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Académie militaire de la Gendarmerie nationale

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École des officiers de la Gendarmerie nationale
Histoire
Fondation
Statut
Type
Nom officiel
Académie militaire de la gendarmerie nationale (depuis ), école des officiers de la gendarmerie nationale (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur
Devise
Pour la patrie, l'honneur et le droit
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Pays
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caserne Augereau et quartier Pajol
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L'École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) forme les officiers de la Gendarmerie nationale. Elle constitue — avec l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, l'École de l'air, l'École navale, l'École polytechnique et l’École de santé des armées — l'une des six grandes écoles militaires françaises. Créée en 1918, elle est installée depuis 1945 à Melun, en Seine-et-Marne. L'École est placée sous l'autorité du commandement des écoles de la Gendarmerie nationale.

Historique

Les origines de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale datent de 1901, avec la mise en place d'un cours d'étude destiné à accompagner les sous-officiers aptes à devenir sous-lieutenant installé (décret du ). À cette époque, ces formations ont lieu au sein de la caserne Schomberg, à Paris[1].

À l'issue du premier conflit mondial, ces formations ont lieu à Versailles[2], au 55 rue d'Anjou[3]. L'École des officiers de la gendarmerie nationale est officiellement créée par décret le [4]. Le site de la caserne d'Anjou provient des anciennes écuries de la comtesse de Provence, devenues manufacture de draps, avant d'échoir à la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI, à la Restauration (1815-1830)[5].

Son premier commandant est le chef d'escadron Delaunay. L'école diversifie son recrutement en intégrant dans ses rangs les officiers issus des autres armées ainsi que les sous-officiers de la Gendarmerie pour les préparer à devenir officiers. Il faut attendre le pour que l'École se voie attribuer un drapeau. Cet emblème est remis officiellement à son chef de corps, le colonel Picot, le sur les Champs-Élysées par le président de la République, Albert Lebrun, en reconnaissance des nombreux sacrifices consentis lors des conflits armés. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'École déménage successivement à la villa Nitot à Pau [6] et à Courbevoie (caserne Charras), avant de s'installer le au quartier Augereau, à Melun.

Les soixante années qui suivent sont marquées par la diversification des recrutements et des formations dispensées. L'année 1946 voit ainsi l'arrivée des premiers stagiaires étrangers. Le , l'École est citée à l'ordre de l'Armée en reconnaissance des sacrifices attestés par les officiers de Gendarmerie pendant la Seconde Guerre mondiale. Le , le drapeau de l'École est décoré de la croix de guerre 1939-1945 avec palme par le président de la République, Vincent Auriol. En 1966, les premiers officiers de recrutement direct intègrent l'École à la sortie de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. C'est aussi cette année-là que la scolarité est portée à deux années de formation.

Une nouvelle étape est franchie, en 1977, lorsque la possibilité d'intégrer directement la Gendarmerie à la sortie de leur école est ouverte aux officiers issus des autres grandes écoles militaires, que sont l'École polytechnique, l'École navale et l'École de l'air. L'EOGN est alors en pleine transformation sur le plan de la scolarité mais aussi en matière d'infrastructures.

L'année 2002 est particulièrement importante pour l'histoire de l'École. En effet, à partir de cette date, le recrutement s'effectue directement sur concours, pour les universitaires titulaires d'un diplôme de fin de deuxième cycle sans que ces derniers aient l'obligation d'être officier de réserve. Elle procède également à une réforme complète de sa scolarité en dispensant une formation modulaire et individualisée tenant compte des acquis des élèves, de leurs aspirations et des besoins de la Gendarmerie, devenant ainsi une grande école militaire et service public.

Le , le Centre d'enseignement supérieur de la Gendarmerie (CESG) a été intégré à l'EOGN, qui devient ainsi l'unique creuset de la formation des officiers de la Gendarmerie, tant dans le domaine opérationnel que dans celui du soutien.

Le centre de recherche situé dans l'EOGN a également été créé le . Cet organisme a pour objet d'orienter et d'animer la recherche dans les domaines correspondant aux besoins de la Gendarmerie en assurant notamment la cohérence du travail effectué au sein de l'institution avec celui des différents pôles de recherche existants dans les domaines de la Sécurité intérieure et de la Défense. Il suscite et oriente les initiatives de recherches individuelles notamment dans le domaine de la prospective à moyen et long terme.

Trois départements composent le centre :

  • le département recherche ;
  • le département documentation ;
  • le département relations extérieures.

Recrutement et scolarité

L'EOGN a pour mission d'assurer principalement la formation initiale des officiers de gendarmerie à l'exercice de leurs fonctions de commandement et de les préparer à leurs futures responsabilités de cadre de haut niveau.

Élèves-officiers de la promotion « Capitaine Marchiani Cyrille-Hippolyte » lors du défilé militaire du 14 juillet 2008.

L'École recrute ses élèves au moyen de plusieurs concours[7] :

  • Le concours « officiers de Gendarmerie » (OG) :
    • recrutement universitaire, concours ouvert aux titulaires d'un diplôme ou titre conférant le grade de master 2 ou d’un diplôme ou titre homologué, âgés de moins de 27 ans ;
    • recrutement fonctionnaire de catégorie A, concours ouvert aux fonctionnaires civils de l'État, des collectivités territoriales, d'un établissement public ou d'un organisme international, ayant servi au moins 5 ans dans un corps de catégorie A et âgés de moins de 35 ans ;
    • recrutement ouvert aux officiers des armées, concours ouvert aux officiers du grade de capitaine servant au sein des autres armées (terre, air, mer) âgés de moins de 35 ans et titulaires d'un diplôme de Master ;
    • recrutement ouvert aux officiers issus des grandes écoles militaires, recrutement ouvert aux officiers des autres grandes écoles militaires (Polytechnique, Saint-Cyr, École de l'air, École navale) leur permet d'accéder au métier d'officier de gendarmerie dès le grade de lieutenant ;
    • recrutement semi-direct, concours ouvert aux sous-officiers de carrière de gendarmerie titulaires d'une Licence ou d'un titre professionnel (Bac + 3) ;
    • recrutement sur titre, sélection ouverte aux titulaires d'un titre d'ingénieur ou d'un titre conférant le grade de master dans une matière figurant sur une liste fixée par arrêté du ministre de l'intérieur, en fonction des besoins de la Gendarmerie, et âgés de vingt-sept ans au plus ;
    • recrutement rang, ouvert aux majors, adjudants/chefs, adjudants inscrit au tableau d'avancement pour le grade d'adjudant/chef comptant au moins 18 ans de service ;
    • recrutement OSC-E, recrutement qui répond à des besoins particuliers. Les candidats doivent être titulaire d'une Licence.
  • Le concours « officiers du corps technique et administratif de la Gendarmerie nationale » (OCTAGN)[8] :
    • recrutement direct : concours national ouvert aux titulaires d'un Master 2, âgés de moins de 26 ans.
    • recrutement fonctionnaire de catégorie A : concours ouvert aux fonctionnaires civils de l’État, des collectivités territoriales, d’un établissement public ou d’un organisme international comptant au moins cinq ans de service dans un corps de catégorie A ou assimilé et âgés de trente-cinq ans au plus ;
    • recrutement ouvert aux officiers des armées : concours ouvert aux officiers du grade de capitaine ayant servi 8 ans au sein des autres armées (terre, air, mer), âgés de moins de 35 ans et titulaires d'un diplôme de Master ;
    • recrutement sur titre : concours ouvert aux titulaires d'un diplôme d’ingénieur ou d’un diplôme conférant le grade de master, dans une matière figurant sur une liste fixée par arrêté du ministre de l’intérieur et âgés de vingt-sept ans au plus.
    • recrutement semi-direct : concours ouvert aux militaires aux sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la Gendarmerie et aux fonctionnaires de catégorie B, réunissant en cette qualité au moins trois ans de service militaire ou civil, titulaires du baccalauréat ou titre reconnu équivalent (niveau IV) et âgés de trente-six ans au plus.
    • recrutement rang : concours ouvert aux sous-officiers de carrière du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale des grades de major, d’adjudant-chef et d’adjudant inscrit au tableau d’avancement, titulaires d’un titre professionnel dont la liste est établie par arrêté du ministre de l’intérieur, âgés de cinquante-trois ans au plus et réunissant au moins quinze ans de service militaire.

Formation

Formation des élèves-officiers de Gendarmerie nationale

Les officiers de Gendarmerie (OG) sont destinés à commander des professionnels de la sécurité au sein des unités opérationnelles de la gendarmerie. D'une durée de 2 ans (1 an pour les capitaines et les élèves déjà diplômés d'autres grandes écoles militaires), leur formation s'articule autour de 4 semestres :

  • 1er semestre : formation militaire et tactique en vue d'acquérir les bases du commandement et développer des qualités physiques et morales des futurs officiers ;
  • 2e semestre : formation professionnelle (technique et tactique) adaptée au cadre d'action et à l'environnement de la gendarmerie au sein de la société ;
  • 3e semestre : formation professionnelle visant à l'acquisition des outils et des connaissances nécessaires à la mise en œuvre des moyens de la gendarmerie par le futur officier reconnu expert de la sécurité publique par les autorités administratives, judiciaires, politiques et socio-économiques ; en parallèle, l'officier peut suivre un cursus universitaire diplômant conduisant à l'obtention d'un Master 2 ;
  • 4e semestre : spécialisation de la formation et préparation au premier commandement dans l'une des quatre dominantes d'emploi :
    • Sécurité publique générale,
    • Maintien de l'ordre-défense,
    • Police judiciaire - Renseignement,
    • Sécurité routière.

Formation des élèves-officiers du corps technique et administratif de la Gendarmerie nationale

L'École est chargée de la formation initiale des officiers du corps technique et administratif de la Gendarmerie nationale (OCTAGN). D'une durée de deux ans, leur formation s'articule autour de quatre semestres. es deux premiers semestre sont communs avec les officiers de Gendarmerie :

  • 1er semestre : formation militaire et tactique en vue d'acquérir les bases du commandement et développer des qualités physiques et morales des futurs officier ;
  • 2e semestre : formation professionnelle (technique et tactique) adaptée au cadre d'action et à l'environnement de la Gendarmerie au sein de la société ; en seconde année, les OCTA suivent une formation universitaire (Paris-Est Créteil Val de Marne) dans les domaines administratifs, financiers et logistiques ;
  • 3e semestre : développement des outils et connaissances afin d'asseoir le futur officier dans son poste de soutien ponctué par de nombreux stages ;
  • 4e semestre : préparation au premier emploi.

Formations volontaires et sous-contrat

L'EOGN forme également, au sein de son 3e groupement, des personnels appartenant au corps des officiers de la Gendarmerie nationale destinés à occuper des postes de spécialistes ou à assurer des fonctions d'encadrement et de commandement correspondant à leur grade :

  • officiers de Gendarmerie issus du rang (OGR) ;
  • aspirants de gendarmerie issus du volontariat (AGIV) (sélection interrompue à partir de 2019)
  • élèves-officiers de l'École polytechnique (EOX) et élèves-officiers ingénieurs en études et techniques de l'armement (EOIETA), ayant choisi un stage en Gendarmerie à l'issue de leur formation militaire initiale d'un mois ;
  • officiers sous contrat (OSC) ;
  • élèves-officiers de réserve (EOR).

Traditions et vie de l'École

Grande école militaire et de service public, l'EOGN a vu se développer en son sein un certain nombre de traditions, ainsi que des activités de camaraderie et de cohésion.

Traditions

Portrait d'une élève de l'EOGN portant le taconnet.

Lors de l'incorporation de l'école par les nouveaux élèves-officiers au mois d'août, ceux-ci ne portent aucun grade. Le grade leur est remis durant le mois de septembre par leurs parrains et marraines de seconde année, au cours d'une cérémonie solennelle appelée "Remise des alphas".

Tous les ans, au mois de décembre, les officiers-élèves du 1er groupement, en seconde année de formation, remettent le sabre à leurs filleuls du 2e groupement, les élèves-officiers de première année, lors d'une cérémonie militaire d'une grande solennité, en présence de hautes autorités civiles et militaires. Le sabre est le signe du commandement de l'officier qui doit être, à l'instar d'une lame, « sûr, pur, dur ».

Cette cérémonie est précédée la veille au soir par une cérémonie plus intimiste, regroupant les seuls 1er et 2e groupements : la remise des taconnets. Cette coiffe est portée avec la tenue de tradition, dite « TETRA ». L'un des temps forts de cette cérémonie est la veillée du drapeau de l'École par le 2e groupement.

Enfin, la scolarité est marquée par une troisième cérémonie : le baptême de promotion. À cette occasion, le 2e groupement se voit attribuer un nom, celui d'un officier ayant marqué l'histoire de l'arme par ses vertus militaires et humaines et par ses états de service : « De la Légion d'honneur » pour la 126e promotion, « Du Centenaire » pour la 125e promotion, « Colonel Beltrame » pour la 124e promotion, « Lieutenant Jamet » pour la 121e promotion, « Colonel Delmas » pour la 120e promotion, « Chef d'escadron Biard » pour la 119e promotion, « Colonel Adrien Henry » pour la 118e promotion, « Général Colonna d'Istria » pour la 116e promotion, « Sous-lieutenant Martin » pour la 115e promotion, « Capitaine Marchiani » pour la 114e promotion, « Général Fauconnet » pour la 113e. Cela peut aussi être un groupe : « Ceux d'Indochine » pour la 110e promotion, « Réseau Saint Jacques » pour la 108e ; ou un évènement : « Hondschoote » pour la 94e promotion, « Libération » pour la 44e promotion, « du Drapeau » pour la 38e promotion, « La Victoire » pour la 16e promotion. Le baptême d'une promotion marque aussi la fin de la scolarité de la promotion précédente.

Drapeau

C'est le , en reconnaissance des nombreux sacrifices consentis lors des conflits armés, que l'EOGN reçoit son drapeau des mains du Président de la république Albert Lebrun.

Le , le drapeau reçoit la croix de guerre 39-45 avec palme des mains du Président de la république Vincent Auriol.
Le , par décret du Président de la république Emmanuel Macron, la croix de chevalier de la Légion d'honneur est attribuée à l'EOGN.

Activités de cohésion

De manière moins formelle, des activités scellent aussi la cohésion au sein de l'EOGN. Ainsi, le 1er groupement lance chaque année en septembre un défi au 2e groupement : le défi Bois Rond, du nom d'un ancien terrain militaire en forêt de Fontainebleau, utilisé par l'EOGN comme terrain d'entraînement au combat et à l'apprentissage de la topographie. Sous la forme de sketches, les officiers-élèves dépeignent certains traits de caractère de leurs cadres, lors d'un rassemblement sur la place d'armes. Le 2e groupement dispose alors d'un à deux mois pour relever le défi en organisant une soirée spectacle au cours de laquelle les élèves-officiers décriront eux aussi les personnalités de leurs cadres à grand renfort d'humour, et décerneront le Bois Rond d'or au cadre de leur choix.

Jargon propre à l'École

  • PIM : personnel à l'intelligence moyenne, surnom que les élèves officiers donnent aux sous officiers en pensant qu'ils ne sont pas au courant.
  • Bitos : surnom affectueux donné aux élèves du deuxième groupement par ceux du premier groupement.
  • Bois-Rond : nom d'un ancien terrain de manœuvre en forêt de Fontainebleau, où les élèves organisaient un spectacle humoristique caricaturant les crabes. La tradition est restée, mais le Bois-Rond se fait désormais dans une salle à Melun.
  • Chien-cheval : surnom du Sénéchal de la 118e promotion dont un camarade des pays amis avait mal compris l'appellation Sénéchal.
  • Crabes : commandants de pelotons, de brigades et leurs adjoints, qui se déplacent en crabe entre les rangs pour vérifier la tenue des élèves.
  • Estafette : journal des promotions ayant vocation à relater la vie de l'école.
  • Estocade : journal satirique rédigé par les promotions afin de railler la scolarité, l'école et ses cadres.
  • Grand prévost : représentant des officiers-élèves du premier groupement (élèves en deuxième année de formation).
  • Grands Tourteaux : commandants des premiers et deuxièmes groupements. Ils sont les chefs des crabes.
  • Les gros nains : surnom des élèves-officiers du premier peloton du deuxième groupement pour la période 2010-2013
  • Kamole : abréviation de Casquette Molle, première coiffe des élèves avant le calot. La cérémonie d'enterrement des Kamoles symbolise la fin de la période de formation militaire.
  • Maréchal de brigade : représentant des officiers-élèves d'une brigade du premier groupement.
  • La place des bleus : lieu de rassemblement des élèves-officiers du deuxième groupement, en opposition à la place rouge où se rassemblent les anciens.
  • La place rouge : ancienne place d'arme de l'École, démilitarisée, lieu de rassemblement du premier groupement.
  • Polymagiciens : élèves de l'École polytechnique venant en formation initiale militaire à l'EOGN.
  • Passer en bleu : en fin de première année, les élèves délaissent le treillis pour prendre l'uniforme bleu de gendarme. Ce « passage en bleu » symbolise la fin de la formation militaire.
  • Prévost peloton : représentant des élèves-officiers d'un peloton du deuxième groupement.
  • Sénéchal : représentant des élèves-officiers du deuxième groupement (élèves en première année de formation).
  • Le Taconnet : coiffe de tradition des élèves et des cadres de l'École, portée avec la Tétra. Le plumet du taconnet est dit en plume de grand tétras.
  • La Tétra : contraction de TEnue de TRAdition. Uniforme de prestige porté par les élèves et les cadres de l'École.
  • Zu : élève de recrutement universitaire (un « Zu », des « Zus »).

Célèbres officiers de gendarmerie

Notes et références

Bibliographie

  • François Alègre de la Soujeole (général), Benoît Haberbusch (commandant) dir., L'EOGN, une grande école militaire au service de la Nation, Paris, SPE Barthélémy, 2017, 216 p.
  • François Alègre de la Soujeole (capitaine), Les officiers de gendarmerie sous la Troisième République, 1880-1913, DEA, sous la dir. de William Serman, Paris I, 1991, 49 p.
  • François Alègre de la Soujeole (capitaine), « Les officiers de gendarmerie sous la Troisième République, 1880-1913 », RHA, no 185, 1991, p. 22–33.
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  • Xavier Borda, « La modernisation par la formation », Revue de la Gendarmerie nationae, no 187, 1er et 2e trimestres 1998, p. 126-127.
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  • Édouard Ebel, « La formation et la professionnalisation dans la maréchaussée et la gendarmerie (du XVIIIe siècle au début du XXe siècle) », Le Trèfle, n° 120, 2009, pp. 38-44.
  • Édouard Ebel et Benoît Haberbusch, « Rationalisation et professionnalisation dans la formation de la gendarmerie au XXe siècle », LeTrèfle, n° 121, 4e trimestre 2009, pp. 61-67.
  • Jean-Louis Fournaise (général), « L’EOGN, grande école », Revue de la gendarmerie nationale, n°199, 2e trimestre 2001, p. 90-96.
  • Ingrid Garrier (aspirante), Les officiers de gendarmerie à la Belle Époque, portraits et profils de carrière, DEA, sous la dir. de Jean-Noël Luc, Paris IV, 2003, 220 p.
  • Paul Guidé, Ecole des officiers de la gendarmerie nationale. L'Administration dans les corps de la gendarmerie, Melun, 1955
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  • Benoît Haberbusch (lieutenant), « L’EOGN dans les années 50 », Le Trèfle, no 111, , p. 56–61.
  • Benoît Haberbusch (lieutenant), « 1945-1950, les premiers pas de l’école des officiers à Melun », Le Trèfle, , no 110, , p. 56–62.
  • Benoît Haberbusch « L’EOGN des Sixties », Le Trèfle, no 113, , p. 54–60.
  • Arnaud-Dominique Houte, « Les officiers, les gendarmes, la nation : autour du rôle social de l’officier dans la France de la Belle Époque », Revue de la Gendarmerie nationale, no 206, 1er trimestre 2003, p. 111-117.
  • Benoît Kandel (lieutenant-colonel), « Lescarrières à dominantes », Revue de la gendarmerie nationale, no 204, 3e trimestre 2002, p. 15-20.
  • Louis Panel (aspirant), « Le corps des officiers de gendarmerie en 1906 et la naissance du Trèfle », Le Trèfle, no 106, , p. 38–45.
  • Louis Panel (aspirant), « Le décret du  : naissance d’une école des officiers de gendarmerie », Le Trèfle, no 107, , p. 19–27.
  • Le Sabre & le Taconnet : une grande école pour l’officier de gendarmerie, s.l., Les éditions du Riaux, 2005, 192 p.
  • Rémi-Numa Stevelberg, De Versailles à Melun : la formation des officiers de gendarmerie au XXe siècle, DEA, sous la dir. de Jean-Noël Luc, Paris IV-Sorbonne, 2005, 55 p.
  • Paul Tubert (capitaine), « (L’) officier de gendarmerie », Revue de la Gendarmerie, no 2 , p. 608-624.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes