Transports dans la Drôme
Autoroutes | 134 km[1] | A7 A49 |
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Routes nationales | 141 km[1] | N 7 N 102 N 532 |
R.D. et V.C. | 12 214 km[1] | |
Autocars interurbains | Cars Région Drôme |
Principales gares de voyageurs | Valence TGV Rhône-Alpes Sud, Valence-Ville, Montélimar |
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Services voyageurs | TER Auvergne-Rhône-Alpes, TGV inOui, Ouigo, AVE, Thalys (l'été) |
Principaux ports | Valence |
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Aéroports | Valence-Chabeuil |
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Réseaux de transport en commun | Citéa (Valence / Romans), Montélibus (Montélimar), Arche Agglo (Tournon-sur-Rhône), Nyons Bus (Nyons) |
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Les transports dans le département français de la Drôme sont caractérisés par la prédominance de l'axe nord-sud qui, dans l'ouest du département, longe la vallée du Rhône. Sur cet axe se côtoient l'une des autoroutes interurbaines les plus fréquentées de France, l'une des dernières routes nationales non déclassées, une ligne à grande vitesse et la « ligne impériale » qui la précédait.
Le contraste est fort avec le sud-est du département, aux infrastructures beaucoup moins développées et aux déplacements ralentis par le relief.
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]Le principal axe routier du département est l'autoroute A7, qui relie Lyon à Marseille en desservant les deux principales villes de la Drôme, Valence et Montélimar. A deux fois trois voies, cette autoroute est l'une des plus fréquentées de France hors périphérie des grandes agglomérations, avec 64 000 à 85 000 véhicules/jour selon les sections dans le département[2]. Sa saturation fréquente explique la conservation dans le réseau routier national de la route nationale 7 qui la longe, alors que la quasi-totalité des routes nationales longeant des autoroutes ont été déclassées en 2006.
Du périphérique de Valence débute la route nationale 532 vers Romans-sur-Isère, prolongée par l'autoroute A49 vers Grenoble.
Beaucoup plus secondaires, la route départementale 93 (ex-RN 93) et la route départementale 94 (ex-RN 94) sont les principales routes desservant le Diois et les Baronnies respectivement, dans la moyenne montagne du sud-est du département.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A7 | Route métropolitaine 7 et autoroute A450 à Pierre-Bénite au sud de Lyon | Saint-Rambert-d'Albon, Valence, Loriol-sur-Drôme, Montélimar | Marseille (quartier Saint-Lazare) | Autoroute concédée et payante à 2x3 voies. |
Autoroute A49 | Autoroute A48 à Voreppe, vers Grenoble | Romans-sur-Isère | Route nationale 532 à Châteauneuf-sur-Isère, vers Valence | Autoroute concédée et payante (sauf le contournement de Romans-sur-Isère) à 2x2 voies. |
Route nationale 7 | Autoroute A46 à Communay près de Lyon (avant 2006 : Paris-Porte d'Italie) |
Saint-Rambert-d'Albon, Saint-Vallier, Valence, Livron-sur-Drôme, Loriol-sur-Drôme, Montélimar, Pierrelatte | Autoroute A7 au sud d'Orange, vers Avignon (avant 2006 : frontière italienne vers Vintimille) |
Bien que doublée par l'autoroute A7, la RN 7 avait été conservée en 2006 dans la vallée du Rhône, en raison de la saturation de cette autoroute et du rôle de délestage ainsi joué par la RN 7. Elle sera finalement déclassée en 2024 au profit de la région Auvergne-Rhône-Alpes. |
Route nationale 92 | Valence | Romans-sur-Isère | Voiron (initialement : frontière suisse vers Genève) |
Déclassée en 2006 en RD 92N. |
Route nationale 93 | Route nationale 7 à Fiancey (commune de Livron-sur-Drôme), vers Valence | Crest, Die, Luc-en-Diois | Jusqu'aux années 1950 : Sisteron À partir des années 1950 : route nationale 75 à Aspres-sur-Buëch |
Déclassée dans les années 1970 en RD 93. |
Route nationale 93A | Livron-sur-Drôme | Route nationale 93 à Allex, vers Crest | Déclassée dans les années 1970 en RD 93A. | |
Route nationale 94 | Pont-Saint-Esprit | Suze-la-Rousse, Tulette, Nyons, Rémuzat | Frontière italienne au col de Montgenèvre vers Turin | Déclassée dans le département dans les années 1970 en RD 94. |
Route nationale 95 | Tournon-sur-Rhône | Autoroute A7 à Tain-l'Hermitage | Courte route nationale créée à la fin du XXe siècle à la place d'un tronçon de l'ancienne RN 532 et déclassée en 2006 en RD 95N. | |
Route nationale 102 | Autoroute A75 (initialement : route nationale 9) à Lempdes-sur-Allagnon, vers Clermont-Ferrand | Montélimar (initialement : route nationale 86 à Viviers, vers Bourg-Saint-Andéol et Pierrelatte) |
La RN 102 a repris dans les années 1970 un tronçon de la RN 540 entre Alba-la-Romaine et Montélimar ; auparavant ; elle ne pénétrait pas dans la Drôme. | |
Route nationale 304 | Loriol-sur-Drôme | Aubenas | Le court tronçon de cette route situé dans la Drôme s'appelait initialement RN 86G. Finalement déclassée en 2006 en RD 104N. | |
Route nationale 518 | Lyon | La Chapelle-en-Vercors | Die | Déclassée dans les années 1970 en RD 518. |
Route nationale 519 | Route nationale 82 à Davézieux près d'Annonay | Route nationale 85 à Beaucroissant près de Rives, vers Grenoble | Déclassée dans les années 1970 en RD 519. | |
Route nationale 531 | Route nationale 92 à Bourg-de-Péage près de Romans-sur-Isère, vers Valence | Grenoble | Déclassée dans les années 1970 en RD 532 dans le département. | |
Route nationale 532 | Route nationale 7 à Valence (initialement : route nationale 105 à Saint-Julien-Vocance près de Saint-Bonnet-le-Froid, vers Yssingeaux) |
(initialement : Tain-l'Hermitage, Romans-sur-Isère) | Autoroute A49 à Châteauneuf-sur-Isère, vers Grenoble (initialement : route nationale 531 à Sassenage près de Grenoble) |
Voie rapide à 2x2 voies prolongeant l'A49 vers Valence. La RN 532 actuelle ne conserve aucun tronçon de la RN 532 d'origine, qui se dirigeait vers Tournon-sur-Rhône et a été déclassée en RD 532 dans les années 1970. |
Route nationale 533 | Route nationale 103 à Saint-Agrève, vers Le Puy-en-Velay | Valence | Déclassée dans les années 1970 en RD 533. | |
Route nationale 534 | Route nationale 86 à Guilherand-Granges vers Saint-Péray | Route nationale 7 au sud de Valence | Déclassée en 2006 en RD 96. | |
Route nationale 538 | Route nationale 7 à Vienne, vers Lyon | Hauterives, Romans-sur-Isère, Chabeuil, Crest, Dieulefit, Nyons | Avant 1952 : Marseille De 1952 aux années 1970 : Salon-de-Provence |
Déclassée dans les années 1970 en RD 538 dans le département. |
Route nationale 538A | Valence | Route nationale 538 aux Batailles (commune de Montmeyran), vers Crest | Déclassée dans les années 1970 en RD 538A. | |
Route nationale 539 | Route nationale 93 à Aix-en-Diois, vers Die | Châtillon-en-Diois | Route nationale 75 à Lus-la-Croix-Haute | Déclassée dans les années 1970 en RD 539. |
Route nationale 540 | Route nationale 102 à Alba-la-Romaine, vers Aubenas | Montélimar | Route nationale 538 à Dieulefit | Déclassée dans les années 1970 en RD 540, sauf le tronçon d'Alba-la-Romaine à Montélimar repris par la RN 102. |
Route nationale 541 | Route nationale 7 à Donzère, vers Montélimar | Grignan | Route nationale 538 à Venterol, vers Nyons | Déclassée dans les années 1970 en RD 541. |
Route nationale 542 | Route nationale 7 au Pontet près d'Avignon | Montbrun-les-Bains | Route nationale 94 à Montgardin près de Chorges, vers Briançon | Déclassée dans les années 1970 en RD 542. |
Route nationale 546 | Sisteron | Buis-les-Baronnies | Déclassée dans les années 1970 en RD 546. | |
Route nationale 576 | Valréas | Tulette | Route nationale 100 à La Baraquette (commune de Domazan), vers Nîmes | Déclassée dans les années 1970 en RD 576. |
Transport collectif de voyageurs
[modifier | modifier le code]La Drôme est desservie par le réseau régional de transport routier Cars Région, dont le réseau de la Drôme compte une trentaine de lignes régulières.
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]La ligne « impériale » de Paris à Marseille, première ligne de chemin de fer du département, a été mise en service en 1854 au sud de Valence et en 1855 au nord. Si cette ligne restera longtemps l'un des principaux axes ferroviaires français, la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) a peu développé son réseau dans la Drôme. À la fin du XIXe siècle, quatre lignes d’intérêt général se dirigeaient vers l'est depuis la ligne impériale, de Saint-Rambert d'Albon vers Grenoble, de Valence vers Romans-sur-Isère et Grenoble, de Livron vers Crest, Die et Gap et de Pierrelatte vers Nyons.
La Drôme a également été desservie par le réseau de chemins de fer d’intérêt local des Chemins de fer départementaux de la Drôme, développé à partir de 1893. Ce réseau, qui donnait notamment accès aux bourgs de Chabeuil, Châtillon-en-Diois, Dieulefit, Saint-Donat-sur-l'Herbasse et Saint-Jean-en-Royans, a fermé dans les années 1930.
L'électrification de la ligne impériale, envisagée dès les années 1920 et approuvée en 1944, n'est effective qu'à la fin des années 1950. En 1982, le TGV entre en gare de Valence, mais il circule au sud de Lyon sur la ligne classique, dont les performances sont relevées pour permettre des circulations à 200 km/h. La ligne à grande vitesse atteindra finalement Saint-Marcel-lès-Valence en 1994 et sera prolongée vers la Méditerranée en 2001 ; à cette occasion, une gare nouvelle est créée sur la LGV, et son succès est tel que la gare de Valence TGV est maintenant plus fréquentée que la gare de Valence-Ville.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]Les principales gares de voyageurs sont celles de Valence TGV Rhône-Alpes Sud et Valence-Ville, avec une fréquentation annuelle de 2 597 000 et 2 144 000 voyageurs respectivement en 2019[3].
Les deux principales lignes ferroviaires du département, parallèles, sont la ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (couramment appelée LGV Rhône-Alpes au nord de Valence et LGV Méditerranée au sud), destinée aux trains à grande vitesse (principalement TGV inOui et Ouigo), et la ligne « impériale » de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, désormais principalement empruntée par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.
La ligne de Valence à Moirans relie Valence à l'agglomération de Romans-sur-Isère et à Grenoble. La ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch, plus secondaire, remonte la Drôme vers Die et les Hautes-Alpes.
Ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (LGV Rhône-Alpes au nord de Valence, LGV Méditerranée au sud) |
Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles | Ligne impériale, à double voie électrifiée en courant continu 1500 V dans le département , ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Valence à Moirans | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, à double voie jusqu'à Romans et voie unique au-delà dans le département (sections de double voie en Isère). |
Ligne de Livron à La Voulte | Court embranchement reliant les lignes de rive gauche et de rive droite du Rhône. Voie unique électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte au seul trafic de fret. |
Ligne de Firminy à Saint-Rambert-d'Albon | De Peyraud à Saint-Rambert-d'Albon : court embranchement reliant les lignes de rive gauche et de rive droite du Rhône. Voie unique électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte au seul trafic de fret. |
Ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Saint-Rambert-d'Albon à Rives | Ligne non-exploitée. |
Ligne de Montélimar à Dieulefit | Ligne déclassée. |
Ligne d'Orange à Buis-les-Baronnies | Ligne déclassée, anciennement à écartement métrique. |
Ligne de Pierrelatte à Nyons | Ligne déclassée. |
Transport fluvial
[modifier | modifier le code]Le Rhône, qui forme la limite ouest du département, est l'un des principaux axes du transport fluvial en France, canalisé à grand gabarit (classe V CEMT[4]). Les principales installations portuaires du fleuve se situent plutôt en amont et en aval de la Drôme, mais l'agglomération de Valence dispose toutefois du port fluvial de commerce de la Drôme et du port de plaisance de l'Épervière.
Transport aérien
[modifier | modifier le code]L'aéroport de Valence-Chabeuil n'accueille plus de lignes régulières, mais reste utilisé par des vols charter, d'affaires, de services publics, de tourisme et de loisirs.
Les aérodromes de Aubenasson, La Motte-Chalancon, Montélimar - Ancône, Pierrelatte, Romans - Saint-Paul, Saint-Jean-en-Royans et Saint-Rambert-d'Albon sont dédiés à l'aviation légère de tourisme et de loisirs.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]Le Syndicat mixte fermé Valence-Romans Déplacements (qui regroupe Valence Romans Agglo et la Communauté de communes Rhône Crussol, en Ardèche), Montélimar-Agglomération, Arche Agglo (à cheval sur Ardèche et Drôme) et la commune de Nyons sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[5].
Le réseau de bus Citéa dessert des agglomérations de Valence et Romans par une trentaine de lignes régulières. Le réseau Montélibus (Montélimar) compte une dizaine de lignes régulières. Ces deux réseaux proposent également du transport à la demande.
L'offre est plus limitée sur les réseaux Arche Agglo (Tournon-sur-Rhône) et Nyons Bus (Nyons).
Modes actifs
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du Bassin Rhône Saône », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).