportent au bout du temps additionnel (2-0)[102]. 700 prisonniers retrouvent la liberté en Iran après la victoire de la Team Melli[103]. De son côté, une équipe d'Angleterre peu inspirée subit la domination d'une équipe des États-Unis bien organisée ; les deux équipes se séparent sur un match nul dans un match globalement fermé (0-0)[104].
L'Angleterre remportait le groupe après une victoire 3-0 sur le Pays de Galles grâce à un but de Phil Foden et deux de Marcus Rashford, tandis que dans l'autre rencontre Christian Pulisic inscrivait le but de la victoire lors de la victoire des Etats-Unis sur l'Iran 1-0 pour se qualifier pour les huitièmes de finale.
Groupe C
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Argentine | 6 | 3 | 1 | +3 |
2 | Pologne | 4 | 3 | 1 | 0 |
3 | Mexique | 4 | 3 | 1 | -1 |
4 | Arabie saoudite | 3 | 3 | 2 | -2 |
1re journée
Match 8 | Argentine | 1 - 2 | Arabie saoudite | Stade de Lusail, Lusail | |
13 h heure locale |
Messi 10e (pen.) | (1 - 0) | 48e Al-Shehri (Al-Buraikan ) 53e Al-Dawsari |
Spectateurs : 88 012 Arbitrage : Slavko Vinčić Arbitre vidéo : Pol van Boekel | |
Rapport |
Match 7 | Mexique | 0 - 0 | Pologne | Stade 974, Doha | |
19 h heure locale |
(0 - 0) | Spectateurs : 39 369 Arbitrage : Chris Beath Arbitre vidéo : Shaun Evans | |||
Rapport |
2e journée
Match 22 | Pologne | 2 - 0 | Arabie saoudite | Stade Education City, Al Rayyan | |
16 h heure locale |
( Lewandowski) Zieliński 39e Lewandowski 82e |
(1 - 0) | Spectateurs : 44 259 Arbitrage : Wilton Sampaio Arbitre vidéo : Drew Fischer | ||
Rapport |
Match 24 | Argentine | 2 - 0 | Mexique | Stade de Lusail, Lusail | |
22 h heure locale |
( Di María) Messi 68e ( Messi) Fernández 87e |
(0 - 0) | Spectateurs : 88 966 Arbitrage : Daniele Orsato Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | ||
Rapport |
3e journée
Match 39 | Pologne | 0 - 2 | Argentine | Stade 974, Doha | |
22 h heure locale |
(0 - 0) | 46e Mac Allister (Molina ) 67e Álvarez (Fernández ) |
Spectateurs : 44 089 Arbitrage : Danny Makkelie Arbitre vidéo : Pol van Boekel | ||
Rapport |
Match 40 | Arabie saoudite | 1 - 2 | Mexique | Stade de Lusail, Lusail | |
22 h heure locale |
( Bahebri) Al-Dawsari 90+5e | (0 - 0) | 47e Martín (Montes ) 52e Chávez |
Spectateurs : 84 985 Arbitrage : Michael Oliver Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | |
Rapport |
L'Arabie saoudite crée la sensation d'entrée en renversant l'Argentine (2-1). Malgré un penalty de Lionel Messi, plusieurs buts refusés et la sortie sur blessure du capitaine Salman Al-Faraj, les Argentins encaissent deux buts en cinq minutes dès le début de la deuxième mi-temps[105], ce qui permet à l'Arabie saoudite de remporter le match 2-1, un résultat que les médias ont considéré comme l'une des plus grandes surprises de l'histoire de l'événement. L'autre match entre un Mexique peu précis et une Pologne peu ambitieuse dans le jeu est le premier d'une longue série de matchs sans but dans la compétition[106]. Robert Lewandowski se fait notamment repousser un penalty par Guillermo Ochoa (0-0)[107]. Lors de la deuxième journée, une Arabie saoudite séduisante domine mais s'incline face à la Pologne qui a donné plus de poids à son attaque (2-0)[108], Robert Lewandowski y inscrira son premier but en Coupe du Monde durant ce match. Dos au mur, l'Argentine se relance face au Mexique en alignant un dispositif adapté (2-0)[109]. Lionel Messi porte son équipe dans la dernière demi-heure de jeu après 60 minutes sans convaincre de l'Albiceleste[109].
L'Argentine remporte son dernier match contre la Pologne grâce à des buts d'Alexis Mac Allister et de Julián Álvarez, ce qui est suffisant pour remporter le groupe ; la Pologne se qualifie pour la phase à élimination directe à la différence de buts, grâce à un but de consolation de l'Arabie saoudite dans le temps additionnel contre le Mexique dans un match déjà perdu.
Groupe D
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 6 | 3 | 1 | +3 |
2 | Australie | 6 | 3 | 1 | -1 |
3 | Tunisie | 4 | 3 | 1 | 0 |
4 | Danemark | 1 | 3 | 2 | -2 |
1re journée
Match 6 | Danemark | 0 - 0 | Tunisie | Stade Education City, Al Rayyan | |
16 h heure locale |
(0 - 0) | Spectateurs : 42 925 Arbitrage : César Arturo Ramos Arbitre vidéo : Fernando Guerrero | |||
Rapport |
Match 5 | France | 4 - 1 | Australie | Stade Al-Janoub, Al Wakrah | |
22 h heure locale |
( T. Hernandez) Rabiot 27e ( Rabiot) Giroud 32e ( Dembélé) Mbappé 68e ( Mbappé) Giroud 71e |
(2 - 1) | 9e Goodwin (Leckie ) | Spectateurs : 40 875 Arbitrage : Victor Gomes Arbitres assistants : Zakhele Siwela Souru Phatsoane Quatrième arbitre : Radhia Mukansanga Arbitre vidéo : Drew Fischer | |
Rapport |
2e journée
Match 21 | Tunisie | 0 - 1 | Australie | Stade Al-Janoub, Al Wakrah | |
13 h heure locale |
(0 - 1) | 23e Duke | Spectateurs : 41 823 Arbitrage : Daniel Siebert Arbitre vidéo : Bastian Dankert | ||
Rapport |
Match 23 | France | 2 - 1 | Danemark | Stade 974, Doha | |
19 h heure locale |
( T. Hernandez) Mbappé 61e ( Griezmann) Mbappé 86e |
(0 - 0) | 68e Christensen (Andersen ) | Spectateurs : 42 860 Arbitrage : Szymon Marciniak Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski | |
Rapport |
3e journée
Match 37 | Australie | 1 - 0 | Danemark | Stade Al-Janoub, Al Wakrah | |
18 h heure locale |
( McGree) Leckie 60e | (0 - 0) | Spectateurs : 41 232 Arbitrage : Mustapha Ghorbal Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | ||
Rapport |
Match 38 | Tunisie | 1 - 0 | France | Stade Education City, Al Rayyan | |
18 h heure locale |
( Laïdouni) Khazri 58e | (0 - 0) | Spectateurs : 43 627 Arbitrage : Matthew Conger Arbitre vidéo : Abdulla Al-Marri | ||
Rapport |
La Tunisie tient tête au Danemark, le match se terminant sur un score nul et vierge, les deux équipes ayant vu leurs buts refusés pour cause de hors-jeu tandis que le milieu de terrain danois Christian Eriksen a fait sa première grande apparition internationale depuis son arrêt cardiaque lors de l'Euro 2020 durant ce match. La France, championne en titre, a été menée d'un but par l'Australie, après un but de Craig Goodwin dans les dix minutes qui ont suivi. Les Bleus ont cependant marqué quatre buts, par Adrien Rabiot, Kylian Mbappé et un doublé d'Olivier Giroud, pour s'imposer finalement 4-1. Le doublé de Giroud lui permet d'égaler Thierry Henry en tant que meilleur buteur de l'histoire des Bleus.
L'Australie se relance ensuite dans la course à la qualification en s'imposant contre la Tunisie durant le deuxième match, Mitchell Duke marquant l'unique but de la victoire. Il s'agissait de la première victoire de l'Australie en Coupe du monde depuis 2010 tandis que les Français battent des Danois timorés grâce à un doublé de Mbappé. Les Français sont les premiers à valider leur ticket pour les huitièmes de finale après seulement deux matchs (première fois depuis le Brésil en 2006 que les champions en titre ont franchi le premier tour).
Wahbi Khazri a marqué pour la Tunisie contre la France à la 58e minute. Antoine Griezmann égalisait dans les arrêts de jeu, mais le but était annulé pour hors-jeu. La Tunisie a terminé troisième du groupe, car elle avait besoin d'un match nul dans le match entre le Danemark et l'Australie, cette dernière se qualifie et crée la surprise face au Danemark (victoire australienne 1 à 0).
Groupe E
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Japon | 6 | 3 | 1 | +1 |
2 | Espagne | 4 | 3 | 1 | +6 |
3 | Allemagne | 4 | 3 | 1 | +1 |
4 | Costa Rica | 3 | 3 | 2 | -8 |
1re journée
Match 11 | Allemagne | 1 - 2 | Japon | Stade international de Khalifa, Doha | |
16 h heure locale |
Gündoğan 33e (pen.) | (1 - 0) | 75e Doan 83e Asano (Itakura ) |
Spectateurs : 42 608 Arbitrage : Iván Barton Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | |
Rapport |
Match 10 | Espagne | 7 - 0 | Costa Rica | Stade Al-Thumama, Doha | |
19 h heure locale |
( Gavi) Olmo 11e ( Alba) Asensio 21e F. Torres 31e (pen.) F. Torres 54e ( Morata) Gavi 74e Soler 90e ( Olmo) Morata 90+2e |
(3 - 0) | Spectateurs : 40 013 Arbitrage : Mohammed Abdulla Arbitre vidéo : Abdulla Al-Marri | ||
Rapport |
2e journée
Match 25 | Japon | 0 - 1 | Costa Rica | Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan | |
13 h heure locale |
(0 - 0) | 81e Fuller (Tejeda ) | Spectateurs : 41 479 Arbitrage : Michael Oliver Arbitre vidéo : Jérôme Brisard | ||
Rapport |
Match 28 | Espagne | 1 - 1 | Allemagne | Stade Al-Bayt, Al-Khor | |
22 h heure locale |
( Alba) Morata 62e | (0 - 0) | 83e Füllkrug (Musiala ) | Spectateurs : 68 895 Arbitrage : Danny Makkelie Arbitre vidéo : Pol van Boekel | |
Rapport |
3e journée
Match 43 | Japon | 2 - 1 | Espagne | Stade international de Khalifa, Doha | |
22 h heure locale |
( Ito) Doan 48e ( Mitoma) Tanaka 51e |
(0 - 1) | 11e Morata (Azpilicueta ) | Spectateurs : 44 851 Arbitrage : Victor Gomes Arbitre vidéo : Fernando Guerrero | |
Rapport |
Match 44 | Costa Rica | 2 - 4 | Allemagne | Stade Al-Bayt, Al-Khor | |
22 h heure locale |
Tejeda 58e Juan Vargas 70e |
(0 - 1) | 10e Gnabry (Raum ) 73e Havertz (Füllkrug ) 85e Havertz (Gnabry ) 89e Füllkrug (Sané ) |
Spectateurs : 67 054 Arbitrage : Stéphanie Frappart Arbitre vidéo : Drew Fischer | |
Rapport |
Le groupe E a commencé avec le Japon face à l'Allemagne, championne du monde en 2014. Après un penalty transformé par l'Allemand İlkay Gündoğan, le Japon a marqué deux buts en seconde période par Ritsu Doan et Takuma Asano pour s'imposer 2-1 et crée la sensation.
Durant l'autre match du groupe de la première journée, l'Espagne commence par un carton face au Costa Rica et Keylor Navas est fautif sur 3 des buts espagnols. Il s'agit de la plus large défaite en Coupe du monde depuis la victoire du Portugal sur la Corée du Nord en 2010 sur le même score.
La deuxième journée voit le Costa Rica battre le Japon tandis que l'Allemagne et l'Espagne se neutralisent sur le score de 1-1, Álvaro Morata marquant pour l'Espagne et Niclas Füllkrug pour l'Allemagne.
Les deux derniers matchs durant la 3e journée ont été riches en retournements de situation. Lors du match entre l'Espagne et le Japon, Morata a ouvert le score permettant à l'Espagne de contrôler la première mi-temps du match. La seconde mi-temps voit le Japon égaliser par Ritsu Doan avant qu'un second but d'Ao Tanaka ne soit examiné par la VAR pour un ballon potentiellement hors-jeu. Le but a été accordé et le Japon a remporté le groupe après une victoire 2-1 créant une nouvelle fois la surprise après leur victoire contre l'Allemagne en terminant en tête du groupe.
L'autre rencontre opposant l'Allemagne au Costa Rica a été marquée par Serge Gnabry dès la 10e minute, ce qui a permis aux Allemands de mener jusqu'à la mi-temps. Des buts de Yeltsin Tejeda et Juan Vargas en seconde période ont donné au Costa Rica une avance de 2-1 qui lui aurait permis de se qualifier pour les huitièmes de finale au détriment de l'Espagne. L'Allemagne a ensuite marqué trois autres buts, deux de Kai Havertz et un de Niclas Fullkrug, qui ont abouti à une victoire 4-2 pour l'Allemagne, mais qui n'a toutefois pas été suffisante pour lui permettre de se qualifier pour les phases finales. C'est la deuxième fois consécutive après 2018 que les quadruples champions du monde ne parviennent pas à franchir la phase de groupe.
Pour se qualifier, l'Allemagne avait besoin d'une victoire et que le Japon ne gagne pas son match, ou que les deux équipes gagnent leur match par une différence de buts combinée d'au moins 9 buts.
Groupe F
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Maroc | 7 | 3 | 0 | +3 |
2 | Croatie | 5 | 3 | 0 | +3 |
3 | Belgique | 4 | 3 | 1 | -1 |
4 | Canada | 0 | 3 | 3 | -5 |
1re journée
Match 12 | Maroc | 0 - 0 | Croatie | Stade Al-Bayt, Al-Khor | |
13 h heure locale |
(0 - 0) | Spectateurs : 59 407 Arbitrage : Fernando Rapallini Arbitre vidéo : Julio Bascuñán | |||
Rapport |
Match 9 | Belgique | 1 - 0 | Canada | Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan | |
22 h heure locale |
( Alderweireld) Batshuayi 44e | (1 - 0) | Spectateurs : 40 432 Arbitrage : Janny Sikazwe Arbitre vidéo : Juan Soto | ||
Rapport |
2e journée
Match 26 | Belgique | 0 - 2 | Maroc | Stade Al-Thumama, Doha | |
16 h heure locale |
(0 - 0) | 73e Saïss (Sabiri ) 90+2e Aboukhlal (Ziyech ) |
Spectateurs : 43 738 Arbitrage : César Arturo Ramos Arbitre vidéo : Fernando Guerrero | ||
Rapport |
Match 27 | Croatie | 4 - 1 | Canada | Stade international de Khalifa, Doha | |
19 h heure locale |
( Perišić) Kramarić 36e ( Juranović) Livaja 44e ( Perišić) Kramarić 70e ( Oršić) Majer 90+4e |
(2 - 1) | 2e Davies (Buchanan ) | Spectateurs : 44 374 Arbitrage : Andrés Matonte Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | |
Rapport |
3e journée
Match 41 | Croatie | 0 - 0 | Belgique | Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan | |
18 h heure locale |
(0 - 0) | Spectateurs : 43 984 Arbitrage : Anthony Taylor Arbitre vidéo : Marco Fritz | |||
Rapport |
Match 42 | Canada | 1 - 2 | Maroc | Stade Al-Thumama, Doha | |
18 h heure locale |
Aguerd 40e (csc) | (1 - 2) | 4e Ziyech 23e En-Nesyri (Hakimi ) |
Spectateurs : 43 102 Arbitrage : Raphael Claus Arbitre vidéo : Julio Bascuñán | |
Rapport |
Le premier match du groupe F met aux prises le Maroc et la Croatie, qui se quittent sur un score nul et vierge. L'autre match de la première journée entre le Canada et la Belgique a été marqué par un penalty en première mi-temps du match contre la Belgique qui a été repoussé par Thibaut Courtois, l'issue de la rencontre se termine sur une victoire de la Belgique sur le Canada (1-0) grâce à Michy Batshuayi.
Le deuxième jour, la Belgique s'est inclinée 2-0 face au Maroc dans le match à la surprise générale, bien que le Maroc ait vu un but de Hakim Ziyech sur coup franc direct de longue portée annulé pour un hors-jeu d'un autre joueur dans la phase de préparation du but. Deux buts de Zakaria Aboukhla et Romain Saïss en seconde période ont permis au Maroc de remporter son premier match de Coupe du monde depuis 1998.
Le Canada ouvre le score face à la Croatie, grâce à Alphonso Davies qui marque le premier but canadien en Coupe du monde. Des buts de Marko Livaja, Lovro Majer, et deux d'Andrej Kramarić pour la Croatie ont permis de remporter une victoire 4-1 des vice-champions du monde en titre.
Le Maroc a marqué deux buts en début de match par Hakim Ziyech et Youssef En-Nesyri lors de son dernier match contre le Canada et s'est qualifié après une victoire 2-1 et prennent la première place du groupe. La Croatie et la Belgique se sont quittées sur un match nul et vierge qui a éliminé la Belgique, pourtant deuxième au classement FIFA avant le mondial.
Groupe G
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Brésil | 6 | 3 | 1 | +2 |
2 | Suisse | 6 | 3 | 1 | +1 |
3 | Cameroun | 4 | 3 | 1 | 0 |
4 | Serbie | 1 | 3 | 2 | -3 |
1re journée
Match 13 | Suisse | 1 - 0 | Cameroun | Stade Al-Janoub, Al Wakrah | |
13 h heure locale |
( Shaqiri) Embolo 48e | (0 - 0) | Spectateurs : 39 089 Arbitrage : Facundo Tello Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | ||
Rapport |
Match 16 | Brésil | 2 - 0 | Serbie | Stade de Lusail, Lusail | |
22 h heure locale |
Richarlison 62e ( Vinícius) Richarlison 73e |
(0 - 0) | Spectateurs : 88 103 Arbitrage : Alireza Faghani Arbitre vidéo : Taleb Al-Marri | ||
Rapport |
2e journée
Match 29 | Cameroun | 3 - 3 | Serbie | Stade Al-Janoub, Al Wakrah | |
13 h heure locale |
Castelletto 29e ( Castelletto) Aboubakar 63e ( Aboubakar) Choupo-Moting 66e |
(1 - 2) | 45+1e Pavlović (Tadić ) 45+3e Milinković-Savić (Živković ) 53e A. Mitrović (Živković ) |
Spectateurs : 39 789 Arbitrage : Mohammed Abdulla Arbitre vidéo : Nicolás Gallo | |
Rapport |
Match 31 | Brésil | 1 - 0 | Suisse | Stade 974, Doha | |
19 h heure locale |
( Rodrygo) Casemiro 83e | (0 - 0) | Spectateurs : 43 649 Arbitrage : Iván Barton Arbitre vidéo : Drew Fischer | ||
Rapport |
3e journée
Match 47 | Serbie | 2 - 3 | Suisse | Stade 974, Doha | |
22 h heure locale |
( Tadić) A. Mitrović 26e Vlahović 35e |
(2 - 2) | 20e Shaqiri (Sow ) 44e Embolo (Widmer ) 48e Freuler (Vargas ) |
Spectateurs : 41 378 Arbitrage : Fernando Rapallini Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | |
Rapport |
Match 48 | Cameroun | 1 - 0 | Brésil | Stade de Lusail, Lusail | |
22 h heure locale |
( Mbekeli) Aboubakar 90+2e | (0 - 0) | Spectateurs : 85 986 Arbitrage : Ismail Elfath Arbitre vidéo : Alejandro Hernández | ||
Vincent Aboubakar 90+3e | Rapport |
La Suisse commence sa compétition avec l'unique but marqué dans le match de Breel Embolo permettant la victoire sur le Cameroun (1-0). Le Brésil quant à lui s'est imposé face à la Serbie grâce à un doublé de Richarlison mais voit sa star Neymar se blesser à la cheville.
La deuxième journée a été marqué par le match spectaculaire opposant le Cameroun à la Serbie, avec un but de Jean-Charles Castelletto, mais les Camerounais ont été rapidement menés au score, la Serbie ayant marqué trois buts par Strahinja Pavlović, Sergej Milinković-Savić, et Aleksandar Mitrović de part et d'autre de la mi-temps. Le Cameroun, cependant, a marqué des buts par Vincent Aboubakar et Eric Maxim Choupo-Moting, concluant un match nul 3-3.
L'autre match de la deuxième journée du groupe G entre le Brésil et la Suisse voit les Brésiliens se qualifier pour les huitièmes de finale dès la deuxième journée grâce à un but de Casemiro à la 83e minute.
Déjà qualifié, le Brésil n'a pas réussi à remporter son dernier match de groupe, battu par le Cameroun 1-0 grâce à un but de Vincent Aboubakar. Ayant déjà reçu un carton jaune, il a ensuite été expulsé pour avoir enlevé son maillot en célébrant le but. Le Cameroun ne s'est toutefois pas qualifié, la Suisse ayant battu la Serbie 3-2.
Groupe H
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Portugal | 6 | 3 | 1 | +2 |
2 | Corée du Sud | 4 | 3 | 1 | 0 |
3 | Uruguay | 4 | 3 | 1 | 0 |
4 | Ghana | 3 | 3 | 2 | -2 |
1re journée
Match 14 | Uruguay | 0 - 0 | Corée du Sud | Stade Education City, Al Rayyan | |
16 h heure locale |
(0 - 0) | Spectateurs : 41 663 Arbitrage : Clément Turpin Arbitre vidéo : Jérôme Brisard | |||
Rapport |
Match 15 | Portugal | 3 - 2 | Ghana | Stade 974, Doha | |
19 h heure locale |
Ronaldo 65e (pen.) ( Fernandes) Félix 78e ( Fernandes) Leão 80e |
(0 - 0) | 73e A. Ayew 89e Bukari |
Spectateurs : 42 662 Arbitrage : Ismail Elfath Arbitre vidéo : Armando Villarreal | |
Rapport |
2e journée
Match 30 | Corée du Sud | 2 - 3 | Ghana | Stade Education City, Al Rayyan | |
16 h heure locale |
( Lee K.-I.) Cho G.-S. 58e ( Kim J.-S.) Cho G.-S. 61e |
(0 - 2) | 24e Salisu 34e Kudus (J. Ayew ) 68e Kudus (Mensah ) |
Spectateurs : 43 983 Arbitrage : Anthony Taylor Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski | |
Rapport |
Match 32 | Portugal | 2 - 0 | Uruguay | Stade de Lusail, Lusail | |
22 h heure locale |
( Guerreiro) Fernandes 54e Fernandes 90+3e (pen.) |
(0 - 0) | Spectateurs : 88 668 Arbitrage : Alireza Faghani Arbitre vidéo : Abdulla Al-Marri | ||
Rapport |
3e journée
Match 45 | Ghana | 0 - 2 | Uruguay | Stade Al-Janoub, Al Wakrah | |
18 h heure locale |
(0 - 2) | 26e De Arrascaeta 32e De Arrascaeta (Suárez ) |
Spectateurs : 43 443 Arbitrage : Daniel Siebert Arbitre vidéo : Bastian Dankert | ||
Rapport |
Match 46 | Corée du Sud | 2 - 1 | Portugal | Stade Education City, Al Rayyan | |
18 h heure locale |
Kim Y.-G. 27e ( Son H.-M.) Hwang H.-C. 90+1e |
(1 - 1) | 5e Horta (Dalot ) | Spectateurs : 44 097 Arbitrage : Facundo Tello Arbitre vidéo : Nicolas Gallo | |
Rapport |
Le premier match du groupe H voit l'Uruguay et la Corée du Sud s'affronter sur un score nul et vierge.
Après une première mi-temps sans but entre le Portugal et le Ghana, Cristiano Ronaldo a transformé un penalty pour donner l'avantage au Portugal. En marquant ce but, Ronaldo est devenu le premier homme à marquer dans cinq Coupes du monde. Le Ghana a répondu par un but d'André Ayew avant que João Félix et Rafael Leão ne permettent au Portugal de mener 3-1.Osman Bukari a marqué à la 89e minute pour réduire l'écart à un seul but, tandis qu'Iñaki Williams a eu l'occasion d'égaliser pour le Ghana dix minutes après le début du temps additionnel, mais il a glissé avant de tirer. Le match s'est terminé sur le score de 3-2 pour le Portugal.
Dans une affiche l'opposant aux sud-coréens, le Ghanéen Mohammed Salisu a ouvert le score, suivi par Mohammed Kudus. En seconde période, Cho Gue-sung a inscrit un doublé pour la Corée du Sud, égalisant ainsi le score. Mohammed Kudus a de nouveau marqué à la 68e minute, remportant le match 3-2 pour le Ghana. L'autre affiche de la deuxième journée opposant le Portugal et l'Uruguay s'est conclu sur la victoire des Portugais sur le score de 2-0. Un penalty controversé a été accordé en fin de match, José María Giménez étant soupçonné d'avoir donné un coup de main.
Lors de la dernière journée, le Portugal a pris l'avantage par l'intermédiaire de Ricardo Horta, à la fin du match. Le Portugal a mené la Corée du Sud par Ricardo Horta après 10 minutes de jeu. Cependant, les buts de Kim Young-gwon et de Hwang Hee-chan ont permis à la Corée du Sud de remporter le match 2-1. Giorgian de Arrascaeta a marqué deux buts lors de la victoire de l'Uruguay sur le Ghana (2-0).
Toutefois, avec la victoire de la Corée du Sud, l'Uruguay avait besoin d'un autre but pour se qualifier, puisqu'il a terminé troisième au nombre de buts marqués.
Plusieurs joueurs uruguayens ont quitté le terrain après le match en entourant les arbitres et en les suivant hors du terrain.
Tableau final
[modifier | modifier le code]- Format et règlement
Toutes les rencontres sont à élimination directe, du stade des huitièmes de finale jusqu'à celui de la finale. Si les deux équipes qui s'affrontent sont à égalité à la fin du temps réglementaire de 90 minutes, une prolongation (a.p) de deux fois 15 minutes est jouée. Si les deux équipes sont toujours à égalité à la fin de la prolongation, une épreuve de tirs au but (t.a.b) est disputée afin de décider de la qualification pour le tour suivant, ou de l'obtention du titre s'il s'agit de la finale.
En plus des cinq remplacements de joueurs autorisés par équipe pendant le temps réglementaire, un sixième remplacement est possible lors de la prolongation. Lors du temps réglementaire, trois sessions sont autorisées en cours de jeu pour effectuer ces changements de joueurs. Les remplacements effectués à la mi-temps ne sont pas concernés par cette restriction.
Huitièmes de finale
[modifier | modifier le code]Match 49 | Pays-Bas | 3 - 1 | États-Unis | Stade international de Khalifa, Doha | |
18 h heure locale |
( Dumfries) Memphis 10e ( Dumfries) Blind 45+1e ( Blind) Dumfries 81e |
(2 - 0) | 76e Wright (Pulisic ) | Spectateurs : 44 846 Arbitrage : Wilton Sampaio Arbitre vidéo : Nicolás Gallo | |
Rapport |
Les Pays-Bas abordent le match en tant que favoris tandis que les États-Unis, auteurs d'un match solide contre l'Angleterre, croient en leur chance. Le match est équilibré, les Américains se procurent quelques occasions, notamment en début de match, mais les Oranje sont plus efficaces et, grâce à Memphis Depay (10e), servi parfaitement par Denzel Dumfries, et Daley Blind (45e) parviennent à faire le break avant la mi-temps (2-0). Au retour des vestiaires, les Américains reviennent dans le match et réduisent la marque à un quart d'heure de la fin. Cinq minutes plus tard, un but de Dumfries, qui sera désigné homme du match, met fin aux espoirs de la Team USA.
Match 50 | Argentine | 2 - 1 | Australie | Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan | |
22 h heure locale |
( Otamendi) Messi 35e Álvarez 57e |
(1 - 0) | 77e (csc) Fernández | Spectateurs : 45 032 Arbitrage : Szymon Marciniak Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski | |
Rapport |
L'Argentine s'avance en grandissime favori face à l'équipe d'Australie, qui joue le deuxième huitième de finale de son histoire. Lionel Messi (35e) ouvre la marque peu de temps avant la mi-temps, avant que Julian Alvarez (57e) ne double la mise pour les Argentins, à la suite d'une erreur de relance de la défense australienne. L'Argentine marque un but contre son camp (77e), ce qui a pour effet de relancer la partie. Malgré plusieurs tentatives, notamment une occasion de Garang Kuol stoppée par le gardien argentin, l'Australie ne parvient pas à égaliser et l' Albiceleste se qualifie pour les quarts de finale.
Match 52 | France | 3 - 1 | Pologne | Stade Al-Thumama, Doha | |
18 h heure locale |
( Mbappé) Giroud 44e ( Dembélé) Mbappé 74e ( Thuram) Mbappé 90+1e |
(1 - 0) | 90+9e (pen.) Lewandowski | Spectateurs : 40 989 Arbitrage : Jesús Valenzuela Arbitre vidéo : Juan Soto | |
Rapport |
L’équipe de France, championne du monde, s'accroche à son titre en se sortant facilement du piège polonais, malgré un début de match difficile. Olivier Giroud débloque la situation en ouvrant la marque avant la pause (44e), devenant à l'occasion le meilleur buteur de l'histoire de la sélection française. Libérés, les Bleus effectuent une meilleure deuxième mi-temps et se mettent à l'abri grâce à Kylian Mbappé, qui s'offre un doublé avec deux frappes en lucarne (74e et 90+1e). Un penalty de Robert Lewandowski avant le coup de sifflet final (90+9e) permet à la Pologne de sauver l'honneur.
Match 51 | Angleterre | 3 - 0 | Sénégal | Stade Al-Bayt, Al-Khor | |
22 h heure locale |
( Bellingham) Henderson 38e ( Foden) Kane 45+3e ( Foden) Saka 57e |
(2 - 0) | Spectateurs : 65 985 Arbitrage : Iván Barton Arbitre vidéo : Drew Fischer | ||
Rapport |
Les Three Lions anglais rencontrent les Lions de la Téranga du Sénégal dans un match qui, après une première demi-heure marquée par deux grosses occasions des Sénégalais, vire à la correction pour les champions d'Afrique en titre. Jordan Henderson ouvre la marque à la 38e minute, puis Harry Kane double la mise sur un contre à quelques secondes de la mi-temps (45+3e). Assommés, les Sénégalais ne reviennent pas dans le match et encaissent un troisième but par Bukayo Saka (57e).
Match 53 | Japon | 1 - 1 a.p. | Croatie | Stade Al-Janoub, Al Wakrah | |
18 h heure locale |
( Yoshida) Maeda 43e | (1 - 0, 1 - 1, 1 - 1) | 55e Perišić (Lovren ) | Spectateurs : 42 523 Arbitrage : Ismail Elfath Arbitre vidéo : Nicolás Gallo | |
Rapport | |||||
Minamino Mitoma Asano Yoshida |
Tirs au but 1 - 3 |
Vlašić Brozović Livaja Pašalić |
Les Croates obtiennent leur qualification en quarts de finale au bout du suspens, à l'issue d'une partie équilibrée jusqu’à la fin de la prolongation. Les Japonais avaient ouvert le score par Daizen Maeda juste avant la mi-temps (43e), les vice-champions du monde en titre répliquant sur un coup de tête d'Ivan Perišić en deuxième période (55e). Durant la séance de tirs au but, nécessaire pour départager les deux équipes, le portier croate Dominik Livaković réalise une prestation de haut vol en arrêtant trois tirs cadrés des Japonais sur les quatre effectués. Il devient ainsi le troisième gardien (après son compatriote Danijel Subašić en 2018 et Ricardo en 2006) à réaliser une telle performance en Coupe du monde.
Match 54 | Brésil | 4 - 1 | Corée du Sud | Stade 974, Doha | |
22 h heure locale |
( Neymar) Vinícius 7e Neymar 13e (pen.) ( Silva) Richarlison 29e ( Vinícius) Paquetá 36e |
(4 - 0) | 76e Paik S.-H. | Spectateurs : 43 847 Arbitrage : Clément Turpin Arbitre vidéo : Jérôme Brisard | |
Rapport |
Les Brésiliens, emmenés par Neymar, de retour de blessure, l'emportent facilement face à la Corée du Sud, invitée surprise de ces huitièmes de finale. La Seleçao fait la différence en première mi-temps par l'intermédiaire de Vinicius (7e), Neymar sur penalty (13e), Richarlison (29e) et Paqueta (36e). Le Brésil se contente de gérer son avantage en seconde période et les Coréens sont récompensés de leur combativité en sauvant l'honneur par une frappe lointaine de Paik Seung-ho (76e).
Match 55 | Maroc | 0 - 0 a.p. | Espagne | Stade Education City, Al Rayyan | |
6 décembre 2022 18 h heure locale |
(0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) | Spectateurs : 44 667 Arbitrage : Fernando Rapallini Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | |||
Rapport | |||||
Sabiri Ziyech Benoun Hakimi |
Tirs au but 3 - 0 |
Sarabia Soler Busquets |
Les deux équipes doivent se départager aux tirs au but après un match fermé, stérilement dominé par l'Espagne (76,8 % de possession)[110] et sans but marqué. Lors de la séance, les Espagnols ne réussissent pas une seule de leurs trois tentatives : Pablo Sarabia envoie son tir sur le poteau, le gardien marocain Yassine Bounou stoppe ceux de Carlos Soler et Sergio Busquets. Le Maroc réussit deux de ses trois premiers tirs puis Achraf Hakimi qualifie son équipe en quarts de finale d'une panenka, dès la première « balle de match »[110]. Le Maroc devient la première sélection nord-africaine à atteindre ce niveau de la compétition[110],[111].
Match 56 | Portugal | 6 - 1 | Suisse | Stade de Lusail, Lusail |
6 décembre 2022 22 h heure locale |
( Félix) Ramos 17e ( |