Roure (Alpes-Maritimes)

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Roure
Roure (Alpes-Maritimes)
Le clocher de l’église Saint-Laurent et le village dominant la vallée de la Tinée.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Yanne Souchet
2023-2026
Code postal 06420
Code commune 06111
Démographie
Gentilé Rourois
Population
municipale
113 hab. (2021 en diminution de 44,06 % par rapport à 2015)
Densité 2,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 28″ nord, 7° 05′ 20″ est
Altitude Min. 500 m
Max. 2 339 m
Superficie 40,3 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tourrette-Levens
Législatives 5e circonscription des Alpes-Maritimes
Localisation
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Roure
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Roure
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Roure
Liens
Site web https://roure.fr/

Roure est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Rourois.

C'est un village médiéval à l'architecture agro-pastorale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé à 1 100 m à l'entrée de la vallée de la Tinée, en lisière du Parc national du Mercantour.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Ilonse, Isola, Roubion et Saint-Sauveur-sur-Tinée.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 40,30 km2 ; son altitude varie de 500 à 2 339 mètres[1].

Entre en 1859 et 1926, de nombreuses mines de cuivre ont été exploitées. Les difficultés d'extraction ont entraîné leur arrêt. On procède encore à des recherches géologiques sur le site de Pitaffe.

Roure est un site géologiquement intéressant car il se trouve au contact entre le permien et le trias. Sur le territoire de la commune, on trouve :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • rivière la Tinée,
  • rivière La Vionène,
  • 11 ruisseaux de l'ubac, de valabre, de ferroul, de longon, de vionène, de penchiniéra, du lac noir, de la sagne, de l'arcane, de rougios, de pervoux,
  • vallon de mollières, du moulin,
  • riou blanco.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Var, Alpes-Maritimes  » et « Alpes du sud »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 093 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rimplas_sapc », sur la commune de Rimplas à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 908,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Roure est une commune rurale[Note 2],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Outre le chef-lieu, la commune contient cinq hameaux : Rougios, perdu dans la montagne, Tiecs, la Cerise, Puch et Valabres, accessible par le GR 5 où il y avait un curé et une école jusqu'en 1904.

  • hameau de Tiecs,
  • hameau de Rougios
  • hameau de la cerise
  • hameau de Puch
  • hameau de Valabre[14].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 187, alors qu'il était de 210 en 2015 et de 201 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 39,1 % étaient des résidences principales, 59,3 % des résidences secondaires et 1,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 68,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,7 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Roure en 2020 en comparaison avec celle des Alpes-Maritimes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (59,3 %) supérieure à celle du département (25,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Roure en 2020.
Typologie Roure[I 2] Alpes-Maritimes[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 39,1 66,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 59,3 25,3 9,7
Logements vacants (en %) 1,6 8,4 8,2

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La commune est régie par le "plan local d'urbanisme métropolitain", approuvé le [15].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune est accessible depuis Nice par la RN 202 (route nationale 202) en direction de Digne, au pont de la Mescla, puis la RD 2205, la RD 30 et la RD 130.

Le village desservi par le réseau de transport Lignes d'Azur[16].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le , de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[17]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le . L'Arrêté du portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Roure, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au "[18].

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première indication du village date de 1067 sous le nom de Rora, mot peut être dérivé du latin robur qui signifie "chêne".

Le village accueillait et élevait des troupeaux de vaches et de chèvres pour le compte de propriétaires et ceux-ci réglaient leurs affaires sous un grand chêne[20].

Roure pourrait aussi venir du libyque "Arur" signifiant 'dos' ou 'versant', et qui serait une indication géographique du village. La région d'Azur ayant connu la présence des Libyens, Numides puis Maures pendant des millénaires[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le fief appartient à la famille de Thorame-Glandèves.

Le fief est ensuite acheté, vers 1340, par François Caïs, jurisconsulte à Nice. Le fief et son château sont convoités par Barnabé Grimaldi de Bueil car ils sont une enclave dans ses terres. Guillaume et Barnabé Grimaldi, fils d'Andaron Grimaldi devenu seigneur de Beuil par son mariage avec Astruge Rostang, demandent alors l'hommage à François Caïs. Barnabé n'ayant pas obtenu cet hommage, il attaque le château, mais est blessé par le fils de François Caïs, Bertrand. Remis de ses blessures, Barnabé Grimaldi réussit à prendre le château avec l'aide de sa parentèle, des habitants de Roure. Pour se venger, il tranche le poignet droit de Bertrand Caïs et lui crève les deux yeux avant de le laisser mourir, en 1353[22]. La reine Jeanne condamne Barnabé de Grimaldi et les habitants à payer 2 000 florins d'or. Mais le fief reste aux mains des Grimaldi de Bueil. Les autres parts du fief qui appartenaient à Pierre Balbi, seigneur de Valdeblore, de Marie, de Rimplas, de Saint-Sauveur, ont été confisquées et données à Jean Grimaldi de Bueil, en 1384. Les deux fils de Barnabé, Jean et Louis, ont été les acteurs principaux de la dédition de Nice à la Savoie, en 1388. Auparavant, le village est confisqué en aux Grimaldi pour être donné à un fidèle de la cause angevine, Pierre Balbi, seigneur de Tende[23].

Le fief a appartenu aux Grimaldi de Bueil jusqu'à l'exécution d'Annibal Grimaldi, en 1621. Le château est alors détruit et le fief donné à la famille piémontaise Allbrione.

Depuis toujours, l'isolement du village obligea ses habitants à vivre en autarcie ne descendant de la montagne qu'à pied ou à dos de mulet. La route ne fut créée qu'après la Seconde Guerre mondiale, cependant en 1927 les habitants mettent en place un câble de 1 850 m de long porteur de wagonnets en bois et actionné par un moteur électrique[24]. Il fonctionna jusqu'en 1962 permettant d'assurer la descente de la production (lait, fromages et farine) et de remonter les provisions et le courrier. La route d'accès n'est arrivée à Roure qu'en 1933. Le tronçon menant à la chapelle Saint-Sébastien date de 1968.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Nice du département des Alpes-Maritimes.

Elle faisait partie depuis l'Annexion du comté de Nice à la France en 1860 du canton de Saint-Sauveur-sur-Tinée[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tourrette-Levens

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Roure était membre de la communauté de communes de la Tinée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales qui offre la possibilité à des territoires de plus de 500 000 habitants de s'organiser sous une forme plus intégrée que les intercommunalités existantes jusqu'alors, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines et la communauté urbaine Nice Côte d'Azur pour former, le , la Métropole Nice Côte d'Azur, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Jean-Paul Blanc[25]    
mars 2008 mai 2020 René Clinchard[26] DVG retraité commercial GDF
mai 2020 juin 2023[27] Jean-Claude Linck   Démissionnaire
juin 2023[28] En cours
(au 18 décembre 2023)
Yanne Souchet[29]   Aide-soignante salarié

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :

  • total des produits de fonctionnement : 346 000 , soit 1 715  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 407 000 , soit 2 013  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 404 000 , soit 1 999  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 286 000 , soit 1 415  par habitant ;
  • endettement : 63 000 , soit 310  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 8,79 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 24,89 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 45,54 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés en 2017[31].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

Roure dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 250 équivalent-habitants[32].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[33] :

  • Écoles maternelles et primaires à Saint-Sauveur-sur-Tinée, Valdeblore,
  • Collège à Saint-Sauveur-sur-Tinée,
  • Lycée à Valdeblore.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[34] :

  • Médecins à Saint-Sauveur-sur-Tinée, Isola,
  • Pharmacies à Isola, Saint-Martin-Vésubie,
  • Hôpitaux à Saint-Martin-Vésubie, Villars-sur-Var.
  • cabinet médical sur place, médecin, ostéopathe, pédicure…

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

En 2021, la commune comptait 113 habitants[Note 4], en diminution de 44,06 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
652434540577646692572592570
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
440478558504502535517510507
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
26322220319416724714514871
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
112147167195198216202119113
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Vacherie du Tréous[39].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Gîte d'étape communal[40].
  • Chambres d'hôtes.
  • Refuge de Longon[41].
  • Le Robur[42], restaurant gastronomique qui s'est vu attribuer une étoile Michelin en avant de changer de gérant, depuis l'auberge est tenu par la cheffe Déborah Georges.

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • Le village de Roure disposait d'une boulangerie qui était ouverte tous les samedis soir (pour la traditionnelle pizza) et dimanches matin, fermé depuis décembre 2020
  • Buvette Communale, Le café intergénérationnel[43], ouvert pendant la période estival (juillet/aout).
  • La commune dispose de services de proximité[44].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune possède deux bâtiments inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

  • La chapelle Saint-Sébastien[49] a été construite pour conjurer le danger de la peste de 1510 à 400 m à la sortie du village. Elle est décorée de fresques naïves du peintre Andrea de Cella[50]. Les fresques murales comprennent six panneaux consacrés à la vie de saint Bernard de Menthon et six autres, en vis-à-vis, racontant des épisodes de la vie de saint Sébastien. Sur le mur du fond, on peut voir, au sommet, le Christ sortant du tombeau, en dessous, au milieu, saint Bernard de Menthon tient le diable enchaîné. À sa gauche est représenté saint Sébastien percé de flèches et, côté opposé, saint Roch tenant un bourdon de pèlerin et montrant la plaie de sa cuisse qui est un stigmate de la peste pour la guérison de laquelle on l’invoquait[51].
Une des particularités de la chapelle est la fresque dite des « Vices »[52]. Elle a été commandée par les villageois dans un but moralisateur pour rappeler le châtiment réservé aux personnes ayant fauté par la chair. Cette fresque a probablement été voulue par la communauté villageoise à la suite du péché de chair commis 83 ans plus tôt entre l’abbé Pierre Blanqui et Delphine, femme de Jean Bovis.
À l'extérieur, un bénitier à tête sculptée.

Le patrimoine de la commune présente également plusieurs lieux et monuments :

Église de Valabres.

Patrimoine religieux :

  • l'église Notre-Dame-des-Neiges, du XVIe siècle au hameau de Valabres[53] ;
  • la chapelle Saint-Pierre des Pénitents Blancs[54], construite au XVIIIe siècle, transformée en mairie ;
  • la chapelle Notre-Dame-des-Grâces[55], ou de la Madone, datant du XVe siècle située à l'entrée du village ;
  • la chapelle Sainte-Anne du XVIIe siècle au hameau de Tiecs[56] (la chapelle porte le nom de Saint-Hospice au XVIIIe siècle[57]) ;
  • le monument aux morts[58].

Autres patrimoines :

  • le four communal[59], en service le week-end ;
  • le moulin[60] à farine et à huile[61], qui est, de par sa double fonction, unique en son genre dans les Alpes-Maritimes. Il a été restauré par l'Association 3PR, pour le patrimoine Roure[62] ;
  • le vieux lavoir à trois arches ;
  • les murs et linteaux[63] ;
  • le castel, ancienne maison forte démantelée en 1621 ;
  • l'arboretum Marcel Kroenlein sur quinze hectares entre 1 280 et 1 700 m d'altitude. On y trouve des collections de conifères, de joubarbes, d'érables, de genévriers et de rosiers. Des sculptures y sont présentées[64] ;
  • le plateau de Longon - traversé par le GR 5 - et son refuge, surplombé par les monts Gravières (2 331 m) et Autcellier ;
  • les blockhaus de Valabres principal et annexe, construits entre 1931 et 1935 face au centre de résistance de Rimplas[65] ;
  • au hameau de Tiecs : le menhir ou Peira, monolithe en grès rose de 2,27 mètres de haut, découvert en 1969 par P. Bodard.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Roure (Alpes-Maritimes) Blason
D’argent au chêne rouvre arraché de sinople, englanté d’or posé sur un mont escarpé de pourpre et devise[66].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)
    Canton de Saint-Sauveur-sur-Tinée : pp. 863 à 865 : Roure
  • Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence, Édisud, , 143 p. (ISBN 2-85744-485-0)
    Vallées de la Tinée : Roure, Chapelles Saint-Sébastien-et-Bernard, l'église Saint-Laurent, p. 88
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Roure, p. 995
  • Peintures murales décors peints, Vallée de la Tinée, Alpes-Maritimes, Association Saint Jean le Vieux, 18 p.
    *La Tour-sur-Tiné; *Clans; *Valdeblore Saint-Dalmas; *Roure; *Roubion; *Saint-Étienne-de-Tinée; *Quelques saints représentés dans les vallées de la Tinée; *Les chapelles peintes de la Vallée de la Tinée
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Roure, p. 74
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Roure et Rimplas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rimplas_sapc », sur la commune de Rimplas - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rimplas_sapc », sur la commune de Rimplas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Le hameau oublié de Valabre
  15. Le PLU a fait l’objet d’une mise à jour par arrêté métropolitain du 2 septembre 2015 et la modification no 2 a été approuvée par délibération du Conseil Métropolitain du 29 juin 2017
  16. Réseau régional de transport
  17. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
  18. Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
  19. Didacticiel de la règlementation parasismique
  20. Vexillologie Provençale : Roure
  21. Chorographie du comte de Nice par le baron Louis Durante
  22. Georges Barbier, Châteaux et places fortes du comté de Beuil, p. 178, année 1994, no 11, Texte.
  23. G. Xhayet, op. cit., p. 421.
  24. Les gens sont vraiment différents ici
  25. « Nice - Maires contre premiers adjoints : petits duels entre anciens amis », Nice-Matin par MaVille,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dans les villages de montagne, là où tout le monde connaît tout le monde et où la mairie est aussi une affaire de famille, les premiers adjoints sont unanimes, d'Isola, Jean-Marie Bogini, à Saint-Etienne, Thérèse Fabron : s'ils partent contre leur maire, Jean-Yves Rami et Georges Brun, c'est parce que ces derniers auraient eu tendance à gouverner en solitaire. Tout comme à Roure, 237 inscrits, où la rupture est consommée entre Jean-Paul Blanc et René Clinchard ».
  26. « Municipales à Roure: René Clinchard a présenté sa liste », Nice-Matin,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  27. « Après son AVC, un maire azuréen voulait diriger le village depuis un Ehpad, le conseil municipal le pousse vers la sortie : Le maire Jean-Claude Linck voulait piloter Roure depuis un Ehpad de Nice. Six mois après avoir été victime d’un AVC, il a fini par démissionner, sous la pression du conseil municipal », Nice-Matin,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  28. A. L., « Après avoir poussé à la démission l’ancien maire victime d’un AVC, le conseil municipal a élu la nouvelle maire de Roure », Nice-Matin,‎ 26/6/ (lire en ligne, consulté le ) « Comme attendu, c’est l’ancienne première adjointe, Yanne Souchet, qui a été intronisée à la tête de cette commune d’une centaine d’habitants ».
  29. Benoit Guglielmi, « "Cette scission au village, c’est tellement dommage": rencontre avec la maire de Roure Yanne Souchet », Nice-Matin,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  30. Les comptes de la commune
  31. Chiffres clés en 2017. Dossier complet
  32. Description de la station de ROURE
  33. Établissements d'enseignements
  34. Professionnels et établissements de santé
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. aroisse Notre-Dame de la Tinée
  39. Vacherie du Tréous
  40. Gîte d’étape communal
  41. Refuge de Longon
  42. Auberge Le Robur
  43. Buvette Communale
  44. Services de proximité
  45. « Église Saint-Laurent », notice no PA00080829, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. Notice no PM06000863, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture triptyque : l'Assomption de la Vierge
  47. Église Saint Laurent
  48. Andrea de Cella
  49. « Chapelle Saint-Sébastien », notice no PA00080828, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. Notice no PM06000854, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture peintures monumentales : Scènes de la vie de saint Sébastien et de saint Bernard
  51. Chapelle-saint-sebastien-et-saint-bernard-roure
  52. La frise dite "des vices" de la chapelle Saint-Sébastien de Roure
  53. Chapelle Notre Dame des Neiges
  54. Chapelle Saint Pierre (Pénitents Blancs)
  55. Chapelle Notre Dame des Grâces
  56. Chapelle Sainte Anne Tiecs
  57. « Carte topografiche e disegni », sur archiviodistatotorino.beniculturali.it (consulté le )
  58. Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954).
  59. Four Communal
  60. Ancien moulin, fontaine, lavoir
  61. Le moulin de Roure
  62. A3PR Association pour le patrimoine Roure
  63. Les murs et linteaux de Roure
  64. Michèle Ramin, Arbres de la Tinée et du Comté. L'arboretum de Roure, conservatoire de nos forêts, p. 156-159, Nice-Historique, année 1993, no 3-4, Texte.
  65. « blockhaus dit ouvrage d'avant-poste de Valabres principal », notice no IA06000033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. Dominique Cureau, « La Tinée : Roure », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).