Rosier

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Rosa • Églantier

Rosa (Les Rosiers, ou l'Églantier) est un genre de plantes à fleurs de la famille des Rosaceae, originaires des régions tempérées et subtropicales de l'hémisphère nord. Ce sont des arbustes et arbrisseaux sarmenteux et épineux. Suivant les avis souvent divers des botanistes, le genre Rosa comprend de 100 à 200 espèces qui s'hybrident facilement entre elles[1].

Le terme « églantier » désigne les espèces à l'état sauvage, généralement à fleurs simples, alors que le terme « rosier » désigne les cultivars, c'est-à-dire les sélections d'églantiers mises en place par les horticulteurs[2].

Plusieurs espèces et de nombreux cultivars, issus de mutations ou de croisements, sont cultivés comme plantes ornementales pour leurs fleurs, les roses. Celles-ci constituent la plus importante catégorie des fleurs coupées, vendues chez les fleuristes[3], mais les rosiers sont aussi cultivés pour la production d'essence de parfumerie.

Aspects botaniques[modifier | modifier le code]

Caractéristiques générales[modifier | modifier le code]

Aiguillons (Rosa canina).
Feuille à sept folioles dentées (Rosa eglanteria).
Coupe schématique d'une fleur de Rosa canina.
Diagramme floral de Rosa tomentosa.
Cynorrhodon.
Fleur d'églantier.
Fruits de Rosa rugosa.

Les plantes du genre Rosa sont des arbustes ou de petits arbrisseaux épineux au port dressé, atteignant en général deux à cinq mètres de haut. Rosa ×odorata nothovar. gigantea peut toutefois atteindre 15 mètres de haut[4] dans son aire d'origine (Birmanie) et 10 mètres en culture en climat tempéré, tandis que des espèces naines, telle Rosa minutifolia ne dépassent pas les 75 cm de haut.

Tiges[modifier | modifier le code]

Elles forment des tiges aériennes arquées, portant des aiguillons (ainsi que parfois les pétioles des feuilles). Ces aiguillons sont des excroissances de l'épiderme et finissent par tomber sur les tiges les plus âgées.

La souche émet chaque année de nouvelles tiges. Certaines espèces sont très drageonnantes, telle Rosa rugosa, qui tend à former de véritables fourrés.

Feuilles[modifier | modifier le code]

Les feuilles sont alternes, caduques (parfois persistantes), composées (à folioles opposées), imparipennées (avec une foliole terminale), présentant le plus souvent de sept à dix folioles au limbe elliptique acuminé, au bord denté. Elles sont munies de stipules à la base du pétiole. Ces stipules sont des appendices foliacés qui sont le plus souvent « adnés », c'est-à-dire adhèrent au pétiole sur leur longueur, et parfois libres, rarement absents. Leur forme est variable selon les espèces : entière, dentée, pectinée ou lobée.

Fleurs[modifier | modifier le code]

Les fleurs à la corolle de couleur voyante, rose, rouge, jaune mais aussi blanche, sont groupées en corymbes de quelques fleurs, parfois réduites à une fleur isolée. Le réceptacle floral prend la forme d'un hypanthe, espèce d'urne qui contient les carpelles, dont les styles émergent par l'ouverture centrale resserrée, et porte à son sommet les autres pièces florales. Ce sont des fleurs simples, actinomorphes, en général de symétrie pentamère :

Le calice dialysépale est composé de cinq pièces de couleur verte. Les sépales peuvent être simples ou de forme plus complexe, lobés latéralement ;

La corolle dialypétale, à symétrie radiale, comprend en règle générale cinq pétales réguliers, caducs, à onglet étroit et au limbe étalé souvent échancré en forme de cœur. Rosa sericea et Rosa omeiensis, deux espèces chinoises apparentées, qui n'ont que quatre sépales et quatre pétales constituent une exception[5],[6]. La corolle peut être « double » ou « pleine » par transformation d'étamines en pétales, du fait de mutations spontanées, conservées par sélection dans les formes cultivées ;

L'androcée est composé de très nombreuses étamines disposées en verticilles concentriques, généralement en nombre multiple de celui des pétales (x 5) ;

Le gynécée est formé de pistils séparés (polycarpe) et comprend de nombreux carpelles uniovulaires et libres (apocarpique). Les carpelles sont couverts de poils et portent un long style qui se termine par des stigmates ouverts au niveau des étamines au centre de la fleur. Les styles sont libres, sauf chez les espèces de la section des Synstyleae dont les styles sont soudés en une colonne qui émerge de façon proéminente au centre de la fleur. Chaque carpelle contient un unique ovule anatrope pendant[7]. Les nectaires attirent les insectes et favorisent la pollinisation, principalement entomophile.

Fruits[modifier | modifier le code]

Étude de fruits d'églantier, début du 20e siècle, Henri Bergé, Musée de l'École de Nancy.

À maturité, ce réceptacle se transforme en un faux-fruit charnu, le cynorhodon, souvent surmonté par les sépales desséchés. Celui-ci est arrondi, ovale ou piriforme, en général de couleur rouge ou rouge orangé, mais peut parfois être plus sombre, pourpre foncé à noir, comme chez Rosa pimpinellifolia. Il contient de nombreux akènes, fruits secs indéhiscents contenant une seule graine issus de la transformation des carpelles. Chez de nombreuses espèces, en particulier Rosa canina (l'églantier) et Rosa rugosa (le rosier rugueux), les cynorrhodons sont très riches en vitamine C, dont ils sont l'une des sources végétales parmi les plus riches. Ces fruits sont consommés par les oiseaux frugivores tels que les grives et les jaseurs, qui contribuent ainsi à la dispersion des graines. Certains oiseaux granivores, comme les pinsons, consomment aussi les graines.

Anecdotiquement, le cynorrhodon fournit le poil à gratter, il est ainsi vulgairement appelé gratte-cul. Gousson est aussi une autre appellation du cynorrhodon.

La principale modification observée chez les rosiers cultivés est la multiplication des pétales, qui sont en fait des étamines transformées.

Biologie[modifier | modifier le code]

Les rosiers sont des plantes ligneuses pérennes qui peuvent survivre facilement plusieurs dizaines d'années, même si en culture il est fréquent de devoir les renouveler au bout d'une quinzaine d'années[8]. Cependant, l'églantier de Hildesheim (Allemagne) passe pour être le plus vieux rosier du monde. Cet églantier qui a survécu aux bombardements de 1945 aurait plus de 700 ans (400 ans attestés par les chroniques), mais son âge réel n'est pas connu avec certitude.

Origine et distribution[modifier | modifier le code]

Les plantes du genre Rosa sont originaires des régions tempérées et subtropicales de tout l'hémisphère nord. On les trouve aussi bien dans le nouveau monde que dans l'ancien, où l'on peut distinguer deux grandes aires de répartition, l'Europe et le bassin méditerranéen d'une part, l'Extrême-Orient d'autre part. La zone de plus grande biodiversité pour ce genre est la Chine où se trouvent 95 espèces dont 65 endémiques[9]. L'espèce la plus nordique est Rosa acicularis que l'on trouve notamment dans la forêt boréale et dont l'aire de répartition atteint le cercle polaire.

Ces plantes sont apparues il y a plus d'une quarantaine de millions d'années (Oligocène)[10] ce qui est attesté par exemple par la présence de fossiles d’une espèce proche de Rosa nutkana trouvés dans l’Oregon (États-Unis)[11].

La répartition des différentes sections du genre Rosa n'est pas homogène. Celle qui a la plus vaste distribution est la section des Cinnamomeae : elle est présente dans les trois continents (Asie, Europe, Amérique) sauf dans l'extrême ouest de l'Europe. C'est aussi celle qui présente la plus grande variabilité et à ce titre a probablement eu un rôle central dans l'évolution du genre[12].

Les espèces les plus anciennes seraient Rosa beggeriana, Rosa berberifolia (Rosa simplicifolia, jaune d'or) et Rosa spinossissima. C'est de Rosa beggeriana qu'auraient dérivé Rosa canina, Rosa acicularis et sa variété fille Rosa alpina qui sont elles-mêmes très anciennes. Rosa beggeriana et Rosa berberifolia cohabitent toujours dans le Xinjiang en Chine[13].

Les espèces indigènes d'Europe sont, dans l'état actuel de nos connaissances, Rosa canina, Rosa rubiginosa, Rosa villosa, Rosa arvensis et Rosa pimpinellifolia ‘spinosissima’[14].

Un berceau de certaines espèces pourrait être l'Iran et ses régions voisines• [réf. nécessaire]. La rose jaune de Perse a été la première espèce de fleur à être commercialisée et a atteint Vienne au XVIe siècle[source insuffisante]. De là, elle s'est lentement fait connaitre pour sa couleur et son parfum à travers l'Europe et le monde[15][source insuffisante].

Les espèces les plus récentes, les plus évoluées avec leurs styles soudés en colonne, sont celles de la section des Synstylae[16]. Toutefois, d'un point de vue phylogénétique, cette section, dont la distribution se caractérise par des aires disjointes en Asie, en Europe et en Amérique du Nord, pourrait regrouper artificiellement des formes spécialisées d'autres sections[17].

Notes sur la génétique de quelques espèces du genre Rosa[modifier | modifier le code]

Comme chez toutes les plantes de la sous-famille des Rosoideae, le nombre chromosomique de base est 7[18], cependant le niveau de ploïdie varie de 2n = 2x = 14 à 2n = 8x = 56[19].

Due à leur origine, la majorité des rosiers modernes, dont les hybrides de thé et les floribundas, sont triploïdes ou tétraploïdes[20], alors que les rosiers miniatures sont diploïdes, triploïdes ou tétraploïdes et que les polyanthas sont diploïdes[21]. La majorité des rosiers tétraploïdes et hexaploïdes sont des allopolyploïdes[22] et le matériel génétique se distribue uniformément dans les cellules filles lors de la méiose, ce qui fait que les plants sont fertiles[23].

Parmi les diploïdes (14 chromosomes) on trouve[24] Rosa arvensis, Rosa banksiae, Rosa blanda, Rosa bracteata, Rosa brunonii, Rosa chinensis[25], Rosa filipes, Rosa foliolosa, Rosa hugonis, Rosa laevigata, Rosa moschata, Rosa multiflora, Rosa nitida, Rosa odorata[25], Rosa palustris, Rosa roxburghii, Rosa rugosa[26], Rosa setigera, Rosa wichuraiana[27], Rosa woodsii, Rosa xanthina, ainsi que les espèces de la section des Synstylae.

Parmi les polyploïdes,

  • sont triploïdes (21 chromosomes), certains hybrides de rosiers musqués et le rosier de Bourbon original ;
  • sont tétraploïdes (28 chromosomes) : Rosa arkansana, Rosa carolina, Rosa centifolia, Rosa damascena, Rosa davidii, Rosa foetida, Rosa gallica, Rosa kordesii, Rosa laxa, Rosa pomifera, Rosa rubrifolia, Rosa spinosissima, Rosa suffulta, Rosa virginiana ;
  • sont pentaploïdes (35 chromosomes) : la plupart des espèces de la section des Caninae (Rosa agrestis, Rosa canina, Rosa elliptica, Rosa micrantha, Rosa montana, Rosa rubiginosa, Rosa sicula, Rosa tomentosa), mais certaines sont hexaploïdes ;
  • sont hexaploïdes (42 chromosomes) : Rosa alba, Rosa nutkana.

Chez certaines espèces complexes, on trouve différents niveaux de ploïdie :

  • 14, 28, 42 ou 56 (octoploïde) chromosomes chez Rosa acicularis,
  • 14 ou 28 chromosomes chez Rosa californica et Rosa cinnamomea.
  • 28 ou 42 chromosomes chez Rosa moyesii,
  • 35 ou 42 chromosomes chez Rosa eglanteria.

Chez les Caninae, la méiose est particulière, car le pollen, quel que soit le niveau de ploïdie du parent donneur, ne transmet que sept chromosomes, ce qui donne à la descendance une ressemblance avec la plante-mère, celle-ci étant d'autant plus grande que le niveau de ploïdie est élevé. On assiste ainsi à la constitution, non loin du pied-mère d'une « micro population » d'apparence assez homogène.

Le génome de la rose est composé de plus de 36 000 gènes, soit plus que l'être humain ; au sa composition est complètement identifiée[28].

Taxonomie du genre Rosa[modifier | modifier le code]

Le genre Rosa appartient à la sous-famille des Rosoideae et à la tribu des Roseae, dont il est l'unique genre. Les plantes les plus proches appartiennent aux tribus des Potentilleae, des Ulmarieae et des Sanguisorbeae. On peut citer notamment le genre Rubus composé aussi d'arbrisseaux épineux.

Synonymes de Rosa[modifier | modifier le code]

Le genre Rosa fut décrit pour la première fois par Linné dans son Species Plantarum, tome 1, page 491, publié à Stockholm le . L'espèce type décrite est Rosa cinnamomea L. S'agissant de la première référence publiée pour ce nom générique, elle est conservée pour toutes les dénominations postérieures. Ci-après la liste chronologique[29],[30] des synonymes de Rosa, avec les références de leur publication :

Rosa pimpinellifolia.
Tige de Rosa spinosissima.
Fleur de Rosa canina.
'Spinolea'.
Rosa hugonis.
Rosa mundi.
Rose de Resht (Damas).
Rosa rugosa.
Rosa roxburghii.
  1. Rhodophora Neck., Elem. ii. 91. 1790.
  2. Hulthemia Dum., Not. Nov. Gen. Hulth. 13. 1824.
  3. Lowea Lindl., Bot. Reg. t. 1261. 1829.
  4. Hultenia Rchb., Handb. 243. 1837. (= Hulthemia Dum.)
  5. Rhodopsis Rchb., Deut. Bot. Herb.-Buch, 168. 1841.
  6. Saintpierrea Germ. de St. Pierre, Journ. des Roses (Paris) 2, 39. 1878.
  7. Ernestella Germ. de St. Pierre, Journ. des Roses (Paris) 2, 39. 1878.
  8. Hesperhodos Cockerell, Nature 90, 571. 1913.
  9. Platyrhodon (Decne. ex Hurst) Houst., Z. Indukt. Abstammungs- Vererbungsl. 1927(Suppl.2), 902. 1928.
  10. ×Hulthemosa Juz., Fl. URSS, ed. Komarov, x. 507, 638. 1941. [= Rosa × Hulthemia]
  11. Juzepczukia Chrshan., Rep. Acad. Sci. Ukraine, 1948. No. 3, 24 (1948); Chrshan. Monogr. Stud. Gen.Rosa Eur. USSR, 478. 1958.

Classification botanique des espèces[modifier | modifier le code]

Le genre Rosa est divisé en quatre sous-genres inégaux, dont trois ne comprennent qu'une ou deux espèces, et le quatrième, Eurosa, toutes les autres[31]. Cette classification est largement basée sur l'anatomie mais ne reflète pas l'évolution et la phylogénie de ces espèces.

La grande références pour la classification des espèces sauvages est le système d'Alfred Rehder qui date de 1927 et a été révisé en 1940 et 1960, il est encore repris dans l'Encyclopédie des Roses de Roberts et al en 2003[32].

En 2017, Wisseman propose une mise à jour de la taxonomie des sous-genres et sections au sein de Rosa[33].

Sous-genre Eurosa[modifier | modifier le code]

Le sous-genre Eurosa est divisé en 10 ou 11 sections[34].

Pimpinellifoliae
Les « rosiers pimprenelle », ainsi nommés car leur feuillage évoque celui de la pimprenelle, sont très rustiques et ont de nombreux hybrides spontanés. Ils sont originaires d'Europe, de Perse et d'Asie sous deux formes, Rosa pimpinellifolia et Rosa Pimpinellifoliae type spinosissima.
Parmi les Rosa Pimpinellifolia on peut citer Altaica et Lutea, jaunes, Luteola, jaune pâle, Hispida, blanc, Rubra, rose, Minima, d'à peine 15 cm de haut, sans oublier le Rosa Pimpinellifolia ‘Myriacantha’, le spinolea de Pline l'Ancien, le rosier à 1000 aiguillons, haut de 50 cm à 1 m à fleurs blanches.
La Rosa pimpinellifolia type spinosissima, c'est la rosa spinosissima de Linné ou Scotch Rose ou rosier d'Écosse ou rosier pimprenelle cultivé depuis 1600, très adapté aux sols sableux et aux embruns, haut de 30 à 90 cm, aux fleurs blanches, roses et aux hybrides avec Rosa foetida, autre pimprenelle venu de Perse, jaunes. Et aussi Rosa hugonis ou rosier jaune de Chine, ‘Persan Yellow’ pour ne citer que les plus connus.
Caninae
Ces rosiers sont originaires d'Europe et d'Asie Mineure :
Rosa canina ou églantier, rosier rubiginosa ou « églantine », ainsi que leurs hybrides dont magnifica pourrait être une réversion et la réapparition de Rosa rubiginosa ‘Duplex’ connue avant 1629 et disparue, ainsi que pommifera, Rosa orientalis (nain), Rosa mollis, Rosa agrestis, Rosa tomentosa et huit autres, tous à fleurs roses.
Gallicanae
Cette section regroupe une à trois espèces originaires d'Europe et d'Asie, leurs variantes et leurs hybrides.
les roses galliques : Rosa gallica ou rose de France, Rosa gallica ‘Officinalis’ ou « rose de Provins » ou « rose rouge de Lancastre », ‘Conditorum’ ou « rose de Hongrie », et Rosa gallica ‘Versicolor’ ou rosa Mondi. En 1811, l'impératrice Joséphine cultive 167 espèces de roses galliques.
Rosa centifolia ou « rose à cent feuilles »;
les rosiers mousseux qui sont des mutations stériles de Rosa centifolia (ou de rosiers de Damas);
les rosiers de Damas, hybrides naturel en Asie Mineure, de Rosa gallica × Rosa phoenicia;
les rosiers de Portland, (Rosa damascena × Rosa chinensis découvert par la duchesse de Portland).
Carolinae
Ce sont de petits buissons originaires d'Amérique du Nord aux fleurs rose pourpre :
Le Rosa palustris aux fleurs simples de 5 cm, pourpres, Rosa virginiana au feuillage remarquable et leur hybride Rosa mariæ-græbneræ, aux fleurs roses se succédant tout l'été. La Rosa carolina, Rosa carolina ‘Alba’, Rosa carolina ‘Plena’, nain, et Rosa carolina ‘Grandiflora’. L'hybride Rosa rapa, ou « rose d'amour » ou « rose de saint-Marc » ou « rose d'Orsay », très double rose à centre plus foncé. La Rosa nitida à fleurs pourpres, et Rosa foliolosa qui pourrait être « rose des Alpes », confondue avec des pimprenelles.
Gymnocarpae
Originaires, R. gymnocarpa d'Amérique du Nord, les autres d'Asie[34].
Cinnamomeae (ou Cassiorhodon)
Ces rosiers sont originaires de tout l'hémisphère nord, excepté l'Afrique :
les Rosa rugosa originaires d'Asie : Rosa rugosa rugosa, alba, rosea, et rubra et leurs hybrides ‘Belle Poitevine’, ‘Roseraie de l'Haÿ’, ‘Agnès’ et beaucoup d'autres
Rosa arkansana et Rosa blanda originaires du nord de l'Amérique, Rosa pendulina L. ou rose des Alpes,
Rosa pendulina var oxyodon, originaire du Causase, Rosa laxa du Turkestan et une trentaine d'autres
Rosa majalis ou rose de mai, la rose double la plus anciennement cultivée et Rosa majalis ‘Flore simplici’, cultivée depuis 1600.
Chinenses
Originaires de Chine, dont le type est Rosa chinensis Jacq., ont apporté à nombre de variétés actuellement cultivées le caractère remontant de la floraison.
Banksianae
Originaires de Chine, hauts de 3 à 6 m, à très nombreuses fleurs simples blanches ou jaunes (Normalis est le type sauvage) :
Ce sont Banksiae ‘Albo Plena’ ou rose de Lady Banks à fleurs doubles blanches, Banksiae ‘Albo Lutea’ à fleurs doubles jaunes ;
et les hybrides Rosa fortunia et Rosa cymona cultivés dans les jardins chinois.
Laevigatae
Originaire de Chine, introduit en Amérique du Nord où il s'est naturalisé, c'est un très grand rosier (6 m) à fleurs blanches :
Il est connu par ses hybrides ‘Pink Cherokee’ ou « rose Anémone » aux fleurs rose pâle et ‘Red Cherokee’, ainsi que l'hybride ‘Silver Moon’ aux fleurs blanches de 10 à 12 cm.
Bracteatae
Originaire de Chine et d'Inde, Rosa bracteata, haut de 4 à 5 m, aux nombreuses fleurs blanches et à odeur citronnée, a été introduit en Angleterre en 1793 par Lord Macartney. Il a pour hybrides ‘Leonida’ et surtout ‘Mermaid’ à grandes fleurs simples jaunes qui fleurissent de juillet à l'automne.
Synstylae
Originaires pour certains de Corée et du Japon, pour d'autres de Turquie et d'Europe :

Rosa multiflora qui a été vue au Japon dès 1696, forme des grands buissons aux fleurs blanches et possède plusieurs variétés : Rosa multiflora ‘Adenochaeta’ à grandes fleurs, Rosa multiflora ‘Carnea’ à fleurs roses, Rosa multiflora ‘Platyphylla’, la seven sisters rose rapportée du Japon par Sir Charles Greville en 1815.

Et Rosa arvensis Huds., qui est le rosier des champs.

Sous-genre Plathyrhodon[modifier | modifier le code]

Le sous-genre Plathyrhodon est constitué d'une seule espèce, Rosa roxburghii, originaire de Chine

  • Rosa roxburghii 'Plena', importée en 1828 de jardins en Chine,
  • Rosa roxburghii 'Normalis', rose châtaigne, type sauvage en Chine dans le Sichuan, d'une grande hauteur (3 à 4 mètres) aux grandes fleurs (7 cm) simples blanc-rosé,
  • 'Triomphe de la Guillotière', hybride obtenu par Guillot en 1863.
Sous-genre Hesperhodos[modifier | modifier le code]

Le sous-genre Hesperhodos, originaire d'une aire limitée d'Amérique du Nord aux confins de la frontière entre les États-Unis et le Mexique comprend deux ou trois espèces adaptés au milieu aride.

  • Rosa stellata, rosier sauvage nain à fleurs simples de 4 à 6 cm rose vineux
  • Rosa stellata var. mirifica, ou « rose de Sacramento », d'une hauteur d'environ un mètre aux fleurs d'un rose plus soutenu.
Sous-genre Hulthemia[modifier | modifier le code]

Une seule espèce : Rosa persica (syn. Rosa persica var. berberifolia) originaire du pourtour de l'Iran et du Moyen-Orient et introduite en Europe en 1785. Ce petit rosier (50 à 80 cm) aux fleurs jaune brillant a des feuilles simples au lieu d'être composées. Cela a conduit a tenter une séparation de cette espèce dans un genre à part : Hulthemia, donnant le binome Hulthemia persica.

Mais un hybride entre un « vrai » Rosa (Rosa clinophylla) et Hulthemia persica, baptisé Hulthemia ×hardii a été obtenu dans les jardins du Luxembourg avant 1836[35]. Le genre Hulthemia est aujourd'hui abandonné. Hulthemia persica est redevenu Rosa persica et l'hybride Hulthemia ×hardii Rosa ×hardii.

Principales espèces[modifier | modifier le code]

Les rosiers cultivés[modifier | modifier le code]

Les rosiers cultivés sont le plus souvent des cultivars créés par des rosiéristes et plus rarement des formes (espèces ou variétés) naturelles (rosiers botaniques).

Dans le cas des cultivars, ce sont les dispositions du code international de nomenclature des plantes cultivées qui s’appliquent. Celles-ci imposent d’utiliser un nom de variété écrit dans une langue vivante et non en latin (bien que pour certaines variétés anciennes le latin ait été utilisé) et écrit en caractère romain placé entre guillemets simples et commençant par une majuscule. Exemple : ‘Souvenir de la Malmaison’.

Afin de permettre aux jardiniers amateurs de bénéficier de variétés de rosiers de qualités supérieures, un signe de qualité sous le forme d'un Label rouge a été créé par l'association "Excellence végétale".

Les rosiers botaniques[modifier | modifier le code]

On appelle rosiers botaniques toutes les espèces de rosiers sauvages disposant chacune de caractéristiques spécifiques et utilisées en horticulture telles que :

Par convention, les roses classées dans les groupes existants avant 1867 constituent les roses anciennes.

Pour les « rosiers botaniques », la désignation officielle suit donc les prescriptions du code international de nomenclature botanique. Le nom d’une espèce est un nom binomial dans lequel le premier terme commençant par une majuscule désigne le genre, et le second tout en minuscule est l’adjectif spécifique, le tout exprimé en latin botanique et écrit en caractères italiques. Ce binôme est suivi de l’abréviation du nom de l’auteur, précision souvent indispensable dans le cas des rosiers étant donné le nombre important de synonymes rencontrés. Exemple : Rosa gallica L..

Souvent les rosiers ternes ont un parfum plus intense que les rosiers aux coloris vifs, ce qui peut s'expliquer par une allocation des ressources vers un trait ou l'autre[36].

Classification horticole des hybrides[modifier | modifier le code]

Une classification des cultivars de rosiers est nécessaire, plus de 16000 types différents ont été recensés[37].

L'UPOV propose un guide baptisé "Principes directeurs pour la conduite de l'examen de la distinction, de l'homogénéité et de la stabilité" dédié au genre Rosa[38].

On a d'abord nommé des groupes sur la base de la forme des fleurs (pompon, plate, en coupe, réflexe, à quartiers, imbriquées, globuleuses, turbinée), d'après le lieu de leur découverte (Bourbon...), le nom du « découvreur » (Noisette, Portland), le nom de l'espèce ou de l'hybride dont ils étaient issus (hybride de thé), ou encore certains caractères particuliers (par exemple les « mousseux » dont le calice et le pédicelle sont ornés d’appendices très finement ramifiés). On a défini ainsi des classes de rosiers et qui sont toujours d'usage courant. Mais ce système de classification a montré ses limites quand il s'est agi de classer des hybrides que l'on peut rattacher à 2, 3 ou 4 catégories.

Le guide Clause de 1952[39] classait déjà les variétés en nains à grosses fleurs et à petites fleurs, buissons, tiges, grimpants et pleureurs, puis quand il est question des « meilleures variétés », c'est une classification entre grimpants remontants et non remontants par couleur, et autres que grimpants, là aussi remontants et non remontants par couleur. Sur la centaine de rosiers cités, on note comme encore beaucoup cultivés ‘Madame Antoine Meilland’ et la plupart des grimpants (‘Madame Alfred Carrière’, ‘Gloire de Dijon’, ‘Dorothy Perkins’, ‘American Pillar’, ‘Albertine’ et les grimpants de ‘Madame Meilland’, ‘Madame Caroline Testout’, ‘Souvenir de Claudius Pernet’...)

Honorine de Brabant’.
‘Borussia’, une Floribunda.
Catherine Mermet’, Guillot, 1869.

Il a d'abord été proposé de scinder les différentes catégories en :

  • roses sauvages ou botaniques,
  • roses anciennes (avant 1867)
  • et roses modernes,

puis suivant des caractéristiques visibles :

  • remontant/non remontant,
  • grimpant/autres (couvre-sol, arbustes, buissons),
  • fleurs groupées/grandes fleurs, etc.

En 1971, la Fédération mondiale des sociétés de roses (World Federation of Rose Societies) a reclassé les rosiers anciens et modernes en plusieurs groupes définis par leur port et donc par leurs utilisations possibles dans les jardins[40].

Grimpants non remontants

  • grimpants miniatures
  • grimpants
    • à fleurs groupées
    • à grandes fleurs
  • lianes

Grimpants remontants

  • grimpants miniatures
  • grimpants
    • à fleurs groupées
    • à grandes fleurs
  • lianes

Autres non remontants

  • couvre-sols
  • arbustes
    • à fleurs groupées
    • à grandes fleurs

Autres remontants

La société américaine des roses (American Rose Society) a adopté un classement détaillé[41] des variétés horticoles, basé sur des considérations « généalogiques » et historiques et généralement utilisé aux États-Unis. Il comprend trois groupes principaux :

  • espèces botaniques (rosiers sauvages),
  • roses anciennes (avant 1867)
  • et roses modernes.

Les roses anciennes ont été subdivisées en 21 classes et les roses modernes en 13 classes.

Culture des rosiers d'ornement[modifier | modifier le code]

La culture des rosiers est une activité répandue dans de nombreux pays soit dans un cadre professionnel : par les obtenteurs créant de nouveaux cultivars, par les pépiniéristes produisant des fleurs coupées ou des plants de rosiers pour les jardins, par les exploitants de jardins publics (souvent des services spécialisés des collectivités publiques), soit dans un cadre privé par tous les particuliers disposant d'un jardin d'agrément dans lequel le rosier est certainement la plante d'ornement la plus populaire.

Plate bande de rosiers buissons et rosiers tiges dans un jardin public (Aubergenville, Yvelines).

Concours[modifier | modifier le code]

En France, la « Section roses » de la Société nationale d'horticulture de France organise chaque année le « Grand Prix de la rose » qui, depuis 2008, distingue des variétés de rosiers pour leur beauté, leur résistance et qui adaptent bien aux exigences climatiques des différentes régions de France[42]. Différentes variétés commercialisées depuis moins de cinq ans sont présentées et sont examinées trois ou quatre fois par an pendant trois ans par soixante-dix spécialistes dans sept sites partenaires[43],[44].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Charlotte Testu, Les roses anciennes, Paris, La Maison rustique - Flammarion, (ISBN 2-7066-0139-6), p. 12.
  2. Informations lexicographiques et étymologiques de « églantier » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  3. franceinfo, « En France, la plupart des roses proviennent de l'étranger », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  4. Charlotte Testu, Les roses anciennes, Paris, La Maison rustique - Flammarion, (ISBN 2-7066-0139-6), p. 146.
  5. Rosa sericea sur le site Flora of China
  6. Rosa omeiensis sur le site Flora of China
  7. Guy Deysson, Organisation et classification des plantes vasculaires, 2e partie : systématique , SEDES, Paris, 1979, ISBN, 2-7181-3414-X, p. 363.
  8. la collection de roses - Lyon
  9. Rosa sur Flora of China.
  10. Pelt, Mazoyer, Monod, Girardon, La plus belle histoire des plantes, Le Seuil, (ISBN 2-02-037216-9), page 153.
  11. Des églantiers et des roses, Marie-France Tarbouriech, Conservatoire botanique national alpin, Domaine de Charance
  12. Genetic Diversity in Rosa as Revealed by RAPDs.
  13. Georges Delbard, Le grand livre de la rose, éd. G. Delbard, (ISBN 2-85056-521-0), page 21.
  14. Peter Beales, Roses, éd. du Chêne, (ISBN 2-85108-589-1)
  15. « Top 23 Fascinating Facts about the Ancient Persian Empire », sur ancienthistorylists.com
  16. L'évolution du genre Rosa
  17. Genetic Diversity in Rosa as Revealed by RAPDs, Cf. conclusion.
  18. Judd, Campbell, Kellogg, Stevens, Botanique systématique, éditions De Boeck Université, Bruxelles 2002, (ISBN 2-7445-0123-9), p. 297.
  19. Étude des potentialités d’hybridation entre rosiers sauvages et cultivés, S. Ricci, Institut méditerranéen d'écologie et de paléoécologie
  20. Yan et Junyu, 1995
  21. Yokoya et al., 2000
  22. Nybom et al. (2005)
  23. Thèse : Potentiel d'hybridation de 8 cultivars de rosiers et transmission de la coloration des pétales chez leurs descendants. Caroline Lafond - 2009
  24. Species and Groups Ploidy List par David Neumeyer.
  25. a et b Toutefois certains hybrides ont 21 ou 28 chromosomes.
  26. Certains hybrides de Rosa rugosa sont triploïdes.
  27. De nombreuses formes grimpantes de Rosa wichuraiana sont triploïdes.
  28. (en)article de la revue Nature Genetics révélant le génome de la rose, publié le .
  29. Le genre Rosa sur le site du CSC, centre de recherche finlandais
  30. International Plant Names Index (IPNI)
  31. Les rosiers cultivés, une très longue histoire d’exploitation de la biodiversité, Jacques Meynet, INRA
  32. (en) « Appendix 3. Rehder's Classification of Roses », dans Encyclopedia of Rose Science, Elsevier, (ISBN 978-0-12-227620-0, DOI 10.1016/b0-12-227620-5/90010-7, lire en ligne), p. 805–832
  33. (en) V. Wissemann, « Conventional Taxonomy (Wild Roses) ☆ », dans Reference Module in Life Sciences, Elsevier, (ISBN 978-0-12-809633-8, DOI 10.1016/b978-0-12-809633-8.05017-2, lire en ligne), B9780128096338050172
  34. a et b La section Gymnocarpae n'est pas reconnue par tous les auteurs. Cf. Les Gymnocarpae sur Botarosa
  35. Charlotte Testu, Les roses anciennes, Paris, La Maison rustique - Flammarion, (ISBN 2-7066-0139-6), p. 196.
  36. (en) Zvi MMB, Negre-Zakharov F, Masci T, Ovadis M, Shklarman E, Ben-Meir H, Tzfira T, Dudareva N, Vainstein A., « Interlinking showy traits: co-engineering of scent and colour biosynthesis in flowers », Plant Biotech. J., 2008, 6(4):, p. 403-415.
  37. Classification des roses, MHuss.com, page personnelle
  38. UPOV, Principes directeurs pour la conduite de l'examen de la distinction, de l'homogénéité et de la stabilité, Genève, UPOV : Union Internationale pour la Protection des Obtentions Végétales, , 45 p. (lire en ligne)
  39. Guide Clause de 1952, n° d'édition 31.4230 EE, page 319.
  40. World Federation of Rose Societies, site officiel
  41. Classification des rosiers selon l'American Rose Society (en)
  42. Marc Mennessier, « «Grain de malice», lauréate du Grand prix de la rose SNHF », sur Le Figaro, .
  43. L'Ami des jardins, , no 116, p. 9.
  44. Trois variétés sont primées en 2020 par exemple : Landlust de chez Kordes (grand prix), Élégance française (Meilland) dans la catégorie buisson à fleurs groupées et Traliketch des pépinières de la Saulaie, dans la catégorie rosiers paysagers.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Peter Beales (trad. Jérôme Goutier), Roses, Paris, Sté Nouvelle des Éditions du Chêne, , 431 p. (ISBN 2851085891)
  • Alice Caron Lambert, Le Roman des roses, éd. du Chêne, 1999 (ISBN 978-2-84277-170-6)
  • Éléonore Cruse, Roses anciennes et botaniques, photographies de Paul Starosta, éd. du Chêne, 1999 (ISBN 2-84277-034-X)
  • Georges Delbard, Le Grand Livre de la rose, éd. G. Delbard (ISBN 2-85056-521-0)
  • Marie-Thérèse Haudebourg, Roses et jardins, Hachette, Paris, 2005 (ISBN 2-01-236947-2)
  • François Joyaux, La Rose, une passion française. Histoire de la rose en France 1778-1914, éditions Complexe, 2001 (ISBN 2-87027-871-3).
  • François Joyaux, Les Roses de l'Impératrice, la Rosomanie au temps de Joséphine, éditions Complexe (ISBN 2-8048-0041-5)
  • François Joyaux, Nouvelle encyclopédie des roses anciennes, Ulmer, Paris, 2005 (ISBN 2-84138-205-2).
  • François Joyaux et Georges Lévêque, La Rose de France, rosa gallica et sa descendance, Imprimerie nationale éditions, 1998 (ISBN 2-7433-0251-8).
  • Nadia de Kermel, Petit Larousse des roses : Les meilleures roses conseillées par les meilleurs spécialistes, Larousse, , 190 p. (ISBN 978-2-03-585135-2)
  • Allen Lacy, Splendeur des roses, Flammarion, 1999 (ISBN 2-08-200-921-1)
  • Daniel Lemonnier (préf. Brent C. Dickerson), Le livre des roses : Histoire des roses de nos jardins, Paris, Belin, , 320 p. (ISBN 978-2-7011-7668-0)
  • Peter McHoy, Le Grand Livre des roses, Manise, 1998 (ISBN 2-841980847)
  • Roger Phillips et Martyn Rix, Les Roses, Solar, 1988 (ISBN 2-263-01257-5)
  • Roger Phillips et Martyn Rix, Histoire des roses, La Maison rustique, 1994 (ISBN 2-7066-1737-3)
  • Charlotte Testu, Les roses anciennes, La Maison rustique - Flammarion, Paris, 1984 (ISBN 2-7066-0139-6)
    Les rosiers botaniques et les cultivars introduits avant l'année 1920, 700 taxons disponibles en Europe sont traités
  • Claude-Antoine Thory, Les Roses, Firmin-Didot, 1817-1824. 3 vol. (156, 122 et 125 pages; 55, 60 et 54 planches de Pierre-Joseph Redouté.) Consultable sur Gallica
  • William Wheeler, Histoires de roses, éditions Du May, 1995, 141 p. (ISBN 2-84102-021-5)
  • David Austin, Les roses anglaises, Éditions Larousse, 2006, (ISBN 2-03-582276-9)
  • Ouvrage collectif sous la direction de Patrick Mioulane, Roses et rosiers, Éditions Larousse, 2005, (ISBN 2-03-560315-3)
  • Maurice Lecoq, À propos de roses, édition des Roseraies du Val de la Loire, 1930, 172 pages illustrées hors-texte et dépliant
  • Orietta Sala, Guide des roses, Éditions Delachaux et Niestlé, 2000, (ISBN 2-603-01192-8)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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