Lavelanet
Lavelanet | |
![]() La place de l'Europe. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Pamiers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Olmes (siège) |
Maire Mandat |
Marc Sanchez 2020-2026 |
Code postal | 09300 |
Code commune | 09160 |
Démographie | |
Gentilé | Lavelanétiens |
Population municipale |
6 099 hab. (2018 ![]() |
Densité | 485 hab./km2 |
Population agglomération |
7 046 hab. (2018) |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 56′ 01″ nord, 1° 50′ 58″ est |
Altitude | 525 m Min. 490 m Max. 802 m |
Superficie | 12,57 km2 |
Unité urbaine | Lavelanet (ville-centre) |
Aire d'attraction | Lavelanet (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays d'Olmes (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-lavelanet.fr |
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Lavelanet (L'Avelhanet en occitan languedocien) est une commune française située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
La première « ville » se trouvait au bourg de Bensa, prieuré fondé par les moines de Saint Sernin de Toulouse au IXe siècle. La ville de Lavelanet apparaîtra au pied du château fort ou Castrum nommé « Castelsarrasin », château ayant appartenu au comte de Foix.
C'est la ville la plus importante du pays d’Olmes, région à l’est du département de l'Ariège, connue pour sa riche histoire industrielle principalement marquée par l'activité textile.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Lavelanet s'est implantée au centre d'une unité urbaine sur les deux rives du Touyre, torrent de montagnes, au croisement des dépressions pyrénéennes afin de commander les issues d’amont des cluses (le haut de la vallée). Elle est située près de la limite du département de l'Aude, du département de l'Ariège et du bassin supérieur de l'Hers.
Lavelanet et Laroque-d'Olmes, distantes de cinq kilomètres, sont les deux villes de la vallée du Touyre. Elle est aussi la délimitation à l'est du massif du Plantaurel.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 1 257 hectares ; son altitude varie de 490 à 802 mètres[2].
Le territoire de la feuille Lavelanet se situe dans le département de l'Ariège et le département de l'Aude. Il recouvre essentiellement les zones externes de la chaîne des Pyrénées. S'y distinguent assez nettement :
- au sud, l'avancée nord-orientale du pays de Sault situé entre 990 et 1 010 mètres d'altitude, et du front pyrénéen avec le massif de Tabe, massif satellite de la Haute Chaîne Pyrénéenne. Il présente de nombreux traits de relief montagnard : croupes supérieures adoucies, cirques et auges glaciaires. Ses principaux sommets sont le pic de Soularac et le pic de Saint-Barthélemy ;
- à l'est, les montagnes du massif du Plantaurel qui, d'à peine dix kilomètres de large en pays d’Olmes, présentent une géomorphologie de type jurassien : des voûtes formant des crêts (corniches rocheuses situées en bordure des combes anticlinales) se creusent en certains endroits, formant ainsi des cratères garnis d'argile. Le point culminant du massif du Plantaurel est de 1 014 mètres d'altitude. Plus à l’est, la haute vallée de l’Hers délimite le rebord fracturé du plateau de Sault qui s’étend plus largement dans le département de l'Aude ;
- les chaînons audois (altitude moyenne de 600 mètres), à relief structural bien visible dans les plis de Péreille (avec pour point culminant le cap de Gambière à 849 mètres d'altitude dans son anticlinal), de Dreuilhe et de Puivert ;
- au nord, une zone de collines variant de 350 à 700 mètres d'altitude entaillées dans la puissante formation du Poudingue de Palassou (argiles, marnes, grès, conglomérats, calcaires…) et modelées par l'érosion fluviatile.
Tous ces reliefs s'abaissent progressivement vers le nord-ouest[3].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Lavelanet est traversée par le Touyre, qui prend sa source dans le massif de Tabe et plus précisément au pic de Saint-Barthélemy. Plusieurs ruisseaux affluents du Touyre sont présents sur la commune : le ruisseau de Pelail, le ruisseau Pountil, le ruisseau de Réviroles, et le ruisseau de Gaillasse. Le Touyre est un torrent de montagne aux eaux rapides et ce jusqu'à Lavelanet. Son origine montagnarde lui confère un régime nivo-pluvial (maximum de débit en avril-mai, à la fonte des neiges). Pour Lavelanet, le débit moyen est de 1,85 m3/s (module) et la surface du bassin versant est de 59 km2.
Paysage naturel[modifier | modifier le code]
Trois étages de végétation se succèdent en pays d'Olmes :
- l'étage dit « subméditerranéen » avec des séries de chênes sur le massif du Plantaurel ;
- l'étage dit « montagnard » avec des séries de hêtres et de sapins sur les flancs du pic de Saint-Barthélemy ;
- l'étage dit « subalpin » avec des séries de pins à crochets sur le massif de Tabe.
De manière générale, le pays d'Olmes est particulièrement remarquable par ses étendues boisées sur le flanc Nord. Des élevages ovins et bovins utilisant les estives du Tabe et du Plantaurel sont visibles sur son paysage naturel dit de « tradition artisanale »[4]. Son altitude variée confère à Lavelanet une vue imprenable sur ses forêts, la chaîne des Pyrénées mais surtout sur le pog du château de Montségur.
Climat[modifier | modifier le code]
Ville | Ensoleillement![]() |
Pluie![]() |
Neige![]() |
Orage![]() |
Brouillard![]() |
---|---|---|---|---|---|
Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
Lavelanet | 2100 | 800 | 20 | 34 | 15 |
Paris | 1 661 | 637 | 12 | 18 | 10 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 29 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 29 | 29 | 53 |
Brest | 1 605 | 1 211 | 7 | 12 | 75 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −4,9 | −4,8 | −2,8 | 1,3 | 2,2 | 4,9 | 7 | 8,9 | 7,2 | 1,2 | 1,4 | 1,7 | −2 |
Température moyenne (°C) | 3 | 2,3 | 2,6 | 6 | 8,5 | 12,2 | 14,7 | 13,7 | 12,2 | 8,1 | 4,6 | 1,7 | 7,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 7,5 | 7,2 | 10,3 | 15,2 | 16,9 | 18,5 | 18,2 | 17,8 | 14,8 | 10,9 | 8,7 | 14,5 |
Ensoleillement (h) | 113,3 | 113,3 | 129,1 | 153,1 | 184,5 | 196,2 | 219,2 | 268,6 | 225,3 | 143,6 | 63,1 | 173,9 | 155 |
Voie de communication et transport[modifier | modifier le code]
Lavelanet se trouve à la jonction des routes :
- D 625, route départementale traversant la commune dans un axe nord-sud, et reliant Mirepoix à Lavelanet ;
- RD 117, route départementale 117 traversant la commune dans un axe ouest-est, reliant Foix, Lavelanet et Quillan par le col del Teil et le col du Portel.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Lavelanet est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Lavelanet, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[5] et 7 089 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
De manière générale, l'habitat du pays d'Olmes forme deux chapelets d'agglomérations ; un dans la vallée du Touyre avec les communes de Montferrier, Villeneuve-d'Olmes, Lavelanet et Laroque-d'Olmes, l'autre plus petit sur la vallée de l'Hers avec les communes de Fougax-et-Barrineuf, Bélesta, L'Aiguillon, La Bastide-sur-l'Hers et Le Peyrat.
Les typologies architecturales de Lavelanet sont celles des secteurs accidentés du bassin méditerranéen : les maisons sont hautes et étroites, mitoyennes en pignon et protégées par une toiture à deux pentes couvertes en tuiles dite méridionales. Le centre-ville est constitué essentiellement de maisons de ville avec souvent une arrière-cour, construites le long des départementales 625 et 117. Elles forment de longues files aux toits apparemment continus dont les faîtages s’alignent sur les courbes de niveau[4]. La morphologie urbaine de Lavelanet est également grandement contrainte par la géomorphologie naturelle : la ville s'inscrit en son cœur dans le goulet d'étranglement que constitue la cluse du Touyre, et s'évase de part et d'autre, au nord et surtout au sud.
Logement[modifier | modifier le code]
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Lavelanet et l'ensemble du département de l'Ariège[10].
Lavelanet | Ariège | |
---|---|---|
Part des résidences principales (en %) | 80.1 | 65,8 |
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,3 | 24,8 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 60,9 | 66,9 |
Part des logements vacants (en %) | 16,6 | 9,4 |
Le taux de résidence secondaire et de logement occasionnel constaté en 2013 est très bas, huit fois inférieur à la moyenne départementale ; les résidences principales sont en contrepartie plus nombreuses. Le taux de logements vacants (16,6 %) est supérieur à la moyenne départementale (9,6 %).
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
La commune est lauréate en 2015 du prix d'appel à manifestation d'intérêt (AMI, dans le cadre des Investissements d'avenir), et en 2016 du prix Territoire à énergie positive pour la croissance verte. La Maison des projets inaugurée en lance le cadre de ce vaste chantier[11].
Lavelanet 2050 est une projection dans l'avenir à travers la construction d'édifices publics tels qu'un nouvel hôpital, un pôle santé, l'aménagement piétonnier du centre-ville, la démolition de vieux bâtiments, qui devrait permettre de redonner vie au centre historique de la ville. Le maire actuel Marc Sanchez dit à ce sujet « L’obtention du concours Territoire à énergie positive croissance verte (TEPCV) lancé par le Ministère de l’Écologie, et de l’appel à manifestation d’Intérêt « Centre-Bourg » sont de nature à apporter une autre vision de ce que doit être notre territoire »[12]. Dans ce contexte en 2016, la ville vote de profonds chantiers de restructuration. Le premier étant la démolition de l'ancienne maison de retraite, située dans le centre-ville[13].
En , la mairie de Lavelanet annonce officiellement la construction d'une nouvelle gendarmerie nationale française pour la ville [14].
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Les derniers incidents classés en risques technologiques ou naturels à Lavelanet sont des inondations, des tempêtes, des mouvements de terrains, des coulées de boue ou encore des mouvements sismiques qui sont tout de même plus rares. La dernière coulée de boue ainsi qu'inondation remonte au . Le dernier mouvement de terrain remonte à [15].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Son nom tire son origine de l'occitan Avelana et donc du latin Avellana : « noisette », le lieu étant à l'époque boisé de noisetiers[16]. Du VIIIe siècle au XIe siècle, on écrira successivement Avellanum ou Avellanetum qui devient Avellana ou Abélana en occitan. Au fil du temps, il deviendra Avelana, L’Avellanet en 1148[17], et Lavelanet à partir de 1787[17].
En occitan, le nom de la commune est L'Avelhanet.
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Le caractère romain des substructions des deux tours de l’antique château féodal de Lavelanet semble donner à Lavelanet une origine très ancienne. Un bourg devait exister avant la conquête romaine puisque les Romains jugèrent opportun de construire des fortifications dans le défilé du Touyre. Le nom du château fort "Castelsarrasin" rappelle d'ailleurs le séjour des Maures dans ce lieu (cette information étant fondée sur des hypothèses)[18].
L'apparition des premiers « foulons drapiers » est consécutive à l'arrivée des Phéniciens dans la région ; en effet en fins commerciaux ils enseignent aux « indigènes » l'art du textile et l'emploi de la terre à foulon qui abonde près de Lavelanet, en échange de l'or, de l'argent, de la résine, et des pelleteries du pays[19].
En 213, l'empereur Caracalla fait transporter à Rome des cargaisons de draps en provenance de Lavelanet[19].
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
La ville primitive de Lavelanet se trouvait au bourg de Bensa, prieuré fondé par les moines de Saint-Sernin de Toulouse au IXe siècle[20]. L'église de Bensa serait formée de deux églises, une carolingienne du IXe siècle, l'autre romane du XIe siècle. Faute d'écrits, elle est donc un repère dans le temps pour la ville primitive de Lavelanet. En effet la première église n'étant pas suffisamment grande pour la population, celle-ci fut agrandie, ne formant aujourd'hui qu'une seule église nommée Saint-Sernin de Bensa à Lavelanet[21]. La ville de Lavelanet apparaîtra au pied du château fort ou "Castrum" nommé « Castelsarrasin », château ayant appartenu au comte de Foix. Ce château a été démoli en 1964[22].
Pendant toute la période du Moyen Âge et l'Époque moderne, le pays d'Olmes possède une puissante corporation de pareurs drapiers. La laine est travaillée dans de petites filatures actionnées par le Touyre; le tissage se fait à domicile dans les bourgs et campagnes des environs. Des charrettes transportent les draps aux foires de Carcassonne, de Toulouse, de Bordeaux et de Beaucaire, mais la lenteur des communications de l'époque et l'éloignement des points de consommation empêchent cette industrie de prendre son envol[19].
En 1204, la mère de Raimond de Péreille, défenseur de Montségur et co-seigneur de Lavelanet, y installe une communauté de femmes cathares. La ville de Lavelanet naîtra au pied du Castrum "Castelsarrasin"". Les vestiges actuels ne permettent de déduire ni sa taille, ni son importance. Même si certains ont voulu y voir une véritable forteresse, Lavelanet était vraisemblablement un Castrum, c'est-à-dire un village fortifié autour d’une maison forte[23].
Ce château ou Castrum a été la propriété du comté de Foix. Le comté de Foix correspondait approximativement au bassin de l'Ariège et comprenait deux régions séparées par la barrière calcaire du massif du Plantaurel. Il s'est distingué par le particularisme de sa population très attachée à ses comtes, à ses libertés et au Catharisme très implanté en Pays d'Olmes[24].
La Croisade des Albigeois de Simon IV de Montfort, période qui consiste en Occitanie à prêcher contre l'hérésie cathare, est terrible pour la région. . Elle s'empare notamment de Béziers et massacre toute la population. Carcassonne subit à son tour un siège avant d'être prise. Durant les années 1210 et 1211, les villes de Minerve, Termes et Puivert sont prises par les croisés[25]. Le château, Castrum "Castelsarrasin" ne résiste pas et est détruit en 1212[26].
Le moine cistercien Pierre des Vaux de Cernay rapporte dans son œuvre Histoire de l'hérésie des Albigeois et de la sainte guerre contre eux (de l'an 1203 à l'an 1218) : « ... Guy de Montfort-Castres, frère de Simon, l’archevêque de Rhems, Robert élu évêque de Laon, Guillaume, archidiacre de Paris, et Enguerrand de Boua, à qui le chef des croisés avait donné une partie du comté de Foix. Ils s’arrêtèrent sous les murs d’un château nommé Avelanet. Ils le prirent bientôt d’assaut et en passèrent les habitants au fil de l’épée. À la nouvelle de ce sac, les habitants des châteaux voisins brûlèrent leurs propres habitations et cherchèrent un abri dans la fuite... »
À côté de Lavelanet, le Château de Montségur subit deux tentatives de sièges pendant cette période : Guy de Montfort-Castres fait une première tentative infructueuse en 1212, son frère Simon IV de Montfort dirigera la deuxième en 1213 toujours sans succès.
Le Traité de Paris (1229) met fin à la Croisade des Albigeois et la communauté fera partie de la seigneurie de Mirepoix en 1229. Les terres de la zone de Lavelanet sont confisquées par Simon IV de Montfort et Guy de Montfort-Castres et données au lieutenant Guy Ier de Lévis. Ce dernier s’emparera de toutes les terres de seigneurs cathares de Mirepoix à Lavelanet. S'appuyant sur le Traité de Paris (1229), la Maison de Lévis s'établira dans la région durant sept siècles.
Dans sa déposition devant l'Inquisition en 1244, Raymond de Péreille, seigneur de Montségur, explique qu'il a « vu les parfaits tenir publiquement leurs maisons à Lavelanet, avec son consentement et sa volonté »[23].
Temps modernes[modifier | modifier le code]
Dans le Cartulaire de Mirepoix[27] dressée par Félix Pasquier, des renseignements sur Lavelanet sont lisibles : Anne de Lévis, fille de Jean IV de Lévis, épouse le , au château de Lagarde, Galaubie de Panassac d’Espagne. Elle reçoit 4 000 livres en dot, après renonciation à tous ses droits sur les biens paternels et maternels. À l’instigation de son mari, elle réclame un supplément "de légitime" à ses frères : Jean V de Lévis, seigneur de Mirepoix, sénéchal de Carcassonne, et Philippe, évêque de Mirepoix. Ses deux frères refusent, l’affaire est portée devant le Parlement de Toulouse, et Anne de Levis, dame de Panassac, présente à ce Parlement un mémoire donnant le relevé de tout ce que le frère aîné possédait en fiefs, immeubles, châteaux et rentes diverses[28].
Dans ce mémoire, présenté en 1510, le château de Lavelanet est mentionné comme « défensable » et d’une valeur d’au moins vingt mille livres tournois.
« Défensable », dont la définition aujourd'hui est : « Se dit d'une parcelle de forêt dont les arbres sont assez grands pour que le bétail puisse y pâturer sans compromettre leur croissance », s’employait autrefois pour un château qui était en état de se défendre lui-même, donc encore debout, en bon état. Cette mention dans le Cartulaire de Mirepoix nous informe donc que le château de Lavelanet est de bonne consistance en 1510, et que sa valeur n'est pas négligeable.
En effet, par sa position idéale dans cette vallée, à la frontière des comtés de Foix et de Razès, cette forteresse (Castrum, ou château) surveillait admirablement l’ancien pays d’Olmes dont elle occupait à peu près le centre. Par l’intermédiaire de la tour d’observation bâtie sur la colline, elle guettait l’ennemi dans la vallée du Touyre, en amont et en aval, dans la vallée de l’Hers à l’est, par la trouée de Saint-Jean-d'Aigues-Vives, et dans la vallée du Douctouyre à l’ouest. Elle se mettait en liaison avec les châteaux de Villeneuve-d'Olmes, de Montferrier, lesquels retransmettaient les signaux à des forteresses plus éloignées : Puyvert au levant, Roquefixade au couchant.
Pour l'année 1612, l'information suivante est mentionnée dans les registres paroissiaux : « l’an mil six cent douze, il y eut une grande sécheresse sur la terre et demeura sans pluie l’espace de quatre ou cinq mois que peu ne fut, tellement que pour apaiser l’ire de Dieu, l’on fit de grandes processions »[29].
Le , Lavelanet subit encore les horreurs des guerres de religion. Ainsi l'on peut lire dans les archives de Le Peyrat : « ... Sera mémoire comme le vingt-neufviesme jour d’, Le Peyrat, La Bastide et Lavelanet furent bruslés par l’armée conduite par Mgr le comte de Carmaing, qui tuèrent tout autant d’habitants! Qu’ils en purent attraper. Et furent pendus ou passés par les armes, dix catholiques ou huguenots à cause de leur rébellion.... Signé Brustier » (Archives du Peyrat)[18]. Durant les guerres de religion, le comte de Carmaing brûle Lavelanet et massacre la population ().
Le , le fief de Lavelanet qui était propriété de la Maison de Lévis passe à la famille de Fumel par le mariage de Marguerite de Lévis, fille du baron de Mirepoix et de Catherine de Caulet, avec Louis, comte de Fumel, au pays de Quercy (le seigneur Jean de Lévis, baron de Mirepoix et seigneur de Lavelanet, n'ayant pas d'héritier mâle, à sa mort en mai 1656).
Lavelanet sera membre de la Maison de Lévis jusqu’en 1627, date à laquelle cette entité sera démembrée : Lavelanet formera à partir de cette année-là une seigneurie propre[26].
est posée de la première pierre de la reconstruction de l'église de Lavelanet.
Révolution française[modifier | modifier le code]
Une partie des substructions (fondations) du château servit de base à un manoir de la Renaissance qui fut au XVIIe siècle, la demeure d’une branche cadette de la famille de Lévis, la branche de Lomagne. Au moment de la Révolution de 1789, ce manoir appartenait aux frères Jean Baptiste Honoré et Paul Marie Raimond.
En 1796, le Chalabrais Pascal Dumons installe les premières machines à carder.
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
- 1812 : Introduction de la première machine à filer.
À la mort de Jean de Lévis, son épouse Catherine de Caulet poursuit fermement la gestion. Leur fille Marguerite fait entrer ces terres dans la famille de Fumel à son mariage. Le banquier Arthur Caussou (1848-1945), homme politique, écrivain, et grand propriétaire terrien, acquiert le manoir de Lavelanet. Il rédige des ouvrages sur son pays et est le premier, en 1890, à demander une autorisation de fouille pour le château de Montségur. Il rédige le premier ouvrage en occitan sur château qui lui valut la médaille Vermeil au concours de littérature romane[30]. Il fonde en 1896 "l’Escolo de Mount-Segur" qui a joué un rôle important dans la restauration de la graphie classique.
Dans un élan de construction, le manoir est malheureusement rasé en 1964.
- 1867 : Création de l'Hôpital-hospice Goffres de Lavelanet.
- 1899 : l'électricité apporte de nouvelles machines à tisser.
- 1909 : Terminus de la voie ferrée Bram et Pamiers à Lavelanet par Mirepoix. La voie ferrée Bram-Lavelanet desservait pour la partie ariégeoise les gares de: Moulin-Neuf, Lagarde, Camon, Le Peyrat, La Bastide sur l’Hers, Laroque d’Olmes et Lavelanet.
- 1954 1er août : Inauguration de la statue de Jean Jaurès.
- 1956 : Construction de la première gendarmerie de Lavelanet. Inauguration le 1er mai du marché couvert.
- 1968 : L’hôtel de ville s’installe dans la chartreuse qui appartenait à la famille Bastide (famille de banquiers)[31].
Il est difficile de préciser la date à laquelle l'industrie textile s'est établie en Pays d'Olmes. Mais comme dit précédemment, les Phéniciens ont certainement amené en premier la technique dans la région. Les eaux graniteuses des vallées de l'Hers et du Touyre étaient d'une grande qualité pour le lavage de la laine et le foulonnage des étoffes.
L'industrie textile reste rudimentaire. Les diverses opérations se pratiquaient à la main et à domicile. Les ouvriers étaient pauvres. C'est bien souvent dans une pièce que les tisserands, leurs femmes et leurs enfants mangent, couchent et tissent. Très vite, l'industrie familiale est devenue une ressource supplémentaire : tout paysan se doublera alors d'un artisan.
Au fil des siècles, le savoir-faire lié aux progrès de la technique et de la spécialisation du métier apporte, en particulier à Lavelanet, son titre de capitale ariégeoise du textile et, en général au Pays d'Olmes, un rayonnement national d'une main d'œuvre qualifiée. L'installation de nombreuses entreprises dans cette région favorise son développement économique malgré quelques crises et, bien sûr, son développement urbain.
Malheureusement, dès 1980, de nombreuses entreprises textiles ferment à cause de la concurrence étrangère, notamment asiatique. Les restructurations et les diminutions des effectifs ne suffisent pas à endiguer le phénomène. Aujourd'hui, seule quelques unes d'entre elles poursuivent leur activité.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[32],[33].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de l'arrondissement de Pamiers de la communauté de communes du Pays d'Olmes et du canton du Pays d'Olmes (avant le redécoupage départemental de 2014, Lavelanet était le chef-lieu de l'ex-canton de Lavelanet).
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Elections présidentielles[modifier | modifier le code]
Election | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2017 | Emmanuel Macron | LREM | 54.86 | Marine Le Pen | RN | 45.14 | 69.20% | ||
2012 | François Hollande | PS | 63.03 | Nicolas Sarkozy | LR | 36.97 | 78.18% | ||
2007 | Ségolène Royal | 56.07 | 43.93 | 85.13% | |||||
2002 | Jacques Chirac | LR | 78.02 | Jean-Marie Le Pen | RN | 21.98 | 81.71% |
Election | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1er | 2d | ||||||||
2017 | Marine Le Pen | RN | 28.52 | Jean-Luc Mélenchon | LFI | 23.50 | 72.33% | ||
2012 | François Hollande | PS | 33.76 | Marine Le Pen | RN | 21.28 | 77.88% | ||
2007 | Ségolène Royal | 31.84 | Nicolas Sarkozy | LR | 23.83 | 85.36% | |||
2002 | Lionel Jospin | 24.53 | Jean-Marie Le Pen | RN | 20.54 | 73.90% |
Elections législatives[modifier | modifier le code]
Election | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2017 | Bénédicte Taurine | LFI | 50.44 | Jérôme Azéma | LREM | 49.56 | 37.41% | ||
2012 | Frédérique Massat | PS | 49.42 | Nicole Gerona | LR | 17.52 | 53.07% | ||
2007 | 59.56 | Jacqueline Rouge | 42.21 | 59.56% | |||||
2002 | Augustin Bonrepaux | 63.56 | Yves Maris | 36.44 | 56.86% |
Elections européennes[modifier | modifier le code]
Election | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1er | 2d | ||||||||
2019 | Jordan Bardella | RN | 34.67 | Nathalie Loiseau | LREM | 14.76 | 46.44% | ||
2014 | Louis Alliot | 33.40 | Virginie Rozière | PRG | 19.44 | 42.15% | |||
2009 | Kader Arif | PS | 28.52 | Dominique Baudis | LR | 21.25 | 41.84% | ||
2004 | 39.06 | Jean-Claude Martinez | RN | 13.86 | 40.14% |
Elections régionales[modifier | modifier le code]
Election | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2015 | Louis Alliot | RN | 42.62 | Carole Delga | PS | 41.73 | 54.62% | ||
2010 | Martin Malvy | PS | 72.62 | Brigitte Barèges | LR | 27.38 | 46.99% | ||
2004 | 62.47 | Louis Alliot | RN | 19.54 | 64.64% |
Elections départementales[modifier | modifier le code]
Election | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2015 | Jessica Miquel | PS | 63.02 | Thérèse Aliot | RN | 36.98 | 53.81% |
Elections municipales[modifier | modifier le code]
Election | Candidat | Parti | % | Candidat | Parti | % | Participation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Vainqueur | Vaincu | ||||||||
2020 | Marc Sanchez | PS | 67.61 | Xavier Pinho-Teixeira | DVD | 32.39 | 49.27% | ||
2014 | 62.88 | 37.11 | 63.24% | ||||||
2008 | 76.32 | Francis Ramirez | 23.68 | 70.00% | |||||
2001 | Jean-Pierre Bel | 55.39 | Bernard Marty | 44.61 | 72.40% |
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2018, la commune comptait 6 099 habitants[Note 3], en diminution de 3,37 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[39] | 1975[39] | 1982[39] | 1990[39] | 1999[39] | 2006[40] | 2009[41] | 2013[42] |
Rang de la commune dans le département | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Enseignement[modifier | modifier le code]
Lavelanet est équipé de cinq écoles, de deux collèges et d'un lycée professionnel :
- Lycée professionnel Joseph-Marie-Jacquard
- Collège Louis-Pasteur
- Collège Victor-Hugo
- École primaire Lamartine
- École primaire publique George Sand
- École primaire Jeanne-d'Arc (privée)
- École maternelle Jean-Jaurès
- École maternelle Les Avelines
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête de la noisette (chaque année au début de l'automne)
- Fête de la ville (chaque année pour le )
- Jazz'velanet (chaque année au mois de mai)
- Cinéma le Casino
- Pétanqu'Ovalie, concours de pétanque organisé de 2005 à 2015
Santé[modifier | modifier le code]
Centre hospitalier La Soulano
Sports[modifier | modifier le code]
- Stade lavelanétien club de rugby à XV
- Cyclisme Ronde de l'Isard d'Ariège 2009, arrivée du Tour de France 1950 départ du Tour de France 2002, Tour de France 2008, (12e étape du Tour de France 2008), Route du Sud, étape du Tour de France 2015, étape du Tour de France 2016
- Stade Lavelanet basket
- Handball (HBCLPO)
- Club de Gymnastique du Pays d'Olmes (GGPO)
- Ski à la station des Monts d'Olmes
Cultes[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption
- Salle de prière rue Pasteur (Islam)
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En prenant appui sur les déclarations de revenus de l'année 2014, sur 3 796 foyers fiscaux, 1 052 foyers sont non imposables. La population de Lavelanet en 2014 étant de 6 682 habitants.
- 35,25 % des foyers fiscaux déclarent moins de 1 000 euros de revenus (1338 foyers).
- 17,41 % des foyers fiscaux déclarent entre 15 et 20 000 euros de revenus (661 foyers).
- 15,89 % des foyers fiscaux déclarent entre 20 et 30 000 euros de revenus (603 foyers).
- 0,5 % des foyers fiscaux déclarent plus de 100 000 euros de revenus (19 foyers)[43].
Emploi[modifier | modifier le code]
Anciennement réputée pour ses industries textiles, la plupart d'entre elles sont aujourd'hui fermées, principalement à cause de l'importation de textiles venant de pays étrangers. Ces activités d'autrefois sont présentées depuis 1986 dans le cadre du musée du textile et du peigne en corne, installé dans les locaux de la manufacture des draperies Dumons Frères qui avait été fondée en 1796[44]. La production textile s'intensifie et s'industrialise au XIXe siècle, poussé par le déclin de cette même industrie dans le Languedoc où la monoculture de la vigne domine peu à peu l'économie. Parallèlement l'utilisation de matières premières importées permet d'augmenter la qualité. Atteignant son apogée au milieu du XXe siècle, par le biais d'entreprises comme Bergère, Couquet, Dumons, Escolier, Laffont ou Roudière, l'industrie textile entame ensuite un déclin inexorable[45].
De 1995 à 2015, l’industrie textile a perdu plus de 5 000 emplois en passant de plus de 6 000 employés à moins de 600 aujourd’hui. L'État et la Région tentent de recentrer le développement touristique sur les atouts culturels et naturels des Pyrénées Cathares[46]. Cependant le recul de l’activité industrielle induit une perte démographique, une hausse du chômage. Les friches industrielles dues à l'extension en son temps de l'industrie textile se sont multipliées et laissent une empreinte forte dans son territoire. Les patrimoines matériel et immatériel générés par cette activité sont notamment valorisés par le Pays d'art et d'histoire des Pyrénées Cathares[47].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Église Notre-Dame-de-l'Assomption[modifier | modifier le code]
La première pierre de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption a été posée le . De style gothique, son chœur est à huit pans. Elle a été édifiée à l'emplacement d'une autre église détruite dédiée à saint Antoine de Padoue et bâtie au XIIe siècle. Le clocher s'écroule en 1879, la reconstruction totale se terminera en 1931.
En 2000 une restauration est entreprise. L'église est répertorié dans la Base Mérimée[48].
Certaines pièces de mobilier sont référencer dans la Base Palissy[49] :
- La porte du XVIIe
- La cuve baptismale portant la date 1633
- La chaire sculptée datant du XVIIe
- Tableau de la crucifixion (XVIIe siècle)
- L'autel du XVIIIe (dont la tête du médaillon central a été martelé à la Révolution)
- Deux fresques de Reynold Arnould (1919-1980) datant de 1942 et 1943[50].
- Chemin de Croix de Mady de La Giraudière (inauguré en 2007) et 9 autres tableaux de cette artiste.
- Orgue Puget et fils au buffet néo-gothique, classé monument historique, dans lequel est mort Eugène Puget.
Autres lieux[modifier | modifier le code]
- Oratoire de Sainte-Ruffine [1] Haute colline rocheuse qui fait référence à Sainte Ruffine dont l'histoire, la légende, est mal connu. Difficile de se rapporter, à des textes précis mais l'œuvre des Saints parle d'une chrétienne romaine, issue d'une famille de nobles. Avec sa sœur Secunda, elles s'étaient converties au catholicisme, au IIIe siècle. Très mal vue par la population et la Curie, elles enduraient de nombreuses persécutions. Malgré les brimades, jamais les deux sœurs n'acceptèrent de renier leur religion. Devant l'impossibilité de leur faire abandonner le catholicisme, le pouvoir décida de les martyriser. Amenées dans une forêt, dans les environs de Rome, les deux sœurs furent décapitées, ensemble, le et enterrées sur le lieu même de leur supplice[51].
- Chapelle Saint-Sernin de Bensa datant du XIIe siècle. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1950[52]. Deux objets sont référencer dans la Base Palissy (voir les notices liées)[52].
- L'esplanade (place de Lavelanet)
- Musée du textile et du peigne en corne[53]
- Monument aux morts pour la France [2]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Alix André (1909-) : romancière, viticultrice, lauréate de l'Académie française
- Jean-Baptiste Clauzel (1746-1803) : homme politique né à Lavelanet ;
- Antoine de Lévis-Mirepoix (1884-1981) : écrivain et académicien mort à Lavelanet ;
- André Roudière (1922-2010) : industriel du textile ;
- Mady de La Giraudière (1922-2018) : peintre originaire de Lavelanet ;
- Aldo Quaglio (1932-2017) : joueur de rugby à XV puis à XIII, mort à Lavelanet ;
- Marie Laforêt (1939-2019) : actrice et chanteuse, dont l'arrière-grand-père, Louis Doumenach, était un chef d'entreprise local ;
- Jules Celma (1948-) : écrivain et réalisateur né à Lavelanet ;
- Jean-Pierre Bel (1951-) : ancien président du Sénat, ancien maire de Lavelanet ;
- Thierry Merlos (1956-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Patrick Estève (1959-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Philippe Bonhoure (1961-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Jean-Marie Banos (1962-) : escrimeur canadien né à Lavelanet ;
- Jean-Louis Jordana (1968-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Thomas Piquemal (1969-) : dirigeant d'entreprise né à Lavelanet ;
- Fabien Barthez (1971-) : joueur de football né à Lavelanet ;
- Tara Römer (1974-1999) : acteur né à Lavelanet ;
- Benoît Baby (1983-) : joueur de rugby à XV né à Lavelanet ;
- Cédric Gomez (1983-) : joueur de basket-ball né à Lavelanet ;
- Perrine Laffont (1998-) : skieuse acrobatique née à Lavelanet, championne olympique 2018.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
« Avelano » : noisetier Nom de « Beleu » (dieu phénicien) que les Romains ont transformé en « Avelana », en référence aux noisetiers NB : Sceau gothique (usage à la mairie) : portait un noisetier au milieu d’un ovale surmonté d’une petite croix.
![]() |
Blasonnement :
D’argent (de gueules) à la branche de noisetier feuillée de sinople fruitée au naturel ; au chef parti au 1er d'azur (de gueules) au croissant d'argent accosté (d'or soutenu) de deux étoiles du même, au 2e de gueules à la croix occitane d'or[54].
|
On retrouve la branche de noisetier surmontée de la croix boulée des comtes de Toulouse à droite, à gauche d’un croissant de lune entouré de deux étoiles (hypothèse par laquelle le seigneur de Lavelanet aurait participé aux croisades). L’écusson était coiffé d’un soleil resplendissant qui fut remplacé par quatre tours lors du mariage de la dernière fille du seigneur de Lavelanet avec le comte de Fumel (juin 1653). Fumel était une ville fortifiée, d’où les tours. Aujourd’hui, la ville a conservé ce blason.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Abbé Ed. Lafuste, La paroisse de Lavelanet pendant la Révolution (1789-1802), Pomiès, Fra et Cie, 1914
- Michel Chevalier, L'Industrie textile pyrénéenne et le développement de Lavelanet, E. Privat, Paris, M. Didier, 1950
- G. Segonzac, « Algues calcaires du Sparnacien de Lavelanet (Ariège), Dasycladales, Caulerpale et Cryptonémiale », BRGM, 1971, no 4, 1, p. 5–19
- P. Lopez, « Une nouvelle carrière dans l'Ariège, à Lavelanet (entreprise Rescanières) », Industrie minérale, 1985, vol. 67, p. 29-30
- Pierre Cathala, Avant l'oubli-Lavelanet 1900, éditions Latour, 2013
- Jean-Michel Minovez, Pays d’Olmes. L'aventure de la laine, Toulouse, Privat, 2013, 208 p.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de l'Ariège
- Industrie textile en pays d'Olmes
- Aire urbaine de Lavelanet et unité urbaine de Lavelanet qui représente le meme périmètre.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Lavelanet sur le site Trésor des régions
- Lavelanet - Tourisme en Pays d'Olmes
- Histoire et patrimoine de l'Ariège
- Musée du textile
- Lavelanet Culture
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- M. Bilotte, J. Cosson, B. Crochet, B. Peybernes, J. Roche, F. Taillefer, Y. Tambareau, Y. Ternet, J. Villatte, « Notice explicative de la feuille Lavelanet 1/50 000 », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières, (consulté le 9 décembre 2016).
- l'union régionale des 8 conseils d'architecture, d'urbanisme et d'environnement Midi-Pyrénées, « Atlas des paysages d'Ariège-Pyrénées », sur le site du conseil général Ariège Pyrénées, document non daté (consulté le 9 décembre 2016).
- « Unité urbaine 2020 de Lavelanet », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Comparateur de territoire Commune de Lavelanet (09160) », sur le site de l'Insee (consulté le 22 novembre 2016).
- « Des projets pour modifier « profondément la ville » », sur le site du quotidien La Dépêche du Midi, (consulté le 9 décembre 2016).
- Laurence Guerrey, « Lavelanet 2050, se projeter dans l’avenir », sur le site azinat.com de la sarl Woomeet, (consulté le 9 décembre 2016).
- « 950 000 euros pour démolir l'ancienne maison de retraite », sur le site du quotidien La Dépêche du Midi, (consulté le 9 décembre 2016).
- « Feu vert pour la construction de la nouvelle gendarmerie », sur le site du quotidien La Dépêche du Midi, (consulté le 9 décembre 2016).
- « Historique des risques technologiques et naturels à Lavelanet », sur le site commune-mairie.fr de la société commerciale 2803 MEDIA (consulté le 22 novembre 2016).
- « Histoire et patrimoine de Lavelanet (Ariège) », histoire-communes.jpflahaut.fr, (consulté le 18 novembre 2016)
- « Lavelanet », Archives départementales de l'Ariège, (consulté le 18 novembre 2016).
- « Le Château de Lavelanet », Le Pèlerin (consulté le 24 novembre 2016).
- Georges Jorré, « L'industrie dans les Pyrénées de l'Ariège », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, (consulté le 24 novembre 2016).
- Diocèse de Pamiers, « Saint-Sernin de Bensa à Lavelanet (Pays d'Olmes) », ariege-catholique/, sd (consulté le 18 novembre 2016).
- « Saint-Sernin de Bensa à Lavelanet », Diocèse de Pamiers (consulté le 24 novembre 2016).
- « Lavelanet », Pays d'Olmes.org, (consulté le 18 novembre 2016)
- « Lavelanet : l'histoire de la ville », pyreneescathares-patrimoine.fr (consulté le 25 novembre 2016)
- Gabriel LLOBET, « Foix Comté De », Encyclopédia Universalis (consulté le 24 novembre 2016)
- Gabriel LLOBET, « Albigeois croisade contre les(repères chronologiques) » (consulté le 24 novembre 2016)
- J.J. Pétris, « Lavelanet » (consulté le 24 novembre 2016)
- Félix Pasquier, « Cartulaire de Mirepoix histoire », (consulté le 5 décembre 2016)
- « Cartulaire de Mirepoix traduction histoire » (consulté le 5 décembre 2016)
- « Ancien Régime » (consulté le 5 décembre 2016)
- « Caussou son histoire » (consulté le 5 décembre 2016)
- « Lavelanet » (consulté le 6 décembre 2016)
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 20 septembre 2020).
- « Les maires de Lavelanet », sur www.francegenweb.org (consulté le 16 novembre 2016)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- « Lavelanet » (consulté le 8 décembre 2016)
- Voir le site économique du Pays d'Olmes: Réussir en Pays d'olmes
- Michel Chevalier, « L'industrie textile pyrénéenne et le développement de Lavelanet », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, vol. 21, , p. 43–60 (DOI 10.3406/rgpso.1950.1267, lire en ligne, consulté le 5 juin 2016)
- « L'Ariège en mutation économique » (consulté le 8 décembre 2016)
- Pays d'art et d'histoire des Pyrénées Cathares, « Projets : Valorisation des friches industrielles », sur pyreneescathares-patrimoine.fr (consulté le 4 juillet 2018).
- « Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le 4 juin 2020)
- « Recherche - POP », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le 4 juin 2020)
- Bertrand Ducourau, « La "chapelle de France" à Lavelanet, un décor sous le régime de VIchy », Histoire de l'Art, no 47, , p. 127-131 (ISSN 0992-2059)
- La dépêche du Midi, « Lavelanet la légende de Sainte Ruffine » (consulté le 8 décembre 2016)
- « Chapelle du cimetière de Bensa », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le 22 juin 2020)
- Musée du textile et du peigne en corne
- Armorial de France