Pour Ávila

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Pour Ávila
Image illustrative de l’article Pour Ávila
Logotype officiel.
Présentation
Président José Ramón Budiño
Fondation
Siège Ávila (Espagne)
Positionnement Centre droit à droite
Idéologie Régionalisme
Couleurs Jaune
Site web poravila.es/
Représentation
Mairie d'Ávila
11  /  25
Conseillers municipaux
141  /  1272
Députation provinciale d'Ávila
5  /  25
Cortes de Castille-et-León (Sièges d’Ávila)
1  /  7

Pour Ávila (en espagnol : Por Ávila) est un parti politique espagnol de type régionaliste fondé en à la suite d'une scission du Parti Populaire de la province d'Ávila.

Description[modifier | modifier le code]

En , plusieurs membres du Parti populaire de la province d'Ávila — proches du président de la députation provinciale Jesús Manuel Sánchez Cabrera — quittent celui-ci et fondent Pour Ávila dans le but se servir les intérêts de la province « et non pas ceux dictés depuis Madrid ou Valladolid ». José Ramón Budiño, chef du protocole de la députation, en prend la tête. Le mois suivant, le parti demande officiellement à Sánchez Cabrera — encore militant du PP — d'être leur candidat à la mairie d'Ávila dans le cadre des élections municipales de suivant[1],[2].

Jesús Manuel Sánchez Cabrera indique le accepter cette proposition et quitter le Parti populaire, en dénonçant le « nul intérêt » démontré pour cette province par Pablo Casado, député de la circonscription et président national du PP[3]. Le groupe du PP à la députation enregistre alors une motion de censure contre lui. Votée le , celle-ci aboutit à la destitution de Sánchez Cabrera et à la désignation de Carlos García González comme nouveau président[4].

Lors des élections municipales et après une sobre campagne électorale, Pour Ávila obtient une majorité relative de 11 conseillers municipaux sur 25, devançant le PP, le PSOE et Ciudadanos qui obtiennent respectivement six, six et deux conseillers[5]. Sánchez Cabrera est officiellement investi maire d'Ávila le , ce qui met fin à 28 ans de domination du Parti populaire. XAV obtient également quatre mandats de députés à la députation provinciale[6]. Lors des élections aux Cortes de Castille-et-León qui ont lieu le même jour, Pour Ávila remporte l'un des sept mandats en jeu dans la circonscription d'Ávila.

XAV devient déterminant dans la politique régionale en après la perte de la majorité absolue que détenait le gouvernement de coalition d'Alfonso Fernández Mañueco, notamment pour l'adoption du budget de Castille-et-León pour lequel il exige des investissements pour la province d'Ávila et la non dissolution du parlement régional[7].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Aux Cortes de Castille-et-Léon[modifier | modifier le code]

Année Chef de file Voix % Sièges Rang Gouvernement
2019 Pedro Pascual 9 455 0,69
1  /  81
7e Opposition
2022 Pedro Pascual 13 875 1,14
1  /  81
9e Opposition

Aux Cortes Generales[modifier | modifier le code]

Année Chef de file Congrès des députés Sénat Gouvernement
Voix % # Sièges
11/2019 Gonzalo González de Vega 5 416 5,79 6e
0  /  3
0  /  4
Opposition

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Isabel Martín, « Antiguos afiliados al PP de Ávila crean un nuevo partido. », El Norte de Castilla,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (es) Isabel Martín, « Por Ávila se presenta en sociedad con una 'ideología': Ávila. », El Norte de Castilla,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (es) « Sánchez Cabrera será candidato de «Por Ávila» al Ayuntamiento de la capital. », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (es) « Carlos García, nuevo presidente de la Diputación de Ávila tras prosperar la moción de censura contra Sánchez Cabrera. », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (es) « El nuevo partido Por Ávila irrumpe en Ávila capital como la fuerza más votada. », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (es) Laura Cornejo, « XAV: la escisión del PP con cuatro meses de vida le roba el Ayuntamiento de Ávila 28 años después. », Eldiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (es) Antonio Vega et Alba Camazón, « Por Ávila condiciona los Presupuestos de Castilla y León a que no haya elecciones. », Eldiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]