Affaire Finaly
L’affaire Finaly se déroule en France de 1945 à 1953 et concerne la garde de deux enfants juifs dont les parents déportés ont été victimes de la Shoah. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le couple Finaly, qui vit dans la région de Grenoble et se sait menacé, confie ses deux enfants à une institution catholique. Les parents sont déportés et tués dans un camp de concentration nazi ; les enfants sont alors placés chez une tutrice catholique qui, à la Libération, refuse de les rendre à leur famille proche sous prétexte qu'ils ont été baptisés. Rendue publique, l'affaire implique de nombreuses personnalités catholiques, juives et gouvernementales, l'Église catholique en tant qu'institution et même l'État espagnol franquiste, et donne lieu à de multiples actions judiciaires.
Les enfants Finaly ne sont finalement confiés à leur famille proche qu'en 1953. Cette affaire dans laquelle l'antisémitisme apparaît ouvertement, a ainsi dégénéré en « guerre de religion », voire en affaire d'État, et détérioré de façon importante et pendant de nombreuses années les relations entre les autorités religieuses juives et catholiques[1]. Mais elle a aussi permis à des catholiques et particulièrement aux sœurs de Notre-Dame de Sion d'envisager de nouvelles relations avec les Juifs[2].
Les faits
Seconde Guerre mondiale
En 1938, à la suite de l’Anschluss, Fritz Finaly, médecin juif autrichien et sa femme Annie, née Schwarz, se réfugient en France à La Tronche, près de Grenoble[3]. Le jeune couple donne naissance à deux enfants : Robert le et Gérald le . Les enfants sont circoncis et se voient attribuer comme second prénom des prénoms hébraïques : Ruben pour Robert et Guédalia pour Gérald. Fritz Finaly, qui avait adressé une déclaration de nationalité française pour Robert, souhaitait que l'un de ses deux fils s'installe comme médecin à La Tronche, « où tout le monde a été dévoué pour moi »[4]. Le , les époux Finaly sont arrêtés par la Gestapo, puis ils sont déportés depuis la gare de Bobigny par le Convoi no 69 en date du [5] à Auschwitz où ils sont assassinés.
Se sentant menacés, Annie et Fritz Finaly avaient caché leurs deux enfants, âgés respectivement de deux et trois ans, à la pouponnière Saint-Vincent de Paul à Meylan, près de Grenoble, mettant une de leurs amies, Madame Poupaert, dans le secret. Celle-ci, craignant que les enfants ne soient découverts, demande l'aide du couvent des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de Sion, à Grenoble, dirigé en par Mère Clotilde. En raison du très jeune âge des enfants Finaly et du fait qu'elles n'hébergent que des fillettes, les religieuses ne peuvent les garder dans leur pensionnat ; elles proposent de les confier à une résistante, fervente catholique, Antoinette Brun, célibataire, directrice de la crèche municipale de Grenoble, qui cache déjà neuf enfants juifs dans le château de Vif. Cette dernière refuse initialement car elle n'a pas assez d'argent pour subvenir à leurs besoins, ayant déjà de nombreux enfants adoptifs à sa charge, mais les religieuses lui offrent une petite pension pour s'en occuper, si bien qu'elle accepte, grâce aussi à l'instance d'un de ses fils adoptifs âgé de 17 ans, Joseph : « Maman, ce que tu as fait pour moi, il faut que tu le fasses pour eux ». Quelques jours plus tard, Joseph Brun mourra en tombant d'un portique, lors d'un exercice de gymnastique[6]. Antoinette Brun cache les frères Finaly dans le château où c'est surtout la gouvernante Marie qui s'en occupe[7]. Ils sont alors très malades, Robert Finaly avait été opéré quelques jours plus tôt d'une grave mastoïdite et Gérald Finaly souffrait de dysenterie.
Après guerre
À la fin de la guerre, en février 1945, Margarete Fischl, sœur du docteur Finaly et vivant en Nouvelle-Zélande, se met à la recherche de ses neveux qu’elle sait avoir échappé à la déportation, par le truchement de l’Œuvre de secours aux enfants (OSE), l’une des organisations juives qui recherchent assidûment les enfants cachés ou disparus. Elle demande à un ancien résistant, Moïse Keller, de l'aider dans ses démarches. Puis une belle-sœur de Fritz Finaly, Augusta, qui rentre en Autriche, fait un détour par Grenoble et rend visite aux enfants, accompagnée par une représentante de l’OSE. Mlle Brun refuse de les restituer et se fait nommer légalement tutrice des deux enfants « à titre provisoire ». Elle fait traîner les choses, espérant que le temps jouera en sa faveur et que les tantes abandonneront leurs démarches. Elle fait finalement baptiser Robert et Gérald, le dans l’église de Vif. Mme Fischl et sa sœur Mme Rosner, qui vit en Israël, font porter l’affaire en justice et demandent au célèbre avocat Maurice Garçon de défendre leurs intérêts et ceux de leurs neveux. La procédure dure plusieurs années, et après plusieurs appels, la justice française ordonne le que la garde des enfants soit rendue à leur famille et lance un mandat d'arrêt contre Antoinette Brun pour séquestration d’enfants. Elle est finalement arrêtée mais cela fait de nombreux mois qu'elle n'a plus les enfants avec elle, leur « garde réelle » étant assumée par Notre-Dame de Sion de Grenoble, dont la vocation a toujours été de convertir des juifs au catholicisme[8].
Entretemps, le Consistoire central et les deux grands rabbins, Henri Schilli et Jacob Kaplan interviennent auprès des autorités politiques et religieuses, alertant également la presse écrite. Mais les deux enfants ont disparu et leur photo est publiée dans la presse. Avant son arrestation, la supérieure de Notre-Dame de Sion les confie à l'établissement de Notre-Dame de Sion de Marseille, au collège des pères de Timon-David Notre-Dame de la Viste à Saint-Louis et au curé de la paroisse de Saint-Michel l’Archange à Marseille, puis au collège Saint-Louis-de-Gonzague de Bayonne sous la responsabilité de l’abbé Barthélemy Setoain.
Les enfants sont reconnus par le directeur du collège, mais avant que la police n'intervienne, ils sont conduits par des passeurs au Pays basque espagnol. L’affaire prend alors une dimension internationale, car Franco entend tirer profit de la situation, et il fait contrôler par le gouverneur (équivalent du préfet) de la province le séjour des enfants, que l’Église considère devoir élever dans la religion catholique.
L'affaire tourne au scandale en France, et touche particulièrement la communauté juive française. La presse de gauche et anticléricale s'implique fortement, ainsi que la presse catholique progressiste qui condamne la conduite d'une partie du clergé. Devant la tournure des évènements, le cardinal Pierre Gerlier, archevêque de Lyon, décide de négocier avec le grand-rabbin Kaplan et avec la famille des enfants. Le , un accord est signé au terme duquel les deux enfants doivent être restitués à leur famille le plus rapidement possible. En contrepartie, la famille s'engage à retirer ses plaintes contre les religieux. Le grand-rabbin de France Jacob Kaplan se porte garant de ce retrait. La résistante française (nommée plus tard Juste parmi les nations) Germaine Ribière, qui a la confiance des communautés juive et catholique, joue un rôle de premier plan lors de tous ces pourparlers.
Au mois de , deux religieux basques espagnols prennent l'initiative de remettre les enfants Finaly aux autorités consulaires françaises, en contradiction avec les autorités civiles et religieuses espagnoles. Provisoirement, les enfants sont installés à Melun mais Mlle Brun, libérée, réclame un droit de visite, si bien que la famille Finaly décide le de les emmener en Israël, dans le petit village de Guedera[9].
En Israël, au sein de leur famille respectueuse de la tradition juive, les enfants reviennent au judaïsme. Ruben Finaly devient médecin, et Guédalia Finaly effectue une carrière militaire[10].
Après la guerre, Antoinette Brun continue à vivre à Grenoble où elle reste directrice de la crèche municipale ; elle prend sa retraite en 1961. En , elle refuse de participer à l'émission que Pierre Lazareff organise sur l'affaire Finaly dans le cadre de Cinq colonnes à la une[6]. Elle meurt le dans un service de gériatrie de Coublevie (Isère) à l'âge de 95 ans (elle était née le )[11]. Elle avait adopté onze enfants en trente ans.
Réactions
Le Consistoire central et le Grand-Rabbin de France Jacob Kaplan ont dès 1953 remercié le cardinal Gerlier pour son action déterminante dans le retour des enfants Finaly.
Comme le raconte Germain Latour dans son livre Les deux orphelins : l'affaire Finaly, 1945-1953, cette affaire, bien loin d'être une affaire « privée » opposant Mlle Brun à la famille Finaly, est une tentative pour l'Église catholique au travers de la congrégation Notre-Dame de Sion d'arracher deux jeunes enfants qu'elle a fait baptiser (seulement en 1948, soit sans justification de protection des enfants face aux autorités allemandes ou françaises) à leur famille naturelle qui déjà les réclamait. Il faut préciser que les deux parents des garçons les avaient fait circoncire dès leur naissance, ce qui démontre qu'ils souhaitaient que leurs fils soient élevés comme juifs. Très rapidement, Rome prend position contre la restitution des enfants en raison du baptême de circonstance de ces derniers et le cardinal Gerlier est chargé de relayer ce message. Tout est fait par les autorités religieuses pour empêcher le retour des enfants. On ne doit qu'à l'obstination et au dévouement de Moïse Keller, ami d'un des oncles des enfants, une issue heureuse à cette affaire. Mais il a fallu huit années de procès et rebondissements.
Il a surtout fallu les négociations menées entre l'Eglise représentée par le cardinal Gerlier et la communauté juive représentée par Jacob Kaplan (malgré l'opposition de Moïse Keller).
Pierre Pierrard écrit : « C'est au grand rabbin Jacob Kaplan et à Germaine Ribière qu'on doit, en 1953, l'issue heureuse de l'affaire Finaly qui, un temps, empoisonna les relations entre l'Eglise catholique et la communauté juive »[12].
C'est aussi ce qu'affirme Catherine Poujol, chercheuse à l'université libre de Bruxelles (CIERL), spécialiste de l’histoire des relations judéo-chrétiennes, dans un article paru dans Archives juives :
« Homme de compromis et fin négociateur, Kaplan sut s’appuyer pour parvenir à ses fins sur des réseaux fiables de résistants et d’amitiés catholiques hérités de la guerre qui ont réactivé leurs contacts pour retrouver les enfants. Croyant aux vertus de l’ouverture et du dialogue en dépit de l’opposition de certaines voix, juives ou non, il apparaît à la fois comme capable d’une grande écoute et totalement déterminé dans ses choix. Il a joué la confiance et gagné en sachant que du résultat obtenu dépendait sa carrière personnelle[13]. »
Le grand rabbin analyse, lui, son combat à l’aune de l’économie à long terme des relations judéo-chrétiennes : « Je me réjouis particulièrement à la pensée que le cas précédent de Mortara se trouve annulé par le retour des enfants Finaly et je pense ne pas exagérer en disant que ce dernier événement a une grande importance pour les rapports entre l’Église et la Synagogue »[13].
Catherine Poujol a mis en doute la sincérité du cardinal Gerlier, à la suite de la découverte d’une note du Vatican du , remise au cardinal le . Cette note, publiée sans l'autorisation de C. Poujol, fin 2004, par l’historien italien Alberto Melloni dans le Corriere della Sera et reprise dans La Croix et le Monde, dit textuellement :
« Au sujet des enfants juifs, qui pendant l’occupation allemande ont été confiés aux institutions et aux familles catholiques et qui sont réclamés par des institutions juives pour leur être remis, la Sainte Congrégation du Saint Office a donné une décision que l’on peut résumer ainsi :
- Éviter autant que possible de répondre par écrit aux autorités juives, mais le faire oralement.
- Toutes les fois qu’il sera nécessaire de répondre, il faudra dire que l’Église doit faire ses investigations pour étudier chaque cas en particulier.
- Les enfants qui ont été baptisés ne pourraient être confiés aux institutions qui ne seraient pas à même d’assurer leur éducation chrétienne.
- Pour les enfants qui n’ont plus de parents, étant donné que l’Église s’est chargée d’eux, il ne convient pas qu’ils soient abandonnés par l’Église ou confiés à des personnes qui n’auraient aucun droit sur eux, au moins jusqu’à ce qu’ils soient en mesure de disposer d’eux-mêmes. Ceci évidemment, pour les enfants qui n’auraient pas été baptisés.
- Si les enfants ont été confiés par les parents, et si les parents les réclament maintenant, pourvu que les enfants n’aient pas reçu le baptême, ils pourront être rendus.
À noter que cette décision de la Sainte Congrégation du Saint Office a été approuvée par le Saint Père[14]. »
Pour Gianni Valente, ce texte « se révèle en fin de compte être une dernière reproduction non littérale des indications du Vatican, une note préparée elle aussi par la nonciature, à l’usage des évêques français »[15].
À partir de l'étude des archives du Cardinal Gerlier mais surtout du journal inédit du moine Elizondo qui est à l'origine du retour en France des enfants Finaly, Catherine Poujol soutient que le cardinal Gerlier, obéissant aux instructions du pape Pie XII, a joué un double jeu et peut être tenu comme responsable de l’enlèvement des deux enfants et de leur fuite en Espagne. Il aurait lui-même averti l’évêque de Bayonne Mgr Léon-Albert Terrier et lui aurait demandé de placer les enfants en Espagne sous l'autorité de l’archevêque de Tolède. En réalité c'est le secrétaire de l'évêque de Bayonne, l'abbé Etchegaray (futur cardinal), qui supervisera le passage clandestin des enfants en Espagne dans la nuit du 12 au et remettra aux passeurs une lettre nullement destinée au Primat d'Espagne mais à un ecclésiastique français résidant à Madrid, très introduit auprès de la hiérarchie religieuse espagnole et auprès des cercles de pouvoir du général Franco.
Les suites de l’affaire
Les rapports de l’Église catholique avec le judaïsme restent très tendus pendant plusieurs années, puis tendent à se normaliser. Le , le président catholique et les trois vice-présidents, juif, protestant et orthodoxe de la fédération d'associations Amitié judéo-chrétienne de France déclarent que :
« Un baptême contre la volonté des parents est condamnable, que les complicités pour soustraire les enfants à leur famille sont scandaleuses et que tout doit être fait pour empêcher la répétition d’une telle situation. »
Les archives du Vatican
Les archives précedemment scellées du pape Pie XII ont été ouvertes aux historiens le 2 mars 2020 sur ordre du pape François, mais elles redeviennent inaccessibles du 5 mars 2020 au 5 juin 2020 en raison du Covid-19. Un des premiers à examiner les dossiers est l'anthropologue et historien juif américain David I. Kertzer, prix Pulitzer 2015. Il observe que les documents qu'il a consultés montrent que le Vatican a ordonné au clergé français de ne pas rendre les enfants Finaly à leur famille[16].
Dans l'art
Littérature
L'affaire Finaly est évoquée dans le 248e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.
Filmographie
En 2007, le documentaire L'Affaire Finaly est réalisé par David Korn-Brzoza et écrit par Noël Mamère, Alain Moreau et David Korn-Brzoza[17]. Il est produit par la société de production Program33 pour France 3.
Un téléfilm retraçant l'affaire Finaly, tourné en avril 2008 pour France 2, est diffusé les , et , ainsi que le sur TV5Monde. Le rôle de Mademoiselle Brun y est tenu par Charlotte de Turckheim.
Bibliographie
- Beate et Serge Klarsfeld, Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France, Paris, .
- François Boulet, Refuge et Résistance. La Tronche 1939-1945, Éditions Ampelos, 2016, 162 p.
- Fabien Lacaf, dessinateur, et Catherine Poujol, scénariste (bande dessinée), Les enfants cachés, l'affaire Finaly, éditions Berg International,
- Catherine Poujol & al., Les enfants cachés : l'affaire Finaly (1945-1953), éditions Berg International,
- Germain Latour, Les deux orphelins : l'affaire Finaly, 1945-1953, éditions Fayard,
- Catherine Poujol, « Position divergente des prélats catholiques sur le baptême des enfants Finaly (1945-1953) », Bulletin du Centre de Recherche Français de Jérusalem, no 16, , p. 45 à 119 edition.cens.cnrs.fr
- Catherine Poujol, « L'affaire Finaly, pistes nouvelles », Archives Juives, nos 37/2,
- Jacob Kaplan, L’affaire Finaly, Éditions du Cerf, coll. « l'histoire à vif »,
- Moïse Keller, L'affaire Finaly telle que je l'ai vécue, éditions Fischbacher,
- « L'affaire Finaly », revue Esprit,
- Paul Démann, « L’affaire Finaly », Cahiers sioniens, no 1, , p. 76–105.
- Wladimir Rabinovitch, L’affaire Finaly. Des faits. Des textes. Des dates., éditions Transhumances, coll. « essais »,
- Yaël Hassan Quand les enfants Finaly devinrent une affaire d'état, Scrineo, 2015
- Marie Cosnay, Comètes et perdrix, L'Ogre, 2021[18] (ISBN 978-2-37756-098-1)
Notes et références
- Henry Rousso, Le Syndrome de Vichy, Seuil, , p. 105.
- Madeleine Comte, « De la conversion à la rencontre. Les religieuses de Notre-Dame de Sion (1843-1986) », Archives Juives 1/2002, vol. 35, , p. 102-119 (lire en ligne)
- François Boulet, Refuge et Résistance. La Tronche 1939-1945, Éditions Ampelos, (ISBN 978-2-35618-103-9), p. 51-57.
- François Boulet, Refuge et Résistance, Éditions Ampelos, , p. 54 et 57.
- Klarsfeld 1978. Dans cet ouvrage, on lit les informations suivantes : Anni Finaly, née le à Gmünd, et Fritz Finaly né le à Klosterneuburg.
- Télé 7 Jours no 95, semaine du 13 au 19 janvier 1962, pages 48 à 51, article d'Étienne Hervier : "A Grenoble une vieille demoiselle pleure", publié à l'occasion d'un reportage sur les frères Finaly vivant en Israël, dans l'émission Cinq colonnes à la une de Pierre Lazareff, diffusé le 5 janvier 1962 sur l'unique chaîne de télévision
- Catherine Poujol, Chantal Thoinet, Les enfants cachés : l'affaire Finaly (1945-1953), Berg international éditeurs, , p. 12.
- Catherine Poujol, Chantal Thoinet, Les enfants cachés : l'affaire Finaly (1945-1953), Berg international éditeurs, , p. 28.
- Témoignage de Robert Finaly sur le site cbl-grenoble.org
- Catherine Poujol, Chantal Thoinet, Les enfants cachés : l'affaire Finaly (1945-1953), Berg international éditeurs, , p. 373.
- Témoignage de Guy Brun sur le site cbl-grenoble.org
- « CHRONIQUE », sur Lacroix.com, La Croix,
- Catherine Poujol, « Le grand rabbin Jacob Kaplan et l'affaire Finaly : guide, porte-parole et négociateur de la communauté juive », Archives juives, (Le grand rabbin Jacob Kaplan et l'affaire Finaly : guide, porte-parole et négociateur de la communauté juive)
- Catherine Poujol, « Positions divergentes des prélats catholiques sur le baptême des enfants Finaly », Bulletin du centre de recherche français de Jérusalem (n°16, pages: 95 - 119), (consulté le )
- Gianni Valente, « Pie XII, Roncalli et les enfants juifs. Les faits et les préjugés », 30 Giorni, (consulté le )
- (en) Elisabetta Povoledo. New Reasons to Doubt That Pope During '40s Sought to Save Jews. The New York Times, Friday, August 28, 2020, p. A8.
- Documentaire L'Affaire Finaly - FIPA compétition 2008
- « Editions de l'Ogre », sur www.editionsdelogre.fr (consulté le )
Annexes
Articles connexes
- Histoire des Juifs en France
- Relations entre judaïsme et christianisme
- Germaine Ribière
- Affaire Montel
- Affaire Mortara
- Josef di Michele Coen
- Alexandre Caillot
Liens externes
- Le site du mémorial de la Shoah - Projection et rencontre : l'Affaire Finaly.
- Robert Finaly, « Comment je suis devenu israélien » (Conférence filmée), sur akadem.org, (consulté le ).