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VSD (magazine)

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VSD
vendredi-samedi-dimanche

Pays Drapeau de la France France
Zone de diffusion France
Langue français
Périodicité mensuelle
Genre actualités générales
Prix au numéro 5,80 euros
Diffusion France payée : 38173 ex. (2018/2019[1])
Date de fondation 1977
Ville d’édition Paris

Propriétaire VSD-SNC
Directeur de publication Georges Ghosn
Rédacteur en chef Christophe Gautier
ISSN 1278-916X
Site web https://www.vsd.fr/

VSD (sigle de « vendredi-samedi-dimanche ») est un magazine généraliste d'actualité et de loisirs. Hebdomadaire à l'origine, paraissant le jeudi puis le mercredi[Depuis quand ?], il devient mensuel en 2018 et paraît le dernier jeudi de chaque mois. Il est répertorié par l'OJD dans la catégorie « actualité générale »[2], et par le site journaux.fr dans la catégorie « people ».

Historique

Le titre a été lancé le par Maurice Siegel, ex-directeur d'Europe 1. Il a connu son heure de gloire dans les années 1980 en faisant la part belle au photojournalisme, aux paparazzi, aux enquêtes musclées et aux modèles féminins légèrement vêtus, mais aussi aux sports mécaniques. VSD a notamment couvert le rallye Paris-Dakar. À cette époque, l'hebdomadaire atteint les 400 000 exemplaires et ses principaux concurrents sont Paris Match et Newlook.

Après la mort de Maurice Siegel en 1985, le magazine est repris par ses fils, François et Jean-Dominique.

En , VSD dépose le bilan. Le , le tribunal donne la préférence au rachat du titre au groupe Prisma Presse — qui met 200 millions de francs sur la table[3] —, suivant en cela les vœux des salariés de VSD qui s'étaient prononcés une semaine auparavant. En , Prisma Presse tente une relance de l'hebdomadaire avec une nouvelle formule et un prix de vente en baisse de quinze à dix francs[4].

En Marc Dolisi, remplace Hedi Dahmani à la rédaction en chef du magazine[5].

En , Prisma Presse cède — pour un euro symbolique — le titre à Georges Ghosn, ancien propriétaire de plusieurs journaux dont France-Soir[6],[7]. Le projet, qui prévoit un passage à une publication mensuelle, est dénoncé par une partie de la rédaction[8]. En difficulté financière, la société est placée en redressement judiciaire le . Georges Ghosn est en conflit avec Prisma Presse sur les conditions de la cession du titre, dénonçant « beaucoup d'irrégularités » et « un trou de trésorerie » dont il estime ne pas être responsable. Le dirigeant menace le groupe d'une action judiciaire[9]qui à ce jour est lancée : avocat Jonathan Bellaiche. VSD sort finalement de redressement en , après que le tribunal de commerce de Paris ait constaté l'évolution positive du magazine, et prononcé par jugement le plan de redressement[10].

Activité, rentabilité, effectif

Données Altares[11]:
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Chiffre d'affaires en milliers d'euros 18 940 nc 16 536 15 857 14 852 12 904 nc
Résultat net en milliers d'euros (pertes) - 482 nc - 486 - 509 - 1 720 - 2 567 nc
Effectif moyen annuel déclaré 36 nc 32 35 37 36 nc

Identité visuelle (logo)

Le journal a connu cinq logos différents, et a changé cinq fois d'identité visuelle (le deuxième logo ayant été réutilisé après l'expérimentation du troisième entre 2009 et 2010).

Diffusion

Ci-dessous, la diffusion payée en France de VSD, selon l'Alliance pour les chiffres de la presse et des médias.

Titre 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
VSD 139 998 139 058 129 810 112 475 112 342 107 183 101 551 81 689

Polémiques

À l'été 1995, VSD alimente la polémique autour d'un film de l'ufologue Ray Santilli prétendant démontrer l'existence de l'extraterrestre de Roswell. Le magazine relaie des images du film[12] — dont le réalisateur finira par reconnaître qu'elles étaient truquées[13].

En , le tribunal de grande instance de Lyon condamne VSD pour avoir diffusé la photo d'une victime du Bataclan agonisant sur une civière[14]. Le magazine doit verser 24 000 euros de dommages et intérêts aux proches de la victime concernée[14],[15].

En , le tribunal judiciaire de Paris condamne le magazine pour injure publique. Son directeur de publication, Georges Ghosn, avait comparé les syndicats de la SNCF à Daesh, assimilant les grèves aux prises d'otages de femmes et d'enfants du groupe terroriste[16]. Georges Ghosn doit verser un euro symbolique à la compagnie ferroviaire « en réparation de son préjudice moral », ainsi que la somme de 2 000 euros au titre des frais de justice[17].

Notes et références

  1. https://www.acpm.fr/Support/vsd-mensuel
  2. Fiche de VSD sur le site de l'OJD.
  3. Pierre de Gasquet, « Axel Ganz s'offre « VSD » pour 200 millions », Les Échos, (consulté le ).
  4. Philippe Bonnet, « «VSD» mise sur l'info-plaisir. Une nouvelle formule taillée sur mesure pour le lecteur homme », Libération, (consulté le ).
  5. Thierry Wojciak, VSD : Marc Dolisi nommé rédacteur en chef, CB News, .
  6. « Prisma Media cède VSD à Georges Ghosn, ancien propriétaire de France-Soir », sur www.offremedia.com (consulté le ).
  7. AFP, « VSD cédé à Georges Ghosn, ancien propriétaire de France-Soir - Stratégies », Stratégies,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Thierry Wojciak, « Cession de VSD : la rédaction proteste », CB News, (consulté le ).
  9. « "VSD" placé en redressement judiciaire », sur ozap.com (consulté le ).
  10. « Le magazine VSD sort de redressement judiciaire, Robert Lafont confirme son entrée au capital », sur LEFIGARO (consulté le )
  11. « SNC VSD - bilans publiés », sur www.verif.com (consulté le )
  12. Béatrice Bocard, Les Martiens contre-attaquent. Mardi, Arte organisait une soirée contre les extraterrestres, Jacques Pradel et la crédulité., Libération, .
  13. (en) « I made the Roswell alien », sur www.bbc.co.uk (consulté le ).
  14. a et b « VSD condamné pour avoir publié la photo d'une victime du Bataclan », sur BFM TV (consulté le ).
  15. « Tué au Bataclan, sa photo avait été publiée : VSD condamné », sur www.leprogres.fr (consulté le ).
  16. « Comparée à Daech dans "VSD", la SNCF poursuit le magazine en justice », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  17. « « VSD » condamné après avoir comparé la SNCF à l’Etat islamique », sur www.20minutes.fr (consulté le ).

Liens externes