Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes)

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Saint-Jeannet
Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes)
Saint-Jeannet : le vieux village surplombé par le Baou.
Blason de Saint-Jeannet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Julie Charles
2020-2026
Code postal 06640
Code commune 06122
Démographie
Gentilé Saint-Jeannois
Population
municipale
4 303 hab. (2021 en augmentation de 5,7 % par rapport à 2015)
Densité 295 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 50″ nord, 7° 08′ 38″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 925 m
Superficie 14,58 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vence
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Jeannet
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Saint-Jeannet
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Saint-Jeannet

Saint-Jeannet est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé à une vingtaine de kilomètres de Nice, entre Gattières, la Gaude et Vence.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Saint-Jeannet, vue du sommet du Baou de Saint-Jeannet.

Village perché au pied du Baou de Saint-Jeannet (800 m), (« rocher » en provençal), une falaise qui attire de nombreux randonneurs et grimpeurs, et domine la vallée de la Cagne où se dressent les ruines d’une ancienne bergerie fortifiée, le Castellet.

Au sommet du baou, une table d’orientation, construite au début des années 1950, renseigne les promeneurs, qui peuvent apercevoir en contrebas le village et au large un panorama qui s’étend des sommets alpins du Mercantour aux collines niçoises, jusqu’à Antibes, aux îles de Lérins et au massif de l’Estérel.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 988 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nice », sur la commune de Nice à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 16,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −7,2 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[9] :

  • Le territoire, au pied du massif rocheux, limité par le fleuve Var à l’est, la rivière La Cagne à l’ouest, est limitrophe des communes de La Gaude au sud, Vence au sud-ouest, Gattières au nord-est, Bézaudun-les-Alpes au nord, Nice à l’est sur la rive opposée du Var,
  • fleuve le var,
  • vallon de barrancher, du ruth, du castelet.

Saint-Jeannet dispose de la station d'épuration intercommunale de Saint-Laurent-du-Var d'une capacité de 80 000 équivalent-habitants[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jeannet est une commune urbaine[Note 2],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[14] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,6 %), forêts (26 %), zones urbanisées (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), eaux continentales[Note 4] (0,6 %)[19].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de Saint-Jeannet est celle d'un village frontière entre la Provence et le comté de Nice.

Époque ligure : VIe et le XIe siècle av. J.-C.[modifier | modifier le code]

Les Ligures sont les premiers habitants connus, que les Phocéens (Grecs) et les Romains trouvèrent établis sur les côtes de la mer Méditerranée.

Les hautes terres surplombant les baous constituent un vaste plateau calcaire de 800 mètres d’altitude qui conserve les vestiges intéressants d’une occupation humaine remontant au début de l’histoire.

Depuis ces refuges, ils pouvaient observer les ennemis potentiels.

Époque romaine : 200 av. J.-C.[modifier | modifier le code]

Les Ligures furent soumis par les Romains, entre l'an 200 et l'an 163 av. J.-C.

Avec la paix romaine, un grand nombre d’enceintes sont abandonnées pour des habitats plus confortables, moins escarpés et plus proches des cultures, les Ligures devenant progressivement moins pasteurs et davantage agriculteurs.

Il est à peu près sûr, que le quartier des Gaudes a servi de camp romain au Ier siècle de notre ère pour protéger la via Aurelia.

Moyen Âge : 416 à 1492[modifier | modifier le code]

Au IXe siècle, les Sarrazins envahissent la Provence par la mer et se hissent jusqu’aux Alpes. Dans les environs, ils se retranchent dans les bourgs du Broc, Carros, Gattières et des Gaudes. Durant ces périodes de terreur, expulsés de leurs foyers, les habitants cherchent d’autres terres.

Guillaume de Provence les chasse en 975 et prend la tête des seigneurs de pays. De Arles à Nice, la région côtière est soumise à l'autorité du Comte Guillaume qui distribue aux grands hommes de son entourage les terres abandonnées. Un rapide essor démographique et économique va rendre à la Provence sa prospérité d'antan. S’annonce alors l’ère de la féodalité.

La féodalité : XIe – XVe siècles[modifier | modifier le code]

De nouveaux sites sont construits, c’est le fief de la Famille de Villeneuve.

Dès le XIe siècle : Alagauda, le Castrum de la Gaude où seront construits la Chapelle San Peïre (XIe siècle) et le château (XIIe siècle).

Au XIIIe siècle : Castrum de Sancti Johannis, l’actuel Saint-Jeannet.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Jeannet
Blason de Saint-Jeannet Blason
D’azur à saint Jean-Baptiste de carnation, barbé et chevelé d'argent, vêtu d’une peau de chameau d’or, nimbé du même, assis sur un tertre terrassé de sinople, tenant de sa main senestre une longue croix d’argent avec sa banderole du même, caressant de sa dextre un agneau contourné d’argent[20].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture-cultures[modifier | modifier le code]

  • Le blé et le pastoralisme : héritage ligure datant de 1500 av. J.-C., ce peuple d’agriculteurs- éleveurs-pasteurs qui cultivait déjà dans les Baous.
Dans les Baous, Le Castellet, ferme et bergerie du XIIIe siècle, atteste encore d’un grand domaine exploité. On y trouve encore traces d’aires de battages et de jas (fermes) du XVIIIe siècle ou des cabanes.
Le moulin à farine Giraudy a été construit en 1898 et se situait au bord de la Cagne. Il est resté en activité jusqu’en 1988
  • L’olivier : héritage Gréco-Romain. Le bas de la commune était planté d’oliviers.
Aux XVe – XVIe siècles, on retrouve la trace du moulin à eau, propriété des Seigneurs de Villeneuve, destiné à produire l’huile d’olive.
En 1920, la famille Giraudy devenue propriétaire, en reprend l’exploitation. Elle achète les olives aux oléiculteurs des environs pour en faire commerce. Mais les propriétaires viennent aussi faire leur huile pour une consommation familiale.
  • Le raisin : "Saint-Jeannet tardif" est un gros raisin blanc de table, très tardif que l'on appelait aussi raisin Michel, du nom de celui qui le découvrit, par hasard, dans son jardin, M. Barthélemy MICHEL (1863)
L’exposition sud lui était idéalement favorable pour mûrir tard et la sécheresse exceptionnelle de l'atmosphère permettait de conserver les grappes très longtemps sur souche, sans altération. Cette tardiveté lui vaudra alors son succès.
Dès 1866, on le porta sur le marché de Nice, qui poursuivait son essor de ville touristique pour gens fortunés, été comme hiver.
Les tables parisiennes et enfin étrangères se disputèrent ce raisin qu’elles pouvaient proposer sur leur table tout l’hiver.
Invité à la « Fête des raisins » en 1953, Jacques Prévert a offert à Saint-Jeannet un long poème édité en 1954 sous le titre Vignette pour les vignerons par les éditions Falaize, avec 3 dessins de Françoise Gilot et 28 photographies de Marianne Greenwood[21].
  • Le vin : la vigne va petit à petit supplanter les oliviers.
Au début du XXe siècle, les anciens conservaient d’abord le vin dans les greniers, puis l’exposaient déjà embouteillé sur les tuiles. D’où son nom de « vin tuilé » (rouge et rosé).
Déjà les Romains avaient établi au Collet des Mourre un magnifique domaine, sur lequel on cultive encore aujourd’hui la vigne et l’olivier. Les vestiges archéologiques attestent de leur présence : deux pressoirs romains.
En 1950, le vignoble recouvrait encore un tiers de la superficie agricole de Saint-Jeannet, et chaque année, à l'automne, la fête des vendanges regroupait tous les habitants[22].
  • Les fleurs à parfums
La fleur d’oranger : arrivés en France au XIVe siècle, au début du XXe siècle ces orangers s’étendaient jusqu’au pied des Baous pour la culture de leurs fleurs.
La lavande : les grecs et les romains connaissaient déjà les vertus médicinales de la lavande spica (notamment comme antiseptique). Les Provençaux en avaient une utilisation domestique en confectionnant des bouquets séchés qu’ils plaçaient dans les armoires à linge. Les parfumeurs de Grasse s’y intéresseront tardivement et uniquement pour son parfum peu onéreux grâce à une pousse locale. Les saint-Jeannois cueillaient alors la lavande sauvage dans les baous.
La rose de mai (Centifolia) : elle est cultivée à Grasse dès le XVIe siècle. À Saint-Jeannet, elle semble être plantée seulement au début du XXe siècle.
La violette : elle a d’abord été utilisée comme plante médicinale, puis pour la confiserie (pétales cristallisés dans le sucre), puis pour les bouquets, qu’on envoyait jusqu’à Paris. Comme pour la lavande, la parfumerie ne s’y intéresse qu’à la fin du XIXe siècle.
Les fleurs pour bouquets : comme le raisin de table et les fleurs ne rapportaient plus assez, les paysans se sont mis à planter des fleurs pour bouquets. L’arrivée de l’eau courante a contribué à ces plantations. Les œillets, les anémones, les roses Tango, les violettes Parme et autres narcisses, dans les années 1950-1960 sont cultivées en plein air, puis, petit à petit sous serres jusque dans les années 1990.
  • De nos jours :
Les Baous : site de loisirs très prisé, ils représentent la principale attractivité du village aujourd’hui. Escalade, randonnées pédestres, et aujourd’hui slacklines, attirent les visiteurs locaux comme internationaux.
Le vin : aujourd’hui, seule une famille exploite encore les vignobles du domaine familial au Collet de Mourre, quartier des Sausses. Le vin est toujours produit avec des méthodes traditionnelles.
Les fromages: les éleveurs des Baous proposent des fromages de leurs chèvres et brebis nourries et élevées au grand air dans les Baous.
Huile d’olive de la Clémandine, un des rares domaines cultivés selon les principes de l’Agriculture Biologique, a le label AOP.
Le maraîcher dont les légumes sont labellisés « bio ».

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Restaurants
  • Pizzerias
  • Bars

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[23]
  • Artisanat d’art

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1980 mars 1989 Jean Bensa    
mars 1989 mars 2008 Gérard Nirascou RPR puis
UMP
Ancien journaliste
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur (1998 → 2004)
mars 2008 juillet 2020 Jean-Michel Semperé DVD puis
UMP-LR
Cadre du secteur privé
Vice-président de la Métropole Nice Côte d'Azur
juillet 2020 En cours Julie Charles SE Ancienne commerciale

Budget et fiscalité 2018[modifier | modifier le code]

Une rue de Saint-Jeannet

En 2018, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :

  • total des produits de fonctionnement : 4 597 000 , soit 1 101  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 4 067 000 , soit 974  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 364 000 , soit 327  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 070 000 , soit 256  par habitant ;
  • endettement : 3 256 000 , soit 780  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 15,86 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,88 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,82 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 25 580 [25].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 4 303 habitants[Note 5], en augmentation de 5,7 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0241 0511 1011 2041 2281 2561 3231 3071 307
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1941 1561 0649861 0271 0621 1131 3771 061
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
965939981834857770792759853
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0791 4211 8432 4363 1883 5943 6343 6563 992
2018 2021 - - - - - - -
4 1574 303-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[30] :

  • Écoles maternelles et primaires
  • Collège
  • Lycées à Vence, Nice

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[31] :

  • Médecins
  • Pharmacies
  • Hôpitaux à Saint-Jeannet, Vence, Cagnes-sur-Mer

Cultes[modifier | modifier le code]

Distinctions culturelles[modifier | modifier le code]

Saint-Jeannet fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Baou de Saint-Jeannet[33] : falaise dominant tout le littoral azuréen par temps dégagé.
  • Baou de La Gaude[34] : à l’Est du Baou de Saint-Jeannet, se dresse un autre promontoire rocheux, moins escarpé, mais culminant à 791 mètres.
  • Château de La Gaude ou « des Templiers » : les ruines de ce château ont été remontées dans les années 1940 par l'actrice de cinéma française Viviane Romance. Il appartient aujourd’hui à un particulier[35].

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

  • Comme nombre des villages perchés de Provence et du comté de Nice, Saint-Jeannet a été construit à l’adret, c’est-à-dire, face au sud, et abrité des vents du nord par une falaise montagneuse. Ce faisant, il recueille largement le soleil mais n’échappe pas à l’action des vents pluvieux soufflant de l’est. Une telle position élevée répondait jadis à un souci de protection.
  • Les plus anciennes demeures sont presque toutes des habitations en hauteur qui superposent jusqu’à trois ou quatre étages. Leur matériau principal vient de toutes les roches qui constituent le sol de Saint-Jeannet. Le mortier, formé jadis d’un mélange de sable et de chaux, n’était pas très solide. C’est pourquoi les murs des anciennes maisons étaient doublés.
  • Maison forte du Castellet[36].
  • La gare de Saint-Jeannet, établie sur la Ligne Central-Var à voie métrique Nice - Colomars - Grasse - Draguignan - Meyrargues, a disparu en 1944 après la destruction du viaduc du Loup, de celui de Tanneron et du Pont de la Manda sur le Var.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste[37] : construite en 1666, elle est attenante à la chapelle des Pénitents blancs (aujourd’hui chapelle Saint-Bernardin). Le clocher, avec sa tour carrée, fut ajouté en 1670. Les décors (tableaux, statues de saints, balustrades) furent ajoutés sous l’influence du baroque niçois et génois.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste des Pénitents noirs, XVIIIe siècle.
  • Chapelle Saint-Bernardin des Pénitents blancs, XVIIe siècle.
  • Chapelle Sant Pèire (Saint-Pierre) : construite au XIe siècle, près du château de la Gaude, elle fut la première paroisse de la vieille Gaude[38].
  • Chapelle Sainte-Pétronille, XIe siècle[39].
  • Chapelle Notre-Dame-des-Champs ou Notre-Dame-du-Baou, XVe siècle.
  • Monuments commémoratifs :
    • Monument du souvenir, à l'intérieur de l'église,
    • Monument aux morts[40] : Obélisque[41].

Environnement naturel[modifier | modifier le code]

Saint-Jeannet est surtout connu pour ses nombreuses voies d'escalade (on en compte près de 470, réparties sur 17 secteurs), mais aussi pour ses trois chemins de randonnée (« Baou de Saint-Jeannet », « Baou de la Gaude et son grand chêne », « circuit du Castellet »). Il est possible, en outre, de pratiquer de la spéléologie ou de la Via Corda.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Films tournés à Saint-Jeannet[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Didacticiel de la réglementation parasismique.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Jeannet et Nice », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nice », sur la commune de Nice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Nice », sur la commune de Nice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. L'eau dans la commune.
  10. Description de la station Saint-Laurent-du-Var.
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Dominique Cureau, « Nice Côte d'Azur. 3 : Saint-Jeannet », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  21. Jacques Prévert, Vignette pour les vignerons, Paris, éditions Falaize (réed. Paris, La Chambre d’échos, 2014), , 60 p. (ISBN 978-2-913904-56-9, lire en ligne)
  22. « Quand Prévert racontait Saint-Jeannet... : Jacques Prévert, Ode aux vignerons », sur leschenesverts06.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  23. Commerces et services de proximité.
  24. Les comptes de la commune
  25. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Établissements d'enseignements
  31. Professionnels et établissements de santé
  32. Paroisse Saint-Vincent et Saint-Lambert.
  33. Baou de Saint-Jeanne
  34. Baou de la Gaude.
  35. Deux château pour deux femmes de caractère.
  36. Maison forte du Castellet
  37. Église paroissiale
  38. Église Saint-Pierre de La Gaude; chapelle Saint-Peïre
  39. Chapelle Sainte-Pétronille, sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux
  40. Conflits commémorés 1914-1918
  41. Monument aux morts
  42. Asprey, Villa des bijoux, La Main au collet.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]