Peugeot 404

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Peugeot 404
Peugeot 404

Marque Peugeot
Années de production Berline : 1960 - 1981
Coupé et cabriolet : 1962 - 1968
Familiale : 1962 - 1975
Utilitaire : 1967 - 1988
Production 2 885 374 exemplaire(s)
Classe Routière
Usine(s) d’assemblage Sochaux
Moteur et transmission
Moteur(s) 4 cylindres en ligne,
1 468 cm3, 1 618 cm3 carburateur ou à injection, 1 948 cm3 diesel
Transmission Propulsion, BV4 et BVA.
Masse et performances
Masse à vide 1 060 - 1 250 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline
Break
Coupé
Cabriolet
Camionnette
Dimensions
Longueur Berline : 4 442 mm,
Break : 4 580 mm,
Coupé et cabriolet :
4 492 mm
Largeur Berline et break :
1 620 mm
Coupé et cabriolet :
1 680 mm
Hauteur Berline : 1 450 mm,
Break : 1 490 mm,
Coupé et cabriolet :
1 300 mm
Chronologie des modèles

La Peugeot 404 est une automobile du constructeur automobile français Peugeot, produite à partir du . Ce sera, en , la première berline française de série (tout comme le premier coupé/cabriolet) équipée d'un moteur à injection.

La 404 a été retirée du catalogue français en octobre 1975, à l'exception de la camionnette qui fut commercialisée en France jusqu'en 1979. La production s'est prolongée pendant plusieurs années à l'étranger : les dernières 404 étaient des utilitaires assemblés en 1989[1] à l'usine de Mombassa (Kenya).

Histoire

Lorsqu'en 1955, la firme de Sochaux présente la 403, peu de temps après, Citroën lance la DS. La modernité de cette dernière amène le directoire de Peugeot a réagir rapidement, contrairement aux habitudes du constructeur jusque là. Dès la fin de l'année 1955, la décision de lancer en urgence l'étude de la remplaçante de la 403 est prise : la future 404.

Un premier projet avec une motorisation V8 et une suspension hydraulique est envisagée mais très vite abandonnée, notamment pour des raisons de brevet et de complexité technique. En pleine crise de Suez, Peugeot parie malgré tout sur une berline familiale. Sa ligne sera traditionnelle mais d'aspect moderne. Satisfait de sa première collaboration avec le carrossier italien Pininfarina qui avait dessiné la 403, la direction de Peugeot lui confie l'étude de la 404 mais avec comme contrainte un temps d'étude réduit. Pininfarina propose une étude réalisée pour Fiat (qui donnera la Fiat 1800/2100) et pour le britannique Austin. Après quelques retouches de style pour éviter que ces trois constructeurs ne commercialisent une voiture à carrosserie semblable, celle de la 404 est conçue en à peine 3 mois. La production de la Peugeot 404 est lancée le [2]

La partie propulsion reprenait celle de la 403 (bloc moteur en fonte, 4 cylindres en ligne, trois paliers, culasse en alliage léger Alpax) mais dont la cylindrée était portée à 1,6 litre en augmentant l'alésage de 4 mm, et surtout en inclinant ce bloc à 45° ("couché" sur la droite). La puissance obtenue était alors de 65 ch DIN. En 1963, afin de procurer au coupé/cabriolet et à la berline des performances de grande routière, ce groupe moteur (avec un rapport volumétrique augmenté à 8,8) sera doté de l'injection (indirecte) portant la puissance à 80 ch DIN.

Les différentes versions

La 404 était déclinée en plusieurs variantes de carrosseries :

  • berline et break (5 places, familiale 7 places ou commerciale),
  • coupé, cabriolet
  • camionnette (benne ou bâchée).

Elle a été équipée de différentes motorisations : carburateur, injection d'essence ou de gazole. En gagnant à plusieurs reprises l'East African Safari Rallye grâce à sa grande robustesse, la 404 a contribué à la renommée de la marque et pas seulement sur le continent africain (voir palmarès plus bas).

Caractéristiques

Si la 404 reste, à l'instar des précédentes Peugeot 203 et 403, une propulsion à essieu arrière rigide et levier de vitesse au volant, elle adopte désormais des ressorts de suspensions avant hélicoïdaux (ressorts en spirale) à la place du traditionnel ressort transversal à lames présent depuis la 201.

Le style élégant et rectiligne de la 404, dessiné par Pininfarina, s'oppose aux rondeurs de la massive 403, s'inspire de ceux des Austin A55 Cambridge/Morris Oxford et Fiat 1800/2100[3] de 1959, elles aussi dessinées par Pininfarina. La carrosserie de la 404 intègre les derniers éléments de style en vogue aux États-Unis : le pare-brise panoramique (avec retour sur les côtés) et l'aileron arrière, tous deux traités avec une grande sobriété par le designer italien. Les vitres latérales sont encore planes (elles ne deviendront bombées que sur la 504) et la surface vitrée totale est privilégiée grâce aux fins entourages plats des vitres (que l'on retrouvera sur toutes les futures Peugeot jusqu'à la 305) et grâce à la suppression des déflecteurs de portes avant avantageusement remplacés par de nouveaux aérateurs latéraux découpés de part et d'autre dans la planche de bord. Les aménagements intérieurs seront régulièrement revus afin d'améliorer sensiblement la sécurité passive (celle en cas d'accident).

Hors un surprenant rouge tango, couleur de lancement, les premiers modèles se reconnaissent à des entourages de vitres chromés et à des jantes peintes à l'unisson de la carrosserie. Comme d'autres autos de cette période, les butoirs de pare-chocs inox se garniront par la suite de caoutchouc. La trappe à essence est astucieusement dissimulée derrière la plaque de police arrière. L'équipement diffère selon mode et variantes : les premières commerciales se passent de lave-glace tandis que les derniers cabriolets reçoivent sellerie cuir, projecteurs additionnels.

La nouvelle Peugeot 404 a été présentée à la presse automobile, le , celle-ci loue son confort de suspension et sa tenue de route. Elle sera plus sévère sur le freinage constitué de quatre économiques tambours, qui plus est, sans assistance, ce qui est courant à l'époque. Peugeot endormira la critique avec des tambours assistés dits thermostables 1964 (quand même en option dans un premier temps) assortis de jantes ajourées. Ces freins sont d'une très grande efficacité (2 maitres-cylindres avec un rapport d'assistance de 7 pour 3 à 4 actuellement) mais d'un entretien pointilleux, ils seront finalement remplacés (avec une assistance plus faible) en 1968 seulement, par des freins avant à disques déjà utilisés par la plupart des constructeurs. Par contre, l'innovation déjà entamée avec la 403 de commercialiser un moteur diesel Indenor, largement utilisé comme taxi, n'aura jamais droit aux améliorations de freinage. Non seulement berlines comme breaks ou camionnettes diesel conservent des freins à tambours non assistés, mais plus étrangement encore, des jantes non ventilées[4] d'origine pourtant abandonnées quelques années auparavant…

La 404 Diesel des records.

En 1965, un prototype basé sur le cabriolet est développé pour battre des records du monde avec un moteur Diesel (Catégorie A3 Groupe 3) sous deux versions (de classe 7). La voiture monoplace enchaînera quarante records sur l'anneau de vitesse de Montlhéry. Peugeot concurrencera ainsi Mercedes Benz avec une motorisation alors peu connue du grand public et non-usitée en Europe, sinon par ces deux seuls constructeurs. Aujourd'hui cet exemplaire unique est conservé au musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux. Il fut conduit par Roger de Lageneste (membre de la famille Peugeot et pilote de course professionnel, voir détail de ses propres records), C. Besnardière, J. Gérard, Du Ginestoux, et Georges Tchekemian. Principaux records :

  • 5 000 km en 31 heures à 160 km/h de moyenne en juin (moteur 2 163 cm3).
  • 11 000 km en 72 heures à 161 km/h de moyenne en juillet (moteur 1 948 cm3).

Selon les habitudes de la marque, la 404 en fin de carrière perdurera pendant plus de cinq ans dans des versions restreintes cherchant ainsi à favoriser les ventes des nouvelles 304 et 504.

Production[5],[6]

Lieux de production

  • Peugeot 404 berline : à Sochaux puis à Mulhouse, France (ensembles CKD). Assemblage à partir de pièces détachées (CKD) en Belgique, Irlande, Portugal, Kenya, Nigeria, Madagascar, Rhodésie, Afrique du Sud (79 045 véhicules), Canada (Usine SOMA Société de Montage Automobile de Saint-Bruno-de-Montarville au Québec où 2 765 véhicules sont montées entre 1966 et 1968), Chili (14 892 véhicules), Uruguay, Pérou, Australie (8 600 véhicules), Nouvelle-Zélande (2 800 véhicules), Malaisie, Argentine : assemblage à partir de pièces détachées (CKD) entre 1962 et 1964 puis production à partir de 1965 dans l’usine de Berazategui, près de Buenos Aires. La production se monte à 162 583 exemplaires toutes versions confondues entre 1965 et 1980 dont 128 774 berlines essence et 22 958 berlines Diesel.
  • Peugeot 404 Cabriolet et de la Peugeot 404 Coupé : Turin, Italie chez Pininfarina sur la base du soubassement et du caisson moteur emboutis à Sochaux, retour à Sochaux pour l’installation de la mécanique.
  • Peugeot 404 break : Sochaux puis Mulhouse en France pour l'ensemble CKD. Assemblage à partir de pièces détachées (CKD) en Belgique, Irlande, Portugal, Kenya, Nigeria, Madagascar, Rhodésie, Afrique du Sud, Chili, Uruguay, Pérou, Argentine (357 unités entre 1963 et 1965), Australie, Nouvelle-Zélande, Malaisie
  • Peugeot 404 pick-up : Sochaux, France puis Mulhouse, France (ensembles CKD) et enfin Creil chez Chausson pour les derniers ensembles CKD de pick-up ; Berazategui, près de Buenos Aires en Argentine entre 1973 et 1983. Assemblage à partir de pièces détachées (CKD) à Kenya, Nigeria, Madagascar, Rhodésie et Afrique du Sud.

Chiffres de production

Par carrosserie

Carrosserie Nombre d’exemplaires
Berline 1 672 395
Familiale 160 246
Break 233 486
Coupé 6 837
Cabriolet 10 387
Pick-up 802 023
TOTAL 2 885 374

Au total et toute carrosserie confondue, la Peugeot 404 a été produite en 2 885 374 exemplaires. Il semble que ce chiffre n'inclut pas les berlines et les pick-up produits en Argentine.

Par année pour la 404 berline (France et petites collections pour l'étranger - hors Argentine)

Année Nombre d'exemplaires
1960 42 558
1961 115 041
1962 138 155
1963 156 766
1964 161 904
1965 151 112
1966 160 244
1967 165 876
1968 127 923
1969 85 814
1970 65 858
1971 59 942
1972 65 222
1973 54 526
1974 54 616
1975 22 568
1976 17 328
1977 18 672
1978 8 270
TOTAL 1 672 395

Par année pour la Peugeot 404 cabriolet

Année Nombre d’exemplaires
1962 1 667
1963 1 588
1964 1 609
1965 1 796
1966 1 448
1967 1 395
1968 885
TOTAL 10 388

Suivant les sources, il est aussi mentionné 10 387 ou 10 389 exemplaires.

Par année pour la Peugeot 404 coupé

Année Nombre d’exemplaires
1962 5
1963 609
1964 1 512
1965 1 095
1966 1 487
1967 1 358
1968 771
TOTAL 6 837

Suivant les sources, il est aussi mentionné 6 834 ou 6 841 exemplaires.

Par année pour la Peugeot 404 break (France et petites collections à l'étranger)

Année Nombre d'exemplaires
1962 10 270
1963 44 144
1964 38 070
1965 36 081
1966 38 338
1967 40 003
1968 36 901
1969 33 435
1970 39 471
1971 27 892
1972 17 811
1973 17 961
1974 12 415
1975 940
TOTAL 393 732

Par année pour la Peugeot 404 pick-up (France et petites collections à l'étranger - hors Argentine)

Année Nombre d’exemplaires
1967 11 182
1968 23 222
1969 22 672
1970 27 908
1971 34 784
1972 34 368
1973 40 143
1974 54 630
1975 49 660
1976 61 751
1977 63 281
1978 79 533
1979 63 593
1980 54 718
1981 44 437
1982 32 975
1983 30 841
1984 29 866
1985 20 176
1986 13 693
1987 4 332
1988 1 257
TOTAL 799 022

La somme de la production par année ne correspond pas au total mentionné de 802 023 Peugeot404 pick-up. Il y a peut-être une erreur dans le chiffre d'une année.

Technique

Puissance fiscale : 9 CV puis 8 CV (moteurs à essence)

Moteurs :

  • série XC de 1 618 cm3 (alésage 84 mm course 73 mm), dit super-carré (assez rare à l'époque pour des moteurs de grande série) culasse en aluminum ;
  • série XB de 1 468 cm3 (alésage 80 mm course 73 mm) pour la limousine commerciale 404 U6, puis la 404-8 fabriquée en 1968 et 69 ;
  • série XD (ou TMD) de 1 816 cm3 ou de 1 948 cm3 (Diesel Indenor)

Puissances :

  • (pour les modèles à carburateur) moteurs XC et XC 5 (jusqu'en 1964) = 72 ch SAE (65 ch DIN) ; moteur XC 5 (1965 et 1966) = 76 ch SAE (70 ch DIN) ; moteur XC 6 (millésimes 1967 à 1969) = 80 ch SAE (74 ch DIN) ; moteur XC7 (après 1970) = 73 ch SAE (puissance diminuée pour accroître l'écart de performance avec la 504) ; moteurs XB 2 et XB 5 = 66 ch SAE (60 ch DIN) ;
  • (pour les modèles Diesel) moteur XD85 (familiales 404 LD) = 55 ch SAE (48 ch DIN) ; et moteur XD88 (berlines 404 Diesel, puis familiales 404 LD) = 68 ch SAE (61 ch DIN) ;

Certains de ces moteurs ont été montés sur l'utilitaire J7 ;

  • (pour les modèles à système d'injection - pompe Kugelfischer) moteur XC.KF/XC.KF 1 = 85 ch SAE (80 ch DIN) à 5 500 tr/min) ; XC.KF 2 = 96 ch SAE (88 ch DIN) à 5 700 tr/min).

Transmission : par embrayage à disque, et boîte de vitesses type C3 à 4 rapports avant synchronisées ; puis, à partir du millésime 1968, boîte BA7 (grille dite Européenne). Sur option : boîte semi-automatique (coupleur électromagnétique) Jaeger (404 J) ; puis (à partir du millésime 1964, pour les versions Super Luxe, et du millésime 1966 pour les Grand tourisme) boîte automatique (convertisseur de couple et train épicycloïdal) ZF.

Suspensions : ressorts hélicoïdaux avec amortisseurs hydrauliques à l'avant (montage inédit à l'époque, dérivé du modèle MacPherson) et essieu rigide avec barre Panhard à l'arrière. Les breaks ont 2 ressorts hélicoïdaux de chaque côté du train arrière.

Poids : 1 100 kg.

Empattement : 2 650 mm.

Vitesse maximale : 167 km/h (404C injection KF2)

Consommation : environ 9-10 l/100 km.

Tableau récapitulatif :

Motorisations[7]
Code moteur Type moteur Cylindrée (cm³) Puissance maxi SAE Puissance maxi DIN Couple maxi Vitesse maxi (berline) Vitesse maxi (coupé/cabriolet) Vitesse maxi (break)
XC et XC5 (1964) Carburateur 1618 72 ch à 5400 tr/min 65 ch à 5400 tr/min 127.5 N.m à 2250 tr/min 142 km/h 148 km/h 135 km/h
XC5 (1965) Carburateur 1618 76 ch à 5500 tr/min 70 ch à 5500 tr/min 130.5 N.m à 2500 tr/min 146 km/h 153 km/h 140 km/h
XC6 Carburateur 1618 80 ch à 5600 tr/min 74 ch à 5600 tr/min 132.4 N.m à 2500 tr/min 150 km/h 157 km/h 145 km/h
XB2/XB5 Carburateur 1 468 66 ch à 5000 tr/min 60 ch à 5000 tr/min 111.8 N.m à 2500 tr/min 135 km/h (-) 130 km/h
XC7 Carburateur 1 618 73 ch à 5000 tr/min 67 ch à 5000 tr/min 1**.* N.m à ****tr/min 145 km/h (-) 140 km/h
XD85 Diesel 1 816 55 ch à ****tr/min 48 ch à ****tr/min 1**.* N.m à ****tr/min 125 km/h (-) 120 km/h
XD88 Diesel 1 948 68 ch à ****tr/min 61 ch à ****tr/min 1**.* N.m à ****tr/min 140 km/h (-) 135 km/h
XC.KF/XC.KF1 Injection 1618 85 ch à 5500 tr/min 80 ch à 5500 tr/min 137.3 N.m à 2800 tr/min 155 km/h 162 (ou 158 ?) km/h (-)
XC.KF2 Injection 1618 96 ch à 5700 tr/min 88 ch à 5700 tr/min 141.3 N.m à 2800 tr/min 160 km/h 167 km/h (-)

Note : À puissance égale, pour un moteur donné, la vitesse maximale des berlines à transmission automatique ("boîte ZF") est diminuée de 5 km/h.

Palmarès

Une 404 en compétition au Gran Premio Tourismo de Buenos Aires, entre les mains de José Migliore en 1965 (4e).

Galerie

Recensement 404 Berline / Break / Pick-up / Coupé / Cabriolet

Le Club 404 (France) est en train de recenser les 404 survivantes. Le  :

- 2 371 exemplairesde 404 Coupé/Cabriolet sont recensées - soit ~ 13,8 % du total de 17 223 produites.

- 4 469 exemplaires de 404 Berline/Break/Pick-up sont recensées - une toute petite partie des 2,85 millions produites.

La 404 à l'étranger

Argentine

Voir aussi Peugeot Argentina et Sevel Argentina

La Peugeot 404 fut assemblée localement en CKD sur les chaînes de l'usine de Berazategui à partir de 1962. Cette année-là, 2 071 exemplaires furent produits ainsi que 6 734 Peugeot 403[8]. Un an plus tard, la version familiale fait son apparition mais la production est interrompue en à la suite de malversations dans l'importation des composants français qui conduisent à la dissolution de la société I.A.F.A..

En 1965, la société SAFRAR reprend l'usine et obtient une licence pour la production locale et non plus l'assemblage des modèles Peugeot. En 1972, la motorisation Diesel est proposée avec le modèle 404 D.

À la suite de problèmes de réglementation juridique, la version pickup est arrêtée en 1978, sa fabrication reprendra en 1980 avec un plateau de chargement plus important. En 1980, avec l'absorption de SAFRAR par Sevel Argentina, la production de la gamme 404 est définitivement arrêtée en Argentine.

Ethiopie

La 404 est encore très présente en Ethiopie. Du fait de sa robustesse, de nombreux taxis l'utilisent encore[9].

Notes et références

  1. L'argus, 1er juin 1989.
  2. Chronique du XXème siècle, Éditions Chronique, , p. 607.
  3. selon Paul Perrin, directeur général de Peugeot S.A., Jean-Louis Loubet, automobiles Peugeot, une réussite industrielle 1945-1974, Économica, 1990, p. 119.
  4. Automobilia, toutes les voitures françaises 1969, hors-série no 30.
  5. « Histoire de la Peugeot 404 », sur Auto Forever - ISSN 2491-3715
  6. Xavier Chauvin, La Peugeot 404, la Lionne de Sochaux, E.T.A.I, , 192 p. (ISBN 978-2-7268-8960-2)
  7. Revue technique automobile (RTA)
  8. http://peugeot404.4t.com/historiaargentina.htm
  9. DAM - Documentaires Auto / Moto, « Taxi Peugeot 404 en Ethiopie - plus d'un million de KM ! », (consulté le )

Bibliographie

Annexes

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Articles connexes

Liens externes