Sumar (coalition)

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Sumar
Image illustrative de l’article Sumar (coalition)
Logotype officiel.
Présentation
Cheffe de file Yolanda Díaz
Fondation
Coalition de
Porte-parole Ernest Urtasun
Positionnement Gauche
Idéologie Progressisme
Féminisme
Écologie politique
Européisme réformiste
Fédéralisme
Plurinationalisme
Anti-néolibéralisme
Social-démocratie
Couleurs Magenta (#E61455)
Site web coalicionsumar.es
Présidents de groupe
Congrès des députés Marta Lois (GPP-SMR)
Représentation
Députés
27  /  350
Sénateurs
2  /  266
Députés européens
3  /  59

Sumar est une coalition espagnole de gauche définie comme progressiste et sociale, formée pour se présenter aux élections générales du 23 juillet 2023[1]. Il s'agit de la plus grande coalition électorale de l'histoire de l'Espagne, rassemblant 20 partis politiques nationaux et régionaux[2].

La coalition a été impulsée par Yolanda Díaz, membre du Parti communiste d'Espagne, fondatrice du parti Sumar et deuxième vice-présidente du gouvernement et ministre du Travail et de l'Économie sociale[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Yolanda Díaz en 2021.

Yolanda Díaz, après la sortie du gouvernement puis l'abandon de la vie politique active par Pablo Iglesias en 2021, devient la dirigeante de la coalition Unidas Podemos[4],[5]. Elle entend alors créer une plateforme qui se distancie de l'image médiatique négative de Podemos et qui tire profit de l'appréciation positive que les citoyens ont d'elle-même selon le CIS[6],[7]. Elle souhaite également obtenir le soutien de forces idéologiquement proches telles que Izquierda Unida, En Comú Podem, Compromís et Más Madrid/Más País et donner à la société civile un rôle de premier plan[8],[9],[10].

Le 18 mai 2022, il est annoncé que la plateforme s'appellera « Sumar »[11],[12],[13]. Le , à l'espace Matadero Madrid, se tient la première rencontre de Sumar. Ces rencontres, qualifiés d'« écoute », se poursuivent les mois suivants dans toute l'Espagne[14]. Enfin, le , lors d'un meeting tenu au centre sportif Antonio Magariños de Madrid, Yolanda Díaz annonce sa candidature aux élections générales prévues pour décembre 2023. À ce moment, Sumar a le soutien explicite de la majorité des forces de gauche (Izquierda Unida, Verdes Equo, Compromís, Más Madrid/Más País...), ainsi que d'anciens membres de Podemos. Cependant, Podemos, principale force au pouvoir à la gauche du PSOE, continue de refuser d'apporter son soutien explicite[15].

Élections anticipées et finalisation de la coalition[modifier | modifier le code]

Au lendemain des élections municipales et régionales du , auxquelles Sumar n'a pas présenté de candidats[16], le président du gouvernement, Pedro Sánchez, annonce l'anticipation des élections générales au . Cela laisse une période de 11 jours (jusqu'au ) pour négocier une coalition électorale des forces progressistes espagnoles, comme établi par la législation électorale (LOREG)[17],[18].

Le , la plateforme est transformée en parti politique, baptisé Mouvement Sumar (SMR)[19],[20]. L'objectif de cette création est de constituer un parti qui permettrait l'incorporation de candidats indépendants et de personnes de la société civile[21] dans une coalition ou un « front large », qui rassemblerait tous les partis à la gauche du PSOE (à l'exception des partis indépendantistes) dans la perspective du scrutin[22].

Ainsi plusieurs formations politiques annoncent, au début du mois de , qu'elles s'associent à Sumar pour présenter des candidatures communes : Alianza Verde (AV), Izquierda Unida (IU) et Verdes Equo le [23], Drago Canarias (es) le [24], Chunta Aragonesista (CHA)[25] et Más Madrid (MM)[26] le , Initiative du peuple andalou (es) (IdPA)[27], Ara Més (ca) (Més per Mallorca et Més per Menorca)[28] et Batzarre[29] le , Compromís[30], Podemos[31], Más País (MP)[32], Catalogne en commun (CatComú)[33] et Izquierda Asturiana (es) (IAS)[34] le .

Le , à quelques heures de la clôture du délai imposé par la loi électorale, la coalition Sumar est enregistrée auprès de la Commission électorale centrale (JEC), formée du parti homonyme et de 15 autres formations[35]. La coalition est enregistrée avec l'acronyme SUMAR[36]. Le logo présent sur le bulletin de vote contient uniquement le nom de la coalition et le visage de Yolanda Díaz[37]. La coalition rassemble un large éventail de partis et inclut des candidats indépendants et de la société civile[38],[39],[40],[2],[41],[42],[43]

D'autre part, un certain nombre d'autres partis, bien que ne participant pas officiellement à l'accord de coalition, ont également exprimé publiquement leur soutien ou leur sympathie à l'égard du projet Sumar :

  • Le Mouvement pour la dignité et la citoyenneté de Ceuta, qui a fait partie de l'accord du Turia et a participé à la présentation de Sumar au centre sportif de Magariños, était sollicité par Sumar et le PSOE. Il a finalement décidé de ne pas participer aux élections générales et de laisser le libre choix aux électeurs[44],[45] ;
  • La Coalition pour Melilla, également partie prenante de l'accord du Turia a vu son intégration à Sumar repoussée en raison des suspicions d'achats de voix pesant sur elle depuis les élections municipales, et a donc présenté un candidat contre le candidat de Sumar dans la circonscription de Melilla[46] ;
  • Anova, la formation galicienne qui rivalise régulièrement avec Podemos et Esquerda Unida, a également renoncé à se présenter aux élections afin que le vote progressiste se concentre sur le projet[47] ;
  • Adelante Andalucía a finalement décidé de ne pas rejoindre la coalition. Cependant, le parti ne se présentera que dans la circonscription de Cadix, afin que le vote progressiste en Andalousie ne se disperse pas[48],[49],[50].

Par ailleurs, Andalucía Por Sí (es) (AxSí) ou le Parti régionaliste de Cantabrie (PRC) ont également décidé de ne pas se présenter aux élections générales, ce qui contribuera à éviter la dispersion du vote[51],[52]. En outre, des anciens responsables de Por un Mundo más Justo et du Parti animaliste contre la maltraitance animale (PACMA) ont manifesté leur soutien à Sumar[53],[54].

Programme[modifier | modifier le code]

Sumar défend des positions économiques en faveur de la redistribution des richesses, l'écologie, le féminisme et la défense des minorités sexuelles[55].

Son programme comprend la mise en place d'un héritage universel de 20 000 euros pour tout jeune espagnol à l'âge de 23 ans afin de « préparer leur insertion professionnelle, développer un projet d'entrepreneuriat ou encore faire une formation ». Le coût de cette mesure, estimé à 10 milliards d'euros, serait financé par un impôt sur les grandes fortunes. Il prévoit également la construction de deux millions de logements en dix ans, financée par un impôt sur les bénéfices des grandes entreprises, et la réduction de la journée de travail[55].

Composition de la coalition[modifier | modifier le code]

La coalition est composée pour les élections générales de 2023 de 16 formations politiques dont la liste a été déposé auprès de la Commission électorale centrale[36]. L'ordre des partis dans le tableau ci-dessous est celui du document déposé pour l'enregistrement de la coalition.

Formation Idéologie Territoire
Logo Nom officiel Traduction Abr.
Mouvement Sumar « Mouvement Rassembler/Additionner » SMR Progressisme, féminisme, écologie politique, écosocialisme, socialisme démocratique, fédéralisme, plurinationalisme National
Podemos « Nous pouvons » Podemos Socialisme démocratique, populisme de gauche, républicanisme National
Izquierda Unida « Gauche unie » IU Communisme, socialisme, républicanisme National
Más País « Plus de pays » MP Politique écologique, démocratie participative, antimondialisation National
Verdes Equo « Les Verts Equo » VQ Politique écologique, écosocialisme, écoféminisme National
Más Madrid « Plus de Madrid » MM Progressisme, démocratie participative, politique écologique Communauté de Madrid
Catalunya en Comú « Catalogne en commun » CatComú Écosocialisme, altermondialisme, souverainisme Catalogne
Coalició Compromís « Coalition Engagement » Compromís Valencianisme, écosocialisme, politique écologique Communauté valencienne
Chunta Aragonesista « Junte aragonaisiste » CHA Nationalisme aragonais, écosocialisme, fédéralisme Aragon
Parti Drago Canarias (es) « Parti Dragon Canaries » DRG Nationalisme canarien, écologisme, féminisme Canaries
Més per Mallorca « Plus pour Majorque » MÉS Socialisme démocratique, écologie politique, nationalisme de gauche, catalanisme, localisme insulaire Îles Baléares
Més per Menorca « Plus pour Minorque » MpM Féminisme, écologie politique, souverainisme, républicanisme, localisme insulaire Îles Baléares
Batzarre-Asamblea de Izquierdas « Assemblée » Batzarre Gauche abertzale Navarre
Iniciativa del Pueblo Andaluz (es) « Initiative du peuple andalou » IdPA Républicanisme, politique écologique, nationalisme andalou Andalousie
Izquierda Asturiana (es) « Gauche asturienne » IAS Nationalisme asturien, socialisme, politique écologique Asturies
Alianza Verde « Alliance verte » AV Politique écologique, écosocialisme National

Élus[modifier | modifier le code]

XVe législature (à partir d’août 2023)[modifier | modifier le code]

Total Parti Sièges Députés
Dans la coalition Au Congrès
Coalition Sumar
31  /  350
puis
26  /  350
puis
27  /  350
Sumar
10  /  27
10  /  350
Yolanda Díaz, Agustín Santos, Carlos Martín, Rafael Cofiño, Verónica Martínez, Lander Martínez, Esther Gil, Txema Guijarro, Francisco Sierra, Marta Lois (jusqu'en février 2024), Manuel Lago (depuis février 2024)
Izquierda Unida
5  /  27
5  /  350
Toni Valero, Engracia Rivera, Enrique Santiago, Nahuel González et Félix Alonso
Podemos (jusqu'en décembre 2023)
5  /  31
5  /  350
Ione Belarra, Javier Sánchez Serna, Noemí Santana, Martina Velarde et Lilith Verstrynge
Catalogne en commun
5  /  31
puis
6  /  27
5  /  350
puis
6  /  350
Aina Vidal, Gerardo Pisarello, Gala Pin, Eloi Badia, Júlia Boada et Candela López (depuis janvier 2024)
Compromís
2  /  27
2  /  350
Àgueda Micó (Més-Compromís) et Alberto Ibañez (IdPV)
Más País
1  /  27
1  /  350
Íñigo Errejón
Más Madrid
1  /  27
1  /  350
Tesh Sidi
Chunta Aragonesista
1  /  27
1  /  350
Jorge Pueyo
Més per Mallorca
1  /  27
1  /  350
Vicenç Vidal

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Le pacte de coalition évite le choix d'un nom plus englobant, comme Unidas Podemos ou Pour l'Andalousie, et prévoit que le bulletin de vote sera marqué du logo de Sumar, surmonté du visage de Yolanda Díaz[56].

À gauche, le symbole commun de la coalition, utilisé dans toutes les circonscriptions, tant au Congrès, qu'au Sénat pour la Communauté valencienne, ainsi que dans la circonscription du Congrès des îles Baléares et les circonscriptions sénatoriales de Majorque et de Minorque.

À droite, le symbole spécifique utilisé dans toutes les circonscriptions législatives et sénatoriales des communautés autonomes d'Andalousie, d'Aragon, des Asturies, des îles Canaries, de Cantabrie, de Castille-La Manche, de Castille-et-León, de Catalogne, d'Estrémadure, de Galice, de La Rioja, de la communauté de Madrid, de la région de Murcie, de Navarre, du Pays basque, ainsi que dans les villes autonomes de Ceuta et de Melilla[36].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Cortes Generales
Année Chef de file Congrès des députés Sénat Gouvernement
Voix % # Sièges
2023 Yolanda Díaz 3 044 996 12,33 4e
31  /  350
0  /  208
Sánchez III

Notes et références[modifier | modifier le code]

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Sumar (coalición) » (voir la liste des auteurs).
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Sumar (parti politique) » (voir la liste des auteurs).
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  4. (es) Iván Gil, « Yolanda Díaz, de abogada laboralista a designada por Iglesias para su relevo », sur elconfidencial.com, El Confidencial, (consulté le )
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  6. (es) Daniel Ramírez, « Yolanda Díaz confirma que lanzará una plataforma que trascienda a Podemos, IU y el 15-M », sur elespanol.com, El Español, (consulté le )
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  9. (es) Miguel Ángel Rodríguez, « Yolanda Díaz adopta para su proyecto el 'modelo Macron': menos Unidas Podemos y más sociedad civil », sur elperiodico.com, El Periódico, (consulté le )
  10. (es) « Yolanda Díaz no pone límites a su plataforma de izquierdas », sur lavozdegalicia.es, La Voz de Galicia, (consulté le )
  11. (es) Ana Cabanillas, « ‘Sumar’: Yolanda Díaz lanza su plataforma para emanciparse de Podemos », sur epe.es, El Periódico de España, (consulté le )
  12. (es) Ana Fernández Vila, « Yolanda Díaz da el primer paso para su nuevo proyecto y registra la marca 'Sumar' », sur cadenaser.com, Cadena SER, (consulté le )
  13. (es) Miguel Ángel Rodríguez, « Yolanda Díaz arranca su proceso de escucha después de las elecciones andaluzas », sur epe.es, El Periódico de España, (consulté le )
  14. (es) « Yolanda Díaz inicia su proceso de escucha en Madrid con el primer acto de 'Sumar' », sur eldiario.es, elDiario.es, (consulté le )
  15. (es) Alberto Ortiz, « La otra foto del Magariños: los ex de Podemos que acudieron al acto de Yolanda Díaz », sur eldiario.es, elDiario.es, (consulté le )
  16. (es) « Por qué 'Sumar' de Yolanda Díaz no se presenta a las elecciones municipales y autonómicas », sur ondacero.es, Onda Cero, (consulté le )
  17. (es) Luis Mejía García, « Sumar y Podemos, a contrarreloj ante las generales: tienen diez días para presentarse en coalición y quince para anunciar las listas », sur newtral.es, Newtral, (consulté le )
  18. (es) Alejandro Martínez Vélez, « Díaz y Sumar entran en la semana decisiva de las negociaciones para forjar la unidad de la izquierda », sur europapress.es, Europa Press, (consulté le )
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  26. (es) « Más Madrid da su "apoyo unánime" a Sumar aunque con "matices" », El HuffPost,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  32. (es) E. Lavilla, « Más Madrid y Más País se integran en la candidatura de Sumar para las generales del 23-J », El Español,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]