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« Utilisateur:Jimmy44/Chantier en cours » : différence entre les versions

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''Parti: au 1, d'azur, au lion d'or; au 2, coupé: a. taillé d'or sur gueules; b. tranché d'or sur gueules. Au chef de l'écu d'or, brochant sur le parti et ch. d'une aigle de sable, couronnée d'or.''<ref name="RIETSTAP">[http://www.euraldic.com/blas_aa.html Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments]</ref><ref name="heraldique-europeenne">Source : [http://www.heraldique-europeenne.org/Principal.htm www.heraldique-europeenne.org]</ref>
''Parti: au 1, d'azur, au lion d'or; au 2, coupé: a. taillé d'or sur gueules; b. tranché d'or sur gueules. Au chef de l'écu d'or, brochant sur le parti et ch. d'une aigle de sable, couronnée d'or.''<ref name="RIETSTAP">[http://www.euraldic.com/blas_aa.html Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments]</ref><ref name="heraldique-europeenne">Source : [http://www.heraldique-europeenne.org/Principal.htm www.heraldique-europeenne.org]</ref>


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[[Jean-Baptiste Alexandre Cavrois]] ([[Général de brigade]]) ;
[[Jean-Baptiste Alexandre Cavrois]] ([[Général de brigade]]) ;
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http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/dupin-charles-andre-t3141.htm
http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/dupin-charles-andre-t3141.htm

Arjuzon D'azur, au chevron d'argent, acc. de trois fers de flèche du même, les pointes en haut.
Arjuzon D'azur, au chevron d'argent, acc. de trois fers de flèche du mesme les pointes en haut, à la bordure d'or. Supports: deux lions. Devise: DEO FIDENS FIDENTER FIGO.

http://www.euraldic.com/blas_ar1.html


Gabriel d'Arjuzon
Gabriel d'Arjuzon
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- Chevalier de l’Empire, par lettres patentes et par décret impérial du 21 février 1814.
- Chevalier de l’Empire, par lettres patentes et par décret impérial du 21 février 1814.
- Baron de l’Empire, par décret impérial du 4 juin 1815, confirmé par lettres patentes du 18 août 1842 (1845)
- Baron de l’Empire, par décret impérial du 4 juin 1815, confirmé par lettres patentes du 18 août 1842 (1845)

_________________
http://lesapn.forumactif.fr/policiers-gendarmes-agents-secrets-et-magistrats-f102/monnier-francois-directeur-de-police-baron-de-l-empire-t4210.htm
http://lesapn.forumactif.fr/policiers-gendarmes-agents-secrets-et-magistrats-f102/monnier-francois-directeur-de-police-baron-de-l-empire-t4210.htm


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- Pair de France, 28 décembre 1823
- Pair de France, 28 décembre 1823
- Créé baron-pair héréditaire sur institution d’un majorat par lettres patentes du 7 avril 1824.
- Créé baron-pair héréditaire sur institution d’un majorat par lettres patentes du 7 avril 1824.
_________________


http://lesapn.forumactif.fr/les-francais-f93/villefranche-de-tulle-marechal-de-camp-looze-yonne-t4244.htm
http://lesapn.forumactif.fr/les-francais-f93/villefranche-de-tulle-marechal-de-camp-looze-yonne-t4244.htm
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http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/augier-jean-baptiste-general-de-brigade-bourges-cher-t4357.htm
http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/augier-jean-baptiste-general-de-brigade-bourges-cher-t4357.htm



=== à reclasser ===
Baron (15/08/1809, lettres patentes 29/08/1810) FORESTIER François-Louis. Général de brigade.

Dates: 03/03/1776 (en Savoie)-05/02/1814 (meurt des suites de ses blessures reçues le 29/01/1814).

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 586.

Photographie:

Relation: frère du général de brigade Gaspard Forestier.

Arme: Cavalerie.

Grades:

- 13/08/92 chasseur.

- 08/10/92 sergent-major.

- 07/12/92 lieutenant.

- 02/06/94 capitaine.

- 19/08/03 chef d'escadron.

- 19/11/13 général de brigade.

Décoration Française:

- Légion d'honneur: Officier (22/08/09).

Postes:

- 18/07/13-25/12/13 chef d'état-major de la 6 division d'infanterie du 2 corps de la Grande Armée.

- 25/12/13-05/01/14 affecté à la 3 division du 2 corps de la Grande Armée.

- 05/01/14-29/01/14 commandant de la 2 division du 2 corps de la Grande Armée.

Parue FORESTIER FHANn oIS-L(uls) , trier, d0 prie1776 .MM .R.1 à .Aiv-les-Ilaius, le :3 marsMgunôArmoiries concédées ira'l 810Les chiffres imprimése caractèresq'ussont ceme(le l'article spécial d'on, ('mille ; les astérisques iquele méme nain est répété une oit plusieurs(oisdans le même folio.Coupé :au premier, parti d'oràtrois tourteauxd'azur et à senestre./Sig!,le gnarlier des barons tirés defarinée ale gucilesàl'épée (l'argent I'n pal) : auiiuiixièiite,il'azui' ahhouHaudéd'algent et de gueules.de huit pièces ('ciel.le. runletu', del'écu-liaisde service :1792 . 13 aoûtChasseur dans l'infanterie Mgr', de lalégion ries Allobroges.7 décembre.Lieuteuanl audit corps.1794 . 2 juin .Capitaine.-1795 . (3 novembre.Passé à la 1)) demi-brigade d'infanterielégére.18 octobre .Commandant provisoire de ladite division.19 novembre. Général de brigade.25 décembre .Eniploé à ladivision lucorps de la Grande .AvouéeCampagnes . 17312, 179: 1 1i, 1795 ,1796,17116, 1797, 1793 1791, 1801) 't 9811 rrmee, le Alpes, desPyrénées, l'Ilalie, de Latavie, 1806, 1807- armé_ le Naples . 1808- ihs Ioniennes. 1806 : année d'Italie.1812 : armée de Russie . 1813 : armée de Saxe . 1814 : armée de F ranee.Quatre blessures . Il rerut glorieusement la cin nIuii'oie au combat de Ilrienne, le 2 lanvii i 181-4, et mourutdes suites de cette blessure, le 5 février 1814.Membre de la Légion d'honneur, le 14 juin 1804 . Oflicier, Iv 22 août 1809.Le général BonForestier (Franl ;ois-Louis) ne contracta plis de mariage. Nous avons dit quesou frère, le général BenGaspard-Franilois Forestier . uroul'nl salis enfants.Peux frères des généraux, Jean-Bupliste, notaire, et .leau-Jacques, médecin militaire enchef de l'hôpital de Séville, ont. contiuné une nombreuse et Ires honorable liguée qui n'a pasdemandé à relever les titres accordés à leurs oncles et grands-oncles.Je suis redevable des états officiels reportés plus haut à l'obligeance deM .le U' Forestier,petit-neveu des généraux, médecin à Aix-les-Bains.1806 . 20 juillet.1867 . 22 juin.18(Y'J .Janvier.Août.1813 . 16 février18 juillet .1800 . 10 septembre.180:3. 19 anùt.Aide de camp du général César BerthierAdjudant commandant, employé aux il)< hmiennes.à l'armée de Naples.à l'armée d'Italie.Chef d'litat-)[ajor de la14°,division d'infanterie de la I>ranrle Armée.—division d'infanterie ducorps de ladite armée.1796 .7 urtobre.Passé à la 27nierte laditechiite.Adjonil a l'État -3lajnlNaples.Aide de ettnedugénéralChef d'escadrnn-1799 .25janvier1 .1111 ,,Duchesne.de l'anime deNommé Baron de l'Empire, titre transmissibleà.la descendeuue directel(1gilime,naturelleou adoptive, de (Hale eu ulàle par ordre d .' primogéniture, par lellres patentesdu 27i sep-tembre 1813 . Les armoiries concédées sont portées ci-dessus .
Armorial de Foras : Volume II

http://209.85.129.132/search?q=cache:avU71IVrh_gJ:www.savoieparis.org/docs/Onomastique/TO_Armorial_V2.pdf+C%C3%A9sar+Berthier&hl=fr&ct=clnk&cd=35&gl=fr

Coupé: au 1, d'or, à trois tourteaux d'azur; au 2, d'azur, au lion bandé de gueules et d'argent de huit pièces.

http://www.euraldic.com/blas_fo1.html


* [[Eugène François Auguste d'Arnaud]], baron de Vitrolles, né au château de Vitrolles en 1774, était membre du Collège électoral des Hautes-Alpes quand il fut créé baron de l'Empire par lettres patentes du 15 juin 1812. Ardent royaliste, le baron de Vitrolles contribua beaucoup par son zèle au rétablissement de la maison de Bourbon en 1814, fut nommé successivement ambassadeur, ministre d'État, grand-officier de la Légion d'honneur et fut, enfin, créé pair de France héréditaire par ordonnance royale du 27 janvier 1830. Il vécut dans la retraite après la révolution de juillet et mourut fort âgé à Paris en 1854.
* [[Eugène François Auguste d'Arnaud]], baron de Vitrolles, né au château de Vitrolles en 1774, était membre du Collège électoral des Hautes-Alpes quand il fut créé baron de l'Empire par lettres patentes du 15 juin 1812. Ardent royaliste, le baron de Vitrolles contribua beaucoup par son zèle au rétablissement de la maison de Bourbon en 1814, fut nommé successivement ambassadeur, ministre d'État, grand-officier de la Légion d'honneur et fut, enfin, créé pair de France héréditaire par ordonnance royale du 27 janvier 1830. Il vécut dans la retraite après la révolution de juillet et mourut fort âgé à Paris en 1854.
http://gillesdubois.blogspot.com/2007_05_01_archive.html
http://gillesdubois.blogspot.com/2007_05_01_archive.html

Alexandre Joseph Berthier
vicomte Berthier (1er, 29 novembre 1821)


Maréchal de camp
Né le 5 mars 1792 - Paris (75)
Décédé le 23 janvier 1849 - Paris (75)
À l'âge de 56 ans
Parents
Jean-Baptiste Berthier 1721-1804
Françoise Chéron +ca 1795
Mariages et enfants
Marié le 13 février 1825 avec Thérèse Berthier 1806-1882, dont
Alexandre Léopold 1827-1891
Notes
Créé vicomte héréditaire par lettres patentes du 29 novembre 1821. Commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, chevalier des ordres royaux de Saint-Ferdinand et de Charles III d'Espagne.

Sources:
- personne: E.Visseaux (M.Provence Gé-Mag n°217), Paul de Boisgelin (Titres authentiques.. D. de La Barre de Raillicourt), D.Gaultier (Luc Antonini : Les Clary, une grande famille provençale) 21/4/07
- naissance: D.Gaultier (Luc Antonini : Les Clary, une grande famille provençale) 21/4/07
- décès: D.Gaultier (Luc Antonini : Les Clary, une grande famille provençale) 21/4/07
- mariage: D.Gaultier (Luc Antonini : Les Clary, une grande famille provençale) 21/4/07
- famille: E.Visseaux (M.Provence Gé-Mag n°217)


== Autres personnalités marquantes du [[Premier Empire]] ==
== Autres personnalités marquantes du [[Premier Empire]] ==

Version du 29 décembre 2008 à 11:16


A traiter

Comte (13/02/1811) BERTHIER "de BERLUY" Louis-César-Gabriel. Général de division. cf: Dynastie Berthier.

Dates: 09/11/1765-17/08/1819.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 433.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 01/01/86 capitaine.
   - 08/02/92 adjudant-général lieutenant-colonel.
   - 18/11/96 adjudant-général chef de brigade.
   - 03/03/00 adjudant-général.
   - 23/07/00 adjudant-commandant.
   - 04/09/02 général de brigade.
   - 03/01/06 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Commandant (11/01/04).
   - Saint-Louis: Chevalier (24/10/14).

Postes:

   - 04/09/02-03/01/06 chef d'état-major de la 1 division militaire.
   - 31/01/06-15/04/07 chef d'état-major de l'armée de Naples.
   - 15/04/07-03/08/07 commandant d'une division de l'armée de Naples.
   - 03/08/07-28/03/08 gouverneur des îles Ioniennes.
   - 17/05/08-10/04/11 commandant de la 27 division militaire (Turin).
   - 10/04/11-05/05/14 commandant de la 23 division militaire (Corse).
   - 31/07/14-01/02/15 en disponibilité.
   - 01/02/15 en non-activité.
   - 01/07/18-30/12/18 inspecteur général d'Infanterie dans les 4 et 12 divisions militaires.
   - 30/12/18-17/08/19 inspecteur général d'Infanterie.

Ecartelé : au I, du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules, au lion d'or, à une barre d'argent chargée de trois têtes de maures de sable, brochante ; au III, de gueules, à une couronne de lauriers d'or, chargée d'une hache d'argent, posée en barre et adextrée en chef d'une étoile du même ; au IV, d'azur, au pal d'argent, chargé de trois chevrons de sable.[1][2]

BERTHIER Victor-Léopold. Général de division. cf: Dynastie Berthier.

Dates: 22/05/1770-13/03/1807 (fièvre putride).

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 406.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 23/09/88 lieutenant.
   - 20/05/91 capitaine.
   - 19/07/96 chef de bataillon.
   - 07/09/97 adjudant-général chef de brigade.
   - 19/06/99 général de brigade à titre provisoire.
   - 19/10/99 général de brigade.
   - 01/02/05 général de division.

Postes:

   - 1799-30/11/99 chef d'état-major de l'armée de Naples.
   - 30/11/99-04/01/00 affecté au département du Mont-Blanc.
   - 04/01/00-20/11/00 chef d'état-major des 15 et 17 divisions militaires.
   - 20/11/00-1801 chef d'état-major du corps d'observation du Midi.
   - 1801-03/05/03 chef d'état-major de la 1 division militaire.
   - 03/05/03-29/08/03 chef d'état-major du corps chargé d'occuper le Hanovre.
   - 29/08/03-30/11/06 chef d'état-major du 1 corps de la Grande Armée.

D'azur, à trois vaisseaux mal-ordonnés d'or, habillés d'argent ; au canton des comtes militaires brochant.[3]

D'or, au chêne à quatre branches d'azur, surmonté d'une étoile de gueules, au canton des Comtes-Militaires (d'azur, à l'épée haute d'argent, garnie d'or) brochant.[3]

Ou :

D'or, au palmier d'azur, surmonté d'une étoile d'argent.[1]

Sous l'Ancien régime : Coupé: au 1, d'azur, à la fasce d'argent, chargée de trois roses de gueules ; au 2, d'or, à trois écrevisses de gueules, posées en pals, rangées en fasce.[1]

Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, coupé : a) de gueules, b) d'azur à trois roses d’or rangées en fasce ; au III, d’or à la pyramide de sable, surmontée d’une étoile d’azur ; au IV, d’or à trois écrevisses de gueules posées en pal et rangées en fasce[4]. Toque de comte de l'Empire, insignes de Commandant de la Légion d’honneur et de Commandeur de l’Ordre de la Couronne de Fer

Sous la Monarchie de Juillet : Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à trois écrevisses de gueules, posées en pals, rangées en fasce ; au 2, coupé, de gueules plein, sur azur à trois roses rangées d'or; au 3, d'or, à une pyramide de sable, surmontée d'une étoile d'azur[1]. Couronne et manteau de comte-pair, insignes de Grand-Croix de la Légion d'honneur.

Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au 1, parti, a. d'azur, au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même, accostée de deux étoiles en barre d'argent, b. du quartier des Barons Militaires de l'Empire ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[1]

Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au 1, parti du quartier des Comtes Militaires de l'Empire et d'azur au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[1][3]

Armes sous l'Ancien régime : D'argent, à la bande de gueules, acc. en chef d'une merlette de sable, au chef d'azur, ch. de trois chausse-trapes d'argent. Supports: deux lions regardants. Devise: FAIS CE QUE DOIS, ADVIENNE QUE POURRA.[1]

Armes de Comte de l'Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent au cheval saillant de sable ; au III, de gueules semé d'étoiles d'argent ; au IV, d'azur à un casque de dragon d'or taré de profi.[3]

Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2 d'azur, au casque grillé d'argent, taré de profil, ayant pour cimier un lion naissant d'or ; au 3, de gueules au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'argent ; au 4, d'azur à trois besants d'argent.[3]

Écartelé: au 1 du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à la lettre N d'or, brochant sur une ancre d'argent ; au 3, de sinople, à une étoile d'or, ch. d'un B de sable ; au 4, d'argent, au lévrier rampant d'azur, colleté du même, tenant de sa patte dextre une épée de sable.[1][2][3]

Armes sous le Premier Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; aux II et III, d'or à une tête de cheval coupée de sable ; au IV, d'azur à trois étoiles d'argent posées en pal.[3]

Armes sous la Restauration : Écartelé au 1 et 4 d’azur à une épée d’argent montée d’or, au 2 d'or à une tête de cheval arrachée de sable allumée du champ, au 3 d’azur à trois étoiles d’argent posées en pal.[6]

Ecartelé : au I, du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules, aux ruines d'argent ; au III, de gueules, à un palmier terrassé d'argent adextré d'une pyramide et senestré de deux autres du même ; au IV, d'or, au cheval cabré de sable.[2][1][3]







Ecartelé : au I, du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, d'or, à un soleil d'azur ; au III, d'or, à l'oranger fruité d'or ; au IV, d'azur, au crequier d'or.[2]

Jean-Pierre François Bonet (Général de division) :

Comte (02/03/1811) BONET Jean-Pierre-François. Général de division.

Dates: 08/08/1768-23/11/1857.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 391.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 25/04/86 soldat.
   - 27/09/91 lieutenant.
   - 09/10/92 capitaine.
   - 27/11/93 adjudant-général chef de bataillon.
   - 09/05/94 général de brigade à titre provisoire.
   - 13/06/95 général de brigade.
   - 27/08/03 général de division.

Décoration Française:

   - Légion d'honneur: Grand Croix (05/10/40 avec effet rétroactif au 20/04/31).

Postes:

   - 1792-28/06/94 affecté à l'armée du Nord.
   - 28/06/94-27/01/96 (démissionne) affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse.
   - 17/06/96-16/02/98 (destitué) affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse.
   - 14/05/98-09/98 affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse.
   - 09/98-27/12/98 affecté à la 2 division de l'armée de Mayence.
   - 27/12/98-18/08/99 affecté à la 2 division militaire.
   - 18/08/99-23/09/01 affecté à l'armée du Rhin.
   - 23/09/01-06/10/02 affecté à la 25 division militaire.
   - 06/10/02-03/03/05 affecté à la 26 division militaire.
   - 03/03/05-25/03/08 commandant des troupes sur l'escadre de Brest.
   - 25/03/08-07/09/08 affecté au corps d'observation des Pyrénées-occidentales de l'armée d'Espagne.
   - 07/09/08-03/11/08 commandant de la 3 division du 2 corps de l'armée d'Espagne.
   - 03/11/08-06/11 commandant de la 2 division du 2 corps puis 02/01/09 3 division du 2 corps de l'armée d'Espagne.
   - 06/11-22/07/12 commandant de la 8 division de l'armée du Portugal.
   - 27/01/13-17/02/13 commandant de la 3 division du 1 corps d'observation du Rhin.
   - 17/02/13-01/07/13 commandant de la 2 division du 2 corps d'observation du Rhin puis 12/03/13 2 division du 6 corps de la Grande Armée.
   - 01/07/13-08/13 commandant des 42 et 43 divisions de l'armée d'Allemagne.
   - 08/13-11/11/13 commandant d'une division du 14 corps de la Grande Armée.
   - 11/11/13-1814 en captivité.
   - 22/12/14-19/03/15 commandant de la 1 subdivision de la 22 division militaire.
   - 19/03/15-24/03/15 affecté à l'armée réunie sur la Loire.
   - 24/03/15-30/04/15 commandant à Orléans.
   - 30/04/15-07/06/15 commandant à Dunkerque.
   - 07/06/15-09/15 commandant des 3 et 4 divisions militaires.
   - 09/15-06/10/15 commandant de la 13 division militaire (Rennes).
   - 06/10/15 en non-activité.
   - 17/12/18-10/19 inspecteur général d'Infanterie.
   - 10/19-01/01/25 inspecteur général d'Infanterie dans la 13 division militaire.
   - 01/01/25 admis en retraite.
   - 07/02/31 réactivé.
   - 16/05/31-20/08/35 commissaire extraordinaire dans les 4, 12 et 13 divisions militaires.
   - 19/11/31 pair de France.
   - 20/08/35 admis au cadre de vétérance.
   - 28/08/36 en non-activité.
   - 15/08/39 placé dans la section de réserve.
   - 30/05/48 réadmis en retraite à compter du 12/04/48.
   - 31/12/52-23/11/57 sénateur inamovible.
   - Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Écartelé: au 1 du quartier des comtes militaires ; au 2, d'argent, à une tête d'aigle de sable, acc. de trois étoiles d'azur, 2 et 1 ; au 3, de gueules, à deux colonnes d'or, réunies par un listel d'argent, au 4, d'azur, à deux drapeaux d'argent, passés en sautoir.[8]

Jean Boudet

Comte (1808) BOUDET Jean. Général de division.

Dates: 09/02/1769-14/09/1809 (en Bohême, fièvre).

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 349 et 8 Yd 523.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

   - 05/08/92 lieutenant.
   - 06/09/92 capitaine.
   - 13/12/93 lieutenant-colonel.
   - 19/06/94 chef de brigade à titre provisoire.
   - 14/12/95 général de brigade à titre provisoire.
   - 20/10/96 général de division à titre provisoire.
   - 04/01/00 général de division à titre provisoire et général de brigade (la confirmation aurait du être le 04/10/94 mais une erreur de transcription 
     fit marquée Bourdet au lieu de Boudet).
   - 02/04/00 général de division.

Décoration Française:

   - Légion d'honneur: Grand Officier (02/06/09).

Décoration Etrangère importante:

   - Italie: Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer.

Postes:

   - 14/12/95-04/99 commandant des troupes à la Guadeloupe.
   - 01/10/99-04/04/00 commandant de la 3 division de l'armée de Batavie.
   - 04/04/00-04/07/00 commandant de la 5 division de l'armée de réserve.
   - 04/07/00-12/00 commandant de la 2 division du corps du centre de l'armée d'Italie.
   - 12/00-01/07/01 commandant d'une division du corps de gauche de l'armée d'Italie.
   - 08/10/01-27/11/01 commandant des troupes réunies à Rochefort.
   - 27/11/01-21/04/02 commandant de la division du Sud et de l'Ouest de l'armée de Saint-Domingue.
   - 09/02-26/09/02 commandant de la division du Nord de l'armée de Saint-Domingue.
   - 26/09/02-26/10/03 en disponibilité.
   - 26/10/03-30/08/05 commandant de la 1 division du camp d'Utrecht.
   - 30/08/05-16/07/06 commandant de la 1 division du 2 corps de la Grande Armée.
   - 29/04/07-27/10/07 commandant de la 1 division du corps d'observation de la Grande Armée.
   - 27/10/07-23/02/09 affecté au 1 corps de la Grande Armée.
   - 23/02/09-14/09/09 commandant de la 4 division du corps d'observation de l'armée du Rhin puis 11/04/09 4 division du 4 corps de l'armée 
     d'Allemagne.
   - Son nom est inscrit au côté Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.


Né le 19 février 1769 à Bordeaux. Décédé le 14 septembre 1809 à Budejovice.

il entra au service à l'âge de 16 ans comme dragons au régiment de Penthièvre en 1785. Lors de la formation des gardes nationales,il entra comme lieutenant dans un bataillon de la Gironde en 1792. Il se bat dans les Pyrénées en 1793 et se distingue par sa bravoure au combat de Château-Pignon. Capitaine au siège de Toulon,puis en Vendée en 1794.

Envoyé en Guadeloupe occupée par les anglais,il y prit le fort Fleur-d'épée et la ville de Pointe à Pitre.Son courage et son talent le firent nommer général de brigade,puis général de division en 1796 par le Directoire. Il restera jusqu'en 1799 en mettant l'île en état de défense,et rentre en France en 1800 et prend part à la campagne de Hollande sous le commandement du général Brune.

Après le 18 brumaire,il entre dans l'armée de réserve commandée par Berthier et se retrouve en Italie,avec l'avant-garde il se distingue à Lodi et à Marengo où il est blessé.

Fin 1801,retour vers les tropiques à Saint-Domingue avec le général Leclerc et contribua puissamment au succès français. Sa conduite dans cette sanglante expédition,ne saurait être assez louée,il s'y montra constamment généreux et humain,traita avec ménagement les noirs et les hommes de couleur.

De retour en France,il est affecté en Hollande par l'Empereur en 1804 pour tenter une descente vers l'Angleterre,mais la guerre de 1805 interrompit les préparatifs et l'appela en Autriche avec la Grande Armée,puis en Italie en 1806. En 1807,il est en Allemagne et fait le siège de Colberg sous les ordres de Murat,s'empare de la forteresse de Stralsund.

En récompense de ses services,Napoléon lui confère le titre de Comte en 1808 et un revenu de 30.000 francs sur la Poméranie suédoise.

En 1809,il assiste à la prise de Vienne à la tête de la 4ème division du 4ème corps d'armée de Masséna.,il se distingue en s'emparant à la baïonnette d'Essling et de Gross-Apern,puis resistant pendant 36 heures à l'armée autrichienne. De l'aveu de l'Empereur,ce fut à sa conduite que nous dûmes la victoire d'Aspern.

Lors de la retraite dans la Lobau,il perd son artillerie,ce dont Napoléon fut irrité !!! Les constants et pénibles efforts d'une carrière si bien remplie lui avaient attiré une goutte violente à laquelle il succomba le 14 septembre 1809.

L'Empereur perdit en lui un de ces généraux les plus braves et les plus dévoués. So nom est gravé sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/boudet-jean-comte-d-empire-t4264.htm


Écartelé: au 1, du quartier des Comtes militaires ; au 2, d'argent, à une montagne de sinople ; au 3, d'argent, à un canon de sable ; au 4, de gueules, à un vol d'argent.[9]

Écartelé: au 1, Comtes militaires; au 2, d'argent, à une montagne de sinople, sommée de murs incendiés de gueules jetant de la fumée de sable, et senestrée d'un palmier de sinople; au 3, d'argent, à un canon sur son affût de sable, posé sur une terrasse de sinople et adextré d'une mer d'azur; au 4, de gueules, à un vol d'argent.[1]

BOURCIER (François-Antoine-Louis) (1760 - 1828)

Comte de l’Empire Général de division Lieutenant-général Député Grand Officier de la Légion d’honneur

Règlement d’armoiries :

« D’or à la fasce d’azur, accolé en chef de deux molettes de sable, et en pointe de trois fers de lance du même, se joignant en fleuron par la tête ; au franc-quartier d’azur chargée d’une épée haute d’argent, montée d’or. »



Né le 23 février 1760 à la Petite-Pierre, près de Phalsbourg (Moselle) Décédé le 8 mai 1828, à Ville-en-Val (Meurthe-et-Moselle) Inhumé dans le caveau de famille situé près de la chapelle du château de Ville-en-Val (Meurthe-et-Moselle)


La sépulture existe encore de nos jours


Etat des services : Volontaire à la Légion royale, 2 mars 1776. Passé par la suite dans le 1er régiment de chasseurs à cheval (ci-devant Picardie). Brigadier au régiment Picardie, 15 janvier 1780. Fourrier dans le même régiment, 20 janvier 1784. Adjudant au régiment Picardie, 24 septembre 1784. Sous-lieutenant au même régiment, 26 mars 1788. Quartier-maître au régiment Picardie, 10 septembre 1789. Aide-de-camp du duc d’Anguillon, 7 juin 1792. Passé à l’état-major du général en chef Custine, en septembre 1792. Adjudant-général, 8 mars 1793. Général de brigade, 20 octobre 1793. Chef d’état-major de l’armée du Rhin, 22 octobre 1793. Suspendus de ses fonctions pour une raison inconnue par les pro-consuils républicains Très vite rappelé au service à la fin de 1793. Général de division, 9 juillet 1794. De 1795 à 1796, commandant d’une réserve de cavalerie à l’armée du Rhin. Inspecteur-général de cavalerie, nommé par le Directoire exécutif, 16 thermidor an V (3 août 1797) Organisateur du 7è corps de cavalerie en 1797. Inspecteur-général de cavalerie, sous les ordres des généraux Moreau et Masséna en 1797. Nommé Conseiller d’Etat et membre du Conseil d’administration de la Guerre par le Premier-Consul, 6 nivôse an XI (27 décembre 1802), pour le récompenser des importants services qu’il avait rendu à la France. Commandant de la cavalerie légère de l’armée des côtes de l’Océan en 1804. Chef de la direction générale du grand dépôt des chevaux pris à l’ennemi au haras de Potsdam, en Prusse (1806) Inspecteur-général de la cavalerie, aux armées d’Allemagne et d’Espagne, en 1807. Commandant du dépôt de cavalerie de Passau, en 1809. Commandant du dépôt de cavalerie de Bayonne, en 1810. Commandant des dépôts de cavalerie en Hanovre et de Koenisgbergen en 1812. Commandant des dépôts de cavalerie en Brunswick et en Magdebourg en 1813.

Inspecteur général de cavalerie, 1er janvier 1815 après le rétablissement du trône des Bourbons.

Commandant du dépôt de cavalerie général des remontes de Versailles pendant les Cent-Jours.

Admis à la retraite après 39 ans de services actifs, 1er janvier 1816.

Campagnes et actions d’éclat : 1792 à 1797 : A l’armée du Rhin. Au combat d'Ingotstadt, 17 fructidor an V (3 septembre 1797), il effectua une charge de cavalerie avec autant de bravoure que d’intelligence, et prit un escadron entier de la cavalerie légère des ennemis. Toujours en 1797 vers la même époque, il protégea, à la tête de sa division, la mémorable retraite du général Moreau devant l’armée autrichienne.

1798 : A l’armée du Danube – En Helvétie.

1799 à 1800 : A l’armée de Naples. Il y commanda au mois d’avril 1799, une colonne qui battit et défit complètement un corps d’insurgés, qui s’étaient rassemblés à Andria (reprise du texte du Moniteur du 23 floréal an VII (23 mai 1799)

1803 à 1805 : A l’armée des Côtes de l’Océan.

1805 : A la Grande Armée, commandant une division de dragons. Participa à la bataille d’Elchingen en octobre 1805, aux affaires devant Ulm, et à la bataille d’Austerlitz, 11 frimaire an XIV (2 décembre 1805)

1806 : En Prusse.

1809 : En Autriche – se trouva à la bataille de Wagram, 6 juillet 1809 et y fit preuve de grande valeur.

1810 à 1811 : A la grande armée d'Allemagne.

1812 : En Russie. Il eut le bonheur d’échapper au désastre de la retraite de Moscou, en étant chargé de réorganiser à Berlin toute la cavalerie française, en janvier 1813 et y montra autant de zèle que de probité.

1813 à 1814: En allemagne

1815 : En France - A Versailles

Décorations : - Membre (Officier) de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul du 10 vendémiaire an XII (3 octobre 1803) - Grand Officier de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul du 25 prairial an XII (14 juin 1804) - Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 19 juillet 1814.

Titres : Comte militaire de l’Empire par lettres patentes du 29 juin 1808.

Autres fonctions : Elu à la Chambre des députés en 1816 où il vota avec la majorité. Conseiller d’Etat en 1817. Commissaire du roi près de la régie générale des subsistances en 1817.

Mention : Le château de Ville-en-Val (Meurthe-et-Moselle) est revendu en 1809 à François Antoine Louis Bourcier, ancêtre des actuels propriétaires. Il mourut en 1828 et fut enterré, comme le furent après lui ses descendants propriétaires du château, dans le caveau de famille situé près de la chapelle. Joseph de Pommery en héritera. Ce sont ses enfants et petits-enfants qui y vivent actuellement.

Le nom du général de division Bourcier est gravé sous l’arc de triomphe de l’Etoile à Paris (Seine) _________________


D'or, à la fasce d'azur, acc. en chef de deux molettes de sable et en pointe de trois fers de lance du même, se joignant en fleuron par la tête.[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/bourcier-francois-antoine-louis-comte-general-de-divisio-t5486.htm

Comte (29/06/1808) BOURCIER François-Antoine-Louis. Général de division.

Dates: 21/02/1760-08/05/1828.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 201.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

   - 24/09/84 adjudant.
   - 08/03/93 adjudant-général chef de bataillon.
   - 20/10/93 général de brigade à titre provisoire.
   - 13/04/94 général de brigade.
   - 18/04/94 général de division à titre provisoire.
   - 13/06/95 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Grand Officier (14/06/04).
   - Saint-Louis: Chevalier (19/07/14).

Postes:

   - 22/10/93-09/07/94 (suspendu) chef d'état-major général de l'armée du Rhin.
   - 10/08/94-23/10/95 chef d'état-major général de l'armée du Rhin.
   - 23/10/95-31/05/96 commandant de la 3 division de l'armée de Rhin-et-Moselle.
   - 31/05/96-30/06/96 commandant de la 5 division de l'armée de Rhin-et-Moselle.
   - 30/06/96-03/08/97 commandant de la réserve de cavalerie de l'armée de Rhin-et-Moselle.
   - 03/08/97-18/09/98 inspecteur général de la Cavalerie de l'armée de Rhin-et-Moselle.
   - 18/09/98-12/99 inspecteur général de la Cavalerie des armées de Mayence et d'Helvétie.
   - 12/99-1800 inspecteur général de l'aile droite de la Cavalerie de l'armée du Rhin. 
   - 1800-27/12/02 inspecteur général de la Cavalerie de l'armée du Rhin.
   - 27/12/02-1821 conseiller d'Etat.
   - 27/12/02-13/12/03 membre du Conseil d'administration de la guerre.
   - 13/12/03-26/08/05 commandant de la Cavalerie légère de la réserve du camp de Saint-Omer.
   - 26/08/05-11/07/06 commandant de la 4 division de dragons de la Grande Armée.
   - 29/09/06-28/10/06 affecté à la Grande Armée.
   - 28/10/06-27/11/08 inspecteur général de la Cavalerie de la Grande Armée.
   - 27/11/08-25/04/09 commandant général des dépôts de cavalerie de l'armée d'Espagne.
   - 25/04/09-01/10 commandant des dépôts de cavalerie de l'armée d'Allemagne.
   - 01/10-24/02/10 commandant du dépôt général de cavalerie de l'armée d'Espagne.
   - 31/08/10-12/01/12 à la disposition du ministre de la Guerre.
   - 12/01/12-17/12/12 commandant du dépôt général de cavalerie de Hanovre.
   - 17/12/12-01/13 commandant du dépôt de cavalerie de Königsberg.
   - 01/13-19/03/13 commandant des dépôts de cavalerie de Hanovre et de Brunswick.
   - 19/03/13-07/14 commandant des dépôts de cavalerie de Magdebourg.
   - 01/01/15-12/04/15 inspecteur général du 8 arrondissement de cavalerie.
   - 12/04/15-04/09/15 commandant supérieur du dépôt général des remontes de Versailles.
   - 04/09/15 admis en retraite.
   - 04/10/16-25/02/24 député de la Meurthe.
   - 1821 conseiller d'Etat honoraire.
   - Son nom est inscrit au côté Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



  • Sous le Premier Empire : Coupé : au I, parti du quartier des Comtes militaires de l'Empire et d’azur au lion d’or surmonté d’une étoile du même et accosté de deux colonnes d’argent ; au II, recoupé de gueules à l’étoile d’argent à huit rais, sur or.[6]
  • Sous la Restauration : Écartelé: aux 1 et 4, coupé: a. de gueules à une étoile à huit rays d'or ; b. d'or plein ; aux 2 et 3, d'azur, au lion d'or, accosté de deux colonnes d'argent et surmonté d'une étoile d'or.[1]

BRUNETEAU de SAINTE-SUZANNE (Gilles-Joseph-Martin) (1760 – 1830)

Comte de SAINTE-SUZANNE

Comte de l’Empire Général de division Sénateur de l’Empire Conseiller d'Etat Lieutenant-général Pair de France Grand-Officier de la légion d'honneur

Règlement d’armoiries :

"Ecartelé: 1) d'azur au miroir d'or, après lequel se tortille et se mire un serpent d'argent -2) d'azur au lion d'or surmonté d'une étoile d'argent et flanqué de deux colonnes du même -3) d'azur à l'épée haute d'argent -4) coupé de gueules et d'or, à l'étoile à huit rais de l'un en l'autre."



Né le 7 mars 1760, à Sainte-Suzanne, commune de Poivres, en Champagne (Aube) Marié à Dorothée Catherine, Zorn de Bulach (1776-1807) Décédé le 26 août 1830, à Paris (Seine) Inhumé dans le tombeau familial de l’ancien cimetière de Hangenbieten (Bas-Rhin), contre le côté sud de la nef de l' église.


Écartelé: aux 1 et 4, coupé: a. de gueules à une étoile (8) d'or; b. d'or plein; aux 2 et 3, d'azur, au lion d'or, accosté de deux colonnes d'argent et surmonté d'une étoile d'or.[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/bruneteau-de-sainte-suzanne-gilles-joseph-martin-comte-t5602.htm

D'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules, accompagné de douze grenades d'argent allumées de gueules disposées en orle ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[2]

Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty (1768-1815) Comte de Nansouty et de l'Empire Général français, Ecuyer de l'Empereur

Comte (27/07/1808) de NANSOUTY Etienne-Marie-Antoine CHAMPION. Général de division.

Dates: 30/05/1768-12/02/1815.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 374.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

   - 06/04/88 capitaine.
   - 05/03/92 lieutenant-colonel.
   - 09/11/93 colonel.
   - 29/08/99 général de brigade.
   - 24/03/03 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Grand Officier (25/12/05), Grand Aigle (11/07/07).
   - Saint-Louis: Chevalier (01/06/14).

Postes:

   - 1792-01/06/01 affecté à l'armée du Rhin.
   - 01/06/01-01/01/02 affecté au corps d'observation de la Gironde.
   - 01/01/02-19/03/02 en disponibilité.
   - 19/03/02-25/03/02 affecté dans la 22 division militaire.
   - 25/03/02-03/05/03 commandant du département de Seine-et-Oise.
   - 03/05/03-31/01/04 commandant de la Cavalerie de l'armée de Hanovre.
   - 03/08/05-24/08/05 commandant de la 6 division de réserve au camp de Boulogne.
   - 24/08/05-12/10/08 commandant de la 1 division de cuirassiers du corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée.
   - 1805 premier chambellan de l'Impératrice.
   - 1808 premier écuyer de l'Empereur.
   - 12/10/08-17/10/09 commandant de la 1 division de grosse cavalerie du corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée.
   - 1809-19/10/11 premier inspecteur général des Dragons.
   - 19/10/11-15/01/12 commandant des 2 et 4 divisions de cuirassiers.
   - 15/01/12-15/02/12 commandant de la 2 division de cuirassiers.
   - 15/02/12-14/01/13 commandant du 1 corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée.
   - 14/01/13-29/07/13 colonel général des Dragons.
   - 29/07/13-04/14 commandant en chef de la Cavalerie de la Garde Impériale.
   - 04/14-22/04/14 aide de camp du comte d'Artois.
   - 22/04/14-14/07/14 commissaire extraordinaire du Roi dans la 18 division militaire.
   - 14/07/14-12/02/15 inspecteur général des Dragons.
   - Son nom est inscrit au côté Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Ecartelé : au I du quartier des comtes militaies de l'Empire ; au II, de gueules à trois merlettes d'argent 2 et 1, celle en chef à dextre contournée ; au III de gueules à une à une croix d'argent chargée en coeur d'un écusson de sable à une vigne feuillée et terrassée de sinople, fruitée de gueules, au chef d'azur chargée d'une étoile rayonnante d'or ; au IV, d'azur au sauvage d'or tenant sa massue sur l'épaule dextre.[2]

D'azur, à un homme courant, armé et cuirassé de toutes pièces d'or, tenant une épée et un bouclier du même. Supports: deux licornes. Devise: TEGIT HAEC NECAT ALTERA.[1]

CHARBONNEL (Joseph-Claude Marie, Marguerite, Jules) (1775 – 1846)

COMTE de SALES

COMTE DE L’EMPIRE Baron de l’Empire Général de division d’artillerie Lieutenant-général Inspecteur général de l’artillerie Pair de France Grand'Croix de la Légion d'honneur



Né le 24 mars 1775 à Dijon (Côte-d’Or) Fils du légitime mariage de Jean-Baptiste CHARBONNEL (1737-1824), avocat au Parlement (1757), Echevin de Dijon, Président du Tribunal civil de Dijon (1812), Conseiller à la Cour (1816), Officier de la légion d’honneur, et de Marcelline FINOT. Marié à Mélanie-Clémentine-Antoinette GUDIN. De leur union naîtra Caroline, décédée à l’âge de 8 ans. Propriétaire du château Charbonnel, à Is-Sur-Tille (Côte-d’Or) Décédé le 10 mars 1846, à Dijon (Côte d’Or), à l’âge de 71 ans.


Règlement d’armoiries :

« D’azur au casque taré de front et grillé d’or, panaché de 6 plumes d’autruche de sable, accosté à dextre d’une épée haute d’argent, à senestre d’un bouclier incliné d’argent chargé d’une tête de lion au naturel, senestré d’une lance en pal de sable surmonté de 2 tourterelles affrontées au naturel ; au comble tiercé en pal : -1) d’azur à l’épée haute d’argent, montée d’or -2) de gueules au sautoir d’argent, cantonné de 3 étoiles d’argent et d’un croissant du même -3) d’or accosté à dextre de 3 foudres de gueules, à senestre d’une muraille de sable. »



Etat des services : Entré à l’école militaire de Châlons, d’où il passa dans le corps de l’artillerie en qualité de sous-lieutenant, en 1792, et fut employé à l’arsenal d’Auxonne. Quoique livré tout entier à ses fonctions, il ne put échapper aux prescription du moment, et fut destitué par les représentants Bassal et Bernard de Saintes, en mission dans les départements de la Côte-d’Or et du Doubs. Cependant l’armée qui assiégeait Toulon tombé au pouvoir des Anglais, manquant d’officier d’artillerie, il fut rapidement réintégré et envoyé devant cette place en qualité de lieutenant d’artillerie. Capitaine en 1793. Désigné par le général en chef Napoléon Bonaparte pour faire partie de l’armée d’Orient. Chef de bataillon, nommé sur le champ de bataille des Pyramides, en Egypte, 3 thermidor an VI (21 juillet 1798) Lieutenant-colonel, major du 1er régiment d’artillerie, en 1800. Colonel du 6è régiment d’artillerie à cheval, en 1802 Chef d’état-major d’artillerie du 3è corps de la Grande Armée, en 1805. Ayant été élevé au grade général de brigade d’artillerie, 2 octobre 1809, il fut ensuite nommé, par le chef du gouvernement, pour présider la commission française chargée, d’après l’article 4 du traité de Vienne, de limiter, de concert avec une commission autrichienne, les nouvelles frontières entre la Bavière et l’Autriche. Cette mission importante n’étant point encore terminée, lorsqu’il reçut l’ordre de se rendre en Espagne. Chef de l’état-major général de l’artillerie à la Grande Armée, en juin 1812. Général de division, 9 janvier 1813.

Inspecteur général sur les Côtes de l’Océan et dans les places de l’Est au rétablissement des Bourbons sur le trône de France, en 1814. Inspecteur général de l’artillerie pour le service des forges et des fonderies (1820) et membre de la Commission d’artillerie du royaume (1821) Placé dans la 2è section du cadre de réserve (1840) _________________ Vive libre ou mourir (ROBESPIERRE)

Dernière édition par CapitaineCOIGNET le Lun 9 Juin - 13:30, édité 2 fois


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Sujet: CHARBONNEL (Joseph) Général de division - Complément   Lun 9 Juin - 13:25  

Campagnes et actions d’éclat : 1793 : Aux sièges de Lyon et de Toulon. Employé à l’armement et à la défense des îles d’Hyères, il parvint, avec un petit nombre d’hommes à repousser une descente des Anglais ; cette petite affaire, lui mérita les éloges du général en chef de l’artillerie Dommartin, qui l’attacha à son état-major, et demanda pour lui le grade de capitaine.

1794 : A l’armée des Alpes-Maritimes, qui devint par la suite l’armée d’Italie. Il se trouva à l’attaque de la ville de Saorgio, en août 1794.

1795 à 1797: Aux armées du Rhin-et-Moselle et de Sambre-et-Meuse. Capitaine de la compagnie du 2è régiment d’artillerie, il prit le commandement de l’artillerie de la 3è division ; et arrivé devant Luxembourg, il fut chargé de celui de l’attaque dirigée contre cette importante forteresse. Pendant cinq mois de séjour qu’il fit devant cette place, plusieurs sorties de la garnison (elles étaient plus nombreuses que l’armée assiégeante) eurent lieu ; et à celle que les Autrichiens effectuèrent, le 8 avril 1795, l’une des batteries où il commandait rendis de grands services, et fut citée de la manière la plus honorable par le général Hatry, qui commandait en chef. A la prise de cette place, qui était la clef des possessions autrichiennes sur la rive gauche du Rhin, il passa du commandement de l’artillerie de la 2è division de l’armée de Sambre-et-Meuse à la direction de l’équipage du siège contre la forteresse d’Ehrenbreitstein. Il assista au siège de cette place et au passage du Rhin, qui s’opéra de vive force, près de Neuwied, au-dessus de Coblence.

1798 : A l’armée d’Orient. Embarqué sur mer à bord du vaisseau « le Généreux », il se trouva à la prise de Malte, (13 juin 1798). Au débarquement de l’armée d’Orient, (13 messidor an VI), 1er juillet 1798 sur les côtes de l’Egypte, il fut attaché à la division de l’avant-garde, et se trouva avec elle à l’attaque et à la prise d’Alexandrie (14 messidor an VI), 2 juillet 1798, au combat de Chébreis, (25 messidor an VI), 13 juillet 1798, enfin à la bataille des Pyramides (3 thermidor an VI), 21 juillet 1798. Après la prise du Caire, la 2è division de l’armée d’Orient, dont il commandait l’artillerie, ayant suivi les débris des Mamelouks d’Ibrahim Bey, jusqu’aux confins du désert, il revint, après l’affaire de Matairé, au Caire, où il fut chargé du commandement de l’artillerie de cette place, et de l’armement du château, ancienne résidence des Khalifes.

Envoyé ensuite à Rosette, aux bouches du Nil, pour mettre cette place en état de défense, il y fut attaqué d’une violente ophtalmie et d’une dysenterie des plus graves. Son état empirant de plus en plus, par la continuation de son séjour au milieu des sables de l’Egypte, il reçut l’ordre de se rendre à Malte, qui était menacée par les Anglais ; mais le petit bâtiment sur lequel il était embarqué, ayant été pris par un corsaire de tripoli, entre cette île et les côtes de Sicile, ce bâtiment fut amené dans les eaux de l’Albanie, où se trouvait Ali Pacha, au service duquel entrèrent le chef de l’équipage du corsaire barbaresque. Conduit à Janina, l’air salubre de l’Epire contribua au bout d’un certain temps à le guérir de la dysenterie, et ophtalmie prit un caractère moins grave : il put, après quelques mois, assister, avec le vizir Ali, à deux expéditions contre Ibrahim Pacha de Delvino, ancienne capitale du pays des Molesses. Cependant les consuls anglais et russe à Corfou lui ayant fait connaître qu’il lui serait possible de se rendre de cette île en Italie, sur un bâtiment neutre, il parvint secrètement à Janina, s’embarqua à Aya-Savacéda, et se rendit à Corfou ; mais son séjour dans cette île ayant été connu du chef turc qui y commandait, il y fut arrêté et conduit à Constantinople, où il resta libre sur parole. Enfin, après 4 mois de séjour dans cette capitale de l’islamisme, il put se rendre sur les côtes de l’Adriatique par terre, en traversant à cheval diverses contrées qu’aucun voyageur français n’avait jusqu’alors parcourues. Arrivé à Scutari, il s’embarqua pour Raguse, et se rendit ensuite en France, en traversant l’Italie.

1803 et 1804: A l’armée d’expédition d’Angleterre En garnison au camp de Boulogne.

1805 : A la Grande Armée - En Autriche. Il s’est trouvé aux affaires de Muhldorf, au passage du Danube et à la bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805.

1806 : A la Grande Armée - En Prusse Participa à la bataille d’Iéna, 14 octobre 1806 et au passage de l’Oder et de la Vistule. Il fut chargé de la construction des ponts sur la Narew et sur le Bug au mois de décembre 1806. En présence de l’armée russe, il fit construire ces ponts avec beaucoup de célérité, malgré les glaces que charriaient ces rivières, le peu de moyen qu’offrait le pays, et les difficultés de ce climat rigoureux dans une telle saison. Il se trouva ensuite à l’affaire de Mezzove.

1807 : A la Grande Armée – En Pologne. Il se trouva à la bataille d’Eylau (8 février 1807) et au combat de Heilsberg (10 juin 1807), et, chargé du commandement des batteries devant la place de Königsberg.

1809 : En Autriche, à la Grande Armée : Employé en qualité de général de brigade dans le corps d’armée du maréchal Davout, il se trouva à la bataille de Tann (19 avril 1809), au combat d’Abensberg (20 avril 1809) à la bataille d’Eckmühl (22 avril 1809) et à l’attaque de Ratisbonne (23 avril 1809), où il prit le commandement d’une partie des batteries devant cette place, enfin il participa à l’affaire d’Essling (21-22 mai 1809).

1810, 1811 et une partie de 1812 : En Espagne puis au Portugal. Il fut chargé du commandement de l’artillerie du corps d’armée du maréchal Ney, et il se trouva aux sièges des places de Ciudad-Rodrigo et d’Almeida, à la suite desquels eut lieu l’expédition du Portugal.Il y prit part au combat de la Sierra-d’Alcoba et à celui de Coimbra, contre les Anglais et les Portugais réunis. Pendant la célèbre retraite qui termina cette expédition, il eut constamment le commandement de l’artillerie du corps d’arrière-garde de l’armée, aux ordres du maréchal Masséna, et il prit la part la plus active aux combats de Pombal, de Mianda-de-Corve, et de Rediecha. A cette dernière affaire, où le 6è corps, commandé par le maréchal Ney, eut à soutenir tous les efforts de l’armée ennemie, commandée par Wellington, l’artillerie de ce corps, aux ordres du général Charbonnel, fut citée avec les plus grandes éloges par ce maréchal, qui demanda pour lui le grade de général de division. Enfin dans cette même campagne, il se trouva aux affaires de Fos-de-Arons et de Sabugel, et à la bataille de Fuente-Onoro, contre les Anglais. L’armée de Portugal étant rentrée en Espagne, et ayant été réorganisée pour ne plus former qu’un seul corps, le général de brigade Charbonnel reçut l’ordre de se rendre en France, où déjà se préparait l’expédition contre la Russie.

1812 : En Russie - A la grande Armée. Il se rendit sur le Niémen, et se trouva au combat de Vitepsk (27 juillet 1812) ; au passage du Dniepr, où il fit établir un pont de radeaux ; suite à la fameuse bataille de Moskova (7 septembre 1812), où neuf cent bouches à feu françaises vomirent la mort dans les rangs ennemis. Pendant la fatale retraite, où la Grande Armée eut à lutter contre les éléments plus que contre l’ennemi, il fit constamment les efforts pour que l’arme de l’artillerie à laquelle il était attaché, éprouvât le moins de pertes possibles ; mais les obstacles à surmonter étaient au-dessus des efforts humains. A Königsberg, il parvint non sans beaucoup de peine, et malgré les fatigues qu’il avait éprouvées au milieu des glaces de la Russie, à réunir les moyens nécessaires pour faire rentrer dans l’importante place de Dantzig, qui était en grande partie dégarnie, toutes les bouches à feu, et les approvisionnements de guerre qui en avaient été tirés, pour former l’équipage de siège de l’armée d’expédition. Retiré à Posen, avec les débris de la Grande Armée, et sous les ordres du vice-roi d’Italie, il se hâta de faire arriver dans les places de l’Oder le personnel de l’artillerie dont elles avaient besoin pour leur défense.

1813 : En Saxe – A la nouvelle Grande Armée Il reçut l’ordre de prendre le commandement de l’artillerie du corps d’armée du maréchal Ney, qui se formait à Wurtzbourg, et avec lequel il se trouva au combat de Weissenfels (2 mai 1813), à la bataille de Lützen (2 mai 1813), et à celle de Bautzen (20-21 mai 1813) A celle de Katzbach près de Liegnitz (26 août 1813), il prit le commandement en chef du centre de l’armée de Silésie, composé des trois corps sous les ordres du maréchal Macdonald, et se trouva à l’affaire du passage du Bober, près de Bantzlau, (16 août 1813), à celle de Gorlitz (18 août 1813) et enfin aux batailles des 16, 18 et 19 août 1813, près de Leipzig. Après la retraite, il fut employé à la défense du Bas-Rhin, et réussit à empêcher le passage du corps prussien voulut effectuer près de Cologne (19 décembre 1813), et où l’ennemi perdit des hommes et du canon.

1814 : En France. Il se trouva aux affaires de La Chaussée près de Châlons (3 février 1814), de Montereau (18 février 1814), de Saint-Parres, près de Troyes (24 février 1814), de la Ferté-sous-Jouarre, près de Nogent (26 février 1814), de Bar-sur-Aube (27 février 1814), d'Arcis-sur-Aube (20 mars 1814), enfin à celle 26 mars 1814 près de Saint-Dizier, qui fut la dernière de cette campagne mémorable, et où l’Empereur assistait en personne. Réunie près de Fontainebleau, l’armée dont il faisait partie fut dirigée sur le Nivernais, et dissoute.

Blessures : - Atteint d’une balle au-dessus du genou droit, lors du passage de la Grande Armée sur les rivières Narew et Bug, qui s’effectua de vive force, en décembre 1806 - A eut son cheval tué sous lu devant Königsberg (12 juin 1807) - A eut son cheval tué sous lui, à la bataille de Bautzen, 20 mai 1813.

Récompenses : Sa conduite militaire au cours de la bataille des Pyramides lui valut un brevet honorable, relatant les services qui lui avaient mérité cette distinction particulière.

Décorations : - Membre (Officier) de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul du 25 prairial an XII (14 juin 1804) - Commandant de la Légion d’honneur, à Tilsitt, 7 juillet 1807. - Grand Officier de la Légion d’honneur par ordonnance du 17 janvier 1815. - Grand’Croix de la Légion d’honneur par ordonnance du 20 août 1824. - Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 9 juillet 1814.

Titre : - Baron de l’Empire par lettres patentes du 10 septembre 1808. - Comte de l’Empire par lettres patentes du 22 janvier 1814. - Pair de France, 22 décembre 1841.

Mention : A la veille de son décès, dans son testament, il rajoutera deux codicles dans le patage de la sucession, laissant à son épouse Mélanie la somme de 40 000 francs pour la création d'un asile dans la commune d'Is-sur-Tille (actuellement Salle Charbonnel) ; 600 francs de rente perpétuelle pour l'entretien de cette salle et une rente perpétuelle de 200 francs pour les plus démunis de cette commune.

Le nom du général Charbonnel est inscrit sur le côté ouest de l'arc de triomphe de la place de l'Etoile, à Paris.

Tableau représentant le général Charbonnel - Mairie de Is-sur-Tille : C'est une belle oeuvre du peintre Félix Frillié, né à Dijon en 1821 et décédé en 1863 à Is-sur-Tille, en Côte-d'Or. La toile mesure 2, 50 m de hauteur par 1, 80 m de largeur. Le tableau, selon la veuve du général Charbonnel « réprésente avec un parfaite ressemblance des traits du général Charbonnel » Cette peinture à l'huile est maintenant installée dans la salle du Conseil municipal de la mairie de Is-sur-Tille, en Côte-d'Or.


D'azur, à un casque grillé d'or, taré de front, sommé de sept plumes de sable, adextré d'un bouclier d'or penché à dextre et ch. d'une tête de lion au naturel, senestré d'une lance de sable, posée en pal, au chef tiercé en pal: a. d'azur à l'épée d'argent, garnie d'or; b. de gueules au sautoir d'argent, acc. en chef et en flancs d'une étoile et en pointe d'un croissant, du même; c. d'or à une piramide penchée de sable, mouv. du flanc senestre, et trois foudres de gueules, mouv. en barres du flanc dextre et dirigés vers la piramide.[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/charbonnel-joseph-general-de-division-t5522.htm

CHARBONNEL Comte de SALES (24/01/1814) Joseph-Claude-Marguerite. Général de division.

Dates: 24/03/1775-10/03/1846.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 564.

Photographie:

Arme: Artillerie.

Grades:

   - 06/10/92 sous-lieutenant.
   - 22/05/93 lieutenant.
   - 24/02/94 capitaine.
   - 21/07/98 chef de bataillon à titre provisoire.
   - 31/07/01 chef d'escadron.
   - 21/01/02 chef de bataillon.
   - 02/06/04 colonel.
   - 02/10/09 général de brigade.
   - 09/01/13 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Grand Croix (20/08/24).
   - Saint-Louis: Chevalier (19/07/14).

Postes:

   - 14/06/07-30/11/09 commandant de l'Artillerie du 3 corps de la Grande Armée.
   - 30/11/09-15/09/10 commandant de l'Artillerie du 5 corps de l'armée d'Espagne.
   - 15/09/10-06/07/11 commandant de l'Artillerie du 6 corps de l'armée du Portugal.
   - 01/01/12-19/02/12 commandant de l'école d'Artillerie de Grenoble.
   - 19/02/12-15/03/13 chef d'état-major de l'Artillerie de la Grande Armée.
   - 15/03/13-24/01/14 commandant de l'Artillerie du 3 corps de la Grande Armée.
   - 24/01/14-21/06/14 commandant de l'Artillerie du 2 corps de la Grande Armée.
   - 21/06/14-03/04/15 inspecteur général du 5 arrondissement d'artillerie.
   - 03/04/15-06/05/15 commandant de l'Artillerie de la 13 division militaire.
   - 06/05/15-07/03/16 commandant de l'Artillerie de l'armée des Alpes.
   - 07/03/16-22/04/20 membre du Comité central d'Artillerie.
   - 22/04/20-06/24 membre du Comité central et consultatif de l'Artillerie.
   - 06/24-19/03/31 en disponibilité.
   - 19/03/31-31/12/31 inspecteur général du 5 arrondissement d'artillerie.
   - 28/06/32-31/12/32 inspecteur général du 6 arrondissement d'artillerie.
   - 1833-31/12/33 inspecteur général du 5 arrondissement d'artillerie.
   - 01/01/36-25/03/40 membre du Comité consultatif de l'Artillerie.
   - 17/06/36-31/12/36 inspecteur général du 3 arrondissement d'artillerie.
   - 14/60/37-31/12/37 inspecteur général du 1 arrondissement d'artillerie.
   - 27/06/38-31/12/38 inspecteur général du 5 arrondissement d'artillerie.
   - 14/07/39-31/12/39 inspecteur général du 4 arrondissement d'artillerie.
   - 25/03/40 placé dans la section de réserve.
   - 25/12/41 pair de France.
   - Son nom est inscrit au côté Ouest de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Écartelé : au 1, d'azur, à une épée d'argent garnie d'or ; au 2, de gueules, à la fasce d'argent, au lion d'or brochant sur la fasce ; au 3, de gueules, à la barre d'or, accompagnée en chef d'une cuirasse d'argent et en pointe d'un casque taré de profil du même ; au 4, d'azur, à la fasce d'argent chargée d'un lion léopardé (ou d'un léopard ?) de sable et accompagnée de trois écussons d'or. Supports: deux lions. Manteau doublé d'hermine.[1]

De Chasseloup-Laubat : Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, de gueules, à la fasce d'argent, au lion d'or, brochant sur la fasce; au 3, de gueules, à la barre d'or, acc. en chef d'une cuirasse d'argent et en pointe d'un casque taré de profil du même; au 4, d'azur, à la fasce d'argent, ch. d'un léopard de sable et acc. de trois écussons d'or.[1][9][2]

François-Charles-Louis de Chasseloup Laubat

Armes : Ecartelé : aux I et IV, d'argent au loup au naturel ; aux II et III, d'argent à deux pieux de gueules posés en fasce et ouvert du champ en chef (ancien). L'écu sommé d'un casque de gentilhomme d'argent, ouvert de gueules à trois grilles d'argent et surmonté de trois plumes blanches en cimier.

Armes : Ecartelé : au I, des comtes-sénateurs ; au II, de gueules à la fasce d'argent, au lion d'or brochant ; au III, de gueules à la barre d'or, accompagnée en chef d'une cuirasse et en pointe d'un casque de profil d'argent ; au IV, d'azur à une fasce d'argent, chargée d'un léopard de sable, accompagnée de 3 écus d'or. L'écu sommé d'une toque de velours noir, retroussée de contre-hermine, au porte-aigrette d'or et d'argent, surmontée de cinq plumes, accompagnée de deux lambrequins de part et d'autre, les supérieurs d'or, les autres d'argent. Le tout est dans un manteau d'azur, doublé de fourrure blanche, l'écu posé sur une croix de l'ordre de la Légion d'Honneur est entouré du collier de l'ordre, avec sa décoration en pointe.


François-Charles-Louis de Chasseloup Laubat, comte de l'Empire par lettres patentes du 7 juin 1808 et marquis par lettres royales de 1817, général de division, sénateur le 5 avril 1813, pair de France le 4 juin 1814 ; né à St-Sornin le 18 août 1754, + le 6 août 1833 ; marié à Anne-Marie-Julie Fresneau, + en 1848, dont quatre enfants.

http://armorial-du-souvenir.fr/archives/chasseloup.html

Chasseloup-Laubat Écartelé: au 1, d'azur, à une épée d'argent garnie d'or; au 2, de gueules, à la fasce d'argent, au lion d'or brochant sur la fasce; au 3, de gueules, à la barre d'or, acc. en chef d'une cuirasse d'argent et en pointe d'un casque taré de profil du même; au 4, d'azur, à la fasce d'argent chargée d'un lion léopardé de sable et acc. de trois écussons d'or. Supports: deux lions. Manteau doublé d'hermine. Chasseloup-Laubat Écartelé: au 1, d'azur, à une épée d'argent, garnie d'or; au 2, de gueules, à la fasce d'argent, au lion d'or, brochant sur la fasce; au 3, de gueules, à la barre d'or, acc. en chef d'une cuirasse d'argent et en pointe d'un casque taré de profil du même; au 4, d'azur, à la fasce d'argent, ch. d'un léopard de sable et acc. de trois écussons d'or.

http://www.euraldic.com/blas_ch2.html

Comte (07/06/1808) puis 31/08/1817 Marquis CHASSELOUP de LAUBAT François-Charles-Louis. Général de division.

Dates: 18/08/1754-06/10/1833.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 329.

Photographie:

Arme: Génie.

Grades:

   - 01/06/80 lieutenant.
   - 01/04/91 capitaine.
   - 15/06/93 chef de bataillon.
   - 08/11/94 chef de brigade.
   - 21/02/97 général de brigade.
   - 18/09/99 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Légionnaire (11/12/03), Commandant (13/06/04), Grand Officier (30/06/11), Grand Cordon (27/12/14).
   - Réunion: Grand Croix (03/08/13).
   - Saint-Louis: Chevalier (1814), Commandeur (03/05/16).

Décoration Etrangère importante:

   - Italie: Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Fer (1805).

Postes:

   - 11/06/96-12/11/97 commandant en chef du Génie de l'armée d'Italie.
   - 05/02/98-23/02/98 adjoint au Comité des Fortifications.
   - 23/02/98-12/10/98 directeur des Fortifications.
   - 12/10/98-08/99 commandant en chef du Génie de l'armée d'Italie.
   - 08/99-18/09/99 en congé.
   - 18/09/99-12/10/99 adjoint au Comité des Fortifications.
   - 12/10/99-26/01/00 commandant en chef du Génie de l'armée d'Italie.
   - 26/01/00-07/06/00 inspecteur général des Fortifications.
   - 07/06/00-24/06/00 commandant en chef du Génie de l'armée de réserve.
   - 24/06/00-19/10/06 commandant en chef du Génie de l'armée d'Italie.
   - 22/09/06 (effectif 19/10/06)-25/01/08 commandant en chef du Génie de la Grande Armée.
   - 25/01/08-01/04/09 directeur général des travaux des places fortes en Italie.
   - 01/04/09-27/01/12 commandant en chef du Génie de l'armée d'Italie.
   - 29/08/11 conseiller d'Etat.
   - 27/01/12-14/04/13 commandant en chef du Génie de la Grande Armée.
   - 05/04/13-1814 sénateur.
   - 14/04/13-19/11/13 inspecteur des places fortes du royaume d'Italie et de la 27 division militaire.
   - 04/06/14 pair de France.
   - Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.


  • Sous le Premier Empire : Coupé : au 1, parti : a. du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.[14][1]

Famille Claparède (Languedoc) : Coupé : au 1, de gueules, à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'or, à un casque de sable, rehaussé d'or, panaché et liséré de gueules, soutenu de deux branches de laurier de sinople, les pieds passés en sautoir.[1]

Famille Claparède (branche de Genève) : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses d'argent, tigées et feuillées du même, et en pointe d'un oiseau aussi d'argent, posé sur un tertre du même, au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'argent.[1]

CLAPAREDE (Michel-Marie) (1772 – 1842)

Comte de l’Empire Volontaire de 1792 dans un des bataillons de l’Hérault Général de division Lieutenant-général Pair de France Gouverneur du château royal de Strasbourg Grand’Croix de la Légion d’honneur


Réglement d'armoiries:

«Coupé: 1) parti:a) d'azur à l'épée haute d'argent, montée d'or. -b) de gueules à trois étoiles d'argent en pal. -2) d'or au casque de sable, réhaussé d'or, panaché et garni de gueules, soutenu de deux branches de laurier de sinople passées en sautoir par les tiges.»



Né le 28 août 1772 à Gignac, en Languedoc (Hérault) Issu d’une famille de robe. Ami intime de la danseuse chorégraphique de l’Opéra de Paris Lise Noblet qu’il épousera dans les dernières années de sa vie. Décédé le 23 octobre 1842, à Montpellier (Hérault)

Etat des services : Engagé volontaire à l’âge de 18 ans, dans un bataillon de volontaires nationaux de l’Hérault, en 1792. Capitaine, 5 février 1793, par le choix unanime de ses frères d’armes. Lieutenant-colonel, 22 novembre 1793. Capitaine, 22 mars 1794. Chef de bataillon, 14 juillet 1799, nommé à titre provisoire. Chef de bataillon, confirmé par arrêté du 30 novembre 1799. Adjudant-commandant, 8 septembre 1800. Adjudant-général, 5 août 1802. Général de brigade, conféré par arrêté du 27 novembre 1802. Commandant de la place du Cap, en 1802. Commandant l’avant-garde d’un corps d’armée au Nord de l’île de Saint-Domingue de 1802 à 1803. Général de brigade, commandant la 1ère brigade de la 1ère division du 5e corps de la Grande Armée, 19 octobre 1805. Général de division, 8 octobre 1808. Gouverneur militaire de la province de Valladolid, 11 janvier 1809. Général de division, commandant de la 1ère division du 2e corps de l'armée d'Allemagne, 15 janvier 1809. Général de division, commandant de la 2e division du 2e corps de l'armée d'Allemagne, 9 avril 1809. Général de division, commandant de la 1ère division du 11e corps de l'armée de Dalmatie, nommé le 30 juin 1809. Arrivé au corps, 5 juillet 1809. Général de division, commandant de la 1ère division du 11e corps de l'armée d’Allemagne, 17 juillet 1809. Général de division, commandant du 1er arrondissement militaire d'Illyrie, 10 septembre 1809. Mis en congé, 22 décembre 1809. Général de division, commandant de la 2e division du 9e corps de l’armée d’Espagne, 28 août 1810. Général de division, commandant de la 1ère division du 9e corps de l’armée d’Espagne, 10 septembre 1810. Commandant en chef de toutes les troupes stationnées dans les provinces de Salamanque, Zamora et des places fortes de Ciudad- Rodriguez et d'Almeida, 26 octobre 1810. Général de division, commandant de la 2e division du 5e corps de l’armée d’Espagne (nommé 9 avril 1811) Arrivé au corps, 13 juin 1811. Mis en congé en novembre 1811. Commandant en chef d’un corps polonais au service de la France, dite « Légion de la Vistule », durant la campagne de Russie, 8 mars1812. Général de division, commandant de la 43e division d'infanterie du corps d'observation de Mayence, 25 juin 1813. Général de division, commandant d’une division du 14e corps de la Grande Armée, 7 août 1813. Commandant d’une division d’infanterie composé de 6 régiments d’infanterie, chargé de la défense de la capitale, au printemps de 1814.

Lieutenant-général, commandant de place, à Paris, 8 juillet 1814, jusqu’au 8 novembre 1815. Lieutenant-général, commandant de la 2e division d’infanterie de la 1ère division militaire (Paris), 23 juillet 1814. Lieutenant-général, commandant de la 3e subdivision de la 1ère division militaire, 17 janvier 1815. Lieutenant-général, commandant de la 4e division de l'armée du duc de Berry.16 mars 1815. Ne sert pas l’Empereur durant les Cent-Jours. Lieutenant-général, commandant de la place de Paris et du département de la Seine, 15 juillet 1815. Lieutenant-général, commandant, à Châlons-sur-Marne, de la 2e division militaire. (Aujourd’hui Châlons-en-Champagne), 15 octobre 1815. Inspecteur général d'Infanterie permanent de la 1ère division militaire (Paris), 18 novembre 1815. Désigné pour concourir à la formation du corps royal d’état-major, en 1818. Inspecteur général permanent de la nouvelle organisation de l’infanterie dans le 4e arrondissement, en 1820. Mis en disponibilité, 1er octobre 1830. Général de division, maintenu en activité sans limite d’age, par décret du 27 décembre 1839.

Campagnes et actions d’éclat : 1792, 1793, 1794, 1795, 1796, 1797, 1798, 1799, 1800 : Employé à l’armée des Alpes puis aux armées d’Italie, de l’Ouest et d’Allemagne. S’est fait remarquer par son intelligence et sa valeur. 1800 : Embarqué sur mer pour l’expédition envoyé à Saint-Domingue, 14 décembre 1802, sous les ordres du général Leclerc. Ayant été chargé d’occuper la partie espagnole de l’île, il réussit complètement dans cette mission ; prit possession de Saint-Yago, qui lui ouvrit ses portes, et envoya au Cap les généraux nègres Clervaux et Toussaint-Louverture, qui se rangèrent avec leurs troupes, sous les ordres du capitaine-général Leclerc.

1804, 1805 : Employé à son retour en France à l’expédition envoyée à l’île Dominique appartenant aux Anglais. Embarqué sur mer, à Rochefort (6 octobre 1804), escadre du contre-amiral Missiessy, et arrivé à l’île Dominique, 22 février 1805. L’attaque de l’île ayant été conclue, le général Claparède fit gravir rapidement par sa troupe un morse escarpé ; s’empara du fort qui le défendait, et concourut par ce moyen à la prise de la Dominique. Employé à son retour en France à la division de réserve des grenadiers du camp de Boulogne (10 juin 1805). puis employé à la grande armée d’Allemagne.Il se trouva au combat de Wertingen (8 octobre 1805), à la bataille d’Ulm (15 au 17 octobre 1805) Il participa activement à la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805)

Napoléon avait reconnu une position très favorable, située sur une petite colline qui portait à l'origine le nom de Padelek, mais fut nommée le « Santon » par la Grande Armée en souvenir d'une colline identique aperçue en Égypte. L’Empereur considérait le « Santon » comme la clef de ses opérations offensives ; il fit fortifier ce lieu avec le plus grand soin et le fit garnir de 18 pièces de canon. La garde de cette position importante fut confié au général Claparède, commandant du 17e régiment d’infanterie légère, régiment attaché à la 3e division du général Suchet, du 5e corps d’armée du maréchal Lannes.

2 décembre 1805 : Le prince Bagration, à la tête de la colonne de droite de l’armée russe, vint attaquer la position du « Santon « ; mais tous ses efforts pour s’en emparer furent inutiles, et cette colonne, se trouvant écrasée par l’artillerie française, fut obligée de rétrograder jusqu’à Prosoritz.

1806 : Employé à la Grande Armée, en Prusse. Il se trouva au combat de Saalfeld, à la bataille d’Iéna, gagnée sur les Prussiens (14 octobre 1806)

1806, 1807 : Employé à la Grande Armée, en Pologne. Il combattit avec distinction à Pultusk (26 décembre 1806), où un de ses aides de camp fut tué à ses côtés, à Ostrołęka (16 février 1807), à Borky. Chargé de défendre, avec la brigade qu’il commandait (17e Léger), la tête de pont de Drewkenowo, sur l’Omulow, il fut attaqué dans cette position (11 juin 1807), par une forte colonne de l’armée russe, mais il soutint avec la plus grande fermeté l’attaque de l’ennemi, et donna par ce moyen le temps au maréchal Masséna d’arriver sur la ligne avec des renforts.

1808 : Employé à l’armée d’Espagne, 17 octobre 1808.

1809 : Rappelé d’Espagne et employé à la Grande Armée, en Autriche, sous les ordres du maréchal Oudinot. Dans la matinée du 3 mai 1809, marchant à la tête du corps d’armée du maréchal Oudinot, le général Claparède rencontra l’arrière-garde autrichienne en avant d’Ebersberg, et la fit attaquer par la brigade du général Coehorn, qui aborda hardiment l’ennemi, au moment où celui-ci s’avançait sur le pont qui traverse la Traun pour gagner la rive droite de cette rivière. Le mouvement des Autrichiens étant protégé par une nombreuse artillerie, la brigade Coehorn, qui s’était élancée plusieurs fois avec impétuosité, avait été arrêtée par la violence du feu des batteries ennemies. Le général Claparède s’avança alors avec le reste de sa division, et appuya les bataillons des tirailleurs du Pô et des voltigeurs Corses de la brigade Coehorn, qui continuaient à faire des prodiges de valeur. Bientôt cette masse serrée, s’avançant sur le pont qui était d’une largeur considérable, parvint à culbuter dans la Traun, canons, caissons, chariots et soldats autrichiens. Déjà une partie de la division Claparède était arrivée aux portes d’Ebersberg, lorsque les premières arches du pont, du côté de cette ville, furent coupées par le feu qui s’y était communiqué de quelques maisons incendiées. Par cet événement les troupes de la division se trouvèrent séparées au moment où elles avaient à lutter contre 30000 Autrichiens, que le général Hiller avait formés en bataille sur les hauteurs en arrière de la ville. Cependant la division Claparède, forte seulement d’environ 7000 combattants, soutint un engagement, aussi inégal qu’il fut long, avec une résolution et une intrépidité au-dessus de toute éloge. Une poignée de braves, qui était au-delà du pont, aurait infailliblement succombé, si les communications n’avaient été rétablies par les autres divisions de la Grande Armée, qui accourut au secours de celle du général Claparède. La division Claparède perdit dans cette occasion plus de 300 hommes tués et près de 700 grièvement blessés. La perte des Autrichiens s’éleva à 4500 hommes tués, 6 à 7000 prisonniers, la prise de 4 canons et de 2 drapeaux. Le 5e bulletin de la Grande Armée, inséré dans le Moniteur du 13 mai 1809, s’exprime en ces termes : « La division Claparède, seule, et n’ayant que 4 pièces de canon, lutta pendant 3 heures contre 30.000 ennemis, et se couvrit de gloire. Cette action d’Ebersberg est un des plus beaux faits d’armes que l’histoire puisse conserver le souvenir. »

Le général Claparède se trouva ensuite aux batailles d’Essling (21 et 22 mai 1809), et de Wagram (6juillet 1809)

1810, 1811 : Employé en Espagne et à l’armée du Portugal. Il y battit en plusieurs occasions, le corps d’armée du général Silveyra, qui manoeuvrait pour inquiéter les communications entre les différents corps de l’armée française ; l’arrêta dans son mouvement, et le força de repasser le Duero, à Lamégo, 13 janvier 1811. Après cette expédition, la division Claparède qui se trouvait isolée du reste de l’armée, fut livrée à elle-même pendant trois mois dans un pays occupé et parcouru en tous sens par différents corps de milices, et de levées en masses, commandés, pour la plupart, par des officiers anglais. Malgré les obstacles de toute espèce que le général Claparède eut à vaincre, ses opérations militaires entre le Duero et le Tage furent couronnées par des succès importants.

1812 : Appelé à la Grande Armée, en Russie. A la tête d’un corps de Polonais au service de la France, il se trouva à la bataille de la Moskova, 7 septembre 1812. ; partagea avec l’armée tous les dangers et les fatigues de la fatale retraite de Moscou ; combattit au passage de la Bérésina, 28 novembre 1812.

1813 : Employé à la Grande Armée, en Saxe. 23 août 1813 : Le général Claparède soutint un combat glorieux sur les hauteurs de Giezubel contre l’ennemi qui débouchait de la Bohème. 17 octobre 1813 : Il concourut à l’enlèvement des positions retranchées que les Russes occupaient sur les hauteurs de Racknitz, près de Dresde.

1814 : Employé à la défense de Paris.

Blessures : - Blessé à la bataille de Pultusk, 26 décembre 1806. - Blessé au passage de la Bérésina, 28 novembre 1812.

Décorations : - Membre de la Légion d’honneur à la création de l’ordre. - Grand-Officier de la Légion d’honneur par décret impérial du 17 juillet 1809. - Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 8 juillet 1814. - Grand’Croix de la Légion d’honneur par ordonnance du 17 janvier 1815.

Titre : - Comte de l’Empire par décret impérial du 19 mars 1808 et par lettres patentes du 29 juin 1808. - Comte héréditaire par ordonnance du 23 juin 1816. - Pair de France par ordonnance royale du 5 mars 1819.avec dotation de 12000 francs.

Autres fonctions : - Gouverneur du château royal de Strasbourg, en 1819.

Les divers traitements qu’il pouvait cumuler s’élevait à plus de 100.000 francs. Il avait une bonne cave et toujours d’excellents cigares à offrir. Il fut très lié avec Monsieur de Martignac.

Mentions : En 1815, il fut l’un des membres du Conseil de guerre chargé d’instruire l’affaire du maréchal Ney. En 1816, il fut aussi membre des Conseils de guerre qui jugèrent qui jugèrent le contre-amiral Linois, le colonel Boyer et le lieutenant-général comte Delaborde.

MONUMENT COMMEMORATIF : Il existe un monument commémoratif à Gignac (Hérault) à la mémoire di général Claparède. Inscription sur la face principale de la stèle portant le buste : « AU GENERAL CLAPAREDE - 1770 1842 - SA VILLE NATALE »Inscription sur la face principale du socle : « VOLONTAIRE EN 1793 - GENERAL EN 1802 - COMTE DE L’EMPIRE - PAIR DE FRANCE - GRAND CROIX DE LA LEGION D’HONNEUR »Inscription sur les faces latérales de la stèle, résumé : Noms des campagnes militaires. Inscription sur la face arrière du socle : « MONUMENT ELEVE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE - INAUGURE LE 14 AVRIL 1912 - SOUS LA PRESIDENCE DU VICE AMIRAL SERVAN - M ADRIEN BENEZECH ETANT MAIRE DE GIGNAC »


Son nom est gravé dans la pierre, sur un des piliers côté Est de l’arc de triomphe de l’Etoile, à Paris.

Coupé: au 1, de gueules, à trois étoiles d'argent, rangées en pal; au 2, d'or, à un casque de sable, rehaussé d'or, panaché et liséré de gueules, soutenu de deux branches de laurier de sinople, les pieds passés en sautoir.[1]

D'azur, au chevron d'or, acc. en chef de deux roses d'argent, tigées et feuillées du même, et en pointe d'un oiseau aussi d'argent, posé sur un tertre du même, au chef de gueules, ch. de trois étoiles d'argent.[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/claparede-michel-comte-de-l-empire-general-de-division-t5660.htm

Comte (19/03/1808, lettres patentes 29/06/1808, confirmé 23/06/1816) CLAPAREDE Michel-Marie. Général de division.

Dates: 28/08/1770-23/10/1842.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 477.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 01/02/93 soldat.
   - 05/02/93 capitaine.
   - 22/11/93 lieutenant-colonel.
   - 22/03/94 redevient capitaine.
   - 14/07/99 chef de bataillon à titre provisoire.
   - 30/11/99 chef de bataillon.
   - 08/09/00 adjudant-commandant.
   - 05/08/02 général de brigade à titre provisoire.
   - 27/11/02 général de brigade.
   - 08/10/08 général de division.
   - 27/12/39 général de division maintenu en activité sans limite d'âge.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Grand Cordon (17/01/15).
   - Saint-Louis: Chevalier, Commandeur, Grand Croix (23/05/25).

Postes:

   - 10/06/02-30/08/03 commandant de la ville du Cap (Saint-Domingue).
   - 06/10/04-29/03/05 affecté à l'armée de Saint-Domingue.
   - 10/06/05-19/10/05 affecté à la division de réserve des grenadiers du camp de Boulogne.
   - 19/10/05-08/10/08 commandant de la 1 brigade de la 1 division du 5 corps de la Grande Armée.
   - 17/10/08-11/01/09 affecté à l'armée d'Espagne.
   - 11/01/09-15/01/09 gouverneur de la province de Valladolid.
   - 15/01/09-30/06/09 commandant de la 1 division puis 09/04/09 2 division du 2 corps de l'armée d'Allemagne.
   - 30/06/09 (effectif 05/07/09)-10/09 commandant de la 1 division du 11 corps de l'armée de Dalmatie puis 17/07/09 de l'armée d'Allemagne.
   - 10/09-22/12/09 commandant du 1 arrondissement militaire d'Illyrie.
   - 22/12/09-28/08/10 en congé.
   - 28/08/10-10/09/10 commandant de la 2 division du 9 corps de l'armée d'Espagne.
   - 10/09/10-26/10/10 commandant de la 1 division du 9 corps de l'armée d'Espagne.
   - 26/10/10-13/06/11 commandant des troupes stationnées dans les provinces de Salamanque, Zamora et des places de Ciudad Rodriguez et
     d'Almeïda.
   - 09/04/11 (effectif 13/06/11)-11/11 commandant de la 2 division du 5 corps de l'armée d'Espagne.
   - 11/11-08/03/12 en congé.
   - 08/03/12-28/11/12 commandant d'une division (Polonaise) de la Grande Armée.
   - 25/06/13-11/11/13 commandant de la 43 division d'infanterie du corps d'observation de Mayence puis 07/08/13 du 14 corps de la Grande
     Armée.
   - 11/11/13-01/06/14 en captivité.
   - 23/07/14-17/01/15 commandant de la 2 division d'infanterie de la 1 division militaire.
   - 17/01/15-16/03/15 commandant de la 3 subdivision de la 1 division militaire.
   - 16/03/15-03/15 commandant de la 4 division de l'armée du duc de Berry.
   - 15/07/15-15/10/15 commandant de la place de Paris et du département de la Seine.
   - 15/10/15-18/11/15 commandant de la 2 division militaire (Châlon-sur-Marne).
   - 18/11/15-01/10/30 inspecteur général d'Infanterie dans la 1 division militaire.
   - 05/03/19 pair de France.
   - 01/10/30-23/10/42 en disponibilité.
   - Son nom est inscrit au côté Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Alexandre Walewski comte Walewski (1er, 5 mai 1812) Membre de l'Institut de France (Académie des Beaux-Arts, membre libre, 8 février 1868) (Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski)



Diplomate, homme politique 

Ministre des Affaires étrangères Né le 4 mai 1810 - Walewice, Pologne Décédé le 27 septembre 1868 - Strasbourg (Bas-Rhin) À l'âge de 58 ans Inhumé en 1868 - Cimetière du Père-Lachaise, 66e division, à Paris XXe (75)


Parents Napoléon Ier Bonaparte, empereur des Français 1769-1821 Maria Łączyńska, comtesse Walewska 1786-1817 Mariages et enfants Marié le 1er décembre 1831, Londres, avec Caroline Montagu 1808-1834, dont Louise-Marie Colonna-Walewska 1832-1833 Georges Colonna-Walewski 1834-1835 Relation avec Elisabeth Félix 1821-1858, dont Alexandre Colonna-Walewski 1844-1898 Marié le 4 juin 1846, Florence (Italie), avec Maria-Anna Ricci 1823-1912, dont Isabelle Colonna-Walewska 1847-1847 Charles Colonna-Walewski 1848-1916 Elisa Colonna-Walewska 1849-1927 Eugénie Colonna-Walewska 1856-1884 (pages liées) Notes Fils naturel de Napoléon Ier et de Marie Walewska, cousin germain de Napoléon III.

Chronologie débridée


Saint-Cloud. Créé comte d'Empire par décret du 5 mai 1812 et lettres patentes du 15 juin suivant. (Les lettres patentes, art.4, précisent que ce titre est transmissible à la descendance directe et légitime, naturelle ou adoptive.)(revenu annuel 170 000 F). Armes : "coupé au I : a) des comtes militaires; b) de sable à une demi-figure d'enfant tenant de chaque main un rameau d'olivier et soutenue d'une écharpe nouée, le tout d'or; au II : de gueules à la colonne d'argent, la base et le chapiteau d'or, surmontée d'une étoile d'argent". 1814-janv. Napoléon donne des instructions pour qu'on lui assure une rente de 50 000 F et lui fait acheter un hôtel au 48, rue de la Victoire (137 500 F) ; va avec sa mère à l'île d'Elbe voir Napoléon. 1817-11-12 Marie meurt ; Théodore Laczynski (frère de Marie) désigné tuteur. 1827 à Paris. 1830 révolution ; a des idées libérales ; -déc. chargé par Sébastiani, ministre des Affaires étrangères, d'une mission auprès des insurgés polonais ; s'engage dans l'armée polonaise. 1832 retour à Paris. 1833-août capitaine dans la " Légion étrangère " (qui ne porte pas encore ce nom) ; -3-12 naturalisé Français. 1834-sept. muté aux chasseurs d'Afrique. 1837 directeur des Affaires arabes à Oran ; quitte l'armée et se lance dans la politique. 1848-22-2 ministre de France à Copenhague. 1849-21-1 ambassadeur à Florence ; 1850 à Naples ; 1851 à Madrid, puis à Londres. 1852-18-11 assiste aux funérailles de Wellington. 1853 chargé d'obtenir la restitution du testament de Napoléon (déposé en 1821 à la cour anglaise). 1855-26-4 sénateur ; -6-5-1855 au 3-1-1860 ministre des Affaires étrangères. 1856 Pt du Conseil de Paris. 1858 au Conseil privé. 1860-23-11 ministre d'État. 1860-63 ministre des Beaux-Arts. 1862-21-7 pose la 1re pierre de l'Opéra (terminé 1875). 1865 député au Corps législatif [Pt (1865-67) après le décès de Morny ; l'opposition dira : "Chassez le naturel, il revient au galop!"]. 1867 sénateur. 1868 membre libre de l'Académie des beaux-arts.

Distinctions et carrière


Grand-croix de la Légion d'honneur, ambassadeur de France à Florence (1849-1850), ambassadeur de France à Naples (1850-1851), président de la Société de Géographie (1863-1864).

Sources: - personne: E. Polti (Quid) ; S. Bontron (Franqueville, Le premier siècle de l'Institut de France, II, 30-31, n° L108), Paul L. de Boisgelin (Titres authentiques...D. de La Barre de Raillicourt) - naissance: S. Bontron (Franqueville, Le premier siècle de l'Institut de France, II, 30) - décès: S. Bontron (Franqueville, Le premier siècle de l'Institut de France, II, 31) ; alias 27 octobre - enterrement: D.Gaultier (Jean-Frédéric Tourtchine, L'Empire des français, T.II, Les Manuscrits du CEDRE, 2000) 16/2/08 - famille 1, famille 3: E. Polti (F. de Bernardy "Walewski") - famille 2: E. Polti (F. de Bernardy "Walewski"), ppmr (Gothaisches Genealogisches Taschenbuch der Gräflichen Häuser, Justhus Perthes, Gotha, 1906, p.17)

http://geneweb.inria.fr/roglo?lang=fr&m=NG&n=Alexandre+Florian+Joseph+Colonna+Walewski&t=PN

Coupé : au I, parti du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire et de sable à un buste de femme tenant dans chaque main une branche de laurier, le tout d'or ; au II, de gueules, à une colonne d'argent surmontée d'un étoile du second (Colonna).

D'argent, fretté de six piques d'azur ; au canton des Comtes Militaires brochant.[2][1][6]

Un général de bataille de premier mérite.... a dit NAPOLEON

COMPANS (Jean-Dominique) (1769 – 1845)

COMTE de l’Empire Général de division Lieutenant-général Pair de France Grand-Croix de la Légion d’honneur Grand’Croix de l’ordre de la Réunion


Règlement d’armoiries :

« D’argent fretté de six lances d’azur ; au franc-quartier d’azur chargé d’une épée haute d’argent, montée d’or. »



Né le 26 juin 1769, à Salies-du-Salat (Haute-Garonne) Fils d’une famille de notables qui le destinaient à devenir ecclésiastique, il préféra la carrière des armes, en se rallia à la Révolution de 1789. Père d’un fils : Napoléon-Dominique Compans (1812-1845) Décédé le 10 novembre 1845, à Blagnac (Haute-Garonne), à l’âge de 76 ans. Après d'imposantes funérailles, sa dépouille est transportée à Salies-du-Salat (Haute-Garonne), où elle repose dans un tombeau massif situé dans l'allée principale du cimetière.


La sépulture existe encore de nos jours.

(Les APN, il y peu de temps, ont procédé à la restauration du tombeau et une cérémonie a été organisée à sa mémoire.)

Etat des services : Engagé volontaire dans le 3e bataillons de volontaires nationaux du département de la Haute-Garonne, et élu par ses concitoyens à la formation des bataillons au grade de capitaine, 2 octobre 1791. Adjudant-général, chef de bataillon, 20 novembre 1793, à titre provisoire. Chef d’état-major du général Dugommier, en 1793. Commandant d’un bataillon d’élite, en 1793, par décision du général Dugommier, sous les ordres immédiat du chef de brigade Lannes (depuis maréchal de France, duc de Montebello) Employé à l’état-major général de l’armée des Pyrénées-Orientales jusqu’à la paix avec l’Espagne, de 1794 à 1795. Adjudant-général, chef de brigade, 13 juin 1795. Chef d’état-major des 10e division militaire et 11e division militaire, sous les ordres du général Lauer (1795), puis du général Châteauneuf-Randon (1796) et enfin de la 9e et de la 18e divisions militaires, sous divers généraux (1797) Chef d’état major de la division du Bescian, à l’armée d’Italie, en septembre 1798, sous les ordres du général Grenier. Général de brigade, 23 juin 1799, nommé à titre provisoire. Chef d’état-major du général Grenier, en 1799. Général de brigade, 19 octobre 1799, confirmé par décret. Commandant supérieur des 7e et 8e divisions militaires, et chargé tant de la défense des Alpes depuis Genève jusqu’à la mer Méditerranée, que de la prompte organisation des renforts destinés à l’armée d’Italie, en 1799. Commandant de la Tarentaise, chargé de la défense de cette province, en 1799. Commandant de la province de Coni, en Italie, 1er juin 1801. Chef d’état-major du 5e corps de la Grande Armée sous le maréchal Lannes, 30 août 1805 jusqu’au 18 décembre 1805. Chef d’état-major du 4e corps de la Grande Armée pendant la campagne de 1806 contre la Prusse. Général de division, 23 novembre 1806. Chef d’état-major du maréchal Davout, employé à la grande armée d’Allemagne, en remplacement du général Hervo, 12 octobre 1808. Commandant de la grande armée d’Allemagne, 4 février 1809. Commandant de la 5e division du corps d'observation de l'Elbe, 19 avril 1811. Commandant du 1er corps d'observation de l'Elbe, 15 février 1812. Commandant de la 1ère division du 2e corps d'observation du Rhin, 13 février 1813. Commandant de la 1ère division du 6e corps de la Grande Armée du maréchal, duc de Raguse Marmont, 12 mars 1813.

Lieutenant-général du royaume et membre de la Commission du contentieux de guerre, nommé par Monsieur, frère du roi Louis XVIII, 23 avril 1814 Membre du Conseil de guerre attaché au roi par ordonnance du 6 mai 1814. Inspecteur-général d’infanterie dans les 9e et 10e divisions militaires, 17 juin 1814.

Rappelé par l’Empereur durant les Cent-Jours en qualité de général de division, commandant du 3e corps de l'armée du Midi, 26 mars 1815.. Admis à la retraite, à la seconde restauration du trône des Bourbons, 26 juin 1815. Mis en non-activité à compter du 1er juillet 1815

Campagnes et actions d’éclat : 1792 : Employé avec le 3e bataillon de volontaires de Haute-Garonne, à l’armée des Alpes puis à l’armée du Midi et d’Italie.Il fut employé sous les ordres du général Dumerbion, à la défense du camp de Braour, que les piémontais surprirent pendant une des premières nuits du mois d’avril 1792, mais d’où ils furent repoussés avec perte. Il se trouva à l’attaque et à l’enlèvement du camp de Bruis par une colonne française sous les ordres du général Dagobert.

8 septembre 1792: Il fut du nombre des combattants qui défendirent le village de Lantosca, et contribua à la vigoureuse résistance qui fut opposée aux troupes ennemies conduite par le duc d’Aoste. Le capitaine Compans se distingua, vers la fin du mois de septembre 1792, à la reprise du poste de Gillette, par quelques compagnies de son bataillon.

16 octobre 1792 : L’armée Austro-Sarde manoeuvrant pour couper la retraite des Français au pont du Var, le capitaine Compans fut bloqué et attaqué au village des Ferres par environ 1000 hommes. Il fit barricader dans ce poste les deux compagnies qu’il y commandait, repoussa avec vigueur toutes les attaques de l’ennemi, répondit avec fierté aux sommations qu’on lui fit de se rendre, et força, par sa bonne contenance, les assaillants de se retirer après douze heures de blocus et de combat. Le général en chef Dugommier parvint à dégager le port de Gillette (17 octobre 1792), et Compans contribua à cette opération en faisant une diversion utile à la tête de ses deux compagnies du 3e bataillon de l’Hérault, et de 300 gardes nationaux du département du Var. Le capitaine Compans se signala à la bataille de Ferres, en Italie.

1793, 1794, 1795: 1796, 1797 : Employé au siège de Toulon et à l’armée des Pyrénées-Orientales et du Midi : Arriva avec le 3e bataillon de l’Hérault au moment de l’attaque des forts de Toulon et des positions retranchées qui couvraient les approches de cette ville. Le chef de bataillon Compans prit part à une infinité d’affaires de postes, d’escarmouches et de fausses attaques.

13 août 1794: il combattit à la brillante affaire de Boulon. Il se porta avec son bataillon de chasseurs, au col de Porteil, et y intercepta la retraite d’un convoi considérable d’artillerie et de bagages appartenant aux ennemis. Les Espagnols étant parvenus à surprendre le poste français placé sur la montagne boisée en avant de la Jonquière, l’adjudant-général Compans sortit de son camp sans attendre l’ordre, gravit la montagne à la tête de ses chasseurs, et, de concert avec le chef de bataillon Bon, il tomba avec vigueur sur les Espagnols, les repoussa et les força de rentrer dans leurs lignes. Le général Augereau fit, dans la relation qu’il donna de cette affaire, une mention très honorable de la conduite de l’adjudant-général Compans y avait tenue.

20 novembre 1794: Le général Dugommier fut tué au cours de la bataille de la Sierra-Négra, (ou de San-Lorenzo de la Muga, ou de Figuières ou Figueras) en Catalogne (La ville fut reprise par Pérignon le 27 novembre 1794), Compans fit plusieurs fausses attaques sur les redoutes de l’ennemi, qu’il força à rester dans ses positions sur ce point.

30 novembre 1794: Il concourut au succès d’un combat, et pendant lequel il enleva impétueusement ces mêmes redoutes ; pendant l’action, il eut son panache enlevé par un biscaïen.

1798, 1799, 1800, 1801 : Employé à la défense des Alpes jusqu’à la Méditerranée.et employé à l’armée d’Italie, dès le 25 août 1798.

26 mars 1799 : Il signala son ardeur et son intelligence, en repoussant, à la tête d’un régiment Suisse, un corps de troupes autrichiennes, qui, pendant le combat, s’était glissé dans les intervalles existants entre les divisions Delmas et Grenier, et menaçait les derrières de cette dernière division.

5 avril 1799: Il combattit avec beaucoup de distinction à la journée de Magnano

17 avril 1799 : Il se fit remarquer au combat de Vaprio, où il dirigea plusieurs charges, et se trouva plusieurs fois dans la mêlée. Dans le plus fort de l’action, l’adjudant-général Compans prit le commandement de la brigade du général Kister, qui venait d’être mis hors de combat, et couvrit avec cette brigade la retraite d’une partie de la division à laquelle elle appartenait.Il exécuta dans cette occasion tous ses mouvements avec le plus grand ordre quoique l’ennemi le poursuivit vigoureusement, en faisant un grand feu à mitraille.

12 mai 1799 : Les Russes, attaquant pour la troisième fois de la journée le village de Pacetto, d’où ils avaient été repoussés, Compans se détacha d’une position voisine à la tête de 4 à 500 fantassins, et fondit impétueusement sur la droite des ennemis. Ce mouvement ranimant le courage des troupes de la division Gardanne, qui défendait le poste de Pacetto, perdu et repris à deux fois, elles se précipitèrent de leur côté sur les Russes, et concoururent à les mettre en déroute complète.

20 juin 1799 : L’adjudant-général Compans se trouva à la bataille de San-Juliano, et s’y fit remarquer en combattant sur les points où le péril était le plus grand. Vers le soir, l’affaire étant encore indécise, le général Grenier lui confia le commandement d’une partie de sa réserve, avec ordre de culbuter la droite de l’ennemi. Compans exécuta ce mouvement avec autant d’intelligence que d’intrépidité, et contribua essentiellement au succès de cette journée, qui fut brillante pour les armées françaises.

17 août 1799 : Les ennemis occupant en avant de la Tuile une position avantageuse qui pouvait leur faciliter l’attaque du Petit Saint-Bernard, le général de brigade Compans résolut de les déloger du poste de la Tuile, et le leur enleva l’épée à la main.

Il suivit encore le général Grenier, appelé au commandement de la division réunie dans la vallée de Barcelonnette. Cette division s’était déjà mise en mouvement pour pénétrer dans les plaines du Piémont, et avait forcé le poste des barricades, lorsque le général Grenier reçut de Championnet, général en chef de l’armée d’Italie, le commandement de celle des Alpes, qui prit la dénomination d’aile gauche de l’armée d’Italie. En partant pour ce nouveau poste, Grenier confia au général de brigade Compans le commandement de sa division.

2 septembre 1799 : Le général Compans marcha sur Coni ; balaya tous les postes ennemis qu’il rencontra, et prit position en avant de Coni.

20 septembre 1799 : Compans déboucha de Coni ; attaqua vigoureusement les ennemis à Fossano et Savigliano ; enleva ces deux places ; fit 600 prisonniers, et tua beaucoup d’hommes aux Autrichiens.

Les nombreuses incursions que Compans avait faites dans le pays aux environs de Coni lui avaient procuré les moyens d’approvisionner convenablement cette place importante. Le général Muller étant venu prendre le commandement de la division Grenier, Compans eut alors le commandement d’une brigade d’avant-garde, avec laquelle il campa d’abord à la Madona-del-Ulmo.

4 novembre 1799 : La supériorité numérique des Autrichiens ayant obligé l’armée française de faire retraite, Compans fut désigné pour couvrir ce mouvement avec sa brigade. Il remplit cette mission difficile, en opposant la plus forte résistance aux efforts de l’ennemi, et notamment à l’embranchement des routes qui se dirigent de Genola et de Valdige sur Savigliano. Arrivé en avant de Centello, Compans reçut l’ordre de s’y arrêter, et de résister de nouveau aux Autrichiens. Il parvint à leur disputer le passage d’un pont assez longtemps pour assurer la retraite de la réserve de l’armée et celle de sa brigade.

6 novembre 1799 : La brigade Compans qui campait à Vignolo fut attaquée par des forces ennemies très supérieures. L’action s’étant engagée, un bataillon français, qui s’était imprudemment avancé, fut chargé par 400 chevaux autrichiens, et mis en déroute. Compans, à la tête de deux escadrons de chasseurs à cheval, fond alors, sur l’ennemi ; le met en désordre ; lui fait des prisonniers, et le force même à abandonner les Français tombés en son pouvoir.

Bientôt après, l’armée se sépara pour faire sa retraite par les vallées du Tanaro et de la Stura. La division Richepanse dut exécuter la sienne par cette vallée.

10, 11 et 15 novembre 1799 : Compans, dont la brigade était placée dans la division Richepanse, prit part au combats de San-Dalmazzo, de Robillante et de Vernante. Ce fut à la résistance que sa brigade opposa aux ennemis, à l’entrée de la vallée, que la division Richepanse dut la conservation de son unique point de retraite. Dans le fort de l’action, un des bataillons ayant abandonné trop facilement une position avantageuse, Compans mit pied à terre, et à la tête de ce même bataillon, alla reprendre la position.

Après avoir cantonné à la Briga jusqu’à la chute des neiges, et gardé, sur les montagnes, tous les cols par où l’ennemi pouvait chercher à pénétrer, la brigade Compans fut envoyée dans la rivière de Gènes, sous les ordres du général Victor, et chargée de couvrir les quartiers d’hiver des Français.

31 décembre 1799 : Compans e trouvant établi avec sa brigade à Murazzo, les généraux autrichiens, Mélas et Kray, fondirent sur lui à la tête d’environ 18000 hommes. N’ayant qu’à opposer 5000 hommes à cette troupe ennemie, la brigade Compans fit cependant une résistance longue et opiniâtre ; mais déjà elle avait près de 500 hommes hors de combat, lorsqu’elle se vit forcée à la retraite. Débordée plusieurs fois par l’ennemi, elle eût été infailliblement enveloppée, sans la vigueur, le sang-froid et les bonnes dispositions du général Compans. _________________ Vive libre ou mourir (ROBESPIERRE)

Dernière édition par CapitaineCOIGNET le Lun 14 Juil - 20:06, édité 4 fois


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Sujet: COMPANS (Jean) Comte de l'Empire - Général de division   Lun 14 Juil - 19:44  

En 1800, Compans était employé sous les ordres du général Suchet, l’un des lieutenants du Premier Consul Napoléon Bonaparte, lorsque l’ennemi sépara par ses manœuvres le corps de Suchet de l’armée commandée par le général en chef Masséna, en s’emparant des positions de Melagno, Sttepani et San-Giacomo.

10 avril 1800 : Pour rétablir les communications interceptées, Compans attaqua, d’après les ordres du général Suchet, le poste de Melagno, à la tête de 1000 hommes. Après avoir gravi rapidement la montagne et poussé devant lui quelques avant-postes ennemis, il arriva à la tour de Melagno. Les Autrichiens s’avancèrent de leur côté, et à la faveur d’un brouillard très épais, tombèrent sur les Français, et les sommèrent de mettre bas les armes. Pour toute réponse, Compans ordonne la charge générale ; l’exécute lui-même à la tête d’un bataillon de grenadiers ; poursuit l’ennemi jusque dans ses retranchements ; y pénètre en même temps que les Autrichiens ; leur fait une centaine de prisonniers, et met le reste dans une telle déroute, que le lendemain plusieurs détachements égarés dans leur fuite, épouvantés, vinrent se rendre aux Français.

11 avril 1800 : Compans attaqua avec 800 hommes les retranchements de Settepani, défendus par 1200 Autrichiens. Après un combat opiniâtre, dans lequel sa brigade eut 250 hommes mis hors de combat, il s’empara des retranchements, où il entra un des premiers, et fit 1000 prisonniers.

19 avril 1800 : Il concourut au combat de Rouchi-de-Mailla ; y marcha à la tête de 1200 hommes ; profita habilement de l’accessibilité de son point d’attaque pour devancer les autres colonnes françaises ; culbuta l’ennemi et lui fit 400 prisonniers.

20 avril 1800 : Le général Compans fut chargé de l’une des attaques contre San-Giacomo, et de tourner cette position par le côté en vue de Savonne. Il marcha à la tête de 1500 hommes, gravit rapidement au pas de course la montagne, et parvint à s’approcher jusqu’à 200 toises des retranchements. Après avoir reconnu le terrain et choisi le meilleur point d’attaque, il se disposait à commencer l’action, lorsqu’il fut mit hors de combat par un coup de feu.

Le général Compans est transporté à Draguignan. Sa blessure étant guérie, il rejoignit de nouveau, en juillet 1800, l’armée d’Italie, où on l’avait appelé pour remplacer le général Bonami, dont la brigade servait dans la division du général Mollis. Les hostilités avaient alors cessé : et, jusqu’au moment où elles reprirent, Compans s’occupa avec le plus grand zèle de l’instruction de ses troupes.

Lorsque la guerre recommença, dans l’hiver de 1800 à 1801, Compans fut placé avec sa brigade dans la division Loison, qui faisait partie de la lieutenance-générale du général Suchet. Il détermina la défaite d’un corps autrichien près de Volta, en faisant à la tête de la 13e demi-brigade d’infanterie légère une charge à la baïonnette, qui fut décisive.

25 décembre 1800 : Au passage du Mincio par l’armée française, la brigade Compans força l’ennemi de rentrer dans la tête de pont de Borghetto, et l’y contint : cette brigade eut beaucoup à souffrir du feu de l’artillerie ennemie.

26 décembre 1800 :La brigade Compans, qui avait passé le Mincio, fut mise à la disposition du général de division Delmas, commandant l’avant-garde de l’armée. Compans prit part à la gloire que les armées françaises s’acquirent dans cette journée, en appuyant et secondant puissamment la brigade du général Lapisse, qui eut à combattre des forces très considérables.

A l’affaire de Parona, la brigade Compans repoussa devant elle et jusque sous les murs de Véronne toutes les forces que l’ennemi lui opposa : dans cette journée, le général Compans dirigea en personne plusieurs charges. Etant passé dans la lieutenance du centre, à l’avant-garde de la même armée ; le général Compans prit part à toutes les actions qui eurent lieu jusqu’à la signature de l’armistice, et se distingua particulièrement à Montebello, Villafranca et Spaziano. Il se rendit ensuite à Ferrare, où il commanda pendant quelques jours l’avant-garde de l’armée stationnée dans le Ferrarais.

1801, 1802, 1803 et 1804 : Général de brigade employé dans la 27e division militaire.

1804 à 1805 : Employé aux camps de Boulogne et de Saint-Omer.

1805 : Employé à la grande armée d’Allemagne, en Autriche. 2 décembre 1805 : Il combattit avec sa valeur accoutumée, à la bataille d’Austerlitz.

1806 : Employé au 4e corps de la Grande Armée, en Prusse, depuis le 18 décembre 1805.

14 octobre 1806 : Il se trouva à la bataille d’Iéna et s’y distingua vaillamment.

1807 : Employé à la Grande Armée, en Pologne, sous les ordres de l’Empereur.

1808 : Employé à la grande armée d’Allemagne, sous les ordres de l’Empereur.

1809 : Employé à la Grande Armée contre l’Autriche, sous les ordres de l’Empereur.

1810 et 1811 : Employé à la grande armée d’Allemagne, sous les ordres de l’Empereur.

1812 : Employé à la Grande Armée, en Russie. Il y servit dans le 1er corps commandé par le maréchal prince d’Eckmühl Louis Davout.

23 juillet 1812 : A l’attaque faite par les Russes, contre le pont de Saltanovka, près de Mohilev, le général Compans, après avoir concouru à repousser cette attaque, se mit à la tête du 111e régiment d’infanterie de ligne, et poursuivit l’ennemi jusqu’au bois en face de Nowoselki : là, il s’arrêta, croyant recevoir devant lui la totalité du corps russe commandé par le prince Bagration. . 17 août 1812 : Le général Compans combattit à la bataille de Smolensk, et concourut à la prise de cette place ; son attaque fut dirigée sur le faubourg en arrière de Czenizi.

5 septembre 1812 : La Grande Armée continua sa marche sur Moscou, la division Compans déboucha par Golovine, et, appuyée par quelques détachements de cavalerie, elle s’avança jusqu’à Alexino qui fut enlevé le même jour. Il força ensuite l’arrière-garde de l’armée russe d’évacuer le petit bois à droite d’Alexino. Cependant les Russes faisant un feu très meurtrier sur les masses françaises avec l’artillerie de leur redoute de Chewarino. L’Empereur résolut de faire enlever cette redoute, et confia l’honneur de cette expédition au brave général Compans qui venait de s’emparer d’Alexino. Compans, après avoir placé le 61e régiment d’infanterie de ligne derrière des mamelons garnis d’artillerie, fit canonner la redoute pendant quelques instants, et s’avança ensuite avec une vive résolution. Le combat fut des plus opiniâtres ; la redoute, prise et reprise trois fois, resta enfin à la division Compans, qui acheta cette victoire par la perte de 1000 de ses braves.(*)

(*)L’Empereur, passant, le lendemain de l’affaire de Chewarino, la revue du 61e de ligne, qui avait le plus souffert à l’attaque de la redoute, demanda au colonel ce qu’il avait fait d’un de ses bataillons : « Sire, répondit froidement le colonel Bouge, il est dans la redoute ! »

6 septembre 1812 : Maître de la position de Chewarino, Compans attaqua de nouveau la division du général russe Konowitzin, à laquelle il enleva Alexino, et la força de courir dans le plus grand désordre pour rejoindre le centre de son armée : dans ce combat, qui se prolongea jusqu’à neuf heures du soir, les Russes perdirent beaucoup d’hommes tués, quelques prisonniers et 7 canons.

7 septembre 1812 : A la bataille de la Moskova, gagnée sur l’armée russe, la division Compans marcha d’abord avec celle du général Desaix sur le front de la redoute de gauche des Russes, voisine du bois de Passarewo ; et dès six heures et demie du matin, elle se trouva en position devant cette redoute, et y engagea une vive fusillade : la redoute fut enlevée. Le général Compans dans cette occasion, avait combattu d’une manière très distinguée.

Au cours de la désastreuse retraite de Moscou, Compans se trouva dans différents combats :

24 octobre 1812 : Compans se trouva particulièrement à la bataille de Malojaroslawetz. Il y manoeuvra avec habilité, et menaça une batterie de la droite de l’armée russe en position à la gauche d’un parc sur le chemin de Tsernikova : les Russes craignant pour cette batterie, la désarmèrent et se retirèrent vers le centre de leur armée.

3 novembre 1812 : Compans se trouva au combat de Viazma. Il parvint à contenir le général russe Miloradovitch qui tentait de faire tourner par sa nombreuse cavalerie les ailes de l’armée française.

17 novembre 1812 : Il participa activement à la bataille de Krasnoé.

1813 : Employé à la nouvelle Grande Armée, en Saxe.2 mai 1813 : A la bataille de Lützen, les ennemis marchant pour déborder la droite de l’armée française, en gagnant le chemin de Weissenfelds, le général Compans marcha à la tête de sa division et arrêta tout cours le corps du général russe Winzegerode.

20 mai 1813 : A la bataille de Bautzen, le général Compans attaqua vivement la ville de Bautzen ; et les voltigeurs de sa division, s’élançant sur les rochers qui formaient le pied des retranchements construits du côté du Faubourg des Vandales, s’emparèrent de la batterie avancée, escaladèrent les remparts, et entrèrent dans la place.

16 octobre 1813 : Le général Compans combattit avec valeur à la bataille de Wachau.

16, 17, 18 et 19 octobre 1813 : Il combattit également avec la plus grande distinction à la bataille de Leipzig

1814 : Employé en France. 24 mars 1814 : Ayant eut l’ordre de défendre Sézanne, il jugea convenable de se retirer pour couvrir le matériel considérable qui marchait à la suite de sa division ; et ce fut au milieu de grands dangers, auxquels il sut s’échapper, qu’il parvint à se retirer en arrière de Réveillon. Sa division ayant été attaquée par le général York, il se replia dans la direction de Coulommiers. Il fut attaqué à Chailly par un corps prussien qui lui prit 300 hommes, et le rejeta sur Coulommiers ; mais, à l’aide d’un renfort de 1000 fuyards que le général Vincent avait rassemblé dans cette ville, le général Compans alla prendre position sur les hauteurs de Monsanglaust, après avoir détruit tous les postes du Grand Morin. Ayant continué sa retraite sur Meaux, où il trouva 1500 hommes d’infanterie et 600 chevaux, il résolut de défendre la Marne ; mais le 22 mars 1814, l’avant-garde prussienne ayant marché sur Meaux, le général Compans, obligé de suivre les mouvements de l’armée, se replia sur Claye. Il y fut renforcé de 3 bataillons de la jeune Garde et 800 chevaux, tant cuirassiers que lanciers polonais. Il continua sa retraite sur Ville-Parisis, puis sur Montsaigle, où il eut, avec les avant-gardes prussiennes, un engagement qui fut à son avantage. Il vint ensuite prendre position, d’abord à Bondy, puis sur la butte de Beauregard, qui touche la ville de Belleville. Dans les mesures arrêtées pour la défense de Paris, le général Compans fut désigné pour couvrir, conjointement avec le général Ornano, les Près-Saint-Gervais et le village de Pantin.

30 mars 1814 : Compans prit part à la bataille de Paris et y déploya les travaux et les talents militaires dont il avait déjà donné tant de preuves.

1815 : Employé à l’armée du Nord, en Belgique. 18 juin 1815 : Il combattit à Mont-Saint-Jean (Waterloo)

Campagne de captivité : Prisonnier de guerre sur le champ de bataille de Mont-Saint-Jean (Waterloo), 18 juin 1815. Renvoyé en France à la paix, peu de temps après.

Blessures : - A eut son cheval tué sous lui, au combat de Centello, en Italie, 4 novembre 1799. - Atteint d’une balle au cours d’une reconnaissance en avant de San-Giacomo, en Italie, 20 avril 1800. - Blessé à la bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805. - Reçoit un biscaïen à la bataille de la Moskova, 7 septembre 1812. - Blessé à la bataille de Wachau, en Saxe, 16 octobre 1813. - Blessé à la bataille de Leipzig, 19 octobre 1813.

Décorations : - Membre (Commandant) de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul du 25 prairial an XII (14 juin 1804) - Grand-Officier de la Légion d’honneur par décret impérial du 11 juillet 1807. - Grand’Croix de la Légion d’honneur par ordonnance du 14 février 1815. - Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 17 juin 1814. - Grand’Croix de l’ordre de la Réunion par décret impérial du 3 avril 1813.

Titre : - Comte militaire de l’Empire par décret impérial du 1er mars 1808 et par lettres patentes du 24 juin 1808, confirmés et enregistrés à la Cour royale de Paris, 2 mai 1818. - Pair de France par ordonnance du 17 août 1814.

Autres fonctions : - Membre et un des fondateurs de la Société royale pour l’aménagement des prisons, crée en juin 1819. - Membre du Conseil général de Haute-Garonne.

Mentions : Le château de Blagnac (Haute-Garonne), et ses dépendances furent achetés par le général Compans, .qui s’y installe, en 1810.

Griffoul Dorval, originaire de Toulouse, fut désigné pour sculpter la statue, en marbre blanc, qui s'élève aujourd'hui au centre-ville de la commune de Salies-du-Salat (Haute-Garonne) Le général Compans, est représenté, le bras gauche en écharpe, blessé au combat, montrant du doigt son chapeau de bataille qu'il a jeté à terre. Avec dédain, il répond à l'envoyé de Koutouzov : « Je n'abandonnerai point la position !...Dites à votre général, qu'aucune puissance ne m'arrachera de ce lieu. »

Un espace commercial, au centre de Toulouse, porte le nom du général Compans.

Son nom est gravé dans la pierre sur un des piliers du côté Est de l’arc de triomphe de l’Etoile, à Paris.


« D’argent fretté de six lances d’azur ; au franc-quartier d’azur chargé d’une épée haute d’argent, montée d’or. »[1]



http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/compans-jean-comte-de-l-empire-general-de-division-t5680.htm

Jean Dominique Compans comte Compans et de l'Empire (1er, 1808)



Général de brigade (1799), général de division (1806), conseiller général de la Haute-Garonne 

Né le 26 juin 1769 - Salies Décédé le 10 novembre 1845 - Blagnac À l'âge de 76 ans Inhumé - Cimetière de Salies


Parents x x x x Mariages et enfants Marié en 1811 avec Louise Octavie Lecocq +1816, dont Dominique 1813-1847 Louise 1816-1878 (pages liées) Notes Jean Dominique Compans est né à Salies le 26 juin 1769 d'une famille de notables. Ses parents le destinent à l'état ecclésistique mais il préfère l'aventure. En 1789, il se rallie à la Révolution et choisit la carrière militaire. Capitaine à 23 ans, au III° Bataillon des Volontaires de la Haute-Garonne, puis Soldat de l'An II (1793) aux côtés d'un certain capitaine d'Artillerie Bonaparte, il participe aux Campagnes d'Italies et d'Espagne. Il sert fidèlement l'Empire et se distingue durant les campagnes d'Autriche, de Prusse, de Russie et d'Allemgne. Il sert fidèlement l'Empire et se distingue durant les campagnes d'Autriche, de Prusse, de Russie et d'Allemagne. L'Empereur le nomme Général de Division (1813), Grand'Officier de la Légion d'Honneur et Comte de l'Empire.

Il se retire dans ses châteaux de Blagnac et de Castelbiague pour s'occuper de l'éducation de ses enfants, Napoléon Dominique, filleul de l'Empereur, et Louise, nés de son union en 1811, avec Louise-Ocatvie Lecoq.

Il se met au service de la Monarchie et se consacre aux devoirs de sa charge de Conseiller Général. Il est nommé Pair de france, Lieutenant Général des Armées du Roi et décoré Gand Croix de la Légion d'Honneur. Il meurt à Blagnac, le 10 novembre 1845. Aprés d'imposantes funérailles, sa dépouille est transportée à Salies, où elle repose dans un tombeau massif situé dans l'allée principale du cimetière.

Le sculpteur toulousain, Griffoul Dorval, fut choisi pour ciseler la statue, en marbre blanc, qui s'élève aujourd'hui au centre de Salies. Elle représente Compans, le bras gauche en écharpe, blessé au combat, montrant du doigt son chapeau qu'il a jaté à terre. Il répond avec dédain à l'envoyé de Koutousof : "Je n'abandonnerai point la position et dites à votre Général, qu'aucune puissance ne m'arrachera de ce lieu".

De nos jours, un espace commercial, au coeur de Toulouse, porte le nom de Compans associé à celui du Génaral Caffarelli.

http://salinea.free.fr/salies-salat/Html/compans.html


Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris.

Sources: - personne: E.Polti (site de la Section Généalogique de l'Association Artistique de la Banque de France ; 18.06.05), D.Gaultier (A.Révérend), 1/9/06 - naissance: D.Gaultier (A.Révérend), 1/9/06 - décès: D.Gaultier (A.Révérend), 1/9/06 - mariage: D.Gaultier (A.Révérend), 1/9/06 - famille: E.Polti (site de la Section Généalogique de l'Association Artistique de la Banque de France ; 18.06.05)

http://geneweb.inria.fr/roglo?lang=fr&m=NG&n=Jean+Dominique+Compans&t=PN

Jean Dominique Compans (1760-1845) Comte Compans et de l'Empire, Pair de France Général D'argent, fretté de six piques d'azur ; au cantons des comtes militaires brochant.[1][2]

Écartelé : au 1, d'azur, à une épée d'argent, garnie d'or; au 2, d'or, à trois bandes d'azur, et une bordure de gueules; au 3, de gueules, au léopard lionné d'or, deux pattes soutenues de deux têtes de léopard accostées d'or; au 4, de sable, à une tour d'argent, senestrée de son avant-mur du même, mouv. du flanc senestre, le tout crénelé et issant d'une eau d'argent. Sur le tout d'argent à trois tours de gueules et un écusson d'azur en abîme, ch. de cinq besants d'argent, 2, 1 et 2.[1]

Comte (12/11/1809) DELABORDE Henri-François. Général de division.

Dates: 21/12/1764-03/02/1833.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 135.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 30/08/91 lieutenant.
   - 09/04/92 adjudant-major.
   - 19/07/92 lieutenant-colonel.
   - 11/09/93 général de brigade.
   - 13/10/93 général de division.
   - 09/02/99-23/02/99 et 11/01-21/05/02 général en chef.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Grand Officier (26/09/04).
   - Réunion: Grand Croix (03/04/13).
   - Saint-Louis: Chevalier (24/10/14).

Postes:

   - 11/09/93-10/10/93 affecté à l'armée sous Toulon.
   - 10/10/93-07/12/93 affecté à l'armée des Alpes.
   - 07/12/93-02/94 commandant de la 1 division de l'armée sous Toulon.
   - 02/94-04/94 affecté à l'armée réunie à Saint-Malo.
   - 04/94-16/05/94 affecté à l'armée des Côtes de Brest.
   - 16/05/94-12/06/94 affecté à l'armée des Pyrénées-Occidentales.
   - 12/06/94-03/11/94 commandant de la 2 division de l'armées des Pyrénées-Occidentales.
   - 03/11/94-23/11/94 commandant de la 3 division de l'armée des Pyrénées-Occidentales.
   - 23/11/94-10/02/95 (destitué) affecté à l'armée du Rhin.
   - 14/05/95-13/06/95 affecté à l'armée de l'Intérieur.
   - 13/06/95-09/11/95 affecté à l'armée de Rhin-et-Moselle.
   - 09/11/95-04/96 commandant de la 10 division de l'armée de Rhin-et-Moselle.
   - 04/96-20/10/96 (suspendu) commandant de la 1 division de l'armée de Rhin-et-Moselle.
   - 23/11/96-10/01/98 affecté à l'armée du Rhin.
   - 10/01/98-29/01/98 commandant de la 5 division militaire.
   - 29/01/98-21/11/98 en disponibilité.
   - 21/11/98-09/01/99 commandant de la 4 division de l'armée de Mayence.
   - 09/01/99-09/01/99 commandant de la 6 division de l'armée de Mayence.
   - 09/01/99-23/02/99 commandant en chef de l'armée de Mayence.
   - 23/02/99-15/03/00 affecté à l'armée du Bas-Rhin.
   - 15/03/00-21/05/01 commandant de la 3 division de l'armée du Rhin.
   - 21/05/01-22/08/01 commandant de la 3 division militaire.
   - 22/08/01-11/01 commandant de la 13 division militaire.
   - 11/01-21/05/02 commandant en chef de l'armée de l'Ouest.
   - 21/05/02-20/03/07 commandant de la 13 division militaire.
   - 20/03/07-02/08/07 commandant du camp volant de Pontivy.
   - 02/08/07-02/12/07 commandant de la 1 division du corps d'observation de la Gironde.
   - 02/12/07-15/11/08 gouverneur de Lisbonne.
   - 15/11/08-02/01/09 commandant de la 1 division du 8 corps de l'armée d'Espagne.
   - 02/01/09-16/09/09 commandant de la 4 division du 2 corps de l'armée d'Espagne.
   - 16/09/09-23/10/09 commandant du 2 corps de l'armée d'Espagne.
   - 30/12/09-06/02/10 en congé.
   - 06/02/10-08/02/12 commandant de la 13 division militaires (Rennes).
   - 08/02/12-11/01/13 commandant de la 1 division de la Jeune Garde Impériale.
   - 20/02/13-23/04/13 gouverneur du palais de Compiègne.
   - 23/04/13-25/08/13 commandant de la 3 division de la Jeune Garde Impériale.
   - 30/12/14-26/03/15 commandant de la 21 division militaire.
   - 26/03/15-08/04/15 commandant de la 10 division militaire.
   - 08/04/15-29/04/15 chambellan de l'Empereur.
   - 29/04/15-28/05/15 commandant supérieur des 12, 13 et 22 divisions militaires.
   - 02/06/15 pair de France.
   - 24/07/15 proscrit.
   - 09/15 acquitté et revient en France.
   - 25/12/16 en réforme.
   - 05/01/20 admis en retraite.
   - 07/02/31 placé dans la section de réserve.
   - 13/08/32 réadmis en retraite.
   - Son nom est inscrit au côté Ouest de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Jean-Baptiste Drouet d'Erlon (général) Écartelé: au 1, d'argent chargé du canton des comtes militaires à de cinq trèfles d'azur, rangés en orle; au 2, de gueules, au lion d'argent; au 3, de gueules, au chevron d'argent, acc. de trois étoiles du même ; au 4, d'argent cantonné en pointe à senestre d'azur à cinq trèfles d'azur, rangés en orle.[8]

Jean Baptiste Drouet d'Erlon comte d'Erlon et de l'Empire (1er, 1809) Maréchal de France (Jean Baptiste Drouet)



Général de division, commandant de la 16e division militaire, puis directeur d'une brasserie, et gouverneur de l'Algérie 

Né le 29 juillet 1765 - Reims Décédé le 25 janvier 1844 - Paris À l'âge de 78 ans


Parents Jean-Thierry Drouet 1735-1795 Marie Anne Pothé Mariages et enfants Marié le 14 avril 1794, Reims, Marne, avec Marie Anne Rousseau 1770-1848, dont Nicolas 1794-1840 Louise 1796-1872 Adolphe 1802-1839 Napoléon 1803-1868 (pages liées) Notes D'abord apprenti serrurier, s'engage dans l'armée royale en 1782, à dix-sept ans. En 1792, il s'enrôle dans un bataillon de volontaires nationaux, et il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie militaire en combattant successivement dans les armées du Nord, de Sambre-et-Meuse et du Danube. Il devient aide de camp du général Lefèbvre. Général de brigade en 1799, il combat sous les ordres de Masséna en Suisse, et se distingue à la bataille de Zurich. L'année suivante, il prend part à la campagne d'Allemagne sous les ordres de Moreau. En 1803, il sert dans l'armée de Hanovre, et est fait général de division.

En 1805, il commande un corps qui pénètre dans la Bavière par la Franconie. Il joue un rôle décisif à la bataille d'Iéna, et prend part au siège de Dantzig. En 1807, il est blessé à la bataille de Friedland, mais il reçoit en consolation la croix de grand officier de la Légion d'honneur et le titre de comte d'Erlon. Le 29 mai 1808, Drouet d'Erlon est nommé chef d'état-major du corps du maréchal Lannes. Comte de l'Empire, sous la dénomination d'Erlon, par lettres patentes du 28/01/1809. En 1809, il combat dans le Tyrol les partisans d'Andréas Hofer. La même année, il reçoit le commandement du 9e corps de l'armée d'Espagne, défait le général Hill en Estrémadure, et obtient d'importants succès au Portugal en 1810. Devenu un des lieutenants de Soult, il se fait remarquer par ses talents militaires aux batailles de l'Adour, d'Orthès et de Toulouse. En 1814, il se rallie, comme toute l'armée, aux Bourbons. Drouet d'Erlon est à Lavaur (Tarn) avec ses troupes, lorsque le duc d'Angoulême vient les passer en revue. Les aides de camp du duc portent l'uniforme anglais, ce qui cause un grand mécontentement parmi les troupes. Ce n'est que la première des erreurs commises par les nouvelles autorités... Le général Dupont, qui avait aux yeux des amis du Roi le mérite d'avoir signé la capitulation de Baylen, était ministre de la guerre. Lié d'amitié avec le général Drouet, il lui propose le commandement de la 16e division militaire, comprenant les départements du Nord et du Pas de Calais . "Voyant beaucoup d'exaltation et de mécontentement dans l'armée, écrit Drouet dans ses souvenirs, je crus que je pourrais encore être utile en tâchant de ramener et d'apaiser les esprits". Il accepte donc ce commandement et se rend à Lille. "J'étais loin de m'attendre que de cette époque commencerait, pour moi, une longue suite de malheurs, de contrariétés, d'injustices, et que je serais exilé pendant dix ou douze ans." En mars 1815, la tranquillité qui règne dans les départements du Nord est troublée par l'annonce du débarquement de Napoléon au Golfe Juan. Drouet d'Erlon envoie le régiment des Chasseurs à cheval de l'ex-Garde à Péronne, afin de les rapprocher de Paris pour le cas où le gouvernement du Roi aurait eu besoin de lui. Mais le général Lefèbvre-Desnouettes, qui le commande, est entré dans un complot avec les généraux Lallemand, et il dirige ses chasseurs vers La Fère afin d'y prendre de l'artillerie et, de là, aller rejoindre Napoléon. L'équipée échoue. Drouet d'Erlon n'était pas au courant de la conspiration, il est néanmoins mis aux arrêts. Après l'entrée de Napoléon à Paris, le maréchal Davout, nommé ministre de la guerre, rend à d'Erlon le commandement de la 16e division militaire.

Le 26 mars, Napoléon décide de former des corps d'observation. Le 1er devait comprendre les corps de la 16e division militaire, et d'Erlon en reçoit le commandement.

Il est élevé à la pairie le 2 juin 1815. Il combat à la tête du 1er corps lors de la campagne de Belgique. Le 16 juin, son corps d'armée, par suite de mauvaise transmission des ordres, se promènera entre les champs de bataille des Quatre-Bras et de Ligny, et ne se rendra utile nulle part. A Waterloo, le 1er corps occupe la droite de la ligne de bataille. Il attaque la ligne anglaise dans une formation inhabituelle, lourde, qui lui vaudra de sévères pertes lors de la charge de l'Union Brigade.

Compris dans l'ordonnance du 24 juillet 1815, Drouet d'Erlon gagne l'Allemagne et se retire à Bayreuth, où il dirige une brasserie. Amnistié en 1825, il rentre en France, mais il n'est remis en activité qu'après la révolution de 1830.

En 1834, il est nommé gouverneur de l'Algérie. Nommé maréchal de France en 1843, il meurt l'année suivante.

Peu après sa mort, sa famille fait paraître ses souvenirs sous le titre de «Le Maréchal Drouet, comte d'Erlon. Vie militaire, écrite par lui-même et dédiée à ses amis».


Grand officier de la Légion d'honneur


Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris.

Sources: - personne: H.deRiberolles(base jmc), J-C de Vaugiraud (Valynseele:Maréchaux Restauration) 23/11/2005 - mariage: J-C de Vaugiraud (Valynseele:Maréchaux de la Restauration) 23/11/2005 - famille: H.deRiberolles(base jmc)


Antoine Drouot Le sage de la Grande Armée Né le 11 janvier 1774 à Nancy, décédé le 26 mars 1847 à Nancy.

Fils de boulanger, il entre à l'école d'artillerie de Châlons en 1793, alors qu'il n'est qu'un jeune paysan en sabot. Il en sort comme lieutenant en second au mois de juillet et affecte le 1er régiment d'artillerie. Il sert dans le Nord et sur le Rhin, combat à Hondschoote, à Fleurus où il est nommé lieutenant. Capitaine en février 1796, il est en Italie où il couvre la retraite de l'armée à La Trebbia le 18-20 juin 1799. Il est à Hohenlinden en 1800 dans l'état-major du général EBLE. Envoyé à Toulon sous les ordres de LAURISTON, pour commander l'artillerie de débarquement, il se retrouve sur l'escadre de VILLENEUVE et échappe de peu au désastre de Trafalgar.

Chef de bataillon fin 1805, à l'état -major de la Grande Armée avant d'être nommé inspecteur de la manufacture d'armes de Maubeuge, puis de celle de Charleville en 1807 ... En 1808, il est envoyé en Espagne pour diriger le parc de l'artillerie. Remarqué par l'Empereur, il commande l'artillerie à pied de la Garde, il joue un rôle décisif à Wagram en juillet 1809 en écrasant les Autrichiens sous le feu d'une centaine de pièces. Baron d'Empire en 1810.

Il fait ensuite la campagne de Russie avec la Garde, se distingue à la Moskowa où il assure la victoire grâce à son artillerie. Ayant sauvé l'essentiel de son parc lors de la retraite, il est promu Général de brigade le 1er janvier 1813 et aide de camp de l'Empereur. Nommé général de division en septembre 1813, comte d'Empire en octobre. Participe à la campagne d'Allemagne où son artillerie joue un rôle décisif à Weissenfels, à Lützen, à Bautzen, sauve l'armée en retraite à Hanau. Il est partout durant la campagne de France, à La Rothière, à Champaubert, à Vauchamps, à Mormant, à Craonne, à Laon.

Il reste fidèle à L'Empereur lors de l'abdication et le suit à l'ïle d'Elbe, où il devient le gouverneur. Quoiqu'il désaprouve l'aventure, il est au côté de NAPOLEON durant les Cent-Jours. Nommé Pair de France. Commandant de la Garde à Waterloo, il se bat héroîquement.

Rayé de l'armée et proscrit de la chambre des Pairs, accusé de haute trahison, il se livre à la justice. Traduit devant un conseil de guerre, il est acquitté de seulement une voix ... !!! LOUIS XVIII le reçoit et lui dit admirer sa fidélité à NAPOLEON, il refuse sa réintégration dans l'armée. Admis à la retraite en 1825, il est nommé Pair de France et Grand Croix de la Légion d'Honneur sous la monarchie de juillet.

Il meurt aveugle le 26 mars 1847. Son nom est inscrit sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile.


"NAPOLEON connaissait comme certain, dans le général DROUOT, tout ce qui pouvait en faire un grand général. Il avait des raisons suffisantes pour le supposer supérieur à un grand nombre de ses maréchaux. Il n'hésitait pas à le croire capable de commander cent mille hommes, et "peut-être ne s'en doute-t-il pas, ... ajoutait-il ..." Mémorial, le mercredi 26 juin 1816. http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/drouot-antoine-le-sage-de-la-grande-armee-t3448.htm

Antoine Drouot général Drouot baron Drouot et de l'Empire (11 octobre 1810), comte Drouot et de l'Empire (1er, 22 mars 1814)



Général, gouverneur de l'île d'Elbe, commandant la Garde Impériale le 24 juin 1815

pair de France, grand'croix de la légion d'honneur Né le 11 janvier 1774 - Nancy (M&M) Décédé le 25 mars 1847 - Nancy (M&M) À l'âge de 73 ans


Parents Charles Claude Drouot 1745-1803 Anne Royer 1751-1817 (pages liées) Notes Né à Nancy le 11 janvier 1774, fait des études à l’école d’artillerie de Chalons, est lieutenant en 1793, et fait toutes les campagnes de la République dans l’artillerie ; entré dans l’artillerie à pied de la Garde, il se distingue en Espagne, puis à Wagram. Major en 1809, il est aide de camp de Napoléon en 1813, et est nommé général de division le 3 septembre 1813. Il accompagne Napoléon à l’île d’Elbe en 1814, et revient avec lui. Créé pair de France le 2 juin 1815, il prend part à la campagne de Belgique comme aide-major-général de la Garde et aide de camp de l’Empereur.


Compris dans l’ordonnance de proscription du 24 juillet 1815, il se constitue prisonnier, est traduit devant un conseil de guerre et est acquitté.


Il meurt en 1847.


Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris. http://geneweb.inria.fr/roglo?lang=fr;i=1554297

Antoine Drouot (1774-1847) Baron Drouot et de l'Empire, puis Comte Drouot et de l'Empire Général français

Parti : au 1, coupé du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'azur, à la croix fleuronnée d'or ; au 2, d'or, au chevron de gueules, acc. en pointe d'une pile de boulets de sable, posés 1, 2 et 3.[1][2]

Pierre Antoine Dupont-Chaumont

DUPONT-CHAUMONT (Pierre-Antoine) (1759 – 1838)

Comte Général de division Grand Officier de la Légion d'honneur



Né le 27 décembre 1759, à Chabanais (Charente) Fils de Isaac-Pierre Dupont de Savignat, bourgeois, et de Françoise-Claire Benoît de Puybarronneau Frère du général Dupont de l’Etang ayant capitulé à Baylen en 1808. Décédé le 16 février 1838, à Chaillot, (rattaché à la commune de Paris depuis 1860)

Mention : Il porta le nom de DUPONT-CHAUMONT, à cause du mas Chaumont, propriété des DUPONT située à la sortie de Chabanais, sur la route de Chirac


Règlement d’armoiries :

Ecartelé : - 1) de gueules à l'épée d'argent en pal; - 2) de gueules au château d'or dont la porte est surmontée d'un écusson chargé d'un P de sable; - 3) contre écartelé de gueules à la fasce d'or, d'argent à la couleuvre d'azur, d'argent au lion rampant de gueules, et d'argent à la lance d'azur avec une banderole de sable; - 4) d'azur au lévrier passant d'argent tourné vers une branche de laurier d'or, sur laquelle broche une étoile d'argent posée au canton senestre.



Etat des services : Après avoir fait des études au collège des Jésuites de Magnal-Laval, il entra au service, à l’âge de 16 ans, comme volontaire dans le 52è régiment d’infanterie (ci-devant La Fère-Infanterie), 18 mai 1775. Sous-lieutenant, 26 juin 1776. Lieutenant en second, 15 mars 1783. Lieutenant à la compagnie des chasseurs du 52è régiment d’infanterie, en 1787. Aide de camp du général Lafayette, en 1789. Président de la délégation de Strasbourg, en 1790. Aide-de-camp du général d’Aumont, avec rang de capitaine d’infanterie, 17 avril 1791. Lieutenant-colonel du 24è régiment d’infanterie, 6 octobre 1791. Adjudant-général, 21 mars 1792. Colonel du 24è de ligne, 16 mai 1792. Général de brigade, 15 mai 1793. Commandant de l’arrondissement et commandant de la place de Douai, par lettres de service du 8 mars 1793 Suspendu de ses fonctions, malgré les services rendus à la Nation, 22 septembre 1793. Réintégré dans son grade de général de brigade, 10 décembre 1794. Employé au camp de Maril, près de Paris. Employé dans la 17è division militaire, par lettres de service du 30 mai 1795. Général de division, 1er septembre 1795. Inspecteur d’infanterie à l’armée du Nord, par lettres de service du 6 février 1796. Cesse sur le champ toutes fonctions par ordre et par arrêté du 19 septembre 1797. Admis à jouir du traitement de réforme, 18 juin 1799. Remis à la disposition du ministre de la guerre, 30 juillet 1799. Commandant de la 14è division militaire, à Caen (Calvados), nommé par le Premier Consul qui avait été à portée d’apprécier les talents militaires du général de division Dupont-Chaumont, par ordre du 18 novembre 1799. Inspecteur-général de l’infanterie de l’armée du Rhin, 5 décembre 1799. Inspecteur-général de l’infanterie de l’armée du Nord, en 1800. Mit de nouveau en non-activité, 23 décembre 1801. Replacé en activité en qualité de commandant de la 27è division militaire (Turin), en remplacement du général Rivaud, 26 mars 1803 et remis ce commandement militaire au général Menou, 14 mai 1805. Nommé par Napoléon 1er, ambassadeur de France auprès du souverain Louis Bonaparte, roi de Hollande, en 1805, avec la mission de surveiller et de conseiller utilement Louis, frère de l’Empereur, dans l’intérêt de ses sujets et de s’assurer de sa fidélité à l’Empire. Rendu à ses fonctions d’inspecteur-général de l’infanterie, 20 mars 1809, Commandant du camp de Boulogne, en 1809. Inspecteur-général, 14 septembre 1809. Admis à la retraite, 25 juin 1812. avec traitement annuel de 4.776 francs par décret impérial du 6 août 1812.

Remit en activité et nommé inspecteur général d’armes, 8 avril 1814. Gouverneur de l’Ecole militaire de Saint-Cyr puis Inspecteur de l’Ecole de La Flèche, 30 juillet 1814. Replacé en retraite par décision de l’Empereur du 28 mars 1815. Cette disposition fut annulée en exécution de l’ordonnance royale du 18 août 1815 Mis définitivement en retraite en 1817, après 41 ans, 7 mois et 21 jours de service.

Campagnes et actions d’éclat : 1792 et 1793 : A l’armée du Nord. Il se distingua à Tournay, 9 avril 1792. ; se fit admirablement remarqué à Jemmapes, 6 novembre 1792. Parvient à préserver de l’ennemi la place de Douai. 1795 : A la 17è division militaire. 1796 : A l’armée du Nord. 1799 : A l’armée du Rhin., puis à l’armée des Côtes de l’Océan, à Caen (Calvados) 1805 : A l’armée d’Italie, puis ambassadeur en Hollande. 1809 : Armée des Côte de l’Océan – Au camp de Boulogne.

Blessures : Atteint d’un coup de feu au bras et a eut son cheval tué sous lui, à la bataille de Jemmapes (Belgique), 6 novembre 1792.

Décorations : - Membre (Commandant) de la Légion d’honneur, à la création de l’ordre (1803) - Grand Officier de la Légion d’honneur par ordonnance du 29 juillet 1814. - Chevalier de l’ordre royale et militaire de Saint-Louis, accordé par décret spécial, par l’assemblée Législative, pour sa belle conduite à Tournay, 9 avril 1792. - Commandeur de l’ordre royale et militaire de Saint-Louis, en 1814.

Titre : Comte héréditaire par ordonnance du 24 septembre 1814.

Mentions : Propriétaire, d’un petit bâtiment entouré d’un parc aux Bosserons, à Prunoy et également propriétaire par la suite d’une maison à Chaillot.


Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à un lévrier courant d'argent, acc. au canton dextre du chef d'une étoile du même, brochant sur un rameau d'olivier d'or en bande; au 2, d'azur, à un château flanqué de deux tours d'or, ouvert et ajouré de sable, ch. d'un écusson d'or, au-dessus d'or, au-dessus de la porte, surch. d'un P de sable; au 3, contre-écartelé: a. de gueules à la fasce d'argent; b. d'argent à une couleuvre ondoyante en pal d'azur; c. d'argent au lion de gueules; d. d'argent à une pique de sable.[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/dupont-chaumont-pierre-comte-general-de-division-t5505.htm

Comte (24/09/1814, lettres patentes 02/12/1815) DUPONT dit "DUPONT-CHAUMONT Pierre-Antoine. Général de division.

Dates: 27/12/1759-16/02/1838.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 262.

Photographie:

Relation: frère du général de division Pierre Dupont de L'Etang..

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 15/03/83 lieutenant.
   - 17/04/91 capitaine.
   - 08/10/91 lieutenant-colonel.
   - 21/03/92 adjudant-général lieutenant-colonel.
   - 16/05/92 colonel.
   - 18/06/92 adjudant-général colonel.
   - 15/05/93 général de brigade.
   - 01/09/95 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Grand Aigle (29/07/14).
   - Saint-Louis: Chevalier (01/06/92), Commandeur (23/08/14).

Postes:

   - 15/05/93-22/09/93 (suspendu) commandant à Douai.
   - 10/12/94-1795 commandant du camp de Marly.
   - 1795-04/01/96 affecté à l'armée de l'Ouest.
   - 04/01/96-06/02/96 affecté à l'armée de l'Intérieur.
   - 06/02/96-19/09/97 inspecteur d'Infanterie à l'armée du Nord.
   - 01/06/99 en réforme.
   - 18/11/99-05/12/99 commandant de la 14 division militaire (Caen).
   - 05/12/99-23/12/01 inspecteur général de l'Infanterie de l'armée du Rhin.
   - 23/12/01 en non-activité.
   - 26/03/03-14/05/05 commandant de la 27 division militaire (Turin).
   - 06/05-02/03/09 ambassadeur de France en Hollande.
   - 02/03/09-10/08/09 inspecteur général d'Infanterie.
   - 10/08/09-14/09/09 commandant du camp de Boulogne.
   - 14/09/09-25/06/12 inspecteur général d'Infanterie.
   - 25/06/12 admis en retraite.
   - 08/04/14-30/07/14 inspecteur général d'Infanterie.
   - 30/07/14-28/03/15 gouverneur de l'école royale militaire.
   - 28/03/15 réadmis en retraite.
   - 18/08/15-01/09/17 inspecteur général d'Infanterie dans la 11 division militaire.
   - 01/09/17 réadmis en retraite.


Antoine Jean Auguste Durosnel

DUROSNEL (Antoine-Jean-Auguste-Henri) (1771 – 1849)

Comte de l’Empire Général de division Aide de camp de S.M. l’Empereur NAPOLEON Lieutenant-général Grand’Croix de la Légion d’honneur.


Né le 9 novembre 1771, à Paris (Seine) Fils d'un chef de bureau au ministère de la Guerre. Décédé à Paris en février 1849 à l’âge 77 ans, Inhumé dans le cimetière du Père-Lachaise – 29è division.


La sépulture existe encore de nos jours.


L’éducation soignée qu’il reçut dans sa jeunesse, et un goût décidé pour les armes, le firent avancer rapidement dans la carrière militaire. Il dut une grande partie de son instruction, dans cette profession, aux soins du général d’Harville, qui le prit fort jeune auprès de lui,

Aide-de-camp du général D’Harville Après avoir passé rapidement par tous les premiers grades, il devint colonel, commandant le 16è régiment de chasseurs à cheval, nommé par le Directoire, 27 juillet 1799. Général de brigade par décret impérial du 24 décembre 1805. Général de division, 3 mai 1809 et aide de camp et écuyer de l’Empereur. Commandant de la Gendarmerie d’élite de la Garde impériale en 1812, en remplacement du général Savary. Commandant d’armes de la place de Moscou en Russie, par décret impérial du 15 septembre 1812. Gouverneur de la ville de Dresde, en Saxe, par décret de l’Empereur du 10 juin 1813. Commandant en second, et sous les ordres immédiat de l’Empereur, de la Garde nationale de Paris, par décret impérial du 26 mars 1815., poste qu’il conservera par ordre de la Commission du gouvernement provisoire, après la seconde abdication de Napoléon, sous les ordres du maréchal prince d’Essling. Commandant en chef de la Garde nationale de Paris, 1er juillet 1815. Mis depuis cette époque en non-activité de service.

Autres fonctions : Gouverneur des Pages Nommé Pair de France, par décret de l’Empereur du 2 juin 1815.

Après la révolution de 1830, élu député représentant le département de la Seine-et-Maine (1832). Siège avec les centristes. Conseiller général et président du conseil général de Seine-et-Marne de 1831 à 1848. Aide-de-camp et conseiller militaire de Louis-Philippe (1831)

Campagnes et actions d’éclat : 1800: Il se distingua à la bataille de Moeskirch, 5 mai 1800, en chargeant un corps de hulans trois fois plus nombreux que n’était son régiment. Il se signala par sa belle conduite, à la bataille de Hohenlindenn, 3 décembre 1800,

1805 :En Autriche Il donna de nouvelles preuves de bravoure et d’habilité au combat d’Enns, (1805) et se signala plus particulièrement à la bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805,

1806 : En Prusse, à la Grande Armée. Il se distingua, à la bataille d’Iéna, 14 octobre 1806, où à la tête des 7è et 20è régiment de chasseurs à cheval, il fit une charge hardie qui eut le plus grand succès. Il fut ensuite détaché sur l’Oder, pour intercepter les convois de ravitaillement ennemis, et y réussit complètement..

1807 : En Pologne, à la Grande Armée. Se fait remarquer de nouveau au combat de Glottau, 9 juin 1807, où il contribua, par des charges bien dirigées, à défaire entièrement un corps ennemi qui formait l’arrière-garde de l’armée russe. Après cette affaire, il concourut, avec sa brigade, à poursuivre l’arrière-garde ennemie sur la rive droite de l’Alte.

1808 : A l’armlée d’Espagne. Il tomba, 24 décembre 1808, avec 400 chevau-légers de la Garde impériale, sur une colonne d’infanterie anglaise en marche, sabra un grand nombre d’hommes, et jeta le plus grand désordre dans cette colonne qu’il tailla en pièces.

1809 : A la Grande Armée d’Allemagne – Autriche. Il se trouva au passage du Traun, sur le pont d’Ebersberg, 3 mai 1809.. Il combattit à kla bataille d’Essling, 21 mai 1809.

1812 : En Russie, à la Grande Armée.

1813 : En saxe.

Campagne de captivité : Prisonnier de guerre sur le champ de bataille d’Essling, 21 mai 1809. Durosnel étant blessé au sol, des hussards ennemis l’ayant aperçu au moment où il se cachait dans les blés, le firent prisonnier. Cette circonstance fit regarder le général Durosnel comme mort, jusqu’à l’époque de l’armistice, qui fut conclu le 12 juillet 1809.

Blessures : Blessé par un boulet de canon, à Essling, 21 mai 1809, étant aide de camp de Napoléon, chargé de porter des ordres au maréchal Lannes.

Décorations : Membre de la Légion d’honneur à la création de l’ordre. Officier de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul du 26 prairial an XII (14 juin 1804). Commandant de la Légion d’honneur par décret impérial du 14 mai 1807. Grand Officier de la Légion d’honneur par décret impérial du 30 juin 1811. Grand’Croix de la Légion d’honneur sous Louis-Philippe. Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 13 août 1814 Autorisé par l’Empereur, à porter la décoration de chevalier de l’ordre du Lion de Bavière, en 1807. Chevalier de l’ordre de l’Eléphant du Dannemarck.

Titres : Comte de l’Empire par décret impérial de 1808.

Mentions : - Son nom est inscrit sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris.

- Mis en non-activité par le gouvernement de la seconde restauration du trône des Bourbons, Il se retire dans le village de Samoreau (Seine-et-Marne) En surveillance politique, il habite au n° 2, rue de l'Eglise dont la maison sera démolie vers 1908. Mais, on peut observer sur l'une des grilles de la propriété, subsiste son initiale entremêlée à celles de deux autres généraux de l'Empire : Dumoulin et Caulaincourt, autres habitants célèbres du lieu.

De sinople, au chevron d'or, acc. de trois fers-à-cheval d'argent.[1]


http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/durosnel-antoine-jean-auguste-general-de-division-t5398.htm

Comte (24/04/1808) DUROSNEL Antoine-Jean-Auguste-Henri. Général de division.

Dates: 09/11/1771-05/02/1849.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 486.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

   - 12/01/92 lieutenant.
   - 22/04/92 capitaine.
   - 19/10/96 chef d'escadron.
   - 28/07/99 chef de brigade à titre provisoire.
   - 02/08/04 colonel.
   - 24/12/05 général de brigade.
   - 16/04/09 général de division.

Décoration Française:

   - Légion d'honneur: Grand Croix (27/03/32).

Postes:

   - 20/09/06-21/02/07 commandant d'une brigade de cavalerie légère du 7 corps de la Grande Armée.
   - 21/02/07-04/09 commandant de la 6 division de cavalerie de la Cavalerie de réserve de la Grande Armée.
   - 04/09-1813 aide de camp de l'Empereur.
   - 12/04/12-05/12 aide-major général de la Cavalerie.
   - 05/12-14/09/12 commandant des Gendarmes de la Garde Impériale de la Grande Armée.
   - 14/09/12-1812 commandant d'armes à Moscou.
   - 18/05/13-11/11/13 gouverneur de Dresde.
   - 11/11/13-05/14 en captivité.
   - 21/04/15-21/06/15 aide de camp de l'Empereur.
   - 26/03/15-22/06/15 commandant de la Garde nationale de Paris.
   - 22/06/15-01/08/15 commandant en second de la Garde nationale de Paris.
   - 02/06/15 pair de France.
   - 01/08/15 en non-activité.
   - 01/01/16 admis en retraite.
   - 27/11/30-03/10/37 député de Seine-et-Marne.
   - 20/04/32-02/48 aide de camp du Roi.
   - 03/10/37 réadmis en retraite.
   - Son nom est inscrit au côté Ouest de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Pierre François Joseph Durutte [17]

DURUTTE Pierre François Joseph Né le 13 juillet 1767 à Douai, décédé le 18 avril 1827 à Ypres.

Il s'engage au 3ème bataillon de volontaires du Nord le 1er avril 1792. Sa carriére est profondément marquée par ses passages dans ce qui deviendra la Belgique, il combat à Menin et Courtrai en juin 1792. Sous-lieutenant et adjoint aux adjudants généraux sous DUMOURIEZ. Nommé lieutenant après la bataille de Jemmapes le 6 novembre 1792. Capitaine au 19ème dragons en mars 1793, nommé provisoirement adjudant général chef de bataillon par les représentants du peuple le 15 septembre 1793. Il commande sous les ordres de MOREAU, puis de BRUNE aux armées du Nord et de Batavie, gagnant ses galons de général de brigade le 26 septembre 1799. Il combat à Hohenlinden en 1800. Commande le département de la Lys en octobre 1801.

Promu général de division le 27 août 1803 et employé au camp de Bruges. Il pâtit de son amitié avec MOREAU en étant disgracié comme lui ... devant se contenter du commandement de l'île d'Elbe de 1805 à 1809. Affecté à l'armée d'Italie pour la campagne de 1809, il s'y fit remarquer au passage de la Piave et du Tagliamento, entra le premier dans le fort de Montaborghetto, combat à Raab puis à Wagram le 5 et 6 juillet 1809, où il conduit les fantassins de la 2ème division. Baron d'Empire, puis comte. Gouverneur de Berlin en 1812, il organise une division de réserve avec les refractaires, couvrant avec elle la retraite de la Grande Armée en novembre 1812 au pont de Wolkowick.

A la campagne de Saxe en 1813, il sauve l'armée à la bataille de Dennewitz le 6 septembre 1813, combat à Lûtzen, à Bautzen et mérita les plus grands éloges à Leipzig le 18 octobre, où il tint ferme quoique abandonné par les saxons. Dans la campagne de France, il est commandant de la 3ème division militaire à Metz et résiste victorieusement, il réussit à sortir avec sa division sans réussir à rejoindre l'Empereur. Il se rallie pendant les Cent-Jours et participa à la bataille de Waterloo, se distingua à Mont-Saint-Jean où il fut blessé de 2 coups de sabre, l'un au visage, l'autre qui lui tranche le poignet. Il se retire à Ypres, où il meurt le 18 avril 1827.

Son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

Baron (15/08/1809, lettres patentes 14/04/1810) puis 14/08/1813 Comte DURUTTE Pierre-François-Joseph. Général de division.

Dates: 13/07/1767-18/04/1827.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 389.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

   - 22/08/92 sous-lieutenant.
   - 06/11/92 lieutenant.
   - 06/03/93 capitaine.
   - 15/09/93 adjudant-général chef de bataillon à titre provisoire.
   - 30/09/93 adjudant-général chef de brigade.
   - 26/09/99 général de brigade.
   - 27/08/03 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Grand Officier (23/08/14).
   - Saint-Louis: Chevalier (27/06/14).

Décoration Etrangère importante:

   - Italie: Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (17/07/09).

Postes:

   - 26/09/99-08/10/99 affecté à l'armée de Batavie.
   - 08/10/99-16/09/01 affecté à l'armée du Rhin.
   - 16/09/01-03/10/01 affecté à la 16 division militaire.
   - 03/10/01-30/08/03 commandant du département de la Lys.
   - 22/08/04-28/05/05 commandant de la 10 division militaire (Toulouse).
   - 28/05/05-25/03/09 commandant de l'île d'Elbe.
   - 25/03/09-28/04/09 affecté à l'armée d'Italie.
   - 28/04/09-15/07/09 commandant d'une division de l'armée d'Italie.
   - 15/07/09-05/08/10 commandant de la 3 division de l'armée d'Italie.
   - 05/08/10-24/12/10 commandant à Amsterdam.
   - 24/12/10-04/10/11 commandant de la 31 division militaire (Groningue).
   - 04/10/11-04/02/12 en disponibilité.
   - 04/02/12-18/04/12 affecté à la Grande Armée.
   - 18/04/12-08/10/12 gouverneur de Berlin.
   - 18/05/12-04/07/12 commandant de la 4 division de réserve de l'armée d'Allemagne.
   - 04/07/12-13/01/14 commandant de la 3 division du 11 corps de la Grande Armée puis 11/11/12 32 division du 7 corps de la Grande Armée 
     puis 20/10/13 du 4 corps de la Grande Armée.
   - 13/01/14-23/05/14 gouverneur de Metz.
   - 23/05/14-28/03/15 commandant de la 3 division militaire (Metz).
   - 28/03/15-18/06/15 commandant de la 4 division du 1 corps de l'armée du Nord.
   - 18/10/15 admis en retraite.
   - Son nom est inscrit au côté Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Maxime Julien Émeriau de Beauverger, Pair de France ( (Cent-Jours))

Grand-croix de la Légion d'Honneur, Chevalier de l'Ordre de Saint Louis, membre de l'Ordre de Cincinnatus, Préfet maritime, Pair de France des Cent-Jours, Pair de France de la Monarchie de Juillet,

Comte (03/12/1810) EMERIAU de BEAUVERGER Maurice-Julien. Vice-amiral.

Dates: 20/10/1762-02/02/1845.

Côte S.H.A.M.: CC7 ALPHA 817.

Photographie:

Grades:

   - 01/05/86 sous-lieutenant de vaisseau.
   - 01/01/92 lieutenant de vaisseau.
   - 07/12/94 capitaine de vaisseau.
   - 12/01/97 chef de division.
   - 23/07/02 contre-amiral.
   - 16/08/11 vice-amiral.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Légionnaire (02/12/03), Commandant (15/06/04), Grand Officier (28/03/12), Grand Cordon (24/08/14).
   - Réunion: Grand Croix (03/04/13).
   - Saint-Louis: Chevalier (03/06/14).

Postes:

   - 02/06/03-18/12/03 commandant de la division navale de réserve.
   - 25/11/03-07/03/11 préfet du 6 arrondissement maritime (Toulon).
   - 02/03/11-07/04/13 commandant en chef de l'armée navale de la Méditerranée (à Toulon).
   - 07/04/13-1814 inspecteur général des Côtes de la Ligurie.
   - 02/06/15 pair de France.
   - 08/07/06 admis en retraite.
   - 19/11/31 pair de France.
   - Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.


Écartelé: au 1, d'azur, à une épée haute (Comtes-Militaires de l'Empire); au 2, de gueules, à la tour d'argent senestrée d'un avant-mur du mesme; au 3, de gueules, au chevron d'argent, acc. en chef de deux besants de mesme, et en pointe d'un if arraché de sinople, le sommet taillé en triangle; au 4, d'azur, à l'ancre d'or surmontée de deux étoiles du mesme. (Alias: Écartelé: au 1, d'azur, au senestrochère de carnation, mouvant du flanc dextre, et tenant une épée haute d'argent garnie d'or, surmonté d'un chef retrait et cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'argent; aux 2, 3 et 4, comme les armes du comte de l'Empire).

Emeriau Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à une ancre d'or, acc. en chef de deux étoiles du même; au 2, de gueules, à une tour d'argent, senestrée d'un avant-mur du même; au 3, de gueules, au chevron d'argent, acc. en chef de deux besants du même et en pointe d'un if arraché de sinople. D'azur, à trois chevrons d'or, à la bordure componnée d'argent et de sable, de vingt compons.[1]

Ecartelé : au I, du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent, au cheval effaré de sable ; au III, parti d'azur, à la ruche d'or et d'azur à la croix d'or ; au IV, d'argent, à trois merlettes de sable.[2]

Le même, sous la Seconde République :

D'azur, au cheval d'or, terrassé de sable, accompagné en chef de trois étoiles d'argent.[2]

François Louis Fournier Sarlovèze

Baron (17/03/1808) puis 1813 Comte FOURNIER puis 10/03/1819 FOURNIER-SARLOVESE François-Louis. Général de division.

Dates: 06/09/1773-18/01/1827.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 553.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

   - 25/01/92 sous-lieutenant.
   - 15/02/93 lieutenant.
   - 12/09/93 chef d'escadron.
   -17/10/97 chef de brigade à titre provisoire.
   - 02/06/98 chef de brigade. 
   - 25/06/07 général de brigade.
   - 11/11/12 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Légionnaire (08/05/07), Officier, Commandant, Grand Officier (29/10/26).
   - Saint-Louis: Chevalier (13/08/14).

Postes:

   - 02/02/07-16/07/07 chef d'état-major de la division Lasalle de la réserve de cavalerie de la Grande Armée.
   - 16/07/07-19/12/08 affecté à la 5 division de dragons de la Grande Armée puis 07/09/08 de l'armée d'Espagne.
   - 19/12/08-15/12/09 commandant de la 2 brigade de la 5 division de l'armée d'Espagne.
   - 15/12/09-23/08/10 en disponibilité.
   - 23/08/10-10/09/10 commandant des 2 régiments provisoires de cavalerie légère réunis à Tours.
   - 10/09/10-31/12/11 commandant de la Cavalerie du 9 corps de l'armée d'Espagne.
   - 31/12/11-20/05/12 en congé de convalescence.
   - 20/05/12-22/07/12 commandant de la 31 brigade de cavalerie légère de la Grande Armée.
   - 22/07/12-02/02/13 affecté au 9 corps de la Grande Armée.
   - 02/02/13-25/03/13 en disponibilité.
   - 25/03/13-12/04/13 commandant de la 6 division de cavalerie légère du 3 corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée.
   - 12/04/13-26/10/13 (destitué) commandant de la 2 division de cavalerie légère du 3 corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée.
   - 28/11/13-05/05/14 en prisopn.
   - 05/05/14-01/01/16 en disponibilité.
   - 01/01/16 en non-activité.
   - 25/07/16-31/12/16 inspecteur général d'Infanterie dans la 10 division militaire.
   - 27/04/17-31/12/17 inspecteur général dans les 10 et 11 divisions militaires.
   - 16/06/19-01/07/20 inspecteur général de Cavalerie dans les 4, 11, 12 et 13 divisions militaires.
   - 01/07/20-18/01/27 en disponibilité.


FOURNIER-SARLOVEZE (François-Louis) (1773 - 1827)

COMTE Général de division (destitué) Lieutenant-général Commandant de la Légion d'honneur


LE DÉMON DE L'EMPIRE


Né le 6 septembre 1773, à l’Endrevie, quartier de Sarlat (Dordogne) Fils de Jean Fournier, marchand, et de Marie Bone Décédé, sans prospérité, le 18 janvier 1827, à Paris (Seine), à l'âge de 54 ans.

Etat des services : Sous-lieutenant au 9° régiment de Dragons, 25 janvier 1792. Lieutenant au 9° régiment de dragons, 15 février 1793. Capitaine au 9è régiment de dragons, juin 1793. Chef d’Escadron au 16° régiment de chasseurs à cheval, 12 septembre 1793. Il commanda un régiment de chasseurs à cheval à la bataille de Fleurus, 26 juin 1794. Chef de brigade du 12è régiment de hussards, 23 mai 1798; il n'était alors âgé que de 23 ans. Colonel du 12è régiment de hussards (1800) Chef d'état-major du général Lasalle (1807) Général de brigade, (1807) Général de division, par décret impérial du 11 novembre 1812.

Campagnes: - Actions d'éclat : 1792 - 1793 : Aux Armées des Alpes, du Nord et de Sambre-et-Meuse. 1800 : Armée de réserve destinée à marcher sur l'Italie. il y servit à l'avant-garde commandée par le général de division Lannes.

- Il s'est signalé par beaucoup de bravoure, d'intrépidité et de talents militaires au cours des campagnes de l'armée de Sambre-et-Meuse.

Le 18 mai 1800, à l'attaque des ennemis à Châtillon, y chargea à la tête de 100 hommes de son régiment, donna des preuves de la plus grande intrépidité, et mérita d'être cité avec éloge, dans le raopport du général en chef Alexandre Berthier : ce fut à l'impétuosité de la charge faite par les hussards du 12è régiment, que l'on dut le succès du combat de Châtillon. Après l'affaire de la Chiusella, le Premier Consul, étant venu passer la revue de l'avant-garde de l'armée de réserve, à Chivasso, ordonna au chef de brigade Fournier, de dire au 12è régiment de hussards qu'il était très content de sa conduite, que la cavalerie allait être réunie, et qu'à la première bataille il voulait qu'elle chargât la cavalerie autrichienne, pour rabaisser la morgue et la prétention de cette dernière. Effectivement, le 12è de hussards, ainsi que son chef, le colonel Fournier, furent cités très souvent dans les bulletins de l'armée, pour leur conduite prendant tout le reste de cette mémorable campagne de 1800, qui se termina par la victoire de Marengo.

Les opinions du colonel Fournier étaient vivantes, fortement empreintes des idées républicaines : et ce fut probablement la crainte de l'influence que ce chef de corps pouvait exercer sur sa troupe, qui fut le motif pour lequel on le mit en arrestation, au moment où la proposition de consulat à vie du Premier Consul allait être soumise au vote de l'armée. Après avoir été enfermé au Temple pendant quelques temps, un ordre d'exil le confina en Périgord, à Périgueux ; et un second ordre l'envoya bientôt après en Amérique, sur les vaisseaux de l'expédition commandée par l'amiral Villeneuve. Les évênements de la guerre maritime l'ayant ramené en France, il fut employé à la Grande Armée d'Allemagne.

1807 : Se trouva à la bataille de Eylau, 8 février 1807. Se signala à la bataille de Friedland, 14 juin 1807.

1808 - 1809 : A l'armée d'Espagne, sous les ordres du maréchal Ney. Il commandait à Lugo, en 1809, lorsqu'un corps de 18 à 20.000 hommes, tant du corps de ligne de la Romana, que de l'insurrection galicienne, sous les ordres du général de Mahi, vint presser vivement cette place. Malgré la faiblesse du nombre des troupes qui composaient la garnison de Lugo (1500 hommes),, le général Fournier résista aux efforts de ses nombreux adversaires. Cependant, après avoir épuisé tous ses moyens de subsistance, il se serait trouvé forcé de capituler, lorsque l'avant-garde de l'armée du maréchal Soult arriva, le 22 mai 1809 devant Lugo, et força les assiègeants de se retirer. Cette belle défense de Lugo valut au général Fournier le titre de comte de l'Empire, et la croix d'officier de la Légion d'honneur. Pendant son séjour en Espagne, il s'illustra contre la guérilla. Il se fit redoutablement remarquer par sa charge extraordinaire , à Fuentes de Oñoro, 5 mai 1811, où, avec seulement deux escadrons de sa brigade, il enfonça et sabra trois carrés de fantassins anglais.

En 1812, il fut employé dans le 9è corps de la Grande Armée, et fit la campagne de Russie. Pendant la retraite de Moscou, il se signala particulièrement au passage de la Bérésina, 28 novembre 1812, en faisant exécuter à la cavalerie qu'il commandait, plusieurs charges brillantes.

En 1813, il fit la campagne de Saxe, et donna de nouvelles preuves de valeur et de talents, à la bataille de Leipzig, les 16, 18 et 19 octobre 1813.

Après les désastres de la campagne de Saxe et pendant la retraite de l'armée française vers le Rhin, le général Fournier tint sur les continuels projets de guerre de Napoléon, un langage que celui-ci n'apprécia pas du tout, et par suite duquel, il fit arrêter le général Fournier, qui fut aussitôt remis entre les mains des gendarmes, pour être conduit à Mayence. Quelques Cosaques russes, ayant paru sur la route, menacèrent l'escorte, et le général Fournier profita de cette circonstance pour retrouver sa liberté. Il se rendit volontairement à Mayence, où il demanda des juges. Napoléon le destitua le 26 octobre 1813, et ordonna sa mise en surveillance illimitée.

Le comte Fournier était exilé à Perigueux, lorsque la restauration du trône des Bourbons vint, en 1814, le rendre à la liberté et à son emploi militaire.

En 1815, pendant les cent-Jours, il refusa de remplir des fonctions civiles ou militaires.

A la seconde Restauration, il fut nommé candidat à la chambre des députés par l'arrondissement de Sarlat (Dordogne).

lChargé en 1815 du licenciement du 9è régimment de chasseurs à cheval.

En 1816, il fut nommé inspecteur-général de cavalerie et employé en cette qualité dans la 10è division militaire.

En 1818, on le choisit pour être l'un des membre de la commission chargée d'organiser le système de défense de la France.

Nommé en 1819, inspecteur-général de la cavalerie dans la 13è division militaire.

Compris, en 1822, dans le tableau des lieutenants-généraux disponibles.

Décorations : - Membre (Chevalier) de la Légion d'honneur (1807) - Officier de la Légion d'honneur (1809) - Commandant de la Légion d'honnreur, par décret impérial du 14 juillet 1813. - Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, par ordonnance royale du 13 août 1814.

Titres : Comte de l'Empire (1809) - Destitué de son titre Baron de l'Empire (1813) - Destitué de son titre. Baron héréditaire à la Restauration, autorisé à ajouter le nom de Sarlovèze à son patronyme.

Mention : Surnommé "El Demonio" (le Démon) par les guérilleros espagnols,


Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, d'argent, à une salamandre au naturel dans des flammes du mesme; au 3, d'argent, à un dolman de hussard au naturel; au 4, d'azur, à un drapeau d'argent frangé d'or mis en barre. Devise: HINC VITA, LUX ET HONOR.[1]


FRERE (Bernard-Georges-François) dit Georges (1762 – 1826)

COMTE DE L’EMPIRE Volontaire de 1791 2e bataillon de l’Aude Général de division Lieutenant-général Commandant de la Légion d'honneur

Règlement d’armoiries :

«Coupé: -1) partii -a) d’azur à l’épée haute d’argent, montée d’or – b) d’argent à trois tours de gueules maçonnées, ouvertes et ajourées de sable - 2 ) de gueules au pont de 3 arches d’or, maçonné de sable, soutenu d’une rivière d’argent. »



Né le 8 janvier 1762 à Montréal (Aude) Fils de Joseph-Charles Frère, docteur en médecine, et de Jeanne-Ursuline Segonne. Frère de Jean Frère, adjudant-général, tué en avril 1794, à l’attaque d’une redoute, sur la montagne de Louis XIV. Père d’un fils unique qui fut tué au cours d’un duel. Décédé le 6 février 1826, à Paris (Seine)

Etat des services : Après des études de pharmacie en 1789, entré dans le 2e bataillon de volontaires du département de l’Aude, en 1791. Il gravit rapidement tous les grades inférieurs. Capitaine, 28 septembre 1792. Chef de bataillon, 9 mai 1793. Chef de bataillon à la 4e demi-brigade de ligne, en 1796. Chef de brigade, commandant la 4e demi-brigade de ligne, fin 1797. Général de brigade, 13 septembre 1802, commandant les grenadiers de la Garde consulaire. Général de division conféré par l’Empereur, 6 mars 1808. Chef de l’état-major du maréchal Lannes, au siège de Saragosse, en Espagne, en février 1809 Commandant de la 13e division militaire, à Rennes (fin 1813) Commandant de la 16e division militaire, à Lille (printemps 1814)

Il adhéra à la déchéance de l’Empereur, en avril 1814. Commandant de la 16e division militaire, à Lille, durant la première restauration du trône des Bourbons, d'avril 1814 à mars 1815.

Commandant de la 16e division militaire, à Lille, durant les Cent-Jours, maintenu en fonction par l’Empereur, cependant le général Frère se conduisit alors avec la plus grande réserve.

Mis au traitement de la disponibilité en 1816. Mis à la retraite en 1818.

Campagnes et actions d'éclat :1791 et 1792 : Employé à l’armée des Pyrénées-Occidentales.

1793 : Employé à l’armée des Pyrénées-Orientales. Il s’y fit remarquer par sa bravoure comme son défunt frère Jean, adjudant-général, mort au champ d’honneur à l’assaut d’une redoute, sur la montagne de Louis XIV.

1794, 1795 et 1796 : Employé à l’armée d’Italie. Il concourut avec son bataillon aux opérations militaires qui eurent lieu dans la vallée de la Brenta, en septembre 1796. Il s’y distingua de manière à être du nombre des officiers cités particulièrement dans le rapport du général en chef Napoléon Bonaparte ; et ce dernier, le proposa au Directoire exécutif pour chef de la 4e demi-brigade de ligne, dont son bataillon faisait alors partie.

1798 : A l’armée de l’Ouest. Employé contre les vendéens et la chouannerie. Il fit partie de l’expédition qui partit du port du Havre-de-Grâce, dans la nuit du 7 au 8 avril 1798, pour aller attaquer les îles de Saint-Marcouf.

1799 : A l’armée de Hollande. Il se trouva avec sa 4e demi-brigade de ligne aux différents combats livrés dans la Nord-Hollande, et donna dans toutes les occasions de nouvelles preuves de valeur et de conduite.

1800 : Employé à l’armée du Rhin, d’où on l’appela à Paris, pour commander les grenadiers de la Garde des Consuls.

1803 : En Hanovre. Il commanda une brigade qui s’empara du Hanovre. Le général Frère, dont les troupes occupaient, à l’époque du 7 juin 1803, les places de Stade et de Haarbourg, se mit alors en mouvement pour se rendre à Cuxhaven, à l’effet d’intercepter le passage de tous les bâtiments anglais qui se trouvaient encore sur l’Elbe.

1805 : Employé à la Grande Armée – En Autriche.

1806 : Employé à la Grande Armée – En Prusse. Il concourut à la prise de Lubeck, 6 novembre 1806.

1807 : Employé à la Grande Armée – En Pologne. Attaché au corps du maréchal Bernadotte, prince de Ponte-Corvo. Commandant de la tête de pont de Spanden sur la Passarge (Pologne) A l’ouverture de cette campagne, les Russes dirigèrent, le 4 juin 1807, deux fortes colonnes, ayant été renforcées par un corps de 3000 chevaux, commencèrent à neuf heures du matin leur mouvement offensif. Aux premières démonstrations qu’elles avaient faites, le général frère en avait donné avis au prince de Ponte-Corvo, qui lui envoya l’ordre de tenir jusqu’à la dernière extrémité, et de périr même, s’il le fallait, avec tous les braves du 27e régiment d’infanterie légère, plutôt que de laisser forcer le passage de la rivière par les ennemis. Le général frère, dont l’énergie et le dévouement étaient au-dessus de tout éloge, n’avait pas attendu les ordres du maréchal pour prendre la résolution jusqu’à la mort le poste qui lui était confié. Ses dispositions furent promptement arrêtées et parfaitement exécutées par des soldats plein de confiance dans leur chef. On laissait approcher les Russes jusqu’à bout portant, et alors une fusillade terrible, jointe au feu de mitraille des pièces de la redoute, foudroyèrent les assaillants et jetèrent le désordre dans leurs rangs. Sept fois consécutives les Russes revirent à la charge, avec un acharnement incroyable ; et chaque fois, ils furent repoussés par les inébranlables chasseurs du 27e léger. Enfin les russes furent obligés de se retirer, laissant dans les abattis de la tête de pont 300 mort et 200 blessés ; les Russes transportèrent en outre environ 700 blessés dans les villages voisins. Cette affaire fit le plus grand bonheur du général Frère, il fut largement récompensé par l’Empereur pour cet acte de bravoure et de valeur.

1808, 1809 : Employé à l’armée d’Espagne. Général de division attaché au corps d’armée du général Dupont de l’Etang. Au mois de juin 1808, il marcha avec une colonne sur la ville de Ségovie, où venait s’organiser un rassemblement de 5.000 insurgés, avec une trentaine de pièces d’artillerie. Le chef de cette troupe ayant répondu par des coups de canons à la sommation qui lui fut faite de mettre bas les armes, le général Frère ordonna l’attaque de la ville, et elle fut remportée de vive force, malgré la résistance opiniâtre des révoltés, qui perdirent beaucoup d’hommes tués, toute leur artillerie, et 600 hommes environs faits prisonniers. Le général Frère vint ensuite appuyer le corps d’armée du maréchal Moncey, qui s’était porté sur Valence. Se trouvant à Requina, le général Frère sauva sa division par la prompte détermination qu’il prit d’ordonner une retraite, qu’on exécuta avec le plus grand ordre. Au siège de Saragosse, entre fin 1808 et février 1809.

1809 : Employé à la Grande Armée – En Autriche. Il se signala à la bataille de Wagram (5 et 6 juillet 1809)

1810, 1812 et 1813 : Employé à l’armée d’Espagne. Il concourut aux sièges de Hostalrich, Tortose et Tarragone, pendant lesquels il déploya sa valeur accoutumée.Il rentra en France avec l’armée française, lorsqu’elle évacua l’Espagne, en application du traité de Valençay, fin décembre 1813.

Blessures : - Blessé à l’attaque des redoutes de Serra, en Piémont (Italie) en 1794. - Blessé à nouveau dans la vallée de la Brenta, en septembre 1796. - Blessé grièvement à la bataille de Wagram, en Autriche, 6 juillet 1809.

Titres : Comte de l’Empire par lettres patentes du 18 mars 1809.

Décorations : - Membre (Commandant) de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul du 25 prairial an XII (14 juin 1804) - Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 8 juillet 1814.

Mention : Le nom de FRERE est gravé sur le côté Sud l'arc de triomphe de l'Etoile, à Paris.

Comte (18/03/1809) FRERE Bernard-Georges-François. Général de division.

Dates: 08/01/1764-16/02/1826.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 470.

Photographie:

Armes: Infanterie.

Grades:

   - 1791 volontaire.
   - 02/09/91 capitaine.
   - 09/05/93 chef de bataillon.
   - 11/01/94 adjudant-général chef de brigade à titre provisoire (non confirmé).
   - 01/05/94 redevient adjudant-général chef de bataillon.
   - 08/09/96 chef de brigade.
   - 13/09/02 général de brigade.
   - 06/03/08 général de division.

Décoration Française:

   - Légion d'honneur: Commandant (14/06/04).

Postes:

   - 13/09/02-25/03/03 commandant des Grenadiers de la Garde Consulaire.
   - 25/03/03-29/08/05 commandant de la 1 brigade de la division Montrichard de l'armée de Hanovre.
   - 29/08/05-06/03/07 commandant d'une brigade de la division Drouet du 1 corps de la Grande Armée.
   - 06/03/07-06/03/08 commandant de la 1 brigade de la 3 division du 1 corps de la Grande Armée.
   - 21/04/08-09/05/08 commandant à Aranda.
   - 09/05/08-09/09/08 commandant de la 3 division d'infanterie du 3 corps de l'armée d'Espagne.
   - 08/11/08-28/11/08 commandant à Vittoria.
   - 15/12/08-04/09 commandant de la province de Tolède.
   - 05/06/09-25/08/09 commandant de la 2 division du 2 corps de la Grande Armée.
   - 25/08/09-15/03/10 en disponibilité.
   - 15/03/10-25/01/12 commandant d'une division de l'armée de Catalogne.
   - 25/01/12-08/02/12 en congé.
   - 08/02/12-11/04/15 commandant de la 13 division militaire (Rennes).
   - 11/04/15-25/07/15 commandant de la 16 division militaire (Lille).
   - 25/07/15 en non-activité.
   - 30/12/18-01/01/25 en disponibilité.
   - 01/01/25 admis en retraite.
   - Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Parti: au 1, d'azur, à un palmier de sinople; au 2, d'azur, à un vaisseau d'or, soutenu d'une mer d'argent chargée d'un banc de sable, mouv. de la partition.[1]

Coupé: au 1, d'argent, à trois tours de gueules, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable; au 2, de gueules, à un pont de trois arches d'or, maçonné de sable et soutenu d'une rivière d'argent.

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/frere-georges-comte-de-l-empire-general-de-division-t5533.htm

Louis Friant (1758-1829)

Né le 18 septembre 1758 à Morlancourt (hameau de Villers-le-vert), département de la Somme. Décédé le 24 juin 1829 à Seraincourt (près de Meulan).

Son père modeste cirier, le destinait à la même profession et le mit en apprentissage à Amiens ; la vue des exercices militaires révéla sa vraie vocation et en 1781, il partit s'engager à Paris dans les gardes françaises.

Il devint sous-officier instructeur après 18 mois de services. En 1787, il abandonne la carrière des armes, il faut attendre la Révolution en 1789 pour le revoir volontaire dans la garde nationale de Paris. Il est promu lieutenant-colonel du bataillon de l'arsenal et affecté à l'armée de Moselle, participant aux batailles d'Arlon, au siège de Charleroi, à Fleurus ...

Remarqué par Schérer, il devient son chef d'Etat-major en 1794. Nommé général de brigade, il sert sous Kléber en 1794, puis il est nommé gouverneur du Luxembourg en 1795, muté ensuite à l'armée de Ambre-et-Meuse. Il suit la division Bernadotte en Italie en 1797. Il fait la campagne d'Egypte et commande une brigade de la division de Desaix qui devient son ami, il fit des prodiges de valeur à la bataille de Sédiman, aux pyramides, à Samanhout, à Aboukir où les anglais furent témoins de son intrépidité, vainqueur également à Aboumanali en février 1800.

Lorsque Desaix quitte la Haute-Egypte, il lui laisse le commandement, nommé général de division, il est à Héliopolis et participe aux dernières opérations dans le delta, il rentre en France à la fin 1801. A partir de 1803, il va commander une des trois divisions de "fer" de Davout, elles garderont une discipline et un allant admirés par le reste de l'armée et ce même aux heures les plus sombres de l'épopée.

Grand aigle de la Légion d'Honneur en 1805, il se signale à Austerlitz, Auerstadt, Golomyn et à Eylau où il est blessé. Comte d'Empire en 1808. Il est Ratisbonne en 1809, à Essling, à Eckmühl, à Wagram où il est blessé par un éclat d'obus à l'épaule.

Dans la campagne de Russie en 1812, il participe à la victoire et à la prise de Smolensk où il fut une nouvelle fois blessé, ainsi qu'à la Moskowa, plus grièvement. Il reçoit le titre très envié de Colonel commandant les grenadiers à pied de la Vieille Garde. Chambellan de l'Empereur à son retour en France.

Il assista ensuite à toutes les actions où la Vieille Garde figurait pendant la campagne d'Allemagne de 1813, à Dresde, Leipzig, Hanau ... la campagne de France en 1814. Il est maintenu dans la garde du roi sous la Restauration, il se rallie à Napoléon lors des Cent-Jours, nommé Pair de France le 2 juin 1815. Il couronne enfin ses exploits à Waterloo où il se bat jusqu'au bout avec la Garde Impériale, arraché tout sanglant du champ de bataille et ramené dans la voiture même de l'Empereur ! L'ordonnance du 1er août 1815 le mit à la retraite et il se retire définitivement dans son château de Gaillouet avec sa femme qui était la soeur du maréchal Davout. L'Empereur connaissait les talents militaires du Général et avait avec lui plus de familiarité qu'avec ses maréchaux ... Napoléon disait de lui "blessé dans maints combats, il n'attendit jamais son entière guérison pour reparaître à la tête de ses soldats, dignes d'un tel chef" ...

Un des meilleurs généraux de l'Empire, excellent tacticien.

Comte (05/10/1808) FRIANT Louis. Général de division.

Dates: 18/09/1758-24/06/1829.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 355.

Photographie:

Relations: père du général de brigade de la Garde nationale de Paris Jean-François Friant (1790-1867) ; grand-père du général de division Louis Friant cf: Officiers.

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 04/09/89 caporal fourrier dans la Garde nationale de Paris.
   - 1792 adjudant major dans la Garde nationale de Paris.
   - 23/09/92 lieutenant-colonel.
   - 03/08/94 général de brigade à titre provisoire.
   - 13/06/95 général de brigade.
   - 04/09/99 général de division à titre provisoire.
   - 06/09/00 général de division.

Décoration Française:

   - Légion d'honneur: Grand Aigle (27/12/05).

Postes:

   - 03/08/94-08/06/95 affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse.
   - 08/06/95-07/12/95 gouverneur de Luxembourg.
   - 07/12/95-01/02/96 commandant à Luxembourg.
   - 01/02/96-21/03/96 commandant du département des Forêts.
   - 21/03/96-01/97 affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse.
   - 01/97-14/06/97 affecté à l'armée d'Italie.
   - 14/06/97-12/01/98 commandant de la 5 brigade de la 3 division de l'armée d'Italie.
   - 12/01/98-05/03/98 affecté à l'armée d'Angleterre.
   - 05/03/98-23/06/98 affecté à l'armée d'Orient.
   - 23/06/98-04/09/99 commandant de la 2 brigade de la division Desaix de l'armée d'Orient.
   - 04/09/99-06/09/00 affecté à l'armée d'Orient.
   -06/09/00-14/04/01 gouverneur d'Alexandrie.
   - 14/04/01-1801 lieutenant du commandant en chef de l'armée d'Orient.
   - 1801-1803 inspecteur général d'Infanterie.
   - 29/08/03-30/08/05 affecté au camp de Bruges.
   - 30/08/05-01/04/12 commandant de la 2 division du 3 corps de la Grande Armée.
   - 01/04/12-11/01/13 commandant de la 2 division du 1 corps de la Grande Armée.
   - 07/08/12-18/07/14 colonel commandant des Grenadiers à pied de la Vieille Garde Impériale.
   - 1813 chambellan de l'Empereur.
   - 06/13-29/07/13 commandant de la 4 division de la Jeune Garde Impériale.
   - 29/07/13-21/12/13 commandant de la 1 division d'infanterie de la Vieille Garde Impériale.
   - 21/12/13-02/14 commandant de la 2 division d'infanterie de la Vieille Garde Impériale.
   - 02/14-18/07/14 commandant de la 1 division d'infanterie de la Vieille Garde Impériale.
   - 18/07/14-21/03/15 colonel des Grenadiers à pied de France.
   - 21/03/15-08/15 colonel en premier des Grenadiers à pied de la Vieille Garde Inpériale.
   - 02/06/15 pair de France.
   - 04/09/15 admis en retraite.
   - Son nom est inscrit au côté Nord de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Comte Friant et de l'Empire Général français Coupé: au 1, parti du quartier des comtes militaires de l'Empire et de gueules, à une pyramide d'or, maçonnée de sable; au 2, de sable, à quatre têtes de cheval d'argent, 2 et 2.[1][2]

Jean Hugues Gambin

Né le 15 mai 1764 à Paris. Décédé le 18 mai 1835 à Toulon.

Il s'enrôle le 25 juillet 1782 dans le régiment d'Angoulême qui deviendra en 1791 le 34ème d'infanterie. Il est nommé caporal le 19 mars 1786,puis sergent le 7 octobre 1787 et sergent-major le 11 novembre 1791. C'est avec ce grade,qu'il passe le 21 décembre suivant dans la garde constitutionnelle du roi où il reste jusqu'au 30 mai 1792,date de son licenciement. Le 4 septembre suivant,il entre comme sergent-major dans le 1er bataillon des Gravilliers,où il est nommé capitaine adjudant-major le 15 du même mois.

Il passe alors à l'armée des Ardennes et du Nord. Nommé chef de bataillon le 1er avril 1793,il se distingue au siège de Valenciennes,où il est grièvement blessé à la cuisse droite le 20 juillet 1793. De 1793 à 1796 il est à l'armée des Alpes,puis de 1797 à 1800 à l'armée d'Italie. Le 31 octobre 1797,il est nommé chef de bataillon dans la 80ème demi-brigade. Il est à Fossano le 4 novembre 1799,puis à l'armée des Grisons entre 1800 et 1801. Il tient un temps garnison à Wissembourg en 1802,puis en Helvétie jusqu'en 1803. Transféré dans le 34ème régiment d'infanterie de ligne le 24 octobre 1803.

Peu après,le 22 décembre 1803 il est nommé major au 53ème de ligne,puis passe à l'armée d'Italie dans la 5ème division d'infanterie avec laquelle il combattra jusqu'en 1806. Nommé colonel à la suite le 25 décembre 1807,il devient colonel en titre du 84ème le 1 mai 1808. Avec cette unité,il fait la campagne de 1809 en Italie et en Allemagne,dans la division Broussier,se distinguant en particulier à Graz où la bravoure de son régiment lui vaut la devise de "10 contre 1 ".

Nommé général de brigade le 5 mars 1811,il exerce les fonctions de commandant d'armes à Rome à partir du 19 juin. Il y reste jusqu'au 22 juillet 1813,date à laquelle il est admis à la retraite pour raisons de santé.

Le 25 avril 1821,il reçoit la croix de Saint-Louis et le 19 août 1823,il est fait officier de la Légion d'Honneur.

Il décède le 18 mai 1835 à Toulon.

Gambin, Jean, Hugues, Lettres patentes :26/04/1810 Écartelé: au du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, d'or, à une tour de sable, senestrée d'un avant-mur du même; au 3, d'or, à deux drapeaux d'azur, ensanglantés de gueules, passés en sautoir ; au 4, d'azur, au lion d'or, tenant une épée d'argent, garnie d'or.[3]

  • Sous le Premier Empire : Écartelé : au 1, du quartier des Comtes militaires de l'Empire; au 2, d'argent, à un gant d'azur; au 3, d'argent, à un heaume d'azur; au 4, de sinople, à une ancre d'or.[6]
  • Sous la Restauration : Écartelé : aux 1 et 4, de sinople, à une ancre d'or; au 2, d'argent, à un gant d'azur; au 3, d'argent, à un casque d'azur, orné d'or.[1]

Comte (11/07/1810) GANTEAUME Honoré-Joseph-Antoine. Vice-amiral.

Dates: 13/04/1755-28/09/1818.

Côte S.H.A.M.: CC7 ALPHA 955.

Photographie:

Grades:

   - 01/05/86 sous-lieutenant de vaisseau.
   - 01/09/93 lieutenant de vaisseau.
   - 12/03/94 capitaine de vaisseau.
   - 07/11/98 contre-amiral.
   - 30/05/04 vice-amiral.
   - 02/06/04-09/05 et 29/01/08-08/06/10 amiral.
   - 01/08/11 colonel (Terre).

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Grand Officier (14/06/04), Grand Aigle (02/02/05).
   - Saint-Louis: Chevalier (03/06/14), Commandeur (03/05/16).

Postes:

   - 06/08/98-22/08/99 commandant général des forces navales employées sur les côtes d'Egypte et sur le Nil.
   - 22/08/99-12/03/00 commandant d'une division des forces navales employées sur les côtes d'Egypte et sur le Nil.
   - 12/03/00-21/05/02 commandant d'une escadre à Brest.
   - 01/00-1814 conseiller d'Etat et président de la section de Marine.
   - 23/07/02-02/06/04 préfet du 6 arrondissement maritime (Toulon).
   - 02/06/04-09/05 commandant en chef de l'armée navale de l'Océan (à Brest).
   - 29/01/08-08/06/10 commandant supérieur des forces navales, côtes et armements de la Méditerranée (à Toulon).
   - 18/04/08-28/09/18 Grand Officier de l'Empire et inspecteur général des Côtes de l'Océan puis 1814 premier inspecteur général de la Marine
     puis 09/12/15 inspecteur général des Classes.
   - 24/07/10-1814 membre du Conseil d'Amirauté.
   - 01/08/11-1814 chambellan de l'Empereur et commandant du bataillon de Marine de la Garde Impériale.
   - 17/08/15 pair de France.
   - Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.



Coupé : au 1, parti: a) d'azur, à une épée haute d'argent, garnie d'or (Comtes-Militaires), b) d'argent, à un pin de sinople, terrassé du même, fruité d'or, accompagné d'une pie de sable ; au 2, de gueules, à la forteresse en ruines d'argent.[1]

Gazan de la Peyriére (général) Coupé: au 1, parti: a)du quartier des Comtes-Militaires b) d'argent, à un pin de sinople, terrassé du même, fruité d'or, acc. d'une pie de sable; au 2, de gueules, à la forteresse en ruines d'argent.[8]

Honoré Théodore Maxime Gazan (1765-1845) Comte de la Peyrière et de l'Empire, Pair de France, Comte de la Peyrière et Pair de France Militaire

GAZAN Comte de LA PEYRIERE (lettres patentes 27/11/1808) Honoré-Théodore-Maxime. Général de division.

Dates: 29/10/1765-09/04/1845.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 36.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 15/12/89 lieutenant dans la Garde nationale de Grasse.
   - 05/07/90 capitaine dans la Garde nationale de Grasse.
   - 12/01/92 capitaine.
   - 21/05/94 chef de bataillon.
   - 11/07/94 chef de brigade à titre provisoire.
   - 20/02/96 chef de brigade.
   - 04/04/99 général de brigade.
   - 25/09/99 général de division à titre provisoire.
   - 19/10/99 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Grand Cordon (14/02/15).
   - Saint-Louis: Chevalier (01/06/14).

Postes:

   - 04/04/99-30/04/99 affecté à l'armée du Danube.
   - 30/04/99-28/06/99 commandant de la 2 brigade de la 2 division de l'armée du Danube.
   - 28/06/99-03/10/99 affecté à l'armée du Danube.
   - 03/10/99-13/12/99 commandant de la 4 division de l'armée d'Helvétie.
   - 13/12/99-04/07/00 commandant de la 3 division de l'armée d'Italie.
   - 04/07/00-23/09/01 commandant de la 1 division de l'armée d'Italie.
   - 23/09/01 en non-activité.
   - 23/09/02-1805 commandant de la 1 subdivision de la 27 division militaire.
   - 1805-29/08/05 affecté à l'armée des Côtes de l'Océan.
   - 29/08/05-27/11/10 commandant de la 2 division du 5 corps de la Grande Armée puis 07/09/08 2 division du 5 corps de l'armée d'Espagne.
   - 27/11/10-03/01/13 chef d'état-major général de l'armée du Midi (Espagne).
   - 03/01/13-01/03/13 commandant de l'armée d'Andalousie (Espagne).
   - 01/03/13-06/07/13 commandant en chef de l'armée du Midi (Espagne).
   - 06/07/13-22/04/14 chef d'état-major général de l'armée des Pyrénées.
   - 01/06/14-30/12/14 inspecteur général d'Infanterie dans les places de Lille, Valenciennes et Condé.
   - 30/12/14-25/01/15 commandant de la 9 division militaire (Montpellier).
   - 25/01/15 en non-activité.
   - 02/06/15 pair de France.
   - 18/11/15-24/01/16 commandant de la 2 division militaire.
   - 24/01/16 en non-activité.
   - 17/12/18-13/01/19 commandant de la 14 division militaire (Caen).
   - 13/01/19-16/02/25 en disponibilité.
   - 16/02/25 admis en retraite.
   - 26/12/30-31/12/31 réactivé et commandant de la 8 division militaire.
   - 31/12/31-11/06/32 en disponibilité.
   - 11/06/32 réadmis en retraite.
   - Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.
Honoré Gazan de La Perrière 

comte de La Perrière Pair de France (Honoré Théodore Maxime Gazan de La Perrière)



Général de division 

Né le 28 octobre 1765 - Grasse (06) Décédé le 9 avril 1845 - Grasse (06) À l'âge de 79 ans


Parents Joseph Gazan Marie Claire Luce Mariages et enfants Marié en 1799, Strasbourg, avec Marie Madeleine Reys +1831, dont Madeleine Claire 1803-1853 Clément Adolphe 1804-1889 Eugène François Henri 1809-1887 Théodore François +1829 Jean Théodore 1811-1881 (pages liées) Notes

Sa notice à l'Ecole de Sorèze

Général de division. Pair de France. Guerres de la Révolution, Huntzbourg, Iéna, Saragosse. Le général Gazan (1765-1845) par Natalya Goutyna. Thèse d'histoire contemporaine Sous la direction du Professeur Jean Tulard Ecole Pratique des Hautes Etudes. Le général Gazan est resté jusqu'à ce jour un des "oubliés de la gloire"; il n'existe aucune étude sérieuse sur sa carrière qui mérite toutefois d'être connue du grand public. Il fut un des grands généraux du Premier Empire, un de ceux qui contribuèrent de façon décisive à faire changer la face de l'Europe. On le voit à l'armée du Rhin combattre "des rois conjurés"; en Vendée pourchassant les hommes de Charrette; à Zurich au siège de Gênes aux côtés de Masséna. Puis on le rencontre en Europe Centrale avec la Grande Armée et en Espagne où il restera jusqu'à la première abdication de l'Empereur. Une carrière brillante, riche en expériences, fabuleuse à raconter, et injustement négligée par les historiens.

Lire la suite sur le site de Sorèze


Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris, Ancien élève de Sorèze.


Coupé: au 1, parti: a) du quartier des comtes militaires de l'Empire, b) d'argent, à un pin de sinople, terrassé du même, fruité d'or, acc. d'une pie de sable; au 2, de gueules, à la forteresse en ruines d'argent.[1][2]


Alias: Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire; aux 2 et 3, d'argent, au pin de sinople, terrassé du même, fruité d'or, senestré d'une pie de sable; au 4, d'azur, au château antique d'or, ruiné et chargé de la lettre D, d'azur.[1]

Coupé: au 1, d'azur, à une épée haute d'argent, garnie d'or, accostée de deux oliviers du même; au 2, d'or, à un orme de sinople, terrassé du même, surmonté de trois étoiles d'azur et à une pie au naturel posée au pied de l'arbre à dextre.[1]

Coupé: au 1, d'argent, à un pin de sinople, fruité d'or, senestré d'une pie de sable, le tout soutenu d'une terrasse de sinople; au 2, de gueules, à un pan de forteresse ruiné d'argent.[1]

Coupé, au I, parti du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire à une bordure en filet d'argent et d'azur à une étoile d'or ; au II, de sable.[2]

D'or, fretté d'azur ; sur-le-tout d'argent, à trois trèfles de sinople ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[2]

Famille de Grouchy, sous l'Ancien régime,

D'or, fretté d'azur ; sur-le-tout d'argent, à trois trèfles de sinople.[2]

GUDIN de la SABLONNIERE (César-Charles-Etienne) (1768 - 1812)

Chevalier de l’Empire Comte de l’Empire Général de division Grand Aigle de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :

« D’argent au coq au naturel, surmonté d’un croissant d’azur, surmonté de trois étoiles de gueules et accompagné en pointe d’un dextrochère d’azur, mouvant du franc senestre ; au franc-quartier des comtes militaires ».

D'argent, à un coq au naturel, soutenu d'un croissant d'azur et surmonté de trois étoiles de gueules, rangées en chef.[1]

Né le 13 février 1768 à Montargis (Loiret)


http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/gudin-de-la-sablonniere-charles-etienne-general-d-empire-t4526.htm Baron (14/02/1810) puis 04/11/1822 Vicomte GUDIN dit "des BARDELIERES" Pierre-César. Lieutenant général.

Dates: 30/12/1775-13/02/1855.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 989.

Photographie:

Relations: père du général de division Charles Gudin cf: 1870 ; frère du général de division Charles Gudin de La Sablonnière ; neveu du général de division Etienne Gudin.

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 22/02/93 sous-lieutenant.
   - 06/05/00 capitaine à titre provisoire.
   - 25/05/01 capitaine.
   - 18/07/04 chef de bataillon.
   - 04/03/07 colonel.
   - 11/11/12 général de brigade.
   - 25/04/21 lieutenant général puis général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Commandeur (18/05/20).
   - Saint-Louis: Chevalier (19/07/14), Commandeur (29/10/26).

Postes:

   - 1810-01/09/13 affecté à l'armée d'Aragon.
   - 01/09/13-01/09/14 commandant de la 1 brigade de la 3 division de l'armée d'Aragon puis 24/01/14 de la division Pannetier de l'armée de 
     Lyon.
   - 01/09/14 en non-activité.
   - 06/04/15-01/09/15 affecté au 5 corps de l'armée de Belgique.
   - 01/09/15-01/04/17 commandant du département de la Meurthe.
   - 01/04/17 en non-activité.
   - 24/09/17-12/11/07 commandant du département des Basses-Pyrénées.
   - 12/11/07-16/11/07 affecté à la 11 division militaire.
   - 16/11/07-20/06/21 commandant de la 2 subdivision de la 11 division militaire.
   - 20/06/21-03/01/22 en disponibilité.
   - 03/01/22-04/11/24 commandant de la 7 division militaire (Grenoble).
   - 04/11/24-05/12/28 commandant de la division de Cadix.
   - 05/12/28-06/05/29 en disponibilité.
   - 06/05/29-07/02/31 inspecteur général d'Infanterie dans les 3, 4 et 5 divisions militaires.
   - 07/02/31-05/07/32 en disponibilité.
   - 05/07/32-25/05/33 inspecteur général d'Infanterie dans la 9 division militaire.
   - 25/05/33-1834 inspecteur général du 12 arrondissement d'infanterie.
   - 1834-06/06/36 en disponibilité.
   - 06/06/36-1837 inspecteur général du 6 arrondissement d'infanterie.
   - 1837-30/05/38 en disponibilité.
   - 30/05/38-17/06/39 inspecteur général du 1 arrondissement d'infanterie.
   - 17/06/39-31/12/40 inspecteur général du 5 arrondissement d'infanterie.
   - 31/12/40 placé dans la section de réserve.
   - 08/06/48 (12/04/48) admis en retraite.
   - 01/01/53 replacé dans la section de réserve.
   - Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.


Né le 13 février 1768 à Saint-Maurice-sur-Aveyron (Loiret). Décédé le 22 août 1812 à Smolensk (Russie )

D'une famille de petite noblesse,son père était officier au régiment d'Artois et son oncle Etienne Gudin,général de division en 1793. Il est voué lui aussi à la carrière des armes et fait ses études à l'école de Brienne. Il en sort en 1782 comme gendarme surnuméraire de la garde du roi. Il se retrouve sous-lieutenant dans le régiment d'Artois-Infanterie en 1784. Il est envoyé en 1791 à Saint-Domingue pour combattre les insurgés,il rentre en France l'année suivante. Affecté à l'armée du Rhin qui devient l'armée de Rhin et Moselle. Nommé chef de bataillon en 1793,adjudant-général en 1794,il se signale sous les ordres de Moreau en 1795 et 1796,puis il est nommé chef d'etat-major d'une division active. Il est colonel en Allemagne sous Gouvion Saint-Cyr,puis sous Lefebvre qui le fait passer au grade de général de brigade le 5 février 1799. Affecté ensuite à l'armée d'Helvétie,il attaque et prend la position du col du Grimsel,franchit les passages du Valais,bat les Autrichiens et les Russes au col du Saint-Gothard,il combat à Stein,Stockach,Moesskirch et Memmingen. En mai 1800,il commande provisoirement une division à la place de Vandamme. Il est nommé chef d'etat-major du général Lecourbe et reçoit le 6 juillet 1800 le brevet de général de division .

En 1804,Napoléon lui confie la 3ème division" de fer" du corps de Davout et fait la campagne d'Autriche de 1805,puis celles de 1806-1807 en Prusse et en Pologne. Il est blessé à Auerstadt en 1806,entre dans Varsovie le 29 novembre,combat à Pulstuk le 26 décembre et à Eylau le 8 février 1807.

Nommé comte de l'Empire et gouverneur du château de Fontainebleau. Il repart en 1809 pour la campagne d'Autriche et commande la droite du corps de Davout. Il se fait remarquer aux combats de Tann et Abensberg. Il passe avec sa division sous les ordres de Lannes et développe de grands talents militaires à Eckmühl et Regensberg. Après enlevé une des îles du Danube située en avant de Presbourg,il reçoit le grand cordon de la Légion d'Honneur. Il prend une part glorieuse dans la victoire de Wagram,où il est gravement blessé.

Il est fait Grand Aigle de la Légion d'Honneur.

Il repart une fois de plus en 1812 pour la campagne de Russie où il se distingue dès le début. Vint la bataille de Valoutino le 19 août,au moment où sa division venait de culbuter le centre de la colonne russe et aller s'emparer de la position ennemie,il est fauché par un boulet de canon qui lui emporte les deux jambes. Il meurt à Smolensk,le 22 août 1812 des suites de ses blessures.

Sa mort fut durement ressentie par l'Empereur et par le maréchal Davout qui était son ami. L'oraison funèbre que Napoléon lui a faite:"le général Gudin était un des officiers les plus distingués de l'armée;il était recommandable par ses qualités morales autant que par sa bravoure et son intrépidité".

Il est enterré dans le cimetière de Saint Maurice sur Aveyron dans le Loiret. A montargis,la caserne de l'école de gendarmerie porte son nom.

Son nom est inscrit du côté est de l'Arc de Triomphe.


CapitaineCOIGNET Modérateur



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Sujet: Rectification apportée à GUDIN de la Sablonnière   Jeu 20 Déc - 20:52  

Le Général de division Charles-Etienne-César GUDIN de la Sablonnière, Comte de l'Empire, décédé des suites de sa blessure reçue à la bataille de Valoutina-Gora (Russie), le 22 août 1812 est inhumé non pas à Saint-Maurice-sur-Aveyron (Loiret), mais au pied des remparts de la citadelle de Smolensk. (Russie)

La sépulture du Comte de l'Empire GUDIN a été perdue, en raison des bombardements successifs de la werhmacht et du pillonnage intense de la Luftwaffe sur Smolensk en juin 1941 lors de l'invasion de l'Union soviètique et en 1944 lors de la déblacle allemande consécutive aux défaites de Stalingrad (1942), de Koursk (1943) et de l'offensive de l'armée rouge (1944)

La demeure du général Charles-Etienne-César, Comte GUDIN de la Sablonnière, est située à Montargis (Loiret) au N° 6, de la rue Gudin (Plaque commémorative au-dessus de la porte cochère). Le coeur du Général, Comte de l'Empire GUDIN de la Sablonnière a été déposé dans une urne funéraire dans la chapelle du presbytère, rue Triqueti, près de l'église de la Madeleine, à Montargis (Loiret) La caserne de l'Ecole des gendarmes auxiliaires de Montargis, ancienne Ecole d'application des transmissions, anciennement caserne du 85ème Régiment d'Infanterie de ligne, porte le nom de caserne GUDIN. Le nom de GUDIN est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Etoile, à Paris (Coté Est)

Le général GUDIN qui est enterré à Saint-Maurice-sur-Aveyron (Loiret) est son frère :Pierre César GUDIN des BARDELIERES.


Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET Sources : M. Jean-Pierre BIBET - Archives nationales. Dossier de la Légion d’honneur cote L1214023 Dessin d'armes dressé par Jean-Pierre BIBET d'après A. Révérend.


Département du Loiret Arrondissement de Montargis Canton de Montargis Commune : MONTARGIS


GUDIN de la SABLONNIERE (César-Charles-Etienne) (1768 - 1812)

Chevalier de l’Empire Comte de l’Empire Général de division Grand Aigle de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :

« D’argent au coq au naturel, surmonté d’un croissant d’azur, surmonté de trois étoiles de gueules et accompagné en pointe d’un dextrochère d’azur, mouvant du franc senestre ; au franc-quartier des comtes militaires ».

Né le 13 février 1768 à Montargis (Loiret) Fils du légitime mariage de Gabriel-Louis Gudin, directeur des aides de la ville de Montargis (Loiret), et de Marie-Anne Humery de la Boissière. Marié à Marie-Jeannette-Caroline-Christine Creutzer, morte au château de Rentilly (Seine-et-Marne), le 26 juillet 1866. De leur union, cinq enfants : - 1° Charles-Gabriel-César, comte Gudin, général de division, sénateur (1865), marié à Eve Sophie Mortier de Trévise. - 2° Jules-Pierre César, baron de l’Empire, fils puîné ; le 2 décembre 1808. - 3° N….Gudin, marié à N. Dubut de Saint-Paul. - 4° Mélanie-Clémentine-Antoinette Gudin, née en 1803, mariée à Joseph- Claude-Marguerite-Jules Charbonnel, comte d’Empire. - 5° N…..Gudin, mariée à César-Ernest André, député. Décédé des suites de sa blessure reçue à la bataille de Valoutina-Gora (Russie), le 22 août 1812.


Etat des services :

Entre en compagnie du jeune Bonaparte son cadet d’un an à l’Ecole Militaire de Brienne où il y fit de solides études. Affecté au corps royal de la Maison Rouge, devient gendarme surnuméraire de la maison du Roi, puis rejoint le capitaine Etienne Gudin, son oncle, au régiment d’Artois Infanterie, en qualité de sous-lieutenant de remplacement, 2 juillet 1784. Sous-lieutenant titulaire, 14 juin 1786. Nommé lieutenant, par ordonnance du 1er janvier 1791. Embarqué sur mer avec son régiment pour Saint-Domingue, 28 janvier 1791. Rentré en France, 5 juillet 1792.

Au dépôt de Strasbourg, devient aide de camp de son oncle le général de brigade, puis général de division Etienne Gudin, en mai 1793. Employé en qualité d’adjoint aux adjudants généraux à l’armée du Nord et des Ardennes. Aide de camp du général Ferrand, commandant l’armée des Ardennes, 31 octobre 1793. Remarqué par les représentants du peuple en mission à l’armée des Ardennes et nommé adjudant-général, chef de bataillon provisoire, le 26 décembre 1793. Passe à l’Etat-major général de l’armée du Nord, 19 avril 1794. Promu adjudant-général chef de brigade, 25 prairial an III (13 juin 1795) et affecté à la division du général Duhesme, en avril 1796. Chef d’Etat-major du général Gouvion Caint-Cyr, commandant l’aile gauche puis le centre de l’armée du général en chef Moreau, en 1796. Attaché à l’Etat-major du général Lefebvre en 1798. Général de brigade, 17 pluviôse an VII (5 février1799) Chef d’Etat-major auprès du général Lecourbe, en vendémiaire an VIII (octobre 1799). Commande provisoirement une division, 23 mai 1800. Confirmé général de division, 22 messidor an VIII. Commandant de la 10e division militaire, à Toulouse, à la date du 17 brumaire an XI de la République. Employé au camp de Bruges, commandant la 3e division d’infanterie, remplaçant le général Durutte muté à la tête de la 10e division militaire, à Toulouse. Commande la 3e division du 3e corps, sous les ordres du maréchal Davout, 30 août 1805, (le 3e corps étant devenu armée d’Allemagne, 12 octobre 1808) Gouverneur du palais de Fontainebleau, en 1809. Au cours de la campagne de Russie, Napoléon lui promet le bâton de maréchal de France, 27 juillet 1812 près de Witepsk, mais employé à secourir le Maréchal Ney à Valoutina-Gora, il est gravement blessé et meurt à Smolensk.


Campagnes :

Du 28 janvier 1791 au 5 juillet 1792: Sur mer et à l’armée de Saint-Domingue. 1792 – 1793 : Armée du Nord et des Ardennes. 1794 – 1795 et 1796: Armée du Nord, armées du Rhin et de la Moselle. S’empare de Wallach, 14 juillet 1796. 1799 : Armée d’observation d’Allemagne, sert à Mannheim, sous les ordres du général Bernadotte. Armée du Danube, commande une brigade de la division du général Souham. Armée d’Helvétie, commande une des brigades de la division du général Lecourbe, 9 juillet 1799. Armée du Rhin, sous les ordres du général Lecourbe, en octobre 1799. Participe à la bataille de Philipsbourg, 25 octobre 1799. 1800 : Armée du Rhin, sert à Stein et à Stockach, 3 mai 1800, à Moesskirch, 5 mai 1800 et à Memmingen, 10 mai 1800. Force le pont de Landsberg et franchit le Lech. 1806, 1807, 1808, 1809 : A la Grande Armée. 1810, 1811 : Armée d’Allemagne. 1812 : Russie.


Blessures : - Atteint d’un coup de feu reçu à la bataille d’Auerstaedt, 14 octobre 1806. - Atteint par quatre coups de feu reçus à la bataille de Wagram, en Autriche, 6 juillet 1809. - Jambe arraché et l’autre blessé par un boulet, à la bataille de Valoutina-Gora (Russie), 19 août 1812.


Décorations : - Membre (Commandant) de la Légion d’honneur, par décret impérial du 14 juin 1804. - Grand Officier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 7 juillet 1807. - Grand Aigle de la Légion d’honneur, par décret impérial du 14 août 1809. - Commandeur de l’ordre de Saint-Henry de Saxe, etc.


Titre :

Chevalier de l’empire, puis, comte de l’empire par lettres patentes du 7 juin 1808, donataire de l’empire avec rente de 70.000 Francs en Westphalie et en Hanovre, le 10 mars 1808, en Poméranie suédoise, le 15 août 1809 et en Galicie, le 16 janvier 1810.


Actions d’éclat :

Il se distingua dans la vallée de Kintzig, à la retraite de Bavière, à la défense de Kell et à Manheim, sous les ordres des généraux Ferrand, Lecourbe, Masséna et Moreau. Le 26 thermidor an VII (15 août 1799), l’un de ses plus importants faits d’armes fut la prise du Grimsel, situé à 2.500 mètres d’altitude, aux abords presque inexpugnables. A la tête de ses soldats, gravissant les hauteurs presque inexpugnables, il attaqua 2.000 Autrichiens solidement retranchés. Culbuté, l’ennemi fut obligé de se retirer dans leur camp situé entre Oberwald et Goeschemen. 600 grenadiers furent capturés. Acclamé par ses soldats, il fut embrassé sur le front des troupes par le général Lecourbe satisfait de son lieutenant. Dans l’Oberland, le Valais, les vallées de l’Aar, il causa d’immenses dommages aux Autrichiens, et donna le temps à Masséna de sauver la France de l’invasion des Russes. Effectuant le passage du Lech, en avant d’Augbourg, força par le feu de ses pièces les Autrichiens à s’éloigner du rivage, désigna 80 grenadiers bon nageurs conduit par le capitaine adjudant-major Gromety de la 94e demi-brigade, pour passer le fleuve à la nage avec deux barques portant armes et vêtements. Parvenus sur l’autre rive et ne saisissant que leurs fusils, ils foncèrent sur les Autrichiens surpris de tant d’audace et s’emparant de deux canons les retournèrent contre les renforts accourus en hâte, s’empara de 20 pièces de canon, quatre drapeaux, et permit avec le renfort de la demi-brigade du général Pathod d’établir une solide tête de pont, pour le passage des troupes. Opéra sur le Danube, prit à marche forcé le pont de Neubourg et livra avec les généraux Montrichard et Grandeau, une bataille sanglante se termina à 10 heures du soir, par la prise d’Unterhausen et l’évacuation de Neubourg dans la nuit du 27 au 28 juin 1800. Trois canons et de nombreux prisonniers furent capturés. C’est au cours de cette bataille que périt Latour d’Auvergne, nommé par Bonaparte Premier Consul, « Premier Grenadier de France » de la 46e demi-brigade. Traversa l’Inn le 9 décembre 1800, força les Autrichiens à se replier sur Stefanskirchen. Couvrant les hauteurs du Neuheurn avec son artillerie, porta la brigade Pacthod vers Aendorf pour couper à l’ennemi sa ligne de retraite pendant que le général Montrichard attaquerait Stefanskirchen et mit en déroute les Autrichiens. Le 12 décembre 1800, à Solzburghoffen se couvre de gloire en capturant 600 prisonniers et six pièces de canon. Le 13 octobre 1806, franchit la Saal, change de front et barre au roi de Prusse la route de Berlin. Pendant 14 heures, il résista avec sa division, aux efforts de 60.000 Prussiens commandés par le duc de Brunswick. Ce fut lui qui gagna véritablement la bataille d’Auerstaedt. Contraignit le 1er novembre 1806, Custrin à capituler, entra avec sa division à Varsovie, traversa la Narrew sous le canon des Russes. Se distingua à nouveau à Pultusk, à Eylau, à Freidberg, à Tilsitt, à Eckmühl et à Ratisbonne. A Wagram, après avoir enlevé le camp retranché de l’ennemi, il tourna sa gauche, prit à revers leurs lignes, les refoula sur le village, et assura, par cette manœuvre, tout d’inspiration le succès de cette journée où il fut blessé quatre fois. Il fit des prodiges de valeur à la bataille de Smolensk. Désigné par l’Empereur afin de secourir le Maréchal Ney à Valoutina-Gora, une querelle survint au cours de leur entrevue, à laquelle Gudin répondit à Ney « Vous allez voir comment ma division sait enlever une position qu’elle à mission d’attaquer.». A 6 heures du soir, il forma ses 4 régiments en colonne d’attaque tandis que Ney avec la division du général Ledru se préparait à l’appuyer et que la division Razout occupait l’ennemi vers la gauche et qu’à droite Murat avec 3.000 cavaliers cherchait un passage à travers les marécages. Au signal donné par Gudin, ses colonnes aux cris de « Vive l"Empereur ! » et sous le feu de 60 canons russes tirant à la mitraille, traversent le pont au pas de charge, gravissent la cote et se heurtent à la baïonnette aux troupes de grenadiers russes descendant sur eux. Les Russes se ressaisissant obligent les assaillants à reculer jusque près leur ligne de départ. A cet instant critique, Gudin, à pied et l’épée à la main se met à la tête du 7e léger et le reportant en avant entraîne dans un formidable élan toute sa division qui gravit à nouveau les pentes du plateau et finit par l’atteindre une seconde fois pour y périr plutôt que de reculer. Il ne put jouir de son exploit, car un boulet russe lui fracassa une jambe et blessa horriblement l’autre.

Se sentant perdu, Gudin eut la suprême énergie d’appeler Gérard pour lui transmettre le commandement de sa division, avant d’être transporté par ses fidèles grenadiers à la plus proche ambulance pour y subir l’amputation de la jambe gauche. Ce n’est qu’à 10 heures du soir que Gérard, Ney et Ledru, les vêtements déchirés, noirs de poudre, se rendirent maître du plateau et de son débouché. Il fallait remonter au souvenir d’Hallabrunn, d’Eylau, d’Essling pour en retrouver une pareille. Valoutina-Gora a coûté 7.000 hommes aux Russes et le même nombre aux Français. En passant en revue les 5.000 survivants de la division Gudin, l’Empereur arrivé à 3 heures du matin sur le terrain du champ de bataille ne put surmonter son émotion de la perte de tant de braves gens. Quant à l’infortuné général transporté à Smolensk, il reçut le 21 août 1812, sur son lit de mort l’Empereur. C’est au cours de cette suprême entrevue et après que l’Empereur l’eut assuré qu’il servirait de père à ses enfants que Gudin le supplia d’ajouter à tant de bontés une dernière grâce, celle de donner sa division au général Gérard le plus digne selon lui de la commander. « Je vous le promets, répondit Napoléon et ce legs devait être le plus bel hommage que reçut au cours de son existence le futur Maréchal de France.

Toute la Garde impériale, sous les ordres du Maréchal Mortier, duc de Trévise en personne, assista à la cérémonie funèbre. Le prince de Wagram vice-connétable, et les militaires les plus éminents conduisirent le deuil.

Inhumé dans une fosse située dans celui des 5 bastions de la citadelle de Smolensk (Russie), qui est à droite de la porte en entrant. Le colonel Marion avait commencé à lui ériger un mausolée composé de quatre canons de fer supportant la toiture de métal.

« Madame la comtesse Gudin, « Je prends part à vos regrets. La perte est grande pour vous, elle l’est aussi pour moi. Vous et vos enfants, aurez toujours des droits auprès de moi. Le ministre secrétaire d’Etat vous expédie le brevet d’une pension de 12.000 francs que je vous ai accordée sur le trésor de France, et l’intendant des domaines extraordinaires vous fera parvenir le décret par lequel j’accorde une dotation de 4.000 livres à chacun de vos enfants cadet, avec le titre de baron. Elevez-les dans des sentiments qui les rendent dignes de leur père. »

Moscou, le 15 octobre 1812. Signé : NAPOLÉON.


Charles Étienne Gudin comte Gudin et de L'Empire (1er, 7 juin 1808) (Charles Étienne Gudin de la Sablonnière) (César Charles Étienne Gudin)



Général de division 

Né le 11 février 1768 - Montargis (45, Loiret) Tué le 21 août 1812 - Valoutina (Russie) À l'âge de 44 ans


Parents Louis Gabriel Gudin de Vallerin, écuyer 1732 Marie-Anne Humery de La Boissière Mariages et enfants Marié avec Marie Jeannette Creutzer +1868, dont César 1798-1874 Adèle +1871 Mélanie Pierre 1808 Aimée 1812-1877 (pages liées) Notes Fut fait général en 1800, et fut tué lors de la campagne de Russie à la bataille de Valoutina. Grand'officier de la Légion d'honneur.

Charles-Etienne Gudin de la Sablonnière est né à Montargis (Loiret) le 13 février 1768. Issu d’une famille noble, le jeune homme s’oriente, comme le veut la tradition familiale, vers l’armée puisque son père était officier au régiment d’Artois et son oncle était général. Il fait donc ses études à l’Ecole militaire de Brienne et devient gendarme surnuméraire de la garde du roi. Au régiment d’Artois infanterie, il est nommé sous-lieutenant de remplacement en 1784, sous-lieutenant titulaire deux ans plus tard et lieutenant le 1er janvier 1791.

Le 28 janvier 1791, il s’embarque avec son bataillon pour Saint-Domingue, pour y combattre les insurgés, et ne rentrera en France que le 5 juillet 1792. A l’armée du Nord puis à l’armée des Ardennes, Gudin sert dans les états-majors et est nommé adjudant général chef de bataillon. Affecté ensuite (juin 1795) à l’armée de Rhin-et-Moselle, il est nommé adjudant général chef de brigade au sein de la division Duhesme. Il s’illustre le 14 juillet 1796 en s’emparant de Wolfach. Il sert encore dans les états-majors, celui de Gouvion-Saint-Cyr notamment. Fait général de brigade, il effectue divers commandements sous Souham (armée du Danube) puis sous Soult (armée d’Helvétie). A la tête de sa brigade, division Lecourbe, le général Gudin de la Sablonnière s’empare du Grimsel (14 août 1799), participe au combat de l’Oberalp (18 août) et affronte les troupes de Souvarow à Airolo et au saint-Gothard (septembre-octobre). Avec le général Lecourbe, il quitte ensuite l’armée d’Helvétie pour l’armée du Rhin (25 octobre) et sert comme chef d’état-major. Il participe à plusieurs combats en commandant une division et est donc, fort logiquement, confirmé général de division le 6 juillet 1800.

Après avoir commandé la 10ème division militaire à Toulouse, le général Gudin rejoint le 3ème corps de Davout au camp de Bruges le 23 août 1804, pour y prendre la tête de la 3ème division. Il ne sert pas à Austerlitz mais s’illustre, comme ses camarades divisionnaires du 3ème corps, à Auerstaedt l’année suivante. Il est d’ailleurs blessé pendant la bataille. Quelques jours plus tard, le 1er novembre 1806, il s’empare de Custrin et entre à Varsovie le 29 novembre. Il combat encore à Nasielsk, à Pultusk, à Eylau (8 février 1807). Ses mérites lui attirent de nombreux honneurs : il est fait comte de l’Empire le 7 juin 1808, commandeur de l’ordre de Saint-Henri de Saxe et nommé gouverneur du château de Fontainebleau.

Affecté à l’armée d’Allemagne, le 12 octobre 1808, Gudin participe aux batailles et combats du 3ème corps à Thann, Abensberg, Eckmühl et s’empare notamment de la tête de pont de Presbourg et des îles du Danube (30 juin 1809). Le 6 juillet 1809, il est sérieusement blessé à Wagram, mais est fait Grand-Aigle de la Légion d’honneur le 14 août. Cantonné en Westphalie puis à Magdebourg à partir de février 1810, le général comte Gudin prend, le 1er février 1812, le commandement de la 3ème division du 1er corps qui, sous Davout, pénètre en Russie.

Le 16 août, les Français arrivent devant Smolensk. Le 17, Davout lance ses trois divisions à l’assaut des faubourgs de la ville. Il est lui-même avec Gudin. Les faubourgs sont enlevés mais les murailles semblent infranchissables. Les Russes décident toutefois d’évacuer la ville et les hommes de Gudin pénètrent dans la place. C’est une belle victoire, même si l’armée russe s’est retirée en bon ordre.

Le 19 août, Napoléon envoie la division Gudin en renfort au maréchal Ney qui est en difficulté à Valoutina. Les désaccords entre les chefs (Ney, Murat, Junot) vont conduire à lancer la division Gudin dans une attaque frontale contre les formidables positions russes. Peu après l’offensive, un boulet arrache la cuisse du valeureux général. Ses hommes mettent les Russes en déroute, mais Gudin est mortellement blessé. Transporté à Smolensk, il s’éteint peu après.

Le 20 août, le maréchal Davout écrivait à son épouse : "J’ai à te donner, ma chère Aimée, une bien mauvaise commission, celle de préparer Mme la comtesse Gudin à apprendre le malheur qui vient d’arriver à son bien estimable mari, dans un combat où sa division s’est couverte de gloire. Il a eu une cuisse emportée et le gras de l’autre jambe fracassé par un obus qui a éclaté près de lui : il est peu vraisemblable qu’il en revienne. Il a supporté l’amputation avec une fermeté bien rare : je l’ai vu peu d’heures après son malheur, et c’était lui qui cherchait à me consoler. On ne me remue pas facilement le cœur, mais lorsque, une fois, on m’a inspiré de l’estime et de l’amitié, il est tout de feu. Je versais des larmes comme un enfant. Gudin a observé que je ne devais pas pleurer ; il m’a parlé de sa femme et de ses enfants, dit qu’il mourait tranquille sur leur sort, parce qu’il connaissait toute la bienveillance de l’Empereur envers ses serviteurs, et qu’il emportait avec lui la certitude que je ferais ce qui dépendrait de moi pour sa famille. Tu peux assurer Mme Gudin, si elle a le malheur de perdre son mari, que je justifierai dans toutes les occasions les sentiments et la confiance de son mari".

Le général comte Gudin fut enseveli dans le grand bastion, au sud-est de la ville. Dans ses mémoires, le général Lejeune raconte cet épisode : "Le général Gudin, celui peut-être de nos généraux dont le mérite et le caractère donnaient alors à l’armée les plus hautes espérances, avait été tué dans cette bataille. Ses obsèques eurent lieu dans la journée du 21, et je fus chargé de les diriger. Le faubourg, sur la rive droite du Dniepr, était complètement incendié ; les deux tiers de la ville de Smolensk étaient encore en flammes ; et, tandis que l’on cherchait à arracher au feu le reste des énormes approvisionnements des Russes ; tandis que mes camarades du génie rétablissaient le grand pont brûlé, je dirigeais le convoi funèbre sur le grand bastion, au sud-est de la ville ; et c’est au milieu de cette grande construction, que je considérai comme un mausolée digne de cet illustre guerrier, que je fis creuser sa tombe. Je fis placer le corps du défunt, une vingtaine de fusils brisés dans le combat et arrangés en étoiles, pour qu’un jour, lorsque le temps, qui détruit tout, mettrait à découvert ces ossements d’un héros, ce trophée d’armes puisse appeler sur eux les mêmes sentiments d’attention et de respect que nous portons aux restes des vaillants Gaulois, déposés sous leurs antiques cumulus."

Source : http://www.souvenir-davout.com/article.php3?id_article=56


Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris.

Sources: - personne: D.Gaultier (A.Révérend), 7/9/06 - naissance: D.Gaultier (A.Révérend), 7/9/06 - décès: D.Gaultier (A.Révérend), 7/9/06 - famille: D.Gaultier (A.Révérend), 7/9/06




  • Sous la Restauration : Parti: au 1, de pourpre, au chevron d'or, acc. de trois roses d'argent; au 2, d'azur, à une étoile rayonnante d'or.[1]

D'azur, au cheval d'or, terrassé de sable, accompagné en chef de trois étoiles d'argent ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[2]

Le même, sous la Restauration :

D'azur, au cheval d'or, terrassé de sable, accompagné en chef de trois étoiles d'argent.[2]

HEUDELET (Etienne) (1770-1857)

COMTE DE L’EMPIRE Volontaire de 1792 GENERAL DE DIVISION Pair de France Grand’Croix de la Légion d’honneur




u]Règlement d’armoiries :[/u]

« D’argent à cinq cotices d’azur, semées de trèfles d’or ; au franc-quartier des comtes militaires. »[1]

Né le 12 novembre 1770, à Dijon (Côte d’Or) Baptisé en l’église de la paroisse Saint-Michel de Dijon (Côte d’Or), le 13 novembre 1770 Fils du légitime mariage de Nicolas Heudelet, commis au bureau de la direction des fermes du roi, et de Claude Bonnouvrier. Marié le 8 novembre 1800, à Marie-Thérèse Villequez, décédée le 8 mars 1834 qui lui donnera trois enfants : - 1° Léon-Victor-Ferdinand, comte Heudelet, officier de cavalerie ; né le 1er janvier 1804, décédé le 5 juillet 1883, marié à Aimée Claude-Adèle Le Muet. - 2° Félicie Heudelet, née le 24 avril 1801, mariée le 30 juin 1823, à Aristide Bastide. - 3° Anne-Luce Heudelet, née le 30 mai 1807 ; mariée en 1828 à Prosper-Bernard Gillet de Thorey. Domicilié à Bierre-en-Auxois près de Saumur (Côte d’Or) Décédé à Paris (Seine), le 20 avril 1857. Inhumé dans le cimetière « Les Péjoces » à Dijon, Polygone 7.


http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/heudelet-etienne-general-de-division-dijon-cote-d-or-t4380.htm

De sinople, à l'épée haute d'or ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[2]

Latrille de Lorencez (baron en 1808, comte en 1813) : Coupé : au I, parti des comtes militaires de l'Empire et de gueules au chevron d'or soutenu d'un grenade d'argent ; au II d'argent au lion couché au naturel.[9]

LE BLOND DE SAINT-HILAIRE (Louis-Joseph-Vincent) (1766 – 1809) Comte de l'Empire Général de division Grand Aigle de la Légion d'honneur Commandeur de la Couronne de Fer Né le 4 septembre 1766 à Ribemont (Aisne) Fils d’un capitaine d’artillerie Mort au champ d'honneur à Vienne (Autriche), 22 mai 1809, des suites de sa blessure reçu à Essling.

Règlement d’armoiries : « Coupé : 1) parti : - a) d’azur à l’épée haute d’argent, montée d’or. - b) d’or au croissant de gueules, accolé de trois merlettes de sable – 2) d’hermine à la barra de gueules chargée de trois étoiles d’argent. »


Coupé: au 1, d'or, au croissant de gueules, acc. de trois merlettes mal-ordonnées de sable; au 2, d'hermine, à la barre de gueules, ch. de trois molettes (5) d'argent.[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/le-blond-de-saint-hilaire-louis-general-de-division-t5496.htm


Le Courbe (comte en 1815) : D'azur au chevron d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois croissants d'argent ; au cantons des comtes militaires brochant.[9]

Charles Le Febvre des Nouettes Desnouettes (1773-1822) Comte Desnouettes et de l'Empire, Pair de France Général Ecartelé : au I du quartier des comtes militaies de l'Empire ; au II d'argent à une lion de sable, armé et lampassé de gueules, tenant de sa dextre un drapeau de gueules, bordé, monté et ferré du second ; au III de sable à un lion d'argent rampant le long d'un arbre d'or surmonté d'une étoile aussi d'or ; au IV, de sinople à un cor de chasse d'or posé en fasce, traversé par un sabre d'argent garni du second posé en bande.[2]

D'argent au cheval cabré de sable ; à la fasce de gueules, chargée d'une étoile rayonnante d'or, brochant sur le tout ; au franc-canton d'azur, chargé d'une épée d'argent, garnie d'or.[23]

LE LIEVRE (Armand-Charles-Louis) (1783 – 1864)

COMTE DE LA GRANGE

Comte de l’Empire Général de brigade Lieutenant-général Grand Officier de la Légion d'honneur


Né le 21 mars 1783, à Paris (Seine) Fils de François-Joseph Le Lièvre, marquis de La Grange, lieutenant-général des Mousquetaires, commandeur de Saint-Louis, chevalier de l’Empire, mort en 1808. Frère de Adélaïde-François Le Lièvre, marquis de La Grange et de Fourilles (1766-1833), général de division, Comte de l’Empire. Décédé le 2 août 1864, à Paris (Seine)


Règlement d’armoiries :

« Ecartelé : 1) d’azur à l’épée haute d’argent, montée d’or -2) de sable au griffon d’or, armé et lampassé de gueules -3) de sable au griffon contourné d’or, armé et lampassé de gueules -4) d’azur au portique d’or, sur le tout d’azur au chevron d’or, acc., en chef d’un lambel renversé du même entre deux quintefeuilles d’argent, et en pointe d’une alérion du même. »

Lièvre (le) D'azur, au chevron d'or, acc. en chef de deux quintefeuilles d'argent et en pointe d'une aigle éployée du même.[1]


http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/le-lievre-comte-de-la-grange-armand-lieutenant-general-t5573.htm

LE LIEVRE DE LA GRANGE (Adelaïde-Blaise-François) (1766 – 1833)

MARQUIS de LA GRANGE et de FOURILLES COMTE de l’Empire Baron de l’Empire Général de division Lieutenant-Général Commandeur de la Légion d’honneur Grand’Croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis

Règlements d’armoiries : Baron militaire de l’Empire :

« Ecartelé : 1) d’azur -2/3) de sable au griffon d’or, armé et lampassé de gueules, celui du 3e contourné -4) d’azur au senestrochère brassardé d’argent, surmonté de la lettre E. du même ; sur le tout d’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux roses, et en pointe d’un alérion, le tout d’argent ; au franc-quartier senestre de gueules chargée d’une épée haute d’argent. »

Comte militaire de l’Empire :

« Ecartelé : 1) d’azur à l’épée haute d’argent, montée d’or -2/3) de sable au griffon d’or, armé et lampassé de gueules, celui du 3e contourné -4) d’azur au senestrochère brassardé d’argent, surmonté de la lettre E. du même ; sur le tout d’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux roses, et en pointe d’un alérion, le tout d’argent. »

Né le 21 décembre 1766, à Paris (Seine) Fils de François-Joseph Le Lièvre, marquis de La Grange, lieutenant-général des Mousquetaires, commandeur de Saint-Louis, chevalier de l’Empire, mort en 1808. Frère de Armand-Charles-Louis Le Lièvre, comte de La Grange, général de division, comte de l’Empire. Décédé le 2 juillet 1833, à Paris (Seine)

Écartelé: au 1, d'azur, à une épée d'argent, garnie d'or; aux 2 et 3, de sable, à un griffon d'or, armé et lampassé de gueules, celui du 3 contourné; au 4, d'azur, à un dextrochère, armé d'argent, surmonté de la lettre E. Sur le tout les armes de le Lièvre de la Grange. Supports: deux griffons. Devise: LIESSE À LIÈVRE.[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/le-lievre-de-la-grange-adelaide-general-de-division-t5572.htm


Le Marois (comte en 1808, confirmé en 1814) : Ecartelé : au I du quartiers des comtes militaires ; au II de sinople au cheval d'argent ; au III de sinople à la pensée au naturel ; au IV, d'azur à la croix alésée d'or.[9]

LE MAROIS Jean-Léonor-François .-.général-comte d'Empire

Né le 17 mars 1776 à Bricquebec (Manche). Décédé le 14 octobre 1836 à Paris.

Écartelé: au 1 du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, de sinople, à un cheval galopant d'argent; au 3, de sinople, à une fleur de pensée au naturel ; au 4, d'azur, à la croix alésée d'or.[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/le-marois-jean-leonor-francois-general-comte-d-empire-t4950.htm

Le Paige d'Orsenne (général) : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules à trois étoiles d'or, 2 et 1 ; au III, d'or à trois pommes de grenade de gueules ; au IV, d'azur à la tour crénelée d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée à dextre d'un lion d'or rampant contre la tour.[8]

Antoine Charles Lois de Lasalle (1775-1809) Comte de Lasalle et de l'Empire Général D'argent, à un cheval contourné de sable enjambant une lance de gueules, posée en barre, la pointe à sénestre à la barre alesée d'azur mouvant de l'angle dextre du chef, chargée de trois têtes de lion d'or ; au canton des comtes militaires brochant.[2]

Maison (June 4 1814; M, Aug 31 1817; LP 26 Dec 1818) Ext. 1899 Nicolas-Joseph Maison (1771-1840) écartelé; au 1 d'azur à l'épée haute en pal d'argent, montée d'or; au 2 et 3 d'azur à la maison d'argent, ajourée et maçonnée de sable, girouettée d'or de deux girouettes et surmontée en chef de trois étoiles d'argent; au 4 d'azur au rocher d'argent, sommé d'un épervier essorant d'or, tenant dans son bec un anneau d'argent

Maison, ,Nicolas, Joseph, Lettres patentes :14/08/1813 Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; aux 2 et 3, d'azur, à la maison d'argent, ajourée et maçonnée de sable, girouettée d'or et surmontée en chef de trois étoiles d'argent; au 4, d'azur, au rocher d'argent, sommé d'un épervier essorant d'or, tenant dans son bec un anneau d'argent. Supports: deux griffons. Devise: APERTE ET HONESTE.[3]

De gueules à un écusson en cœur d'argent à trois fasces d'azur flanqué des deux épées d'argent garnies d'or, celle en sénestre surmontée de cinq épis de blé cousus de sable, disposés en étoile et liés par la tige ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[2]

Le même, sous la Restauration, Maréchal de France, baron et Pair de France,

Monnier (Aug 17 1815) Ext. 1816 Jean-Charles Monnier (1758-1816) coupé: au I, d'azur à la couronne murale du même, adextrée d'une épée antique d'argent, posée en pal, et senestrée d'une ancre du même; au II, dse gueules au cavalier armé de toutes pièces d'or, l'épée en arrêt.

De Montbrun (comte en 1809) : Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, de sable, à un lévrier assis et contourné d'or ; au 3, d'azur, à deux tourterelles d'argent ; au 4, de sable, à une cuirasse antique, surmontée d'un casque d'or.[9][2]


MONTBRUN Louis-Pierre de, Comte TITRES Baron d'Empire le 19/03/1808, Comte le 15/08/1809. ARMES Ecartelé, au 1er des comtes militaires, au 2ème de sable au lévrier assis et contourné d'or, au 3ème d'azur à deux tourterelles d'argent, au 4ème de sable à une cuirasse antique, surmontée d'un casque, le tout d'or.


http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/montbrun-louis-pierre-de-comte-t3135.htm


Écartelé: au 1, de sable, à un lévrier assis et contourné d'or; aux 2 et 3, d'azur, à deux tourterelles d'argent; au 4, de sable, à une cuirasse antique, surmontée d'un casque d'or. Au pal d'or, brochant sur le tout.[1]

Écartelé: aux 1 et 4, de sable, à une cuirasse antique d'or, sommée d'un casque du même; au 2, de sable, à un lévrier assis et regardant d'or; au 3, d'azur, à deux tourterelles d'argent, volantes en bande et opposées.[1]

D'azur bandé de cinq pièces d'argent ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[2][1]

Morand (comte en 1808) : Coupé, au I, parti du quartiers des comtes militaires de l'Empire et d'or à trois tête de maures de sable tortillées d'argent , au II, d'argent à six bandes d'azur.[9]

Parti : au I, parti d'or à trois tête de maures de sable tortillées d'argent, au II, bandé d'azur et d'argent.[1]

[2]

Coupé : au I, parti du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire et d'hermine plain ; au II, de gueules, au griffon d'or.

De gueules, au lion d'or, tenant un grenade du même, à trois étoiles d'argent en chef ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[2]

PAJOL (Pierre-Claude) (1772 – 1844) Volontaire de 1792 1er bataillon de volontaires nationaux du Doubs COMTE DE L'EMPIRE Aide de camp du général Kléber Général de division Grand Cordon de la Légion Réglement d'armoiries : Ecartelé ;1) d'azur au chevron d'or, accolé en chef de deux molettes et en pointe d'une épée haute, le tout d'argent. 2) de gueules, à l'épée haute d'argent. 3) de pourpre au lion d'or, la tête contournée, tenant un drapeau du-même. 4) de sinople au dextrochère d'argent, rebrassé d'azur, tenant un foudre d'or. Né le 3 février 1772, à Besançon (Doubs Fils d’un avocat du barreau de Besançon. Décédé le 20 mars 1844à Paris (Seine) Inhumé dans le cimetière de Nozeroy (Jura)


http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/pajol-pierre-claude-comte-general-de-division-t5408.htm

Jean Rapp

Rapp (B, March 5 1819; LP 14 Apr 1820) Ext. 1828. Jean Rapp (1773-1821) écartelé: au 1 d'arzur, à l'épée haute d'argent, montée d'or; au 2, de gueules, au vol ouvert d'or surmonté de trois étoiles d'argent, 2, 1; au 3, de gueules, au cavalier monté, armé, cuirassé et casqué à l'antique d'or, soutenu d'une terrasse de sinople et surmonté d'un comble d'or, chargé d'un lion passant de sable, lampassé de gueules; au 4, d'azur, au palmier d'or, terrassé de sable, brochant sur un crocodile passant d'argent, et accosté d'un ibis d'or et tenant dans son bec un serpent du même.

Jean Rapp (1773-1821) Comte Rapp et de l'Empire, Pair de France Général

Écartelé: aux 1 du quartier des comtes militaires de l'empire ; au 2, de gueules, à un vol d'or surmonté de trois étoiles du même; au 3, de gueules, à un chevalier, armé de toutes pièces d'argent tenant une épée et un bouclier du même, galopant sur une terrasse de sinople, au chef d'or chargé d'un lion léopardé de sable ; au 4, d'azur, à un palmier d'or terrassé de sable, et un crocodile d'argent passant au pied de l'arbre, à dextre un pélican d'or tenant en son bec un serpent du même.

Nicolas RégnierImage:Blason Nicolas François Sylvestre Régnier (1783-1851) (Restauration).svg Nicolas RégnierImage:Blason Nicolas François Sylvestre Régnier (1783-1851) (Restauration).svg

Rivaud de la Raffinière (baron en 1808, comte en 1818) : Coupé: au 1, parti des comtes militaires de l'empire et d'argent, à deux jumelles ondées de sable, posées en bandes; au 2, d'azur, au lion ailé d'or, acc. en chef de trois étoiles du même, 2 et 1.[9]

Coupé: au 1, d'argent, à deux jumelles ondées de sable, posées en bandes; au 2, d'azur, au lion ailé d'or, acc. en chef de trois étoiles du même, 2 et 1.[1]

1837 : Tiburce Sébastiani 1786-1871

Sebastiani, comte à titre militaire sous le Premier Empire.

"de gueules à la porte de ville flanquée de deux tours crénelées et soutenues d’or, à la herse de sable, surmontée d’un comble, parti de deux traits, formant trois quartiers, le premier des comtes militaires de l’Empire, le deuxième de gueules au lion d’or, le troisième de sinople au croissant d’argent, les pointes à dextre embrassant un étoile du même".

Demandé par Laurent BRYS. http://www.francegenweb.org/~heraldique/base/details.php?image_id=3642&mode=search


Sebastiani, comte à titre militaire sous le Premier Empire.

"de gueules à la porte de ville flanquée de deux tours donjonnées et soutenues d'or à la herse de sable, surmontée d'un comble parti de deux traits formant trois quartiers: le 1, des comtes militaires, le 2, de gueules au lion d'or, le 3, de sinople au croissant d'argent, les pointes à dextre, embrassant une étoile du même".

Demandé par Laurent BRYS. http://www.francegenweb.org/~heraldique/base/details.php?image_id=3643&mode=search

Tascher de la Pagerie (Tascher, branche cadette), Louis Tascher de La Pagerie, Comte de l'Empire : D'argent, à trois fasces d'azur, chargées chacune de trois croisettes d'argent et accompagnées en chef de deux soleils de gueules ; au canton des comtes militaires de l'Empire brochant.[1][24]

Dominique-Joseph René Vandamme [17] Dominique-Joseph René Vandamme, Pair de France ( (Cent-Jours)) [17]




Philippe Hallez baron Hallez et de l'Empire (1er, 21 février 1814) (Philippe Christophe Hallez) Inspecteur général des subsistances, général de brigade de la Garde Nationale de Paris, député du Bas-Rhin (1837-1844) Député du Bas-Rhin Né le 1er mai 1778 - Haguenau Décédé le 18 novembre 1842 - Andlau Officier de la Légion d'honneur. Le Château du Spesbourg


Hallez D'or, à un palmier arraché de sinople, au chef d'azur, ch. d'une croisette d'argent, entre deux étoiles du même. Supports: à dextre un lévrier, à senestre un lion, tous deux au naturel.[1]

Hallez Écartelé: au 1, d'or, à la bande d'azur, ch. de trois étoiles du champ; au 2, de gueules, à une branche de chêne d'argent, posée en bande, englantée de deux pièces d'argent; au 3, d'argent, à une quintefeuille de gueules; au 4, d'azur, au lion d'or.[1]

Hallez puis Hallez-Claparède Écartelé: au 1, d'or, à la bande d'azur, chargée de trois étoiles d'or; au 2, de gueules, à une branche de chêne d'argent; au 3, d'argent, à une quintefeuille de gueules, au 4, d'azur, au lion d'or. (Alias: Coupé: au 1, parti: a) d'azur, à l'épée haute en pal d'argent, garnie d'or, b) de gueules, à trois étoiles d'argent rangées en pal; au 2, d'or, à deux branches de laurier de sinople, en sautoir, croisées par la tige et chargées d'un casque de sable rehaussé d'or, doublé et panaché de gueules).[1]

Hallez-Claparède Coupé: au 1, parti: a. d'azur à une épée d'argent, garnie d'or; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports: deux lions regardants d'or.[1]




Louis Marie Joseph Caffarelli ( - Le Falga - Lavelanet), comte de Caffarelli du Falga, Enseigne de vaisseau (mai 1781), Lieutenant de vaisseau (mai 1786), procureur du Falga (1790), puis maire (1792), Conseiller d’État (1799), préfet maritime de Brest (1800), Maréchal de camp et Conseiller d’État honoraire (Première Restauration), maire de Lavelanet (Seconde Restauration), Conseiller général de la Haute-Garonne (1831), Pair de France ( (Cent-Jours))

  • Famille Caffarelli : Parti: au 1, d'azur, au lion d'or ; au 2, coupé : a. taillé d'or sur gueules ; b. tranché d'or sur gueules. Au chef de l'écu d'or, brochant sur le parti et chargé d'une aigle de sable, couronnée d'or.

Marie François Auguste de Caffarelli[25] (7 octobre 1766 - Falga23 décembre 1849 - Leschelles), membre de l'Institut d'Egypte (1798), 1er comte Caffarelli et de l'Empire (1809), Général de division (1805), ministre de la guerre et de la marine du royaume d'Italie, Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer (1806), Grand aigle de la Légion d'honneur (1806), Chevalier de Saint-Louis (1814), et Pair de France (19 novembre 1831),

  • Famille Caffarelli : Parti: au 1, d'azur, au lion d'or ; au 2, coupé : a. taillé d'or sur gueules ; b. tranché d'or sur gueules. Au chef de l'écu d'or, brochant sur le parti et chargé d'une aigle de sable, couronnée d'or.

Louis Marie Joseph Caffarelli ( - Le Falga - Lavelanet), comte de Caffarelli du Falga, Enseigne de vaisseau (mai 1781), Lieutenant de vaisseau (mai 1786), procureur du Falga (1790), puis maire (1792), Conseiller d’État (1799), préfet maritime de Brest (1800), Maréchal de camp et Conseiller d’État honoraire (Première Restauration), maire de Lavelanet (Seconde Restauration), Conseiller général de la Haute-Garonne (1831), Pair de France ( (Cent-Jours))

  • Famille Caffarelli : Parti: au 1, d'azur, au lion d'or ; au 2, coupé : a. taillé d'or sur gueules ; b. tranché d'or sur gueules. Au chef de l'écu d'or, brochant sur le parti et chargé d'une aigle de sable, couronnée d'or.

Marie François Auguste de Caffarelli[26] (7 octobre 1766 - Falga23 décembre 1849 - Leschelles), membre de l'Institut d'Egypte (1798), 1er comte Caffarelli et de l'Empire (1809), Général de division (1805), ministre de la guerre et de la marine du royaume d'Italie, Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer (1806), Grand aigle de la Légion d'honneur (1806), Chevalier de Saint-Louis (1814), et Pair de France (19 novembre 1831),

  • Famille Caffarelli : Parti: au 1, d'azur, au lion d'or ; au 2, coupé : a. taillé d'or sur gueules ; b. tranché d'or sur gueules. Au chef de l'écu d'or, brochant sur le parti et chargé d'une aigle de sable, couronnée d'or.

Louis Marie Joseph Maximilien Caffarelli (1756-1799) Général de division

Parti: au 1, d'azur, au lion d'or; au 2, coupé: a. taillé d'or sur gueules; b. tranché d'or sur gueules. Au chef de l'écu d'or, brochant sur le parti et ch. d'une aigle de sable, couronnée d'or.[1][2]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh et bi Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa et ab Source : www.heraldique-europeenne.org
  3. a b c d e f g h i et j Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
  4. Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
  5. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 557.
  6. a b c d et e Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
  7. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 455.
  8. a b c et d Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique, de Jacques Declercq, d'après L’héraldique napoléonienne, de Philippe Lamarque Ed. du Guy.
  9. a b c d e f g et h Source : www.newgaso.fr
  10. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 282.
  11. Côte S.H.A.T. : 8 Yd 1 588.
  12. Côte S.H.A.T.: 7 Yd 329.
  13. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 477.
  14. Armes relevées par son petit-fils Philippe Marie Michel Joseph Amédée Hallez-Claparède (16 juin 1812 - Paris24 août 1858 - Aix-les-Bains, mort en fonction), ancien élève de l'école polytechnique (1832), inspecteur des finances le 1er mars 1848, en mission à Rome en 1853, conseiller général du Bas-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur.
  15. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 436.
  16. Source : Côte S.H.A.T. : 7 Yd 135.
  17. a b c et d Source : www.lillempire.fr : Lille et le Nord, du Consulat au Second Empire
  18. Côte S.H.A.M. : CC7 ALPHA 955.
  19. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 36.
  20. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 578.
  21. Fils cadet du Maréchal-Duc de Montebello
  22. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 316.
  23. Source :FranceGenWeb
  24. Site officiel de la famille Tascher de la Pagerie
  25. Côte S.H.A.T.: 7 Yd 400.
  26. Côte S.H.A.T.: 7 Yd 400.


À reclasser

Jean-Baptiste Alexandre Cavrois (Général de brigade) ;


Armes primitives: de gueules, à un cabri d'argent clariné d'azur, au chef d'or chargé d'une merlette de sable. (Alias: d'or à la fasce cannelée de sable). (Alias: Armes du chevalier de l'Empire en 1808: Tiercé en bande: au 1, d'azur, à une étoile d'or en chef, acc. à senestre d'un soleil cantonné d'or; au 2, de gueules, au signe des Chevaliers-Légionnaires; au 3, d'or, à un cor-de-chasse de gueules chargé d'une branche de laurier de sinople, et d'une épée de sable en sautoir) (Alias encore: Armes des barons de l'Empire: Coupé: au 1, parti a) d'or à trois étoiles d'azur, b) de gueules, au signe des barons légionnaires; au 2, d'azur, à un croissant d'argent). (Alias enfin: Armes modernes depuis 1891: les armes des barons de l'Empire avec sur le tout les armoiries primitives).[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/cavrois-jean-baptiste-alexandre-baron-et-general-d-empire-t3290.htmNé le 23 janvier 1774 à Coigneux (Somme). Décédé le 22 novembre 1820 à Versailles. Fils d'un fermier, il est volontaire au 1er bataillon du Pas-de-Calais, soldat au 14 ème d'infanterie en 1791, nommé sous-lieutenant au 22ème chasseurs à cheval en 1793, lieutenant en 1798.

Il entre dans les prestigieux chasseurs à cheval de la garde des Consuls en 1802. Nommé capitaine en 1804, il est au camp de Boulogne où les conditions pour envahir l'Angleterre sont réunies. Il se bat à Austerlitz où les chasseurs à cheval de la garde, avec l'aide des Mamelouks, mettent en déroute les redoutables chevaliers-gardes russes.

Nommé chef d'escadron le 18 décembre 1805 et officier de la Légion d'Honneur le 14 mars 1806, Chevalier d'Empire en 1808, il sert en Espagne puis en Allemagne (1809) où il est nommé Colonel du 20ème chasseurs à cheval. Fait baron en 1811, sa carrière connait un arrêt brutal, il est accusé de négligence dans une affaire de chevaux et condamné à un mois d'arrêt au fort de Scarpe en 1812.

A sa libération, il est nommé adjudant commandant puis chef d'Etat-major de la 5ème division militaire. Elevé au grade de général de brigade le 4 décembre 1813. Il sert en Champagne sous VICTOR et est blessé à Brienne d'un coup de feu qui lui traverse la mâchoire.

Mis en non-activité le 1er septembre 1814,il est employé dans la division de cavalerie du corps d'observation des Pyrénées Orientales en avril 1815. Il ne coopère pas au retour de l'Empereur.

Il rentre en statut de non-activité le 19 juillet 1815 et meurt à Versailles le 22 novembre 1820 à l'âge de 46 ans.

La sépulture de l'épouse du général CAVROIS existe encore de nos jours dans le cimetière de Sens avec armes sculptées sur la dalle.(YONNE)

Chevalier (20/08/1808) puis Baron CAVROIS Jean-Baptiste-Alexandre. Général de brigade.

Dates: 23/01/1774-22/11/1820.

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 605.

Photographie:

Arme: Infanterie puis 21/11/93 Cavalerie.

Grades:

   - 25/09/91 soldat.
   - 21/11/93 sous-lieutenant.
   - 06/09/98 lieutenant.
   - 21/01/04 capitaine.
   - 18/12/05 chef d'escadron.
   - 03/08/09 colonel.
   - 04/12/13 général de brigade.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Officier (14/03/06).
   - Saint-Louis: Chevalier (20/08/14).

Postes:

   - 01/14-01/09/14 commandant de la 2 brigade de la 1 division du 2 corps de la Grande Armée.
   - 01/09/14 en non-activité.
   - 23/04/15-10/07/15 affecté à la division de cavalerie du corps d'observation des Pyrénées-Orientales.
   - 10/07/15 en non-activité.






D’ALPHONSE (François-Jean-Baptiste) (1756 – 1821)

Baron-Préfet de L’Empire Député PREFET Maître des requêtes au conseil d’Etat Commissaire extraordinaire Membre de la Légion d'honneur



Règlement d’armoiries :

« Losangé d’argent et d’azur ; au franc-quartier senestre de gueules chargé d’une muraille d’argent surmontée d’une branche de laurier du même. »


Né le 22 octobre 1756 à Bonny-sur-Loire (Loiret) Décédé le 24 septembre 1821 dans son château de Beaumont, à Agonges (Allier)

C’est un personnage peu connu qui occupa cependant des fonctions importantes dans le centre de la France pendant la Révolution.

Avocat au Parlement, il reprit la charge familiale de receveur du grenier à sel. Dès 1788, il rédige un mémoire sur l'inégalité de la répartition des impôts et sur l'injustice de l'administration provinciale qui fait de lui le chef des adversaires de l'Ancien Régime.

Etat des services connus: Il fut mêlé à tous les premiers actes de la vie communale de Souvigny (Allier), qu'il quitta pour le poste d'administrateur du département de l'Allier, 2 juillet 1790.

d'Alphonse se montra alors dans les rangs des modérés et fut souvent le porte-parole des prêtres et des émigrés.

Président de l’administration centrale de l’Allier, 30 messidor an III (Samedi 18 juillet 1795) Député de l’Allier au conseil des Cinq-Cents du 24 vendémiaire an IV au 24 germinal an VII (du vendredi 16 octobre 1795 au samedi 13 avril 1799)

Ardent partisan de la Constitution, Bonaparte ne s'opposa pas cependant à son élection au Corps Législatif, 4 nivôse an VIII (Mercredi 25 décembre 1799)

Préfet de l'Indre, nommé par le Premier Consul, 11 ventôse an VIII (Dimanche 2 mars 1800) En fonction à Châteauroux, 23 germinal an VIII (Dimanche 13 avril 1800) Préfet du Gard, nommé par le premier Consul, 23 germinal en XII (Vendredi 13 avril 1804) En fonction à Nîmes, 20 prairial an XII (Samedi 9 juin 1804) Maître des requêtes au Conseil d'État, 18 novembre 1810. Intendant de l’Intérieur en Hollande, 1er janvier 1811.

Maître des requêtes au Conseil d’Etat, 21 janvier 1814.

Commissaire extraordinaire dans la 9e division militaire, 20 avril 1815. Préfet de l’Hérault, nommé par l’Empereur, 4 mai 1815, poste qu’il n’accepta pas, préférant vivre dans la retraite.

Mis à la retraite à la seconde restauration du trône des Bourbons. Titulaire d’une pension de retraite de 6000 francs par ordonnance du 16 juin 1819. Elu député du département de l’Allier à la « Chambre Introuvable », 11 septembre 1819.

Décorations: Membre de la Légion d'honneur

Titres : Baron-Préfet de l’Empire par lettres patentes du 9 mars 1810.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/alphonse-d-francois-j-baptiste-baron-prefet-depute-t5761.htm

AMÉ DE SAINT-DIDIER (Alexandre-Charles-Nicolas) (1778 – 1850)

Baron de SAINT-DIDIER

Baron Officier de la maison de l’Empereur Préfet du Palais Auditeur au Conseil d’Etat Préfet Pair de France

Règlement d’armoiries :

« Coupé :1)parti :a)d’azur à deux colombes affrontées d’argent – b)de gueules au portique ouvert à deux colonnes surmontées d’un fronton d’argent, accolé en cœur des lettres D et A du même – 2)d’or à trois œillets de pourpre, tigés et feuillés de sinople, 2 et 1. »


Né le 19 mars 1778 à Saint-Louis, commune de Versailles (Yvelines) Décédé le 15 avril 1850 à Paris 1er (Seine)

Etat des services connus : Préfet du Palais, nommé par l’Empereur, 13 pluviôse an XIII (Samedi 2 février 1805) Auditeur au Conseil d’Etat, 1er août 1810.

Préfet de l’Aube, nommé le 2 août 1830 et installé à Troyes, 5 août 1830. Préfet de Seine-et-Marne, nommé le 4 décembre 1832 et installé à Melun, 25 décembre 1832. Admis à la retraite avec traitement de pension de 2457 francs, le 29 avril 1839 et à compter du 11 novembre 1838.

Autres fonctions : Pair de France, 10 novembre 1838.

Titre : Baron officier de la maison de l’Empereur par lettres patentes du 12 novembre 1809.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/ame-de-saint-didier-alexandre-baron-prefet-du-palais-t5764.htm ANGLES (Anglès) (Jules-Jean-Baptiste) (1778 – 1828)

Baron de l’Empire Auditeur au conseil d’Etat Maître des requêtes au Conseil d’Etat Commissaire du Gouvernement provisoire Conseiller d’Etat Ministre d’Etat Préfet de Police

Règlement d’armoiries : « D’azur à la quintefeuille d’argent posée au canton dextre ; au franc-quartier senestre échiqueté de gueules et d’or. »


Né le 29 juillet 1778 à Grenoble (Isère) Décédé le 16 janvier 1828 dans son château de Cornillon, à Mably (Loire)

Etat des fonctions : Auditeur au Conseil d’Etat, nommé le 11 février 1806. Maître des requêtes au Conseil d’Etat, chargé du 3e arrondissement de la Police, nommé le 15 novembre 1809. Maître des requêtes au Conseil d’Etat, nommé le 7 avril 1813. Commissaire du gouvernement provisoire à la police générale, du 3 avril 1814 au 13 mai 1814.

Conseiller d’Etat, nommé le 5 juillet 1814. Durant les Cent-Jours, suit Louis XVIII à Gand, en Belgique. Ministre d’Etat, préfet de police, nommé le 29 septembre 1815. Démissionnaire de son poste, 18 décembre 1821. Remplacé dans ses fonctions, 20 décembre 1821.

Titre : Baron Conseiller d’Etat de l’Empire par lettres patentes du 15 novembre 1809.

Mention: Le blason ne figure pas dans l'album du comte Villeroy.[strike] http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/angles-jules-baron-maitre-des-requetes-conseil-d-etat-t5766.htm (Ancienne famille originaire du Dauphiné)

BACHASSON DE MONTALIVET (Jean-Pierre) (1766 – 1823)

Chevalier de l’Empire Comte de l'Empire Conseiller d’Etat Directeur général des Ponts et Chaussées Ministre de l’Intérieur Intendant général de la Couronne Pair de France Membre de la Légion d'honneur


Bachasson de Montalivet Jean-Pierre (Jean-Baptiste Regnault – Baron peintre)

Règlement d’armoiries :

« D’azur au griffon ailé d’or ; à la champagne de gueules chargée d’une croix de la Légion d’honneur d’argent. »

(Chevalier de l'Empire)


« D’azur au griffon rampant d'or, les ailes élevées et la queue passée entre les pattes; au franc-quartier d'azur chargé d'une tête de lion arrachée d'or.»

(Comte ministre de l'Empire)


Né le 5 juillet 1766, à Neunkirch-lès-Sarreguemines, commune de Sarreguemines (Moselle) Fils de Charles-Victor Bachasson de Montalivet, maréchal de camp, commandant d'armes de la place de Sarreguemines et de Marthe-Charlotte Straot de Saint-Germain Marié à Adélaïde de Saint-Germain Père, en autres, de Camille, comte de Montalivet né le 25 avril 1801, à Valence, futur ministre d’Etat. Décédé le 22 janvier 1823 dans son château de La Grange-Montalivet, à Saint-Bouize (Cher) Inhumé dans le cimetière de saint-Bouize (Cher) Concession privée : Enclos familial de 10 m x 8 m. La sépulture esxiste encore de nos jours.


Etats des services et fonctions connues : Comme de père en fils, il se destine à la vie militaire. Entré comme cadet gentilhomme au Régiment des Hussards de Nassau, il sollicite un congé pour suivre des études de droit à l'université de Valence, en 1779 Avocat et conseiller du roi au Parlement de Grenoble du 17 août 1785 jusqu’à 1790. Il rencontre lors de ses séjours à Valence, le lieutenant Napoléon Bonaparte avec lequel il se liera d'amitié ; et, l’Empereur s’en souviendra plus tard. Il participe à la révolte de la journée des Tuiles, (7 juin1788) et est contraint de s’exiler dans son domaine. Engagé dans l’armée d’Italie, en 1794. Revenu en France, il devient maire de Valence, en 1795. Commissaire ordonnateur pour le département de la Drôme, nommé par le Directoire (1796) Préfet du département de la Manche, nommé par le Premier Consul, 29 germinal an IX (Dimanche 19 avril 1801), installé à Saint-Lô, 20 thermidor an IX (Samedi 8 août 1801) Préfet de Seine-et-Oise, nommé par le Premier Consul, 10 germinal an XII (Samedi 31 mars 1804), installé à Versailles, 20 floréal an XII (jeudi 10 mai 1804) Conseiller d’Etat, nommé par le Premier Consul, 8 prairial an XII (lundi 28 mai 1804) Directeur général des Ponts et Chaussées, nommé par l’Empereur, 3 mai 1806. Ministre de l’Intérieur, nommé par l’Empereur, 1er octobre 1809, en fonction jusqu’au 1er avril 1814. Il accompagne, durant la campagne de France de 1814, l’Impératrice Marie-Louise et le Gouvernement jusqu’à Blois. Intendant général de la Couronne impériale, 24 mars 1815.

Autres fonctions : Pair de France, 2 juin 1815 puis 5 mars 1819.

Décorations : Membre de la Légion d’honneur par décret impérial.

Titres : - Chevalier de l’Empire par lettres patentes de mai 1808. - Comte ministre de l'Empire par lettres patentes du 27 novembre 1808.

Mentions : Dans ses fonctions de ministre de l’Intérieur, il remplit avec zèle ses missions de développement d’embellissement de la capitale (construction de l’arc de triomphe de l’Etoile, création de belles fontaines, de beaux jardins et fait poursuivre l'extension du réseau des égouts de Paris) Il fait également améliorer les voies de communication sur le territoire de l'Empire ; ordonne la construction d’ouvrages d’art. Favorise l'aménagement des zones portuaires et fait moderniser les arsenaux.

« J'ai remarqué avec satisfaction votre exactitude à m'informer des événements intéressants dont vous avez connaissance. » (NAPOLÉON)

Dans son Mémorial de Sainte-Hélène, le comte Las Cases, le cite comme « Honnête homme, qui est demeuré, je crois, toujours attaché. » Une rue du 8e arrondissement de Paris porte son nom.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/bachassaon-de-matalivet-jean-pierre-comte-de-l-empire-t5769.htm

BASSET DE CHATEAUBOURG (Anne-Léonard-Camille) (1781-1852)

Chevalier de l’Empire Baron de l'Empire Préfet Chevalier de la Légion d’honneur



Règlement d'armoiries :[/center] D’azur à une fasce bretessée et contre-bretessée d’or ; au franc-quartier senestre échiqueté de gueules et d’or.»


Né le 30 octobre 1781, à Lyon (Rhône) Marié en premières noces à Louise-Jeanne Thibon qui lui donnera un fils. Marié en secondes noces Marie-Françoise-Clara, comtesse de Chaponay qui lui donnera deux enfants: - Fanny de Châteaubourg, décédée le 30 novembre 1846, à l'âge de 13 ans et 1/2; - Anatole de Châteaubourg, décédé le 18 juillet 1849, à l'âge de 21 ans. Décédé dans son château de Beaudemont, à Villeneuve-le-Roi , aujourd’hui Villeneuve-sur-Yonne (Yonne), le 26 janvier 1852. Inhumé dans le cimetière de Villeneuve-sur-Yonne (Yonne), aux côtés de son épouse et de ses deux enfants. La sépulture existe encore de nos jours.


Fonctions : Entré à l’Ecole Polytechnique, le 14 brumaire an IX. Fut l’un des onze élèves choisis en l’an XI, pour construire des bateaux plats. Nommé auditeur au conseil d’Etat par décret impérial du 11 mars 1806. Nommé sous-préfet de Corbeil (Essonne), par décret impérial du 16 avril 1808. Exerce du 24 avril 1808 au 22 juin 1808. Nommé Préfet de la Vendée, par décret impérial du 12 mars 1813. Exerce ses fonctions du 12 mars 1813 au 12 avril 1813. Suspendu de ses fonctions le 24 mai 1814. Nommé secrétaire général du ministère de l’Intérieur, par décret impérial du 23 mars 1815. Nommé Préfet de l’Oise le 6 avril 1815. Exerce du 12 avril 1815 au 9 juillet 1815, date à laquelle il cesse ses fonctions.

Remplacé le 12 juillet 1815. Membre du conseil général. Maire de Villeneuve-sur-Yonne.

Décorations: Chevalier de la Légion d’honneur, par ordonnance du 30 décembre 1814.

Titres : - Chevalier de l’Empire, par décret de l’Empereur et par lettres patentes du 15 août 1810. - Baron de l’Empire, par lettres patentes et par décret impérial du 27 septembre 1810. http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/basset-de-chateaubourg-anne-leonard-camille-prefet-t3577.htm

DE BASTARD D’ESTANG (Jean-Armand-Marie-Hyacinthe) (1786-1857)

BARON Auditeur au Conseil d’Etat Maître des Requêtes au Conseil d’Etat Commissaire de Police PREFET Officier de la Légion d’honneur




Né le 8 octobre 1786, à Nogaro (Gers) Fils du légitime mariage de Jean Bastard d’Estang, baron de l’Empire puis comte, maire de Mont-Saint-Pierre, membre du collège électoral de l’Aisne, et de Marie Elisabeth de Brunet-Pujols de Castelpers. Marié en 1821, à Antoinette Thérèse Hermine Devin de Belleville, morte en 1879 qui lui donnera deux enfants : - Jean Daniel Léon, comte de Bastard d’Estang, né en 1822, à Paris (75), mort à Hong Kong, le 2 décembre 1860.. - Jean Denis Adhémar, né en 1825, lieutenant de vaisseau, mort à Suez en 1870. Décédé à Maligny (Yonne) le 17 décembre 1857. Inhumé dans le cimetière de la commune de Maligny (Yonne) La sépulture existe encore de nos jours.


Fonctions administratives : Nommé auditeur au conseil d’Etat, le 19 janvier 1810. Employé au conseil d’Etat de 1802 à 1813.

Maître des requêtes au conseil d’Etat (surnuméraire), le 5 juillet 1814, non employé du 24 août 1815 à 1846. Commissaire général de la police de Grenoble du 30 décembre 1815 au 26 janvier 1816. Préfet de la Haute-Loire, du 2/23 juillet 1817 au 11 novembre 1828. Préfet de l’Aube du 12 novembre 1828, nomination rapportée le 10 décembre 1828 à janvier 1829. Préfet du Cher, le 10/3 janvier 1829, démissionne et remplacé le 27 août 1830. Administrateur bénévole de l’établissement des sourds-muets à Paris.

Décorations : Officier de la Légion d’honneur, par décret de Napoléon III, signé en 1857.

Titres : Baron http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/bastard-d-estang-de-baron-maligny-yonne-t5821.htm

BOGNE DE FAYE (Pierre François Jean) (1778-1838) CHEVALIER DE L’EMPIRE /Maître des requêtes/ Auditeur au conseil d’Etat/Secrétaire de légation/Ministre/Adjudant-Commandant dans la Garde nationale de Paris/Commandant de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :


« D’or à un chevron de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagné en chef de deux étoiles d'azur et en pointe d'un lion rampant de même. »

Né le 5 octobre 1778, à Clamecy (Nièvre) Décédé à Clamecy (Nièvre), le 31 juillet 1838. Inhumé dans le cimetière de Clamecy (Nièvre), où étant, la sépulture existe encore de nos jours.

Fonctions : Maître des requêtes. Auditeur au conseil d’Etat. Secrétaire de la Légation de France, à Munich. Ministre. Adjudant-commandant dans la Garde nationale de Paris. Député de la Nièvre de 1808 à 1815.

Décorations : Chevalier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 30 janvier 1810. Officier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 30 juin 1811. Commandant de la Légion d’honneur, le 6 janvier 1815. Chevalier de la Couronne de Fer.

Titres : Chevalier de l’Empire, par lettres patentes du 25 mars 1813. http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/bogne-de-faye-pierre-francois-jean-t3139.htm

Fait l'objet d'un dossier de la Légion d'honneur déposé au CARAN (Archives nationales) portant la côte LH/303/49 BOUBERT (François-Antoine) (1748 - ????)

CHEVALIER DE L'EMPIRE Magistrat Membre de la Légion d'honneur

Réglement d'armoiries :

"De contre-hermine à la bande de gueules chargée d'une croix de la Légion d'honneur d'argent."


Né le 13 juin 1748, à Saint-Omer (Pas-de-Calais)

Fonctions: Président de la Cour de justice criminelle du département du Pas-de-Calais.

Décorations: Membre de la Légion d'honneur

Titre: Chevalier de l'Empire par lettres patentes du 9 mars 1810. http://lesapn.forumactif.fr/policiers-gendarmes-agents-secrets-et-magistrats-f102/boubert-francois-president-de-cour-de-justice-criminelle-t5534.htm

BOURDOIS de la MOTTE (Edme-Joachim) (1754-1835)

BARON DE L’EMPIRE Médecin des Armées d’Italie et des enfants de France Premier médecin du roi de Rome Chevalier de la Légion d’honneur


Réglement d'armoiries : « Parti d’azur à un portique à deux colonnes, surmonté d’une grue avec sa vigilance, le tout d’or ; et d’argent à trois barres d’azur ; à la champagne de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires »


Né le 24 septembre 1754, à Joigny (Yonne) Fils du légitime mariage de Edme Joachim Bourdois, docteur en médecine, et de Edmée Moreau, fille d’Edme Moreau, notaire au comté de Joigny. Marié en 1788 à Marie Geneviève d’Hermand de Cléry, sans héritiers mâles. Décédé à Paris (Seine), le 7 décembre 1835.

Après des études au collège d’Auxerre (C’est à cette époque qu’il voit Jean-Jacques Rousseau en prière dans la cathédrale et s’éprend des idées des Lumières)Edme Joachim gagne Paris avec sa maîtrise des arts. Il devait obtenir en 7 ans sa licence de docteur en médecine après une suite d’examens réputés sévères en 1778. Nommé à la charité et médecin des pauvres des paroisses de Saint-Sulpice et du Gros Caillou, il dut interrompre ses fonctions à la suite d’une hémoptysie violente et réitérée. Il fut nommé parmi les docteurs régents de la faculté de médecine. Depuis l’an 1779. Monsieur, le futur Louis XVIII se l’attacha à sa personne comme médecin du Luxembourg et du château de Brunoy, puis comme premier intendant de sa bibliothèque. A la mort de son père, en 1785, il hérite d’une maison située 20, rue Saint-Jacques, à Joigny.

Franc-maçon, membre de la loge « L’Aigle de Saint-Jean à l’Orient », à Joigny ; vénérable en 1790.

Resté à Paris, Bourdois fut considéré en 1793 comme suspect en raison de ses fonctions officielles à la cour et à cause de ses frères émigrés dont l’un était aide de camp du général Dumouriez. Malgré ses titres d’officier de santé des indigents de la section des Tuileries et de commissaire au salpêtre, il fut arrêté et écroué à la prison de la Force d’où il ne tarda pas à sortir grâce à l’appui de Dubois, chirurgien membre du conseil de santé des armées qui lui donne un brevet de médecin en chef de l’armée des Alpes, le 7 septembre 1794 (21 fructidor an II) Membre des sociétés de médecine de Paris et au comité de vaccine. Il est proposé comme médecin en chef de l’aile droite (de Menton à Savone), en remplacement de Desgenettes nommé à l’expédition maritime. Il bénéficia alors de la protection de Turreau de Linières qui l’avait pourtant dénoncé comme suspect en signalant l’émigration de ses deux frères. Précédemment Administrateur du département de l’Yonne, Turreau avait alors épousé en premières noces la Veuve Davout, mère du futur maréchal, qui avait préféré divorcer rapidement, effrayée par les allures révolutionnaires du futur persécuteur de la Vendée. Bourdois déploie science et dévouement pour secourir et soigner une armée misérable et malade, transforme en hospice les églises, couvents et châteaux du Var. Il y a 54000 malades en six mois. Malade à son tour, il rentre à Paris et se voit de nouveau menacé d’arrestation par le Directoire. Il est sauvé cette fois par Talleyrand. Bourdois, qui avait été nommé entre-temps médecin en chef de l’armée des Côtes de Cherbourg, avait donné sa démission pour raison de santé. Il est licencié, le 13 octobre 1795. Ayant sollicité un emploi qu’on avait pu lui donner à Paris, Bourdois fut rappelé par Bonaparte, comme Médecin en chef de l’armée de l’Intérieur, à Paris, le 26 octobre 1795, avec Verger, chirurgien en chef de l’armée de Sambre-et-Meuse, et Flammand, pharmacien en chef de l’armée des Pyrénées-Orientales. Les rapports de Bonaparte et de Bourdois furent excellente et le général en chef de l’armée d’Italie, soutint fermement son médecin auprès de Aubert-Dubayet, ministre de la guerre. Mais Bourdois, se jugeant sans doute peu fait pour la vie militaire, eut le courage de refuser sa nomination pour la campagne d’Italie qui établit définitivement la réputation du jeune général. Médecin en chef de la 17e division militaire (Paris) Il cessa ses fonctions le 5 décembre 1796. Médecin en chef du département de la Seine, pour les épidémies, depuis 1805. Inspecteur général de l’Université en 1809 et conseiller en 1811. En 1811, l’Empereur nomma Bourdois, Premier médecin du roi de Rome. Il était également médecin du collège des princes et médecin en chef des trois premières légions de la garde nationale de Paris.

Sous la Restauration, il devient médecin du département des affaires étrangères. Médecin consultant des rois Louis XVIII et Charles X. Membre puis président de l’Académie de médecine.

Décorations: Chevalier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 29 décembre 1811.

Titres et donations : - Chevalier de l’Empire, par décret impérial et lettres patentes du 27 février 1812. - Baron de l’Empire. - Donataire (rente de 4000 francs) en Illyrie, le 1er janvier 1812.

Mention : Un buste en plâtre de Bourdois fut donné à la bibliothèque de Joigny par Mme Jollois née Bourdois du Perchoir.

http://lesapn.forumactif.fr/les-grands-chirurgiens-et-medecins-du-premier-empire-f133/bourdois-de-la-motte-premier-medecin-du-roi-de-rome-t3681.htm

Né le 23 janvier 1774 à Coigneux (Somme). Décédé le 22 novembre 1820 à Versailles. Fils d'un fermier, il est volontaire au 1er bataillon du Pas-de-Calais, soldat au 14 ème d'infanterie en 1791, nommé sous-lieutenant au 22ème chasseurs à cheval en 1793, lieutenant en 1798.

Il entre dans les prestigieux chasseurs à cheval de la garde des Consuls en 1802. Nommé capitaine en 1804, il est au camp de Boulogne où les conditions pour envahir l'Angleterre sont réunies. Il se bat à Austerlitz où les chasseurs à cheval de la garde, avec l'aide des Mamelouks, mettent en déroute les redoutables chevaliers-gardes russes.

Nommé chef d'escadron le 18 décembre 1805 et officier de la Légion d'Honneur le 14 mars 1806, Chevalier d'Empire en 1808, il sert en Espagne puis en Allemagne (1809) où il est nommé Colonel du 20ème chasseurs à cheval. Fait baron en 1811, sa carrière connait un arrêt brutal, il est accusé de négligence dans une affaire de chevaux et condamné à un mois d'arrêt au fort de Scarpe en 1812.

A sa libération, il est nommé adjudant commandant puis chef d'Etat-major de la 5ème division militaire. Elevé au grade de général de brigade le 4 décembre 1813. Il sert en Champagne sous VICTOR et est blessé à Brienne d'un coup de feu qui lui traverse la mâchoire.

Mis en non-activité le 1er septembre 1814,il est employé dans la division de cavalerie du corps d'observation des Pyrénées Orientales en avril 1815. Il ne coopère pas au retour de l'Empereur.

Il rentre en statut de non-activité le 19 juillet 1815 et meurt à Versailles le 22 novembre 1820 à l'âge de 46 ans.

Anotation de M. Jean-Pierre BIBET Sources : Jean-Pierre BIBET


Département de l'Yonne Arrondissement de Sens Canton de Sens Commune : SENS

La sépulture de l'épouse du général CAVROIS existe encore de nos jours dans le cimetière de Sens avec armes sculptées sur la dalle.(YONNE)


http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/cavrois-jean-baptiste-alexandre-baron-et-general-d-empire-t3290.htm

DE LA HAYE DE CORMENIN (Louis-Marie) (1788-1868)

VICOMTE Avocat et juriste Commissaire des Guerres Auditeur au Conseil d’Etat SOUS-PREFET Député Vice-président de l’Assemblée nationale Commandeur de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :

« D’azur à l’étoile d’argent, accompagnée de quatre ancres adossées du même, posées en orle. »

(Famille originaire de Pleure. bailliage de Dôle.)

Né le 6 janvier 1788, à Paris (Seine) Fils du légitime mariage de Marie-François-Joseph de La Haye de Cormenin, chevalier. Lieutenant-général de l'Amirauté de France, et de Victoire-Henriette Foacier de Chailleuse. Marié à Justine Gillet, le 20 novembre 1819. Décédé à son domicile, à Joigny (Yonne), le 6 mai 1868.

Fonctions : Licencié à l’école de droit de Paris (1807) Avocat. Auditeur au conseil d’Etat, le 19 janvier 1810. Sous-préfet à Villeneuve d’Agen (1811) Sous-préfet à Tarragone (1812) Sous-préfet à Château-Thierry (1813)

Maître des requêtes surnuméraire durant la première Restauration. Maître au service ordinaire attaché aux contentieux, à la chute de l’Empire (1815)

Conseiller d’Etat jusqu’en 1830. Député et vice-président de l’assemblée. Vice-président du Conseil d’Etat. Il approuve le coup d’Etat du 2 décembre et la proclamation de l’Empire. Nommé par Napoléon III à l’Académie des Sciences morales et politiques (1855) Juriste, il joua un rôle important dans la formation du droit français actuel.

Etat des services militaires: Réformé en 1810 pour myopie. Rappelé pour la défense de l'Empire en qualité de Commissaire des guerres pour le recrutement et les subsistances dans le sud-ouest. Attaché à la 20è division militaire, en 1814. Volontaire pendant les Cent-Jours, il participe aux batailles de Ligny, 16 juin 1815 et de Mont-Saint-Jean, 18 juin 1815.

Campagnes : 1815 : Armée du Nord – Belgique (Ligny-Fleurus et Mont Saint-Jean)

Décorations : - Commandeur de la Légion d’honneur, par décret de Napoléon III, du 30 août 1865.

Titres : - Baron héréditaire, par lettres patentes et ordonnance du 11 avril 1818. - Vicomte, par lettres patentes et ordonnance du 28 juin 1826.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/de-la-haye-de-cormenin-louis-marie-joigny-yonne-t4220.htm

DUPIN (Charles André)/(1758-1843)/ Magistrat/ Administrateur/Député de la Nièvre/Procureur Impérial/Sous-Préfet/Conseiller d’Etat/Officier de la Légion d’honneur



Mention :

La famille Dupin porte pour règlement d’armoiries les armes suivantes : « D’azur, à trois coquilles d’argent. »



Né le 20 juin 1758, à Clamecy (Nièvre) Baptisé en l'église collégiale et paroissiale de Saint-Martin de Clamecy (Nièvre), le 21 juin 1758. Fils du légitime mariage de André Dupin, docteur en médecine, et de Jeanne Berryat, fille d’un notaire royal. Marié puis divorcé le 15 février 1799, avec sa cousine Catherine Agnès Dupin, qui lui donnera trois fils : - 1° - André Marie Jean Jacques Dupin, procureur général à la Cour de cassation, député de la Nièvre (1815), sénateur de l’Empire, le 27 novembre 1857, membre de l’Académie française, G.O de la Légion d’honneur, né à Varzy (Nièvre), le 1er février 1783, décédé à Paris, le 10 novembre 1863, marié à Paris le 26 octobre 1809 à Marie Geneviève Brunier.

- 2° - Pierre Charles François, baron Dupin, ingénieur des constructions navales, conseiller d’Etat, ministre de la marine, pair de France, le 3 octobre 1837, sénateur de l’Empire le 26 janvier 1852, membre de l’Académie des Sciences. Né à Varzy (Nièvre), le 6 octobre 1784, mort à Paris le 18 janvier 1873. Marié à Rosalie Marie Anne Joubert.

- 3° - Philippe Simon Dupin, avocat, député de l’Yonne (1840), conseiller général de l’Yonne, membre du conseil privé, officier de la Légion d’honneur, né à Varzy, le 7 octobre 1795, décédé à Nice le 14 février 1846 ; marié à Billy-sur-Oisy, le 29 janvier 1821, à Anna Rosalie de Courvol.

Décédé à Clamecy (Nièvre), le 21 novembre 1843. Inhumé dans le cimetière de Clamecy (Nièvre), où étant, la sépulture existe encore de nos jours.

Fonctions : - Avocat en parlement. - Procureur du roi au grenier à sel de Clamecy, en 1779. - Conseiller et lieutenant particulier au bailliage de Clamecy. - Procureur syndic de l’administration provinciale de l’Orléanais, en 1787. - Membre de la législative, en 1791. (Arrêté à Clamecy comme suspect « entaché d’incivisme », et enfermé au château de Pressures en 1793. En janvier 1794, le représentant du peuple Lefyot arrive à Clamecy et dans le Temple de la Raison (nouvelle appellation de l’église Saint Martin), il convoque toute la population de la ville. Vêtu de la carmagnole, ceint de l’écharpe tricolore et coiffé du chapeau à plumes, il décide du sort des 38 prisonniers détenus à Pressures. Les nommant tour à tour à haute voix, il attend la décision du peuple qui se prononce par « acclamations approbatives ou hostiles ». Vingt et un d’entre eux, déclarés « bons citoyens » sont libérés le lendemain. Parmi eux : Dupin.) - Membre du Conseil des Anciens. - Membre du Corps législatif de 1800 à 1804. - Membre du conseil d'arrondissement de Clamecy (Nièvre), du 2 décembre 1809 jusqu'au 2 août 1815.

- Procureur impérial à Clamecy (Nièvre), de 1805 à 1815. - Sous-préfet de l'arrondissement de Clamecy (Nièvre), le 3 août 1815, encore en fonction à la date du 7 février 1821. (Il aura à cœur auprès de la population d’atténuer autant que possible, les rigueurs imposées par l’occupation des armées ennemies.) - Conseiller d’Etat, en 1830.

Décorations : - Chevalier de la Légion d'honneur, par ordonnance royale du 23 juin 1820. - Officier de la Légion d’honneur, par ordonnance royale du 8 juin 1825.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/dupin-charles-andre-t3141.htm

Arjuzon D'azur, au chevron d'argent, acc. de trois fers de flèche du même, les pointes en haut. Arjuzon D'azur, au chevron d'argent, acc. de trois fers de flèche du mesme les pointes en haut, à la bordure d'or. Supports: deux lions. Devise: DEO FIDENS FIDENTER FIGO.

http://www.euraldic.com/blas_ar1.html

Gabriel d'Arjuzon comte d'Arjuzon et de l'Empire (1er, 2 février 1809) Pair de France (Gabriel Thomas Marie d'Arjuzon)

	•	Premier chambellan de Louis Bonaparte, roi de Hollande, pair de France 

• Né le 1er février 1761 - Paris • Décédé le 9 décembre 1851 • À l'âge de 90 ans Parents • Jean Marie Darjuzon 1713-1790 o Hélène Geneviève Duchesnay-Derpren 1735-1761 Mariages et enfants • Marié le 28 avril 1795, Paris, avec Pascalie Hosten 1774-1850, dont • Gabrielle 1798-1835 • Félix 1800-1874 (pages liées)

Notes D'azur au chevron d'argent accompagné de trois fers de flèches de même les pointes en haut. Officier de la Légion d'honneur, grand'officier de l'Ordre de la Réunion, de la couronne de Hollande, et du Mérite civil de Bavière. Sources: - personne: Jacques Petit (CGHIA, n°47, pages 16 à 18) ; Benoit de Crevoisier, D.Gaultier (Eric Anceau : Dictionnaire des députés du Second Empire) 15/12/06 - famille: Jacques Petit (CGHIA, n°47, pages 16 à 18), Darjuzon: Révérend Restauration (P.RactMadoux) http://geneweb.inria.fr/roglo?lang=fr;i=1752514


Le 5.02.1761, Gabriel d'Arjuzon nait des oeuvres de Jean-Marie d'Arjuzon et Hélène Duchesnay-Duprey. L'enfant ne connaitra jamais sa mère, celle-ci mourant en le mettant au monde ; son père ne se remariera pas.

En 1763, son père devient trésorier-général des Etats de Bretagne et fermier général en 1768.

En 1779, ce dernier revend son domaine de Remiencourt, en Picardie, pour acheter, l'année suivante, celui de Louye en Normandie (dépt de l'Eure, pour être plus précis).

Le 30.07.1784, Jean-Marie d'Arjuzon est nommé par Louis XVI conseiller secrétaire-honoraire du roi, titre qui lui ermettra, en 1789, de siéger parmi les députés de la noblesse lors de la réunion des Etats-Généraux, en tant que député du baillage de Nonancourt (eure). Son fils, gabriel, commandant du bataillon de la garde nationale de St-Philippe du roule , l'accompagne. Ce dernier fait également partie de la franc-maçonnerie. il appartient depuis 1788 à "la loge Olympique" ainsi qu'à "la société Philantropique".

A Paris, les d'Arjuzon logent en l'hôtel de la rue d'Aguesseau. CV'est en cet hôtel, que le 6.03.1790, décède Jean-Marie d'Arjuzon. Il est inhumé en l'église de la Madeleine (l'ancienne), dans la capitale.

Gabriel d'arjuzon, face aux évènements révoulutionnaires, reste fidèle à ses souverains. Courageux et fidèle en amitié, lors des massacres des prisons du 2 septembre 1792, ayant peur pour son ami l'abbé De Lalande, curé d'Illiers-l'Evêque (Eure), qui, partisan, au début, des réformes, a refusé de prêter le serment constitutionnel. Gabriel d'Arjuzon court à l'Abbaye pour tenter de le sauver. Hélas, il arrive trop tard : L'abbé n'est plus qu'uncadavre tout sanglant et mutilé.

Le 4 frimaire an II (24.11.1793), la Convention décrète l'arestation des ci-devants receveurs-généraux et la révision de leurs comptes. gabriel d'Arjuzon est à Louye quand il apprend la nouvelle. Fort de son innocence, il retourne à Paris afin de se justifier. Il est arrêté et comparait devant le tribunal criminel. Il échappe par miracle à la guillotine et est condamné à la prison. On le conduit à l'(ancienne abbaye de Port-Royal, devenue Port-Libre, et ironie, devenue, prison d'Etat.

C'est là que gabriel d'Arjuzon va faire connaissance avec sa future épouse, Pascalie Hosten, celle-ci venant tous les jours rendre visite à sa mère emprisonnée. les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre. Le 22 pluviôse an II (30.02.1794), les receveurs généraux sont renvoyés à leurs domiciles sous bonne garde. les hosten, quant à eux, doivent s'éloigner de Paris. Toutefois, gabriel réussit à convaincre ses geoliers de l'accompagner chaque fois qu'il ira rendre visite à sa fiancée.

le floréal an III (28.04.1795), les amoureux peuvent enfin convoler en justes noces dans le salon de Mme Hosten transformé à l'occasion en chapelle, les églises n'ayant pas encore été rendues à la liberté dde culte. Ce mariage va mettre le ménage sur la route de la fortune, car une cousine de Pascalie, Mme de Lamothe-Hosten, loge chez elle, à Croissy-sur-Seine, une certaine Joséphine de Beauharnais qui, un jour "sera plus que reine".

Gabriel d'Arjuzon et son épose croqués par la reine Hortense en 1809.

De l'union de Gabriel d'arjuzon et de Pascalie Hosten naitront : Pascal-François-Marie, le 25 pluviose an VII (13.02.1797), Félix-François Thomas, le 8 floréal an VIII (28.04.1800) et Louis-Napoléon-Paul, le 3.08.1806. Ce dernier eut pour parrain le roi Louis de Hollande et comme maraine la princesse Pauline Bonaparte.

Deux ans après la mort du père de son épouse, Jean-baptiste Hosten, lt-colonel de dragons et chevalier de St-louis, tué à St-Domingue lors d'une révolte, en 1798, la france ayant remis sa destinée entre les mains de Napoléon Bonaparte, Gabriel d'Arjuzon grâce à ses relations avec Joséphine, épouse du maître, rallie la nouvelle cour et se voit confier à partir de 1804,différentes missions : -Le 15 pluviôse an XIII (5.02.1804), président du collège électoral du canton de Nonancourt ; -Le 21 messidor an XII (10.07.1804), Napoléon institue les maisons de ses frères et soeurs, et nomme Gabriel d'Arjuzon premier chambellan de son frère Louis.

Le 14.06.1806, Louis étant roi de Hollande, Gabriel d'Arjuzon devient Grand Chambellan et sa femme d'honneur de la reine Hortense, dont, ayant des dons artistiques et élève de de Isabey, elle fera le portrait. Hormis ses dons pour la peinture, Pascalie d'Arjuzon en a également pour la musique. Son époux, quant à lui, est aussi un protecteur des arts et un grand collectionneur de tableaux : Il possédait plusieurs toiles de Fragonard.

Le 24.06.1806, il est nommé président du collège électoral du département de l'Eure. URL=http://imageshack.us] [/URL] Gabriel d'Arjuzon, par Boilly

Jusqu'en 1807, gabriel d'Arjuzon fera la "navette" entre la France et la Hollande, mais ne joue pas un très grand rôle politique. Il s'occupe essentiellement de représenter ses souverains aux diverses cérémonies de l'Empire (Le sacre, l'inhumation du fils de Louis et d'Hortense à St-denis, napoléon-Louis-Charles décédé le 5.05.1807, le mariage avec marie-louise..).

Le 17.02.1807, il est grand croix du mérite de la Hollande. mais bientôt les relations entre Napoléon et son frère se dégradent . Louis se méfie alors de tous ceux que son frère a placé autour de lui, et décide de les remplacer par des personnes plus sûres. Toutefois, les époux d'Arjuzon restent au service de la reine Hortense, celle-ci étant, il est vrai, plus souvent à Paris qu'en Hollande, celà ne gêne pas Louis, et ce, jusqu'en 1814.


Visite de la reine Hortense à Louye. A cheval Gabriel d'Arjuzon

Le 2.02.1809, Napoléon nomme d'Arjuzon comte. Le 3.03.1810, est grand croix de l'ordre civil de la couronne de Bavière, et, le 22.02.1812, de l'ordre impérial de la Réunion à l'occasion de l'annexion de la Hollande à la France. Toutefois, sous la Restauration, l'ordonnance du 28.07.1815 interdisant le port de cette dernière décoration. Il sera contraint, le 7.07.1816 de la retourner à la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur.

Le 11.01.1814, alors que l'invasion menace, Gabriel d'Arjuzon est nommé chef de bataillon de la Garde Nationale de Paris.

Le 30.03.1814, l'ex-reine de Hollande,a llant rendre visite à sa mère l'ex-impératrice, à Navarre, s'arrête pour passer la nuit, à la demeure seigneuriale des d'Arjuzon à Louye.

Rallié à Louis XVIII, il reçoit le 7.12.1814, sur proposition du comte d'Artois, commandant de la Garde Nationale, la légion d'honneur. Maiss a joie est de courte durée,car le 30 du même mois, il apprend la mort d son fils Pascal, alors lieutenant au 7eme Chasseurs à Cheval. A son retour de l'île d'Elbe, Napoléon, peu rancunier, le nomme membre du Conseil Général de la Seine, le 11.04.1815,et lui confirme le 15, sa légion d'honneur.

Louis XVIII, de nouveau sur le trône, l'exclut, comme tous les autres pairs nommés par Napoléon,et, en 1816, la police le soupçonne de cacher la reine Hortense à Louye. Cependant, malgré tous ces événements contraires, la fortune lui sourit de nouveau, et le 5.03.1819, il retrouve sa place à la chambre des pairs, avec le titre de baron-pair.


Gabriel d'Arjuzon en pair de France (peinture attribuée à David)

Ayant retrouvé "la confiance du roi", Gabriel d'Arjuzon est nommé le 20.05.1824, membre du Conseil Général.

Sous la monarchioe de Juillet, Gabriel d'Arjuzon intervient à la tribune, en novembre 1831, pour défendre l'hérédité face à Casimir périer. Mais, malgré ses eforts, la loi étant votée en décembre, le 8.01.1822, il démissionne de la paierie. Désormais ses activités se borneront à être membre du Conseil Général de l'Eure en 1841, puis, président, en 1847, du conseil de fabriqued e l'église de la Madeleine à Paris; Gabriel d'Arjuzon décède le 10.12.1851, un an parès sa femme et 8 jours après le coup d'état. Son corps est rapporté à Evreux le 12. Sources : Je tiens mes sources, textes et photos, de monsier Jacques d'Arjuzon, descendant de Gabriel d'Arjuzon.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/gabriel-d-arjuzon-t1370.htm


GARNIER (de) (Germain) (1754-1821)

COMTE DE L’EMPIRE PREFET DE L’YONNE Président du Sénat - Sénateur Marquis Pair de France Grand officier de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :

« D’argent à trois chevrons de gueules ; au chef d’or chargé de deux étoiles de gueules ; au franc-quartier des comtes-sénateurs »

Né le 8 novembre 1754, à Auxerre (Yonne) Fils du légitime mariage de Georges Garnier, notaire royal et apostolique à Auxerre, et de Marie-Anne Boursin. Sans alliance. Mort à Paris (Seine), le 14 octobre 1821.

Etat des services : Etudes classiques au collège d’Auxerre, fait des études de droit à Paris, en 1771. Devient avocat. Procureur postulant au Châtelet et siège de Paris, 27 janvier 1779. Se lie d'amitié avec Louis de Narbonne-Lara, qui le présente à Adélaide (Marie-Adélaïde), tante de Louis XVI, qui, séduite par ses qualités et ses talents de poète de salon, le nomme secrétaire de son cabinet. Elu député suppléant du tiers aux états généraux pour la ville de Paris, en mai 1789. Inscrit au club monarchique, les « Impartiaux » en 1790. Elu président du district du quartier Saint-Honoré et désigné pour haranguer le roi au nom de la municipalité parisienne, 8 février 1790. Membre du directoire de la Seine (administration départementale), 18 février 1790. Substitut du procureur général syndic. Lorsque la foule ameutée par les Jacobins, interdit au roi de quitter les Tuileries pour passer la journée de Pâques à Saint-Cloud, Garnier veut proclamer la loi martiale pour contenir l’émeute, mais Danton le lui interdit. Après la fuite du roi, il fait apposer les scellés sur les portes des Tuileries et du Luxembourg pour éviter le pillage, et au retour du souverain, il fait apposer également des scellés sur la voiture et sur ses bagages. Refusa le ministère de la justice dans le cabinet Rolland, 23 mars 1792. Après le 10 août 1792, il quitte Paris et émigra pour se réfugier dans le comté de Vaud (Suisse) Rentra en France après le 9 thermidor an IX. Candidat non élu au conseil des Cinq Cents. Entré au sénat conservateur, 6 germinal an XII. Nommé préfet de Seine-et-Oise, 2 mars 1800. Préfet, sénateur, 30 mars 1804. Membre du Conseil du sceau des titres, 12 mars 1808. Président du Sénat de 1809 à 1811. Sénateur de Limoges (1810) Sénateur de Trèves (1811) Président des principautés de Bayreuth et d’Erfurt. Refuse les fonction de commissaire extraordinaire pour la 2è division militaire. Vota la déchéance de l’Empereur, en avril 1814 et accueille favorablement les Bourbons. Se tint à l’écart pendant les Cent-Jours. Nommé pair de France, 4 juin 1815.

A la seconde Restauration, pair de France héréditaire, 18 août 1815. Vota dans la Chambre Haute, la mort de Ney. A la chambre des pairs, il est rapporteur du budget et s’occupe des questions économiques. Correspondant de l’Institut et membre libre de l’Académie des inscriptions et belles lettres (1816) Membre du conseil privé et ministre d’Etat.

Economiste, élève des physiocrates de Quesnay, d’Adam Smith, de Richard de Castillon, il est un des premiers en France à répandre leurs théories sur la propriété, le travail, la monnaie, les salaires, la consommation, l’épargne ; il défend les projets et le pouvoir du roi, mais reste favorable à la liberté de la presse et du commerce des grains.

Décorations : - Membre de la Légion d’honneur. - Commandant de la Légion d’honneur par décret impérial du 26 prairial an XII (14 juin 1804) - Grand Officier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 30 juin 1811.

Titres: - Comte de l’Empire, par décret impérial et lettres patentes du 26 avril 1808. - Pair de France, par ordonnance du 4 juin 1814. - Marquis et pair de France à vie, par ordonnance et lettres patentes du 2 mai 1818.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/garnier-germain-president-du-senat-comte-d-empire-yonne-t4221.htm

GÉMEAU (Auguste-Pierre-Walbourg) (1790 - 1868)

BARON DE L’EMPIRE GENERAL DE DIVISION Sénateur Grand Officier de la Légion d’honneur Médaillé de Ste-Hélène


Règlement d’armoiries :



« De gueules à trois étoiles d’argent avec initiale G d’or » (Baron de l'Empire)




Né le 4 janvier 1790, à Paris (Seine) Fils du légitime mariage de Philippe Jean-Baptiste Marie Gémeau, écuyer, valet de chambre du roi, et de Marie Marthe Adélaïde Domicille. Marié à Françoise Génie Deschanel, le 11 février 1853. Décédé à Sens (Yonne), le 24 janvier 1868. Inhumé dans le cimetière de Sens. La sépulture existe encore de nos jours.


Etat des services : Elève à l’Ecole spéciale militaire de Fontainebleau, 5 mai 1808. Caporal, 5 mars 1809. Sous-lieutenant dans le 25è régiment d’infanterie légère, 24 mars 1809. Sous-lieutenant, sous adjudant-major dans le 2e régiment de conscrits chasseurs de la Garde hupercale devenu 4è régiment de voltigeurs de la Garde impériale, 19 septembre 1809, sous les ordres de Mouton-Duvernet. Lieutenant adjudant-major, 17 février 1811. Aide de camp du général Mouton-Duvernet, 9 janvier 1812. Capitaine, 25 mars 1813. Chef de bataillon, à la suite de l’état-major général, 2 avril 1813, sous le maréchal Marmont. Chef de bataillon dans le 6e régiment d’infanterie légère de Phalsbourg, 26 août 1813. Se rallie à l’Empereur pendant les Cent-Jours. Mis en non-activité, 16 septembre 1815.

Chef de bataillon à la légion départementale de la Meuse (53e régiment d’infanterie de ligne), 21 février 1816. Chef de bataillon dans le 1er régiment d’infanterie de la garde royale, 24 février 1819. Lieutenant-colonel du 7è régiment d’infanterie de ligne, 22 juillet 1823. Colonel du 20è régiment d’infanterie légère, 23 mai 1825. Maréchal de camp disponible, 9 janvier 1833. Commandant du département de l’Hérault, 11 janvier 1833. Commandant du département de la Vendée, l29 juin 1835. Commandant du département de la Loire-Inférieure, 29 décembre 1840. Lieutenant-général disponible, 20 octobre 1845. Envoie son adhésion au gouvernement républicain, 26 février 1848. Commandant la 5e division militaire à Strasbourg, 3 mars 1848. Commandant la 7e division militaire à Marseille, 13 avril 1848.

Commandant la 6e division militaire à Lyon, 4 mai 1848. Commandant supérieur de toutes les troupes stationnées dans la 6e division militaire, y compris celles faisant partie de l’armée des Alpes, 15 juin 1849 pour réprimer l’insurrection montagnarde des Canuts. L’armée doit réduire au canon les barricades des insurgés au prix de nombreux morts de part et d’autre. Napoléon Bonaparte le félicite de sa fermeté, la ville de Lyon de sa diplomatie et de son esprit d’humanité. (Une épée d'honneur lui fut offerte par les notables, habitants de Lyon.) Général de division, commandant supérieur de la 5e division militaire réunie au commandement de la 6e division militaire, 12 février 1850. Commandant la division d’occupation de Rome, le 24 avril 1850 en remplacement de Baraguey-d’Hilliers. Fait l’objet de la bienveillante sympathie de Pie IX. Inspecteur général du 19ème arrondissement d’infanterie, 5 juin 1850. Inspecteur général de l’infanterie, à Rome, 24 mai 1851. Remplacé dans son commandement, 3 janvier 1853. Admis dans la 2e section de l’état-major, par décision interministérielle, 16 décembre 1854. Retraité à compter du 5 janvier 1855.

Campagnes : 1809 : Allemagne. 1811-1812 : Espagne. 1812 : Russie. 1813 : Saxe - Phalsbourg 1814 : Se signale pendant le siège de la place de Phalsbourg, en 1814. 1815 : Armée du Nord. Belgique.

1823 : Espagne. 1832 : Belgique - Siège d’Anvers dans la brigade du duc d’Orléans (1833). 1850-1853 : Italie.

Blessures : - Coup de feu au bas-ventre, à la bataille de Leipzig (Saxe), le 18 octobre 1813. - Coup de feu au genou gauche, à Fleurus-Ligny (Belgique), 16 juin 1815.

Décorations : - Chevalier de la Légion d’honneur, par ordonnance du 15 octobre 1814. - Officier de la Légion d’honneur, par ordonnance du 10 juillet 1823. - Commandeur de la Légion d’honneur, par décret du 25 avril 1840. - Grand Officier de la Légion d’honneur, par décret du 24 octobre 1848. - Médaille militaire, par décret impérial du 13 juin 1852. - Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (1814) - Médaille de 2è classe de l’ordre de St Ferdinand d’Espagne, par ordonnance du 23 novembre 1823. - Chevalier de 1ère classe de l’ordre de Pie IX, par décret impérial du 29 juin 1851. - Grande Croix de l’ordre de Saint-Janvier des Deux Siciles, par décret impérial du 23 août 1851. - Médaille de 1ère classe de l’ordre de Sainte-Anne de Russie, par décret impérial du 15 juillet 1852. - Titulaire de la médaille militaire de Sainte-Hélène (1857)

Autres fonctions : - Sénateur, par décret impérial du 31 décembre 1852.

Titres : - Baron de l’Empire, par décret impérial de Napoléon III et par lettres patentes.

Mention : Le général Gémeau a publié une brochure ayant pour titre : De l'organisation actuelle de l'armée, Paris, 1854, in-8°.

Le nom de Gémeau a été donné à la caserne de Sens.

La ville de Lyon propriétaire, détient une peinture, tableau réalisé par le peintre JANMOT Louis - PORTRAIT DU GENERAL GEMEAU Ecole France ; Lyon - 3e quart 19e siècle Lieu de conservation : Lyon ; musée des beaux-arts

HENRY DE LONGUÊVE (Jean-Louis) (1752 - 1841)

BARON Député aux Etats généraux de 1789 Député au Conseil des Cinq-Cents MAITRE DES REQUETES AU CONSEIL D'ETAT Conseiller d’Etat Conseiller général Officier de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :

« De sinople, à deux chaînes d’or adossées, à la fasce d’argent, brochante et chargée de deux quintefeuilles de sinople. »

Né le 23 novembre 1752 à Orléans (Loiret) Fils du légitime mariage de Jean Henry, marchand à Orléans (Loiret) et de Marie-Anne Huet. Marié à La Ferté Saint-Aubin (Loiret) le 12 février 1782, à Elisabeth-Gabrielle Lhuillier de Tigy. Mort dans son château de Vaugeraud, commune de Briare (Loiret), le 13 juillet 1841. Inhumé dans le cimetière de Briare (Loiret) La sépulture existe encore de nos jours.


Fonctions. Conseiller et avocat du roi au bailliage et siège présidial d’Orléans. Député du bailliage d’Orléans aux Etats généraux de 1789. Député du Loiret au Conseil des Cinq-Cents Maître des Réquêtes au Conseil d'Etat sous l'Empire. Conseiller d’Etat du 14 août 1815 à 1825. Conseiller général du département du Loiret.

Décorations : - Chevalier de la Légion d’honneur, par ordonnance du 24 septembre 1814. - Officier de la Légion d’honneur, par ordonnance du 11 août 1823. - Chevalier de Saint-Jean de Jérusalem

Titre : Baron. Fut autorisé par l’ordonnance du 31 janvier 1815 à ajouter à son nom « de Longuève », puis anobli par lettres patentes du 10 mars 1815

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/hrnry-de-longueve-jean-louis-legislateur-briare-loiret-t5136.htm

JOLLIVET (Jean-Baptiste-Moïse) alias JOLIVET (1753 – 1818)

Comte de l’Empire Membre du Directoire Préfet du Mont-Tonnerre Conseiller d’Etat Ministre du Trésor du royaume de Westphalie Commandant de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries

« Ecartelé :1) échiqueté d’azur et d’or – 2) de gueules à la tête coupée de lion d’or – 3) de gueules à la tête de taureau d’argent en rencontre – 4) d’azur au chevron d’or. »

Né le 18 décembre 1753 à Turny (Yonne) (et non pas Tury) Fils du légitime mariage de Charles Jolivet et de Marie Martin Décédé le 29 juin 1818 à Paris (Seine)

Fonctions : Avocat à Melun (Seine-et-Marne) en 1785. Notaire à Nemours (Seine-et-Marne) de 1786 à 1788. Maire de Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne), en 1790. Membre du Directoire de Seine-et-Marne, député de la législative, 1er septembre 1791. Il siège parmi les Constitutionnels. Adjoint à la Commission des Poids et Mesures (5 brumaire an II), 5 octobre 1793. Employé au Cadastre (26 brumaire an III), 16 octobre 1794. Membre de la Commission extraordinaire des Finances, 9 mars 1795. Conservateur des hypothèques, (1er Thermidor an III), 19 juillet 1795. Favorable au coup d’Etat du 18 brumaire. Nommé Conseiller d’Etat (4 nivôse an VIII), 25 décembre 1799 Prend part aux discutions du Code Civil à propos des hypothèques, des privilèges et des expropriations forcées. Commissaire général pour l’organisation des quatre nouveaux départements de la rive gauche du Rhin, et nommé préfet du Mont-Tonnerre, (5è complémentaire an VIII), 22 octobre 1800. En fonction en qualité de préfet du Mont-Tonnerre, 8 brumaire an IX. Nommé à nouveau Conseiller d’Etat, (29 frimaire an X), 20 décembre 1801. Ministre du Trésor du royaume de Westphalie, 7 décembre 1807. Conseiller d’Etat honoraire, 5 juillet 1814. Conseiller d’Etat honoraire en mars 1815 Se retire à Turny (Yonne) en 1815 à la seconde restauration du trône des Bourbons.

Décorations : Commandant de la Légion d’honneur par décret impérial du 20 mai 1805.

Titres : Comte de l’Empire, 2 août 1808. avec dotations en Poméranie suédoise (1809), sur le canal du Midi et en Illyrie (1812).

Auteurs de plusieurs ouvrages : - Sur l’impôt progressif et le morcellement du patrimoine (1792) - Principes fondamentaux du régime social. (1793) - De l’impôt sur les successions, de celui du sel, comparaison de ces deux impôts. (1798) - Le Thalweg du Rhin considéré comme limite entre la France et l’Allemagne (1801) - De l’Expertise (1812)

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/jollivet-j-baptiste-prefet-conseiller-d-etat-turny-89-t6303.htm LARCHÉ (Claude-Michel) (1748 – 1829)

Chevalier de l’Empire BARON DE L'EMPIRE Président de la Cour d’appel de Dijon Député de la Côte d’Or Chevalier de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :


« D’Azur à la balance d’or, le fléau tortillé d’un serpent de sable ; à la champagne de gueules chargées du signe des chevaliers » Chevalier de l’Empire



« D’Azur à la balance d’or, le fléau tortillé d’un serpent de sable et chargées du franc-quartier des barons présidents de Cour » Baron de l’Empire :



Né le 29 septembre 1748, à Dijon (Côte d’Or) Fils du légitime mariage de Claude Larché, procureur du roi au siège présidial de Dijon, et de Françoise Picard. Décédé à Dijon (Côte d’Or), le 9 mars 1829. Inhumé dans le cimetière des Péjoces, à Dijon (Côte d’Or)

Fonctions : Premier président de la Cour d’appel de Dijon. Député de la Côte d’Or (1804)

Décorations : Chevalier de la Légion d’honneur.

Titre : - Chevalier de l’Empire par lettres patentes du 21 décembre 1808. - Baron de l’Empire par lettres patentes du 9 septembre 1810. http://lesapn.forumactif.fr/policiers-gendarmes-agents-secrets-et-magistrats-f102/larche-claude-magistrat-depute-dijon-cote-d-or-t5282.htm LIGER de VERDIGNY (Pierre-Paul-Marie) (1754-1832)

Chevalier de l’Empire Conseiller à la Cour de Cassation Membre de la Légion d’honneur



Règlement d’armoiries :

« Parti d’or à une tête de licorne de sable et d’hermines à une masse d’azur ; à la champagne de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires. »

Né le 10 janvier 1754 à Châtillon-sur-Loing aujourd’hui Châtillon-Coligny (Loiret) Fils du légitime mariage de maître Paul Liger, avocat au parlement, et de Madeleine Gosset. Domicilié en 1810, 48, rue Saint Dominique à Paris (Seine) Décédé à Paris (Seine), le 29 août 1832. Inhumé dans l’ancien cimetière de Châtillon-Coligny (Loiret) La sépulture existe encore de nos jours.


Fonctions : Vice-président du tribunal révolutionnaire qui jugea Fouquier-Tinville. Conseiller et membre de la cour impériale de cassation.

Décorations : Chevalier de la Légion d’honneur, par décret du 17 messidor an XII (14 juin 1804)

Titres : Chevalier de l’empire, par décret impérial et par lettres patentes signés en 1808.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/liger-de-verdigny-pierre-magistrat-chatillon-col-loiret-t3157.htm

MARET (Jean-Philibert) (1758-1827)

CHEVALIER DE L’EMPIRE COMTE DE L’EMPIRE PREFET DE L’EMPIRE Conseiller d’Etat Officier de la Légion d’honneur


Règlements d'armoiries :


« Tiercé en pal : d’or ; de gueules, au signe des chevaliers légionnaires ; et d’argent » (Chevalier. 1808)



« Tiercé en pal : d’or ; de gueules, chargé du signe des chevaliers légionnaires ; et d’argent ; le tout soutenu d’une champagne de gueules, chargée d’une main ailée tenant un niveau, le tout d’or ; au franc-quartier brochant des comtes conseillers d’Etat.» (Comte. 1809)


Né le 13 mars 1758, à Dijon, Saint-Jean (Côte d’Or) Fils de Hugues Maret, docteur, et de Jeanne Maléchard. Frère de Hugues-Bernard Maret, plus connu comme duc de Bassano, secrétaire des Consuls Epoux de Marie-Thérèse-Joseph Champagne qui lui donnera une fille : - Marguerite-Barbe-Anne-Huguette-Pierrette Maret, née en 1784, morte à Paris le 15 décembre 1875 ; mariée à Charles-Etienne Michel, Comte de l’Empire, général. Décédé à Dijon (Côte d’Or), le 21 juillet 1827. Inhumé dans le cimetière des Péjoces, à Dijon (Côte d’Or), polygone "E", concession 185. La sépulture existe encore de nos jours.

Fonctions : (Maret portera ses talents administratifs et son amabilité, il saura, se concilier l'estime et l'attachement des administrés partout où il exercera.) Commissaire du Directoire exécutif près l’administration centrale de la Côte d’Or, nommé, 6 brumaire an VIII - En fonction, 17 brumaire an VIII. Préfet du Loiret du 11 ventôse au 11 germinal an VIII. Conseiller d’Etat, 16 mars 1806. Directeur général des subsistances. Cesse ses fonctions, 16 avril 1806. Bénéficiaire d’une pension de retraite de 6.000 francs.

Décorations : Officier de la Légion d’honneur.

Titres : - Chevalier de l’Empire par lettres patentes du 26 août 1808. - Comte de l’Empire par nouvelles lettres patentes du 9 décembre 1809.

Dotations : Donataire avec rente de 16.000 francs : - En Poméranie, 15 août 1809. - Sur le canal du Midi, 16 janvier 1810. - En Illyrie, 1er janvier 1812.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/maret-jean-ph-prefet-conseiller-d-etat-dijon-cote-d-or-t4389.htm MONNIER du GAZON (François-Marie) (1781-1863)

CHEVALIER DE L’EMPIRE BARON DE L’EMPIRE Directeur de Police Chef de division Secrétairerie d’Etat Conseiller général de l’Yonne Officier de la Légion d’honneur



Règlement d’armoiries :

« Parti : au I, d’azur à la bande d’or, chargée d’une croix tréflée de sable, et accompagnée de deux tourtereaux d’or ; au II, d’azur à trois merlettes d’argent, 2, 1, surmontées chacune d’une étoile d’or ; au comble de gueules brochant sur les deux étoiles du chef ; le parti soutenu d’une champagne d’azur, chargée du signe des chevaliers de la Réunion »

Né le 22 mars 1781,à Plombières-lès-Dijon (Côte D’or) Fils du légitime mariage de Jean-Pierre-Marie Monnier du Gazon, avocat au Parlement de Bourgogne, et de Jeanne-Marie Duruisseau. Epoux de Maria Owen. Décédé dans son château de la Vieille-Ferté, à La Ferté-Loupière (Yonne), le 29 septembre 1863. Inhumé dans le cimetière de la commune de la Ferté-Loupière (Yonne) La sépulture (Chapelle) existe encore de nos jours.


Fonctions : Nommé en 1810, directeur de la police, en Lituanie. Chef de division à la secrétairerie d’Etat.

Autres fonctions : Conseiller général de l’Yonne. Maire de La Ferté-Loupière.

Décorations : - Chevalier de la Légion d’honneur par décret impérial du 23 mars 1814. - Officier de la Légion d’honneur par ordonnance du 19 août 1824, pour prendre rang à dater du 21 juin 1815. - Chevalier de Saint-Jean de Jérusalem. - Chevalier de l’ordre de Malte. - Commandeur de l'ordre de Stanislas, - Commandeur de l'ordre de Charles III, - Commandeur de l'ordre du Dannebrog,..etc..

Titres : - Chevalier de l’Empire, par lettres patentes et par décret impérial du 21 février 1814. - Baron de l’Empire, par décret impérial du 4 juin 1815, confirmé par lettres patentes du 18 août 1842 (1845)

http://lesapn.forumactif.fr/policiers-gendarmes-agents-secrets-et-magistrats-f102/monnier-francois-directeur-de-police-baron-de-l-empire-t4210.htm

MOUCHARD de CHABAN (François Louis René)/(1757 -1814)/

Préfet/Conseiller d’Etat/Intendant général des finances/COMTE de l’Empire/Chevalier de la Légion d’honneur



Règlement d’armoiries Conseiller d’Etat:



« D’azur au chevron d’or, accolé de trois mouches du même ; au franc-quartier échiqueté d’azur et d’or à la champagne de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires »

Né à Paris, Saint-Eustache (Seine), le 18 août 1757. Marié à Marie Madeleine Du JON qui lui donnera un fils : - Charles Louis Marie Mouchard, comte de Chaban, ancien conseiller de préfecture d’Indre-et-Loire et de la Somme, décédé à Amboise le 7 octobre 1887, à l’âge de 72 ans. Mort à Hambourg (Allemagne), le 23 mars 1814, embaumé et ramené en France sur ordre du maréchal Louis Davout. Inhumé dans le cimetière de Ruan-sur-Egvonne (Loir-et-Cher), où la sépulture existe encore de nos jours. Son petit fils François Louis Amédée Mouchard de Chaban, lieutenant au 1er régiment de Spahis tué sous les drapeaux à St Louis du Sénégal, le 7 février 1873 dans sa 29e année, repose également à côté de son aïeul.

Fonctions : Sous-préfet de Vendôme, nommé le 5 floréal an VIII ; en fonction 30 floréal an VIII. Préfet de Rhin-et-Moselle, nommé le 16 floréal an XI ; en fonction 25 prairial an XI. Préfet de la Dyle, nommé le 12 pluviôse an XIII ; en fonction 19 ventôse an XIII. Maître des requêtes au conseil d’Etat, 11 juin 1806. Membre de la junte extraordinaire de Toscane, 12 mai 1806. Conseiller d’Etat, 19 février 1809. Intendant de l'intérieur et des finances dans les départements des Bouches de l'Elbe, des Bouches du Weser et de l'Ems supérieur, 18 décembre 1810. Intendant général des finances dans la 32e division militaire (Hambourg), 17 juin 1813.

Décorations : Chevalier de la Légion d’honneur.

Titres : Comte de l’Empire par décret impérial et lettres patentes du 12 décembre 1809.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/mouchard-de-chaban-francois-louis-rene-t3215.htm

PARADIS de Joncreux (Boniface) (1751-1823)

CHEVALIER DE L’EMPIRE Avocat Député de l’Yonne Président de la Cour Impériale de Justice criminelle de l’Yonne Membre de la Légion d’honneur



Règlement d’armoiries :

« D’or au pommier terrassé de sinople du même, fruité d’or, accolé d’un serpent d’azur et soutenu d’une champagne de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires »

Né le 8 septembre 1751, à Auxerre (Yonne), baptisé le même jour en l’église Saint-Loup d’Auxerre. Fils du légitime mariage de Antoine Paradis, marguillier d’église et commissionnaire de vins, et de Marie Marion. Epoux de Marie-Pierrette Guenot qui lui donnera un fils Edmond Paradis de Joncreux, attaché au ministère de l’Intérieur, né en 1822 et mort à Paris, le 1er novembre 1858. Décédé à Auxerre (Yonne), le 31 mars 1823 et inhumé dans le cimetière Saint-Amâtre d’Auxerre.

La sépulture n'existe plus de nos jours.

Fonctions : Avocat au barreau d’Auxerre. Administrateur du département, substitut du procureur général syndic (1791) Commissaire du pouvoir exécutif près de l’administration centrale (1794) Premier député du Tiers Etat au Conseil des Anciens (1795) Député de l’Yonne (1796) Président de la Cour de justice criminelle (1808) Premier Président de la Cour de justice criminelle de l’Yonne (1811) Substitut du procureur général impérial, de 1811 à 1815. Destitué en 1816.

Mentions : Réélu président de la section maçonnique de la Fraternité, 10 nivôse an III (30 décembre 1794) après en avoir été écarté pour faction hostile au club révolutionnaire. Il en cherche en vain la cause et les auteurs.

Décorations : Membre de la Légion d’honneur (Chevalier), par décret impérial du 25 prairial an XII (14 juin 1804)

Titres : Chevalier de l’Empire, sous la dénomination De Joncreux, par lettres patentes du 18 juin 1809 http://lesapn.forumactif.fr/policiers-gendarmes-agents-secrets-et-magistrats-f102/paradis-de-joncreux-magistrat-chevalier-de-l-empire-t4017.htm SABATIER de LACHADENEDE (Paul-Joseph-Jean-Baptiste-Charles) (1768-1835)

BARON DE L’EMPIRE Colonel du Génie PREFET Officier de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :

« D’argent à deux pals de gueules, au comble d’azur chargé de trois étoiles d’argent ; au franc-quartier brochant des barons préfets. »

Né le 19 octobre 1768, à Lagorce (Ardèche) Fils du légitime mariage de Paul-Jean-Baptiste-Charles Sabatier, seigneur de la Chadenède, bailli d’épée et gouverneur du comté de Saint-Remèze, et de Marguerite-Marie des Clauzels Marié à Marie-Louise-Antoinette-Sophie Pichot de Lespinasse, le 12 janvier 1796 qui lui donnera 3 fils et une fille. - Joseph-Armand Sabatier, baron de Lachadenède (1804-1860), - Philippe-Adolphe Sabatier, baron de Lachadenède (1806-1881, - Alphonse-Charles Sabatier de Lachadenède, né en 1812. - Marie-Louise-Eugénie Sabatier de Lachadenède (1799-1863), mariée à Claude-Joseph-Victor de Suremain. Décédé à Dijon (Côte d’Or), le 30 mars 1835. Inhumé dans le cimetière des Péjoces, à Dijon (Côte d’Or), La sépulture existe encore de nos jours. (Polygone E)

Etat des service connus : Capitaine du génie pendant les guerres de la République. Colonel puis directeur général des parcs du Génie, sous le Consulat.

Fonctions : Sous-préfet de Castres, nommé 13 floréal an X. En fonction, 19 messidor an X. Préfet du Cantal, nommé, 18 août 1810 En fonction, 31 octobre 1810. Remplacé par la Restauration, 15 avril 1815.

Préfet de la Moselle, nommé, 11 août 1815 En fonction, 17 août 1815. Préfet de la Côte-d’Or, nommé 19 février1817. En fonction, 19 mars 1817. Préfet de la Charente-Inférieure, nommé 24 février 1819. En fonction, 19 mars 1819. Préfet du Doubs, le 19 juillet/14 août 1820. Démissionnaire pour raison de santé, 26 juillet 1822. Bénéficiaire d’une pension de retraite de 5000 francs, le 13 novembre 1822, à compter du 14 août 1822.

Décorations : - Chevalier de la Légion d'honneur. - Officier de la Légion d’honneur.

Titres : Chevalier de l'Empire par lettres patentes de 1809. Baron de l’Empire par lettres patentes du 22 octobre 1810, titre confirmé par ordonnance du 19 novembre 1816.

http://lesapn.forumactif.fr/les-civils-f91/sabatier-de-lachadenede-paul-prefet-dijon-cote-d-or-t4398.htm

TULLE DE VILLEFRANCHE (de) (Joseph-Guy-Louis-Hercule-Dominique) (1768 – 1847)

BARON Maréchal de camp Pair de France Député de l’Yonne Conseiller général. Maire. Chevalier de la Légion d’honneur




Règlement d’armoiries : « D’argent au pal de gueules, chargé de trois papillons d’argent »


Né et baptisé le 25 septembre 1768, au château de Looze (Yonne) Fils du légitime mariage de Edme-Jean-Dominique de Tulle, dit comte de Villefranche, capitaine au régiment Bourbon Cavalerie et de Louise-Julie de Ricard de Breganson. Marié à Franchimont (Belgique), en janvier 1793, à Marie-Charlotte-Alexandrine de Lannoy, comtesse du Saint Empire, morte à Looze, le 9 mai 1816, veuve en premières noces du comte de Clugny, et fille du comte François Ferdinand, maréchal de camp, et de Marie-Françoise-Constance-Antoinette d’Assignies, dont un fils : Adrien-Eugène-Gaspard de TULLE, marquis de Villefranche, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem (1814) ; né à Lyon en 1795, mort au château de Thenissey, le 22 septembre 1850 ; épousa à Paris, le 23 avril 1820, Renée-Joséphine Alix de Galard de Béarn, morte à Paris, le 3 juillet 1855, fille du comte Alexandre-Léon-Luce, chambellan de Napoléon 1er, et de Marie-Charlotte-Joséphine-Pauline du Bouchet de Sourches. Décédé à Looze (Yonne), le 31 octobre 1847 et inhumé dans le cimetière de cette commune. La sépulture existe encore de nos jours.


Etat des services connus : Entré à l'Ecole militaire de Paris, sur certificat de noblesse délivré par d'Hozier, 10 juillet 1781. Sous-lieutenant en 1786. Lieutenant aux carabiniers de Monsieur, officier d'état-major du général comte de Narbonne-Fritzlar en 1790. Emigré en 1791. Sert à l'armée des princes. Amnistié sous le Consulat, Villefranche de Tulle rentre en France en 1802. Sous l’Empire, il se tient à l’écart des affaires jusqu’à la Restauration. Nommé maréchal de camp à la rentrée en France des princes de Bourbons. Nommé inspecteur des Gardes nationales du département de l'Yonne (1816-1819) - Député de l'Yonne du 4 octobre 1816 à 1821. - Député de Sens-Joigny de 1821 à 1824. - Conseiller général du département de l’Yonne. - Maire de la commune de Looze (Yonne), président du collège éléctoral de Joigny (1816-1823), conseiller général et président ((1824-1826) du Conseil Général du département de l'Yonne (4 octobre 1816-1821) - Paire de France, en 1823 - Refuse de prêter le serment à Louis-Philippe (1830) et se retire dans ses terres.

Décorations : - Chevalier de la Légion d’honneur par ordonnance royale du 1er mai 1821 - Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1814. - Chevalier de Saint-Jean de Jérusalem en 1792.

Titres : - Pair de France, 28 décembre 1823 - Créé baron-pair héréditaire sur institution d’un majorat par lettres patentes du 7 avril 1824.

http://lesapn.forumactif.fr/les-francais-f93/villefranche-de-tulle-marechal-de-camp-looze-yonne-t4244.htm

HOIN (François-Jacques-Jean-Henry) (1786-1813)

CHEVALIER DE L’EMPIRE Chirurgien Aide-major GARDE IMPERIALE Chevalier de la Réunion


Règlement d’armoiries :

« D’or au pal d’azur, chargé du signe des chevaliers de la Réunion, adextré d’une verge de sable, accolée d’un serpent de sinople, et senestrée d’un sabre en pal de sable, surmonté d’une grenade de gueules. »

Né le 7 juin 1786, à Dijon (Côte d'Or) Marié à Pierrette-Julie Gautier. Décédé à Anvers (Belgique), en 1813. Inhumé dans le cimetière « Les Péjoces », à Dijon (Côte d’Or) La sépulture existe encore de nos jours.


Etat des services : Chirurgien aide-major de la garde impériale.

Autres fonctions : Docteur en médecine.

Titres : Chevalier de l’Empire, par lettres patentes du 14 août 1813.

Décorations : Chevalier de l’ordre de la Réunion.

http://lesapn.forumactif.fr/les-grands-chirurgiens-et-medecins-du-premier-empire-f133/hoin-francois-chirurgien-garde-imperiale-dijon-cote-d-or-t4381.htm

AUGIER (Jean-Baptiste) (1769 – 1819)

Chevalier de l'Empire BARON Volontaire de 1792 Chef de bataillon 1er Bataillon du Cher GENERAL DE BRIGADE Conseiller général Député du Cher Commandant de la Légion d’honneur


Règlement d'armoiries :

« D’azur, à la tour d’argent, accostée en pointe d’un chien couché du même, regardant une tige de lis d’argent, terrassée de sinople ; au chef de gueules, chargé de deux étoiles d’argent »

Né le 25 janvier 1769, vers 11 heures du matin, à Bourges (Cher) Fils du légitime mariage de Louis Augier, conseiller du roi, doyen et professeur de la faculté de droits de l’Université de Bourges, et de Geneviève Lheureux de la Gauguière. Marié le 6 mars 1794, à Luce-Elisabeth-Aimée Chevenon qui lui donnera un fils : Edouard Augier, capitaine, commandant de chasseurs à cheval (1795 – 1866), maire de Serruelles (Cher), conseiller général du Cher – Cultivateur et propriétaire du château de Serruelle (Cher) ayant servi comme aide de camp de son père durant la période 1813 à 1815. Propriétaire, domicilié Rue du Vieux Poirier, à Bourges (Cher) Décédé le 3 septembre 1819, à Bourges (Cher) Inhumé dans le cimetière des Capucins, à Bourges (Cher)


La sépulture existe encore de nos jours.


Jeunesse : Destiné au barreau par son père , doyen de la faculté de droit de Bourges , il suivit la carrière militaire.

Etat des services connus : Engagé volontaire dans le 1er bataillon du Cher, 25 juillet 1792. Capitaine, 25 août 1792. Général de brigade, à l’âge de 24 ans, 21 janvier 1794 Mis au traitement de réforme à la date du 13 juin 1795. Commandant du département du Cher (21e division militaire) du 25 août 1799 au 7 mai 1800. Commandant du département du Calvados (14e division militaire) du 7 mai 1800 à 1801. Commandant du département de la Manche (14e division militaire) de 1801 au 24 septembre 1801. Commandant du département du Cher (21e division militaire) du 24 septembre 1801 au 10 juin 1808. Employé à la 10e division militaire du 10 juin 1808 au 9 juillet 1808. Commandant du département du Cher (21 division militaire) du 11 avril 1810 au 3 juin 1812. Commandant de la 3 brigade de la 1 division de réserve de la Grande Armée du 3 juin 1812 au 18 mai 1813. Commandant de la place de Königsberg au cours de la campagne de Russie (1812) Commandant du département du Cher (21e division militaire) du 18 mai 1813 au 26 mars 1815. Mis en situation de disponibilité du 26 mars 1815 au 31 mars 1817. Commandant du département du Cher du 31 mars 1817 au 30 avril 1817. Commandant du département du Loiret du 30 avril 1817 au 18 mars 1818. Commandant du département du Cher du 18 mars 1818 au 3 septembre 1819.

Campagnes : 1792 à 1794 : Employé à l'armée du Nord. Se distingue à la bataille de Valmy, 20 septembre 1792. 1794 à 1795 : A l'armée des Ardennes du 27 janvier 1794 au 13 juin 1795. Participe brillamment au siège de Bitche (1794) 1805 à 1807 : A la Grande Armée - Allemagne. 1808 à 1810 : Employé à l'armée d'Espagne du 9 juillet 1808 au 11 avril 1810. 1812 : Grande armée - Russie.

Action d’éclat : Sa défense du fort de Bitche, contre un corps nombreux d'Autrichiens, le talent et l'activité qu'il avait déployés dans ses manœuvres, lui procura un avancement rapide.

Blessure : Quelque temps après le siège de Bitche, il est blessé dangereusement d'un éclat d’obus necessitant l'amputation d'un membre.

Décorations : Commandant de la Légion d’honneur, par décret du Premier consul du 26 prairial an XII (14 juin 1804) Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, par ordonnance royale du 8 juillet 1814.

Titres : Chevalier de l’Empire par décret impérial du 14 décembre 1809. Baron par ordonnance royale du 31 décembre 1814, confirmé baron héréditaire par lettres patentes du 1er février 1817 avec règlement d’armoiries.

Autres fonctions : Conseiller général du département du Cher. Député du Cher au Corps Législatif du 14 janvier 1813 au 20 mars 1815. Sa conduite législative parut incertaine, soit par indépendance, soit par hésitation. Tantôt il semblait se rapprocher de l'opposition libérale : tantôt, il contribuait à inspirer des craintes sur la stabilité de la vente des domaines nationaux, et se prononçait en laveur des émigrés. II s'éleva aussi contre l'importation des fers étrangers et l'exportation des laines : habitant du Berry propriétaire de forges considérables, ces objets devaient naturellement exciter toute sa sollicitude. L'hésitation politique de M. Augier cessa au retour de Napoléon de l’île d'Elbe. Personne, dans cette circonstance, ne montra plus que M. Augier, une opposition plus prononcée, un zèle plus ardent contre le monarque sous les drapeaux duquel il avait marché en silence mais avec honneur. Il proposa les moyens les plus violents pour arrêter ce conquérant dans sa marche : suspension des poursuites judiciaires en faveur de ceux qui se battraient contre lui, récompenses nationales, médailles d'honneur, campagne payée comme triple, etc. Il voulait aussi que la cocarde tricolore fût adoptée : motion que le royalisme pur repoussa avec indignation. La rapidité de la marche de Napoléon déconcerta ces projets vigoureux et les mesures que le gouvernement avait prises. Napoléon, de retour aux Tuileries, destitua M. Augier, qui, le même jour, lui envoyait sa démission.

Seconde Restauration du trône des Bourbons : - Président du collège électoral de Saint- Amand (1815) - Député du Cher, 22 août 1815. Après la seconde restauration , rétabli dans ses titres, il siégea bientôt dans cette chambre, dont l'exaltation et les principes portèrent un coup si funeste à la patrie et au trône. M. Augier se montra modéré au milieu du délire : c'est du courage. Dans les années suivantes, il ne quitta guère le centre, où l'on s'étonna de trouver un homme qui avait fait preuve d'énergie dans des circonstances difficiles. Il demanda que l'emprunt de 100 millions ne fût pas inscrit sur le grand-livre , ni remboursé au moyen d'une nouvelle taxe; que les militaires pussent cumuler des pensions jusqu'à concurrence de la somme de 700 francs ; et prit la défense des créances arriérées du département du Cher.

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/augier-jean-baptiste-general-de-brigade-bourges-cher-t4357.htm


Baron (15/08/1809, lettres patentes 29/08/1810) FORESTIER François-Louis. Général de brigade.

Dates: 03/03/1776 (en Savoie)-05/02/1814 (meurt des suites de ses blessures reçues le 29/01/1814).

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 586.

Photographie:

Relation: frère du général de brigade Gaspard Forestier.

Arme: Cavalerie.

Grades:

   - 13/08/92 chasseur.
   - 08/10/92 sergent-major.
   - 07/12/92 lieutenant.
   - 02/06/94 capitaine.
   - 19/08/03 chef d'escadron.
   - 19/11/13 général de brigade.

Décoration Française:

   - Légion d'honneur: Officier (22/08/09).

Postes:

   - 18/07/13-25/12/13 chef d'état-major de la 6 division d'infanterie du 2 corps de la Grande Armée.
   - 25/12/13-05/01/14 affecté à la 3 division du 2 corps de la Grande Armée.
   - 05/01/14-29/01/14 commandant de la 2 division du 2 corps de la Grande Armée.

Parue FORESTIER FHANn oIS-L(uls) , trier, d0 prie1776 .MM .R.1 à .Aiv-les-Ilaius, le :3 marsMgunôArmoiries concédées ira'l 810Les chiffres imprimése caractèresq'ussont ceme(le l'article spécial d'on, ('mille ; les astérisques iquele méme nain est répété une oit plusieurs(oisdans le même folio.Coupé :au premier, parti d'oràtrois tourteauxd'azur et à senestre./Sig!,le gnarlier des barons tirés defarinée ale gucilesàl'épée (l'argent I'n pal) : auiiuiixièiite,il'azui' ahhouHaudéd'algent et de gueules.de huit pièces ('ciel.le. runletu', del'écu-liaisde service :1792 . 13 aoûtChasseur dans l'infanterie Mgr', de lalégion ries Allobroges.7 décembre.Lieuteuanl audit corps.1794 . 2 juin .Capitaine.-1795 . (3 novembre.Passé à la 1)) demi-brigade d'infanterielégére.18 octobre .Commandant provisoire de ladite division.19 novembre. Général de brigade.25 décembre .Eniploé à ladivision lucorps de la Grande .AvouéeCampagnes . 17312, 179: 1 1i, 1795 ,1796,17116, 1797, 1793 1791, 1801) 't 9811 rrmee, le Alpes, desPyrénées, l'Ilalie, de Latavie, 1806, 1807- armé_ le Naples . 1808- ihs Ioniennes. 1806 : année d'Italie.1812 : armée de Russie . 1813 : armée de Saxe . 1814 : armée de F ranee.Quatre blessures . Il rerut glorieusement la cin nIuii'oie au combat de Ilrienne, le 2 lanvii i 181-4, et mourutdes suites de cette blessure, le 5 février 1814.Membre de la Légion d'honneur, le 14 juin 1804 . Oflicier, Iv 22 août 1809.Le général BonForestier (Franl ;ois-Louis) ne contracta plis de mariage. Nous avons dit quesou frère, le général BenGaspard-Franilois Forestier . uroul'nl salis enfants.Peux frères des généraux, Jean-Bupliste, notaire, et .leau-Jacques, médecin militaire enchef de l'hôpital de Séville, ont. contiuné une nombreuse et Ires honorable liguée qui n'a pasdemandé à relever les titres accordés à leurs oncles et grands-oncles.Je suis redevable des états officiels reportés plus haut à l'obligeance deM .le U' Forestier,petit-neveu des généraux, médecin à Aix-les-Bains.1806 . 20 juillet.1867 . 22 juin.18(Y'J .Janvier.Août.1813 . 16 février18 juillet .1800 . 10 septembre.180:3. 19 anùt.Aide de camp du général César BerthierAdjudant commandant, employé aux il)< hmiennes.à l'armée de Naples.à l'armée d'Italie.Chef d'litat-)[ajor de la14°,division d'infanterie de la I>ranrle Armée.—division d'infanterie ducorps de ladite armée.1796 .7 urtobre.Passé à la 27nierte laditechiite.Adjonil a l'État -3lajnlNaples.Aide de ettnedugénéralChef d'escadrnn-1799 .25janvier1 .1111 ,,Duchesne.de l'anime deNommé Baron de l'Empire, titre transmissibleà.la descendeuue directel(1gilime,naturelleou adoptive, de (Hale eu ulàle par ordre d .' primogéniture, par lellres patentesdu 27i sep-tembre 1813 . Les armoiries concédées sont portées ci-dessus . Armorial de Foras : Volume II

http://209.85.129.132/search?q=cache:avU71IVrh_gJ:www.savoieparis.org/docs/Onomastique/TO_Armorial_V2.pdf+C%C3%A9sar+Berthier&hl=fr&ct=clnk&cd=35&gl=fr

Coupé: au 1, d'or, à trois tourteaux d'azur; au 2, d'azur, au lion bandé de gueules et d'argent de huit pièces.

http://www.euraldic.com/blas_fo1.html

  • Eugène François Auguste d'Arnaud, baron de Vitrolles, né au château de Vitrolles en 1774, était membre du Collège électoral des Hautes-Alpes quand il fut créé baron de l'Empire par lettres patentes du 15 juin 1812. Ardent royaliste, le baron de Vitrolles contribua beaucoup par son zèle au rétablissement de la maison de Bourbon en 1814, fut nommé successivement ambassadeur, ministre d'État, grand-officier de la Légion d'honneur et fut, enfin, créé pair de France héréditaire par ordonnance royale du 27 janvier 1830. Il vécut dans la retraite après la révolution de juillet et mourut fort âgé à Paris en 1854.

http://gillesdubois.blogspot.com/2007_05_01_archive.html

Alexandre Joseph Berthier vicomte Berthier (1er, 29 novembre 1821)



Maréchal de camp Né le 5 mars 1792 - Paris (75) Décédé le 23 janvier 1849 - Paris (75) À l'âge de 56 ans Parents Jean-Baptiste Berthier 1721-1804 Françoise Chéron +ca 1795 Mariages et enfants Marié le 13 février 1825 avec Thérèse Berthier 1806-1882, dont Alexandre Léopold 1827-1891 Notes Créé vicomte héréditaire par lettres patentes du 29 novembre 1821. Commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, chevalier des ordres royaux de Saint-Ferdinand et de Charles III d'Espagne.

Sources: - personne: E.Visseaux (M.Provence Gé-Mag n°217), Paul de Boisgelin (Titres authentiques.. D. de La Barre de Raillicourt), D.Gaultier (Luc Antonini : Les Clary, une grande famille provençale) 21/4/07 - naissance: D.Gaultier (Luc Antonini : Les Clary, une grande famille provençale) 21/4/07 - décès: D.Gaultier (Luc Antonini : Les Clary, une grande famille provençale) 21/4/07 - mariage: D.Gaultier (Luc Antonini : Les Clary, une grande famille provençale) 21/4/07 - famille: E.Visseaux (M.Provence Gé-Mag n°217)

Autres personnalités marquantes du Premier Empire

SURCOUF (Robert) (1773 – 1827)»

Allias

« Gros Robert » ; « L’Ogre du Bengale » ; où « Le Tigre des 7 mers »

Baron de l'Empire Marin Corsaire Capitaine de corsaire Armateur Membre de la Légion d’honneur


Réglement d'armoiries :

«D'argent au chevron de sable, chargé de trois coquilles d'or, au chef de sable chargé d'un lion passant d'or.»



Né le dimanche 12 décembre 1771, à Saint-Malo (Ïle-et-Vilaine)


Décédé le dimanche 8 juillet 1827, en son manoir de Riancourt à Saint-Servan-sur-Mer, rattaché aujourd’hui à Saint-Malo.


Autres fonctions : Nommé colonel de la garde nationale de Saint-Malo, en janvier 1814.

Récompenses : En considération des services rendus à la nation, le Directoire lui accorda la valeur de ses prises, dont le montant du butin était estimé à l’époque à 1.700.000 francs.

Décorations : Membre (chevalier) de la Légion d’honneur par décret impérial du 26 prairial an XII (14 juin 1804)

Titre : Baron de l’Empire, en 1810

Mention : Sa statue sur les remparts de la cité corsaire de Saint-Malo, désigne : bras levé ; la direction de l'ennemi. - L'Angleterre !!!


Jean-Baptiste Jourdan[2] ( - Limoges - Paris), général de division (1793), député de la Haute-Vienne et Président du Conseil des Cinq-Cents, conseiller d'Etat (1802), Maréchal d'Empire, Grand-croix de la Légion d'honneur (1805), Chevalier de Saint-Louis (1814), Maréchal de France, Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit (1825), Pair de France (Comte-pair le , sans majorat),

D'azur, aux lettres JBJ enlacées d'or; à la bordure d'argent, besantée de sable.

D'argent, au bœuf de gueules, sur une terrasse de sinople.

Maarten van der Goes van Dirxland

(ancien chancelier des Ordres du Roi de Hollande, Louis, frère de Napoléon ) comme Grand trésorier

Guy Louis Henri de Valory (1757-1817)

Marquis (Baron de l'Empire 02/07/1808) de VALORY Guy-Louis-Henri. Général de brigade.

Dates: 20/03/1757-08/04/1817.

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 987.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 28/09/92 adjudant général chef de bataillon.
   - 16/08/93 adjudant général chef de brigade.
   - 24/04/96 chef de brigade.
   - 29/08/03 général de brigade.

Décoration Française:

   - Légion d'honneur: Commandant (14/06/04).

Décoration Etrangère importante:

   - Italie: Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (02/07/09).

Postes:

   - 21/09/03-13/02/05 (suspendu) commandant à Nantes.
   - 11/09/05-18/10/05 affecté à l'armée d'Italie.
   - 18/10/05-07/06 commandant de la 2 brigade de la 3 division de l'armée d'Italie.
   - 07/06-29/04/07 commandant de la brigade de dragons stationnée en Italie de l'armée de Naples.
   - 29/04/07-04/09/09 commandant de la 2 brigade de la 1 division du corps d'observation de la Grande Armée.
   - 04/09/09-12/05/13 commandant du département du Morbihan.
   - 12/05/13-19/10/13 commandant de la 1 brigade de la 6 division d'infanterie du 2 corps de l'armée d'Allemagne.
   - 19/10/13-24/03/14 en captivité.
   - 24/04/14-26/03/15 commandant du département du Morbihan.
   - 26/03/15-20/06/15 en disponibilité.
   - 20/06/15-17/08/15 commandant du département de la Seine-Inférieure.
   - 17/08/15 en non-activité.
   - 04/09/15 admis en retraite.

G.L.H. VALORY, || Gal de Brigade, Commandt de la Légon d'Honneur, né à Toul (Meurthe,) le 20 Mars 1757.

http://digital.library.mcgill.ca/napoleon/search/printsdetail.php?ID=5145&doctype=Prints&sitelanguage=english&referer=subjectindex

VALORY Guy Louis Henri 1757 1817

Marquis de

Baron d’Empire le Artillerie

Général de Brigade le 9/8/1803

http://users.skynet.be/ym04/generaux_v.htm

Chef-de-Brigade du 12e régiment d'infanterie légère (1796)

1796: Castiglione and Arcole

Valory, (Guy-Louis-Henri)


Born: 20 March 1757 Chef-de-Brigade: 24 April 1794 (45e demi-brigade de bataille) Chef-de-Brigade: 1 September 1796 (12e demi-brigade d'Infanterie Legere) General-de-Brigade: 29 August 1803 Commander of the Legion d'Honneur: 14 June 1804 Baron of the Empire: 2 July 1808 Died: 8 April 1817

http://www.napoleon-series.org/military/organization/c_lightinf2.html

Les armes données par Rietstap avec pour le titulaire, un franc-quartier senestre de gueules, à l'épée haute.[1]

  • Baron de l'Empire : Coupé : au 1, parti, a. d'azur, au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même, accostée de deux étoiles en barre d'argent, b. du quartier des Barons Militaires de l'Empire ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[1]
  • Comte de l'Empire :
    • Coupé : au 1, parti du quartier des Comtes Militaires de l'Empire et d'azur au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[1][4]

Sous l'Ancien régime :Coupé: au 1, d'azur, à la fasce d'argent, chargée de trois roses de gueules ; au 2, d'or, à trois écrevisses de gueules, posées en pals, rangées en fasce.[1]

Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, coupé : a) de gueules, b) d'azur à trois roses d’or rangées en fasce ; au III, d’or à la pyramide de sable, surmontée d’une étoile d’azur ; au IV, d’or à trois écrevisses de gueules posées en pal et rangées en fasce[5]. Toque de comte de l'Empire, insignes de Commandant de la Légion d’honneur et de Commandeur de l’Ordre de la Couronne de Fer

Sous la Monarchie de Juillet : Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à trois écrevisses de gueules, posées en pals, rangées en fasce ; au 2, coupé, de gueules plein, sur azur à trois roses rangées d'or; au 3, d'or, à une pyramide de sable, surmontée d'une étoile d'azur[1]. Couronne et manteau de comte-pair, insignes de Grand-Croix de la Légion d'honneur.

Parti: au 1, d'or, à deux tourteaux de gueules; au 2, de gueules plain. Puis Duc et Pair 25 octobre 1821 avec règlement des mêmes armoiries, mais les partitions interverties.[1]

Armes sous le Premier Empire : D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois têtes de pigeon arrachées d'argent, 2 en chef, 1 en pointe. Fasce de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires, brochant sur le tout.[6]

Armes sous la Restauration : D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois têtes de pigeon arrachées d'argent, 2 en chef, 1 en pointe.[6]

Armes de Comte et Pair de France : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable (changement des émaux du parti).[6]

  • François Jean de Preissac (22 décembre 1778 + 18..), comte de Preissac, chef de bataillon de la légion des deux Sèvres (1814), député puis pair de France (1832), préfet de la Gironde, Grand Officier de la Légion d’Honneur (1838), marié le 14 septembre 1818 à Caroline Auguste Aménaïde de Franquefort (1… + 1866)

http://www.geneawiki.com/index.php/Famille_Richard_de_Montjoyeux

De sinople, au château d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, flanqué de deux tours couvertes de toits pointus et girouettées du second. Supports: deux lions, au naturel.[1][8]

Commissaire extraordinaire dans la 6e Division Militaire en 1813, Pair de FRANCE le 4 juin 1814 ; Pair dans les Cent-Jours ; rayé de la liste des Pairs et proscrit le 24 juillet 1815. Rappelé à la Chambre des Pairs en 1819 ; mort en 1820.[5]

de-valence-jean-baptiste-general-d-empire-t2153.htm

Famille Colbert sous l'Ancien régime : D'or, à la couleuvre ondoyante en pal d'azur.[1]

D'or, à une couleuvre ondoyante en pal d'azur. Supports: deux licornes regardantes, au naturel. Devise: SERVAT ET, ABSTINET (Jean Baptiste C., fut créé marquis de Seignelay, au mois d'avril 1668, sa postérité s'est éteinte en 1761.).[1]

Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à trois fleurs-de-lis d'argent, au chef d'or; aux 2 et 3, d'argent, au sautoir de gueules denché de sable. Sur le tout d'or à une couleuvre ondoyant en pal d'azur (Colbert). Supports: deux licornes.[1]

Gabriel Thomas Marie d'Arjuzon ( - Paris), 1er comte d'Arjuzon et de l'Empire (1809), Premier chambellan de Louis Bonaparte, roi de Hollande, Officier de la Légion d'honneur, grand officier de l'Ordre de la Réunion, de l'Ordre de la couronne de Hollande et de l'Ordre du Mérite civil de Bavière, Pair de France (Baron-pair le , lettres patentes du ),

D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois fers de flèche du mesme les pointes en haut, à la bordure d'or. Supports: deux lions. Devise: DEO FIDENS FIDENTER FIGO.[1][9]

Louis Marie Jean Baptiste Athalin (22 juin 1784 - Colmar3 septembre 1856 - Colmar), Baron Athalin et de l’Empire (1813), capitaine, officier d’ordonnance de Napoléon Ier (1811), colonel (1814), aide de camp du duc d’Orléans (sous la Restauration), maréchal de camp (1830), lieutenant général (1840), Député du Bas-Rhin (1831-1832), Commandeur de la Légion d’honneur, Pair de France (),

  • Famille Athalin : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'une ancre du même.[1]
  • Baron de l'Empire : D'azur, au chevron, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une ancre, le tout d'argent, la jambe senestre du chevron chargé. d'une épée de sable, posée en bande. Devise : VOTUM PATRIA, DUX HONOS.[1]


Bertrand Clauzel (27 novembre 1779 - Paris21 avril 1842 - château de Secourieu, Cintegabelle), général de division (1802), baron de l'Empire (1810), comte de l'Empire (1813), Maréchal de France (1831), Pair de France ( (Cent-Jours), 17 août 1815), député des Ardennes (1829-1842), Commandant en chef de l'Armée d'Afrique (1830-1831), Gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l'Afrique (1835-1837), Grand-croix de la Légion d'honneur (1815), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (1813), Chevalier de Saint-Louis (1814),

Écartelé: au 1, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées d'argent; aux 2 et 3, d'azur, à deux chevrons d'or, acc. de trois mains dextres appaumées d'argent; au 4, d'or, à trois crabes de gueules, les tenailles en haut.[1][8][10]


Jean Baptiste Camille de Canclaux (2 août 1740 - Paris27 décembre 1817 - Paris), Général de division, Sénateur (1800-1814), Comte d'Empire (1808-1815), Pair de France (à vie le 4 juin 1814, confirmé pair héréditaire en 1815, comte-pair héréditaire le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817, sans majorat),

D'argent, à trois merlettes de sable, au chef bandé d'or et d'azur.[1]

Ou,

Ecartelé au 1 et 4 d’argent à trois merlettes de gueules posées en fasce, au chef bandé d’azur et d’or de six pièces; au 2 et 3 de gueules à la fasce d’argent, chargée d’une coquille de sable et accompagnée de trois molettes d’or.[9]

Marc-Antoine Bonnin de La Bonninière de Beaumont (23 septembre 1763 - Beaumont-la-Ronce4 février 1830 - Paris), Premier page du roi Louis XVI, général de division, Grand officier de la Légion d'honneur (10 février 1806), premier chambellan de Madame-Mère, sénateur (14 août 1807), comte de Beaumont et de l'Empire (1er mars 1808), Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Fer, Grand-croix de l'Ordre Militaire de Maximilien Joseph de Bavière, Grand-croix de l'Ordre de la fidélité de Bade, Pair de France (4 juin 1814), Chevalier de Saint-Louis,

D'argent, à une fleur-de-lis de gueules. Supports: deux lions, au naturel. Devise: VIRTUTE, COMITE SANGUINE.[1]

Théodore Bonnin de La Bonninière de Beaumont de Villemanzy[11] (19 octobre 179126 mars 1865 - Tours), 4e marquis de Beaumont, de Villemanzy, Lieutenant-colonel de cavalerie, Pair de France (Transmission des rang, titre et dignité de comte-pair héréditaire de son beau-père Jacques Pierre Orillard, comte de Villemanzy, autorisée par ordonnance du 23 décembre 1823, après institution de majorat de pairie en sa faveur

D'argent, à une fleur-de-lis de gueules. Supports: deux lions, au naturel. Devise: VIRTUTE, COMITE SANGUINE.[1]

Jean-Charles-Richard Bourke[12] (12 août 177229 août 1847), général de brigade (1809), général de division (1813), Baron de l'Empire (1808), Comte Bourke (1821) puis Bourke de Burgh (7 mars 1824), Commandant (1807), Grand officier (1823) puis Grand-croix de la Légion d'honneur (1826), Chevalier (1814) puis Commandeur de Saint-Louis (1823), Pair de France (Baron-pair le , lettres patentes du 3 avril 1824),

Coupé, en chef d’or et en pointe d’hermines, chargé d’une croix de gueules cantonnée en chef à dextre d’un lion de sable armé et lampassé de gueules, et à senestre d’une main dextre de sable en pal.[9]


Marie Joachim Isidore de Chastellier ( - Nîmes - Nîmes), Lieutenant de vaisseau (1798), Conseiller municipal (1810), adjoint, puis Maire de Nîmes (19 mai 1825-), député du département du Gard (1827), Officier de la Légion d'honneur (1837), Pair de France (),

D'azur, à un château d'argent, flanqué de deux tours du même et sommé d'une tourelle aussi d'argent, le tout maçonné de sable, les deux tours sommées chacune de trois tourelles d'argent. Supports : deux hommes sauvages armés de massues. Devise: FERMETÉ ET LOYAUTÉ.[1]

Dominique Clément de Ris ( - Paris - Château de Beauvais, Thilouze), comte de Mauny (1750-1827), 1er comte Clément de Ris et de l'Empire (1808), Avocat, maître d'hôtel de la Reine (1787), sénateur (1799), administrateur (1791) puis membre du Conseil général d'Indre-et-Loire (1792), sénateur (1800) puis questeur, Légionnaire (9 vendémiaire an XII), Commandeur (25 prairial an XII) puis grand officier de la Légion d'honneur (1811), grand-croix de l'Ordre de la Réunion (1813), Pair de France (à vie le , (Cent-Jours), annulé le 24 juillet 1815, baron-pair héréditaire le 21 novembre 1819, lettres patentes de 1820),

D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une colombe d'argent, tenant en son bec une branche d'olivier de sinople.[1][9]

Jean François Aimé Dejean (6 octobre 1749 - Castelnaudary12 mai 1824 - Paris), 1er comte Dejean et de l'Empire (1808), Ingénieur (1770), général de brigade (1794), général de division (1795), conseiller d'Etat (1799), ministre de l'administration de la Guerre (1802-1810), gouverneur de l'Ecole Polytechnique (1814), Pair de France (4 juin 1814, Cent-Jours, Baron-pair héréditaire le 5 mars 1819),

D'argent à un griffon de sable, au chef d'azur chargé à dextre dune tête de lion arrachée d'or, et à senestre de deux étoiles d'argent soutenues par un croissant du même.[1][9]

D'argent, à un griffon de sable, au chef d'azur, chargé d'un croissant d'or, entre deux étoiles du même.[1]


Jean Dembarrère[13] (3 juillet 1747 - Tarbes (Hautes-Pyrénées) ✝ 3 mars 1828 - Paris), Comte de l'Empire (1808), capitaine (1777), général de brigade (1793), général de division (1794), général en chef (1799), inspecteur général des Fortifications (1794-1795, 1801-1805), directeur des Fortifications (1801), sénateur (1805-1815), Légionnaire (1803), Commandant (1804), puis Grand officier de la Légion d'honneur (1814), Chevalier de Saint-Louis (1814), Pair de France (, comte-pair le , lettres patentes du ),

D'azur au compas d'or ouvert soutenu d'une épée du même en pal, surmonté à dextre d'une tour du même et à senestre d'une barrière d'argent cloutée et ferrée de sable.[9]

Joseph Laurent Demont[14] ( - Sartrouville - Paris), Comte de l'Empire (1808), capitaine (1785), général de brigade (1799), général de division (1805), sénateur (1806-1814), Légionnaire (1803), Commandant (1804), Chevalier de Saint-Louis (1791), Pair de France (, Comte-pair le , lettres patentes du ),

D'azur à la lionne naissante d'or surmontée de deux grenades éclatantes du même.[9]

Mathieu de Père de Meilhan (10 octobre 1746 - Mézin-en-Agenais (Lot-et-Garonne) † 6 décembre 1825 - Toulouse), comte Depère et de l'Empire (1808), Commandeur et membre du Conseil de l'Ordre de la Légion d'honneur, Vice-président de l'administration départementale du Lot-et-Garonne (1790), député du Lot-et-Garonne à l'Assemblée législative (1791), au Conseil des Anciens, sénateur de la République et de l'Empire (1799), Pair de France (, Comte-pair le , lettres patentes du ),

De sable, à un poirier arraché d'argent, fruité d'or.[1][9]

Alexandre Elisabeth Michel Digeon[15] (26 juin 1771 - Paris2 août 1826 - Château de Rouqueux (Seine-et-Oise)), 1er Digeon et de l'Empire (1808), vicomte Digeon (1816), Général de division, puis ministre de la Guerre, Grand-croix de la Légion d'honneur (1821), Commandeur de Saint-Louis (1820), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer (1813), Pair de France (, baron-pair par lettres patentes du ),

Coupé : au 1, d'argent, à trois étoiles d'azur ; au 2, d'azur, à une cuirasse d'argent, bordée d'or et de sable, traversée par un sabre d'argent, garni d'or, en fasce.[1]


Jean Jacques Basilien de Gassendi (8 décembre 1748 - Digne18 décembre 1828 - Nuits-Saint-Georges), commandant de l'École militaire d'Auxonne (1802), inspecteur général de l'artillerie (14 mars 1805), général de division (20 septembre 1805), conseiller d'État (11 février 1806), comte de l'Empire (9 décembre 1809), Grand officier de la Légion d'honneur (30 juin 1811), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), sénateur (5 avril 1813), Pair de France (4 juin 1814, Cent Jours, 21 novembre 1819, sans lettres patentes),

  • D'azur, semé d'étoiles d'argent.[1]

Ou,

  • D'azur, à un dauphin d'argent, au chef d'or, chargé de trois pattes d'aigle de sable.[1]


Charles Angélique François Huchet de La Bédoyère, Pair de France ( (Cent-Jours))


Catherine-Dominique de Pérignon (31 mai 1754 - Grenade-sur-Garonne25 décembre 1818 - Paris), Comte Pérignon et de L'Empire (1808), marquis de Pérignon (1817), député de la Haute-Garonne à l'Assemblée législative (1791), ambassadeur en Espagne (1795), Député au Conseil des Cinq-Cents, sénateur (1801-1814), vice-président du Sénat (1802), Maréchal d'Empire (1804), Gouverneur de Parme et de Plaisance (1806), gouverneur militaire de Paris, Pair de France (4 juin 1814), Grand aigle de la Légion d'honneur (1805), commandeur de l'ordre de Saint-Louis (1816), grand dignitaire de l'Ordre des Deux-Siciles,

Riel de Beurnonville (4 Jun 1814; M, 31 Aug 1817; LP 21 Dec 1817) Ext. 1821 Pierre Riel de Beurnonville (1752-1821), SE, maréchal de France 1816 d'azur au lion couronné d'or, armé et lampassé de gueules, la queue fourchée et passée en sautoir et tenant de la patte dextre une épée haute d'argent, montée d'or.

Pierre Riel de Beurnonville (17521821), Comte de l'Empire (1808) puis marquis de Beurnonville (1817), Pair de France (), Maréchal de France (1816), Grand aigle de la Légion d'honneur, Commandeur de l'Ordre de Saint-Louis et Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit,

D'azur, au lion d'or, armé et lampassé et lampassé de gueules, couronné du second, tenant une épée d'argent garnie d'or.[1]

Albin René Roussin

Albin Reine Roussin (21 avril 1781 - Dijon21 février 1854 - Paris) , 1er baron Roussin (1820), lieutenant de vaisseau (1807), capitaine de frégate (1810), capitaine de vaisseau (1810), contre-amiral (1822), gentilhomme honoraire de la chambre du roi, membre de l’Académie des sciences (1830), vice-amiral (1831), préfet maritime à Brest (1831), ambassadeur à Constantinople (1832), Ministre de la Marine et des Colonies (1834, 1840, 1843), amiral (1840), Sénateur du Second Empire (1852), Société de Géographie (1843-1844), chevalier de Saint-Louis et chevalier de l'Ordre impérial de Saint-Wladimir (1814), officier commandeur de l’Ordre de Cruzero (Brésil, 1819), Grand-croix de la Légion d'honneur (1836), commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1829), Pair de France (),

THÉNARD Louis-Jacques, né à La Louptière (Aube) en 1778, mort en 1857. Célèbre chimiste, professeur à l'École polytechnique et au Collège de France, membre de l'Institut, député à la fin de la Restauration, pair de France en 1832; puis chancelier de l'Université. Baron (sous la Restauration, 1825). D'azur, à trois creusets d'or, 2, 1.[6]

Jean-Baptiste Cyrus de Timbrune de Thiembronne, Pair de France ( (Cent-Jours))


Timbrune-Thiembrone de Valence (June 4, 1814; removed July 24, 1815; B, Nov 21 1819; sans LP ni majorat) Ext. 1822 Jean-Baptiste-Cyrus-Marie de Timbrune de Thiembrone, comte (1808) de Valance (1757-1822) d'azur à la bande d'or accompagnée de deux fleurs-de-lys d'or

Jean-Baptiste Cyrus de Timbrune de Thiembronne (17571822), général de division, sénateur, Grand officier de la Légion d'honneur, Pair de France (, Cent Jours, 1819),

D'azur, à la bande d'or, accompagnée de deux fleurs-de-lis du même.[1]

Laurent Jean François Truguet ( - Toulon - Toulon), comte Truguet (1815), Major de vaisseau (1784), Capitaine de vaisseau puis Contre-amiral (1792), Vice-Amiral (1795), Amiral (1801-1803 puis 1804), Amiral de France (1831), Grand-croix de l'Ordre de Saint Louis, Grand-croix de la Légion d'honneur, Ministre de la Marine (17951797), Ambassadeur de France en Espagne (1797), Conseiller d'Etat (1801), Pair de France (, baron-pair héréditaire le 18 mars 1829),

D'azur, à une aigle d'argent, volante en bande, surmontée de trois étoiles mal-ordonnées du même.[1][9]

Comte (24/09/1814) Truguet Laurent-Jean-François. Amiral de France. cf: Amiraux. Dates: 10/01/1752-26/12/1839. Côte S.H.A.M.: CC7 ALPHA 2 404. Photographie: Grades: - 01/05/84 major de vaisseau. - 01/01/92 capitaine de vaisseau de deuxième classe. - 01/07/92 contre-amiral. - 26/05/95 vice-amiral avec effet rétroactif au 27/09/94. - 25/06/01-17/09/03 et 06/03/04-01/05/04 amiral. - 19/11/31 amiral de France. Décorations Françaises: - Légion d'honneur: Grand Officier (23/10/02), Grand Cordon (02/09/14). - Saint-Louis: Chevalier (26/02/80), Commandeur (03/05/16), Grand Croix (21/10/18). Postes: - 14/08/92-14/01/94 (destitué) commandant de la division navale armée dans le port de Toulon. - 14/01/94-relâché après le 09 thermidor en prison. - 27/04/95 réintégré dans son grade. - 04/11/95-15/07/97 ministre de la Marine et des Colonies. - 20/10/97-22/06/98 ambassadeur en Espagne. - 22/06/98-25/06/01 en exil. - 02/07/99 rayé des cadres. - 25/06/01-17/09/03 commandant en chef de l'armée navale de la Méditerranée réunie à Cadix. - 20/09/01-17/09/03 conseiller d'Etat. - 17/09/03-01/05/04 commandant en chef de l'armée navale de l'Océan (à Brest). - 03/07/09-24/03/11 commandant en chef de l'escadre de Rochefort. - 01/10/10-24/03/11 préfet du 4 arrondissement maritime (Rochefort). - 24/03/11-12/13 préfet maritime des côtes de Hollande. - 07/15- commandant supérieur de Brest. - 05/03/19 pair de France. - 30/10/32 reçoit du roi le bâton de maréchal de France comme insigne de sa dignité d'amiral de France. - Son nom est inscrit au côté Nord de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Truguet (March 5 1819;B, LP 18 Mar 1829) Ext. 1839 Laurent-Jean-François, comte (1815) de Truguet (1752-839) d'azur à l'aigle essorante d'argent, surmontée de trois étoiles du même, 1, 2.

1845 : Jean Marguerite Tupinier 1779-1850

Verhuell (B, March 5 1819; LP Jul 25, 1822) Ext. 1840 Charles-Henri comte (1811) Verhuell (1764-1840) écartelé, au 1, d'or à trois anneaux de bouclier de sable; au 2, d'or à la bande de sable, chargée de trois vannets d'argent; au 3, d'azur à trois crampons d'argent; au 4, d'argent à l'ancre de sable

Charles Henri Ver-Huell[16] (11 février 1764 - Doetinchem25 octobre 1845 - Paris), Comte de l'Empire, comte de Sevenaer, contre-amiral (1803) puis vice-amiral (1804), maréchal de Hollande avec le titre d'amiral (1806), ministre de la Marine Hollande (1805-1807), ministre plénipotentiaire de Hollande en Russie (1807), ambassadeur de Hollande en France (1808-1810), député de l'Yssel-Supérieur au Corps Législatif (1811-1814), commandant en chef de l'armée navale de Hollande, Grand Officier de l'Empire et inspecteur général des Côtes de la mer du Nord puis premier inspecteur général de la Marine, naturalisé Français (1814), Grand aigle de la Légion d'honneur (1806), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (1812), Chevalier du Mérite Militaire (1814), Pair de France (),

Ecartelé, au 1, d'or à trois anneaux de bouclier de sable; au 2, d'or à la bande de sable, chargée de trois vannets d'argent; au 3, d'azur à trois crampons d'argent; au 4, d'argent à l'ancre de sable.[9]

Vimar (, C, Aug 31 1817; LP 20 Dec 1817) Nicolas comte (1808) Vimar (1744-1829) coupé, au I d'or à la tour de gueules, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, soutenue d'une terrasse de sinople; au II, d'azur à la croix de Lorraine de sable, bordée d'argent


Joseph Zangiacomi baron Zangiacomi et de l'Empire (1er, 27 septembre 1810) Député, conseiller d'État, président de la cour de cassation, pair de France Député au Conseil des Cinq-Cents Né le 19 mars 1769 - Nancy, Meurthe-et-Moselle Décédé le 12 février 1846 - Paris. Député à la Convention et au Conseil des Cinq-Cents. Membre du Comité de salut public. Devient baron sous l'Empire. Grand-officier de la Légion d'honneur. Joseph Zangiacomi, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1766 où il exercera la profession d'avocat au parlement de Lorraine en 1785 suite à des études à Toul et à Nancy. Élu à Lunéville, le département de la Meurthe le nomme Député à la Convention Nationale de Nancy en 1792. Au procès de Louis XVI, il est d'opinion modérée et votera la détention et le bannissement de Louis XVI. Il fut membre du Conseil des Cinq-Cents. Il a été conservé par Napoléon qui le nomma Maître des requêtes et le fait baron en 1808, et par le Roi, qui le comprit au nombre des Conseillers d'Etat, poste qu'il conserva jusqu'à la Restauration française. Sur l'un des nombreux médaillons figurant sur la façade principale à gauche de l'université de Nancy, on peut lire : Joseph Zangiacomi 1766 - 1846. Il refuse l'ambassade de Suède et devient Substitut en 1799, puis Président de la Chambre à la cour de Cassation en 1800. Il était resté simple chevalier de la Légion d'honneur depuis la création de l'ordre en 1802 et de 1833 à 1843 les trois grades supérieurs lui furent conférés. Il fut Pair de France en 1832. En dehors même du Conseil d'Etat, il n'est peut-être pas un point de législation sur lequel il n'ait été consulté. Le nombre des commissions dont il a fait partie, s'élève à une trentaine. Zangiacomi eut à traiter l'une des questions les plus graves qui puissent préocuper l'attention publique : les terribles questions de révision de procès. Il a également participé en tant que juge d'instruction, dans la célèbre affaire de Karl-Wilhelm Naundorff (Louis XVII, le masque de fer). Il s'éteint en 1846 à Paris. Un éloge fut prononcé à l'Académie de Stanislas, séance du 5 mai 1854, par M. Paillart, ancien Procureur général, Président honoraire de la Cour Impériale de Nancy. Grand Officier de la Légion d'honneur. D'hermine, à un rameau d'olivier de sinople.[1]


Ruty (B, March 5 1819; LP 14 Apr 1820, 9 Sep 1824) Ext. ??? Charles-Etienne-François comte (1813) Ruty (1774-1828)[17]

Anatole Théodore de Ruty 1822-1880


Parti, au I: coupé de gueules à l'épée haute en pal d'argent et d'azur, au chevron d'or accompagné en coeur d'un étoile d'argent; au II, d'argent au palmier terrassé de sinople

De Ruty (baron en 1808, comte en 1813) :

Parti: au 1, coupé de gueules à l'épée d'argent et d'azur, au chevron d'or. acc. en pointe d'une étoile d'argent ; au 2, d'argent, à un palmier terrassé de sinople. Supports: un daim assis et un sphinx.[8]

Parti: au 1, d'azur, au chevron d'or. acc. en pointe d'une étoile d'argent; au 2, d'argent, à un palmier au naturel. Supports: un daim assis et un sphinx.[1]


Honoré Charles Baston de La Riboisière (21 septembre 1788 - Fougères21 mars 1868 - Paris), 2e comte de La Riboisière et de l'Empire, Lieutenant d'artillerie (1813), aide de camp de son père, Chambellan puis officier d'ordonnance de Napoléon Ier, conseiller général d'Ille-et-Vilaine, député d'Ille-et-Vilaine (1828-1835, 1849), sénateur (1852-1868), maire de Louvigné-du-Désert, Grand officier de la Légion d'honneur, Pair de France (),

  • D'or, au chevron de gueules, accompagné en chef de deux trèfles de sinople et en pointe d'une quintefeuille du même.[1]
  • Coupé: au 1, de gueules, à trois canons d'or; au 2, d'or, au chevron de gueules, accompagné en chef de deux trèfles de sinople et en pointe d'une quintefeuille du même.[1]

Jacques Claude Beugnot (25 juillet 1761 - Bar-sur-Aube24 juin 1835 - Bagneux-les-Fosses (Seine), Lieutenant général au présidial de Bar-sur-Aube (1789), procureur-syndic de l'Aube (1791), député de l'Aube (1791-1792), conseiller d'Etat (1806), administrateur du grand-duché de Berg (1808), chevalier (mai 1808) puis 1er comte Beugnot et de l'Empire (février 1809), ministre des finances du royaume de Westphalie (1812), ministre de l'intérieur du gouvernement provisoire, directeur général de la police (1814), préfet du Nord (1814), Ministre de la Marine et des Colonies (1814-1815), Ministre de l'Intérieur (1814), directeur générale des postes (1815), ministre d'État, député de Seine-Inférieure (1816), Grand officier de la Légion d'honneur (1817), Pair de France (baron-pair le 27 janvier 1830, lettres patentes du 8 mai 1830, confirmé par Louis-Philippe),

D’azur au chevron de gueules accompagné de trois grappes de raisin de sable, feuillées de sinople, au chef d’azur chargé d’un rouleau d’argent.[9]

Ou,

D'argent, au chevron d'or, accompagné de trois grappes de raisins de gueules.[1]

Ou,

Écartelé : aux 1 et 4, d'argent, au chevron d'or, accompagné de trois grappes de raisins de sinople ; au 2, d'azur, à un livre ouvert d'argent; au 3, d'azur, à une ancre d'argent.[1]

Arthur Auguste Beugnot (18 mars 1797 - Bar-sur-Aube15 mars 1865 - Paris), 2e comte Beugnot, Avocat à la Cour royale, Député de la Haute-Marne (1849-1851), Membre de l'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1832), Officier de la Légion d'honneur (1847), Pair de France (),

  • D'argent, au chevron d'or, accompagné de trois grappes de raisins de gueules.[1]
  • Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, au chevron d'or, accompagné de trois grappes de raisins de sinople; au 2, d'azur, à un livre ouvert d'argent; au 3, d'azur, à une ancre d'argent.[1]

Louis Pierre Edouard Bignon (3 janvier 1771 - La Mailleraye-sur-Seine6 janvier 1841 - Paris), ministre plénipotentiaire (1804), baron de l'Empire (1810), sous-secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères (Cent-Jours), député de la Seine-Inférieure (1815), du département de l'Eure (1817), député par le collège de département du Haut-Rhin (1820), ministre des Affaires étrangères dans le ministère nommé par la commission municipale de Paris (1830), Ministre de l'Instruction publique, qu'il conserva jusqu’au 11 août, ministre sans portefeuille dans le premier ministère du règne de Louis-Philippe Ier, pair de France (3 octobre 1837), membre l’Académie des sciences morales et politiques (1832), chevalier (7 messidor an XII – 26 juin 1804), puis commandeur (7 juin 1823) et grand-officier (1838) de la Légion d’honneur,

D'azur, à la croix latine d'argent, posée sur une terrasse de sinople, d'où sort un cep de vigne accolé à la croix, le tout cantonné de quatre flammes d'argent.[1]


COLAUD Claude Sylvestre - Général d'Empire Nommé Pair de FRANCE le 4 juin 1814, Chevalier de SAINT-LOUIS le 27 du même mois, ce Général se tint éloigné des affaires publiques pendant les Cent-Jours. D'argent, à un bélier sautant d'azur.[1]

De gueules, à une épée et un sabre d'argent, passés en sautoir, surmontés d'un dauphin du même.[1]

http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/colaud-claude-sylvestre-general-d-empire-t2151.htm


Louis Marie Levesque de Laferrière (1776-1834) Baron de Laferrière et de l'Empire, puis Comte de Laferrière et de l'Empire, puis Comte de Lafférière, Pair de France Chambellan de Napoléon Ier, Commandant de la Garde Nationale de Paris

Écartelé: au 1, de sinople, à trois étoiles mal-ordonnées d'or ; au 2 d'hermine plain ; au 3, de gueules, à un rameau d'olivier d'or, en pal; au 4, de sinople, à cinq chevrons diminués d'argent.[1][10]

Petiet (trois branche anoblies au XIXe : Baron de l'empire en 1811 et 1814, et de nouveau en 1814 sous la restauration) : Coupé: au 1, parti: a. d'azur à une étoile d'argent; b. de gueules à une épée basse d'or et une branche d'olivier d'argent, passées en sautoir; au 2, d'hermine plein.[8]

Coupé: au 1, parti: a. d'azur à une étoile d'or; b. de gueules à une épée d'argent et une palme d'or, passées en sautoir; au 2, d'hermine plein.[1] D'azur, à la bande d'or, chargée d'une épée de gueules, posée en bande la pointe en haut, acc. en chef d'une étoile d'or et en pointe d'un triangle d'argent (Alias Armes de l'Empire: Écartelé: au 1, d'azur, à une étoile d'or; au 2, d'hermine plain; au 3, de sinople, au lièvre d'or courant en barre; au 4, de gueules, à l'épée d'argent et une palme d'or passées en sautoir).[1]

Louis Victorin Cassagne

« coupé au 1 partie à dextre de sinople à la pyramide d’argent (rappelant la campagne d’Égypte), à senestre de gueules antiques des barons tirés de l’armée (un glaive, la pointe en l’air), au 2 d’or au chêne terrassé de sinople (on reconnaît dans le chêne le casse languedocien de Cassagne), surmonté d’un chevron de sable ». (Source : article WP.fr Louis Victorin Cassagne)

Le Bel de Sarnez (baron en 1810, confirmé en 1817) : Parti: au 1, d'or, à deux lions affrontés de sable, supportant de leur patte dextre une grenade allumée de gueules ; au 2, de gueules, à un cheval au galop d'argent ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé à dextre d'une redoute d'argent sommée de deux drapeaux et de deux casques du même et, à senestre d'une épée d'or en pal.[8]

Parti: au 1, d'or, à deux lions affrontés de gueules, supportant ensemble une grenade du même, allumée au naturel; au 2, de gueules, à un cheval cabré d'argent, au chef d'azur, ch. à dextre d'une tente d'argent, sommée de deux banderoles d'argent flottant à senestre, attachées à des lances de tournoi, entre deux casques de tournoi d'or sur le devant et sur le derrière du toit, ladite tente senestrée d'une épée d'argent, garnie d'or, en pal. Supports: deux lions regardants d'or.[1]


De Laitre ou Delaitre (baron en 1810, confirmé en 1817) : Coupé: au 1, parti d'azur, à un étendard de mamelouk et un étendard polonais, d'or, passés en sautoir et de gueules à une tête naissante de cheval d'or ; au 2, d'argent, au chevron de gueules, acc. en chef de deux merlettes de sable, et en pointe d'un arbre terrassé de sinople, à une levrette courant de sable, brochant sur le fût de l'arbre.[8]

Coupé: au 1, d'azur, à un étendard de mamelouk et un étendard polonais, d'or, passés en sautoir; au 2, d'argent, au chevron de gueules, acc. en chef de deux merlettes de sable, et en pointe d'un arbre de sinople, à un lévrier courant de sable, brochant sur le fût de l'arbre.[1]

Honoré Charles Michel Joseph Reille (1775-1860) Comte Reille et de l'Empire, puis Baron Reille et Pair de France Maréchal de France

De sinople, à un centaure Sagittaire d'or, décochant une flèche d'un arc.[1]


De sinople, à un centaure Sagittaire d'argent, décochant une flèche d'un arc.[10]

  • Reille (B, March 5 1819; LP 13 Mar 1820)

Honoré-Charles-Michel-Joseph Reille (1775-1860), SE, maréchal de France de sinople, au centaure passant d'argent, l'arc tendu du même et décochant une flèche d'or.

Honoré Charles Reille[18] (1er septembre 1775 - Antibes (06) Décédé le 4 mars 1860) 1er comte Reille et de l'Empire (1808), baron Reille (sous la Restauration), Aide de camp de Napoléon Ier, général de brigade (1803), général de division (1806), maréchal de France (1847), Sénateur du Second Empire pour les Alpes-Maritimes (1852), Gentilhomme de la chambre du roi de France (1820), Grand Cordon de la [Légion d'honneur] (1815), Médaille Militaire (1852), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (1813), Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (1830), Chevalier de Saint-Louis (1814), Commandeur de l'Ordre du Mérite Militaire de Maximilien-Josephde Bavière, Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer, Chevalier de l'Ordre de Saint-Henri de Saxe, Chevalier Grand-croix de l'Ordre des Séraphins, Pair de France ( (Cent-Jours), annulé le , « restauré » le , baron-pair, lettres patentes du 13 mars 1820),

De sinople au centaure passant, l'arc en main décochant une flèche, le tout d'argent. Certaines sources donnent un centaure d'or

CARNOT Lazare-Nicolas-Marguerite, né à Nolay.(Côte-d'Or), le 13 mai 1753, mort le 2 août 1823 à Magdebourg. Député du Pas-de-Calais en 1790, membre du Comité de salut public (1794), ministre de la guerre (1800), tribun, retiré de 1807 à 1814, chef de bataillon, gouverneur d'Anvers en 1814, général de division (25 janvier 1814), ministre de l'Intérieur aux Cent-Jours, exilé depuis 1815 jusqu'à sa mort. Comte de l'Empire (20 mars 1815). Le général Carnot, dont le fils a été ministre de l'instruction publique en 1848 et siégea jusqu'en 1869 au Corps législatif, ne porta jamais ce titre de comte et ne retira pas les lettres-patentes de la chancellerie. Nous sommes heureux de pouvoir donner les armes anciennes véritables d'après un cachet de famille qui nous a été communiqué. D'azur, à trois merlettes d'or, 2, 1, surmontées en chef d'une étoile d'argent. Couronne de comte. Supports: Deux lions.[6]


RICHE DE PRONY (DE) Gaspard-François-Claire-Marie, né à Chamelet (Rhône), le 22 juillet 1755, mort le 29 juillet 1839. Ingénieur en chef, puis inspecteur général des Ponts-et-Chaussées, directeur de l'école des Ponts-et-Chaussées, membre de l'Institut et du bureau des Longitudes, pair de France en 1835. Baron (25 juin 1828). D'azur au pont de trois arches d'argent, soutenu d'une -rivière de sinople, appuyé contre un rocher d'or mouvant du flanc dextre, surmonté d'un compas et d'une règle en sautoir d'argent placés en abîme sous une corne d'abondance d'or versant des fruits d'argent, posée en fasce dans la partie supérieure de l'écu.[6]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as et at Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
  2. Côte S.H.A.T. : 6 Yd 4.
  3. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 557.
  4. Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
  5. a et b Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
  6. a b c d e et f Source : Armorial de l'Empire français - par M. Alcide Georgel - 1870. L'Institut, L'Université, Les Ecoles publiques. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.
  7. Source : Dictionnaire des parlementaires français (1789-1889), par Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, 1889.
  8. a b c d e et f Source : www.newgaso.fr
  9. a b c d e f g h i j et k Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
  10. a b et c Source : www.heraldique-europeenne.org
  11. Il avait été autorisé (le 13 mai 1824) à joindre à son nom celui de Villemanzy, par suite de l'obtention de l'hérédité de la pairie du comte de Villemanzy, son beau-père. P. Prénat, (J.X. Carré de Busserolle, Armorial général de Touraine)
  12. Côte S.H.A.T.: 7 Yd 607.
  13. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 166.
  14. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 418.
  15. Côte S.H.A.T. : 7 Yd 572.
  16. Côte S.H.A.M.: CC7 ALPHA 2 446.
  17. Les Comtois de la Chambre des pairs héréditaires de la Restauration (1815-1830) : revue 139 de "Regards sur le Haut-Doubs".
  18. Côte S.H.A.T. : 6 Yd 43.