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Introduction
Façade du Congrès des députés.
Façade du Congrès des députés.

L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.

L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .

Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.

L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
1 mois et 30 jours depuis les élections générales. 324 jours avant les élections régionales basques et galiciennes.
Notions
Évènements
Communautés autonomes
Drapeau de la communauté autonome.

La Constitution de autorise Ceuta à se constituer en une communauté autonome. Entre et , Ceuta n'a pas eu recours à cette disposition et constituait une commune de la province de Cadix. En , les Cortes Generales adoptent la loi organique accordant à Ceuta le statut de ville autonome (en espagnol : Ciudad Autónoma).

La gouvernance décentralisée de la ville repose sur deux organes :

  • l'Assemblée, constituée de 25 membres élus pour quatre ans et qui exerce le « pouvoir normatif » ;
  • le président, qui préside le conseil de gouvernement, l'Assemblée et exerce le rôle de maire.

Ceuta ne constitue donc pas une communauté autonome, à l'image de l'Andalousie, mais bénéficie d'institutions spécifiques, hybrides entre celles d'une ville et ceux d'une autonomie.

Avant l'entrée de l'Espagne dans ce qui était alors la Communauté européenne, en 1986, la ville avait eu le statut de port franc. L'enclave est incluse dans l'Union européenne.

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Citation
L'élément essentiel de la lutte contre le terrorisme est l'unité des démocrates.
José Luis Rodríguez Zapatero, lors de son premier discours d'investiture le 15 avril 2004.
Élections et partis politiques
Drapeau de l'Espagne. 1 mois et 30 jours depuis les élections générales.

Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.

Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.
Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.

Drapeau de l'Espagne Partis politiques nationaux :

Partis politiques régionaux :

Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)

Institutions
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Lumière sur une personnalité historique
Federico Trillo en 2001.
Federico Trillo en 2001.

Federico Trillo-Figueroa Martínez-Conde est un homme d'État espagnol né le à Carthagène (province de Murcie). Il est membre du Parti populaire (PP).

Fils d’un cadre du franquisme et membre de l’Opus Dei, il est diplômé en droit de l’université de Salamanque et docteur de l’université complutense de Madrid. Il devient juriste militaire en 1974, puis auditeur au Conseil d’État cinq ans plus tard.

Il adhère en 1982 à l’Alliance populaire (AP), dont il devient un haut responsable dans le domaine juridique. En 1989, il est nommé secrétaire général adjoint du nouveau Parti populaire, après avoir été pressenti comme secrétaire général, puis élu député d’Alicante. À l’ouverture de la IVe législature, il accède au bureau du Congrès des députés en tant que deuxième vice-président.

Il quitte ses fonctions à la direction du PP en 1990, et échoue à prendre la présidence du Congrès après les élections générales de 1993. Il y parvient trois ans plus tard, après que le PP a remporté la majorité relative lors des élections anticipées. Au cours de son mandat, il tente sans succès de réformer le règlement du Congrès.

À la suite des élections de 2000, il cède ses fonctions à Luisa Fernanda Rudi et intègre le gouvernement Aznar II au poste de ministre de la Défense. Sa gestion se révèle parfois consensuelle, avec la réforme des services de renseignement qui remplace le Cesid par le CNI ; et parfois controversée, quand il défend la participation de l'Espagne à la guerre d'Irak où il doit gérer les conséquences du crash d'un Yak-42 vétuste loué pour transporter des troupes espagnoles.

Après la victoire des socialistes aux élections de 2004, il retrouve des responsabilités parlementaires. Il est d'abord porte-parole pour les questions institutionnelles et négocie l'adoption consensuelle de la réforme de 2006 du statut d'autonomie de la Communauté valencienne. Il devient en 2008 porte-parole pour la justice et les libertés publiques. Cette nouvelle étape de sa vie politique reste marquée par les suites de l'accident du Yak-42, les familles des victimes demandant sans succès sa mise en examen à deux reprises.

Il se met en retrait de la vie politique avec le retour au pouvoir du PP en 2011, et devient en 2012 ambassadeur au Royaume-Uni. Il remet sa démission cinq ans plus tard, après que le Conseil d'État a reconnu la responsabilité directe du ministère de la Défense dans le crash du Yak-42. Il réintègre alors le corps des auditeurs de cette même institution.

Des élections marquantes
Parti arrivé en tête par circonscription.
Parti arrivé en tête par circonscription.

Les élections générales espagnoles de novembre 2019 se tiennent le dimanche afin d'élire les 350 députés et 208 des 265 sénateurs de la XIVe législature des Cortes Generales.

Ce scrutin est convoqué par le roi Felipe VI cinq mois après le précédent scrutin, à la suite de l'incapacité du Congrès à investir un nouveau président du gouvernement à la fin du mois de juillet, en raison des désaccords entre le Parti socialiste et Unidas Podemos sur la formation ou non d'un gouvernement de coalition. Ces élections sont par conséquent anticipées de trois ans et demi par rapport au terme naturel de la XIIIe législature et constituent la deuxième répétition électorale de l'histoire post-franquiste après celle de 2016.

La courte campagne électorale est notamment marquée par des tensions politiques et sociales en Catalogne liées à la condamnation pénale d'anciens dirigeants territoriaux pour avoir organisé en 2017 un référendum interdit sur l'indépendance, et l'exhumation de la dépouille de Francisco Franco de son mausolée du Valle de los Caídos, engagement pris par le président du gouvernement Pedro Sánchez lors de son accession au pouvoir.

Alors que la participation recule, le Parti socialiste de Sánchez confirme sa position de premier parti du pays mais perd sa majorité absolue au Sénat. Avec plus de 15 % des voix, la formation d'extrême droite Vox devient la troisième force politique du pays derrière le Parti populaire, qui progresse tout en réalisant le deuxième plus mauvais résultat de son histoire. Ciudadanos, qui occupait précédemment la troisième place, perd les quatre cinquièmes de sa représentation parlementaire au Congrès, entraînant le retrait de son président Albert Rivera. Le scrutin voit une poussée des partis nationalistes et régionalistes, qui occupent un septième du Congrès, plus de la moitié d'entre eux étant par ailleurs favorables à l'indépendance de leur territoire.

Moins de deux jours après le scrutin, le PSOE et Unidas Podemos annoncent la conclusion d'un accord de principe pour former un gouvernement de coalition. Le pacte de coalition est signé sept semaines plus tard, ainsi que plusieurs accords d'investiture avec les nationalistes basques, la gauche indépendantiste catalane et plusieurs petits partis territoriaux. Sánchez remporte l'investiture à la majorité simple le 7 janvier 2020 et forme son second gouvernement six jours plus tard.

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