Louis Marie Levesque de Laferrière

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Louis Marie Levesque de Laferrière
Levesque de la Ferrière ou de Laferrière-Levesque
Louis Marie Levesque de Laferrière
Le général Louis Marie Levesque de Laferrière.

Naissance
Redon, Ille-et-Vilaine
Décès (à 58 ans)
Vallery, Yonne
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17891834
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Grand-croix de la Légion d'honneur
Grand-croix de Saint-Louis
Hommages Son nom figure sur la 32e colonne de l'arc de triomphe de l'Étoile. L'arc indique « Lque de la FERRIERE »
Autres fonctions Député de Maine-et-Loire
Pair de France

Le comte Louis Marie Levesque de Laferrière (ou Levesque de la Ferrière[1] ou de Laferrière-Levesque[2]), né le à Redon et mort à Vallery le , est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Louis Marie Levesque de Laferrière nait le à Redon[3]. Il est le fils d'un négociant de la ville, François-Marie Lévesque, sieur de la Ferrière[3], et le neveu de Jules-Émile-François Hervé de Beaulieu. Le jeune Louis-Marie fait des études à Rennes.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Il s'engage dans la Garde nationale de Rennes puis passe au 99e régiment d'infanterie[3]. Il participe aux campagnes de 1793 et 1794 au sein des armées du Nord et de Sambre-et-Meuse. Devenu aide de camp du général Monet, il est envoyé en Vendée. On le retrouve au 3e régiment de hussards et il participe aux batailles d'Austerlitz (1805), d'Eylau (1807) et de Friedland (1807).

Envoyé en Espagne sous les ordres du maréchal Ney, il sert à Tudela en 1808. Il est blessé lors de l'attaque du col de Baños et à Miranda do Corvo[3]. Cavalier, il est général de brigade le puis général de division le . Cette même année il combat à Dresde, Kulm, Leipzig, et Hanau. Puis vient en 1814 la campagne de France : il sert à Langres, à Champaubert, à Montmirail, à Château-Thierry et à Vauchamps. Major des grenadiers à cheval de la Garde, il a le pied emporté par un boulet lors de la bataille de Craonne et doit être amputé de la jambe[4].

Lors de la Première Restauration, il est placé à la tête de l'école de cavalerie de Saumur. Il épouse le Appoline Fortunée Foullon de Doué, née à Paris le , morte au château de Vallery le , fille de Joseph Foullon de Doué (1750-1828), intendant de la généralité de Moulinsà la fin de l'Ancien Régime[5].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Pendant les Cent-Jours il est député du Maine-et-Loire du au , date à laquelle il est nommé à la Chambre des pairs. Il en est écarté au retour de Louis XVIII.

Admis à la retraite en 1821, il est conseiller général de l'Yonne[3]. Il retrouve son titre de pair en 1832 et devient commandant général de la Garde nationale[3].

Louis Marie Levesque de Laferrière meurt au château de Vallery dans l'Yonne le [3] avant d'être inhumé dans l'église du village, face au monument funéraire des Princes de Condé dont Henri Ier de Bourbon-Condé, Éléonore de Bourbon-Condé ou encore Louis III de Bourbon-Condé.

Monument funéraire du Général de Laferrière à Vallery

Distinctions[modifier | modifier le code]

Son nom figure sur la 32e colonne de l'arc de triomphe de l'Étoile.

L'arc indique « Lque de la FERRIERE ».

  • Membre de la Légion d'honneur le  ;
    • officier le .
    • commandeur le .
    • grand-officier le .
    • grand-croix le [1].
  • Chevalier de Saint-Louis lors de la première restauration.
    • grand-cordon de cet ordre le [3].
  • Chevalier de l'ordre impérial de la couronne de fer.
  • Officier de l'Ordre de Léopold.

Il est fait baron de l'Empire le [2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Dossier sur la base LEONORE.
  2. a et b Tulard 2001, p. 249
  3. a b c d e f g et h Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)
  4. Pigeard 2002, p. 648
  5. Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) : Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, coll. « Mémoires et documents de l'École des Chartes » (no 51), , 399 p. (ISBN 2-900791-21-9), p. 171

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]